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Jésus

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Tout ce qui a été posté par Jésus

  1. Sans connaitre ses problèmes, ce programme a l'attrait financier et industriel qui doit jouer avec lui. Car la grosse production destinée aux USA (on parle en dizaines de milliers d'exemplaires) amène un rythme et une perspective intéressante. Tout comme le Humvee, pourtant pleins de problèmes, d'insuffisances (protection, mécaniques et autres) aura été symboliquement une icône, que les chinois ont copiés (pour ne pas changer) pour s'équiper, mais aussi nous avec notre Sherpa. Le Humvee a apporter un "type" de véhicule particulier et dont l'usage intensif et à toutes les sauces par les américains aura amené à créer un effet mimétisme dans différentes armées. Je pense que le JLTV a cette même ambition et que les anglais y ont vu cela. Nous savons tous que dans le domaine militaire, le succès d'une arme, d'un véhicule, d'un aéronef n'est pas forcément le fait d'une "supériorité" ou d'une parfaite adaptation. La simplicité, un coût faible, une modularité permettant une multitude d'usage, tout y contribue. Donc je dis cela dans un aspect "global", encore une fois je ne suis pas calé pour savoir ce que vaut le JLTV et surtout ce qu'il vaudra, car ses volumes font qu'on ne peut pas déconsidérer ce véhicule qui imposera sa marque, dans son usage intensif. Donc même si à côté de cela on va sortir un véhicule du même genre qui sera meilleur sur un paquet de points, nos volumes font qu'on ne pèsera jamais autant face à un JLTV. Mais notre VBAE n'est pas comparable au JLTV. Ce dernier peut se comparer au programme à venir du VLTP-P segment bas et ses 2333 exemplaires voir au Serval/Griffon. Je parle bien dans l'usage car les américains et nous, nous fonctionnons différemment. Eux ils trainent un vieux concept de lourd/léger, le lourd chenillé et le léger sur roues, mais du très léger. On s'en souvient en 2003 en Irak (et même après en Afghanistan) on voyait d'un côté une armée américaine avec des Bradley, des M113, mais derrière le gros de l'infanterie était en Humvee quand ce n'était pas en camions. Une fois les gros combats passés, les chenillés devenant inadaptés aux missions quotidiennes, les américains faisaient l'essentiel en Humvee avec des pertes très importantes. Poussant à réaliser des améliorations urgentes avec divers kits de surprotection (parfois bricolés), misant sur l'arrivée du Stryker et des "Styker combat brigade" (qui sont issues des unités sur M113 et d'autres sur Humvee dont les véhicules ont été remplacés). Un Stryker qui s'est également montré insuffisant. C'est à partir de là que les américains ont achetés des MRAP par milliers, pour la plupart de ces véhicules, ce sont des camions blindés qui n'offrent que seul intérêt une protection, mais aucunes capacités tactiques, bon à rouler sur une route et supporter une explosion. Ils ont transformés une infanterie légère qui a comme intérêt militaire d'être hautement mobile en une infanterie lourde peu manoeuvrante et inventer un segment médian qu'il n'avait pas avec les brigades sur Stryker. Pas étonnant alors que les américains ont refourgués des Humvee à la pelle aux irakiens et aux afghans avec l'arrivée des MRAP. La faible "valeur" de ce Humvee pour le remplacer, fait que les acquisitions de MRAP se sont faîtes facilement quand on peut voir par ailleurs que cela fait des années et des années qu'ils bloquent pour renouveler d'autres gammes de véhicules, qu'ils continuent à utiliser des engins qu'ils avaient encore au Vietnam. Les retraits d'Irak et d'Afghanistan a poussé les USA à revoir leurs besoins et à comprendre que les MRAP bien qu'utiles, restent des véhicules spécialisés qui n'apportent pas l'intérêt militaire "organique" d'une infanterie légère et même médiane. Des MRAP qui plus est problématique mécaniquement, étant des consommables sur 10-15 ans avant de devenir plus coûteux que leur poids chez le ferrailleur. Donc là aussi, ils ont donnés à qui en veut pour pas grand chose, stockés ou bazardés, ces véhicules que certains ici peuvent envier, doivent être regarder à leur juste valeur opérationnelle. Le JLTV est un retour à un véhicule léger et tactique. En France, l'infanterie légère chez nous, s'avère être une infanterie médiane chez les américains. Un Stryker qu'on pourrait penser être un équivalent du VBCI est en réalité bien dans la gamme du VAB. Chez nous la légèreté n'est même plus accepté, quel scandale que ça serait que d'envoyer des combattants avec des GBC ou des P4. Il faut bien comprendre que les problèmes que les américains ont connus et qui les ont poussés à acquérir des milliers de MRAP sont bien différent des nôtres. Notre VAB avait la "chance" d'être bien taillé pour supporter bien des choses. Notre VAB est pour les américains leurs Humvee, à raison de un pour deux. Et comme pour le VBL, le principal "problème ce sont les hommes le buste à moitié à découvert que les balles et les retournements n'épargnent jamais. Mais le VBL et donc le VBAE ne doivent pas être considéré comme des véhicules d'infanterie (même si on en trouvera en version PC ou appui dans des RI). Ceux qui disent et cherchent des "solutions" au Mali en disant qu'il faut mettre des MRAP ou des VBCI à la place des VBL ne comprennent pas le rôle opérationnel de ces véhicules, les missions des unités qui les utilisent, la guerre au Mali n'est pas un duel entre celui qui pose une mine et l'autre qui doit avoir le véhicule le plus adapté quand il roulera dessus. Rouler sur une mine est la conséquence d'une mission qui exigent des capacités. Le VBL fait de l'éclairage, de la reconnaissance on exige de lui de la mobilité, de la rapidité que vous ne ferez pas avec un MRAP. Négliger ou ignorer cela en pensant que la guerre c'est simplement avoir le moins de pertes en roulant sur des mines c'est perdre la guerre, c'est spécialiser une armée et lui retirer des capacités que les américains ont connus et cherchent à combler en remplaçant des MRAP qu'on rêve par des véhicules légers qui aujourd'hui semblent pour certains être un manque d'intelligence ou une "négligence" car pensant que l'intérêt de l'opinion public qui veut qu'on fasse une guerre sans pertes passe au-dessus des besoins opérationnels des armées pour mener correctement et efficacement leurs missions dans l'intérêt de porter des coups et ne pas devenir une cible prévisible en se contentant de rouler sur des pistes qu'on ne peut et qu'on ne veut pas quitter en raison de véhicules inadaptés ou d'une volonté de ne pas prendre de risque. Le VBAE sera un véhicule léger et spécialisé, le JLTV est un véhicule assez "banal" et simple pour de l'infanterie. Je sais que beaucoup en ce moment veulent trouver en "urgence" son remplaçant en pensant pouvoir ainsi s'épargner des infos sur des pertes sur Barkhane, mais restons réaliste, son successeur ne viendra pas pour dans 2 mois et une guerre sans pertes n'existe pas. Le VBAE intégrera sans doute une coque en V pour se prémunir des mines, mais le besoin premier sera définit autour des missions qu'il devra réaliser.
  2. Jésus

    PROTECTION DES VBL

    En fait ces surprotections sont prévus depuis l'origine des Ultima, en développement depuis 2017. Livraison prévue vers la fin de l'année. Il ne s'agit pas d'une réponse erronée de la ministre, ni une réponse aux récentes attaques. Il s'agit d'une protection ventrale avec des plaques de blindages, un tapis intérieur anti-projection et de diverses sangles pour fixer les équipements. Mais comme je l'avais déjà indiqué ici, beaucoup des morts en VBL sont le résultat non pas d'un blindage trop faible, mais car les types ont la moitié du corps à l'extérieur et que souvent, il y a du retournement. Parfois aussi comme l'a dit la ministre, la puissance de la charge fait que la cuirasse ne fait pas tout. Cette amélioration de la protection du VBL va surtout réduire les blessures que d'empêcher les morts.
  3. Qu’on fasse payer ne serait-ce qu’un euro symbolique pour créer un compte sur un réseau social et on lutterait déjà énormément contre de nombreux abus par les faux comptes et autres sans toucher à l’anonymat. Ou encore de mettre en place une caution de 10€ pour respecter les consignes et les autres individus, tout cela relier à ce qu’on connaît déjà pour reporter les messages violents, menaçants, insultants, manipulateurs etc. On serait surpris dès lors que pour beaucoup, une petite somme d’argent vont les contraindre dans leurs actes, dans leurs envies de détenir des dizaines de comptes leur servant à défouler leur esprit qu’ils n’assument pas au delà d’un écran. Le simple fait de payer la création de comptes va créer un brassage. Si derrière cet argent permet de réduire les pubs, ce serait pas mal. Le problème des réseaux sociaux n’est pas vraiment l’anonymat, mais son accès libre et non contraignant ou la suppression d’un compte pour mauvais comportement se règle en réalisant là aussi gratuitement une boîte mail, ceci à volonté. Moi je dis qu’il faut rendre certaines choses payantes à la création, pas d’un abonnement ou autres, d’une manière symbolique. Que ce soit accessible à tous, mais ou l’abus va se limiter fortement.
  4. Exactement, l'un est un lanceur jetable l'autre non. Les soviétiques qui misaient tout sur le RPG ont déviés de plus en plus également vers des lanceurs jetables. Aujourd'hui bien qu'ils continuent à utiliser des RPG, la modernisation de l'équipement d'infanterie va vers le lanceur jetable.D'ailleurs le développement autour du RPG 7 est principalement soutenu par l'export. De la même façon que les russes sont passés de la 7.62 à la 5.45 il faut prendre en compte le pourquoi ils l'ont fait dans le débat de ceux qui vont dire que ce calibre est meilleur que la 5.56. Il n'y a pas que des avantages. Le lanceur jetable reste un complément de munition qui augmente le nombre de tireurs et de lanceurs. Même si on peut se dire que le RPG permet de tirer "plus", il reste dépendant d'un tireur spécialisé à ce rôle et doit avoir un assistant. Quand vous êtes dans un groupe de 9 (modèle russe) il devient difficile de le couper en équipe et d'y garder une capacité antichars dans les deux car il n'y a qu'un seul RPG par groupe. Cela limite et contraint la tactique et les possibilités d'actions. L'AT4 c'est une armée collective que tout le monde doit savoir utiliser. Bien évidemment que si on se dit qu'en étant sur une position fixe, qu'il faut envoyer plusieurs roquettes, qu'un panier de RPG permet d'avoir une plus grosse quantité de munitions à balancer, mais le combat débarqué au niveau d'un groupe de combat n'est pas de faire un appui avec une pluie de roquettes. Il s'agit d'un combat de contact ou le risque antichars est du domaine de l'imprévu qui serait passé dans les mailles de la cavalerie ou des appuis ayant des missiles par exemple. C'est un ensemble qu'il faut toujours prendre, l'usage asymétrique de roquettes AC contre de l'infanterie ou juste pour faire une explosion qui calme l'ennemi est un usage détourné. Pour ce travail on a et on doit avoir une équipe mortier qui prend la suite du LGI. Si en Afrique et ailleurs ça tire des RPG en mode automatique, c'est aussi parce que bien souvent ils n'ont que cela en appui (explo) de leurs combattants. Mais ce n'est pas un exemple du besoin. On a ce qu'il faut avec le LGI, les grenades à fusil et désormais les grenades de 40mm en lanceur sous arme ou à côté + derrière les mortiers de 81mm, pour envoyer de l'appui explo pas cher et nombreux sur l'ennemi sans devoir passer par l'AT4 qui doit rester une arme AC ou anti véhicule sauf isolement. Au préalable, en toute logique, pas un pas sans appui, que ce soit un groupe pour un groupe au plus près de l'ennemi, mais aussi en périphérie, avec par exemple des engins blindés et des éléments spécifiques. On ne peut nier également l'avantage que va procurer un mortier embarqué comme accompagnement ainsi que la présence de drones pour l'observation, la désignation de cibles (notamment l'artillerie) quand ce n'est pas directement le drone lui même avec son armement. Un Patroller et quelques roquettes guidées laser ça peut bien aider. On est loin d'être démunis au niveau moyens d'appuis. On peut balancer pas mal de choses. Les nouveaux AT4 (roq ng) amèneront par ailleurs dans les sections d'appuis des capacités antpersonnels longue portée (1000m) et anti structure. On perd peut-être un peu en capacité antichars pûre avec le retrait de l'Eryx, mais on gagne en polyvalence global plus à même de la réalité opérationnelle actuelle que celle visant à parer une invasion de chars de l'armée rouge. Sans oublier les qualités du MMP qui va permettre une belle couverture pour l'appui étant donné qu'on peut lui désigner une cible. Quand on prend tout cela en compte , on comprend l'effort et la nécessité de bien communiquer d'être en interconnexion pour optimiser la réponse à apporter, avec rapidité et précision.
  5. Le Javelin a des qualités mais aussi pas mal de défauts. Déjà il reste un missile d'une portée inférieure au MMP. S'il a surtout eût l'intérêt d'avoir un mode pour réaliser une frappe par le haut, sa hauteur de vol est proche de la trajectoire basse du MMP. Ce dernier a une trajectoire haute qui dépasse les 450m contre 150 au Javelin. Pour tirer un Javelin, tu es obligé d'accrocher une cible, le MMP peut ne pas le faire et pourra de facto tirer plus vite d'accrocher une cible en vol ou changer de cibles ou de zones d'impacts tout cela grâce aux caméras. Le Javelin est dépendant d'une source IR pour l'accrochage. Un char en mouvement dans un décor froid est plus simple à acquérir qu'un char dans un climat chaud. De même pour frapper un bâtiment ou un véhicule à l'arrêt, moteur éteint sera plus long. Le système prend en fait en compte une sorte de photo IR qui le distinguera de l'environnement proche et va le suivre. Un véhicule en mouvement sera donc plus simple à acquérir qu'un véhicule fixe sauf s'il est bien chaud. L'intelligence artificielle qu'on peut incorporer permet aussi d'avoir une acquisition plus automatique de signatures en mouvements. Le MMP évite la perturbation IR d'un environnement chaud, d'un brouillage IR ou encore de sources aveuglantes tel un feu qui peut ralentir ou empêcher l'acquisition et même après le départ du missile. Pour louper sa cible au MMP il faut y aller ou être malchanceux, comme une cible qui va se mettre derrière un masque au dernier moment. De même que pour un Javelin, l'acquisition d'une cible aérienne à basse altitude et à faible vitesse ( hélicoptère par exemple) , c'est possible dans certaines limites.
  6. 100% Jamais entendu parler du Liban. Le 3e RIMA régiment "test" ayant reçu les premiers Griffon s'y prépare depuis un moment. Il est prévu (sauf changement) 38 engins dont 28 en version infanterie avec variantes TE (2), MMP(4) , mortier de 81mm(4) et félin (18). La version rav en 4 exemplaires et PC en 6.
  7. Même si on s'en doutait, je confirme à 100% un retrait dès la prochaine relève. Opération d'importance ce mois, l'ennemi le sait déjà et la frappe qui fait grand bruit et ou il fait de la désinformation n'est pas un hasard. Laissons le découvrir la suite. Ne soyons donc pas surpris de certains bons ou mauvais communiqués. Par la suite, on va mettre en place le premier GTIA Scorpion (qui sera mixte, car il n'y aura pas que des engins neufs, mais ceux qui resteront seront au meilleur standard, VAB ou VBL ultima par exemple), qui formera l'ossature terrestre de Barkhane. Rien de nouveau là non plus, on sait l'arrivée du Griffon mais c'est aussi le système d'information de combat Scorpion (SICS) qui sera mis en place pour cette première évaluation opérationnelle. Le Griffon sera bel et bien sur le modèle vu à Djibouti, avec kits et camouflage terre de France. Le brouilleur sera bien présent. Un gros retex en sera tiré pour dénicher les problèmes et les points à améliorer ou à compléter, il y en aura forcément, faudra pas faire comme si ça sera anormal.
  8. L'article n'est pas une information, il est un agrément d'arguments et de références connus par son auteur qui n'apprend rien de nouveau. La vue d'artiste n'est pas révélatrice de ce que sera le véhicule, elle est comme précisé plus haut, uniquement "conceptuelle". Aujourd'hui le programme VBAE n'a pas été lancé et ce programme va sélectionner un industriel par rapport à une liste de demandes et d'exigences des armées. Différents industriels pourront proposer différents prototypes, puis on choisira le plus adapté. Le Scarabé est aujourd'hui le projet d'un industriel qui n'est pas lié aux exigences des armées. Il fait le pari de se placer en avance de phase sur ce programme à venir mais le véhicule en lui même (qui s'inspire du VBL) n'est pas annonciateur d'un choix qui aurait déjà été fait.
  9. Le problème c'est que nous ne savons plus ce qu’est une réelle attrition dans une guerre et que cette habitude d’une armée qui fait la guerre sans pertes est devenue une normalité. Dès lors, à la moindre perte, on va chercher ”d'où vient le problème ”, on va chercher un coupable qui ne sera jamais l’ennemi et ou nos militaires seraient pris pour des victimes, forcés de servir , qui n’ont pas signés pour ça... On ne sait même plus ce qu'est l’armée, la guerre et les conséquences d’une armée en guerre. Le métier de soldat c'est de tuer ou d’être tué, ce n’est pas de jouer à la play en caserne et faire de beaux défilés. A nous d’avoir le meilleur ratio possible (en tuant plus d’ennemis que l’ennemi en tue chez nous), par l’entraînement, par la stratégie et la tactique, par les équipements ou par l’emploi de ”sang” étranger. L’engagé qui n’a pas compris cela, il n’a rien à faire dans l’armée. Quand je me suis engagé, je savais cela et quand des camarades se faisaient tués que j’étais sur place ou en France, mon envie était dans la vengeance, d’aller flinguer ceux qui les ont tués, au risque d’en perdre d’autres mais de ”faire payer”, de laver notre honneur et de porter des coups à l’ennemi. Alors oui, tout le monde a peur, tout le monde ne veut pas être le prochain, c’est naturel, c’est humain, tout le monde a une famille qu’il ne veut pas voir meurtrie, mais la guerre est ce qu'elle est. C'est pour ces raisons que pour moi, la guerre reste une question humaine quand je sais que pour d’autres, on la regarde sur une question financière et matériels. Ces choses ne sont qu’un moyen de faire la guerre, ils ne sont pas la guerre. Je combat sans me cacher ,peu importe que cela choque les concernés, ceux qui ont cette tendance à victimiser nos soldats, ceux qui à la moindre perte sont à vouloir en faire la preuve de notre défaite et ou leur solution n’est pas de savoir comment gagner mais comment perdre avec le moins de pertes possibles. Là ou aujourd'hui après la mort de ces 3 soldats, certains veulent que notre réaction soit une remise en question de notre présence ou celle visant qu’à l’avenir nous n’ayons plus de pertes en se focalisant sur le VBL moi je prefererai voir plus de personnes comme moi, qui cherchent la vengeance sur l’unique responsable, pas les politiciens, pas les VBL, ni les chefs militaires, mais l’ennemi. Le problème c’c'est l’ennemi, la solution c’est de frapper l’ennemi. Pour pouvoir frapper l’ennemi, il faut être efficace comme attaquant. Car notre plus grand échec dans la guerre asymétrique, c'est vouloir se mettre dans une position défensive, une position ou l’on perd l’initiative et ou l’on va subir l’adversaire. Vouloir placer un MRAP à la place du VBL peut sembler être logique comme solution, quand on est dans la perspective de ne pas avoir de pertes en roulant sur des IED mais va en contradiction de ce que la mission de reconnaissance/d’éclairage impose dans ce type de terrain, qui est un véhicule léger. Depuis l’Afghanistan on se pose la mauvaise question et qui conduit à cette mauvaise tactique de défense. On cherche à vouloir résister aux mines pour limiter nos pertes plutôt que vouloir empêcher l’ennemi de poser ses mines. On se détache du terrain qu’on laisse aux mains de l’ennemi, on s’enferme dans des bases pour sortir faire des patrouilles en attendant de se faire prendre à parti, on ne fait que passer sur le terrain sans l’occuper. Mais ceci est encore une autre histoire, que j’évite de détailler, car j’en ferai des pages, mais disons-le ouvertement, l’influence défaitiste et de la guerre sans pertes poussent à cela et au final, il n’y a pas de victoires. Je l’avais déjà indiqué ici, il est impératif de contrôler les populations et de l’insérer au cœur de nos installations et de notre stratégie, la guerre asymétrique l’exige et n’est pas qu’une affaire de combattants. L’ennemi a besoin des populations, de leurs richesses, de leurs installations. Quand on décide de créer un avant poste, pour nous ou une armée locale ou onusienne (dont les effectifs doivent tourner pour éviter la corruption et le copinage) , il faut par exemple prendre tout un village sous sa protection, ne pas hésiter même à le ceinturer d’une défense passive (tranchées, barbelés, bastion wall, tour de guet) simple et peu coûteuse, même avec la participation des habitants, s’imposer comme une force permanente, protectrice. Être capable de contrôler tout ce qui entre et sort afin que chaque ”étranger soit identifié, chaque véhicule fouillé, chaque comportement suspect suivi pour remonter si nécessaire jusqu'à la source. Ensuite dans ces zones sécurisées, y faire des actions civilo humanitaire , par l’armée, par les ONG, des organisations internationales (croix rouge etc) pour gagner les cœurs et les esprits. Derrière cela, réaliser des routes principales qui soient bordées de tranchées ou autres les sanctuarisants et rendant leur usage lié à des points d’entrées et de bifurcations contrôlables. Ceci facilitant la sécurité des véhicules qui l’emprunte mais améliore la logistique et les déplacements militaires. Tout ce maillage en place, capables de communiquer entre chaque point , couplée à plusieurs QRF terrestres et aériennes, cela doit être notre dispositif défensif et doit être principalement gérer par les forces locales. Derrière cela, on doit avoir une attitude de chasseur pour nettoyer et traquer l’ennemi. Là aussi je pourrai détailler des pages, mais faut que je m’arrête
  10. Jésus

    La Composante Air belge

    Si les belges ne seraient pas si nationalistes (du moins les wallons), ils seraient français sans complexes. Fiers d’être belges comme fiers d’être alsaciens en France
  11. Bref, en Russie tout va bien! Histoire de changer un peu le refrain...
  12. Le Soudan qui va aussi prochainement voir se libérer le Darfour de la force onusienne qui s’y trouve. En effet débute aujourd'hui son retrait qui durera 6 mois. Khartoum ayant annoncé l’envoi de 15 000 hommes pour prendre la relève. Connaissant le passé, il est à craindre une détérioration sécuritaire et cequi touche le Darfour, touche le Tchad, touche la RCA, la Libye (dont les réfugiés). Le Soudan du Sud, nation indépendante désormais, s’avère être un sacré bordel qui pourrait s’exciter très rapidement. Des dépendances au pétrole qui est le nerf de la guerre et des ambitions. Affaires à suivre de près.
  13. Oui et non. L’état français est engagé avec Dassault pour assurer la production de 286 appareils, c’est dans le contrat. Maintenant il ne faut pas prendre ce chiffre comme étant une obligation d’achat pour l’armée française. Nous pouvons très bien faire ce que nous avons fait, c’est à dire de prévoir 225 avions pour nous et miser sur l’export pour le reste. On peut dire aujourd'hui que nous sommes arrivé à cet objectif. Il n’y a plus la même préoccupation pour trouver des clients que par le passé. Aujourd'hui on est dans du bénéfice export qui sort du coût global du programme et de ses 286 avions. Comme d’autres l’ont également indiqué, notre parc Rafale (en plus des Mirage et de drones qui jouent un rôle, sans oublier les Rafale de la marine) n’est pas sous tension. Nous ne manquons pas de Rafale aujourd'hui et il n’y a que ceux qui veulent imaginer un conflit majeur (et largement improbable quand on comprend que l’arme nucléaire est là pour dissuader de ce genre de conflits)comme ils le font depuis 70 ans , qui vont être alarmiste sur une courte période qu'ils jugeront être la plus dangereuse. La vente d’occasion de cette façon est une chance pour l’avenir afin de disposer de Rafale avec plus de potentiel pour prendre le virage vers le NGF plus sereinement.
  14. Le coupable n’est pas le VBL, c’est l’ennemi. On n’est pas là-bas à enfiler des perles dans un véhicule en attendant de rouler sur une mine. Bien faire notre mission ce n’est pas juste faire acte de présence en attendant que le temps passe et en se félicitant de n’avoir aucune pertes afin de ne pas choquer une opinion publique et même politique qui voit les pertes comme une anormalité dont nous serions responsables et coupables. L’ennemi a toujours les mains propres , nos soldats sont vus comme des victimes, leurs morts comme nos erreurs. Notre échec commence ici, car aussi tragique sont ces morts, aussi dramatique que cela soit aux familles, restons réaliste, les pertes que nous avons aujourd'hui sont ridicules par rapport à toute l’Histoire de nos armées. Si ces pertes semblent insupportables et inacceptables, on démontrera une faiblesse et une incapacité à être résilient à la guerre, ce qui profitera à un ennemi même plus faible que nous. On pourra tuer 100 d’entre eux en trouvant cela ”normal” et ou la préoccupation est financière, mais au premier mort , ça semble être une anomalie dont nous sommes responsables et qui fera dire qu’il faut vite rentrer, qu’on s’embourbe avant que certains ne réclament le ”retour des troupes”. Bordel, on va aller loin avec notre armée avec cette façon d’analyser nos actions armées. Au Mali, on doit traquer l’ennemi pour le débusquer , le faire bouger. Le terrain est ce qu’il est et il impose des véhicules mobiles et légers. Ce n'est pas la menace IED qui dicte le besoin, en particulier pour des unités d’éclairage et de reconnaissance. On ne va pas retourner des MRAP sous l’effet de l’après coup ou on se dit simplement qu’avec un blindé lourd ils ne seraient pas morts. Mais avec un tel blindé, ces unités ne feraient pas ce qu’elles font et dans ce cas autant faire comme les italiens en Afghanistan, rester dans les camps et ne pas emmerder l’ennemi pour ne pas qu’il ne nous emmerdes, la situation ne changera pas mais pas grave, depuis quand l’armée doit prendre des risques et accomplir des objectifs tactiques? Désolé mais on le voit aussi avec les FS, on le voit avec les estoniens en haut qui débarquent avec motos et quads, on le verra aussi avec les britanniques, arrêtons de croire que la légèreté est synonyme de ”manque de moyens” , il y a un intérêt opérationnel derrière. On forme sur le même principe les maliens avec les ULRI. Faut-il aussi interdire des opérations de nuits avec des hélicoptères pour éviter un nouveau télescopage et de nouveaux morts? On ne fait pas la guerre pour ne pas avoir de morts, l’objectif n’est pas là, sinon autant faire comme certains le souhaitent des opex en RCA, en région Champagne-Ardenne et pour éviter que des gendarmes se fassent tuer, on fait intervenir le GIGN, pour chaque conflit de voisinage! Quoi qu’on en pense ,le VBL a aussi sauvé des vies et une grande partie des morts l’ont été non pas en raison d’un blindage insuffisant, mais parce qu'ils étaient le buste à moitié dehors, que parfois ils sont morts écrasés. Ici , on semble avoir une action plus forte et plus complexe qui a frappé ce VBL, mais ce n’est aucunement le quotidien, il n’y a pas une hécatombe comme le humvee l’a été pour les américains et qui a poussé à acquérir en urgence des milliers de MRAP pour des actions sur route ou pistes et non dans un terrain comme au Mali ou ça n’irait pas bien loin avec ça.
  15. Pour les EAU, on a beau se dire que ça fait plus de 10 ans qu'on entend cela, sachons regarder avec réalisme leur flotte de Mirage qui gardait pendant tout ce temps un bon potentiel. On ne remplace pas ses avions tous les 10-15 ans, même la bas. L'achat du Rafale était surtout lier je pense à la possibilité de trouver un acheteur aux Mirage afin de rendre l'opération financièrement très bonne aux émiriens, ce qui ne s'est pas fait et pourrait peut-être se faire prochainement pour un bon prix, aux indiens pourquoi pas, pour les dépanner.
  16. Le grand Maroc, le grand Liban, le grand Israël, la grande Syrie, la grande Serbie, la grande Albanie, la grande Chine, le grand Soudan, la grande Éthiopie, le grand Mali, la grande Russie, la grande ”Perse” , la grande Turquie, etc... S’il fallait prendre tous les désirs de grandeurs de chacun, on n’en finirait pas
  17. Vous rêvez, les USA ont reconnus la souveraineté marocaine au Sahara Occidentale en échange de la normalisation des relations avec Israël et non pas pour y investir en masse. Donc si on reste dans la logique du déploiement trumpien, il faut se demander ce qu’a le Maroc à échanger avec la France pour qu’elle prenne une telle position sachant la tension que cela va engendrer avec l’Algérie. Car comprenez bien que l’investissement dans ce genre de situation, irait dans le sens inverse, on ne désire pas le beurre et l’argent du beurre. De la même façon qu'on peut acheter la protection américaine en achetant des armes. Vous pensez que la France a un intérêt à se positionner pour investir? Que le Maroc serait fermé aujourd'hui aux investisseurs de pays ne reconnaissant pas sa souveraineté sur le SO ? C'est au Maroc d’offrir des choses profitables directement à la France et non de faire comme si le Maroc serait un eldorado fermé qui irait enrichir les pays qui y investiraient ou alors vous connaissez très mal comment tout fonctionne et vous vous laissez emporter dans vos rêves ou espoir. Si demain le Maroc allonge des milliards à la France en promettant plus en cas de reconnaissance de sa souveraineté sur le SO, alors on réfléchira en faisant le pour et le contre, la réalité est là et non dans l’imaginaire d’un Maroc qui veut recevoir sa reconnaissance et des investissements en se pensant être plein de richesses que les autres seraient cons de ne pas voir.
  18. Signalons la mort du covid du politicien Cissé à Paris. Principale figure de l’opposition à IBK, il figurait en position dominante pour prendre le pouvoir à la suite du coup d’état. On se souvient qu’il a été fait prisonniers par des groupes armés, que la junte militaire a libéré contre 200 prisonniers en même temps que notre otage. Le Mali opposé à IBK misait tout sur lui, l’avenir politique et présidentielle se tend vers un vide qui pourrait être plus ou moins dangereux. Un échange de prisonniers qui aura été très profitable pour le Mali... Il ne faudrait pas que Myriam attrape le covid !
  19. Un empoisonnement en Russie, d’un acteur politique russe. Ou en est l’enquête en Russie pour trouver le coupable ? Le ministère de le propagande mène l’enquête ! Assisté par différents témoins à travers internet, tous en viennent à la même conclusion, la Russie est innocente car on veut continuer à croire qu’elle est un agneau victime du grand méchant loup et que l’échec n’existe pas. On peut dire ce qu'on veut, il y aura toujours des personnes qui n’accepteront pas des vérités qui vont à l’encontre de leurs positions. Un déni automatique. L’affaire Skripal, même principe, dès que les anglais ont évoqué la Russie, toute la machine pro-russie s'est mise en route, entre le ridicule de l’accusation, le classique ”russophobie”, le coup des américains qui poussent les européens à sanctionner la Russie, l’absence de preuves ou encore l’éternelle fiole de Colin Powel qui sert de ”preuve”que tout ce que l’occident dit est mensonge. On préférait prendre les anglais pour des cons, on préférait imaginer un complotisme international contre la Russie pour se détourner d'une responsabilité russe. Et quand les anglais ont commencés par avancer des preuves, des vidéos, à dessiner un scénario qui devenait difficilement contestable, aucune remise en question, tout était encore ”pas assez convainquants”. Les russes se défendant très mal dans l’affaire, finissant par reconnaître la présence de ces russes comme étant des voyageurs dont on a depuis perdu la trace et dont aucun médias ne souhaiteraient obtenir une interview en dehors de leur apparition unique à la chaîne publique ? On dira de ces innocents qu’ils souhaitent rester silencieux et ce n'est pas Bellincat qui révélera leurs identités réelles qui aura arrangé les choses pour Moscou. Mais là encore certains ne veulent pas l’admettre, ils préfèrent croire que révéler les agissements de la Russie serait une russophobie qui n’a aucun intérêt hormis l’emmerder par un plaisir pathologique. Les mensonges des russes ne sont jamais pris en compte comparé aux mensonges occidentaux que beaucoup résumeront à l’invasion irakienne et qui seraient une ”manie” ou une ”habitude ” chez eux, ce qui fait des mensonges russes des vérités et des vérités occidentales des mensonges issues d'une maladie mentale et obsessionnelle contre la Russie, car bien entendu, il faut être fou pour oser critiquer la bonne parole du Kremlin. Beaucoup n’admettront pas être victime d’une manipulation et beaucoup penseront même que leur agissement est le signe d'une neutralité dans l’analyse, sauf que non, c’est très clairement un parti pris non assumé et ou non compris.
  20. Dans l'histoire des assassinats, l'échec côtoie toujours la réussite. Et dans ces histoires là, la meilleure des réussites c'est de faire passer un assassinat pour une mort naturelle, accidentelle ou volontaire afin de ne laisser aucunes traces, aucunes suspicions. Il faut bien comprendre que pour un pays, qui choisit des assassinats de figures qui dépasse le règlement de compte de rue, tous les subterfuges sont bons pour être discret et ne laisser aucunes traces. Seront exploités dans l'ordre les solutions de la mort naturelle, puis de la mort accidentelle, puis de la mort volontaire (maquillé en suicide). Ensuite on a l'assassinat violent qui n'est pas anodin, qui laisse des traces. Un assassinat violent ou on cherchera là aussi à avoir les mains propres, des assassinats qu'on va déléguer à des tiers, même le petit délinquant du coin. Certains assassinats se veulent aussi volontairement violents afin de faire passer un message, c'est ainsi que certains services utilisent une "marque" de fabrique, une certaine signature, ceci volontairement dans le but d'instaurer la peur, de la dissuasion afin que sa mort serve d'exemple à ne pas suivre. Les russes ne font pas exceptions et on a trop tendance à laisser croire qu'ils sont tellement bons que l'échec n'existerait pas chez eux. Sauf que si, l'échec existe, qu'il soit dans l'empoisonnement ou qu'un type survive à plusieurs balles, ce sont les aléas et les surprises de la chose. Les russes jouent sur une image ou ils réussissent tout ce qu'ils entreprennent, mais rien que d'évoquer cela, c'est se foutre du monde, cela ne va convaincre que les personnes qui n'y connaissent rien, qui imaginent beaucoup trop tout ce qui est "secret", très rapidement adeptes de la théorie du complot. C'est comme une porte fermée avec un panneau "défense d'entrer", quand vous ne savez pas grand chose de ce qu'il y a derrière, vous vous imaginez tout un tas de choses et plus ça va durer, plus vous serez déçu le jour ou vous verrez ce qu'il y a derrière. Il faut bien comprendre que les russes actuellement se joue très bien de la "russophobie" de l'occident, elle s'y réfugie pour se laver les mains de ces actes et visiblement un grand nombre de personnes aiment croire à l'idée qu'en occident, on aurait tout un monde qui mentirait et qui aurait pour seule raison de vivre que d'emmerder la Russie et de lui apposer des sanctions. Quand vous tenez ce genre de filon idéologique auquel un grand monde de personnes s'y accrochent, ou tout ce que dit l'occident contre la Russie est automatiquement une manipulation et un mensonge sans fondement, mais pourquoi prendre des gants? Quand tous les services, tous les gouvernements, toutes les preuves, sont prises pour un complotisme russophobe faisant passer Moscou pour une éternelle victime, pourquoi s'arrêter? Les russes ont tendances à prendre beaucoup de monde pour des cons et à s'enfermer dans un négativisme qui frôle le ridicule mais qui contemplera les individus qui ont besoin d'excuser et de défendre la Russie dans un parti pris idéologique. Le Novitchok est-il inefficace? La réponse est non, pas plus qu'on ne remettra en cause l'efficacité d'une arme à feu pour tuer lorsqu'elle ne fera que blesser une personne. Nous ne savons pas le nombre de fois que les russes ont réussis des assassinats en les faisant passer pour des "non assassinat". Vous pensez que dans les hôpitaux russes on va aller expertiser chaque mort, que le "système" ne permet pas de rapidement conclure sur l'acte de décès "cause naturelle". Et si le Novitchok avait déjà tué une vingtaine de cibles, on en dirait quoi? On parle toujours des assassinats ratés et de ceux qui sont "flagrants", pourtant beaucoup réussissent et ce ne sont pas forcément de "grosses cibles" connues. Ceux qui prétendent sans cesse que Navalny n'est pas un problème pour Poutine, qu'aucunes raisons de le faire disparaitre se foutent du monde. Soit ils ne connaissent pas les pratiques russes, soit ils défendent volontairement et en toute connaissance de cause la Russie, soit ils sont victimes de leur communication qu'ils estiment plus "sérieuses et franches" que plusieurs autres pays. Quand vous avez plusieurs personnes qui disent que vous n'êtes pas beau, n'allez pas demander à votre mère ce qu'elle en pense, elle vous convaincra que toutes ces personnes sont idiotes et contre vous, que vous êtes le plus beau. Donc attention à ne pas vouloir prendre un paquet de pays pour des cons russophobes obsessionnels et considérer la Russie en une victime ou tous ses actes qui vont servir ses intérêts, dès qu'ils échouent et rencontrent des représailles, seraient en définitive des complots pour "pouvoir" sanctionner Moscou. La Russie n'accepte pas l'échec et mettre ses échecs sur le compte de manipulations occidentales FAIT partie de sa stratégie, quand à ses réussites "secrètes", le silence est roi alors même qu'ils pourraient en tirer une victoire en le faisant savoir. L'espionnage et tout le reste, c'est pareil, tant qu'il n'est pas découvert, il n'existe pas et n'aura jamais eût lieu. Navalny est une cible pour le pouvoir russe, l'échec de son assassinat discret (l'incident se passant en Russie, son décès aurait été mis sous le coup d'une cause naturelle, personnes pour pouvoir contredire cela, même avec des doutes) ne devait pas laisser place à une mort "assistée" par le pouvoir par le refus de soins "externes". Car ne nous trompons pas, ce n'est pas la Russie qui a envoyée Navalny en Allemagne, c'est cette dernière qui a mis Moscou devant ce "dilemme" entre le laisser mourir en Russie et démontrer une responsabilité dans sa mort et l'envoyer en Allemagne avec le risque qu'il y reste mais aussi qu'il s'en sorte. Ils ont jugés qu'il était profitable de jouer l'innocence dans ce qui se passe en l'envoyant à l'étranger, en trainant un peu des pieds pour s'assurer qu'aucunes traces du poison ne serait détecté. Et c'est ce qui s'est passé, les allemands n'ont pas trouvé du Novitchok sur Navalny, ils ont réalisés et analyser diverses choses qui conduisent à un empoisonnement dont les conséquences se rapprochent du cas Skrippal qui là aussi ne laisse aucun doute et ou le produit a été utilisé sur le sol britannique. Derrière cela les russes continuent de jouer la carte de la "russophobie" et de l'absence de "preuves" ou du complotisme occidental cherchant à la nuire et des idiots qui ne veulent toujours pas admettre que ce pays pratique ce genre de choses, que ce pays peut connaitre l'échec, vont répéter le discours. Il n'y a pas besoin de "créer" ce genre d'affaires pour pouvoir imposer des sanctions à la Russie, d'autant plus que ces sanctions semblent pour l'essentiel, par "principes". Le cas de la Crimée donnait tout le loisir à une "force russophobe" occidentale (comme certains veulent le voir) d'établir massivement et lourdement des sanctions, sauf que ça ne s'est pas fait. Si la volonté de réellement nuire à la Russie existait, on assisterait a de réelles sanctions et non pas des trucs qui visent à interdire de voyager à des personnalités ou à interdire l'investissement dans des projets profitables à la seule Crimée ou encore les américains qui veulent limiter leurs ventes d'armes. Le problème c'est que la Russie a réellement de mauvais comportements et a depuis 2012, pris une attitude plus hostile envers l'occident. Auparavant, elle était largement tolérée même dans des actions régionales qu'à été la Géorgie voir la Tchétchénie, on fermait les yeux et on faisait des accords avec elle. Mais la réélection contestée dans la rue de Poutine en 2012, qu'il attribue aux USA et tout particulièrement à Hillary Clinton la responsabilité, a modifiée la donne. Pas étonnant qu'en 2016, Clinton devait être empêchée de gagner, que l'élection de Trump fût une fête pour les partisans du Kremlin, ce n'est pas Trump que Poutine voulait voir gagner, c'est qu'il ne voulait pas voir gagner Clinton. Avec Biden, on sent déjà une crispation à Moscou, on sent que ça ne sera plus pareil qu'avec Trump qui jusqu'au bout, semble volontairement se rendre aveugle envers et contre tout ce qui peut mettre en accusation la Russie (piratage récent). Personnes ne va nier qu'aux USA il n'y a pas toute une classe politique hostile à la Russie, qui cherche à la nuire. Mais cette réalité ne doit pas masquer qu'en Russie, on a aussi une classe politique, qui est également la classe dirigeante, hostile aux USA et qu'elle ne cherche pas à nuire aux américains, de faire passer tout ce qui se passe pour le seul fait des américains, au même titre que ceux qui vont imaginer que c'est la maison blanche qui a fait cracher les avions dans les deux tours juste pour avoir un prétexte d'attaquer Al Quaida, là on fuit une réalité pour de la théorie complotiste. Et contrairement à ce que dit Poutine, il ne faut pas juste que les "autres" changent pour qu'elle change derrière, car avant 2014 il n'y avait pas de sanctions ni quoi que ce soit, le mot "russophobe" qu'on voit partout depuis cette époque ne se prononçait même pas et pourtant c'est bien l'invasion de la Crimée qui a tout déclenchée et ça, elle ne veut pas y revenir ou négocier quoi que ce soit de différent que l'acceptation de son annexion. Aujourd'hui on voit les russes dirent que le problème à un retour de dialogue constructif avec l'occident ce sont les "sanctions", qu'elles doivent être levées pour repartir sur de bonnes bases, mais non, le problème d'origine reste l'annexion de la Crimée et pour les russes le fait de vouloir considérer cela comme étant "hors contexte", un fait accompli réglé et non négociable, ben ça n'avancera jamais. Le bras de fer va continuer et si Trump aura été une pause (malgré l'adoption par le congrès de quelques sanctions), la nouvelle équipe qui va débarquer va reprendre le jeu avec en plus un sentiment de "vengeance" vis à vis de l'inaction Trumpienne à vouloir agir contre les russes quand il n'allait pas les défendre envers et contre ses conseillers, le Pentagone, ses services de renseignements et j'en passe.
  21. Exactement ce n'est pas du tout dans la politique algérienne. Par contre on ne peut nier l'extrémisme anti-occidental qui voit en la Russie un allié et un modèle et qu'il s'y jette corps et âmes de ses espoirs de la voir à leurs côtés. Si le pouvoir algérien ne donnera pas aux russes une base sur leur sol, comme à n'importe quel autre pays, de nombreux algériens aiment voir dans la Russie un allié fidèle, solidaire prêt à l'accompagner face à ses ennemis. Une admiration et une mise en avant de l'armement russe dont l'Algérie est cliente afin de le rendre "supérieur" psychologiquement aux équipements américains et autres acquis notamment par le Maroc. Une approche qui est surtout alimenté par une volonté permanente de se "rassurer", de se croire en position de force et on va chercher dans la Russie le truc qui ferait la "différence" comme les marocains pourraient le trouver avec les américains. C'est un peu pareil sur internet dans certains pays africains, leurs propres faiblesses pour "combattre" idéologiquement la France en particulier, passe par un soutien sur internet à des pays qu'ils jugent alignés sur leur combat, la Russie comme la Chine sont en tête de liste. Soutenir la Russie, vouloir de la Russie, la défendre sur les réseaux sociaux c'est idéologique et c'est portée par une faiblesse d'individus se raccrochant à un élément plus "sérieux" qui compense leur petitesse. On verra alors des africains qui sont sans moyens, d'un pays effondré se sentir courageux et arrogant pour affronter la France sur internet en se cachant derrière la Russie. Même si je m'emporte un peu en hors sujet, en Algérie, n'en déplaise à certains qui vont le nier, on rencontre également ce genre d'individus qui prennent les russes pour leurs alliés et leurs soumis qui exhausseront leurs souhaits et seront prêts à tout pour défendre et soutenir leur cause.
  22. Je suis d'accord et je partage cela depuis longtemps. Il y a une mentalité qui pousse à croire que notre affaiblissement est le résultat de "trop d'engagement" et qu'on s'imagine regagner en "puissance" par le désengagement. On pense pouvoir mieux rebondir derrière. Tout est regardé sous l'aspect financier, on ne sait même plus à quoi sert la géostratégie politique, militaire qui fait la force et la grandeur d'un pays, car à chaque opex, la préoccupation du "citoyen" comme de certains politiques, c'est de faire un rapport entre la dépense et la recette, que si on voit qu'un engagement n'amène pas de sous, c'est qu'il ne sert à rien. On en va même aujourd'hui à des extrêmes régressifs pour nos armées, ou l'on jugera l'usage d'une munition trop "coûteuse" par rapport à la cible détruite en occultant totalement le bénéfice militaire de la frappe. Ajoutons à cela un défaitisme pathologique qui fait qu'à chaque mort, on se dit "il faut vite rentrer pour sauver nos hommes", prenant les militaires pour des victimes, la mort au combat pour un accident de travail. On a plus de militaires qui meurt d'accidents de la route qu'en opex, mais à chaque perte au combat, on a l'impression d'un drame national, on a l'impression d'une hécatombe. Bien entendu c'est navrant de subir des pertes, c'est douloureux pour les familles, mais le monde militaire c'est ça, la guerre c'est ça et aujourd'hui on perd de vue cette réalité, on ne veut voir la guerre que sous un angle budgétaire, l'intervention militaire doit être guidée par un "profit" financier sinon tout le reste ne sert à rien, ce n'est pas "notre problème". Hors, un pays se doit pour sa grandeur, sa puissance, d'exercer de l'influence. Ce n'est pas en restant chez vous, même avec une grosse armée, que vous deviendrez un grand pays, la Corée du Nord peut en être un exemple. Il est nécessaire de prendre position, diplomatiquement, militairement, d'étendre son influence culturelle, politique, économique. L'Afrique est une terre ou nous avons semé par le passé tout cela, ceux qui aujourd'hui souhaitent s'en détacher ne rendent pas service à la grandeur de la France, bien au contraire, ils l'affaiblissent. Fuir les problèmes n'a jamais permis de les régler, tôt ou tard ils vous rattraperont. Il faut faire face, il faut assumer n'en déplaise à ceux qui luttent contre nous, n'en déplaisent à ceux qui prétendent que l'Afrique ira mieux sans nous et nous mieux sans elle alors que ces mêmes individus sont à se vendre aux russes, aux chinois. Ce n'est pas l'indépendance et le démerdez vous qui succède à la France, c'est d'autres puissances qui prennent sa place et qui semblent elles, contrairement à nous, trouver un intérêt à s'y faufiler. On s'est désengagé petit à petit, que gagne t-on? Rien, ce sont nos ennemis qui gagnent en influence, l'anti-France qui s'étend sans limites, soutenus par d'autres nations. On doit accepter d'avoir des ennemis et se tenir fermement devant eux et non fuir en pensant qu'ils vont arrêter. Nous sommes idéologiquement un ennemi pour eux et comme pour toute idéologie, nous ne l'évincerons pas, mais nous pouvons la contenir et la réduire avant qu'elle ne devienne si puissante que lorsqu'on se réveillera, on sera impuissant. La fuite amène plus de problèmes qu'elle n'en règle, elle ne vous renforcera jamais. Tenez vous debout et droit face à un éléphant, vous pourrez le dissuader de vous écraser. Tournez le dos et courrez, même une poule se sentira en confiance pour vous attaquer. Notre renoncement c'est notre défaite et je combat fortement ce défaitisme. Qui d'autre que nos ennemis ont intérêt à ce qu'on quitte l'Afrique? Qui donc pour croire que nos ennemis cesseront de l'être quand nous serons partis? Qui pour croire qu'il ne se renforcera pas? Après la politique et les militaires, ils se chargeront de nos expatriés, de nos intérêts commerciaux, de nos représentations diplomatiques. Mais n'est-ce pas cela que nous avons déjà vécu dans le Sahel? Que disait-on il y a plusieurs années quand on voyait nos citoyens être pris en otage? N'avons nous pas vu la mine d'uranium d'Areva se faire attaquer au Niger? Il n'y avait pas Barkhane à l'époque et pourtant on était toujours une cible et si demain on met fin à Barkhane on restera une cible et croire que nous n'avons "rien" à gagner en Afrique c'est démontrer toute sa méconnaissance personnelle de ce qui est nécessaire à la grandeur d'un pays, de sa puissance, de son influence. Personnellement (alors même que j'y est participé) Serval et même Sangaris a été pour moi une satisfaction. Car à l'époque, l'inaction et le désengagement français a donner à de nombreux groupes armés, voir à des pays, le sentiment que nous n'avons plus les moyens ni l'envie de remettre les pieds dans des zones reculés. Montrant une volonté de "partir" et d'en faire le moins possible, comme en Libye, comme en Côte d'Ivoire, laissant l'ONU gérer la chose, entamant des réformes réductrices de nos forces armées, notamment à l'étranger (Djibouti, Gabon etc...), quittant le Kosovo, quittant l'Afghanistan, réduisant le Liban. On était en pleine pente descendante dans notre engagement politique sur l'influence et l'intérêt militaire servant la nation. Serval aura bousculé un ennemi qui confiant de notre inaction ne s'attendait pas à nous voir venir et Sangaris qui venait juste après montra là aussi que malgré un engagement important, on peut venir ailleurs et venir rapidement. Aujourd'hui, on a beau observer que nous n'avons pas grand chose en RCA, mais nous gardons un échelon d'urgence qui peut débarquer très rapidement. Dans toute la RCA, on le sait et la présence française n'est pas juste analyser en fonction de ce qui se trouve à l'aéroport de Bangui. Maintenant comme je le disais, notre "problème" en RCA c'est la présence russe. Si la position française se doit de soutenir et d'être derrière l'ONU, on a aussi un intérêt à exploiter au maximum la situation, même chaotique, pour parvenir à dégager le pouvoir en place et qui est celui sur lequel les russes ont leur influence.
  23. Je ne comprend pas comment tant de gens peuvent avaler ce genre de choses, comment le président américain peut s'en faire un relai et que cela a duré tout son mandat. Le mensonge, la manipulation, le manque d'intelligence font les affaires de certains qui les exploitent, complotistes de tout bord, paranos, radicaux et compagnies, tous des idiots utiles. L'espoir auquel s'accroche les désespérés est désespérant.
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