Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Skw

Members
  • Compteur de contenus

    9 008
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    31

Tout ce qui a été posté par Skw

  1. Les lobbyistes de la NRA qui nous expliquaient l'anti-constitutionnalité de toute législation tentant de réguler la possession d'armes à feu se prend désormais à vouloir limiter les possibilités de fabrication et de détention d'armes imprimées en 3D. Ben oui, quand on est financés par les fabricants d'armes traditionnelles, on préfère bloquer de telles alternatives :) Ce que j'aime bien dans ce fil, c'est que l'on se demande si la réalité ne dépasse pas parfois la fiction les Simpsons. On se prend à chercher un Ned Flanders avec ses deux rejetons dans la file d'attente et une Lisa Simpson parmi les promoteurs d'une lecture plus scientifique
  2. Le plus impressionnant, aux USA, ce sont les peines que tu peux prendre pour consommation ou trafic de Marijuana... Et ce d'autant plus si l'on compare les peines à celles qui sont prévues pour la cocaïne ou l'héroïne. Pas mal de facultés de droit ont pu travailler la question. Mieux vaut consommer et trafiquer la drogue du blanc que celle du noir... Et ça n'est pas nouveau : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marihuana_Tax_Act PS : les choses sont néanmoins peut-être en train de changer. L'opinion publique serait notamment de plus en plus favorable à une légalisation.
  3. Dans mon histoire familiale, il y a eu des officiers qui provenaient de la bourgeoisie et "bizarrement" ils ont réussi à s'entendre avec les "coco" dans le maquis. Malgré leurs idéaux très différents, ils parvenaient à se comprendre, à se respecter et à accepter le commandement "militaire".
  4. Pour les EAU, oui. Pour l'Inde, j'ai comme l'impression qu'une absence de contrat les mettrait également en difficulté.
  5. On s'est déjà fait rappeler une fois à l'ordre ;)
  6. Oui, on en revient à la même chose. La définition de la responsabilité est bien arbitraire. Être responsable, ce serait donc accepter le marché universel comme socle commun et agir dans le sens du laisser-faire. C'est une conception bien particulière et bien normée de la responsabilité. Ensuite, pour répondre à la dernière phrase, rien de spécifique selon moi ne doit être admis par le libéralisme... Je ne suis pas un doctrinaire. Par contre, je trouve cela tout à fait étonnant de vouloir ne consacrer le concept de liberté qu'une fois seulement le marché universel reconnu comme socle commun. Pourquoi le refus du marché ou même la préférence pour un marché limité, voire encadré, ne devraient pas être considérés ? Quand bien même ces options seraient moins préférables d'un point de vue économique ! Si jamais tu ne considères pas cette option, alors tu pourras difficilement qualifier un agent/acteur agissant contre le marché d'irresponsable, puisqu'il n'aura jamais reconnu le libre-marché. Autre exemple : Pourquoi dévaluer la monnaie, afin d'en revenir à la conférence, serait-il condamnable ? On peut tout à fait imaginer que c'est une méthode de régulation comme une autre. Evidemment, il y aura des lésés. Mais, il y a également des lésés quand indirectement ton capital perd de la valeur parce que les plus grandes banques/assurances de ton pays se sont-elles même effondrées ? Et ces lésés ne se comptent pas seulement parmi les clients de ces banques ou assurances. Dans le premier cas, tu considéreras que c'est du vol. Dans le second cas, tu considéreras que c'est le marché. Pourtant, dans les deux cas, il y avait sans doute des agents/acteurs irresponsables. Mais dans le second cas, tu dédouanes cette irresponsabilité à travers le marché... Enfin, c'est ce que l'on comprend de tes derniers messages sur ce fil.
  7. Encore une fois, les défenseurs du libéralisme (et Pascal Salin est pourtant loin d'être le plus radical en la matière) tendent à considérer l'économie comme une activité externe, presque étrangère aux sociétés humaines. Il existe pourtant une demande sociale d'intervention. Peut-être celle-là est-elle illogique, mais elle existe. Comment peut-on oublier qu'il est des hommes et institutions qui n'ont pas forcément intérêt à laisser faire les marchés ? Et c'est finalement très libéral - non pas d'un point de vue économique, mais d'un point de vue institutionnel et humain - que d'agir selon ses intérêts et d'entraver les marchés au besoin. Le libéralisme économique suppose paradoxalement une entrave et une normation des comportements humains et institutionnels pour que soit respectée la valeur de marché. C'est d'ailleurs l'une des questions souvent posées aux libertariens (car Pascal Salin se considère comme libertarien ou proche du libertarianisme): en quel nom l'individu - à qui l'on octroie la liberté comme valeur fondamentale - devrait accepter ce prérequis d'un marché universel et ne pas l'entraver par ses actions ? Dans sa conférence, Pascal Salin cite le cas de la Grèce et le peur d'une contagion aux autres économies si le pays s'effondrait. Et cette peur nous ferait prendre de mauvaises décisions. Sans doute a-t-il d'ailleurs raison sur ce dernier point. Mais devrait-on alors laisser la Grèce s'effondrer ? Pourquoi pas ? Mais est-on par exemple prêts à accepter une très probable crise politique dans le pays qui pourrait ensuite se propager à d'autres contrées européennes... On aura l'air intelligent avec notre idée du laisser-faire et notre volonté à protéger les marchés, quand le continent sera à feu à sang. Pendant les guerres, ce ne sont plus les marchés qui prévalent, mais les blocus ! Je ne suis pas le partisan d'un théorie ou de l'autre. Et je pense même que le libéralisme a ses intérêts, mais j'aurais du mal à le défendre en tant que doctrine. On ne peut pas penser l'économie hors des autres dimensions sociétales. Cela serait totalement contre-productif, même pour un défenseur d'une économie plus libérale.
  8. Et bien dans Django (je sais, c'est un film), ils auraient mieux fait de conserver Christoph Waltz, alias le Dr King Schultz, jusqu'à la fin... quitte à faire tuer Django à sa place ! Le film doit beaucoup à la qualité du personnage et de l'acteur. Une fois mort, le film perd en efficacité.
  9. Je pense qu'il est un oubli majeur : Fritz Haber, bande dessinée en 3 tomes, réalisée par David Vandermeulen entre 2005 et 2010. C'est probablement la meilleure bande-dessinée qu'il m'ait été offerte de lire. L'auteur propose une oeuvre biographique, relatant la vie de Fritz Haber, Prix Nobel de chimie allemand. Ce génie scientifique fut notamment l'initiateur de la synthèse de l'ammoniac (un grand pas dans l'histoire de l'engrais, mais aussi de l'explosif), le père du gaz moutarde et contribua indirectement à la création du Zyklon B. Quand on sait qu'il était juif... et qu'il a justement toujours voulu exceller dans ses recherches pour montrer à quel point il pouvait apporter à la société allemande et à quel point il méritait tout autant qu'un autre sa nationalité. Ainsi, l'oeuvre évoque les relations entre secteurs scientifiques, industrielles et militaires et les questions philosophiques qui pouvaient se poser chez les scientifiques de l'époque. Quelques liens présentant l'oeuvre : http://bdzoom.com/5459/bd-de-la-semaine/fritz-haber-de-david-vandermeulen http://www.rue89.com/2010/11/14/fritz-haber-quand-la-bd-fait-mieux-que-les-livres-dhistoire-174440 Quelques planches : (Oui, c'est bien Einstein que l'on aperçoit dans ce deuxième tome) Les illustrations sont des aquarelles de superbe qualité, qui évoluent dans leur netteté au cours des 3 volumes, révélant ainsi un ciel qui s'obscurcit. En revanche, il faut reconnaître que la BD n'est pas toujours très simples d'accès. Il y a énormément de références philosophiques, littéraires et musicales (il y a notamment une référence marquée et continue aux Nibelungen) visant à transmettre l’esprit d'une période. Certains pourront peut-être s'y perdre un peu... Le prix de chaque volume, environ 17 euros, peut sembler élever. Mais à la lecture, on se rend compte que l'auteur ne s'est pas moqué de nous. Il y a un réel travail, ce qui explique d'ailleurs le temps qu'à pu mettre David Vandermeulen pour réaliser chaque volume.
  10. Skw

    Qui suis-je ?

    Un petit air de Yamamoto...
  11. Sous Adobe Illustrator (payant), il me semble qu'il y a moyen d'importer des tableaux Excel de telle manière à ce que ceux-là restent modifiables (transformation du tableau en objets vectoriels). Je l'avais fait, mais je ne sais plus vraiment comment... Ici, une suggestion pour réaliser cette exportation : http://forums.macg.co/arts-graphiques/probleme-export-tableau-excel-vers-illustrator-259779.html Cette solution fonctionnerait-elle sous Inkscape ?
  12. Ca sera peut-être un peu plus galère, mais si tu n'as que ce graphique à re-créer, c'est même réalisable sous Excel ou sous Powerpoint. Du moins, sur les dernières versions. Sur les plus anciennes, ce serait sans doute plus compliqué. En revanche, si tu as assez fréquemment de tels graphiques à réaliser, un logiciel de dessin vectoriel est effectivement préférable. Ensuite, l'avantage du logiciel de dessin vectoriel, c'est que tu peux prendre ton image originale comme fond et "calquer" par dessus tes vecteurs. Ca ira plus vite. (M'enfin, en y pensant, on peut aussi faire cela avec Powerpoint) Et surtout, avec le logiciel de dessin vectoriel, tu ne perdras pas de qualité d'image par la suite en agrandissant ou réduisant l'image.
  13. Skw

    Marine espagnole

    Je me demande bien comment ils vont survivre Navantia... Ils ont quoi comme commandes pour les années à venir ? Il y aura bien les 12 barges de débarquement pour la Marine australienne (http://www.meretmarine.com/fr/content/navantia-acheve-le-premier-chaland-de-debarquement-commande-par-laustralie) mais ce n'est pas cela qui va les faire survivre durant 5 ans... Il y a les S-80 qui risquent de leur coûter plus qu'ils ne vont gagner... Pour rappel : http://www.janes.com/article/24663/navantia-s-losses-increase-80-in-2012 ______________________ Edit : Et bien, je ne pensais pas être prémonitoire si rapidement. Manque de charge de travail et donc mouvement social : http://www.diariodecadiz.es/article/provincia/1646006/empleados/navantia/cortan/puente/carranza.html http://www.finanzas.com/noticias/economia/20131113/plantilla-gallega-navantia-volvera-2544747.html Les temps vont se faire durs...
  14. Nous sommes dans une période propice à l'utopie ! La définition de l'utopie par l'écrivain Régis Messac (auteur très intéressant d'ailleurs) : « Il est sans doute permis de dire, dans l’ensemble, que ce sont les périodes d’incertitude, d’inquiétude, voire de souffrance, qui sont surtout favorables à l’apparition de récits de ce genre. Lorsque beaucoup d’hommes, la majorité des hommes, peut-être, sont contraints de se replier sur eux-mêmes, ils cherchent dans leur imagination ce que la réalité leur refuse, et l’on voit fleurir les utopies. »
  15. Ce n'est peut-être pas le fil pour discuter de cela, mais je trouve cela toujours aussi choquant de voir cette tendance française à l' "oubli", alors que sur nos terres ont combattu pendant la Première Guerre mondiale (puisque ce conflit est également évoqué indirectement dans l'article) non seulement des soldats français (à la limite, on s'arrange comme on veut avec ses morts) mais aussi des hommes qui venaient des quatre coins du monde et dont les destins n'étaient pas directement liés à ce conflit. Quelle infamie.
  16. Les Russes ont-ils un réel intérêt pour le Titus ? Ou c'est un moyen de voir la bête et de s'en inspirer pour proposer un matériel analogue à leurs clients traditionnels qui doivent être de plus en plus souvent intéressés par les matériels chinois ? Si vous avez des éléments de réponse...
  17. Pour démanteler le mille-feuille territorial, il faudra de toutes manières passer par un référendum. Je ne vois pas d'autres solutions : les élus français sont trop accrochés à leurs fiefs. Le problème, c'est qu'il n'est même pas dit que les Français votent en faveur d'une telle réforme. Ils idéalisent leurs politiciens locaux. Pourtant, il existent exactement, si ce n'est davantage, les mêmes népotismes, les mêmes combines douteuses (notamment autour du foncier et de l'attribution des marchés), les mêmes outrances budgétaires. Paradoxalement, ce que les Français condamnent chez les politiciens d'ampleur nationale, ils tendent à l'excuser à l'échelle locale. Si tu ramènes le pouvoir qui a été donné aux maires des communes françaises suite à la Révolution française ou durant le 19ème siècle, au nombre d'habitants moyens par commune, le maire français a des prérogatives et un pouvoir tout simplement exceptionnels. Le pire, c'est qu'il n'a généralement pas les services administratifs et techniques suffisants/compétents pour gérer intelligemment sa commune. Dans une commune de 120 habitants, il ne faut pas s'attendre à ce que les décisions prises soient forcément des plus pertinentes. Mais les habitants n'ont absolument pas conscience de cette incompétence... Et je dis cela sans insulter les maires des petites communes. Actuellement, on a des services départements qui remplissent certaines tâches d'ingénierie territoriale qui incomberaient normalement aux communes, et cela sans même que cela soit prévu par la Loi ! On peut se demander d'ailleurs, s'il est pertinent d'offrir des aides, en termes financiers, logistiques et d’ingénierie, à ces petites communes. Sans ces aides, qui coûtent d'ailleurs relativement cher aux contribuables français, les citoyens s'apercevraient bien de l'inefficacité et de la non pertinence de la petite commune française. La commune française est devenue une aberration économique et plus encore même une aberration administrative : c'est le comble. Aussi, si nous voulions faire accepter la fusion des communes (le chiffre de 13.000 cité par Clairon est déjà un chiffre assez élevé au regard de la réalité territoriale française) il faudrait probablement conserver une forme d'entité symbolique et/ou politique, rappelant l'existence des anciennes communes. Ainsi, dans les nouvelles municipalités allemandes (en RFA, il y eut beaucoup de fusions dans les années 1970), demeurent ce qu'ils appellent les "localités" (Ortschaften). Tout dépend des Länder, mais il y a généralement un/des fonctionnaire(s) dédié(s) dans chaque localité à la gestion de celle-ci. Et, dans les faits, la réelle administration se fait au niveau municipal. Enfin, il ne faut pas croire non plus que l'on fera des économies faramineuses avec ce démantèlement du maillage territorial. On gagne en efficacité, on gagne un peu en efficience économique, mais il ne faut pas croire que cela résoudra tous les problèmes. Pourtant, c'est clairement l'échelle pertinente. Le fonctionnement des agglomérations contemporaines, avec de nombreux périurbains qui viennent bosser dans la ville-centre et de nombreux urbains qui vont pratiquer leurs loisirs en périphérie (tableau un peu caricatural et qui mériterait des compléments) devrait appeler à une gestion à cette échelle. Les questions locales de densité urbaine, de politiques du logement, de mobilités, de politique économique, d'efficacité environnementale ne peuvent pas se penser à une autre niveau. Le problème, c'est que pour la majorité des habitants, ces échelons métropolitains restent trop abstraits et que l'on préfère souvent un montage foireux pour essayer d'administrer cet échelon que de révolutionner notre maillage. A noter que le Grand Lyon est néanmoins en train de faire disparaître le département du Rhône : http://www.lagazettedescommunes.com/142057/le-departement-du-rhone-va-disparaitre-pour-laisser-la-place-a-une-grande-metropole-lyonnaise/
  18. Oups, désolé. Je vais éditer mon message.
  19. Désolé : j'avais omis la sacro-sainte règle accompagnant ce fil : commentaire supprimé.
  20. Skw

    Coup d'état en France

    Ce que je voulais dire, en grossissant évidemment le trait, c'est que ce n'est pas en occupant des territoires ennemis de manière préventive que tu te mettras à l'abri d'une action étrangère. Au contraire, il n'y a pas mieux pour justifier une intervention, qu'elle que soit son type, des autres pays.
  21. Skw

    Coup d'état en France

    Le concept de peuple est bien abstrait. Avec le tiers-état, on pouvait encore estimer que celui-ci était une figure représentant le peuple. Et pourtant, il existait déjà de très belles divergences au sein du tiers-état. Mais au moins, il existait un intérêt commun, même si non unanime, à lutter contre la caste aristocratique. Avec les classes de travailleurs, on parvenait encore à estimer ce que pouvait être le peuple, même si l'acception était déjà fort réductrice. Mais, aujourd'hui, je me demande bien qui va pouvoir se revendiquer comme représentant ou institution représentative du peuple. Les bonnets rouges bretons sont un agglomérat de personnalités pensant tout et son contraire. Avec cela, peut-être est-il possible de faire une révolte, mais je me demande bien qui suivra les meneurs, qui pourraient alors se dégager, dans un projet de coup d'état. Quelle proportion de manifestants serait prête à suivre les plus excités, alors qu'ils ne se sont pas réunis sur un programme nouveau ou sur un changement radical de société, mais sur une contestation bigarrée ? A la limite, il est plus facile d'imaginer une tentative d'attentat contre le Président. Mais l'idée qu'il y ait une prise de pouvoir derrière me semble illusoire. Une révolte n'a généralement pas pour but la destitution du pouvoir en place. La révolution, si. Et pourtant, nous nous endettons encore. Et ce n'est pas les quelques centaines de millions octroyés aux pays étrangers qui sont l'origine réelle du problème. En toute conscience, notre génération commet un vol au détriment des générations futures. Nous vivons au-dessus de nos moyens. Mais les Français ne veulent pas l'entendre. Facile de taper sur les hommes et femmes politiques, qui ont néanmoins leurs responsabilités. Mais ce n'est pas pour autant que nous, citoyens, devons nous dégager de toutes responsabilités. Quand les privilèges étaient entre les mains d'une caste essentiellement aristocratique et représentant 5 % de la population, il était encore assez simple de les abolir en s'engageant dans une révolution. Quand ils sont distribués sur l'ensemble de la population et que chacun cherche à protéger les siens, c'est plus difficile. Les forces européennes... mouarf... Puis Monaco et l'Andorre comme têtes de pont... Bon, il fallait bien trouver une excuse pour annexer Monaco et Andorre, hein ! On devrait peut-être envahir préventivement le Benelux, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie et l'Espagne pour éviter d'autres têtes de pont ! Et si on a des bons bateaux, on pourra peut-être tenter l'invasion préventive de la Grande Bretagne ! Ben oui, elle a bien servi de base nécessaire à un débarquement sur la Normandie ! Evitons que cela ne se reproduise ! Ainsi qu'expliqué par Pascal, j'ai comme l'impression que tu te fourvoies sur le "nous sommes les 99 %" : le "nous" n'existe que de manière symbolique. Il suffit de lire ce forum et la diversité des opinions pour s'en rendre compte. Exemple : Sarkozy a été à une certaine période de son mandat hautement impopulaire. Hollande est actuellement hautement impopulaire. Mais quel autre candidat à la présidentielle, ou même autre citoyen, réunirait dans la situation actuelle assez de crédit auprès de la population ? Avant l'élection de Hollande, nombre d'hommes et d'analystes politiques estimaient qu'une défaite aux Présidentielle de 2012 ne serait peut-être pas si néfaste que cela à long terme, étant donnée les difficultés que celui-ci rencontrerait. J'ai comme l'impression que celui ou celle qui suivra à la présidence aura une situation tout aussi complexe, pour ne pas dire davantage. Quand bien même celui-là ou celle-là serait sélectionné parmi les 99 % et non parmi les 1 %...
  22. L'histoire, ce n'est pas qu'une suite de batailles. Comprendre le rôle de la religion dans une société, le fonctionnement de la famille à une époque donnée, la structuration progressive de l'espace public, c'est aussi de l'histoire. Et pour le citoyen en construction, c'est peut-être tout aussi important, voire davantage, de connaître ces aspects-là plutôt que de connaître la Bataille de Bazeilles... Et je dis cela en ayant pourtant un penchant pour l'histoire militaire. Sinon, je rejoins l'avis de Tancrède quant à l'aspect suranné de l'affiche. Je n'irai pas nécessairement aussi loin dans l'analyse. Mais je ne la trouve pas vraiment valorisante. Même la posture du soldat au centre de l'image semble avoir été négligée... Ils ont dû prendre un copier/coller d'une photographie au pif... Ca n'est pas possible autrement.
  23. Skw

    Eurofighter

    Certains n'ont sans doute pas compris la complexité que peut représenter un avion comme le F-35. D'ailleurs, sans doute était-il trop complexe et les Américains s'en mordent les doigts. Comme je l'ai expliqué : être moins ambitieux, ça n'était pas forcément si mal. Je pense même le contraire (cf. relire le message au-dessus). Ensuite, l'Eurofighter, développé par 4 pays... je ne vois pas ce qu'il a apporté et ce qu'il apportera de radicalement nouveau dans l'histoire de l'aviation militaire. Bref, ça n'était pas le F-16. Le Rafale, on peut au moins lui reconnaître un concept de discrétion novateur (différent du concept de furtivité développé par les Américains) et une capacité omnirôle qui n'existaient pas auparavant. Enfin, quand on voit la vitesse de développement de ses deux avions (pas seulement l'avion en lui même, mais également l'intégration des armements, du radar AESA, etc.), on ne peut pas dire que l'ambition soit folle... L'ambition de départ l'était peut-être... mais le soufflet est vite tombé. Je vois donc très clairement pourquoi j'évoque le F-35... Ca n'est pas pour la comparaison (où les ai-je comparés ?) ... mais plutôt en réponse à une doxa qui tend à discréditer le F-35 (et pourtant, je n'en aurai sûrement pas voulu pour mon pays). Sur Eurofighter, ils l'ont sorti quand le radar AESA ? Ils en sont toujours à intégrer des armements AS basiques alors qu'on a plusieurs centaines d'exemplaires Eurofighter dans les différentes armées aériennes européennes. C'est le symbole d'une ambition, cela ? PS : Pour compléter, je ne dis pas que ce manque d'ambition est forcément regrettable (peut-être l'argent fut-elle mieux dépensée ailleurs) mais c'est drôle de voir le bashing anti F-35 quand on constate le rythme de développement des avions européens et de leurs systèmes.
  24. Skw

    Eurofighter

    Quand un insuffisant respiratoire met les bouchées doubles pour rattraper un asthmatique... Heureusement qu'on ne sait pas pris en Europe à vouloir développer le F-35 ou le T-50... En passant, ce n'était pas forcément une mauvaise idée que de prévoir un avion moins ambitieux, mais évoquer les "bouchées doubles" pour qualifier le développement d'un avion européen, ça fait doucement sourire O0
×
×
  • Créer...