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Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

C'est quoi les pertes des rebelles pendant l'attaque de la capitale, 150, 200 ou 300 victimes, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

Comme je l'ai déjà dit il est improbable que la bataille d'Alep soit décisive pour quoi que se soit, mais permet juste de jauger le niveau de capacité des rebelles.

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La proportion des alaouites dans l'armée et les services de renseignements est considérablement plus importante que leur poids réel dans la population. Selon certaines estimations, l'armée syrienne comprendrait aujourd'hui 60% d'officiers alaouites et 15% de chrétiens. Il y aurait plus de 85% d'alaouites dans les services de renseignements.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/08/01003-20120308ARTFIG00769-syrie-el-assad-desarme-les-unites-sunnites.php

http://hal.inria.fr/docs/00/28/18/09/PDF/Les_Alaouites_une_secte_au_pouvoir.pdf 

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Je ne comprends pas pourquoi les forces loyalistes ont laissé une porte de sortie aux rebelles vers la Turquie. Ils aurait du verrouiller l'axe nord en laissant ouverte une bande au sud pour les cueillir 10-20 km plus loin lors de leur fuite.

Pour ce qui est de la qualification de "l'armée d'Assad", c'est un moyen de dire que seul les rebelles ont une légitimité .Bien que dans les pratiques, les deux camps se valent plus ou moins... Entre exécutions sommaires, massacres de civils innocents accusés de collaborer avec le camp opposé et la fausse propagande à deux balles, seul l'uniforme change ( Et encore, souvent ça porte les mêmes uniformes ).

Ca vaut ce que ça vaut mais un membre de ma famille qui est un cadre des Pasdaran m'a confirmé que 12 instructeurs de son unité dont 5 qui ont fait l'Irak et des tireurs d'élite d'une unité voisine avaient été envoyés à Damas pour protéger les intérêts iraniens et la minorité chiite. Il n'est pas dans le secret mais il a estimé que globalement entre 1000 à 2000 iraniens ( Qods, Pasdar, Basij) avaient été envoyés à Damas depuis 6 mois. D'après lui les iraniens ne participent pas directement aux opérations, ils protègent surtout les intérêts iraniens à Damas (ambassade, entreprises etc.) et apportent leur savoir faire en matière de lutte contre insurrectionnelle, d'où la présence d'instructeur qui ont formé l'armée du Mehdi. Après, il est assez conforme à la position iranienne, que la Syrie est visée par un complot occidental ourdi par les E-U, la Turquie et les pays arabes.

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La proportion des alaouites dans l'armée et les services de renseignements est considérablement plus importante que leur poids réel dans la population. Selon certaines estimations, l'armée syrienne comprendrait aujourd'hui 60% d'officiers alaouites et 15% de chrétiens. Il y aurait plus de 85% d'alaouites dans les services de renseignements.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/08/01003-20120308ARTFIG00769-syrie-el-assad-desarme-les-unites-sunnites.php

http://hal.inria.fr/docs/00/28/18/09/PDF/Les_Alaouites_une_secte_au_pouvoir.pdf 

Oui dans le corps des officiers (tout à fait normal si on veut controler la troupe) mais je parlais des forces combattantes

C'est pas 50 000 officiers qui font le coup de feu non ?

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Non effectivement, mais les seules unités qui combattent doivent être celles qui comportent une majorité ou une très forte proportion d'alaouites parmi la troupe.

Le reste de la troupe devant être soigneusement panachée pour éviter une alliance contre les officiers. ça plus les menaces de mort en cas de refus d'obéissance à un ordre donné par un officier, les menaces sur les familles ou à l'inverse les primes promises...

Sur 23 millions d'habitants, Bachar peut contrôler le pays avec 50 000 soldats bien armés plus quelques milliers d'agents de sécurité, de mercenaires et l'aide des pasdarans iraniens. Tout le reste de l'armée étant cantonnée et désarmée (ou en fuite).

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j'ai vu dans un article que les pertes de l'ASL dans les combats pour la capital étaient de 2500 hommes, donc très grave pour eux.

On vient d'atteindre les 20000 morts tout confondu.

Si les pertes étaient tellement énorme depuis le temps on en serait à des centaines de milliers  :O

De ce que j'ai vu, ça ne dépasse pas les 300 morts combattants.

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Comme de tout temps, la plupart des morts se font en dehors des combats. (manque de soins aux blessés, poursuites, opérations de police, massacres ...).

Il est possible que l'ASL ait perdu plusieurs centaines de combattants qui n'avaient nul-part ou aller et qui se sont fait étriller après leur déroute.

Après est ce un échec ? On ne parle plus que de la Syrie depuis l'opération contre Damas et Alep. ça a montré la vulnérabilité du régime, même si la guerre continue, ses sponsors peuvent encore croire que Bashar peut "ne pas perdre" mais pas qu'il va gagner. Le battage médiatique c'est du soutien, du cash, des armes et du capital diplomatique.

2 500 combattants dans un pays de 23 millions de personnes ça reste anecdotique. Surtout vu le niveau de formation et d'équipements des unités en question. Il faut voir la situation au delà des combats.

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Quelques images d'Alep

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A portrait of Syrian President Bashar al-Assad burns during clashes between rebels and Syrian troops in Selehattin, near Aleppo, on July 23, 2012. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages)

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A Syrian rebel enters a house in Selehattin, near Aleppo, on July 23, 2012, during fighting between rebels and Syrian troops. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages)

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Syrian rebels hunt for snipers after attacking the municipality building in the city center of Selehattin, near Aleppo, on July 23, 2012. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages)

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Syrians run for cover as a helicopter hovers over Aleppo on July 24, 2012. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages)

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Syrian rebels break their fast with the iftar meal during the Muslim fasting month of Ramadan in the northern city of Aleppo on July 24, 2012. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages) #

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Fighters from the Syrian opposition rest in a former primary school in Aleppo on July 25, 2012. UN chief Ban Ki-moon urged the world "to stop the slaughter." (Perso, je trouve qu'ils ont des têtes de caucasien )

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Civilians take cover as fighters from the Syrian opposition clash with forces loyal to President Bashar al-Assad in Aleppo on July 25, 2012. (Bulent Kilic/AFP/GettyImages)

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Free Syrian Army opposition fighters detain policemen after overrunning the Shaar district police station in Aleppo on July 25, 2012. (Pierre Torres/AFP/GettyImages)

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A Free Syrian Army member takes position while people flee after hearing shelling in the Aleppo district of al- Sukkari on July 29, 2012. (Zohra Bensemra/Reuters)

A Free Syrian Army member walks past the body of what they say is a member of Syrian President Bashar al-Assad's shabiha militia in the Aleppo district of al-Sukkari on July 29, 2012. (Zohra Bensemra/Reuters) Ca ressemble plus à une exécution vu les pieds sales (on lui a enlevé ses chaussures après sa capture) et les impacts au sol...

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Girls walk on debris next to damaged buildings in Marat al-Numan near the northern province of Idlib on July 27, 2012. (Syrian opposition Shaam News Network/Reuters)

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Fighters carrying food supplies run for cover along a street in the Salaheddin district of Aleppo on July 29, 2012. (Pierre Torres/AFP/GettyImages)

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A rebel fighter aims his rifle in the Salaheddin district of Aleppo on July 29, 2012. (Pierre Torres/AFP/GettyImages) #

D'autres images ici : http://www.boston.com/bigpicture/2012/07/battle_for_aleppo_intensifies.html?camp=fb

<j'ai édité pas d'images gores sur le site, les gens peuvents aller regarder d'eux même sur les sites si on donne le lien>

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On ne va pas ressortir les bilans des aventures guerrières des amerloques ces vingt dernières années dans la région. Assad est un petit joueur.

:lol: :lol: :lol:

Petit joueur? Lá tu vas le vexé, vu la taille du personnage! :lol:

Mais sérieux, ma comparaison portait sur le fait que son père ait reussit à mater un début d'insurection au début des années 80, mais à l'époque dans l'indifférence quasi général, n'ayant pas fait grand bruit dans les chancelleries, et encore moins dans l'opinion publique mondiale, malgré que cela aurait couté la vie à près de 20000  personnes (chiffre très sujet à caution, je le reconnais). Aujourd'hui, ces mêmes vingt mils morts semblent avoir été atteint, mais cette situation fait la une des journaux, le conseil de sécurité de l'ONU ait saisi presque tous les jours, et des passions se déchainent, etc... Or ces deux évenements semblent avoir débuté de la même manière avec des manifestations d'une partie de la population, qui ont été durement réprimées. La difference? En  1982, très peu d'images ont circulées sur ces évenements, et seulement bien après qu'ils éclatent, de plus la guerre froide était presque à son paroxysme. Alors qu' aujourd'hui, une rafale de mitrailleuse sur une foule peu être filmée sur un portable et relayé par internet, faisant le tour du monde en quelques heures. Je pense qu'Assad fils a bien appris la leçon de son père quand à la méthode pour faire taire ces contestataires, mais il n'a pas vu que le monde de l'information avait changé bien que le monde tout court semble avoir très peu évolué...

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2 500 combattants dans un pays de 23 millions de personnes ça reste anecdotique. Surtout vu le niveau de formation et d'équipements des unités en question. Il faut voir la situation au delà des combats.

Justement de l’aveu mime des rebelles en se qui concerne Alep les gens ne veulent pas se soulever

(Reuters) - The route to Aleppo from the Turkish border is a long web of dirt back roads with miles of exposed ground. But undaunted and in total darkness, dozens of young men jump onto white trucks with their AK-47 rifles, keen to join the fight there.

Syria's 16-month revolt has finally erupted in the country's commercial hub, but the momentum was not generated inside the city - it was brought into the historic city's ancient stone alleyways from the scorched fields of the surrounding countryside.

"We liberated the rural parts of this province. We waited and waited for Aleppo to rise, and it didn't. We couldn't rely on them to do it for themselves so we had to bring the revolution to them," said a rebel commander in a nearby village, who calls himself Abu Hashish.

The short scrawny man with a drooping grey moustache sits juggling cell phones and a walkie-talkie, arranging for the next convoy to head for Aleppo. Tanks of fuel and homemade grenades for use in rocket launchers are piled up along the outside of his house, ready to be dispatched.

"About 80 percent of the fighters in this city come from the countryside. Aleppo is a business town, people said they wanted to stay neutral. But now that we have come, they seem to be accepting us," he said.

As towns across Syria were rocked by the uprising against President Bashar al-Assad - in which it is estimated 18,000 people have been killed - Aleppo, home to conservative Muslim families and businesses, stayed largely silent.

Although armed resistance began in poorer districts where residents had more tribal allegiances or rural backgrounds, Aleppo's sacrifices have paled in comparison to nearby northern Idlib, central Homs or even Damascus, the capital.

Exasperated by the slow progress in Aleppo, rebels in the countryside said they were finally emboldened to push into the city after an assassination in the capital Damascus of four top government officials, including the defence minister.

"It was a boost to our spirits. We were so excited because we knew it was time. Aleppo is the economic centre, the true source of regime power. If we can strike it hard, and hold on, we can bring Bashar down," said one rebel fighter joining the convoy who called himself Abu Bakr.

As they arrived in Aleppo before dawn, the fighters sped through the winding alleyways of the city's outskirts shouting: "God is great". And then the morning skirmishes began.

The rattle of rebel machinegun fire greeted the thuds of army tank fire, artillery could be heard in the distance, and an air force fighter jet streaked overhead.

SCHOOL PARTY

The streets of rebel-held neighbourhoods are a graveyard of overturned, torched buses, specially placed along the streets by rebels to block army tanks from rolling in. The charred remains of tanks can also be seen - in heaps - by palm trees lining main thoroughfares.

"So far things here are going well for us. We have been used to fighting in olive groves and open fields. We were always exposed," said Hakour, a 23-year-old with a straggly beard wearing camouflage fatigues.

Lounging inside a school taken over by the rebels as a temporary base, he said: "It's much nicer to fight here where we can hide in alleyways and buildings. We will stay until Aleppo is free."

Toting grenade launchers, the fighters are incongruous alongside the school's pastel-coloured walls. Every rebel unit that has passed through here has left a message in graffiti. "The Farouq Brigade was here", "The Muthanna Brigade will topple Bashar", "God is with those who will triumph".

One rebel plays on an electric keyboard that he found in the school music room. Other men play table tennis in the main hallway. Nearby, fighters sleep along the walls, curled up next to their guns and grenades.

"It took us months and months to liberate the countryside. But here things are moving quickly. We have even set up a security team with a hotline if residents want us to help them," Hakour says.

The rebels drink fizzy soft drinks as they sing and make jokes. But their jubilation is premature. A few minutes later a loud blast shakes the school and the rebels scatter to grab their weapons and head to the basement - a reminder of the army's determination to crush the uprising.

As another ripple of mortar fire echoes nearby, the men decide that they should switch bases.

"LET THEM DESTROY US"

"We had to start the battle to encourage Aleppo and get the residents accustomed to being part of the uprising. A lot of families have given the fighters money secretly, but they didn't want to do more. And there are even people unfortunately who still support the regime," said a fighter named Jumaa.

"I think for Aleppo the memories of the 1980s are still very deep," Jumaa said, referring to an Islamist uprising which was crushed by Assad's late father, whose forces killed at least 10,000 people in the central city of Hama.

The rebel-held area of Aleppo visited by a Reuters reporter appeared to be completely deserted by residents. Fighters were using houses as bases to sleep in.

Just 20 km (12 miles) outside Aleppo, rebels have declared most of the countryside free of Assad's forces. In the villages men gather to smoke and chat at night, while women wrapped in colourful veils let their children run onto the rubble-strewn streets to cheer at smiling gunmen.

"God protect the Free Syrian Army," they shouted.

Despite the tentative calm their home towns now enjoy, there is a hint of resentment towards Aleppo's residents from rural fighters gathered on the city's streets.

"My brother was shot dead just last month," says 22-year-old fighter Mustafa. He points out other faces in the crowd of rebel fighters. "His cousin died six months ago. Soldiers poured gasoline on him and set him on fire," Mustafa says.

Pointing to another group, he says: "Their families have fled and they haven't seen them in a year."

Outside the city, rebel commander Abu Hashish says more sacrifices are necessary, and that the time has come for his urban brothers to share the burden.

"In Aleppo they only think about trade, about money. They think about their own life, they think about their children's future. They don't fight the regime because they care about the here and now," he said.

"In the countryside we know we must give up on the present. I will sacrifice my life and my children's lives. Let them destroy our homes. This fight is for a new generation coming that will have a chance to have a life of dignity. And for me, that is worth sacrificing everything."

(Editing by Dominic Evans and Andrew Osborn)

Oups le lien : http://uk.search.yahoo.com/search?p=syria%2C+rural&fr=ush-globalnews

En se qui concerne l'operation sur Damas et Alep je vois deux théories:

1- L'attaque sur Damas c'est passé juste avant l'un des vote au CS il me semble le but était peut être de faire croire au russes qu'Assad était en train de tomber afin que ceux si ne bloquent pas le vote.

2- Les supports de l'ASl pour une raison ou une autre aient décidé que la situation ait trop duré au que ça commencé a sentir trop le roussi, ne pouvant pas faire disparaitre tous ses combattants les aient envoyé volontairement au casse pipe, ça me parait assez improbable mais sait on jamais.

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Parce que le gouvernement syrien a du soutien populaire ?

80 % des syriens sont terrifiés par le régime, ils sont désarmés, bombardés sans restriction et savent qu'ils n'auront pas l'aide de l'ONU, que les troupes d'Assad ne font pas de prisonniers quand Assad en personne ne menace pas d'utiliser des armes chimiques.

A par ça, ils ne semblent pas hostiles aux rebelles non plus, on voit pas de milices d'autodéfense anti-rebelles.

ça me rappelle la france sous l'occupation. 1% de résistants en 1940 et 99,99% de résistants en 1945.  

Pour l'instant, il y a match nul en Syrie, aucun camp ne semble l'emporter sur l'autre. Alors la majorité des syriens attendent pour choisir leur camp et planque leur cul au fond de la cave pour éviter les bombes.  

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80 % des syriens sont terrifiés par un régime

80% des syriens veulent qu'on leur foute la paix. Reste les irréductibles des 2 camps

d'un coté les minorités alaouites, druzes, circassiennes,chretiennes et asyriennes qui ont tout à perdre si les sunnites arrivent au pouvoir

D'un autre les sunnites avec des dizaines de groupuscules du laic au jihadiste

En encore c'est simplifier les choses parceque les classes aisées sunnites sont plutot conservatrice du statu quo (voie le quote sur Alep au dessus) alors que l'entrain révolutionnaire peut faire basculer des déshérités chrétiens ou d'autres minorités

La dessus y'a les kurdes qui comptent les points

Alors bon encore une fois la simplification à outrance merci mais non merci

bombardés sans restriction

Ah bon. J'ai pas vu des villes rasées au grad ou à la KB500

Des quartiers rebelles ou sécessionistes oui

Mais les opérations ciblent des zones rebelles

Ce n'est pas un bombardement sans restriction de 80% de la population civile

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Fulcrum: qu'il y ait des terros en Syrie, je ne suis d'accord mais tu ne vas pas nier qu'il y a eu des manifs organisées par des Syriens et que ces mêmes civils ce sont fait tiré dessus?

Ok pour les pays du Golfe avec leurs soutiens avérés afin de massacrer du chiites à gogo mais tu ne peux pas nier que Assad a préféré la manière forte plutôt que la conciliation face au printemps Arabe?

Il a bombardé son peuple et en retour c'est prix une armée libre dans les dents, réaction classique. L'ASL n'est pas un amas de salafistes visant à créer un califat Syrien.

Béh, la meilleure solution d'un point de vu extérieur non syrien était qu'il dégage au première lueur de cette guerre, surtout avec ce qui s'est passé en Libye comme échantillon géant, mais l'affaire syrienne est une affaire internationale, des pays sont impliqués jusqu'au cous en aidant armant et infiltrant des milliers d'étrangers, la Turquie+Arabie Saoudite+Qatar et la Jordanie comme pays de transite d'ou a été lancée l'attaque contre Damas par exemple. D'un point du vu purement personnel et en voyant tout ces ingrédients, je suis complétement pour la manière forte, il ne pouvait pas faire autrement, il faut sauver la Syrie de ces pays ennemis coute que coute. Le Qatar se vois poussé des cojones et veux prendre le leadership du monde arabe(les retombés de la coupe du monde peut être?) en déstabilisant les républiques, l'Arabie Saoudite essaye encore une fois d'exporter sa religion Wahabite complétement déphasé avec l'islam à coup de pétro$$ et la Turquie veux prendre sa revanche sur les potes à Lawrance d'Arabie qui ont évincés les Othomans, en formant, armant, hébergeant et infiltrant des dizaines de milliers d'hommes depuis le nord(ex-soldats syrien, civiles syriens rebelles mais aussi des terroristes saoudiens, libyens, tchétchènes et maghrébin, y a même des algériens d'Aqmi traqués dans le lot!) Je me demande si ce vendu d'Erdogan a calculé ou pas la menace kurdes à venir? Le retour de bâton sera sévère surtout si Damas tombe, le nord de l'Irak et le Nord de la Syrie ne feront plus qu'un et les kurdes réclameront encore plus fort la partie anatolienne de leur pays.

Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de syriens qui se sont réfugié ici en Algérie, rien qu'à Oran qui est pourtant à l'Ouest ils sont des milliers de familles qui ont débarqués ce ramadan, sans un sous dans leur poche, dans la mosquée de notre cité 6 familles sont hébergées, de jeunes couples avec leur gosses notamment  :-\

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des assurances ,sur diverses reformes ont été données,par le fils assad ...rien n'est venus,hormis l'emprisonnement d’opposants ...

7 ans plus tard ça explose! le régime tire sur la foule...Une armée/rébellion disparate se crée pour protéger les manifs,puis pour détruire le régime après 18 mois de répression.

je trouve ça logique.Quid d'un cas similaire dans un pays européen?

si massacrer les gens,et le prendre avec détachement fait "in" dans certains milieux,pour beaucoup, ça ne passe pas.

la,est la défaite d'assad,et elle est définitive = Discredis ,crime de guerre,très prochainement crime contre l'humanité,génocide...

Ses alliés iraniens doivent s'en mordre les doigts,leur propre avenir étant lié a très cour terme a l’évolution du conflit en Syrie.

et,si la rébellion est défaite,la turquie se fera un plaisir d'appuyer la, ou ça fait mal dans le nord du pays.

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C'est une rumeur lancé par les russes (pas franchement impartiaux sur le sujet) pour discréditer ce qui apparait comme une source d'infos bruts non vérifiables rapidement (ce qui ne veut pas dire qu'elles sont fausses).  L'OSDH semble n'être qu'un agrégateur d'infos venant de multiples sources à l'intérieur du pays, c'est aussi un portail pour la publication des vidéos tournés par les rebelles (ou par la population). Si toutes ses infos s'avéraient délibérement fausses depuis 18 mois, il y a longtemps que l'OSDH serait discrédité dans les médias. Il est en revanche certain que son financement est d'origine étrangère et donc forcément orienté.

Il faut les comparer aux obervations de l'ONU, de la Croix Rouge, des journalistes étrangers sur place, aux milliers de témoignages receuillis parmi les réfugiés en Turquie, Liban ou Irak, ainsi qu'aux informations en provenance des services de renseignements du monde entier et des ambassades relayés aussi dans les médias.

Bref, ne jamais se fier qu'à une source unique.

Vidéo : l'ONU dénonce le pilonnage sans répit de Homs

http://www.leparisien.fr/international/syrie-le-regime-dit-controler-un-quartier-rebelle-30-07-2012-2107360.php

Un article assez clair pour décrire les rebelles syriens :

http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/30/01003-20120730ARTFIG00409-syrie-une-insurrection-musulmane-conservatrice.php

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http://www.timesofisrael.com/pro-assad-websites-claim-syria-has-killed-saudi-intelligence-chief-to-avenge-damascus-bombing/

In a new indication of the escalating hostility between the regime of Syria’s President Bashar Assad and Saudi Arabia, pro-Assad Syrian websites claimed that Syria has assassinated Prince Bandar bin Sultan, Saudi Arabia’s flamboyant former ambassador to the United States, who was appointed to head his country’s intelligence services earlier this month.

Bon même si c'est de l'intox, ca donne une idée de l'hostilité entre les deux pays.

Et si c'est confirmé, là c'est le buzz! Les saoudiens pouvant même envisager de s'engager plus franchement.

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C'est une rumeur lancé par les russes (pas franchement impartiaux sur le sujet) pour discréditer ce qui apparait comme une source d'infos bruts non vérifiables rapidement (ce qui ne veut pas dire qu'elles sont fausses).  L'OSDH semble n'être qu'un agrégateur d'infos venant de multiples sources à l'intérieur du pays, c'est aussi un portail pour la publication des vidéos tournés par les rebelles (ou par la population). Si toutes ses infos s'avéraient délibérement fausses depuis 18 mois, il y a longtemps que l'OSDH serait discrédité dans les médias. Il est en revanche certain que son financement est d'origine étrangère et donc forcément orienté.

Il faut les comparer aux obervations de l'ONU, de la Croix Rouge, des journalistes étrangers sur place, aux milliers de témoignages receuillis parmi les réfugiés en Turquie, Liban ou Irak, ainsi qu'aux informations en provenance des services de renseignements du monde entier et des ambassades relayés aussi dans les médias.

Bref, ne jamais se fier qu'à une source unique.

Vidéo : l'ONU dénonce le pilonnage sans répit de Homs

http://www.leparisien.fr/international/syrie-le-regime-dit-controler-un-quartier-rebelle-30-07-2012-2107360.php

Un article assez clair pour décrire les rebelles syriens :

http://www.lefigaro.fr/international/2012/07/30/01003-20120730ARTFIG00409-syrie-une-insurrection-musulmane-conservatrice.php

Pour avoir gouté diverses propagandes plus absurdes les une que les autres au cours de mes pérégrinations, je dois reconnaître aux media occidentaux la palme de l'hypocrisie et de l'onctuosité bien placée à l'endroit de ses maîtres.

Je n'ai jamais vu de portraits aussi romantiques de rebelles irakiens ou des talibans.

Un barbu à kalash et couteau bien aiguisé qui traverse la frontière Irak-Syrie. Si j'étais caricaturiste, je dessinerais un petit dyptique :

Avant : terroriste sanguinaire antisémite antichrétien qui prend des civils en otages et s'en sert comme boucliers humains.

Après : un rebelle romantique qui se bat pour la liberté et venger sa famille tuée par les bombardements de l'oppresseur, un chouan, juste un poil conservateur coté religion  :happy:

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Il y a peu de doute quant à une approche partiale des évènements par nos médias.

Mais je n'en comprend pas l'intérêt  :-X Cette propagande se justifierait si on avait réellement l'intention d'intervenir... A moins que ce ne soit le cas  :lol:

Nos dirigeants envisagent vraiment d'intervenir ?! :P

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Pour avoir gouté diverses propagandes plus absurdes les une que les autres au cours de mes pérégrinations, je dois reconnaître aux media occidentaux la palme de l'hypocrisie et de l'onctuosité bien placée à l'endroit de ses maîtres.

Peut-être parce qu'elle nous choque plus vu qu'on s'attend à mieux dans des pays avec infos libres et contradictoires (je rappelle qu'il y a aussi des émissions de débats où les réalités sont détaillées et sans réelle "propagande"), mais en attendant, ça reste ce qu'il y a de moins pire: j'ai pas trouvé les médias chinois moins pétants d'hypocrisie (ou même seulement un peu plus hypocrites), et les médias russes ont aussi des côtés Pravda à l'occasion qu'on ne trouve pas chez nous.

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Le but pour nous est de se faire bien voir des futurs vainqueurs et leur montrer qu'on est de leur coté afin d'en tirer un profit économique et politique plus tard... comme priver l'Iran d'un allié dans la région par exemple.

La Russie ne soutient pas Bachar pour le plaisir, c'est une approche économique et politique : garder un client important et un gouvernement ami ne servant pas de base arrière pour les terroristes tchéchènes.

Le Qatar et l'Arabie Saoudite cherche à étendre leur influence religieuse.

Israël marche sur des oeufs... le Liban se déchire... la Chine ne veut pas d'un exemple de révolution qui pourrait s'exporter chez elle....  

Toutes les parties joue leur jeu et abuse de la propagande.

Il va forcément y avoir des gros perdants à l'issue du conflit.  

La population syrienne morfle grave : http://www.rmc.fr/editorial/284170/syrie-medecins-du-monde-lance-un-appel/

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Peut-être parce qu'elle nous choque plus vu qu'on s'attend à mieux dans des pays avec infos libres et contradictoires (je rappelle qu'il y a aussi des émissions de débats où les réalités sont détaillées et sans réelle "propagande"), mais en attendant, ça reste ce qu'il y a de moins pire: j'ai pas trouvé les médias chinois moins pétants d'hypocrisie (ou même seulement un peu plus hypocrites), et les médias russes ont aussi des côtés Pravda à l'occasion qu'on ne trouve pas chez nous.

Je ne dis pas le contraire, j'ai connu la Pravda époque Pravda, et divers autres avatars dans le monde, le truc c'est que personne n'y croyait plus que ça, c'était clair pour tout le monde que c'était de la propagande.

Ici les choses sont plus pernicieuses, le public croit réellement avoir une qualité supérieure dans son information, les journalistes peut être en sont eux mêmes convaincus. Et l'existence de voix discordantes est trop marginale face au flot massif d'informations qui vont dans le même sens.

Exemple, le massacre de Houla. D'un coté tu vas avoir l'agence officielle syrienne Sana qui est bien entendu aux ordres (et deux trois guignols du genre Meyssan) : ils vont annoncer que les troupes régulières n'y sont pour rien. De l'autre : tous les grands journaux et toutes les chaînes télé du monde occidental vont se battre pour ressasser l'info du massacre avec moult "experts" et "éclairages" et autres journalistes en direct d'Amman (ou mieux à Tel-Aviv avec un spécialiste des affaires sécurité local), ce qui va donner une impression d'information vérifiée et recoupée alors qu'elle aura une seule et même origine : l'OSDH. Il n'y a que dans la presse allemande que j'ai lu que ce massacre aurait été probablement commis par des rebelles contre des populations récalcitrantes, mais cette voix est de toute façon noyée dans "le chorale médiatique".

Entre temps, les grands leaders politiques et d'opinion auront agoni le régime des pires qualificatifs et le public aura bien appris sa leçon.

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