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https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/farm-bill-2024-raisons-blocage-de-loi-agricole-aux-etats-unis (1er février 2024)

Le poste le plus important de la Farm Bill est celui de l’aide alimentaire intérieure. Ce programme de Food Stamps créé en 1936, qui a pris le nom de Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP) en 2008, concerne actuellement plus de 40 millions d’Américains et absorbe 75 à 80 % du budget agricole. Le SNAP fait l’objet de débats idéologiques intenses entre les Démocrates, qui y voient une politique sociale indispensable, et les Républicains, qui contestent une aide injustifiée aux minorités urbaines.

Du fait des déchirements de l’automne 2023 entre Républicains à la Chambre des représentants, la loi 2024-2028 n’a pas pu être votée. La loi précédente, couvrant 2019-2023, a donc été prolongée. Fin 2024, il faudra que la nouvelle loi soit adoptée ou que la précédente soit de nouveau prolongée. En l’absence d’accord, c’est une « loi permanente » de 1938 qui s’appliquerait automatiquement. Or, cette dernière pose des conditions d’égalité des revenus des agriculteurs avec les autres catégories professionnelles inimaginables dans le contexte présent.

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J'ignore si ces problèmes analysés en 2011 ont été corrigés depuis :

https://www.nytimes.com/2011/09/11/books/review/that-used-to-be-us-by-thomas-l-friedman-and-michael-mandelbaum-book-review.html

Les nouvelles recrues militaires arrivent en bien moins bonne forme physique que les générations précédentes en raison d'un manque d'exercice, et elles arrivent avec ce que le général Martin Dempsey, président de l'état-major interarmées, appelle "un mélange de valeurs". Le général Dempsey poursuit : "Je ne veux pas dire qu'ils ont de mauvaises valeurs, mais parmi toutes les valeurs qui définissent notre profession, la première et la plus importante est la confiance. Si nous ne pouvions faire qu'une seule chose avec les nouveaux soldats, ce serait de leur inculquer la confiance les uns envers les autres, envers la chaîne de commandement et envers la nation".

Arne Duncan, le secrétaire à l'éducation : "Actuellement, environ un quart des élèves de neuvième année ne parviennent pas à obtenir leur diplôme d'études secondaires dans les quatre ans qui suivent. Parmi les pays de l'OCDE, seuls le Mexique, l'Espagne, la Turquie et la Nouvelle-Zélande ont des taux d'abandon scolaire plus élevés que les États-Unis".

Pentagone via Arne Duncan : "Soixante-quinze pour cent des jeunes Américains, âgés de 17 à 24 ans, ne peuvent pas s'engager dans l'armée aujourd'hui parce qu'ils n'ont pas obtenu leur diplôme de fin d'études secondaires, qu'ils ont un casier judiciaire ou qu'ils ne sont pas physiquement aptes".

[Friedman et Mandelbaum] : "Il y a trente ans, 10 % des recettes générales de la Californie étaient consacrées à l'enseignement supérieur et 3 % aux prisons. Aujourd'hui, près de 11 % vont aux prisons et 8 % à l'enseignement supérieur".

Joseph Stiglitz : "Les 1 % d'Américains les plus fortunés perçoivent aujourd'hui environ un quart du revenu total de l'Amérique chaque année. En termes de richesse plutôt qu'en termes de revenus, ... . les 1 % les plus riches contrôlent aujourd'hui 40 % du total. C'est nouveau. Il y a vingt-cinq ans, les chiffres correspondants étaient de 12 % et 33 %.

[Friedman et Mandelbaum] décrivent un pays dont la population est à la traîne, un système politique de plus en plus paralysé et des institutions qui semblent de plus en plus inadaptées pour relever des défis de plus en plus insolubles. Ils font remarquer que la Chine a mené le monde jusqu'à ce qu'elle se heurte à une série de "mauvais siècles" après 1644. L'Amérique pourrait connaître le même sort.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

[Friedman et Mandelbaum] : "Il y a trente ans, 10 % des recettes générales de la Californie étaient consacrées à l'enseignement supérieur et 3 % aux prisons. Aujourd'hui, près de 11 % vont aux prisons et 8 % à l'enseignement supérieur".

On peut voir le bon coté des choses, toujours positiver est important.

Le budget formation au sens large ( formation initiale et formation continue + formation de "correction" ) est donc passé de 10+3 à 11+8 = 19 %.

La Californie n'a jamais autant investi dans l'éducation de son bon peuple. Et à 19 % c'est sans doute un record planétaire, on comprends que la Cali héberge les poids lourds en bourse 

:chirolp_iei:

 

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Sur le discours de l'état de l'Union :

"Une prise de parole pour se démarquer et amorcer la campagne présidentielle. Le président Joe Biden, candidat à sa réélection, a répondu jeudi 7 mars aux critiques sur son âge, qui inquiète les électeurs, lors de son discours sur l'état de l'Union. "A mon âge, certaines choses deviennent plus claires que jamais", a assuré le démocrate de 81 ans au cours d'un discours énergique d'un peu plus d'une heure, plaisantant même : "Je sais que cela n'en a pas l'air, mais je suis là depuis longtemps."

Le président sortant a frontalement critiqué son rival Donald Trump. "Mon prédécesseur, un ancien président républicain, dit à Poutine 'faites ce que vous voulez'. C'est une citation, un ancien président a vraiment dit ça, se soumettant à un dirigeant russe. Je pense que c'est scandaleux. C'est dangereux, et c'est inacceptable !", a-t-il lancé, sans prononcer le nom de l'ancien locataire de la Maison Blanche. "Depuis le président Lincoln et la Guerre de Sécession, jamais notre liberté et démocratie n'ont été attaquées dans notre pays comme elles le sont aujourd'hui", a-t-il ajouté."

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/etats-unis-a-mon-age-certaines-choses-deviennent-plus-claires-que-jamais-declare-biden-lors-de-son-discours-sur-l-etat-de-l-union_6411418.html

Sur l'Ukraine :

"Dès le début de son discours sur l'état de l'Union ce jeudi, Joe Biden a évoqué la guerre en Ukraine, qui vient d'entrer dans sa troisième année. "Je ne plierai pas" face à Poutine, a promis le président américain, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour "arrêter" le président russe.

"Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre", a-t-il martelé."

https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/guerre-en-ukraine-joe-biden-exhorte-le-congres-americain-a-soutenir-kiev-pour-arreter-poutine_AD-202403080057.html

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Sur l'Ukraine :

"Dès le début de son discours sur l'état de l'Union ce jeudi, Joe Biden a évoqué la guerre en Ukraine, qui vient d'entrer dans sa troisième année. "Je ne plierai pas" face à Poutine, a promis le président américain, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour "arrêter" le président russe.

"Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre", a-t-il martelé."

https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/guerre-en-ukraine-joe-biden-exhorte-le-congres-americain-a-soutenir-kiev-pour-arreter-poutine_AD-202403080057.html

Je ne sais pas dans quelle mesure Biden est encore dans une tentative de convaincre les élus républicains du Congrès de voter les 60 milliards d'aide pour Kiev - et si oui avec quels arguments et surtout quelles contreparties ?

Et dans quelle mesure il est simplement en train de faire tout ce qu'il peut pour dévier la responsabilité d'éventuels événements graves en Ukraine cette année vers les républicains idéalement. Et dans tous les cas vers tout le monde... sauf lui-même et les démocrates

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Il y a 7 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Sur l'Ukraine :

"Dès le début de son discours sur l'état de l'Union ce jeudi, Joe Biden a évoqué la guerre en Ukraine, qui vient d'entrer dans sa troisième année. "Je ne plierai pas" face à Poutine, a promis le président américain, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour "arrêter" le président russe.

"Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre", a-t-il martelé."

https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/guerre-en-ukraine-joe-biden-exhorte-le-congres-americain-a-soutenir-kiev-pour-arreter-poutine_AD-202403080057.html

Joe Biden est sur la même ligne que... Napoléon Ier, donc je ne peux qu'approuver :

Napoléon Ier avait donné l'ordre de publier une série d'articles pour montrer que "l'Europe est inévitablement en train de devenir la proie la Russie" [2]

Le 09/02/2023 à 13:59, Wallaby a dit :

https://www.jstor.org/stable/3004165  (Raymond T. McNally, The American Slavic and East European Review, avril 1958)

Les origines de la russophobie en France : 1812-1830

Dans les deux secondes décennies du dix-neuvième siècle, l'image de la Russie présentée dans les écrits journalistiques français était inspirée par la peur. En particulier, pendant les guerres napoléoniennes et, de manière encore plus prononcée après l'avènement de Nicolas Ier sur le trône, les publicistes français ont lancé des campagnes anti-russes, qui étaient destinées à culminer plus tard au milieu du XIXe siècle comme l'une des causes catalytiques de l'alignement final de la France contre la Russie pendant la guerre de Crimée. L'objectif de cet article est de retracer les origines de cette russophobie dans les pamphlets français, les récits de voyage et autres ouvrages populaires sur la Russie, ainsi que dans les rapports diplomatiques, avant 1830. Pour les années critiques des relations franco-russes, 1819-15 et 1825-26, j'ai également utilisé les comptes rendus des journaux de l'époque pour retracer les racines de la russophobie. L'opinion traditionnelle est que la peur généralisée de la Russie en Europe occidentale a été causée par l'attitude et les actions de Nicolas Ier lorsque les révolutions libérales ont éclaté en France, en Belgique et surtout en Pologne en 1830... Cependant, nous verrons qu'une étude détaillée des écrits populaires en France de 1812 à 1830 nous oblige à modifier sérieusement cette opinion supplémentaire soutenue par la plupart des historiens concernant la montée de la russophobie au début du XIXe siècle. En octobre 1812, paraît l'un des ouvrages les plus influents de toute l'histoire de la russophobie : Des progrès de la puissance russe de Charles-Louis Lesur (1770-1849), fondateur de L'annuaire historique. Dans ce livre, Lesur a publié le tristement célèbre et très mal cité "Testament de Pierre le Grand". Napoléon Ier avait donné l'ordre de publier une série d'articles pour montrer que "l'Europe est inévitablement en train de devenir la proie de la Russie" [2]. Ce "testament" a donc été publié par les soins du ministère français des affaires étrangères. Le "testament" fut à nouveau diffusé pendant la guerre de Crimée ; Napoléon III ordonna qu'il soit affiché sur les bâtiments publics de Paris et dans toute la France.- Adolf Hitler le fit rééditer pendant la dernière guerre. Il ne fait guère de doute que le "testament" était un faux. Harry Breslau dans l'Historische Zeitschrift (1879) a été le premier à le prouver.   

[2] Alfred Rambaud, Histoire de la Russie, 1914, p.570 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65675z/f583.item

 

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https://responsiblestatecraft.org/war-profiteers/ (7 mars 2024)

[Un groupe de] six membres du Sénat américain, emmenés par le sénateur Bernie Sanders (I-Vt.), (...) qui comprend les sénateurs Ron Wyden (D-Ore. Ron Wyden (D-Ore.), Elizabeth Warren (D-Mass.), Ed Markey (D-Mass), Jeff Merkley (D-Ore.) et Peter Welch (D-Vt.) - demande au chef de la majorité sénatoriale, Chuck Schumer (D-N.Y.), de créer une version moderne de la "commission Truman", un organe datant de la Seconde Guerre mondiale et connu officiellement sous le nom de "commission spéciale chargée d'enquêter sur le programme de défense nationale".

La commission a fait la réputation de Harry Truman, alors sénateur du Missouri. Ses efforts lui ont valu de faire la une de Time Magazine sous le titre "Investigator Truman". Selon une estimation, les travaux de sa commission ont permis au gouvernement d'économiser jusqu'à 15 milliards de dollars et de cibler les entreprises qui fournissaient à l'armée des produits défectueux mettant en danger la vie des soldats.

Que ferait exactement une nouvelle commission Truman ? Les six sénateurs ont décrit son mandat potentiel comme suit : "fournir des ressources et du personnel spécialisés pour enquêter sur les profits de guerre, les effets de la consolidation de l'industrie de la défense, l'absence de contrôle suffisant des dépenses militaires américaines et les possibilités d'utiliser davantage la loi sur la production de défense ou d'autres autorités fédérales pour assurer la défense nationale d'une manière plus rentable et plus transparente".

Les sujets d'enquête ne manquent pas. Les six sénateurs ont cité des questions telles que les mégafirmes Lockheed Martin et Raytheon, qui dépensent des dizaines de milliards de dollars en rachats d'actions destinés à faire grimper la valeur de leurs actions au lieu d'investir dans le développement de nouvelles capacités de défense, et les fortes augmentations de prix sur des systèmes vitaux tels que les missiles Stinger de Raytheon, qui ont été livrés à l'Ukraine. Il existe également une tendance à la surenchère sur les prix des pièces détachées vendues au Pentagone, comme l'illustre le cas de Transdigm, une entreprise aérospatiale qui a fourni des articles au ministère de la défense avec une majoration pouvant aller jusqu'à 3 800 %. Dans de nombreux cas, les sous-traitants contrôlent les données et les logiciels nécessaires à la réparation des équipements qu'ils vendent à l'armée américaine, ce qui leur permet de décider du montant des frais et de la rapidité d'action.

La taille des "cinq grands" - Lockheed Martin, Boeing, Raytheon (aujourd'hui RX), General Dynamics et Northrop Grumman - leur confère un poids excessif dans la négociation des prix et des caractéristiques de performance des principaux programmes d'armement, pour la simple raison que le Pentagone n'a souvent nulle part où aller.

Northrop Grumman a remporté le contrat pour le nouveau missile balistique intercontinental (ICBM), officiellement connu sous le nom de Sentinel, dans le cadre d'un contrat à source unique, après que Boeing se soit désisté après avoir protesté contre le fait que la procédure d'appel d'offres était en sa défaveur. Le coût unitaire d'un seul missile a augmenté de 37 %, passant d'une estimation initiale de 118 millions de dollars à un coût actuel de 162 millions de dollars.

La plus grande opportunité d'escroquer les contribuables viendra probablement des efforts du Pentagone pour étendre la "base industrielle de défense" - le complexe d'usines, de laboratoires, de dépôts et de travailleurs qui produisent l'arsenal de l'Amérique. Des subventions spéciales, des délais de production accélérés, des contrats moins rigoureux et d'autres changements proposés pour produire plus d'armes plus rapidement et les expédier à toute vitesse aux services militaires et aux alliés des États-Unis rendront plus facile - et plus tentant - pour les entreprises peu scrupuleuses, grandes et petites, de surfacturer le gouvernement ou de fournir des systèmes inférieurs aux normes.

Des vies sont en jeu et des choix doivent être faits quant à la meilleure façon de rendre l'Amérique et le monde plus sûrs. Jeter davantage d'argent dans les caisses de Lockheed Martin et de Raytheon n'est pas la solution.

 

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https://www.theguardian.com/culture/2024/mar/06/hollywood-nuclear-disarmament-letter-oppenheimer

Une coalition de célébrités, dont le petit-fils de J. Robert Oppenheimer, se réunit pour rédiger une lettre ouverte implorant les dirigeants mondiaux de désarmer.

La lettre rappelle que 13 000 armes nucléaires sont détenues par neuf pays, dont certaines sont 80 fois plus puissantes que celles qui ont détruit Hiroshima et Nagasaki en 1945.

"En tant qu'artistes et défenseurs des droits de l'homme, nous voulons faire entendre notre voix pour rappeler que si Oppenheimer appartient à l'histoire, ce n'est pas le cas des armes nucléaires", peut-on lire dans la lettre.

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Eh bien, j'ai trouvé l'alter ego de @Stark_Contrast, c'est Victor Davis Hanson.

https://www.youtube.com/watch?v=LqtSWjEwEBY&t=0s

Ses arguments concernant l'Ukraine et la fonction de Biden en tant qu'enveloppe d'un mouvement jacobin de gauche me sont familiers. Nous savons donc maintenant que Stark est un DINO (Democrat in Name Only).:rolleyes:

https://en.wikipedia.org/wiki/Democrat_in_Name_Only

https://fr.wikipedia.org/wiki/Republican_In_Name_Only

(Ma provocation est amicale, je sais déjà que le parti à l'âne bleu est un mouvement de rassemblement qui laisse aussi de la place aux conservateurs).

 

Modifié par Manuel77
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https://peterbeinart.substack.com/p/challenging-israels-legitimacy-also (8 janvier 2024)

Omer Bartov, professeur d'études sur l'Holocauste et les génocides à l'université Brown.

N'oubliez pas que la plus grande organisation pro-israélienne aux États-Unis est Christians United for Israel (Chrétiens unis pour Israël). Il ne s'agit pas d'une organisation juive. Lorsque la législature de l'Arkansas adopte une loi qui interdit de travailler pour l'État de l'Arkansas si l'on souhaite boycotter Israël, je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement d'Israël. Je pense que, dans un État comme l'Arkansas où il y a très peu de Juifs, cela concerne aussi l'Amérique. Les gens disent qu'il y a une tendance chrétienne à vouloir soutenir Israël. Il ne s'agit pas seulement de la chrétienté. N'oubliez pas que les chrétiens noirs et hispaniques n'ont pas la même vision d'Israël que de nombreux chrétiens évangéliques blancs. Je pense que ce qui se cache derrière tout cela, c'est l'association profonde entre Israël et les États-Unis comme des sortes de terres promises forgées sur une frontière hostile qui n'ont vu le jour que parce qu'elles ont dépossédé les gens qui s'y trouvaient.

La raison pour laquelle l'activisme pro-palestinien effraie tant certains groupes d'Américains, en particulier les Américains les plus profondément investis dans les mythes fondateurs de l'Amérique, la raison pour laquelle ils trouvent la menace de l'activisme pro-palestinien sur la légitimité d'Israël si effrayante n'est pas seulement parce qu'ils se soucient beaucoup d'Israël. C'est parce qu'ils considèrent l'assaut contre la légitimité d'Israël comme un assaut contre la légitimité de l'Amérique, car les fondements des deux pays ont énormément de choses en commun. J'irais même jusqu'à dire qu'il y a une figure qui se cache derrière le débat États-Unis-Israël-Palestine, qui se cache derrière l'activisme de solidarité avec la Palestine, et qui le rend si terriblement effrayant pour toute une série d'Américains, en particulier les Américains blancs conservateurs. Il s'agit de l'Indien d'Amérique.

Ainsi, parce que l'activisme pro-palestinien offre un modèle qui, s'il était appliqué à l'Amérique, serait profondément menaçant pour de nombreuses personnes aux États-Unis, comment se fait-il que les Américains réagissent avec autant de force à l'activisme pro-palestinien ? Pourquoi les Américains réagissent-ils si viscéralement à des termes tels que "colonialisme de peuplement", "décolonisation", "la Palestine sera libre du fleuve à la mer" ? Je ne pense pas que ce soit uniquement dû au fait que les gens ont investi dans Israël. Je pense que c'est parce qu'à un certain niveau, peut-être seulement semi-conscient, les gens reconnaissent que ce même cadre intellectuel, ce cadre de décolonisation, serait profondément déstabilisant pour les États-Unis tels que nous les connaissons.

Vous savez, c'est l'une des caractéristiques de l'Amérique que les Américains, dans le discours politique, parlent si rarement des Amérindiens, et pourtant c'est là, sous la surface. Je voudrais vous lire un extrait du livre très important de Mahmoud Mamdani, professeur à Columbia, Neither Settler nor Native, parce que ce livre traite de ces interconnexions. Il parle de l'Amérique. Il écrit : "Notre nation est née d'un génocide. Nous sommes peut-être la seule nation qui ait tenté, dans le cadre de sa politique nationale, d'éradiquer sa population indigène. De plus, nous avons élevé cette expérience tragique au rang de noble croisade. En effet, même aujourd'hui, nous ne nous sommes pas permis de rejeter cet épisode honteux ou d'en éprouver du remords".

Si vous lisez la littérature de l'activisme pro-palestinien, vous constaterez qu'elle est souvent explicite. Ainsi, le discours de solidarité avec la Palestine ne fait souvent pas référence aux États-Unis. Il les appelle "l'île de la Tortue", n'est-ce pas ? Un terme qui remet essentiellement en question la légitimité des États-Unis en leur donnant un nom précolonial amérindien.

Il y a donc eu beaucoup de débats sur tous ces monuments confédérés dont les gens veulent se débarrasser. C'est déstabilisant pour beaucoup d'Américains blancs, mais cela ne menace pas la légitimité du projet. Après tout, ces gens étaient des rebelles, n'est-ce pas ? Mais si vous essayez d'appliquer cette même logique à toutes les personnes que nous célébrons aux États-Unis et qui étaient des tueurs d'Indiens - allez dans l'Ouest des États-Unis en particulier. Pensez à la célébration de généraux comme Sheridan et Sherman, ou même de présidents comme Lincoln, Grant ou Jackson, qui ont été profondément impliqués dans le génocide des Amérindiens. On se rend compte que le fait que les Américains commencent à se pencher sur la question, à se pencher sérieusement sur les demandes des Amérindiens, est plus déstabilisant pour la légitimité du projet américain que les défis lancés par les Noirs américains. Et c'est précisément cela, je pense, qui rend le mouvement activiste pro-palestinien si effrayant.

C'est pourquoi une partie de moi est quelque peu pessimiste quant à la capacité de changer la politique américaine à l'égard d'Israël, parce qu'une partie de moi pense qu'au plus profond, la raison pour laquelle l'Amérique a sa politique n'est pas seulement due à Joe Biden ou à l'AIPAC ou à ce genre de choses, que fondamentalement, le plus grand obstacle à une attitude fondamentalement différente de l'Amérique à l'égard d'Israël et de la Palestine est peut-être la volonté américaine de se confronter à nous-mêmes en tant que nation coloniale et de réfléchir à ce que cela signifierait de penser en termes de processus de décolonisation aux États-Unis.

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J'adore les mots employés, loyale aux règles internationale , de justice et j'en passe !
Copier sans vergogne des produits protégés ou pas par des brevets, la Chine s'en contrefiche, dumping, ventes à pertes pour casser des marchés sur la durée tout en étant subventionné par l'état jusqu'à la mort de ses concurrents et s'octroyer ensuite le monopole, voilà le commerce vu par la Chine.

Le discours se fait sans aucune honte (pourtant chère aux asiatiques), les restrictions/sanctions, l'accès à Internet, les liberté d'expressions chez eux c'est normal, apparemment, pas chez les autres quand ils soupçonnent un lézard.
La Chine exploite cette faille de la démocratie et liberté Occidentale et quand on commence à voir les effets pervers de ces moyens de communications, vrais aspirateurs de milliards de données dont on pouvait se poser la question de leurs utilités avant que l'IA  ne soit utilisée pour les traiter à une échelle que l'on ne pouvait pas imaginer à des fins commerciales mais pas que, ciblage de personnels d'entreprises et autres utilisant cette application.

Le marché de la datas est en plein essor et il serait temps que les dirigeants en prennent conscience, déjà que la plupart des grosses sociétés ont quasiment toutes leurs données externalisées (pour des économies de personnels en interne) on ne sait ou !
Quand on s'y intéresse un peu, on découvre ou et par qui certaines de ces sociétés ont été crées (ex de la CIA), du genre  PALANTIR aux US avec de gros clients comme Airbus !

Modifié par MIC_A
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Il y a 3 heures, MIC_A a dit :

Quand on s'y intéresse un peu, on découvre ou et par qui certaines de ces sociétés ont été crées (ex de la CIA), du genre  PALANTIR aux US avec de gros clients comme Airbus !

C'est HS, mais après tu sais si ça te rassure ça fait déjà des années que Dassault Système gère plus de métadonnées que Palantir.
Le cloud souverain que veut créer Dassault ne vient pas de nulle part.

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Il y a 13 heures, Patrick a dit :

Tik tok?

Une "bonne chose pour le monde"?

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHA

:laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh::laugh:

Oh moi TikTok... Ce qui est intéressant dans ce discours c'est de dire haut et fort que si c'est Google ou FB qui font, y a pas de problème, mais si c'est un pays étranger... La prochaine étape devrait malheureusement l'interventionnisme militaire décomplexé (si ce n'est déjà fait).

Il y a 8 heures, MIC_A a dit :

J'adore les mots employés, loyale aux règles internationale , de justice et j'en passe !
Copier sans vergogne des produits protégés ou pas par des brevets, la Chine s'en contrefiche, dumping, ventes à pertes pour casser des marchés sur la durée tout en étant subventionné par l'état jusqu'à la mort de ses concurrents et s'octroyer ensuite le monopole, voilà le commerce vu par la Chine.

Le discours se fait sans aucune honte (pourtant chère aux asiatiques), les restrictions/sanctions, l'accès à Internet, les liberté d'expressions chez eux c'est normal, apparemment, pas chez les autres quand ils soupçonnent un lézard.
La Chine exploite cette faille de la démocratie et liberté Occidentale et quand on commence à voir les effets pervers de ces moyens de communications, vrais aspirateurs de milliards de données dont on pouvait se poser la question de leurs utilités avant que l'IA  ne soit utilisée pour les traiter à une échelle que l'on ne pouvait pas imaginer à des fins commerciales mais pas que, ciblage de personnels d'entreprises et autres utilisant cette application.

Le marché de la datas est en plein essor et il serait temps que les dirigeants en prennent conscience, déjà que la plupart des grosses sociétés ont quasiment toutes leurs données externalisées (pour des économies de personnels en interne) on ne sait ou !
Quand on s'y intéresse un peu, on découvre ou et par qui certaines de ces sociétés ont été crées (ex de la CIA), du genre  PALANTIR aux US avec de gros clients comme Airbus !

C'est bien pour ça que je milite pour que tout se fasse par voie postale : entre les gens qui vont décoller le rabat, scanner, et recoller l'enveloppe, tu résous en plus le problème du chomage en 2-2... :chirolp_iei:

Modifié par rendbo
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Il y a 12 heures, rendbo a dit :

Oh moi TikTok... Ce qui est intéressant dans ce discours c'est de dire haut et fort que si c'est Google ou FB qui font, y a pas de problème, mais si c'est un pays étranger... La prochaine étape devrait malheureusement l'interventionnisme militaire décomplexé (si ce n'est déjà fait).

Le truc c'est qu'il n'y a pas de version spéciale Chine de google ou FB destinée a les abrutir en utilisant un algo qui mettent en avant le pire des contenus à l'inverse de la version domestique...

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me balader sur douyin (le tiktok chinois) pendant des voyages en chine, je te cache pas que ca a été un choc de voir a quel point les deux plateformes sont différentes :laugh:

Pour moi c'est ca le vrai problème... le vol de données tout le monde le fait en effet malheureusement 

Ce serait con de bannir les jeux vidéos de Tencent pour exemple, puisqu'ils sont les memes en chine et en occident.

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Il y a 3 heures, Titus K a dit :

Le truc c'est qu'il n'y a pas de version spéciale chine de google ou FB destinée a les abrutir en utilisant un algo qui mettent en avant le pire des contenus à l'inverse de la version domestique...

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me balader sur douyin (le tiktok chinois) pendant des voyages en chine, je te cache pas que ca a été un choc de voir a quel point les deux plateformes sont différentes :laugh:

Pour moi c'est ca le vrai problème... le vol de données tout le monde le fait en effet malheureusement 

Ce serait con de bannir les jeux vidéos de Tencent pour exemple, puisqu'ils sont les memes en chine et en occident.

 

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Il y a 4 heures, Titus K a dit :

Le truc c'est qu'il n'y a pas de version spéciale chine de google ou FB destinée a les abrutir en utilisant un algo qui mettent en avant le pire des contenus à l'inverse de la version domestique...

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de me balader sur douyin (le tiktok chinois) pendant des voyages en chine, je te cache pas que ca a été un choc de voir a quel point les deux plateformes sont différentes :laugh:

Je veux bien le croire à la vue de la vidéo de @Patrick ci dessus, mais si ils avaient décidé de proposer une version éducative et limité en temps/jour comme la leur pour l'Occident, n'y aurait il pas eu des esprits chagrins pour crier à la non liberté des choix ? :dry:

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https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2024/03/oregon-drug-decriminalization-failed/677678/ (17 mars 2024)

L'expérience américaine la plus radicale en matière de dépénalisation des drogues a pris fin, après plus de trois ans de résultats douloureux. La gouverneure de l'Oregon, Tina Kotek, s'est engagée à signer une loi abrogeant les principaux éléments de l'initiative électorale connue sous le nom de mesure 110 : la possession de drogues dures est à nouveau un crime dans l'Oregon, et les tribunaux recommenceront à imposer un traitement aux contrevenants.

Les habitants de l'Oregon avaient soutenu la mesure 110 avec 59 % des voix en 2020, mais trois ans plus tard, les sondages ont montré que 64 % d'entre eux souhaitaient son abrogation, en tout ou en partie.

Bien que notre politique polarisée tende à présenter les choix politiques comme des interrupteurs tout ou rien, en vérité, ils ressemblent davantage à un cadran avec de nombreux réglages intermédiaires. Ce cadran peut être tourné de manière productive dans de nombreuses régions du pays. De nombreux États sont beaucoup plus punitifs à l'égard des consommateurs de drogue que ne l'était l'Oregon avant l'adoption de la mesure 110. Ils accordent trop d'importance à l'incarcération des personnes qui consomment des drogues, ils ne fournissent pas de traitement et d'assurance maladie adéquats et financés par l'État, et ils n'utilisent pas la justice pénale de manière productive pour décourager la consommation de drogues (par exemple, en utilisant les arrestations et les mises à l'épreuve comme moyen de pression pour amener les personnes à participer à des tribunaux spécialisés dans la lutte contre la toxicomanie [1] et à suivre un traitement). Si ces États pouvaient être persuadés de réduire leur approche de la justice pénale pour se rapprocher de ce que l'Oregon avait avant la mesure 110, à l'exception d'une prévention et d'un traitement adéquatement financés et fondés sur des preuves, des gains substantiels en matière de santé et de sécurité publiques s'ensuivraient probablement. L'avenir d'une réforme réussie de la politique en matière de drogues ne réside pas dans un plus grand laxisme dans des États qui sont déjà très progressistes dans leur approche de la consommation de drogues ; il s'agit d'utiliser conjointement la justice pénale et la santé publique de manière équilibrée et pragmatique, comme l'Oregon est maintenant prêt à le faire.

[1] https://allrise.org/about/treatment-courts/

Les tribunaux spécialisés dans les affaires de drogue pour adultes sont une alternative à l'incarcération qui combine des approches de santé publique et de sécurité publique pour mettre les personnes impliquées dans le système judiciaire en contact avec des traitements individualisés et fondés sur des preuves et des services d'aide au rétablissement. Les tribunaux spécialisés dans les affaires de drogue pour adultes constituent l'intervention la plus étudiée et la plus éprouvée de l'histoire de notre pays pour sortir les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives du système judiciaire et leur permettre de vivre en bonne santé et de se rétablir.

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https://www.la-croix.com/biden-se-dresse-contre-le-rachat-d-u-s-steel-par-le-japonais-nippon-steel-20240314

Biden se dresse contre le rachat d'U.S. Steel par le japonais Nippon Steel

Le républicain Donald Trump - qui, sauf surprise, sera son adversaire en novembre - a déjà promis qu'il bloquerait le rachat de U.S. Steel s'il retournait à la Maison Blanche.

MM. Biden et Trump "cherchent le soutien des syndicats puissants qui pourraient faire la différence dans les cruciaux +swing states+", pouvant faire basculer le scrutin dans l'un ou l'autre camp, relève Thibault Denamiel.

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L'administration Biden, adversaire des groupes de défense de la liberté d'expression :

https://www.theguardian.com/law/2024/mar/15/supreme-court-first-amendment-cases-free-speech

La Cour suprême des États-Unis a annulé vendredi deux décisions judiciaires portant sur la question de savoir si les fonctionnaires peuvent bloquer les personnes qui les critiquent sur les médias sociaux sans violer les protections constitutionnelles en matière de liberté d'expression.

Les juges ont annulé des décisions rendues par des juridictions inférieures dans deux affaires - l'une en Californie et l'autre dans le Michigan - concernant des actions en justice intentées en vertu du premier amendement de la Constitution américaine par des personnes qui avaient été bloquées après avoir publié des critiques sur les comptes de médias sociaux de responsables locaux. Les juges ont demandé aux juridictions inférieures de réexaminer l'affaire.

L'enjeu de la bataille juridique était de savoir si les fonctionnaires, en bloquant leurs détracteurs, agissaient dans l'exercice de leurs fonctions gouvernementales. Les protections de la liberté d'expression prévues par le premier amendement s'appliquent généralement aux acteurs gouvernementaux, et non aux particuliers.

La première de ces affaires concerne deux conseillers scolaires de Poway, en Californie, qui ont fait appel d'une décision rendue par une juridiction inférieure en faveur de parents qui les avaient poursuivis en justice après avoir été bloqués sur les comptes de ces fonctionnaires sur les médias sociaux.

La seconde affaire concerne l'appel d'un homme du Michigan qui a fait appel d'une décision d'une juridiction inférieure rejetant sa plainte contre un fonctionnaire de la ville de Port Huron qui l'avait bloqué sur Facebook.

L'administration de Joe Biden s'était rangée du côté des fonctionnaires dans les deux cas. Les groupes de défense de la liberté d'expression ont exhorté les juges à soutenir les plaignants.

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La raison pour laquelle les États-Unis sont très sensibles au prix du pétrole, c'est qu'une importante proportion des Américains sont pauvres, et que pour eux chaque dollar compte :

Le 29/02/2024 à 15:33, Wallaby a dit :

https://tomdispatch.com/war-is-bad-for-you-and-the-economy/ (25 février 2024)

Plus de 140 millions d'entre nous appartiennent aujourd'hui à la catégorie des pauvres ou des personnes à faible revenu, dont un enfant sur six. Plus de 44 millions d'entre nous souffrent de la faim au cours d'une année donnée. On estime que 183 000 Américains sont morts de causes liées à la pauvreté en 2019, soit plus que les homicides, la violence armée, le diabète ou l'obésité. Pendant ce temps, de plus en plus d'Américains vivent dans la rue ou dans des refuges, le nombre de sans-abri atteignant le chiffre record de 650 000 en 2022.

 

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