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AIR-DEFENSE.NET

La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force
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Le fond du problème c'est surtout que les cocher de l'AdlA ne veulent pas être remplacé - et et les budget afférent - par des joueur de Nintendo ;)

Ce ne les dérange pas de balancer de l'AASM ou du SCALP ... il n'y a pourtant pas de pilote a bord et l'arme peu bien merdouiller et arriver a coté ... autant qu'avec un drone télécommandé.

On peut bien emballer ca dans la philosophie qu'on veut, aujourd'hui tout est télécommandé meme le pilote vol en fly by wire ... les yeux calé dans un afficheur de terrain virtuel 3D auxquels il doit se fier etc.

Il y a un vrai problème de culture et de volontée de confier une partie non négligeable des missions actuelle a des "robots" et des "gamer".

Ajoute a cette "mauvaise volonté", le bordel industriel ... et on obtient un gros bordel, ou chacun fait ce qui lui plait mais duquel rien d'opérationnel ne sort.

Construire un engin télécommandé qui a les même capacité qu'un rafale c'est très simple, suffit de mettre quelques servo dans un rafale. Le Rafale sait voler tout seul, c'est d'ailleurs lui qui rattrape les merdouille de son pilote, qui compense l'instabilité de ses canard etc. etc. Pareil pour le décollage ou l'atterrissage, on sait faire avec les liner ... ce n'est pas plus compliqué avec un avion peint en gris.

Le problème industriel c'est tout le reste, c'est d'ailleurs le plus produit que vendent les américain dans le Reaper. La station de commande et toute l’infrastructure pour que c'est commande soit effective, sure, avec une latence faible, que les missions se prépare facilement etc.

L'air de rien c'est boucle opérationnelle, préparation de mission, télécommande, autonomie du drone, liaison de donnée etc. c'est tout ce qui fait la différence entre en avion piloté et un drone moitié télé-piloté moitié autonome, et c'est la dessus qu'on rame.

Certes on a des industriel qui devraient avoir les capacité a faire un truc sérieusement opérationnel ... mais a quel prix et pour quel résultat.

Rien que le fait d'assurer les communication satellitaire avec un drone c'est une gageure, il faut des solution redondante , sur lesquelles on a la main, suffisamment sûr pour pas se faire pirater la satcom. Même souci pour le positionnement, aujourd'hui c'est GPS, pour obtenir un minimum d'indépendance il faut en passer par une centrale inertielle au top et un système complexe de géoréfrencement en vol - comme les missile de croisière - ou finir d'investir dans un gps européen.

La plupart des briques indispensable a un outil militaire en propre son US aujourd'hui ... on comprend que l' AdlA soit pas super rassuré d'investir dans un outil quelle ne contrôlerait pas.

Imaginons seulement ce qui pourrait d'une seconde a l'autre immobiliser tout la flotte de drone.

- le proprio de la solution de positionnement satellitaire coupe l'info.

- un ennemi dispose d'ASAT et pas nous ... soit on cloue nos drone au sol soit il fait un feu d'artifice.

- le taulier de la liaison de donnée ... nous explique que si on fait ce qu'on veut faire ... il n'y aura plus de liaison de donnée :)

A moins de disposer d'un backup en propre, comme des avions relais de communication haut débit, une solution de positionnement durcie, et d'un moyen de pression ASAT ... on risque d'avoir une indépendance très relative dans l'usage des drones en question.

Dans ce cadre y basculer des crédits alloué au Rafale ... ca doit sérieusement faire grincer des dent dans l' AdlA.

D'ailleurs on voit bien la solution qui plaisait a l'AdlA dans les diverse illustration, avec un rafale piloté servant  de maitre et un lot de  Neuron servant d'esclave, de manière a éviter la plupart des écueils ci dessus, et de garder le pilote a la tête de la guerre guerre aérienne.

Pour avoir pas mal discuter avec le patron du Belfort, des pilotes de chasses et des ergonomes, c'est vraiment ça qui ressort.

Avant tout c'est un problème de culture. Les navigants refusent de voir une partie des missions leurs échapper , et ils refusent de considérer les drones comme des "avions" et les opérateurs comme étant leur égal. Il n'y a pas de culture drone en France et même aux USA cette culture est extrêmement récente et il y a eu les même a priori.

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Drones : Le Drian presse les acteurs français de coopérer

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202773819072-drones-le-drian-presse-les-acteurs-francais-de-cooperer-567911.php

Le pays du Rafale a-t-il raté le rendez-vous des drones, ces avions sans pilote dont l'usage a changé l'art de la guerre ? C'est du moins ce que pense le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui l'a déclaré sans ambages ce week-end au « Grand Rendez-vous Europe 1-iTélé-"Le Parisien" ».

Le ministre, qui avait rencontré son homologue américain, Chuck Hagel, vendredi à Washington, a confirmé être entré en négociations avec le Pentagone pour l'achat de deux drones de surveillance « Reaper » fabriqués par l'entreprise américaine General Atomics. Ces deux appareils devraient être livrés non armés à la France d'ici à la fin de l'année et seraient aussitôt déployés au Mali pour des missions de renseignement exclusivement, mais les experts soulignent qu'ils pourraient être aisément transformés en drones tueurs par la suite.

Le ministre a également confirmé que des négociations parallèles étaient en cours avec Israël, le seul autre pays construisant des drones avec les Etats-Unis. Il n'a pas précisé le nombre d'avions sans pilote dont l'armée française souhaiterait rapidement se doter auprès des deux puissances étrangères. Dans un récent Livre blanc, il était recommandé que la France, qui dispose actuellement de 4 drones d'observation, porte rapidement le nombre de ces engins à douze.

L'opération « Harmattan » engagée il y a deux ans en Libye et celle actuellement en cours au Mali ont clairement montré que l'armée française était dépendante des renseignements récoltés par les drones américains. La faute d'un virage stratégique mal négocié dans les années 1990, notamment en raison d'un manque de coopération sur ce sujet entre les industriels français. Résultat : ni Dassault Aviation ni EADS ne fabrique aujourd'hui leurs propres drones. Ceux utilisés actuellement au Mali ont été simplement adaptés aux besoins de l'armée française par EADS à partir de drones acquis dans les années 1990 auprès de l'armée israélienne.

Une solution d'urgence

Dans ce contexte, la commande passée auprès du Pentagone et celle en discussion avec Tel-Aviv apparaissent donc comme une solution d'urgence. Une position d'ailleurs pleinement assumée par Jean-Yves Le Drian qui a déclaré que Paris ne pouvait se permettre d'attendre dix ans de plus que nos champions industriels se décident enfin à agir ensemble. Et qui a mis publiquement la pression sur les dirigeants des groupes concernés pour qu'ils oublient leurs rivalités et travaillent de concert sur ce dossier. « Il faut aujourd'hui que, sur notre demande, les industriels français et européens se mettent en relation pour élaborer ce que pourra être demain le drone de nouvelle génération », a déclaré Jean-Yves Le Drian, ajoutant que celui-ci ne devrait pas être uniquement français mais franco-germano-britannique.

Aux Etats-Unis, première puissance militaire au monde, les drones ont changé le visage de la guerre. Soit grâce aux renseignements qu'ils permettent de collecter en zone ennemie, soit du fait de leur usage pour les « assassinats ciblés » de dirigeants d'Al-Qaida ou d'autres mouvements terroristes. Chaque mardi, Barack Obama rencontre ses experts du contre-terrorisme pour réviser la « kill list ». Seul le Congrès est informé des frappes effectuées, mais les observateurs indépendants estiment que le nombre d'activistes ainsi éliminés au Pakistan et au Yemen s'est fortement accru depuis 2009, date de l'arrivée à la Maison-Blanche de Barack Obama.

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Pour avoir pas mal discuter avec le patron du Belfort, des pilotes de chasses et des ergonomes, c'est vraiment ça qui ressort.

Avant tout c'est un problème de culture. Les navigants refusent de voir une partie des missions leurs échapper , et ils refusent de considérer les drones comme des "avions" et les opérateurs comme étant leur égal. Il n'y a pas de culture drone en France et même aux USA cette culture est extrêmement récente et il y a eu les même a priori.

Les opérateurs ne sont pas leurs égaux. Le pilote de chasse, c'est l'élite. Le genre de gars qui est capable de se prendre des G, de piloter l'avion, de désigner et traiter une cible d'opportunité, de recalculer de tête une route et en même temps d'avoir une alerte panne moteur (  :lol: ).

Leur hantise est que des types boutonneux : des nerds voire adeptes jeux vidéos avec 2 neurones puissent être meilleurs qu'eux en pilotant un drone qui aurait des capacités supérieures à leur avion car dédouané des contraintes de survivabilité.

Ils seraient meilleurs car ayant le top score à Flight Simulator, assis dans un fauteuil confort d'une salle climatisée (1 G vertical  :lol: ), ayant bien dormis, la tasse de café à proximité et prenant une pose clope à l'envie ...  :P

Sans compter le partage des tâches et des compétences. Il faut considérer un système UAS intégré en C4I pour prendre la dimension de la puissance humaine disponible derrière une opération ce qui change radicalement d'un avion avec un pilote en autarcie hors capacité hypothétique L16&co.

Je ne suis pas sur que ça soit une question de culture et ceux ne sont pas les pilotes qui décident de toute façon.

Pour de nombreuses missions, les capacités drones, la persistance sur zone et le coût de mise en œuvre sont meilleurs que de déployer mirages ou rafales.

Sans compter le coût du pilote de chasse versus celui d'un drone, la capacité d'échange d'infos inhérente à la définition du drone alors que pour l'avion, il faut en général attendre son retour sur base pour dépouiller les enregistrements, etc, etc, etc ...

Je ne dis pas qu'il faille supprimer les pilotes mais leur périmètre opérationnel va se réduire, c'est sur ; dans le militaire et dans le civil.

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Les opérateurs ne sont pas leurs égaux. Le pilote de chasse, c'est l'élite. Le genre de gars qui est capable de se prendre des G, de piloter l'avion, de désigner et traiter une cible d'opportunité, de recalculer de tête une route et en même temps d'avoir une alerte panne moteur (  :lol: ).

Leur hantise est que des types boutonneux : des nerds voire adeptes jeux vidéos avec 2 neurones puissent être meilleurs qu'eux en pilotant un drone qui aurait des capacités supérieures à leur avion car dédouané des contraintes de survivabilité.

Ils seraient meilleurs car ayant le top score à Flight Simulator, assis dans un fauteuil confort d'une salle climatisée (1 G vertical  :lol: ), ayant bien dormis, la tasse de café à proximité et prenant une pose clope à l'envie ...  :P

Sans compter le partage des tâches et des compétences. Il faut considérer un système UAS intégré en C4I pour prendre la dimension de la puissance humaine disponible derrière une opération ce qui change radicalement d'un avion avec un pilote en autarcie hors capacité hypothétique L16&co.

Je ne suis pas sur que ça soit une question de culture et ceux ne sont pas les pilotes qui décident de toute façon.

Pour de nombreuses missions, les capacités drones, la persistance sur zone et le coût de mise en œuvre sont meilleurs que de déployer mirages ou rafales.

Sans compter le coût du pilote de chasse versus celui d'un drone, la capacité d'échange d'infos inhérente à la définition du drone alors que pour l'avion, il faut en général attendre son retour sur base pour dépouiller les enregistrements, etc, etc, etc ...

Je ne dis pas qu'il faille supprimer les pilotes mais leur périmètre opérationnel va se réduire, c'est sur ; dans le militaire et dans le civil.

Je suis d'accord avec toi sauf pour le coût.
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Les opérateurs ne sont pas leurs égaux. Le pilote de chasse, c'est l'élite. Le genre de gars qui est capable de se prendre des G, de piloter l'avion, de désigner et traiter une cible d'opportunité, de recalculer de tête une route et en même temps d'avoir une alerte panne moteur (  :lol: ).

Leur hantise est que des types boutonneux : des nerds voire adeptes jeux vidéos avec 2 neurones puissent être meilleurs qu'eux en pilotant un drone qui aurait des capacités supérieures à leur avion car dédouané des contraintes de survivabilité.

Ils seraient meilleurs car ayant le top score à Flight Simulator, assis dans un fauteuil confort d'une salle climatisée (1 G vertical  :lol: ), ayant bien dormis, la tasse de café à proximité et prenant une pose clope à l'envie ...  :P

Sans compter le partage des tâches et des compétences. Il faut considérer un système UAS intégré en C4I pour prendre la dimension de la puissance humaine disponible derrière une opération ce qui change radicalement d'un avion avec un pilote en autarcie hors capacité hypothétique L16&co.

Je ne suis pas sur que ça soit une question de culture et ceux ne sont pas les pilotes qui décident de toute façon.

Pour de nombreuses missions, les capacités drones, la persistance sur zone et le coût de mise en œuvre sont meilleurs que de déployer mirages ou rafales.

Sans compter le coût du pilote de chasse versus celui d'un drone, la capacité d'échange d'infos inhérente à la définition du drone alors que pour l'avion, il faut en général attendre son retour sur base pour dépouiller les enregistrements, etc, etc, etc ...

Je ne dis pas qu'il faille supprimer les pilotes mais leur périmètre opérationnel va se réduire, c'est sur ; dans le militaire et dans le civil.

Faudrait arrêter les clichés sur les opérateurs de drones. C'est pour ça que je dis que c'est culturel. On prend systématiquement les opérateurs pour des neuneus même pas dégraissés comparés aux super Maverick sortis de Salon de Provence. Bah non, la vérité est aux antipodes de ça. (Sauf le fait que les EA et les EOPN se prennent tous pour des Maverick. ;) )  Les opérateurs de drones ne sont pas des nerds boutonneux et ce ne sont pas des types qui peuvent faire une pause clope quand ils en ont envie. En opération ils sont au four et au moulin, ils enchaînent les missions à un rythme ultra soutenu.

Les PN en France veulent le contrôle des drones car c'est plus simple pour eux. Un opérateur de drone issu du corps des PN c'est un gars qui comprend les pilotes, qui connait les limitations, les difficultés et les procédures des pilotes d'avions de combat. Le facteur confiance est énorme.

Paradoxalement les PN méprisent les opérateurs de drones. Les opérationnels sont un peu plus clément avec eux car ils sont en contact en mission, mais chez les EA et les EOPN c'est le mépris total. (Super pour l'évolution des mentalités...)

C'est pour ça qu'en France on hésite énormément à sauter le pas et à créer une filière opérateur drone séparée de la filière PN. (Et auraient ils droit à la prime à l'air ???? Ah ah ah)

PS: Les pilotes issus de l'Ecole de l'Air finissent très souvent généraux. L'armée de l'air fonctionne pour eux et est dirigée par eux. ;)

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Faudrait arrêter les clichés sur les opérateurs de drones. C'est pour ça que je dis que c'est culturel.

...

Les opérateurs de drones ne sont pas des nerds boutonneux et ce ne sont pas des types qui peuvent faire une pause clope quand ils en ont envie. En opération ils sont au four et au moulin, ils enchaînent les missions à un rythme ultra soutenu.

Les clichés sont chez toi. Tu confonds mon propos et "leur hantise ...".

C'est comme si je commence une phrase par SI, c'est de l'hypothétique.

Je connais les pilotes de drone, je connais leur charge et leur capacité ; la pause clope, c'était pour insister sur le delta entre l'opérateur qui pourrait se le permettre et le pilote dans son avion qui finit quoiqu'il arrive sa mission, il n'a pas d'autre choix.

Quand aux généraux, ils ont un point de vue différent car rentrent dans un aspect gestion / stratégie à plus long terme / nécessité de préserver les hommes. Les pilotes n'ont pas cette étendue de contraintes en vue.

Et puis, le dernier mot est au Mindef.

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http://www.lemamouth.blogspot.fr/2013/05/exclusif-pourquoi-la-france-est-restee.html#more

... La france est restée borgne au Mali :

Car diminution du nombre de boule optronique MX-20 effectivement achetées pour les ATL2 (et pourtant achat en urgence opération...)

et anulation d'un projet de la DRM de mettre des boules optroniques sur des CASA qu'on a en stock...

Pas mal pour un pays qui n'a que 3 drones fonctionnels et dont une précédente opération 2 ans avant a montré qu'il y avait une carence grave ...

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Et en plus on se demande bien comment se fait-il qu'avec au moins 2 industriels nationaux présents sur le créneau de l'optronique embraquée il n'y en a pas au moins un qui soit foutu de proposer un produit compétitif face au MX-20 !

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Et en plus on se demande bien comment se fait-il qu'avec au moins 2 industriels nationaux présents sur le créneau de l'optronique embraquée il n'y en a pas au moins un qui soit foutu de proposer un produit compétitif face au MX-20 !

Ca coûterait combien, au dit industriel, de développer un tel produit sur fond propre sans savoir s'il y aura un acquéreur ?

Trop, sans aucun doute. Donc si l'Etat veut, l'Etat paye. Tout. Du développement à la livraison.

Notre cher Ministre l'a oublié en s'étonnant publiquement qu'aucun industriel européen n'était en mesure de proposer un drone. Ce même Ministre a aussi oublié l'ardoise laissée au GIE Rafale. Chat échaudé...

En conclusion, on récolte ce qu'on a semé, et comme on a semé la m*rde faut pas s'étonner que ça pue.

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En conclusion, on récolte ce qu'on a semé, et comme on a semé la m*rde faut pas s'étonner que ça pue.

Celle là, je l'encadre ... si c'est copyleft, je peux lui promettre un bel avenir dans ma boite !!

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Ca coûterait combien, au dit industriel, de développer un tel produit sur fond propre sans savoir s'il y aura un acquéreur ?

Trop, sans aucun doute. Donc si l'Etat veut, l'Etat paye. Tout. Du développement à la livraison.

Notre cher Ministre l'a oublié en s'étonnant publiquement qu'aucun industriel européen n'était en mesure de proposer un drone. Ce même Ministre a aussi oublié l'ardoise laissée au GIE Rafale. Chat échaudé...

En conclusion, on récolte ce qu'on a semé, et comme on a semé la m*rde faut pas s'étonner que ça pue.

A nuancer quand même :

On peut aussi arrêter de se tirer une balle dans le pieds :

Puisqu'on ne parle plus que de drone Non Armé ,

La question d'un Patroller de Sagem , qui a une vitesse  autour des 300 km/h (donc nettement plus qu'un Harfang) et une autonomie d'une trentaine d'heure donnait déjà une bonne base de travail...

Evidemment, il n'a pas de Satcom donc est cantonné au tactique

A l'époque des précédentes négos,

Un des protagonistes avait dit texto à JC Drouillot : sa Satcom, il va l'attendre longtemps.

Mais à cette époque EADS était scotché à son Talarion et DA à son Heron TP...

donc on ne s'est pas beaucoup occupé du PATROLLER...

Au départ la DGA se bidonnait:

"AH AH AH , il ne peut même pas décoller par vent fort de travers..."

puis à la fin, les gens reconnaissaient qu'il y a avait eu du travail de fait...

M'enfin c'est typically French :

Ne pas faire la courte échelle aux solutions existantes car trop "pas assez bien pour nous" et aller pleurer ailleurs que l'on n'a rien sous la main...

C'est la même problématique avec le petit biplace d'entrainement LH-10 , développé sur fond propre et qui s'est fait passé devant par un Quadriplace (allemand fabriqué en Chine) alors qu'il avait impressionné les pilotes qui l'avaient essayé... (je vous rappelle le coups de gueule du PdG à la commission de défense)...

Ceci dit évoquer le LH-10 n'est pas HS :

On aurait du voir émerger au printemps la version UAV ...soutenue par THALES...

Mais bon...

Comme d'hab...

http://entreprise.77.evous.fr/IMG/pdf/Brochure_de_presentation.pdf

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En conclusion, on récolte ce qu'on a semé, et comme on a semé la m*rde faut pas s'étonner que ça pue.

C'est plutôt qu'on voudrait récolter ce que l'on a pas semer.

Sagem n'a pas développer de boule classe Mx20 car il n'y avait aucun marché, aucune demande en Europe. Sans demande et marché potentiel identifié, pas de fonds, même sur fonds propres.

Sauf que quand les demandes arrivent, il faut avoir un produit dispo de suite. Seuls les nord-américains, qui tirent tous azimuth, sont alors capables de fournir.

La question d'un Patroller de Sagem ...

Nan mais c'est pas vrai !  >:(

On nous ressort vraiment cette histoire du Patroller toutes les deux pages ...

Punaise mais ce drone ne répond à aucun de nos besoins ADA ou ADT, il faut l'écrire en quelle police de caractère pour que ça rentre ...

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Nan mais c'est pas vrai !  >:(

On nous ressort vraiment cette histoire du Patroller toutes les deux pages ...

Punaise mais ce drone ne répond à aucun de nos besoins ADA ou ADT, il faut l'écrire en quelle police de caractère pour que ça rentre ...

Ben

Soit on développe un produit nickel chrome comme il faut pour nos besoins de riches... (sauf qu'à force de tergiverser nos super besoin sont gérés par des bouses quasi antédilluviennes)

Soit on fait avec ce que l'on a de développé sous la main en l'optimisant...

Soit on achète sur étagère à l'étranger...

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A nuancer quand même :

On peut aussi arrêter de se tirer une balle dans le pieds

Arrêter de se tirer une balle dans le pieds commence par mettre un peu d'ordre dans tout ce merdier. Quand SAGEM ou THALES viennent marcher sur des plate-bandes qui ne sont pas les leurs, on est en droit de se poser des questions. Et tant qu'on se pose des questions, on n'agit pas. Tiens d'ailleurs, c'est ce qui s'est passé, non ?

J'ai dit plus haut que l'Etat n'avait pas joué son rôle de pilote en lançant des études puis un programme visant à développer le drone tant convoité. Ca, c'est le constat. Mais à l'origine de tout ça il y a probablement une belle foire d'empoigne en coulisse et des industriels laissés sur le carreau pour ne pas avoir su/voulu jouer la partie en équipe.

La punition vient de tomber...

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Ca coûterait combien, au dit industriel, de développer un tel produit sur fond propre sans savoir s'il y aura un acquéreur ?

Trop, sans aucun doute. Donc si l'Etat veut, l'Etat paye. Tout. Du développement à la livraison.

Notre cher Ministre l'a oublié en s'étonnant publiquement qu'aucun industriel européen n'était en mesure de proposer un drone. Ce même Ministre a aussi oublié l'ardoise laissée au GIE Rafale. Chat échaudé...

En conclusion, on récolte ce qu'on a semé, et comme on a semé la m*rde faut pas s'étonner que ça pue.

On ne peut quand même pas mettre 100% sur le dos de l'Etat. Il est vrai que la culture du risque est assez inexistante chez nos champions, donc effectivement le raisonnement que tu tiens est exactement le leurs, si pas de R&D financée par l'Etat et pas de commande ferme, pas de développement. Tant pis si on prend du retard technologique comme sur Damocles par exemple. Si on peut aisément comprendre ça sur des systèmes d'arme majeurs comme un avion de combat dont les coûts de développement ne sont pas supportables par les industriels seuls, on peut quand même s'interroger sur des cas comme une boule optronique. Nexter a lancé l'Aravis sans commande étatique, DCNS a développé l'Adroit, etc... Sagem et Thales se sont tellement épuisés à se quereller entre eux pour savoir qui était le patron de la filière IR Française que maintenant ils sont en retard. Avec ton raisonnement appliqué de façon systématique, DCNS n'aurait jamais développé le Scorpène non plus.

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Ben

Soit on développe un produit nickel chrome comme il faut pour nos besoins de riches... (sauf qu'à force de tergiverser nos super besoin sont gérés par des bouses quasi antédilluviennes)

Soit on fait avec ce que l'on a de développé sous la main en l'optimisant...

Soit on achète sur étagère à l'étranger...

Alors autant je ne suis pas le dernier à critiquer les specs françaises et le niveau d'exigence, autant je pense qu'il ne faut pas confondre tolérance à quelques déviations et déni se réalité.

Le besoin ADA MALE ISR à la louche :

- voler au dessus de 40kft  -> Patroller KO,

- Etre opérable à plus de 1000 km (ça sert énormément pour la facilité et rapidité de projection !) = satcom -> Patroller KO,

- Avoir des moyens optroniques performants à l'altitude nominale de vol -> Si l'on prend en compte que le Patroller volera plus bas, ça devrait aller,

- Avoir des moyens radars performants -> Patroller KO (et vu le design / charge utile, pas la peine d'y penser ...)

- Avoir des moyens Elint -> Patroller KO, même si potentiellement faisable, à confirmer,

- Avoir la capacité d'emport d'armement -> Patroller KO pour l'instant

- Avoir des capacités d'emport d'armement de type GBU ou + de 2 Hellfire -> Patroller KO.

C'est le besoin grosso modo, non détaillé et sans les perf de vol (hors altitude).

Donc retenir le Patroller est renier le besoin opérationnel réel.

Comme je l'ai déjà mentionné, c'est Sagem qui a loupé son positionnement et non les besoins qui sont inadéquats ou sur-dimensionnés.

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Je suis pas convaincu que l'armement soit une priorité (ce qui à mon sens est hallucinant), vu les déclaration du CEMA ou CEMAA comme quoi il n'avait été que récemment convaincu de l'utilité des drones armés par ce que les US ont fait en Libye. Donc ce n'est pas en tout cas un besoin accepté de longue date à haut niveau.

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Je suis pas convaincu que l'armement soit une priorité (ce qui à mon sens est hallucinant), vu les déclaration du CEMA ou CEMAA comme quoi il n'avait été que récemment convaincu de l'utilité des drones armés par ce que les US ont fait en Libye. Donc ce n'est pas en tout cas un besoin accepté de longue data à haut niveau.

Ce n'est pas une priorité à cause du différentiel idéologique que cela représente avec SoLférino ... et c'est de mon point de vue et à ma connaissance, le seul gros blocage.

De toute façon, quand bien même le drone ne serait pas armé il doit impérativement être armable avec le périmètre ci-dessus.

Ce qui veut dire qu'un drone qui ne présenterait pas cette capacité même hypothétiquement serait disqualifié d'office (et ce qui est hypothétique devient nécessité quand un impératif survient ; A-Stan, Libye, Mali, ...)

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Quoi le 24 juin 1859 durant la campagne d'Italie, Napoléon III a utilisé des drones ISR armés. :lol: pour la Bataille de Solférino.

Il aurait aimé ...  :P

En plus, ça aurait été du 100% français, pas d'alliance industrielle avec les prussiens ou les anglois ...  =(

La reco sur la région moscovite nous a par ailleurs fait défaut.  :-[

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Alors autant je ne suis pas le dernier à critiquer les specs françaises et le niveau d'exigence, autant je pense qu'il ne faut pas confondre tolérance à quelques déviations et déni se réalité.

Le besoin ADA MALE ISR à la louche :

- voler au dessus de 40kft  -> Patroller KO,

- Etre opérable à plus de 1000 km (ça sert énormément pour la facilité et rapidité de projection !) = satcom -> Patroller KO,

- Avoir des moyens optroniques performants à l'altitude nominale de vol -> Si l'on prend en compte que le Patroller volera plus bas, ça devrait aller,

- Avoir des moyens radars performants -> Patroller KO (et vu le design / charge utile, pas la peine d'y penser ...)

- Avoir des moyens Elint -> Patroller KO, même si potentiellement faisable, à confirmer,

- Avoir la capacité d'emport d'armement -> Patroller KO pour l'instant

- Avoir des capacités d'emport d'armement de type GBU ou + de 2 Hellfire -> Patroller KO.

C'est le besoin grosso modo, non détaillé et sans les perf de vol (hors altitude).

Donc retenir le Patroller est renier le besoin opérationnel réel.

Comme je l'ai déjà mentionné, c'est Sagem qui a loupé son positionnement et non les besoins qui sont inadéquats ou sur-dimensionnés.

Cependant, je pense qu'il ne faut pas confondre la cellule, le système de contrôle et les charges embarqués.

Le Patroller est une bonne idée car il utilise l'existant du STDI pour créer un drone MALE léger en changeant surtout la cellule, donc à investissement minimum.

Le diable est dans les détails mais il doit être possible de continuer ce processus en upgradant encore la cellule et les équipements.

Une stratégie progressive est souvent plus réaliste que de vouloir un résultat parfait immédiatement.

Le "système" Patroller pourrait peut être être adapté à une cellule de type TBM-850, l'absence de passagers et de pilote permettant une nedurance largement accrue.

Dans un deuxième temps, on pourrait même prévoir une aile de plus grande taille ce qui avait déjà été évoqué. le système pourrait reprendre les centre de contrôle d'un éventuel achat intermédiaire de Patroller.

On pourrait donc avoir un programme en 3 phases, avec des résultats rapides et une réutilisation des matériels déjà achetés dans les phases précédentes (voir de ceux du STDI pour la phase 1) :

Phase 1 : Patroller

Phase 1.1 : ajout de la liaison satellite

Phase 2 : Portage du système sur cellule de type TBM pour avoir la vitesse, l'altitude et les capacités d'emport

Phase 3 : Améliorations de la cellule pour l'autonomie et les capacités (aile à grand allongement, emports plus variés)

Ce genre de programme me semble très raisonnable d'un point de vue financier car il ré-utilise largement les connaissances et équipes existantes. De plus, cela ne rend pas dépendant de la bonne volonté des USA.

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Cependant, je pense qu'il ne faut pas confondre la cellule, le système de contrôle et les charges embarqués.

Le Patroller est une bonne idée car il utilise l'existant du STDI pour créer un drone MALE léger en changeant surtout la cellule, donc à investissement minimum.

Le diable est dans les détails mais il doit être possible de continuer ce processus en upgradant encore la cellule et les équipements.

Une stratégie progressive est souvent plus réaliste que de vouloir un résultat parfait immédiatement.

Le "système" Patroller pourrait peut être être adapté à une cellule de type TBM-850, l'absence de passagers et de pilote permettant une nedurance largement accrue.

Dans un deuxième temps, on pourrait même prévoir une aile de plus grande taille ce qui avait déjà été évoqué. le système pourrait reprendre les centre de contrôle d'un éventuel achat intermédiaire de Patroller.

On pourrait donc avoir un programme en 3 phases, avec des résultats rapides et une réutilisation des matériels déjà achetés dans les phases précédentes (voir de ceux du STDI pour la phase 1) :

Phase 1 : Patroller

Phase 1.1 : ajout de la liaison satellite

Phase 2 : Portage du système sur cellule de type TBM pour avoir la vitesse, l'altitude et les capacités d'emport

Phase 3 : Améliorations de la cellule pour l'autonomie et les capacités (aile à grand allongement, emports plus variés)

Ce genre de programme me semble très raisonnable d'un point de vue financier car il ré-utilise largement les connaissances et équipes existantes. De plus, cela ne rend pas dépendant de la bonne volonté des USA.

Il était envisagé à un moment de doter le Patroller d'un moteur plus puissant avec donc une enveloppe de vol ou un emport supérieur...

La liaison satellite avait été postulée dès le départ.

Pour info, il y a une version MMA du TBM850 mais cette cellule n'a pas les vertus d'un appareil comme le GROB G520 Egrett par exemple ...

Image IPB

(qui d'ailleurs doit probablement être disponible pour une revente ??? ? ...vu la disponibilité du  Grob SpN qui a failli être racheté par Socata Daher)

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