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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force
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  • 2 weeks later...

Ça en devient presque lassant ...

Au vu de leur géographie ne ferait il mieux pas d'investir dans des navires de surfaces plus aptes à effectuer de long déplacement ? Parce que ça en devient presque ridicule. Ils ont d'énormes problèmes de personnels et de matériels, leur zone de patrouille se trouve à plusieurs milliers de Nm de chez eux, pourquoi persister à avoir une sous marinade ?

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Même le simulateur de sauvetage est en panne !  :lol:

Le simulateur de sauvetage des sous-marins australiens en panne ... encore une fois

La marine australienne ne peut toujours pas entraîner ses sous-mariniers parce que le simulateur de sauvetage est à nouveau en panne.

Le Submarine Escape Training Facility, installé sur la base navale HMAS Stirling près de Perth, a été indisponible pendant des années en raison de fuites d’eau, de tuyaux percés et d’un contrat d’entretien inadapté. Il est à nouveau fermé depuis novembre dernier à cause d’une défaillance des chambres de recompression.

Les sous-mariniers s’y entrainent à quitter un sous-marin en détresse jusqu’à des immersions de 180 m.

Le réservoir d’entraînement, haut de 6 étages, est décrit sur le site de la marine australienne comme « le plus moderne de ce type dans le monde ». Il est pourtant indisponible parce que ses chambres de recompression ne peuvent pas être utilisées : on y a découvert de forts taux de lubrifiant.

Les chambres sont indispensables pour traiter les éventuelles maladies liées à la pression, qui pourraient survenir pendant l’entraînement dans le réservoir principal.

« Des travaux sont en cours pour nettoyer et certifier le système d’approvisionnement en air des chambres, en réduisant le taux de lubrifiant jusqu’au niveau admissible, » a indiqué un porte-parole.

Les entraînements au sauvetage ne devraient pas reprendre avant le milieu de l’année.

Cet entraînement est obligatoire pour les nouveaux sous-mariniers, et les sous-mariniers expérimentés doivent subir une remise à niveau tous les 3 ans.

En 2009, un tuyau percé avait entrainé une fuite de 300.000 litres d’eau.

L’installation n’a pas été utilisée entre 2008 et 2010 en raison d’un appel d’offres infructueux, ce qui a été suivi par la découverte d’impuretés dans le système d’air.

Pendant ce temps, la marine a dû envoyer plus de 200 sous-mariniers s’entraîner au Canada, pour un montant de plusieurs millions de $.

http://www.corlobe.tk/article27848.html

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  • 2 weeks later...

Ca cite beaucoup les U- dans les articles australiens et pas les Scorpene :(.

1.5M AUS$ pièce (1.2M€)!!! à ce prix là qu'ils aillent vers les SNA*. Le Scorpene de base c'est autour de 400m€, disons 600m€ pour une version toutes options modernisées.

Des AIP pour faire de la patrouille de milliers de Km , c'est déjà bancal comme concept. La mer des Philippines, c'est pas vraiment la Baltique.

* oui je sais c'est un autre morceau technologiquement, politiquement, écologiquement et financièrement parlant.

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  • 1 month later...

La marine australienne pourrait ne pas avoir de sous-marins pendant plusieurs années

Selon une nouvelle étude, l’Australie pourrait ne pas avoir un seul sous-marin pendant plusieurs années, à une période cruciale dans la région Asie-Pacifique, avec de fortes tensions navales entre des puissances mondiales, dans l’arrière-cour de l’Australie.

Le document, rédigé par l’Australian Strategic Policy Institute, examine l’avenir des 6 sous-marins actuels, classe Collins, et le projet de les remplacer d’ici 2030 par une douzaine de sous-marins améliorés.

Mais, 3 ans après l’annonce du projet, les auteurs soulignent que le gouvernement australien a tellement retardé la prise de décision sur les caractéristiques de ces nouveaux sous-marins, que c’est tout le calendrier qui est menacé.

« Si on s’en tient au projet actuel, un trou de capacités est inévitable entre la fin des années 2020 et le début des années 2030. Pendant cette période, il n’y aura plus aucun sous-marin opérationnel. »

En 2009, le gouvernement a publié Force 2030, un document stratégique détaillant le renforcement de la défense pour répondre aux défis de la région Asie-Pacifique, avec des tensions entre des pays comme l’Inde, la Chine et les Etats-Unis. Ce document prévoyait de remplacer les Collins par une douzaine de sous-marins plus puissants. Mais les caractéristiques de ce nouveau sous-marin n’était pas définie.

Alors qu’aucune décision n’a encore été prise, entre un Collins amélioré, un sous-marin existant à l’étranger et un SNA américain, le rapport explique que l’Australie pourrait se retrouver dans une situation « catastrophique », lorsque les Collins commenceront à être désarmés et que leurs remplaçants ne seront pas encore opérationnels.

Le document s’appuie sur les propres estimations du ministère australien de la défense. Pour ce dernier, le premier nouveau sous-marin pourrait entrer en service entre 2022 et 2034, selon le modèle choisi. Le rapport indique que l’Australie pourrait ne plus avoir que 2 sous-marins à partir de 2027, et aucun entre 2031 et 2033, dans le pire des cas.

Le rapport rappelle que c’est la précipitation dans le développement et la mise au point des Collins, déjà pour éviter un trou capacitaire lors du désarmement de leurs prédécesseurs, qui a conduit aux nombreux problèmes de conception qu’ont connu les Collins. Le rapport suggère que les nouveaux sous-marins pourraient connaitre le même problème.

Les auteurs du rapport indiquent aussi que les Collins connaissent des problèmes continus avec leur maintenance, ce qui soulève la question de savoir s’ils pourront être maintenus opérationnels pendant les 20 prochaines années.

http://www.corlobe.tk/article28610.html

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Sous-marins australiens : obsolètes et « une cause perdue »

Le commandant d’un sous-marin australien a démissionné de la marine, et a qualifié la flotte de sous-marins Collins d’obsolètes et de non-viables. Il a ajouté que sous-marins ne naviguent que grâce à la « détermination acharnée des équipages en mer ».

Dans des déclarations qui ont énervé les autorités de la défense, le Commander James Harrap, 20 ans de service, a expliqué que les sous-marins australiens avaient « les moteurs diesel les moins fiables qui aient jamais été construits » et que les tentatives d’améliorer les sous-marins pourraient n’être que du gaspillage parce que leurs performances ne feraient qu’empirer.

« Je ne pense pas que les sous-marins de la classe Collins soient viables sur le long terme. La plupart des projets couteux d’amélioration qui ont été proposés, n’aboutiront qu’à jeter de l’argent par les fenêtres, » a-t-il indiqué dans un compte-rendu écrit de fin de commandement, obtenu par The Weekend Australian.

Le Commander Harrap, qui avait commandé à la fois le HMAS Waller et, jusqu’au mois dernier, le HMAS Collins, a indiqué que : « l’absence d’inventaires des pièces détachées disponibles, l’augmentation du taux de panne des équipements et des sous-marins aux capacités réduites, sont des caractéristiques dont je pense qu’elles persisteront jusqu’au désarmement du dernier exemplaire. »

« Je ne pense pas que nous ayons la capacité de concevoir et construire seuls nos propres sous-marins. »

Les déclarations du Commander Harrap contredisent un message envoyé hier à tous les marins par le chef de la marine, le vice-amiral Ray Griggs, qui a fermement défendu les performances des sous-marins.

Le vice-amiral Griggs s’est dit convaincu que « les efforts continus et concertés visant à améliorer la fiabilité globale » des sous-marins portaient leurs fruits.

« Je suis confiant dans la capacité de la force sous-marine à répondre aux exigences opérationnelles du gouvernement, » a-t-il ajouté.

Le vice-amiral Griggs réagissait à un rapport publié cette semaine par l’Australian Strategic Policy Institute, qui s’interrogeait sur la capacité des sous-marins à accomplir des opérations de combat, compte-tenu de leur passé de problèmes chroniques.

Le Commander Harrap indique que, malgré le manque de fiabilité des sous-marins, il croit que les sous-marins ont « bien servi la marine et accompli beaucoup », y compris des réussites passées sous silence.

Cependant, la majeure partie de son rapport de fin de commandement de 5 pages est très critique des sous-marins.

« Au cours des 2 dernières années, je pense que ces problèmes se sont aggravés, » écrit-il. « Pendant ma période de commandement du Collins et du Waller, aucun des 2 n’a jamais été entièrement opérationnel et, souvent, plus de 50% des défauts identifiés attendaient des pièces détachées. »

Le Collins a constamment été affecté par des défauts fondamentaux de conception, conduisant à une mauvaise fiabilité et à une performance très faible. L’apparition constante de défauts et les limitations opérationnelles rendent difficile le fait de prendre la mer, plus dur celui de rester en mer, et le combat contre l’ennemi est un luxe qui ne sera à notre portée que lorsque les 2 premiers points auront été réglés."

http://www.corlobe.tk/article28628.html

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Achetez français !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En plus nous sommes les seuls occidentaux et OTAN à pouvoir leurs proposer 2 modes de propulsions.

6 SNA Classe Suffren Australisés et 4 à 6 gros SSK Classe Marlin océanique.

En compensation, nos VBMR light seraient des Broussards (Bushmaster) on achèterait encore plus d'Uranium et métaux rares aux Australiens.

Et des navires chez Austal. :lol: http://www.austal.com/en/products-and-services/defence-products/naval-vessels/joint-high-speed-vessel-jhsv.aspx?country=US&p=1&source=search

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6 SNA Classe Suffren Australisés et 4 à 6 gros SSK Classe Marlin océanique.

Le 2ème plus proche voisin de la Nouvelle-Zélande qui vend des sous-marins nucléaires au plus proche voisin, là c'est sûr, les Néo-zélandais vont piquer une de ces crises.  :lol: :lol: :lol:

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Le 2ème plus proche voisin de la Nouvelle-Zélande qui vend des sous-marins nucléaires au plus proche voisin, là c'est sûr, les Néo-zélandais vont piquer une de ces crises.  :lol: :lol: :lol:

Les Néo-Zélandais sont pacifistes et pacifiques  :lol: Ce n'est pas l'Australie qui va envahir les Kiwis  =) Par contre, Canberra est inquiète de la montée en puissance des Chinois dans leurs zones.Donc c'est pour cela que l'Australie augmente ses budgets.Ils veulent 12 sous-marins, on peut les leurs fournir.En fonction du choix du mode de propulsion.Pour rappel, la France a fourni torpille MU90, 24 ARH Tigre, 56 MRH90 , des avions ravitailleurs MRTT, de l'électronique, ...on a juste loupé la vente de 2/3 BPC.Ce n'est pour cela que Wellington va nous en vouloir.

Et puis, c'est du passé l'affaire du Rainbow Warrior c'est la faute aux socialistes  :lol: et on a juste perdu de un point la finale de la Coupe du Monde de Rugby organisée chez eux.

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Les Néo-Zélandais sont pacifistes et pacifiques  :lol:

Ne pas oublier que la Nouvelle-Zélande est probablement le pays le plus anti-nucléariste au monde, et que s'il y a un sujet où les néo-zélandais ne seront probablement jamais prêts à faire des concessions, même pour les américains (qui veulent abolir l'interdiction faite par les NZ à tous les navires à propulsion nucléaire d'entrer dans les eaux territoriales NZ), c'est bien le nucléaire.

Alors bien sûr, les NZ ne vont pas envahir l'Australie et la Nouvelle-Calédonie, mais diplomatiquement parlant ça risque d'être relativement tendu, si son plus proche voisin s'équipe de sous-marins nucléaires.

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Ne pas oublier que la Nouvelle-Zélande est probablement le pays le plus anti-nucléariste au monde, et que s'il y a un sujet où les néo-zélandais ne seront probablement jamais prêts à faire des concessions, même pour les américains (qui veulent abolir l'interdiction faite par les NZ à tous les navires à propulsion nucléaire d'entrer dans les eaux territoriales NZ), c'est bien le nucléaire.

Alors bien sûr, les NZ ne vont pas envahir l'Australie et la Nouvelle-Calédonie, mais diplomatiquement parlant ça risque d'être relativement tendu, si son plus proche voisin s'équipe de sous-marins nucléaires.

Pour l'instant, Canberra n'a pas opté pour des SSN/SNA.Ils ont juste une ambition d'avoir une escadrille de 12 sous-marins.Après si l'Australie choisit le nucléaire ce sera le problème entre les 2 Capitales Wellington et Canberra.Mais il ne faut pas oublier que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont des accords.Donc à eux, de faire des compromis.Par ailleurs, vu que les australiens rencontrent déjà des soucis avec leurs 6 sous-marins et le personnel, on est en droit de se poser la question de comment ils vont faire AVEC 12? Quelle stratégie de moyens ils vont se donner? ...

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nucléaires AIP ou à pédales 12 SNA/SSK c'est au bas mot entre 600 et 1000 personnels dédiés à l'embarquement sur ces engins ( on peut envisager deux équipages pour les SNA)

Ils ont déjà du mal à trouver des gusses pour faire tourner 2/3 Collins ...

Le facteur humain est comme d'habitude l'élément véritablement dimensionnant

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Enfin 600 ou 1000 personnes, même avec un profil très spécifique, ça doit pouvoir se trouver pour un pays de 20 millions d'habitants. Bon il faudra probablement des primes assez élevées, mais ce n'est pas non plus insurmontable vu le nombre.

Le problème actuel vient peut-être aussi du fait que les sous-mariniers ont peur de naviguer (avec des colins "non-viables") n'ont aucune estime de leurs collègues militaires ou des civils (leurs colins ne font rien d'extraordinaire et sont souvent à quai) et ils n'ont même pas le plaisir de jouer avec des équipements modernes ou au moins hight tech pour l'époque (avec des colins "obsolètes") Je ne dis pas que ces raisons sont suffisante pour démotiver les marins, mais ce serrait quand même mieux avec des navires récents, performant et célèbre.

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Le problème c'est que les primes sont déjà énorme pour les sous mariniers. Ce n'est donc pas vraiment une question d'argent.

Effectivement leur image de leur sous marins ne doit pas être très glorieuse. Ça doit pas donner envie de s'engager dans la sous marinade.

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C'est un problème culturel "civilisationnel" pour en avoir discuté encore il y a peu avec un cadre de la Marine, la Royale a de plus en plus de mal à trouver des gens qui acceptent les postes embarqués, il y en a moins qu'avant ...

Embarquer signifie pas internet, pas la bagnole, pas la copine et le chien, pas la télé ... ce qui me turlupine c'est qu'aujourd'hui ceci devienne le fait de gamins de 20 ans et pas de type de 40.

Le facteur financier joue énormément en Australie par exemple où le secteur minier par exemple offre autant voir plus que la marine sans les inconveignants du service à la mer.

Embarquer c'est devoir accepter des contraintes plus difficiles à supporter aujourd'hui qu'il y a cinquante ans

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Ben y'a plusieurs trucs:

- le métier militaire n'a pas beaucoup de prestige dans les pays développés. Y'a même souvent un préjugé jamais dit du genre "c'est pour ceux qui n'ont pas pu trouver un vrai job". Ca finit toujours par venir dans les pays optant durablement pour une armée pro, surtout ceux qui n'ont pas réellement de menace concrète

- on est dans la civilisation de l'indivualisme matérialiste: la réussite et tout ce qui va avec (la vie "qu'il faut", les signes extérieurs qu'il faut, l'idée qu'on se fait du bonheur) sont TRES éloignés de ce qui constitue la carrière militaire

- cette même civilisation est urbaine: la vie est en ville dans nos esprits. C'est là qu'il se passe des trucs, c'est là qu'il y a du mouvement, qu'on peut faire "ce qu'on veut", se "réaliser".... C'est pas que ce soit vrai ou non, mais c'est implanté à divers degrés chez tout le monde, et surtout chez les jeunes. Etre loin de la ville, c'est être loin de la vie en somme.

- être connecté aux autres, ne serait-ce que par le village virtuel, c'est le même chose: être connecté au monde. Pas qu'on ait envie de voir tant de monde que ça (les gens sont de plus en plus profondément asociaux tout en étant plus connectés/connectables qu'à aucune autre époque; c'est le zapping social), mais qu'on veut pouvoir l'être.

- confort, hédonisme.... Sont des pré-requis; et même les standards minimum, les plus modestes, s'accordent mal avec les contraintes militaires.

- la sous-marinade en particulier, requiert des personnels plus qualifiés que la moyenne, même de la marine. Ces mêmes personnes sont celles qui ont de très bonnes options dans la vie civile. Pourquoi aller se faire chier pendant des semaines sous la mer avec toujours les mêmes voisins de chambre? Niveau de vie, contraintes, options, animation dans la vie.... C'est mieux dehors.

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Les premier et troisième points ne sont pas liés uniquement à notre siècle à mon sens. Qui a vraiment envie de s'engager dans l'armée pour garder le désert des tartares (premier cas), surtout quand il y à d'autres options pour manger ? Faudrait qu'il y ait un but apparent au job et les buts actuels ne sont tout simplement jamais mis en valeur.

La ville est un centre d'activité depuis quelle existe non ? C'est même sa fonction.

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Oui, mais c'est la première fois que la ville concentre l'absolue majorité des populations: la campagne ou la petite ville ne sont plus le cadre de pensée que de minorités anecdotiques. L'essentiel des populations se vit et se pense en grande ville (ou n'aspire qu'à cela). Le cadre culturel rural n'existe pour ainsi dire plus dans les pays développés: ce n'est pas un référent, un endroit "normal" où vivre, sauf pour des populations très réduites, et surtout qui ne sont pas mises en valeur mais plutôt pointées du doigt, comme tout ce qui n'est pas la grande ville. Il n'y a pas d'envie de campagne (sauf pour la retraite), il n'y a pas d'envie de petite ville, il n'y a pas d'envie de quoi que ce soit d'autre que la grande ville, hormis pour de courtes périodes de temps, essentiellement les vacances ou une année sabbatique.

Et n'oublie pas que pendant TRES longtemps, jusque récemment, l'armée et la marine étaient les moyens de sortir de leur environnement, rural ou citadin, et de "voir le monde" et/ou de trouver d'autres opportunités, voire de s'élever socialement (par le butin jusqu'il y a pas si longtemps, ou en tout cas l'espoir du butin, puis par le statut prestigieux d'armées mises en valeur).

Aujourd'hui, rien de tout cela ne subsiste à un degré significatif dans les pays développés, et si ce n'est dans l'absolu, c'est par comparaison avec les opportunités de la grande ville. Ne reste que "l'envie d'ailleurs", de quelque chose de différent, ou de "grand", qui ne compte réellement que pour une minorité de recrues. Et plus tu vas haut dans l'échelle des qualifications de base, plus les contraintes dépassent les opportunités dans l'esprit des recrues.

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La contrainte pas d'internet, pas de téléphone pas de contact avec la famille est nouvelle pour les sous-marins. Il y a 20 ou 30 ans, partir à bord d'un sous-marins et limiter les contacts à l'envoie (ou la réception) relativement régulier d'un télégramme n'était pas beaucoup plus contraignant que de partir à bord de n'importe quel autre navire (c'est juste que sur un navire de surface on reçoit immédiatement le télégramme alors que le sous-marins ne peut le recevoir qu'une fois par semaine quand il monte en surface pour recevoir ses ordres)

Maintenant se contenter d'un SMS hebdomadaire (oui on ne parle plus de télégramme) est beaucoup plus contraignant que d'être sur un navire de surface (ou à l'étranger) et pouvoir se connecter à Skype dés qu'il y a du temps libre.

Les autres contraintes du sous-marins (espace étroit, confiné, on ne voit pas le soleil ...) sont toujours les même depuis presque un siècle mais vu que les navires sont de plus en plus gros, confortables, mixte ...  ces contraintes sont même de moins en moins importantes.

C'est un problème rencontré sur les Marines norvégiennes, australiennes, canadiennes et probable d'autres pays.

J'ai l'impression qu'il s'agit surtout d'un problème pour les sous-marins conventionnel. Les pays équipés de SNLE/SNA n'auraient pas vraiment se problème. En France on a bien quelques problèmes pour trouver des atomiciens (faut dire que le secteur civil en fait une très grande consommation) mais ça a l'air très loin du problème des autres marines.

Bon c'est vrai que tes exemple sont aussi des pays riches sans crise économique.

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