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Akhilleus
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Les enfants, les procès d'intentions et supposer les pires préjugés chez l'autre ne mènent à rien, surtout sur un sujet -ou plutôt plusieurs entremêlés !- à la complexité irréductible

Je sait plus qui disait, "la vérité est un miroir brisé, chacun en détiens un morceau". Ben on y est !

Sur ces paroles d'une profonde sagesse j'invite donc à prendre du recul, même si c'est pas dans l'air du temps.

Ce que je dis est banal, mais je pense mérite d'être rappelé.

 

Merci de votre attention....Bim Bam Boum.....sur ce, je m'envole ! 

Modifié par Shorr kan
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il y a 55 minutes, christophe 38 a dit :

Comment tu limites ?

Comment sais tu si ça en vaut la peine, le risque ? Comme ça en voyant le mec qui traverse le carrefour à 80-100 en grillant le feu... Comment sais tu ?

C'est toute la difficulté.

Concernant le gens qui ne s'arrête pas je pensais plus au contrôle a pied, quand tu vois que la justification d'un tir de lbd en pleine tête a 3 m d'un major de la bac c'est que la personne a fuit et qu'elle avait une capuche, et ce après avoir nié pendant 15j, on peut se dire que la confiance est a juste titre rompu

Pour les chasses c'est le débat permanent. D'un côté faut intercepter et sanctionner, de l'autre quand tu vois les risques pris pour une conduite sans permis ou sous stup est ce que ça vaut la peine ? 

Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites...

Après désolé pas être le Messi et d'apporter la solution que personne de détient. Mais accepter un minimum de critique sans pour autant nous servir le couplet du contrôle du VL qui allait commettre les pires délit. Ya un juste milieu.

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il y a 22 minutes, azety a dit :

C'est toute la difficulté.

Concernant le gens qui ne s'arrête pas je pensais plus au contrôle a pied, quand tu vois que la justification d'un tir de lbd en pleine tête a 3 m d'un major de la bac c'est que la personne a fuit et qu'elle avait une capuche, et ce après avoir nié pendant 15j, on peut se dire que la confiance est a juste titre rompu

Pour les chasses c'est le débat permanent. D'un côté faut intercepter et sanctionner, de l'autre quand tu vois les risques pris pour une conduite sans permis ou sous stup est ce que ça vaut la peine ? 

Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites...

Après désolé pas être le Messi et d'apporter la solution que personne de détient. Mais accepter un minimum de critique sans pour autant nous servir le couplet du contrôle du VL qui allait commettre les pires délit. Ya un juste milieu.

si tu remontes un peu plus haut dans les échanges, tu verras que j'ai donné mon avis sur cette intervention.

 

Et, hier encore, j'en parlais avec un national (j'en ai 2, dans mon ile, pas du meme bord) ; oulala, les précautions oratoires qu'il prenait... (je pense que Paris doit etre un peu agacé de s'etre fait enfumer et d'avoir lancé un mouvement national suite à une intervention pourrie (je suis gentil).

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il y a 40 minutes, azety a dit :

...

Faut aussi voir les unités... Quand tu as une Pam en Kangoo ou une PS en 5008 surchargé qui se lance c'est parfois limite niveau VL et compétences de conduites...

...

Je l'ai toujours dis : La police doit être équipé à minima de Porsche comme la police du Qatar !

N'est ce pas @christophe 38 ?

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il y a 11 minutes, Shorr kan a dit :

Je l'ai toujours dis : La police doit être équipé à minima de Porsche comme la police du Qatar !

Non, mais le kangoo 73 cv c'est peut-être un peu limite, la police locale dans mon bled elle reçoit tous les 4-5 ans des Volvo V90 Cross Country 4x4 250 cv (bon pour la prochaine relève, va y avoir du changement, Volvo arrêtant les voitures thermiques)

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Clairon

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il y a 52 minutes, christophe 38 a dit :

si tu remontes un peu plus haut dans les échanges, tu verras que j'ai donné mon avis sur cette intervention.

 

Et, hier encore, j'en parlais avec un national (j'en ai 2, dans mon ile, pas du meme bord) ; oulala, les précautions oratoires qu'il prenait... (je pense que Paris doit etre un peu agacé de s'etre fait enfumer et d'avoir lancé un mouvement national suite à une intervention pourrie (je suis gentil).

Je n'ai pas compris le sens de ton intervention 

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33 minutes ago, Clairon said:

Non, mais le kangoo 73 cv c'est peut-être un peu limite, la police locale dans mon bled elle reçoit tous les 4-5 ans des Volvo V90 Cross Country 4x4 250 cv (bon pour la prochaine relève, va y avoir du changement, Volvo arrêtant les voitures thermiques)

Note que les départements sont libres de choisir les véhicules qu'ils veulent. La sélection de voitures en service est assez éclectique (même si je n'ai pas vu de Porsche (à Knokke peut-être?)).

Pour le passage à l'électrique, on va voir ce que ça donne. Il faudra de toute façon le faire à terme.

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il y a une heure, azety a dit :

Je n'ai pas compris le sens de ton intervention 

j'ai branché le délégué syndical, national, sur l'inter de Mars...

il était géné (Paris a cru, a suivi le collegue, mais, sa version n'est pas compatible avec ce qui s'est passé, d'où la gène : envoyer un message national pour "proteger" une bavure, ce n'est pas top)

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il y a 54 minutes, Patrick a dit :

...

Les truands ont la belle vie même au zonzon, et ne risquent plus grand chose face à ces mêmes juges. Forcément, ça finit par donner des idées. Il s'est passé la même chose à la chute de l'URSS quand les ex bons élèves soviétiques, athlètes, spetznaz etc, se sont dit que hé vu qu'ils sont costauds et doués pour distribuer des baffes, ça serait pas mal de devenir comme les Vor V Zakone et d'être enfin pétés de fric. Les plus malins ont finis silovikis, les autres ont fini criblés de balles.

Alors demain en France, une nouvelle french connexion? Méfie-toi, ceux-là seront hargneux, nombreux, organisés, liés par un très fort sentiment d'appartenance, et particulièrement bons avec soit les flingues, la baston, les filatures, les moyens de contourner la loi, les subtilités de l'administration, la collecte d'indices, la psychologie... Chacun sa spécialité. Ils auront leurs indics leurs réseaux leurs infos... Les cartels mexicains issus des forces spéciales ont eu le même genre de génèse. Non tu vas adorer c'est sûr.

Bon les bobos qui se risqueront à ne PAS acheter leur came à ces ex-flics vont sans doute aimer un peu moins, mais on peut pas tout avoir... Et puis si une alliance avec de petits producteurs français de terroir a lieu, il y aura l'aspect bio local traçabilité, tout ça tout ça, et ça redynamisera les campagnes. De la drogue AOP, hmmm mes narines en salivent d'avance!
En plus ce sera quand même plus sympa d'acheter sa dope à des ex-flics en costar cravate plutôt qu'aux wesh du ter-ter en jogging casquette. Question de standing.
:laugh:

...

 

Révélation

 

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En tout cas, moi, j'achète ton scénar !

Partant ?

 

 

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Fut un temps ou Besson a signé une série de films avec une Pigeot en vedette, plus rapide que les teutonnes et japonaises des méchants. 

Patrick, livreur express de gazon AOC en zone Paris 16 et en Peugeot, dans le prochain Taxi 6.  Et en guerre de gang contre les livreurs de beuh marocaine en T-max œuvrant en dehors du périph'. 

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https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/entre-emmanuel-macron-et-la-police-chronique-dun-divorce-a-haut-risque?utm_source=nl_quotidienne&utm_medium=email&utm_campaign=20230804&xtor=EPR-1&_ope=eyJndWlkIjoiZjkzOTBjZDc4YWUxZWRjNTIxYTdlMmRjMjU0YTNlODEifQ%3D%3D

 

Article abonné

Darmanin, Alliance, DGPN... Emmanuel Macron rattrapé par la police

22, v'là les flics !

Par Louis Nadau et Paul Conge

Publié le 04/08/2023 à 7:00

Mais que fait la police ? Ou, plutôt, que peut-elle faire, face au manque de moyens, face au peu d’égards des politiques, face au risque de chaos ? La critique – manifestement corporatiste – de la décision de justice formulée par le directeur général de la police révèle tous les malaises. Ceux des flics, sursollicités. Ceux de Macron, désireux de ménager l’institution et d’apaiser les colères dans les quartiers.

« Cinq étoiles dans la nuit sont mortes », dit la chanson. Ce jeudi 13 juillet 2017, devant la fine fleur des armées françaises, le général Pierre de Villiers est foudroyé. Depuis son pupitre dominant les pelouses de l’hôtel de Brienne, le président de la République fraîchement élu humilie le chef d’état-major des armées. Au « Cema », qui a eu le malheur de rappeler l’urgence d’augmenter le budget alloué à la défense, Emmanuel Macron répond par une gifle : « Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir, et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression, et de nul commentaire. » Une semaine après ce camouflet, le soldat jaloux de son honneur militaire présentera sa démission.

Quel contraste entre ce jeune président maniant avec hubris le « glaive vengeur » cher à Audiard, et celui qui, six ans plus tard et depuis Nouméa, s’en tiendra, à l’endroit du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, à une remontrance de surveillant général. L’expérience, le réel, la couardise peut-être. « Nul en République n’est au-dessus de la loi » clame le chef de l’État, se refusant à « commenter les propos du directeur général » au nom d’une indépendance de l’autorité judiciaire que Frédéric Veaux a pourtant foulée.

Soutien inconditionnel

En effet, en déclarant qu’un policier « n’a pas sa place en prison avant un éventuel procès » en réaction au placement en détention provisoire de l’un des quatre policiers marseillais soupçonnés d’avoir tiré au LBD et roué de coups Hedi, un jeune homme de 22 ans grièvement blessé, le DGPN – représentant d’une autorité administrative – empiète sur les plates-bandes des juges. De sorte que les conférences nationales des premiers présidents et des procureurs généraux de cours d’appel ont cru utile de préciser que la « décision de placement en détention provisoire a été [prise] sur réquisition du ministère public, et sur décision d’un juge des libertés et de la détention, saisi par un juge d’instruction ». « Ces décisions, motivées, ont toutes fait l’objet d’un appel », soulignent encore les magistrats.

La veille de ce communiqué commun, lors d’une visite dans un commissariat du XIXe arrondissement de Paris, Gérald Darmanin a pourtant exprimé son « soutien total » à « l’excellent directeur général » Frédéric Veaux. « Les policiers ne réclament pas d’être au-dessus des lois, ils réclament de ne pas être en dessous » a-t-il martelé. Ce soutien inconditionnel n’est pas une manière de « raccrocher les wagons » pour un ministre dépassé par ses troupes, mais bien une ligne politique : sans qu’il ait relu en personne le verbatim de l’entretien, le ministre de l’Intérieur avait en effet validé son principe, se passant de l’aval d’Élisabeth Borne et d’Emmanuel Macron. Comment le président « jupitérien » peut-il tolérer que son « serviteur » joue cette partition régalienne en soliste ?

Faiblesse politique

La gauche insoumise, opportunément revenue à son intransigeance républicaine, n’a pas manqué d’insister sur la faiblesse politique du chef de l’État, invoquant pour cela un épisode de la geste mitterrandienne. Le 3 juin 1983, 2 000 policiers manifestent dans Paris au cri de « Badinter démission », après la mort de deux collègues lors d’un cambriolage. Quatre jours plus tard, le DGPN, Paul Cousseran, est limogé. Le préfet de police, Jean Périer, démissionne, et les leaders des syndicats de police responsables de cette manifestation écopent de lourdes sanctions.

Parlant d’un « événement séditieux », le président socialiste expliquera sa fermeté le lendemain à la télévision. « Il est une loi qui passe avant les autres : la République doit être honorée et servie par tous les citoyens […]. Si certains policiers, une minorité agissante, ont manqué à leur devoir, le devoir des responsables de la République, c’est de frapper et de faire respecter l’autorité de l’État, déclare-t-il. Ce qui ne veut pas dire que les problèmes […] de la police doivent échapper à notre examen », ajoute tout de même François Mitterrand.

« Les gars sont à bout »

« Se faire respecter » d’abord, « examiner » ensuite : tout l’inverse de l’attitude consolatrice adoptée par Gérald Darmanin aujourd’hui. « Je sais que les policiers, qui ont voulu montrer leur émotion, leur fatigue, parfois leur colère et leur tristesse, ont le sens de l’intérêt général, et du service à la population », cajole-t-il. Tout juste ose-t-il ajouter, citant Pascal : « Je veux aussi leur dire que la justice sans la force est impuissante, mais que la force sans la justice est tyrannique. » En vérité, une autre des Pensées éclaire la situation de l’exécutif : « Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force. » Impossible, pour un pouvoir macroniste usé par des années de conflits sociaux, de risquer de se mettre à dos une police utilisée comme la dernière digue avant le chaos. Et tant pis si les policiers se trouvent en première ligne face aux grévistes et aux Gilets jaunes et passent pour les gardiens d’un ordre social contesté par les plus modestes.

« Ce qui est pris pour une grande protestation politique, c’est surtout un grand malaise, avance Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance. Les gars sont à bout, c’est aussi simple que ça. » Outre le prix humain payé par les forces de l’ordre – blessés par centaines, mobilisation permanente, défiance d’une partie de la population –, le revers de la matraque réside dans la dépendance du politique à l’égard du policier, sapant l’autorité du premier sur le second. C’est ainsi que le leader syndical se sent en position d’affirmer, à propos d’Emmanuel Macron : « Soutenir la police, ça fait partie de son devoir : qui est garant des institutions, sinon lui ? Il n’est pas content de sa police ? Il était pourtant très heureux de la trouver à son poste pendant les Gilets jaunes, pendant la loi Travail, pendant la réforme des retraites, pendant les émeutes… »

Darmanin a « la cote »

La police se sent mal aimée du chef de l’État. De nombreux policiers ne lui pardonnent pas sa sortie du 28 juin, lorsqu’il a déclaré que le fonctionnaire qui a tué Nahel avait commis « une faute inexcusable ». Pas plus que ses propos sur l’affaire Michel Zecler, producteur de rap passé à tabac par des policiers en 2020 : « Ces images nous font honte », avait-il dénoncé. C’en est déjà trop pour les représentants des syndicats de flics. « Il a des phrases qui nous font disjoncter », tempête l’un d’eux. « Macron, la police, c’est pas son périmètre », lâche un autre. Avec Gérald Darmanin, les rapports sont plus onctueux. « Il a plutôt la cote dans les rangs des flics » glisse un visiteur de Beauvau. Les leaders syndicaux ont son oreille. Invité à s’exprimer au grand raout des syndicats de police qui se tenait à Paris, en septembre 2022, l’ancien sarkozyste a surjoué la carte de la proximité : « Quand on m’invite, je viens. […] À ceux qui veulent me voir : qu’ils n’hésitent pas à m’inviter lorsqu’ils font des événements. Je viendrai pour toute naissance, mariage et autres… »

De leurs négociations avec Gérald Darmanin, les patrons de syndicat sont d’ailleurs ressortis triomphants le 27 juillet. « On a eu un ministre plutôt d’accord avec nos propositions », a fanfaronné Fabien Vanhemelryck. Au plus fort de la crise, le ministre s’est dit prêt à renforcer la protection fonctionnelle des policiers, mais aussi à revoir leur statut juridique. Exactement le vœu d’Unité SGP Police-FO, qui demande une juridiction spécialisée pour les policiers, et d’Alliance, qui prescrit une modification de l’article 144 du Code de procédure pénale, lequel régit les conditions du placement en détention provisoire. Une doléance reçue 5 sur 5 : « Le ministre envisage d’insérer un alinéa dans cet article qui exclurait de cette mesure les forces de l’ordre » assure un participant. Mais, selon un conseiller gouvernemental, « le ministre ne s’est engagé qu’à expertiser la faisabilité de cette demande ».

À chacun son périmètre

Ce sera chose faite d’ici à « la fin de l’été ». Rapide. « Dans une large mesure, Beauvau est sous la férule des syndicats » affirme un habitué de la maison. Chaque locataire de l’Intérieur sait qu’il ne peut pas se les mettre à dos. Pas avec une profession à 70 % syndiquée. « Avec les tensions de la société, le pouvoir ne peut pas se permettre de s’opposer aux syndicats de police », analyse Yves Lefebvre, secrétaire général de la Fédération des syndicats du ministère de l’Intérieur (FSMI-FO). « Sur dix collègues, huit sont syndiqués. C’est ça, notre force. On a un pouvoir de nuisance non négligeable, se félicite Fabien Vanhemelryck, à la tête d’une organisation de 44 600 adhérents. Nous sommes partout, dans tous les services de France, toutes les brigades, toutes les unités, et nous savons ce qui s’y passe. Si aujourd’hui on veut mettre à l’arrêt les commissariats, en cinq minutes, c’est fait. »

Christophe Castaner en a fait les frais : ministre de l’Intérieur malhabile, il est tombé sous la pression des syndicats, en juillet 2020, après avoir déclaré qu’en cas de « soupçons de racisme avéré » un policier devait être sanctionné. Syndicalistes furax, mouvements de colère, jets de menottes devant les commissariats… L’ancien maire de Forcalquier plie bagage au remaniement suivant. Il en reste une jurisprudence Castaner : quand un ministre déplaît trop aux syndicats, il saute. « Je ne pense pas que nous soyons plus forts que le ministre, mais je pense que nous pouvons être plus dangereux que lui. Et la présidence le sait » assurait Fabien Vanhemelryck dans un récent « Complément d’enquête ».

Déjà, dans les années Sarkozy, on disait que le ministère était en « cogestion » avec Alliance… « Certains essaient de montrer que les syndicats dirigent le ministère de l’Intérieur. C’est flatteur, mais, dans la réalité, ce n’est pas exactement ça », plaisante Grégory Joron, patron d’Unité SGP Police-FO, qui se reconnaît « du poids » et une capacité à faire « bouger les lignes ». Ces dernières années, leurs éléments de langage ont été repris, leurs revendications entendues : billets de train gratuits pour les policiers armés, port d’arme hors service, loi Cazeneuve 2017, qui permet aux forces de l’ordre d’ouvrir le feu face à un refus d’obtempérer…

« Ce narratif s’est imposé : si vous tenez, c’est grâce à nous. Si on fait la grève du zèle, si on vous lâche, s’il n’y a plus de policiers sur la voie publique, vous tombez » décrypte Mathieu Zagrodzki, chercheur en science politique et spécialiste de la police. Ils capitalisent aussi sur un épisode traumatisant pour la Macronie : le 8 décembre 2018, des Gilets jaunes ont failli pénétrer dans l’enceinte de l’Élysée… Sans la présence des policiers, le gouvernement aurait-il été renversé ? Une « fable », estime Mathieu Zagrodzki : « L’État n’a pas été à deux doigts de tomber. Les manifestants n’ont pas véritablement fait une tentative de putsch. On ne se rend pas compte de ce qu’il faudrait pour retourner un gouvernement : l’armée qui suit, le contrôle des moyens de communication… » Les Gilets jaunes sont repartis. Le traumatisme, lui, est resté.

 

 

 

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Il y a 16 heures, Banzinou a dit :

Crise dans la police: la police nationale refusera certains arrêts maladie

https://www.bfmtv.com/police-justice/crise-dans-la-police-le-prefet-de-police-de-paris-refusera-certains-arrets-maladie_AD-202308040368.html

 

Moins de 5% d'arrêts selon notre cher ministre

bof : la mutuelle fait le complement salarial : c'est une annonce pour rassurer le bon peuple, mais, ce n'est pas ça qui changera la face du monde..

 

en attendant, il y a le mondial de rugby et l'an prochain, les JO où l'état a besoin de ses forces de l'ordre. Le Prez' est en train de se rendre compte que sa devise de "en meme temps" mene à l'anarchie.

Pas de couilles ? bonjour les embrouilles

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Il y a 16 heures, Banzinou a dit :

Crise dans la police: la police nationale refusera certains arrêts maladie

https://www.bfmtv.com/police-justice/crise-dans-la-police-le-prefet-de-police-de-paris-refusera-certains-arrets-maladie_AD-202308040368.html

 

Moins de 5% d'arrêts selon notre cher ministre

j'ai cherché, mal, sans aucun doute, les chiffres des effectifs et pas trouvé.

ce que je cherche, c'est combien de PA, de CEA (pas forcément le détail des gradés et gardiens), combien d'off, combien de commissaires, de PTS et d'adm..

de meme, ce que je cherche, c'est combien de démissions en 2020, en 2021, en 2022 et depuis le début de l'année.

 

pas facile de trouver ces chiffres précis (on cache ???) pourtant ce n'est pas classifié

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il y a 1 minute, christophe 38 a dit :

de meme, ce que je cherche, c'est combien de démissions en 2020, en 2021, en 2022 et depuis le début de l'année.

 

pas facile de trouver ces chiffres précis (on cache ???) pourtant ce n'est pas classifié

C'est caché dans l’Éducation Nationale (même les représentants syndicaux n'y ont pas accès !).

Un début d'info ici avec une question d'une sénatrice :

https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230607435.html

Ensuite, un rapport de la Cour des Comptes (voir page 41) :

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/64046

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

C'est caché dans l’Éducation Nationale (même les représentants syndicaux n'y ont pas accès !).

Un début d'info ici avec une question d'une sénatrice :

https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230607435.html

Ensuite, un rapport de la Cour des Comptes (voir page 41) :

https://www.ccomptes.fr/fr/documents/64046

merci

 

pour l'intervention de la sénatrice, j'en avais parlé et cité le même lien hier à 06h46, mais, je n'avais pas listé le détail

 

page 37, la cour parle de réduire les heures supplémentaires (de la police nationale)... comment dire ?

qu'est ce qui les commande, ces heures supp ? ce sont les missions qui engendrent ces dépassements !

une idée ? un document qui m'est passé entre les mains récemment :

...

je me permets de vous informer des conditions de rachat des heures supplémentaires au sein de la Police Nationale qui a commencé entre septembre et décembre 2019.

 

Les policiers sont dévoués à la Nation. Ils accomplissent des interventions qui, parfois, dépassent, en amplitude horaire leurs créneaux de travail. Ces dépassements se font au détriment de la vie privée, de la vie familiale, du repos ou de la santé de l’agent pour l’accomplissement de la mission.

 

Monsieur le Ministre de l’Intérieur avait pris un engagement, celui de payer une partie des heures supplémentaires au moyen d’un budget spécialement alloué. Au premier abord, on pourrait penser que l’idée est bonne, autant son exécution, systématique, est mauvaise. Une première tranche a été réglée entre septembre et décembre 2019, aveuglément.

 

Certains collègues sont fatigués et vivent des situations, tant professionnelles que familiales difficiles qui en amènent au suicide.

Je ne suis pas du tout certain que racheter au tarif de 12 € l’heure supplémentaire, (le tarif horaire d’une femme de ménage) soit juste et équitable. Cette somme ridicule n’efface pas la fatigue et touche indifféremment ceux qui seraient partisan d’un rachat et ceux qui veulent du repos. Cette option est peut-être bonne d’un point de vue comptable, car elle permet d’évacuer un certain nombre d’heures, mais c’est du vol ! et c’est la police, notre administration, qui organise cette injustice.....

 

 

depuis, le tarif des heures sup est passé à 13.8, defiscalisés jusqu'à 7500 euros (donc, en gros, 500-550 h).

 

juste comme ça, je connais un élément qui travaille en régime hebdo (8h à midi, 14h à 18h, 5 jours par semaine), qui a été employé pour raccompagner des clandestins ou pour organiser des seances de tir, et, bien sur, pour aller sur la voie publique aussi souvent que nécessaire ; 115 h sup en 2021, 256 pour 2022 et, là, pour le moment pratiquement 370 heures depuis le début de l'année.

Ce n'est pas cet agent qui s'est dit "tiens, c'est dimanche, je n'ai rien à faire, je vais aller travailler.... et marquer des heures..)

 

j'ai des collègues qui travaillent 12h08 d'affilées, 3 jours ou 3 nuits successives ; leur boulot est d'intercepter des embarcations de migrants ; il leur arrive de faire 16-17 h consécutives (et les heures au delà de la durée légale ont un coef de 1.5)

je pense que eux aimeraient bien rentrer à l'heure, aussi...  (et là, pour ne pas OBLIGATOIREMENT se les faire payer, il faut les prendre dans le mois qui suit le dépassement de 160 h.. sinon, le couperet tombe (aportt art 56 et 57)

 

payer ces heures au tarif obole, c'est aussi priver le fonctionnaire de trimestres, d'annuités (si ces heures avaient été prises en repos, cela ferait des trimestres et plus pour la retraite (j'ai des collegues du service de protection des hautes personnalités qui ont 4 000 heures supplémentaires (sachant qu'on travaille 1607h par an..)

qui a parlé d'épuisement ? de manque de consideration ??

 

donc, en 4 ans, cela fait combien de démissions ? 30 000 ? 40 000 ?

personne ne se pose de questions en haut ???

Modifié par christophe 38
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