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Opérations au Mali


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Tout dépend comme toujours de la population locale, est-ce qu'ils soutiennent/sympathisent avec les islamistes ?

Les djihadistes étrangers (Afrique du Nord et de l'Ouest, moyen-orientaux, pakistanais, etc) peuvent être facilement délogés et pourchassés, mais j'ai un doute quant à l'emprise d'Ansar Eddine, mouvement islamiste "indigène", leur nombre, le degré d'engagement idéologique des troupes, etc.

Contrairement à l'Afghanistan, qui était culturellement très archaïque et donc un terrain propice aux visions les plus rigoristes et brutales de l'islamisme, le Mali et ses populations n'ont pas l'air de marcher à fond dans ce trip austère.

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Un grand merci à l'Arabie Saoudite et au Qatar...

Le duo ne forme pas uniquement des energumes de cette taille et competence mais distribue des armes tout de go de façon qu'à la fin de chaque conflit les locaux trouvent de quoi entretenir la tuerie durant plusieurs années !!!
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Un grand merci à l'Arabie Saoudite et au Qatar...

Je ne suis pas très calé en islamologie, mais de ce que je comprends, ces intégristes détruisent ces symboles parce qu'ils sont objet de vénération. C'est ça ?

Vénérer ces saints de l'Islam, se recueillir dans ces Mausolées, c'est faire preuve d'idolâtrie et de superstition ?

Quelque part, n'est ce pas - pourtant - un culte à rapprocher de celui des lieux saints de l'Islam ?

J'imagine que dans la tête des intégristes, c'est très différent, les uns étant saint et sacrés, les autres étant "haram". Cependant, dans la tête des autres, ce n'est pas forcément si clair, et le risque existe de s'en prendre aux lieux sacrés, au prétexte qu'ils sont, finalement, tout aussi idolâtres, et que l'Arabie Saoudite fait finalement business du Hajj.

Je ne suis donc pas sûr que l'Arabie Saoudite ait intérêt à jeter de l'huile sur le feu, avec les barbus sud-sahéliens. Je crois que cet intégrisme là ne servirait pas leurs intérêts, et qu'il y a trop d'intérêts en jeu pour que l'Arabie Saoudite (globalement) agisse sur ces leviers. Par contre, une famille ici ou là, un clan peut y voir un élément de déstabilisation en sa faveur ...

Enfin, tout ça pour dire mon sentiment que les intégristes musulmans, malgré certaines de leurs déclaration d'indépendance ou d'autonomie, ne sont finalement que des pions de déstabilisation dans un jeu d'influence qui les (et qui nous) dépasse.

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Je ne suis pas très calé en islamologie, mais de ce que je comprends, ces intégristes détruisent ces symboles parce qu'ils sont objet de vénération. C'est ça ?

Vénérer ces saints de l'Islam, se recueillir dans ces Mausolées, c'est faire preuve d'idolâtrie et de superstition ?

Quelque part, n'est ce pas - pourtant - un culte à rapprocher de celui des lieux saints de l'Islam ?

J'imagine que dans la tête des intégristes, c'est très différent, les uns étant saint et sacrés, les autres étant "haram". Cependant, dans la tête des autres, ce n'est pas forcément si clair, et le risque existe de s'en prendre aux lieux sacrés, au prétexte qu'ils sont, finalement, tout aussi idolâtres, et que l'Arabie Saoudite fait finalement business du Hajj.

Je ne suis donc pas sûr que l'Arabie Saoudite ait intérêt à jeter de l'huile sur le feu, avec les barbus sud-sahéliens. Je crois que cet intégrisme là ne servirait pas leurs intérêts, et qu'il y a trop d'intérêts en jeu pour que l'Arabie Saoudite (globalement) agisse sur ces leviers. Par contre, une famille ici ou là, un clan peut y voir un élément de déstabilisation en sa faveur ...

Enfin, tout ça pour dire mon sentiment que les intégristes musulmans, malgré certaines de leurs déclaration d'indépendance ou d'autonomie, ne sont finalement que des pions de déstabilisation dans un jeu d'influence qui les (et qui nous) dépasse.

Les Al Saoud forment des terros en brut ,pas specialement pour telle region ou une autre .N'importe quel energume qui se presente chez eux dans ce but est accepté ,c'est pourquoi des element aux accointences Wahabiste ,ça existe partout à travers les contrées .Et puis la litterature ramassée par les gens qui se rendent au pelerinage et aussi truffée  de rigorisme relegieux du genre pratiqué et executé au Sahel.En general , les terros sont initiés au moment de leur formation à agir contre tout ce qui est susceptible d'emballer leurs adherents :La TV,les artistes ,les marabouts.....
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Peut être du nouveau , l’Algérie penche de plus en plus pour la solution militaire , elle laisse une chance au Touereg de chassé eux méme AQMI et le MUJAO

Mali: Avec le feu vert de l’Algérie, l'assaut est imminent

Après avoir exprimé des réserves sur une intervention militaire au Mali, un pays avec lequel elle partage 1.000 kilomètres de frontière, l’Algérie montre tous les signes d'un changement d'option.

Devant l'inextricable situation au Nord-Mali et les dernières offensives d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) et du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), le dernier verrou qui bloquait une intervention militaire vient de sauter, l'hostilité de l'Algérie quant à la solution armée. Tous les pays ouest-africains étaient déjà prêt et attendaient le feu vert de l'Algérie, qui partage une frontière de mille kilomètres avec le Mali. L'assaut semble désormais imminent.

Depuis quelques semaines, un intense ballet diplomatique a lieu à Alger. Après les Français, les Américains et les Britanniques, ce sont les Ivoiriens, puis les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédeao) qui ont fait escale dans la capitale algérienne, et bien sûr l'émissaire burkinabè, son président, Blaise Compaoré, ayant été désigné médiateur dans la crise malienne par la Cédeao:

«Le rôle de l'Algérie dans le règlement de la crise qui secoue depuis plusieurs mois le Mali est extrêmement important», a insisté Djibril Bassolé, pendant que les observateurs notaient que, depuis le départ de Nicolas Sarkozy, les Etats de la Cédéao ne se concertent plus avec la France sur la crise malienne, mais avec l'Algérie.

Sauf que celle-ci était restée intransigeante sur sa politique extérieure non-interventionniste, et a toujours refusé le déploiement d'une force militaire au Mali.

Ansar Dine et MNLA contre le Mujao

En réalité, Alger attendait plutôt de voir qui allait prendre le dessus entre les groupes touareg du MNLA (mouvement national de libération de l'Azawad), et les groupes islamistes (Ansar Dine, Aqmi, et le Mujao).

D'ailleurs, il y a quelques jours, Alger recevait même des émissaires de Ansar Dine venus officiellement négocier la libération des 7 otages algériens kidnappés au consulat algérien de Gao, en avril 2012, des mains du Mujao, qui demande 15 millions d'euros de rançon et la libération de 30 des leurs, détenus dans les prisons algériennes.

Pour Alger, qui est déjà en contact permanent avec le MNLA, il s'agit de neutraliser le Mujao, le groupe le plus offensif et le plus hostile à l'Algérie, quitte à s'allier temporairement avec Ansar Dine.

Rien n'a filtré sur les négociations. Mais quelques jours après, le 30 juin 2012, une source gouvernementale algérienne déclarait sous couvert d'anonymat que «en définitive, l'usage de la force ne peut être exclu. Mais il restera l'ultime recours dans le cadre d'une action concertée des pays du champ.»

L'Algérie n'est plus hostile à une intervention militaire et dans la foulée, le lendemain, c'est la dernière visite, celle du ministre malien des Affaires étrangères, lui-même, Sadio Lamine Sow: 

    «Les positions algériennes et maliennes convergent», résume-t-il, soulagé, à l'issue de sa rencontre.

A vos marques!

La bête noire de l'Algérie

Contrairement à Ansar Dine, islamistes mais de composante touareg, qui ne se sont jamais attaquée directement à l'Algérie, le Mujao a signé une déclaration de guerre contre le grand voisin du Nord.

D'abord, l'année dernière, en octobre, la prise d'otages à Tindouf (sud-est de l'Algérie) de deux ressortissants européens, pied de nez dans une région hyper militarisée.

Puis l'attaque d'une brigade de gendarmerie à Tamanrasset, première du genre, en mars dernier, une autre prise d'otage, celle des membres du consulat algérien de Gao (dont le consul lui-même), et surtout, dernière en date, l'attaque, le 29 juin 2012, d'une autre brigade de gendarmerie à Ouargla, faisant un mort, selon le même procédé, une voiture bourrée d'explosifs se fait exploser à l'intérieur de l'enceinte.

Ces attaques, opérées dans les trois grandes régions militaires du sud algérien, sont ciblées. Le Mujao, dissidence du groupe Aqmi, entre en guerre ouverte avec l'Algérie. Selon un autre diplomate qui a requis l'anonymat, «c'est la goutte de sang qui a fait déborder le vase». Prêts?

Les Algériens des deux camps

L'intervention, doux euphémisme qui désigne une guerre totale, se fera dans un vaste territoire désertique qui s'étend sur près d'un million de kilomètres carrés, mais se fera surtout contre les groupes surarmés d'Aqmi et du Mujao, alors que Ansar Dine tout comme le MNLA auront peut-être un autre rôle à jouer.

De l'autre côté, la Cedéao, l'Union africaine, les forces maliennes aidées par les Américains, dont les avions-espions volent déjà sur des centaines de miles au Nord-Mali et ont étendu leurs opérations secrètes en Afrique, selon le Washington Post, avec Ouagadougou comme plaque tournante.

Et bien sûr l'Algérie, plus forte armée de la région, la mieux équipée d'Afrique et du monde arabe, dont l'accord était essentiel pour cette opération. Reste le calendrier à fixer, les températures dépassent actuellement les 45 degrés au Nord-Mali, même si les premières pluies sahéliennes viennent de tomber, et le ramadan commence le 20 juillet.

Un assaut en été ou à la rentrée? Dans tous les cas, la guerre se fera en partie entre Algériens. Comme s'il sentait le vent de sable arriver, l'un des chefs d'Aqmi dans la région, vient avec fermeté de menacer «ceux qui collaboreront avec une force militaire appelée à intervenir dans la région».

Il s'agit de Mokhtar Belmokhtar, lui-même Algérien, comme beaucoup de membres de ce groupe. C'est peut-être la morale de l'histoire, pour cet assaut final au Nord-Mali, l'Algérie se retrouvera quelque part face à elle-même.

http://www.slateafrique.com/90331/mali-avec-le-feu-vert-de-l-algerie-l-assaut-sera-imminent-mnla-ansar-dine-mujao-aqmi

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Je ne suis pas très calé en islamologie, mais de ce que je comprends, ces intégristes détruisent ces symboles parce qu'ils sont objet de vénération. C'est ça ?

Vénérer ces saints de l'Islam, se recueillir dans ces Mausolées, c'est faire preuve d'idolâtrie et de superstition ?

Quelque part, n'est ce pas - pourtant - un culte à rapprocher de celui des lieux saints de l'Islam ?

J'imagine que dans la tête des intégristes, c'est très différent, les uns étant saint et sacrés, les autres étant "haram". Cependant, dans la tête des autres, ce n'est pas forcément si clair, et le risque existe de s'en prendre aux lieux sacrés, au prétexte qu'ils sont, finalement, tout aussi idolâtres, et que l'Arabie Saoudite fait finalement business du Hajj.

Je ne suis donc pas sûr que l'Arabie Saoudite ait intérêt à jeter de l'huile sur le feu, avec les barbus sud-sahéliens. Je crois que cet intégrisme là ne servirait pas leurs intérêts, et qu'il y a trop d'intérêts en jeu pour que l'Arabie Saoudite (globalement) agisse sur ces leviers. Par contre, une famille ici ou là, un clan peut y voir un élément de déstabilisation en sa faveur ...

Enfin, tout ça pour dire mon sentiment que les intégristes musulmans, malgré certaines de leurs déclaration d'indépendance ou d'autonomie, ne sont finalement que des pions de déstabilisation dans un jeu d'influence qui les (et qui nous) dépasse.

Un début de réponse à ta question sur la position de l'Arabie Saoudite vis-à-vis de ces destructions : interview d'un islamologue qui parle de ces mausolées, les origines du salafisme et du wahabbisme

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120702.OBS5809/mali-la-destruction-des-mausolees-est-une-operation-de-communication.html

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NATIONS UNIES (Reuters) - Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté jeudi à l'unanimité une résolution qui soutient les efforts de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali, contrôlé en partie par les islamistes, et laisse la porte ouverte à une intervention militaire.

La Cédéao, dont font partie les pays voisins du Mali, demande depuis plusieurs semaines une résolution en faveur d'une intervention au Conseil de sécurité, qui a, à plusieurs reprises, temporisé en demandant plus de précisions à l'organisation.

Selon la résolution adoptée jeudi à l'initiative de la France, le Conseil se dit "prêt à examiner plus avant cette requête une fois que des informations supplémentaires auront été fournies en ce qui concerne les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé". Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a salué une résolution qui "fixe le cadre d'une solution politique globale au Mali et témoigne de la mobilisation de la communauté internationale".

Celle-ci "doit mettre tout en oeuvre pour lutter contre le terrorisme au Mali et au Sahel, qui menace de déstabiliser l'ensemble de la région", selon un communiqué du ministère.

Kadré Désiré Ouédraogo, le président de la Cédéao, a prévenu que si les efforts diplomatiques devaient échouer, le groupe de 15 pays aiderait l'armée malienne à "restaurer l'intégrité territoriale du pays".

Des responsables africains ont récemment annoncé que le Nigeria, le Niger et le Sénégal s'étaient engagés à envoyer une force de 3.270 militaires afin de remettre sur pied l'armée malienne, puis éventuellement de s'attaquer aux islamistes du Nord. Le président gabonais Ali Bongo a estimé jeudi à Paris qu'une intervention au Mali, confronté à une rébellion de groupes islamistes liés à al-Qaïda, ne devrait être envisagée qu'"en dernier recours" et a jugé qu'"il serait malheureux d'en arriver là". Interrogé sur l'opportunité d'une intervention militaire dans ce pays, il a répondu: "En dernier recours, c'est une solution qui devrait peut-être être examinée et regardée".

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Cheick Modibo Diarra : « Je suis venu demander au Maroc d’aider le Mali »

Le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, actuellement en visite de travail au Maroc, a appelé son hôte à user du capital confiance que lui octroie la scène internationale afin d’aider le Mali à retrouver son intégrité et sa souveraineté par « tous les moyens possibles ».

Le premier ministre de la transition malienne, Cheick Modibo Diarra, arrivé jeudi soir au Maroc pour une visite de travail, a demandé ce vendredi au gouvernement marocain d’aider le Mali en faisant appel à la communauté internationale auprès de laquelle le royaume jouit d’une grande confiance. « Je suis venu demander au Maroc, au roi, au gouvernement et au peuple, d’utiliser la confiance dont il jouit sur la scène internationale pour aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale et sa souveraineté par tous les moyens possibles, surtout par les voies diplomatiques », a indiqué à la presse Modibo Diarra, à l’issue d’un entretien à Rabat avec le chef de gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane.

Le Premier ministre malien a également attiré l’attention sur le fait que la situation au Mali concernait « toute l’Afrique et surtout la sous-région ». Pour l’heure, les dirigeants africains sont favorables à ce qu’une action militaire soit menée au Nord-Mal.

Par ailleurs, Modibo Diarra a exprimé son souhait de vouloir renforcer les liens de coopérations qui lient les deux pays.

Impliqué dans la lutte antiterrorisme, le Maroc avait demandé, le 1er juillet, une intervention conjointe entre les pays musulmans et la communauté internationale pour libérer le nord du Mali. Jeudi dernier, le royaume a salué la décision du Conseil de sécurité de l’Onu qui a adopté une résolution (2056) sur la situation au Mali, pour que les pays du Sahel et du Maghreb intensifient leur coopération dans la lutte contre AQMI et les groupes armés.

http://www.afrik.com/article26139.html

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Le jeu trouble du Qatar

http://www.marianne2.fr/Au-Mali-le-Qatar-investit-dans-le-djihadisme_a220404.html

« Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soit-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». C’est ce qui s’appelle mettre les pieds dans le plat. Invité de la matinale de RTL, Sadou Diallo, le maire de Gao au Mali a lancé un appel à l’aide à la France.

Selon le quai d’Orsay, à Gao, la population  est en effet prise en otage. Dans un contexte de guerre et de crise alimentaire ce sont désormais des mines antipersonnels qui auraient été installées tout autour de la cité par le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'ouest), les Taibans du Mali, empêchant la population de se déplacer. Ce que le quai d’Orsay qualifie « d’acte de terrorisme ».

Début juin apparaissait une polémique sur le rôle tenu par l’émirat du Qatar dans cette montée en puissance des groupes islamistes radicaux. Sur la base d’informations de la Direction du renseignement Militaire Français, le Canard Enchainé affirmait que l’émir du Qatar avait livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du Nord du Mali. Parmi ces heureux bénéficiaires, le Mujao qui retient en otage sept diplomates algériens depuis le 5 avril dernier. L’Emirat qatari bien connu pour ses fonds d’investissements qui lui donnent une façade pour le moins inoffensive sinon alléchante aurait surtout des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel. D’où la nécessité de « subventionner » - si ce n'est armer directement- les mouvements djihadistes. Des pratiques parfaitement connues du Ministère de la Défense.

Des forces spéciales qataries pour entraîner les islamistes radicaux ?

Plus récemment, c’est la présence de quatre membres de l’organisation humanitaire du Croissant rouge du Qatar qui a encore alimenté les soupçons d’un appui du Qatar aux islamistes sous couvert humanitaire. « Nous sommes venus à Gao (nord-est) pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire » expliquait à l'AFP un des humanitaires qataris simplement présenté comme Rachid, joint par téléphone depuis Bamako.

Les humanitaires qataris seraient arrivés par voie terrestre en provenance du Niger et leur sécurité est assurée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

« De la même façon que le Qatar a fourni des forces spéciales pour entraîner une opposition à Kadhafi, on pense qu’un certain nombre d’élément des forces spéciales qataries sont aujoud’hui dans le Nord Mali pour assurer l’entraînement des recrues qui occupent le terrain, surtout Ansar dine » affirme Roland Marchal, chercheur au Centre d'études et de recherches internationales de Sciences-Politiques à Paris.  Solidarité islamiste ? Politique d’influence régionale ? Pour toutes ces raisons.

Habitué des fidélités passagères, le pays ne possède pas la puissance militaire nécessaire pour s’imposer au monde arabo-musulman, et ne procède que par soutiens, ingérences et interventions dans d’autres pays, sous le regard averti mais imperturbable de Paris et de Washington. Manne gazière et position stratégique oblige.

Le double jeu dangereux des puissances occidentales

« On ne saurait dire que la famille qatarie véhicule une idéologie quelconque en dehors de la protection de ses propres intérêts. Mais comme il lui faut ravir à la famille Séoud son rôle moteur dans le contrôle de l'Islam sunnite à l'échelle mondiale, elle héberge volontiers les imams et prêcheurs de tout poils ( cf Youssef Qardhawi) à condition qu'ils soient plus extrémistes que les oulémas séoudiens de façon à leur rendre des points. Et le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes (c’est le cas du groupe Ansar Dine), dont la branche la plus enragée des Frères Musulmans, hostiles à la famille Séoud (et bien sûr au chiisme) mais aussi aux régimes « laïcs » et nationalistes arabes susceptibles de porter ombrage aux pétromonarchies » résume Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE.

Longtemps pays exemplaire, le Mali s’est effondré : une corruption endémique, une démocratie de façade où la « religion est un recours, l’islam une alternative dans une région où de plus en plus de mosquées sortent de terre financées par les pays du Golfe. Je crains que nous ne soyons pas au bout de nos surprises » expliquait Laurent Bigot, sous-directeur Afrique Occidentale au Ministère des Affaires Etrangères dans le cadre d’une conférence de l’IFRI sur la crise malienne. Le résultat d’une lente défragmentation, largement aggravée à la suite de l’épisode libyen et ses conséquences mal maîtrisées.

Si l’Afghanisation du Mali inquiète les pays voisins, à commencer par l’Algérie, les puissances occidentales qui déclarent redouter tout autant la sanctuarisation du Sahel par des groupes terroristes n’en adoptent pas moins un comportement ambigu dont la facture pourrait s’avérer salée.

Pour rappel

http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=11107.msg615339#msg615339

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Ah le tryptique sympatique KSA/EAU/Qatar (auquel on peut ajouter de temps à autre le Koweit)

Si ce ne tenait qu'a moi j'y ferais bien un parking géant version vitrifiée  >:(

Et pourtant c'était eux les principaux alliés de l'OTAN pendant le raid libyen. Maintenant ils aident directement les terroristes du sahel de la Mauritanie à la Somalie

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C'est ce que la France eut affirmé aussi dans les dernières libérations qu'elle a géré et qui ont abouti :

"Aucune rançon payée, rien !"

Sauf qu'on sait tous que cela n'est pas vrai, car ce serait perdre la face politiquement : ou la France assure qu'elle ne cèdera jamais aux exigences de ceux qui commètent ce type d'acte : ne pas l'encourager ...

Mais a quoi bon, quand c'est devenu un secret de polichinelle que derrière ce genre de déclarations : il y a bel et bien eu en réalité valse de valise a bifton et exigences terroristes honorées

Fort probable que ce ne soit qu'un bis repetita via le gouvernement algérien qui n'ira surement pas affirmer le contraire

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