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Shorr kan

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Tout ce qui a été posté par Shorr kan

  1. En fait, cela reviens à dire que ces batteries à base graphènes ou Lithium égaleraient, éventuellement et quand tous les verrous technologiques et industrielles aurons sauté, et à une échéance lointaines, les moteurs thermiques actuelles. Mais voilà, ces derniers ont encore une bonne marge de progression avec l’hybridation, l’introduction massive des céramiques et autres menus progrès ; sans avoir à créer une industrie ex-nihilo qui a juste à augmenter/adapter les capacités déjà existante et maitrisé, et pour dans 2 à 5 ans pas deux ou trois décennie. Pour cette histoire de densités énergétiques 2 KWh/kg c’est en effet exceptionnelle, je pense même qu’avant, le jour où on aura des batteries à 400-500 Wh/kg avec la solution Zinc-air (et j’y crois très fort), le 100% électrique deviendra un vrai challenger. Mais les chiffre sont là : 1L d’essence c’est 10-12 KWh/kg, dans les faits 2,5 KWh/kg, bien mieux que les batteries actuelles et même encore un peu mieux que les meilleurs futurs batteries. Et je ne serais pas étonné de voir des moteurs tourner dans vingt ans à 20-25% de rendement, le double de maintenant, et pas que dans les laboratoires, et un jour peut-être 50-55%. Sans parler du poids et de l’encombrement la batterie de 150 à 300 kg alors même qu’on sera probablement amené à sortir des voitures de moins d’une tonne, ça le fait moyens et entraine à un surplus de consommation du fait de ce cercle vicieux qu’induit un surplus de poids dans tout engin de transports à caractéristiques égal, ç.à.d aussi en supposant que les thermiques/hybrides bénéficie aussi d’un certain nombre d’innovation en commun avec l’électrique : la production électrique qui fait usage de frein-récupératrice d’énergie, architecture allégé et simplifié en couplant le moteur qui peut être compact/réduit avec une génératrice comme un groupe électrogène ; et même l’usage d’autre chose que du 4 temps : 2 temps, Wenkel, turbine new-look, quasi-turbine…etc. D’un point de vue strictement énergétique les hydrocarbures reste et resterons imbattable. Là encore, ça ne veut pas dire que le tout électrique est à la rue mais son usage pour intéressant qu’il soit reste contraint : - c’est rentable dans le cadre d’un circuit réduit en périmètre à des horaires réguliers pour un usage tout aussi réguliers, idéale pour les flottes de taxis et de bus, ou pour des trajets boulot+courses. On laisse recharger la nuit pépère, et pour une entreprise on est décorrélés des fluctuations du marché de l’énergie en plus d’avoir un bon bilan carbone si on a la chance de vivre dans un pays massivement producteur d’électricité d’origine hydraulique/nucléaire/gaz à cycle combiné déjà existant –ce qui limite le nombre de bénéficiaires à iso capacité du parc. Par contre pour un « petit rouleur » la mise de départ est excessive, même avec la possibilité de louer les batteries ; en un mot, pour le particulier c’est mort. - la technologie est moins souple, moins puissante, permet moins de fantaisies techniquement ou a un cout et une complexité aberrante – suffit de voir le problème de la climatisation ; moins tout en fait. En plus il faut ruser et optimiser ses trajets et ses horaires. à moins d’être un professionnel avec un cahier des charges précis ou un particulier qui recherche un véhicule conçu explicitement pour être économique. Mais voilà, une voiture n’est pas juste un engin utilitaire transportant d’un point A à un point B ; ça sert à aller loin, même si ce n’est pas la fonctionnalité qui est la plus utilisé, et surtout, ça sert à se faire valoir socialement et se faire plaisir avec tout de sortes d’options. Les prix du pétrole s’arrangeront peut-être pour faire se raviser le consommateur quant à ces choix, mais quelque chose me dis en voyant que l’on transporte encore des ananas en 747 que ce jour reste encore éloigné. J’attends de le voir pour y croire. Et il faut voir au global, « du puits à la roue » comme on dit, et là c’est pas bien brillant, à moins d’avoir recours au renouvelables/nuke/gaz, où l’on peut faire l’impasse sur le rendement (car de toutes façon impossible à transporter ou miniaturiser tel quel), ou que celui-ci reste très correcte (la centralisation augmente les rendements même en comptant avec les pertes dans les lignes à hautes tentions), encore faut-il pouvoir augmenter le parc, donc investir massivement, construire de nouvelles central, gérer les déchets, trouver des nouveau sites si ils ne sont pas saturé comme pour les barrages ; problèmes presque ingérable pour un pays déjà mature économiquement et qui cherche à faire sa reconversion. Au final, il ne faut pas s’emporter car l’optimum technique ne coïncide pas forcément avec l’optimum économique, et c’est ce dernier qui a le plus souvent le dernier mot. Pour imager la chose c’est comme pour la cuisine : on a intérêt à utiliser le meilleur conducteur possible de chaleur pour cuisiner, mais on se contente largement de Cuivre, ou moins, de fonte. Je demande : qui ici utilise ou pense que l’usage de casserole en Argent ou en Or apporterait un gain significatif à la cuisson et préparation de ses repas ? :lol:
  2. Je ne rêverais pas trop à ta place. Le jour ou l’autonomie d’une électrique dépassera celle d'une essence est encore loin et peut être même qu’il n’arrivera jamais ; une batterie qui égalera la densité énergétique des hydrocarbures liquides tient plus de l’alchimie qu'autre chose. Idem pour le prix. Même si les couts de productions du fait de l’économie d’échelles qu’apporte la construction en masse se confirme, en sens inverse celui des batteries explosera du fait qu’il n’y a pas de lithium – sans parler d’ouvrir mines et raffineries - pour tout le monde et toutes les applications ; il y a bien des alternatives prometteuse à base de graphène, ou plus proche de nous, et pour moi plus prometteur, celles à base de zinc, mais encore faut-il les industrialiser. Même problème avec les moteur électriques et les bobine de cuivre, quoique remplaçable par de l’aluminium, et les terres rares nécessaires pour des aimants de qualités. Bref, c’est et ça restera cher, ce sera long –on ne créer pas comme ça toutes une filière industrielle. Et c’est pour ça que même si je trouve que le tout électrique à un certain avenir dans des flottes captives comme celles des taxis ou camions de livraisons et qui ne demande pas de redimensionner le parc des centrales électriques, je ne comprends pas cette débauche d’énergie et d’argent pour une solution même pas encore aboutie, alors qu’il y a une alternative équivalente mais tout de suite industrialisable en s’appuyant sur les structures actuelles : l’hybride. En plus, on sait maintenant que le plus efficace du puits à la roue sur le plan énergétique et bilan carbone (j’exclue le nucléaire et les renouvelables) c’est un diesel bien réglé sur une plage de puissance optimum, sa génératrice, une batterie tampon-pont, et un moteur-frein électrique, même au plomb la batterie ça fera largement l’affaire. C’est vraiment tant demander que ça à ses messieurs les industrielles d’avoir une VRAI citadine hybride ? :-[:'( Et tant pour l’économie que l’environnement, il ne vaut mieux pas introduire massivement une solution qui apporte un vrai progrès, certes recyclant les anciennes structures, qu’un machin radical à dose homéopathique pour bobos richissimes ? Sincèrement, je ne comprends pas les fabricants de bagnoles : faire la promotion du tout électrique tant que ça reste des concepts cars et des prototypes pour siphonner les subventions publiques ça a du sens, mais pour se lancer dans une quasi production de masse, moi je dis :ils savent compter ? :P
  3. Shorr kan

    L'aprés Rafale (piloté)

    Au temps pour moi. L’important c’est la cohérence de la conception et du raisonnement qui le sous entend.
  4. Shorr kan

    L'aprés Rafale (piloté)

    Je vous trouve un peu contradictoire les gars : sur le fil du F-35 vous êtes nombreux à être critique quant à l’usage de soutes sur le zinc américain, en faisant remarquer que hors phase d’entré dans le conflit débutant obligatoirement par des missions SEAD, une soute est quelque chose de plutôt limitant et encombrant ; ça coute quoi en terme de rayon d’action et de diversité/quantité d’emport d’armements. Maintenant je comprends qu’il soit nécessaire de défricher un max de technos « dans le doute », mais cette histoire de cocon furtif me botte bien : ça à l’air d’avoir un bon rapport qualité prix pour maintenir le rafale dans la course des furtifs sans couter une jambe et en sus garder des performances aérodynamique un poil au-dessus ; l’élégance à la française quoi ^-^.
  5. Oui, dans les séances de brain storming. On envisage toutes les options, on écrème petit à petit, certaines idées sont rejeté plus vite que d’autres plus viables, on discute de ce qui reste sur la liste, et on recommence le processus jusqu’à limiter le choix à quelques possibilités. Mais à la base, tout est envisagé, même le plus farfelu. Dans ce cadre, rien d’étonnant à ce que quelqu’un est lancé l’idée. Souvent, une idée n’a pas d’intérêt pour elle-même, mais favorise une chaine de questionnements et d’analyses au début strictement formelles, mais qui débouche sur tout autre chose. C'est ouvert comme méthode de travaille, c'est sains comme fonctionnement, c'est la vie des idées ;).
  6. :lol: :lol: :lol: T’abandonne jamais toi ! Tu envisage l’emploi des armes nucléaires même dans les cas les plus improbables. Bon, ce n’est pas comme si les talibans avaient des installations à la James Bond, pas même quelques unes. Et pourquoi se fatiguer à nucléariser un trou qu’on peut se contenter d’enfumer. T’est sérieux ? Du nuke pour des grottes c’est pas un poil exagérés ? :P Les conséquences si les américains sont assez inconscient pour ça ? Renforcement de la résistance et protestation internationale renforcé. Isolement accrue des States pour de nombreuses années sur la scène mondial car perçu par tous comme un élément perturbateur de l’équilibre de la planète. Et une influence d’autant plus réduite dans le monde. Les Talibans sont auréolés de la victoire contre une puissance nucléaire. Fin de l’histoire.
  7. C’est en même temps le lot de tous les mouvements d’extrêmes droites : il suffit de gratter un peu pour mettre au jour leur antisémitisme, c’est latent. Ils –les partis– s’en défendent généralement, mais il suffit de discuter un peu avec les militants pour se rendre compte que ça reste ancré, presque « fondateur ».
  8. N’exagérons rien, l’économie n’est pas un jeu à somme nul, une sorte de vase communiquant ou la prospérité des uns se fait automatiquement au détriment des autres en bas de l’échelle social ; même si l’on vit actuellement cette situation avec une minorité qui siphonne les gains en productivité et de la valeur ajouté ; ça n’a rien d’absolu, ou pire, d'inexorable. sus à la fatalité! Et puis, il y a toujours de l’espoir. Pour exemple et pour preuve, je viens de prendre connaissance récemment des efforts de l’administration fiscal en vue de simplifier radicalement le funeste « maquis fiscal ». Voilà en exclusivité le nouveau formulaire simplifié pour payer vos impôts : Je tenais à partager ça avec vous, histoire de rehausser l’ambiance un peu morose de ce topic :oops:.
  9. Mais c’est qu’on est gourmand en plus :lol:…mais p’tit joueur quand même. Moi c’est plus 1000 à 1500 milliards en plus que j’aurais mis sur la table. Tu sors, je viens avec toi :oops: :oops:
  10. Qu’est-ce que vous avez fait :O c’est l’une des incursions de routines des russes dans l’espace aérien de ses voisins. Il suffisait de gentiment les raccompagner à la frontière. La forum va être topolisé ? :'( :lol:
  11. Shorr kan

    M51

    En parlant d’autodestruction, est-ce que le M-51, et même tout ICBM une fois en dotation opérationnel, compte t’il(s) la possibilité d’activer à distance ladite autodestruction une fois en vol ; ou bien, la doctrine de dissuasion rend volontairement un lancement irréversible ?
  12. Moi, ce que j’apprécie le plus avec ce genre de déclaration, c’est le courage dont peuvent faire preuve les hommes politiques…mais après la bataille, et seulement quand ils ne sont plus en poste O0.
  13. Intrus détecté, faite décoller les CAP d’interception. Coordonnés de la cible :http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,21057.msg710907.html#new Over O0
  14. Pour ce qui est de cette histoire d’attaque des installations de la DA fixe et autres bases, c’est pas ici que j’ai lu que les attaques étaient orientés avec l’aide de renseignements fournis par des services étrangers, américains en particulier ? Un truc qui m’étonne, c’est l’incapacité à défendre par l’armée syrienne des positions statiques avec efficacité. Ça devrait être facile, non ? Encore plus étonné qu’ils n’est pas établi de systèmes défensifs à base d’ouvrages d’arts, d’aménagements en terre, de fortifications, champs de mines, positions d'artilleries et ecetera. Je me rends compte que cette armée a vraiment été surestimé, y compris ses éléments d’élites. Le monsieur a déjà expliqué qu’il était dyslexique.
  15. c'est quoi qui disait le père Einstein ? "La force la plus puissante dans l’univers est celle de l’intérêt composé", avec l'argent qui fait des petits, qui eux même feront d’autres petits et ainsi de suite, tout ça... O0
  16. Victoire ! Réjouissons-nous !! la démocratie universel va bientôt triompher grâce au franc soutien apporté aux combattants de la liberté, défenseur de la veuve et de l'orphelin, bouclier de l'humanité contre toutes les tyrannies; pour des lendemains qui chantent et illuminerons les vies de toutes et de tous !!! Réjouissez-vous, je vous dis !!! image incarnant la joie et le bonheur Mon Dieu, tout le monde est en train de perdre les pédales. Et quelle prétention ridicule "à la moins mauvaise solution". quel gâchis :P :-[...
  17. Forcément, la crise impacte directement les classes moyennes forcés de repousser/abandonner leurs achats, alors que les classes supérieurs même si ils sont affectés, ont toujours suffisamment de revenus pour se faire plaisir. Tu gagnais 2 millions avant, aujourd’hui 1 million, ça fait pas une grosse différence niveau pouvoir d’achat O0.
  18. Ça ferait un superbe argument marketing si Airbus s’en saisissait, dans le genre : « vous préférez voler sur le 787, un avion tissé, voir cousu main, ou bien dans un A350 aux éléments virilement forgé » :lol:
  19. Mon point de vue quant à la scientificité de l’économie et de ce qu’on appelle sciences humaines : il est pour moi tout à fait légitime de les qualifier de sciences au sens entier du terme. L'astronomie et météorologie ne se fondent que sur de la pure observation sans avoir la possibilité de mener des expériences, et pourtant qui nierait que ce sont des sciences ? Les écoles de pensés sont diverses en économies car un certain nombre de questions et processus n’ont pas encore été compris et élucidés du fait de leur extrême complexité – complexité supérieur aux phénomènes naturels, en général j’y reviendrais plus bas– ce qui laisse la place aux conjectures et aux débats, donc à des opinions différentes. Ce n’est pas parce qu’elle n’est pas encore capable de donner un produit fini sous forme de prévisions et qu’elle n’a pas saisie tous les aspects de son sujet d’étude qu’elle n’est pas une science ; toutes les disciplines ont connus ce stades. Cela n’empêche pas non plus une base commune largement partagé par la communauté des chercheurs. Base qui s’étend d’années en années, les progrès depuis la seconde guerre mondiale sont indéniables, que ce soit dans ses aspects sociologiques, historiques, ou ses modélisations mathématiques –quoique l’excès viennent surtout de là. Il faut faire la part entre ce qui relève de l’étude, du savoir, de la science d’une part, et de l’opinion souvent partisane d’autre part : un monétariste, un autrichien, un néoclassique et un keynésien seront un minimum d’accord sur les mécanismes de la monnaies et du crédit par exemple, débâterons de leurs portés et significations sur la dynamique économique avec chacun leurs arguments mais sur une question bien délimité et dans un cadre de références qui restent commun (ici l'économie monétaire), mais tous auront un avis bien tranché sur les mesure à adopter pour juguler une crise en fonction de leur idéal social et comme si il y avait une conclusion définitive au débat précédent qui reste en réalité toujours en suspens, et surtout n’est qu’une partie du problème ; et là, l’on est plus dans un problème d’humilité voir d’honnêteté intellectuel, que de quelque chose d’inhérent à cette matière. Malheureusement, peu sont capable de mettre de côté leurs affects. C’est un comportement commun que l'on voie dans toutes sciences humaines. Et l’étude des matériaux humains à une autre conséquence : comme je l’ai dit plus haut ça complexifie énormément l’étude. Ce n’est pas un hasard si la physique a été la première des sciences à s’épanouir, le plus vite et massivement aussi ; du moment qu’elle consiste à mettre en rapport dans des équations des grandeurs homogènes en plus d’être souvent directement mesurable, sans travaille conceptuel en amont – mais pas toujours. Rappelez-vous comme cela a été long d’accoucher de la notion de « température » par exemple. Avec la biologie qui touche au vivant ça devient un poil plus difficile du moment que l’on manipule de la matière vivante, qui a d’ailleurs longtemps tâtonné dans l’à peu près avant d’être considéré comme une science –et si l’on s’en tient aux critères de la physique de larges pans ne le sont toujours pas. L’anthropologie, la sociologie et l’économie, parmi d’autres, ont suivie et suivent le même chemin. Ajoutons que pour être un bon chercheur en science humaine il faut avoir un bon bagage intellectuel fait de connaissances étendues dans plusieurs domaines qui vont des mathématiques à l’histoire, en maitrisant correctement leurs outils, que ce soit le calcul intégral, d’être capable de faire des sondages corrects ou une étude historique, de la rigueur intellectuel, une puissante logique, et une vision équilibré de la relation que ces savoirs doivent avoir entre eux. Très peu d’individus ont les aptitudes , la carence se manifestant en particulier par un manque au niveau des mathématiques ; si je devais donner un conseil à un littéraire qui veux poursuivre ses études en économie et même tout ce qui est dynamiques de groupes ce serait de se former en mathématique sans quoi on ira pas très loin du seul fait qu’il y un une foison de phénomènes qui heurtes l’intuition ; un matheux avec son bagage aura plus de facilité, d’ailleurs les « sauts » en économie on le plus souvent été le fait de physiciens/mathématiciens, ou à minima, disposant d’un puissant esprit mathématique, car l’économie c’est surtout de la logique. Pour moi c’est simple ; on n’a pas sa licence de physique ou de math, pas la peine d’essayer. Donc, en connaissant sa complexité et les partis-pris il n’est pas étonnant que dans cet océan de médiocrité il y est peu, et même très peu, de de bon économiste : n’importe qu’elle idiot qui se qualifie lui-même d’économiste n’en est pas forcément un, et avoir un diplôme ne signifie pas que l’on maitrise autre chose qu’un ensemble de modules. Pour donner une idée, l’économie en est au stade où était l’astronomie de naguère où n’importe qu’elle astrologue pouvait prétendre faire le même métier, quand on pouvait les séparer ; car c’était souvent la même personne comme avec Copernic ! Une dernière chose, toutes les écoles ne se valent pas. Si les marxistes et les autrichiens sont marginaux, ce n’est pas un hasard. Leur point de vue est original, ils ont rappelé des vérités fondamentales, ils ont été souvent pionnier, mais leur façon de se servir de leurs résultats pour déborder sur l’idéologie et conforter leurs parti-pris les décrédibilisent. Pour ce qui est des keynésiens le problème vient du fait que leur dada est une théorie incomplète, comme toutes théories me diriez-vous, mais après la mort de Keynes elle a rapidement montré ses limites car n’étant pas généralisable et ne représentant dans le fond qu’un cas particulier ; ça c’est pour l’aspect théorique. Pour le côté pratique de l’échec du keynésianisme le problème vient que ses successeurs ne valaient pas intellectuellement, et de loin, le maitre qui était un adepte du sur-mesure là où ils ont tenté d’appliquer des méthodes toutes faites ; et ce n’est pas un hasard non plus, si ceux que l’on appelle aujourd’hui les néo-keynésiens s’inspirent largement des théoriciens néoclassiques, champion toutes catégories de la pensé économique en quantité et qualité, en sus de lui avoir donné son cachet de sérieux ses dernières décennies. Mais ces derniers ne sont pas sans défaut en s’évadant jusqu’au ridicule dans la formalisation mathématique à l’exclusion de tout le reste, en plus de cette propension très agaçante de se croire ou vous faire sentir qu’ils sont beaucoup plus intelligent que vous et de n’importe qui d'autre sur terre =(. Je renvoie aux pages où ce débat a déjà eu lieu, le développement d’aqva avec sa remarque sur les critères de Popper, ici, dans le second lien étant pour moi le plus pertinente : http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=11184.1770 http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=11184.1800 Rappelez-vous bien cette adage « l’homme sage ne joue pas à saute-mouton avec une licorne ». Quel rapport avec le sujet ? Aucun, j’avais juste besoin de conclure sur un truc classe. Et la classe c’est mon deuxième prénom. Oh yeah !!!
  20. Puisque on en est à donner des conseils de lectures, il ne faut pas rater le « Hitler » simple titre de la très complète biographie en deux tomes de Ian Kershaw. Très bien le Delpla aussi, ainsi que le William Shirer. Avec sa santé, je trouve que l’on ne fait pas assez de place aussi au délabrement psychique du dictateur du au stress mais surtout à la prise de substances en tout genre administré par son docteur/guérisseur. Et entre nous, il n’y a pas idée de s’injecter du sperme de taureau :lol: Sinon, quant à savoir si c’est un monstre ou pas, on est peut-être dans le relatif, mais qu’il est été un criminel, ça c’est hors de doute.
  21. Juste pour avoir une idée, quelques photos: sauras-tu deviner le ou les intrus? :lol: en tout cas, on sait maintenait qu'il doit y avoir une installation géante sous Téhéran qui fait de la recherche nucléaire ; malin les iraniens :oops:
  22. Il ne leur est pas venue à l’idée de se lancer dans le pétrole synthétique ? Ils avaient quelques réserves de charbons sur leur sol et surtout dans la Mandchourie fraichement industrialisé, en plus d’une industrie chimique au taquet il me semble. On a beau retourner le problème, la position stratégique nipponne est tout bonnement intenable. Dans le fond, le fait de s’en être pris aux américains et avant ça aux colonies européennes n’est-il pas le résultat de l’inconséquente et inconsciente invasion de la Chine ; dès ce moment la surenchère devenant inévitable ? D’ailleurs, dans la demande aux japonais par l’Amérique d’évacuer la Chine comptait aussi la Mandchourie ? Aussi, si les japonais avaient juste raflé les Indes néerlandaises, auraient-ils sérieusement eu à craindre une réaction américaine direct, ces derniers auraient-ils pu prendre l’initiative de l’agression vu la nature de leur système politique ?
  23. Les forces de l’OTAN ont, à mon sens, deux handicaps : Une doctrine, d’ailleurs qui n’arrive que tardivement avec l’Air Land Battle, reposant sur les forces aérienne. Le problème de la puissance aérienne, comme on en a discuté sur le post dédié à la pertinence de l’Airpower, est qu’elle exige un temps plus ou moins long pour faire son effets, si on ajoute le temps de convoyer des renforts d’Amérique du nord – et que l’opération/flux ne soit pas perturbé !– cela aurait été notoirement insuffisant ; le nœud du problème étant que le tempo du Pacte aurait été trop rapide en supplantant celui de l’OTAN. Ça me rappelle d’ailleurs cette blague entre deux tankistes soviétique prenant un café sur une terrasse parisienne. L’un demandant à l’autre : « dit moi camarade, qui a gagné la bataille aérienne ? » :lol: De façon annexe, ajoutons que les avions otanniens auraient eu à affronter leurs homologues de l’Est, qui même moins efficaces aurait été une gêne certaine, les réseaux de SAM, des armées mobiles donc difficile à cibler, un environnement dégradé synonyme de manques d’informations et de soutient en tout genre (munitions, carburants, pièces détachés…etc). Toutes choses qui auraient réduit drastiquement le rendement des armées de l’air de l’OTAN. De deux, la décision de mener une bataille d’arrêt à la frontière où les armée de l’OTAN ce seraient faite détruire sur place, plutôt que d’utiliser la profondeur pour se défendre. Pour les politiques, il était hors de question d’abandonner la RFA à son sort ou de l’utiliser comme champ de manœuvre, condition du maintien de celle-ci dans l’Alliance, sinon quoi elle se serait très probablement déclaré neutre. On peut ajouter aussi des choses, comme une moins bonne coordination des alliés occidentaux ; à l’Est la mainmise soviétiques permettait un control plus strict. D’une manière général, je trouve que l’Ouest n’a pas assez soigné la composante terrestre de ses forces. Pour ce qui est de l’efficacité de la DCA, l'on peut pensé que son efficacité aurait été grande. La différence entre le Pacte et l’Irak sont : -Beaucoup de personnels qualifiés. -Un commandement efficace. -Une doctrine travaillée. -Un nombre important de plateforme et les munitions pour les alimenter. -L’intégration à un réseau sophistiqué et multicouches avec peu de trou, là ou celui d’irakien est plus sommaire. -Le fait d’être les concepteurs du matérielle, et qui correspond donc à leur besoin et le maitrisant parfaitement, et accessoirement, combiné à la qualité du personnelle et le fait d’être adossé à un puissant complexe militaro- industrialo- scientifique, devait leur donner une certaine capacité d’adaptation et résistance au brouillage. Matérielles d’ailleurs régulièrement renouvelé de façon à ce qu’il ne devait y avoir de gap important avec leur vis-à-vis d’un point de vue technologique. -Un terrain, quoique en plaines ouvertes pour l’essentiel, comptait suffisamment d’agglomération, foret et relief en tout genre pour camoufler leur forces/manœuvre ; là où l’Irak, c’est un désert plat. Pour quitter le domaine de la DCA, mais conditionne sont efficacité : -La supériorité numérique. -Une posture offensive. -La parité technologique globalement. Un meilleur exemple c’est la guerre du Kosovo : les Serbes ont montré ce qu’il était possible de faire avec du matérielles ayant presque une génération de retard. L’OTAN a peiné alors qu’elle avait le dessus qualitativement et numériquement. Elle n’y a réussie qu’en lui cassant les reins économiquement.
  24. Juste avant d’aller dormir je me suis posé cette question : il est devenu quoi le soldat au masque mortuaire. Ils l’ont identifié, et surtout, est-ce qu’il a été sanctionné ? Rassurez-moi, j’espère que non ? Sur ce, bonne nuit.
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