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(Re)structuration du tissu industriel européen de défense


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La Scandinavie est une terre de "data centers" :

- l'air froid une bonne partie de l'année, permet le refroidissement des serveurs à très faible coût

- la forte disponibilité d'une électricité bon marché et décarbonnée (hydro-électricité)

- la qualité de la formation des habitants

- Disponibilité de grands espaces pour des projets industriels (faible densité de population)

Problème : devant le succès, l'approvisionnement électrique de toute la région pourrait être sous contrainte assez rapidement (ce qui explique pourquoi les pays scandinaves n'ont pas de problèmes vis-à-vis de l'énergie nucléaire, des centrales en plus, c'est de la richesse en plus immédiatement, même Greta a compris) 

Clairon

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Le 28/03/2023 à 08:31, Clairon a dit :

La Scandinavie est une terre de "data centers" :

- l'air froid une bonne partie de l'année, permet le refroidissement des serveurs à très faible coût

- la forte disponibilité d'une électricité bon marché et décarbonnée (hydro-électricité)

- la qualité de la formation des habitants

- Disponibilité de grands espaces pour des projets industriels (faible densité de population)

Problème : devant le succès, l'approvisionnement électrique de toute la région pourrait être sous contrainte assez rapidement (ce qui explique pourquoi les pays scandinaves n'ont pas de problèmes vis-à-vis de l'énergie nucléaire, des centrales en plus, c'est de la richesse en plus immédiatement, même Greta a compris) 

Clairon

Un endroit
-Froid toute l'année?
-Avec plein de scientifiques au prorata de la population?
-Très peu densément peuplé?

On a monsieur, et en France!

Révélation

Kerguelen_topographic_map-fr.svg

 

Modifié par Aisym
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Il y a 2 heures, Aisym a dit :

Un endroit
-Froid toute l'année?
-Avec plein de scientifiques en prorata de la population?
-Très peu densément peuplé?

On a monsieur, et en France!

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Kerguelen_topographic_map-fr.svg

 

On pourrait se contenter de St Pierre et Miquelon,

on y perd en ratio de scientifique, c'est vrai,

mais on est dans le "bon" hémisphère au moins :laugh:

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Il y a 9 heures, Eau tarie a dit :

On pourrait se contenter de St Pierre et Miquelon,

on y perd en ratio de scientifique, c'est vrai,

mais on est dans le "bon" hémisphère au moins :laugh:

C'est loin d'être idiot d'ailleurs. On est proches du Canada et des USA et pourtant sur une terre de droit français. Ça peut avoir un intérêt pour certaines activités.

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

C'est loin d'être idiot d'ailleurs. On est proches du Canada et des USA et pourtant sur une terre de droit français. Ça peut avoir un intérêt pour certaines activités.

5 degrés de moyenne anuelle. 

 

Mais energie 100% centrale diesel. 

Les eoliennes ont même été démonté en 2015 

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Il y a 10 heures, Eau tarie a dit :

5 degrés de moyenne anuelle. 

 

Mais energie 100% centrale diesel. 

Les eoliennes ont même été démonté en 2015 

Bah construit un EPR, déclare zone franche dans le domaine informatique, construit une officine pour le renseignement et voilà !

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Il y a 12 heures, Eau tarie a dit :

5 degrés de moyenne anuelle. 

 

Mais energie 100% centrale diesel.

Les eoliennes ont même été démonté en 2015

Ouais, pas glop. Une raison au démontage des éoliennes? Trop de contraintes à cause des tempêtes? C'est pourtant à peu près le seul genre d'endroit où elles sont réellement utiles si combinées à de simples châteaux d'eau utilisés en STEP... Ensuite comme on est très au nord avec un ensoleillement pourri et sans aucun foncier disponible pour ce genre d'âneries le solaire est aussi hors de propos. Qu'est-ce qui resterait? L'énergie marémotrice?

Il y a 2 heures, Tyrex a dit :

Bah construit un EPR, déclare zone franche dans le domaine informatique, construit une officine pour le renseignement et voilà !

Un EPR c'est ridicule.

En revanche un ou deux Nuward associés à des électrolyseurs le seraient beaucoup moins.

Modifié par Patrick
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Il y a 15 heures, Tyrex a dit :

Bah construit un EPR, déclare zone franche dans le domaine informatique, construit une officine pour le renseignement et voilà !

Faudrait que j'ai un mandat pour ça.

Tu proposes quoi ? Président Délégué de St Pierre et Miquelon en Télétravail ?

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Il y a 13 heures, Patrick a dit :

Ouais, pas glop. Une raison au démontage des éoliennes? Trop de contraintes à cause des tempêtes? C'est pourtant à peu près le seul genre d'endroit où elles sont réellement utiles si combinées à de simples châteaux d'eau utilisés en STEP... Ensuite comme on est très au nord avec un ensoleillement pourri et sans aucun foncier disponible pour ce genre d'âneries le solaire est aussi hors de propos. Qu'est-ce qui resterait? L'énergie marémotrice?

Un EPR c'est ridicule.

En revanche un ou deux Nuward associés à des électrolyseurs le seraient beaucoup moins.

A priori,

EDF local gérait la quantité de kW que les éoliennes avaient le droit de débiter dans le réseau.

Et EDF faisait marcher les éoliennes à la moitié de ce qui était prévu. Du coup pas rentable.

Bonne idée de confier à ton concurrent local le taux d'utilisation....

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https://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/thyssenkrupp-marine-u-boote-verkauf-stahl-aufsichtsrat-merz-1.5779953

Le groupe industriel Thyssenkrupp fabrique également des sous-marins et des navires de guerre - une activité dont il veut désormais se débarrasser. Le projet est politiquement délicat.

L'entreprise est, selon ses propres dires, le leader mondial des sous-marins à propulsion non nucléaire, elle emploie 6900 personnes dans le nord de l'Allemagne - et elle pourrait bientôt avoir de nouveaux propriétaires : Le groupe industriel Thyssenkrupp, basé à Essen, veut séparer la division d'armement Thyssenkrupp Marine Systems du groupe afin de trouver des acheteurs, des partenaires ou des investisseurs. Lors d'une réunion spéciale vendredi, le conseil de surveillance a soutenu ce projet de la présidente du directoire Martina Merz. C'est ce qui ressort d'un procès-verbal envoyé par les représentants des salariés au conseil de surveillance aux comités d'entreprise et dont le Süddeutsche Zeitung a eu connaissance.

La division fabriquant également des navires de guerre, la vente pourrait être politiquement délicate. Mais le conseil de surveillance du groupe M-Dax n'y voit apparemment pas de grands obstacles : "Nous percevons que le gouvernement fédéral soutient la création d'une entreprise nationale forte de construction navale", peut-on lire dans le procès-verbal. La présidente du directoire Merz avait déjà déclaré lors de l'assemblée générale de février qu'elle était "en dialogue avec le gouvernement fédéral pour se concerter sur la marche à suivre". Le groupe d'armement Rheinmetall, basé à Düsseldorf, est considéré comme un partenaire possible. Mais Merz a récemment rejeté de telles spéculations dans une interview accordée au Spiegel : "Si l'on regarde ce que les entreprises produisent respectivement, ce n'est pas évident". Des investisseurs financiers pourraient également faire partie des intéressés.

Merz cherche des acheteurs ou des investisseurs pour plusieurs secteurs. Le groupe, qui emploie 96 000 personnes, est un magasin général : C'est le plus grand producteur d'acier d'Allemagne, mais il est également actif dans la sous-traitance automobile, la construction mécanique, le négoce de matières premières et l'exploitation de chantiers navals militaires. Peu après l'entrée en fonction de Merz à l'automne 2019, elle a déjà vendu l'activité ascenseurs pour 17 milliards d'euros afin de réduire la charge de la dette de l'entreprise. Merz veut encore céder d'autres domaines ou du moins chercher des partenaires, car le groupe seul n'a pas assez d'argent pour pouvoir investir partout suffisamment dans la croissance. Ainsi, le manager souhaite introduire en bourse une part minoritaire de la filiale Nucera. Cette entreprise construit des électrolyseurs, c'est-à-dire des installations qui produisent de l'hydrogène à l'aide d'électricité - un marché d'avenir, car l'hydrogène respectueux du climat devrait remplacer à l'avenir le gaz naturel dans l'industrie et les centrales électriques.
 
Mais en raison de la crise de Covid et de la guerre, le contexte boursier n'a pas été favorable jusqu'à présent. Les choses avancent tout aussi difficilement dans le secteur de l'acier, pour lequel Merz cherche également des acheteurs ou des partenaires. Elle n'est pas la première : au tournant du millénaire déjà, le président du directoire de l'époque, Gerhard Cromme, voulait introduire cette activité en bourse, mais cela n'a pas abouti. Plus tard, des fusions avec les rivaux Tata et Liberty Steel ont échoué. Pour la dernière tentative, des investisseurs financiers ou des concurrents étrangers comme le brésilien CSN sont considérés comme intéressés. Merz évoque également la possibilité que de grands producteurs d'hydrogène, par exemple arabes, puissent y participer. Enfin, les aciéries de Thyssenkrupp à Duisbourg auront besoin dans quelques années d'énormes quantités d'hydrogène pour pouvoir produire de l'acier dans le respect du climat et sans coke ni charbon.

Le groupe reçoit d'énormes subventions
Ce n'est qu'en mars que le groupe a passé commande d'une installation dite de réduction directe, qui remplacera l'un des quatre hauts-fourneaux et produira du fer à l'aide d'hydrogène. Les coûts s'élèvent à plus de deux milliards d'euros. Le gouvernement du Land soutient cette opération à hauteur de 700 millions d'euros, ce qui représente la subvention la plus élevée jamais versée par la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Le gouvernement fédéral verse à l'entreprise plus du double de cette somme. Cela doit non seulement couvrir une partie des coûts de construction, mais aussi subventionner l'exploitation pendant les premières années. La Commission européenne n'a pas encore approuvé ces gros chèques, mais cela devrait être fait d'ici l'été.

Cependant, une partie de la direction et des représentants des travailleurs semblent s'opposer à la séparation de l'acier. Ils préféreraient au contraire que les aciéries - à l'origine du groupe traditionnel - constituent à l'avenir le centre de Thyssenkrupp et que d'autres branches soient vendues à la place. Dans le procès-verbal de la réunion du conseil de surveillance, les syndicalistes d'IG Metall écrivent qu'ils sont "toujours prêts à examiner une éventuelle autonomisation". Il est toutefois important que la branche dispose d'une "dotation financière suffisante". En outre, compte tenu des subventions élevées, "les décisions concernant l'avenir doivent être prises en accord avec la politique dans le Land et à Berlin".

Les syndicalistes critiquent aussi sévèrement la présidente du directoire, Mme Merz, parce que la restructuration du groupe n'avance pas. "Rien n'a bougé depuis l'automne dernier et on a encore perdu du temps inutilement. C'est inacceptable !" Merz doit "enfin" présenter un nouveau concept global.

Pas de doute : le top manager aurait bien besoin d'une annonce de succès dans le secteur de l'armement en ce moment.

 

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Je sens pas bien le truc, j'ai lu plusieurs articles sur la désertification industrielle en Europe, la guerre en Ukrainne à mis en avant le besoin d'une industrie militaire forte.

Et il veulent se débarrasser d'un champion sans avoir discuter par exemple avec la France ou l'Italie, genre créé un mastodonte industriel ?

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il y a 28 minutes, gianks a dit :

En effet, l'intérêt de Fincantieri pour TKMS est connu depuis un certain temps. Cependant, il est vrai que ces derniers temps, le leadership de l'industrie navale italienne a changé

Fincantieri n'appartient-il pas à 70 pour cent à l'État italien ?

L'Allemagne n'a pas de parts dans le conglomérat ThyssenKrupp. Le plus gros actionnaire individuel est une fondation qui sert des objectifs caritatifs.

Je ne sais pas quelle vente est politiquement opportune :
A l'Etat italien via Fincantieri ?
A une société d'investissement ?
A Rheinmetall ?
Au groupe NVL ? Ils sont probablement trop petits. 

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Il y a 1 heure, Tyrex a dit :

Et du côté français ou espagnol ?

France, Naval Group : public
Espagne, Navantia : public

Je ne sais pas si le gouvernement allemand apprécierait que TKMS soit vendu à un autre "État". 
L'industrie de la défense allemande fonctionne un peu comme l'industrie américaine : il n'y a pas de participation de l'Etat, le gouvernement souhaite une concurrence privée dans laquelle il peut ensuite choisir.
Dans le cas allemand, c'est bien sûr fictif, car les chiffres d'affaires et les investissements sont bien trop faibles. 
Les politiques ont fini par s'en rendre compte, ils ont alors parlé de "champions" nationaux ou européens. Mais le fédéralisme allemand entre alors à nouveau en jeu, ainsi que les syndicats. Le débat est sans fin.

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Il y a 2 heures, Tyrex a dit :

Et du côté français ou espagnol ?

Totalement impossible pour la France: non seulement on n'a pas les fonds, mais on ne saurait pas faire exister cette entreprise qui n'a aucun produit au portefeuille que nous ne soyons pas susceptibles de proposer nous aussi.

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Totalement impossible pour la France: non seulement on n'a pas les fonds, mais on ne saurait pas faire exister cette entreprise qui n'a aucun produit au portefeuille que nous ne soyons pas susceptibles de proposer nous aussi.

Tu crois encore à la fable que l'état n'a plus d'argent. Alors qu'elle se fait prêter tous les jours des crédits , accepte de faire créance etc..

Cette opération permettrait d'éliminer un concurrent et de gagner son savoir faire, pour moi, c'est gagnant gagnant. L'Allemagne perd du savoir faire militaire et ne plus faire concurrence et la France gagne un poids industriel et technique plus important.

 

 

 

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il y a 43 minutes, Tyrex a dit :

Tu crois encore à la fable que l'état n'a plus d'argent. Alors qu'elle se fait prêter tous les jours des crédits , accepte de faire créance etc..

Si l'état se fait prêter c'est bien qu'il n'a pas les fonds... 164 milliards de déficit commercial en 2022 pour rappel hein.

il y a 43 minutes, Tyrex a dit :

Cette opération permettrait d'éliminer un concurrent et de gagner son savoir faire,

TKMS vend plus de sous-marins que Naval Group mais pas exactement sur le même segment. Et Naval Group n'a pas besoin de leur savoir-faire non plus et ne pourra pas le valoriser quoiqu'il en soit.

il y a 43 minutes, Tyrex a dit :

pour moi, c'est gagnant gagnant. L'Allemagne perd du savoir faire militaire et ne plus faire concurrence et la France gagne un poids industriel et technique plus important.

C'est surtout complètement illusoire de voir cette poule aux œufs d'or qu'est la production de sous-marins échapper à l'Allemagne même si TKMS venait à être séparé de sa maison-mère.

Et je me répète: il faudrait intégrer dans Naval Group beaucoup de personnel, donner du plan de charge à des chantiers navals, etc etc. La dernière fois qu'une opération de ce genre s'est produite c'était quand GIAT industries avait racheté la Fabrique Nationale de Herstal. Devine laquelle des deux entreprises a survécu?

Non franchement je ne pense pas que l'opération serait profitable pour NG que ce soit à court moyen ou long terme. Il ne gagnerait pas le marché captif de TKMS, il hériterait de l'obligation de générer un plan de charge, tout en devant continuer à vendre ses propres productions. Situation très peu confortable.

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Du point de vue de la rationalisation industrielle, en ce moment l'Italie et l'Allemagne pourraient trouver différents sujets de discussion. Aussi bien par mer que par terre
Si d'un côté il y a TKMS, qui pourrait intéresser Fincantieri avec lequel il existe une solide collaboration industrielle, de l'autre il y a les activités terrestres d'OTO Melara (et peut-être aussi d'IVECO) pour lesquelles Rheinmetal a montré un intérêt considérable, et compte tenu également de l'important besoin de renouvellement des systèmes terrestres de l'armée italienne.

Je joins le lien vers un article (italien) récent sur le sujet

https://www.startmag.it/economia/rheinmetall-leonardo-a-che-punto-e-la-vendita-di-oto-melara/

Mais au moment, en Italie, nombreuses manœuvres politiques sont en cours (internes à la majorité gouvernementale) autour du renouvellement des CDA de nombreuses entreprises stratégiques détenues par l'État. Dont Leonardo, et d'ici avril les pions devraient être à leur place.

Modifié par gianks
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Il y a 4 heures, gianks a dit :

Du point de vue de la rationalisation industrielle, en ce moment l'Italie et l'Allemagne pourraient trouver différents sujets de discussion. Aussi bien par mer que par terre
Si d'un côté il y a TKMS, qui pourrait intéresser Fincantieri avec lequel il existe une solide collaboration industrielle, de l'autre il y a les activités terrestres d'OTO Melara (et peut-être aussi d'IVECO) pour lesquelles Rheinmetal a montré un intérêt considérable, et compte tenu également de l'important besoin de renouvellement des systèmes terrestres de l'armée italienne.

Je joins le lien vers un article (italien) récent sur le sujet

https://www.startmag.it/economia/rheinmetall-leonardo-a-che-punto-e-la-vendita-di-oto-melara/

Mais au moment, en Italie, nombreuses manœuvres politiques sont en cours (internes à la majorité gouvernementale) autour du renouvellement des CDA de nombreuses entreprises stratégiques détenues par l'État. Dont Leonardo, et d'ici avril les pions devraient être à leur place.

 

Révélation

En 2021, Leonardo a commencé à céder les filiales d'Oto Melara-Wass. Avant l'été dernier, Rheinmetall avait proposé à Leonardo de reprendre une participation minoritaire dans Oto. Entre-temps, l'exécutif a changé, mais où en est le dossier ?

La vente d'Oto Melara et Wass, les deux filiales d'armement terrestre et naval mises en vente par Leonardo en 2021, reste en stand-by.

Initialement, le consortium franco-allemand Knds et Fincantieri avait manifesté son intérêt pour Oto Melara-Wass. En mai dernier, le groupe allemand Rheinmetall a également soumis à Leonardo une offre non contraignante d'une valeur comprise entre 190 et 210 millions d'euros pour l'ancien Oto. Le groupe de défense allemand Rheinmetall souhaite investir en Italie en achetant jusqu'à 49 % d'Oto Melara, la filiale d'armement terrestre mise en vente par Leonardo avec son autre unité Wass.

Le PDG de Leonardo, Alessandro Profumo, a déclaré le 28 juillet que le groupe travaillait à la conclusion d'un accord pour la vente de la filiale d'armes à feu, Oto Melara, et du spécialiste des torpilles navales, Wass, mais qu'il avait besoin d'un nouveau gouvernement pour finaliser tout accord potentiel", ont souligné les analystes de Banca Akros en septembre dernier, repris par MF.

En effet, le dernier mot revient au gouvernement, qui contrôle Leonardo (via le ministère de l'Economie et des Finances à hauteur de 30%). Fin octobre, le nouvel exécutif dirigé par Meloni a pris ses fonctions. La proposition est actuellement examinée par le nouvel exécutif, qui devra décider de la direction à prendre", avait souligné Rheinmetall Italia en novembre dernier.

Des nouvelles étaient donc attendues pour la fin de l'année 2022, mais entre-temps, l'avancement du dossier a été bloqué par l'expiration des conseils d'administration des entreprises dans lesquelles le Mef a une participation, comme Leonardo, qui expirent le 31 décembre 2022.

Il expirera en avril, nous verrons", a déclaré Alessandro Profumo, PDG de Leonardo, en marge d'une conférence sur l'industrie aérospatiale en Lombardie fin janvier, lorsqu'il a été interrogé sur les futures nominations au conseil d'administration du groupe.

CE QUE FAIT OTO MELARA, QUI FAIT PARTIE DE LA DIVISION DES SYSTÈMES DE DÉFENSE DE LEONARDO

Pour résumer, Oto Melara produit le canon le plus répandu sur les navires de guerre du monde entier : le 76/62, acheté par les flottes de pas moins de 53 pays, dont la France et l'Allemagne. En outre, l'entreprise a développé la technologie "Vulcano", qui permet de fabriquer des obus d'artillerie très semblables à des missiles, avec un guidage autonome dans la trajectoire finale et une portée accrue.

En 1985, l'entreprise basée à La Spezia a fait partie d'un consortium commun avec Iveco, formant l'actuel Iveco-Oto Melara, le leader de l'industrie de l'armement terrestre.

Oto Melara fait partie de la division des systèmes de défense de Leonardo depuis 2016. Le groupe ne fournit pas de données économiques sur ses filiales. Les plus récentes, explique Akros, "indiquent qu'Oto Melara a enregistré des revenus de 356 millions d'euros en 2015 avec un ebit de 38 millions d'euros (marge d'ebit de 10,7%)." "En 2014, les revenus avaient été de 390 millions avec un ebit de 46 millions (marge ebit de 11,8%)", rapporte MF.

LA PROPOSITION DE RHEINMETALL POUR OTO MELARA

Comme l'a déjà expliqué le PDG de Rheinmetall Italia, Alessandro Ercolani, lors des auditions parlementaires, Rheinmetall se propose comme partenaire stratégique de notre pays dans le secteur terrestre. Cela renforcerait l'axe de défense italo-allemand, qui a débuté avec l'acquisition par Leonardo de 25,1 % de Hensoldt, une entreprise allemande d'électronique de défense.

Comme il ressort de la proposition envoyée à Leonardo - que Startmag a pu consulter - la stratégie de croissance d'Oto Melara serait identifiée dans les futurs programmes terrestres pour l'infanterie.

En commençant par le nouveau char léger - Aifv - destiné à remplacer le Dardo jusqu'à la participation au futur programme européen de chars d'assaut.

Le programme Mbt est prévu pour 2035, et l'Italie pourrait jouer un rôle essentiel : non seulement dans 15 ans, mais aussi dans la phase d'étude actuellement en cours", a indiqué M. Papperger au Sole 24 Ore au printemps dernier.

Dans de tels programmes, la combinaison de Rheinmetall et d'Oto Melara créerait un pôle militaire national pour la consolidation du secteur terrestre italien.

DONNER NAISSANCE À UN PÔLE ITALIEN DE DÉFENSE TERRESTRE

Tout cela fait partie de la vision de créer un centre national d'excellence dans le secteur terrestre, dirigé et géré par Oto Melara elle-même, qui devrait se concentrer immédiatement sur le programme du nouveau char léger (Infantry Fighting Vehicle) et du futur char européen Mbt.

C'est précisément dans les usines d'Oto Melara que se trouve l'épicentre de l'activité industrielle sur le terrain, qui agit comme un "agrégateur" pour les autres acteurs nationaux afin d'atteindre cette dimension "internationale et européenne" nécessaire pour faire face aux défis imminents", a expliqué Alessandro Ercolani, CEO de Rheinmetall Italia, lors d'une audition à la Chambre des Députés en décembre dernier.

Pour les programmes de véhicules chenillés en particulier, Rheinmetall est un fournisseur de premier plan et assurera une intégration de haut niveau avec Oto Melara, avec la possibilité de créer un centre de compétences en Italie.

Si l'armée choisit le Lynx allemand proposé par Rheinmetall pour remplacer le Dardo, il s'agira toujours d'un Lynx italien, produit dans les usines d'Oto Melara. En outre, notre pays pourrait obtenir la tourelle produite par Oto-Melara et les capteurs Leonardo intégrés dans le véhicule.

Dans son offre non contraignante, Rheinmetall mentionne également la possibilité d'approfondir les relations industrielles avec Leonardo elle-même.

L'idée est de réunir le secteur terrestre italien dans un cercle vertueux", observe Rheinmetall, afin d'affronter à la fois "la concurrence externe et interne avec ses propres qualités et excellences (comme les tourelles ou l'électronique d'Oto Melara) en entrant dans un monde qui ressemble un peu à celui de l'aéronautique, où, en prenant l'exemple de Leonardo, nous produisons des composants fondamentaux pour des programmes qui garantissent des cycles de travail de 30/40 ans (comme les programmes Eurofighter et Tornado)".

LE GOUVERNEMENT ATTEND LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ANCIENNE FINMECCANICA

C'est donc à l'exécutif Meloni de décider de l'avenir d'Oto Melara-Wass. En particulier, les ministres qui suivent le dossier (Guido Crosetto à la Défense, Giancarlo Giorgetti au Mef et Adolfo Urso au ministère de l'Entreprise et du Made in Italy).

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Heureusement que la proposition de KNDS est mentionnée au début de l'article car elle est ignorée ensuite.

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Il y a 15 heures, Patrick a dit :

l'état se fait prêter c'est bien qu'il n'a pas les fonds... 164 milliards de déficit commercial en 2022 pour rappel hein.

Il y a 16 heures, Tyrex a dit :

Il va falloir finir par comprendre que depuis 73 le systeme financier et passer par la creation de monnaie prive via l’endettement. Exception de la crise covid. 

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il y a 3 minutes, wagdoox a dit :

Il va falloir finir par comprendre que depuis 73 le systeme financier et passer par la creation de monnaie prive via l’endettement. Exception de la crise covid. 

Oui endettement combattu par la croissance.

Quand il y a de l'endettement et pas de croissance, et en plus un déficit commercial RECORD, le PIRE de la zone Euro, et bien ça ne marche pas.

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Il y a 8 heures, Patrick a dit :

Oui endettement combattu par la croissance.

Quand il y a de l'endettement et pas de croissance, et en plus un déficit commercial RECORD, le PIRE de la zone Euro, et bien ça ne marche pas.

C’est pas exactement ca. 
si tu n’as pas de croissance, tu ne fais que generer de la decroissance. 
regarde au dela de la france. Tous les pays sans execptions ont un taux de dette important. L’allemagne est une demie exception qui s’explique par une democraphie  tres faible (comme le reste de l’europe…) et une machine exportatrice qui se substitue au marche interieur. 

Modifié par wagdoox
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