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Nouvelle mode économique en FRANCE: la ré-industrialisation


Bechar06
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Le problème c'est qu'Opel appartient aussi à GM et les deux marques sont dans le même segment (moyen haut de gamme) ! Bref dans un marché automobile européen en quasi coma un des deux est clairement de trop. On oublie aussi que GM a en son temps laissé crever SAAB. Je pense que ce qui intéresse GM chez Peugeot c'est juste certaines plates-formes et certains savoir-faire, les Américains n'ayant aucune envie de développer Peugeot et encore moins de laisser la marque au Lion s'implanter aux Etats-Unis. Ne pas oublier que si Peugeot débarque aux Etats-Unis elle ferait concurrence à d'autres marques de GM comme Chevrolet, Holden (en Australie), etc. !

Bref il ne faut pas rêver, GM n'aidera pas PSA !

Mais jusqu'à récemment (retrait des 24H) j'ignorais que PSA allait mal. Je pensais plutôt le contraire.

:rolleyes:

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Il ne faut pas, avec le secteur automibile, refaire la même erreur comise, il y a 25-30 ans avec la sidérurgie.

Il y a une surproduction auto en Europe. 2constructeurs français c'est trop. A ce jour, nous ne sommes pas emmerdés par les bagnoles chinoises car elles sont absorbées par le marché local, mais celà ne durera pas.

Il faut prendre acte de ce fait et se réorienter d'urgence vers autre chose (dans la mesure où le haut de gamme est déjà trusté par les allemands). Subventionner le secteur auto, comme le fait sarko, pourrait devenir une ineptie aussi ruineuse que la subvention de la sidérurgie par mittérand.

Les subventions ne sont peut être pas une bonne façon de proceder, il y'en a d'autres. C'est quand même dramatique de perdre un secteur qui compte tant d'emplois.

Dans les années 70 80 l'automobile Sud Coréenne offrait que des caisses à savon et le FMI à l’époque conseillait à ce pays de se specialiser dans la construction navale, de passer gentiment au libre échange et de pas faire chier :lol:. Les coreens ont preferé continuer à taxer les importations. Aujourd'hui leurs constructeurs sont devenus des géants et pendant ce temps dans la construction navale les chinois sont devenus des concurrents redoutables. Mais il y'a aussi le systeme educatif car la Corée produit énormément d'ingenieurs et ca a du finir par payer.

Il y'avait des campagnes de pub Renault dans les années 2000 sur le theme du "créateur d'automobiles". C'était par opposition au "constructeur d'automobile". Comme si on pouvait opposer les deux. Ca vient de patrons n'ayant plus l'automobile dans le sang, ceux qui se racontaient la fable de la société post-industrielle... Il y'a plus de marketeux que de techniciens chez ces constructeurs. D'ailleurs pourquoi ceux qui travaillent au "Technocentre" ont envie de se jeter par la fenêtre ?

PSA lui multiplie tellement les partenariats, pour qu'ils n'en branlent plus une dans la R&D, que je me demande si ils ont encore les capacités de concevoir un moteur. De quand date le dernier moteur 100% PSA ?

Pourquoi cette politique qui devrait leur faire beaucoup d'economies ne donne pas les resultats que l'on voit chez ceux qui ont gardé leurs "substance". Notamment les allemands et les japonais qui ont fait attention à ne pas délocaliser ou externaliser n'importe quoi sous pretexte de gains faciles et à court terme. Peut être qu'on est plus réactifs à la demande et capable de concevoir des modeles relativement rapidement quand le commercial et le technique restent dans la même entreprise.

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Les subventions ne sont peut être pas une bonne façon de proceder, il y'en a d'autres. C'est quand même dramatique de perdre un secteur qui compte tant d'emplois.

Si c'est pour le remplacer par un autre secteur qui offre de meilleurs perspectives, ça ne me dérange pas.
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Si c'est pour le remplacer par un autre secteur qui offre de meilleurs perspectives, ça ne me dérange pas.

Mais on sait tous que ce ne sera pas le cas !

C'est vrai que je me souviens encore des Kia et Hyundai d'il y a 10-15 ans, c'étaient des voitures japonaises des années 80 ! Toutes carrées, rustiques, elles rouillaient ! Et maintenant, c'est la classe absolue ! Et d'une fiabilité irréprochable. 

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  • 2 weeks later...

Recit d'une delocalisation rampante dans l'usine des Parisot.

http://youpress.fr/2012/02/usines-parisot-a-la-casse-ouvriere/

Pourquoi se casser la tête a augmenter la productivité, en réduisant les taches pénibles grâce à la technologie, si les Parisot peuvent gagner bien plus en délocalisant les mêmes taches en Roumanie ?

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Pour Gwendoline, cela fait déjà plusieurs mois qu’on « laisse mourir l’usine à petit feu. Il n’y a plus d’investissements, nous dit-elle. On répare tout avec des bouts de ficelle ». Et d’illustrer : « J’ai signalé que la bâche du système à incendie était inutilisable, mais personne ne me répond. Le pire peut arriver s’il y a un gros incendie. Et, s’il y a un contrôle, ce sera un autre prétexte pour fermer la boîte. » Et, comme il n’y a pas de petites économies, un responsable de GSD raconte : « Parisot m’a fait acheter, contre mon avis, deux machines en Chine. Elles coûtent 50 % moins cher, mais ne sont pas aux normes européennes. » Il faut dire que la société qui les commercialise appartient aussi à… Parisot. Si, ça, ce n’est pas de l’échange de bons procédés, mon bon monsieur !

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J'avais déjà vu ça dans une entreprise où j'ai bossé : les locaux étaient limites insalubres mais le patron s'en foutait, il avait prévu de revendre la boîte. Mais les repreneurs tardant à arriver, les lieux se dégradaient d'année en année.

Pour l'article c'est honteux de traiter ses ouvrières de cette façon ! Je ne comprends pas comment le dirigeants ne sont pas morts de honte.

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L'avenir s'assombrit pour l'usine d'aluminium de Rio Tinto en Maurienne

GRENOBLE - L'avenir de l'usine d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, apparaît de plus en plus menacé en l'absence de contrat énergétique avec EDF, alors que Rio Tinto Alcan est accusé de vouloir fermer ce site, un des deux derniers de production d'aluminium en France.

L'échéance se rapproche inexorablement. Si aucun accord n'est trouvé dans les prochaines semaines avec EDF, le géant minier anglo-canadien a d'ores et déjà menacé de fermer l'usine, qui fait vivre toute une vallée, employant 600 personnes et représentant 2.200 emplois indirects en Maurienne.

En avril 2014, le site n'aura en effet plus d'électricité pour fonctionner du fait de l'extinction de son contrat de fourniture. Et Rio Tinto Alcan estime qu'il lui faut deux ans de préavis pour prévenir ses clients.

Or, voilà des mois que les discussions patinent. Elles sont difficiles parce qu'on part d'un tarif d'électricité historiquement bas, explique Michel Bouvard, député UMP de Savoie.

Implantée depuis 104 ans en Maurienne, l'usine avait conclu un accord de fourniture d'électricité très favorable avec EDF en 1984, à l'époque où elle appartenait au groupe Péchiney. Aujourd'hui, un alignement sur les prix de marché augmenterait les coûts de production de 50 millions d'euros par an et mettrait l'usine en péril, estime la direction.

Dans le cadre des négociations en cours, EDF a fait des efforts ces dernières semaines, avance M. Bouvard, affirmant avoir bon espoir qu'on trouve une solution industrielle.

Mais en attendant, les salariés sont au bord de la rupture, s'alarme Yannick Bacaria, délégué CGT de l'usine. On ne sait pas si on ferme ou si on continue. Ils n'en peuvent plus, ajoute-t-il.

D'autant que derrière le bras-de-fer entre EDF et Rio Tinto, certains doutent de la volonté réelle du géant minier de pérenniser l'usine, la dernière produisant de l'aluminium en France avec celle de Dunkerque.

Il y a un plan délibéré de Rio Tinto pour fermer ce site, tempête ainsi Jean-Pierre Vial, sénateur UMP de Savoie, en dénonçant les mensonges éhontés du groupe minier.

Pour l'instant, aucune décision n'est prise, a assuré à l'AFP une porte-parole de Rio Tinto Alcan. Un comité d'entreprise doit se tenir mercredi sur l'état des négociations sur le contrat énergétique.

Les dires de M. Vial sont pourtant confirmés par les témoignages de plusieurs anciens cadres de l'ex-Péchiney. En 2004, (le groupe canadien) Alcan a racheté Péchiney. J'avais alors un plan de fermeture de toutes les usines européennes avec les dates, dont Saint-Jean-de-Maurienne en 2012, raconte Olivier Baud, ancien président d'Aluminium Péchiney.

La stratégie, c'était d'organiser la pénurie en Europe et de faire remonter les prix de l'aluminium, ajoute-t-il.

Après avoir racheté Alcan en 2007, Rio Tinto a poursuivi cette stratégie en rejetant tout projet de reprise et en sous-investissant dans la maintenance de l'usine, selon M. Baud.

D'après lui, le manque d'investissement s'élèverait à 10 millions d'euros par an, un chiffre confirmé par Yannick Bacaria.

Comme ils ne mettent plus l'argent nécessaire, ils dégradent l'outil et à un moment donné, on va aller à la rupture, estime Christian Cochard, ancien chef des services de l'électrolyse de l'usine.

La fermeture de l'usine est déjà programmée mais ils veulent trouver un coupable, en l'occurence EDF, approuve Jean-José Aizpuru, sous-directeur du site jusqu'en 2008.

Frappée d'un plan social en 2009, l'usine ne produit plus que 90.000 tonnes de fil d'aluminium par an, pour une capacité de 135.000 tonnes.

S'il n'y a pas un projet industriel et 300 millions d'euros d'investissements, donner de l'électricité à cette usine, c'est jeter de l'eau dans le sable, conclut M. Baud.

RIO TINTO

EDF

Source:

http://www.romandie.com/news/n/_L_avenir_s_assombrit_pour_l_usine_d_aluminium_de_Rio_Tinto_en_Maurienne150220120802.asp

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C'est ca de laisser les commandes aux financiers: seul l'argent compte, la notion de moyens strategiques d'un pays s'efface avec les frontieres face a la mondialisation. La notion de pays meme est en train de couler gentimment, les etats exsangues n'etant plus en mesure de maintenir une coherence nationale. Courage, le mur n'est plus tres loin  :-[

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  • 4 weeks later...

Pour mettre un peu de positif.

http://www.leblogauto.com/2012/04/demarrage-de-la-production-de-la-toyota-yaris-hybride.html

C'est des japonais qui nous apprenent comment produire en France. Ils ne sont pas genés plus que ça par nos horribles cotisations sociales et nos salaires somptueux.  :P

ceux-ci ne représentent que  "7 à 15% du prix d'une voiture hors taxes". Dès lors, "si votre voiture est conçue pour être plus simple à assembler, elle demandera moins de temps de main d'oeuvre". CQFD...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20120213trib000682881/toyota-l-apotre-du-made-in-france.html

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C'est ca de laisser les commandes aux financiers: seul l'argent compte, la notion de moyens strategiques d'un pays s'efface avec les frontieres face a la mondialisation. La notion de pays meme est en train de couler gentimment, les etats exsangues n'etant plus en mesure de maintenir une coherence nationale. Courage, le mur n'est plus tres loin  :-[

Les gens de la technique ont toujours eu, en France, le mépris des nos pseudos intellectuels gouvernant. Ce n'est pas surprenant que ça en soit là. Une nouvelle génération au pouvoir? On pourrait en raconter pas mal aussi sur la production électrique des papeteries, ou comment baiser EdF tout en faisant augmenter le prix du papier. 'Fin, ces financiers là, on s'en tirera une fois qu'on les aura pendu à des lampadaires, et c'est vraiment pas un extrémiste de droite ou de gauche qui l'écrit.

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  • 1 month later...

Technicolor met fin à son aventure industrielle en Europe

http://fr.news.yahoo.com/technicolor-d%C3%A9pose-bilan-usine-dangers-113839942--finance.html

Technicolor, l'ancienne Thomson, se dit confortée dans ses choix par la décision de Bruxelles de supprimer la protection tarifaire à l'entrée sur le marché européen des décodeurs.

Une illustration concrète des effets du libre échange.

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J'en avais deja entendu parler il y a 3-4 semaines, les decideurs europeens sont vraiment trop cons, laisser les pays a bas cout ou les gens bossent comme des esclaves inonder nos marches de leur camelote, c'est sense nous apporter quoi? a part l'assurance de voir l'europe perdre lentement mais surement sa base industrielle pour se transformer en centre touristique geant, je vois pas...

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J'en avais deja entendu parler il y a 3-4 semaines, les decideurs europeens sont vraiment trop cons, laisser les pays a bas cout ou les gens bossent comme des esclaves inonder nos marches de leur camelote, c'est sense nous apporter quoi? a part l'assurance de voir l'europe perdre lentement mais surement sa base industrielle pour se transformer en centre touristique geant, je vois pas...

Peut-être le droit de vendre notre camelotte (airbus, centrale nuke, Rafale, Cognac...) produite à "hauts coûts"...
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J'en avais deja entendu parler il y a 3-4 semaines, les decideurs europeens sont vraiment trop cons, laisser les pays a bas cout ou les gens bossent comme des esclaves inonder nos marches de leur camelote, c'est sense nous apporter quoi? a part l'assurance de voir l'europe perdre lentement mais surement sa base industrielle pour se transformer en centre touristique geant, je vois pas...

Non content de faire ça on accepte pour des gains immédiats de leur transférer nos technologies et savoir-faire (cf la chaîne de montage d'A320 en Chine, les corvettes de 2500T "GoWind" choisies par la Malaisie qui vont être construites là bas par Boustead sous transfert de technologie), ce qui permettra dans 10 ans à tout un ensemble de pays "à bas coût" (la Chine n'en fera peut-être plus partie mais l'Inde, la Turquie et la Malaisie, oui) de proposer sur le marché mondial des matériels aussi perfectionnés que les nôtres pour au moins 30% moins cher ...

Pour un bénéfice immédiat on se sabote d'avance plein de bénéfices futurs, si c'est pas du suicide économique organisé ça :rolleyes: 

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Non content de faire ça on accepte pour des gains immédiats de leur transférer nos technologies et savoir-faire (cf la chaîne de montage d'A320 en Chine, les corvettes de 2500T "GoWind" choisies par la Malaisie qui vont être construites là bas par Boustead sous transfert de technologie), ce qui permettra dans 10 ans à tout un ensemble de pays "à bas coût" (la Chine n'en fera peut-être plus partie mais l'Inde, la Turquie et la Malaisie, oui) de proposer sur le marché mondial des matériels aussi perfectionnés que les nôtres pour au moins 30% moins cher ...

Pour un bénéfice immédiat on se sabote d'avance plein de bénéfices futurs, si c'est pas du suicide économique organisé ça :rolleyes: 

A relativiser :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120529trib000700764/une-entreprise-europeenne-sur-cinq-envisagerait-de-quitter-la-chine.html

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Envisagent mais ne sauteront pas le pas, trop cupides. L'attrait des gains immédiats.

Pourquoi mentiraient-elles?

Les gains "immédiats" sont de moins en moins immédiats.

C'est dur de s'implanter en chine, c'est simplement dur de vendre en chine.

Les contraintes ne sont pas réciproques, il y a une prise de conscience (enfin!) chez les politiques.

Tout tend à ce que la mondialisation ne soit plus celle que on l'a connue, et c'est très bien.

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Elles ne mentent pas, elles le pensent. Mais n'auront pas le courage de sauter le pas.

C'est dur de s'implanter en chine, c'est simplement dur de vendre en chine.

On le savait avant d'y aller. On y a été quand même. Les gains potentiels mirifiques ont vite fait perdre la tête des décideurs des entreprises.

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Elles ne mentent pas, elles le pensent. Mais n'auront pas le courage de sauter le pas.

On le savait avant d'y aller. On y a été quand même. Les gains potentiels mirifiques ont vite fait perdre la tête des décideurs des entreprises.

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A voir que le rapatriement de l’activité indus en Europe ne générerait pas tant d'emplois que cela, car cela n'est rentable qu'en remplaçant les petites mains asiatiques par des machines et des asservissements numériques... a relativiser aussi donc, surtout qu'a part en Allemagne ou les salaires ont peu progresse, les salaires et donc les couts de prod ont évolué trop vite pour compenser la gourmandise des municipalités sur la moumoute immobilière. Il faudrait déjà que le serpent cesse de se mordre la queue avant de pouvoir se projeter vers un avenir plus sain et plus serein...

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On le savait avant d'y aller. On y a été quand même. Les gains potentiels mirifiques ont vite fait perdre la tête des décideurs des entreprises.

Faut pas seulement le voir sous l'angle manichéen du gain immédiat.

Rester compétitif dans un marché concurrentiel c'est aussi rester compétitif en termes de couts, alors si ton concurrent produit la même chose, moins cher parce qu'il sous traite en chine, et ben tu fais pareil juste pour exister, c'est un mouvement naturel.

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+1

A voir que le rapatriement de l’activité indus en Europe ne générerait pas tant d'emplois que cela, car cela n'est rentable qu'en remplaçant les petites mains asiatiques par des machines et des asservissements numériques... a relativiser aussi donc, surtout qu'a part en Allemagne ou les salaires ont peu progresse, les salaires et donc les couts de prod ont évolué trop vite pour compenser la gourmandise des municipalités sur la moumoute immobilière. Il faudrait déjà que le serpent cesse de se mordre la queue avant de pouvoir se projeter vers un avenir plus sain et plus serein...

Entre 1980 et 2007 l'industrie emploie presque 2 millions de personnes de moins et la part de l'industrie dans la richesse nationale est passée de 24 % à 14 %.

Même si l'industrie ne pourra pas créer directement les 3 millions d'emplois dont on a besoin il y'a de multiples effets sur l'economie et la société. Notamment tous les emplois de services qui se brodent autour et qui ne sont pas comptabilisés dans les pertes ou gains d'emplois industriels, la capacité à faire progresser la technologie et sur un plan plus financier ( il n'y a plus que cet argument qui est écouté de nos jours  :P) l'industrie équilibre la balance commerciale. La dette exterieure est plus correlé à la balance commerciale qu'aux depenses de l'Etat (n'en deplaise à Mme Merkel) et la dette exterieure est la seule dette vraiment problématique pour un pays.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-automatisation-et-l-emploi-80722462.html

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Entre 1980 et 2007 l'industrie emploie presque 2 millions de personnes de moins et la part de l'industrie dans la richesse nationale est passée de 24 % à 14 %.

Même si l'industrie ne pourra pas créer directement les 3 millions d'emplois dont on a besoin il y'a de multiples effets sur l'economie et la société. Notamment tous les emplois de services qui se brodent autour et qui ne sont pas comptabilisés dans les pertes ou gains d'emplois industriels, la capacité à faire progresser la technologie et sur un plan plus financier ( il n'y a plus que cet argument qui est écouté de nos jours  :P) l'industrie équilibre la balance commerciale. La dette exterieure est plus correlé à la balance commerciale qu'aux depenses de l'Etat (n'en deplaise à Mme Merkel) et la dette exterieure est la seule dette vraiment problématique pour un pays.

http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-automatisation-et-l-emploi-80722462.html

Quelle est la part de l'externalisation dans ces pertes d'emplois industriels? En fait sur ces 2 millions de personnes, un certain nombre qui appartenaient aux sociétés industrielles sont comptés à présent dans les services, restauration, gardiennage, soutiens divers.

Sinon je suis à priori favorable à la mission de réindustrialisation de de Montebourg (si l'intéressé travaille raisonnablement et oublie ses accents "cocos" de campagne*) et je suis curieux de voir ce que ça va donner... 

* Les "de" qui veulent faire peuple c'est tellement pathétique... ;)

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Sinon je suis à priori favorable à la mission de réindustrialisation de de Montebourg (si l'intéressé travaille raisonnablement et oublie ses accents "cocos" de campagne*) et je suis curieux de voir ce que ça va donner... 

* Les "de" qui veulent faire peuple c'est tellement pathétique... ;)

L'intention déclarée est louable, reste en effet à voir quels outils fiscaux et juridiques le nouveau Ministre du "redressement productif" arrivera à mettre en place.

Et pour ceux, les "anti-keynésiens" qui prétendent que ce n'est pas par des commandes/dépenses publiques que l'on relancera l'économie, faudrait avoir le bon sens de se rendre compte que le chômage et la pauvreté engendrent forcément des dépenses publiques énormes : soit pour aider les gens par des aides sociales toujours plus nombreuses, soit pour accentuer la répression parce qu'une hausse de la pauvreté et du désespoir provoque aussi une hausse de la délinquance et qu'il faut bien essayer de la contrer.

Donc dés qu'il y a crise économique il y a impossibilité réelle à baisser les dépenses publiques ; reste à savoir si on préfère dépenser pour investir (et susciter des recettes fiscales futures car une activité industrielle importante a cet effet vertueux), ou pour assister et réprimer (= aucune recette future à en attendre) 

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Le billet du jour de H16, un cas d'école de ce qu'il faut pas faire:

S’il est — surtout en France — relativement facile de planter une entreprise, pour une vraie catastrophe budgétaire avec des millions d’euros engloutis en bêtises sidérales, il faut faire intervenir l’État, ses fonctionnaires et ses subventions. C’est ce que nous prouve le cas récent de 1001 Libraires, échec cuisant et tout à fait prévisible de la version française mal boutiquée d’Amazon…

Tout a commencé, au départ, par une idée parfaitement idiote qui consistait à refaire ce qu’Amazon, Fnac.com et d’autres font déjà (ça, en soi, ce n’est pas forcément idiot) d’une façon moins pratique qu’eux (et ça, déjà, ça commence à l’être) avec moins de moyens et une mise en musique douteuse (et là, poum, on frappe l’idiot de plein fouet).

Je sais, je dis ça, je suis méchant, mais j’assume : je mange mon petit bébé communiste rôti tous les matins, ce n’est pas le moment de me dégonfler.

Faire la même chose qu’Amazon ou d’autre, déjà, ce n’est quand on y pense pas si facile : il s’agit de fournir un site web alléchant, qui permet de mettre en valeur des livres, beaucoup de livres, vraiment beaucoup, beaucoup de livres (de préférence, tous), ou alors, alternativement, de se spécialiser dans des livres qu’on ne trouvera nulle part ailleurs.

Ensuite, il s’agit de les vendre, vraiment, avec une vraie transaction et du vrai argent qui va d’une poche à une autre. Ensuite, il faut acheminer le livre en question au point de retrait le plus proche de l’internaute, ce point de retrait pouvant aller jusqu’à sa propre boîte à lettre, on n’arrête pas le progrès eh oui m’ame Ginette c’est extraordinaire c’est internet c’est la puissance du futur pour moins cher que le prix d’un abonnement Canal+, voilà où va le monde et tout ça.

Et là, déjà, on se rend compte qu’il va falloir turbiner un tout petit peu, surtout si on se réveille maintenant. Il y a 15 ans, lorsque tout le monde parlait encore d’internet comme d’un effet de mode, c’était jouable. Un site web 0.2 avec un nombre modéré de gifs animés pas trop dégoulinants, une solution de paiement à la limite du bricolage, et une croissance à deux, non, trois chiffres, et hop, l’affaire était dans le sac, moyennant le passage d’un business-angel ou deux. En 2001, Amazon existait déjà et il valait mieux être placé sur le marché qui montrait alors des signes évidents de rétrécissement.

Heureusement, paf, dans la fièvre du moment, et moins de 10 ans après, vlan, 1001Libraires est lancé ! Fruit de l’initiative vitaminée d’un libraire qui aura réussi à emmener dans sa barque plusieurs douzaines de libraires et surtout, les pouvoirs publics, le site propose des milliers de références en fédérant les libraires de France (ou leur stock, on ne sait pas trop bien).

Quel est son pitch ? Comment la frétillante équipe derrière ce projet fou fou fou va se démarquer des autres bidouilleurs d’internet qui viennent tout juste d’investir ce marché bourgeonnant ? Il suffit d’aller sur le site, page « Qui sommes-nous ? » pour le comprendre : le but de 1001Libraires (qu’on ne devra pas lire LOOLLibraires même si ça y fait penser furieusement) est, je cite, d’inciter les lecteurs à se rendre dans les librairies de proximité. Eh oui : si les gens commandent sur internet, c’est parce qu’ils ont, dans leur inconscient, une envie chatouillante et surtout le temps suffisant pour aller à l’autre bout de la ville pour chercher le bouquin qu’ils veulent.

Timing diabolique, pitch taillé au cordeau : il y a de l’étude de marché, là-dessous, c’est moi qui vous le dit !

Avec ces ingrédients de base et la volonté d’aller plus loin, plus haut, plus fort pour cogner du nez le plafond en béton armé de la concurrence, il n’a pas été trop difficile de trouver quelques millions d’euros pour lancer tout ça. Grâce à 2.2 millions d’euros de subventions et de prêts à taux zéro en provenance du Cercle de la librairie et du Centre national du livre (ne cherchez pas, c’est du public, c’est encore la République qui régale), moyennant un peu d’auto-persuasion sur le réalisme du projet, pouf, on lance le bidule techno-spatial avec trois trombones, deux élastiques et un serveur web 2.0 au graphisme qui claque. C’est ça, la magie d’internet, m’ame Ginette.

Et un an après le lancement, après une deuxième version (très coûteuse) du site qui a subi quelques ennuis de jeunesse dans sa première version, patatras, c’est la cata : plus un rond.

Tout ce pognon gratuit en provenance directe de la poche des autres, dépensé pour rien ? Ce serait surprenant dans ce beau pays qui, rappelons-le, subit une crise et une austérité sans précédents, et fait montre d’une gestion des deniers du contribuable aussi rigoureuse que tatillonne… Bien que le dépôt de bilan semble inévitable, et que tout indique que l’ensemble de l’opération a été géré absolument n’importe comment, en payant fort cher une infrastructure inadéquate, avec un business-model certes rigolo mais pas du tout adapté à la réalité de terrain, un timing résolument décalé et un pitch délicieusement contrariant, savoir que plusieurs millions d’euros sont partis en fumée est toujours délicat.

Et comme le Ministère de la Culture (dont toute cette belle tuyauterie chromée dépend in fine) vient justement de renouveler son personnel très récemment (orovoirmitéran), on a décidé que cela ne pouvait pas se terminer ainsi, mersifilipéti. Je vous rassure, pour le moment, Orélifilipéti, la nouvelle Ministre, n’a pas encore détaillé quelle serait la nature du soutien qu’elle entendait apporter à tout le secteur de l’édition dans un communiqué parfaitement sobre :

« Regrettant la disparition du portail 1001libraires, la Ministre souhaite réaffirmer avec force son soutien au secteur de l’édition et à la librairie indépendante. »

C’est déjà ça. Au moins, on le sait maintenant, Aurélie ne se tamponne pas complètement le coquillard de l’édition des librairies indépendantes. Voilà voilà. Et à part ça ? C’est très simple : une distribution de petits fours, un peu de mousseux chambré, et plein de phosphore qui bulle et de déclarations du Grand Orchestre À Vent du Ministère.

« La Ministre réunira rapidement les différents acteurs de la filière pour soutenir les libraires et relancer la réflexion sur un portail numérique commun librairies/maisons d’édition. Un des enjeux essentiels sera aussi d’accompagner les éditeurs, les libraires et les bibliothèques à prendre place sur le secteur des livres numériques. »

Accompagnement qui se traduira par, on s’en doute, quelques riches poignées de pistulons républicains récupérés sur le dos de petits moutontribuables joyeux de participer ainsi à la bonne santé d’un nombre très limité de personnes (dont un ou deux traiteurs et un sommelier, soyez-en sûr). Au passage, on appréciera la fine analyse économique post-mortem de la ministre, qui écrit, dans son communiqué et au sujet de 1001Libraires : « C’est un coup porté à tous les libraires indépendants partenaires de ce projet. Fragilisées par de faibles marges, par la concurrence d’un géant de la vente en ligne et par la récente augmentation de la TVA de 5,5 % à 7 %, les librairies indépendantes s’étaient engagées dans une démarche ambitieuse de médiation numérique »

Eh oui : le méchant géant n’a rien fait que nous embêter à être sur le marché depuis 10 ans et faire mieux que nous ce que nous proposions. Voilà qui est très vilain de sa part. Et puis, Orélifilipéti a compris que la TVA (gérée par le gouvernement) avait en partie enterré une initiative dans laquelle le service public (par le truchement d’un de ses Centres Nationaux) avait mis des ronds. Quand le Public fusille le Public avec décontraction, c’est toujours goutu, non ?

Bref, on le devine ici à demi-mots, mais l’affaire semble claire : même si on ne s’amuse pas toujours autant qu’on le souhaiterait avec l’argent des contribuables, tant que le robinet n’est pas fermé, il n’y a aucune raison de s’arrêter.

Si 1001Libraires a déjà coûté une fortune, rassurez-vous : ce n’est pas fini.

http://h16free.com/?wptouch_view=normal&wptouch_redirect_nonce=197e8b442f&wptouch_redirect=%2F2012%2F06%2F01%2F15384-1001libraires-ou-les-1001-facons-de-se-planter

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