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Sarkozy envisage de ceder les parts FR d'EADS


Kenwod
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Sarkozy voit juste les cadeaux à ses potes, l'interet général il s'assoit dessus.

Ca devient presque un gros mot d'oser parler de l'état dans l'économie, de control, de faire passer l'interet général avant les interets particuliers, tout de suite on vous met Staline sur le dos.

Quand les chinois racheterons un EADS 100% privé et denemagerons tout chez eux, il ne restera que nos yeux pour pleurer.

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Là, je vois pas trop ou Sarkozy est impliqué dans cette affaire  :P. Certes je suis deçu (pour l'instant) par lui mais de la voir responsable de cette connerie ... Non ! Malheureusement c'est encore l'histoire de type qui se sont pris pour des dieux en économie.

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Les Allemands ne sont pas responsables de tout non plus. Les bons logiciels on avaient cas leurs les filer ! De même Forgeard est une crapule finie qui mérite 30 ans de prison pour l'exemple. Plus pourri que ça on meurt.

Ben si ils sont responsables, car ce logiciel ils n'en ont pas voulu. Mais ce n'est pas politiquement correct de le dire, alors je ne le dirai pas... =)
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Ah mais de ce point de vue là je te suis. Ils ont leur part de responsabilité. Forgeard aussi.

Le problème dans cette affaire c'est encore les intrusions politiciennes sur le registre démago: côté allemand: y'a pas de raison qu'on vire plus chez nous qu'en france (faux, ils ont plus de monde et sont à l'origine du problème) et côté français: c'est encore la faute de ces maudits allemands (faux, les dirigeants français ont laissé faire).

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Un recentrage autour de DASSAULT des competences française est il possible (participation de l'état et commande), récuperation des "avoirs" français de eads (ce qu'avait apporté la France : aerospaciale...)pour former un gros groupe français (privé/public)?

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et côté français: c'est encore la faute de ces maudits allemands (faux, les dirigeants français ont laissé faire).

En gros c'est de notre faute car on a pas su surveiller les allemand et les empêcher de faire des conneries  =D

Il y a une grosse promo sur le fouet pour l'auto-flagellation en ce moment... surtout avec un achat groupé.

Mais blague à part, ce n'est pas tout à fait faux. Le système avait tout les inconvénient du GIE: c'est à dire une autonomie très forte des unités (d'ou impossibilité d'imposer quoi que ce soit aux allemand) sans en avoir les avantages.

Avec l'encien système GIE, les choses aurraient été claires: c'est Airbus Deutchland qui a merdé, point. Ce serrait même probablement eux qui auraient payé les pénalités.

Ah, qu'ils sont beaux les pro-européen cheesy ... Ils veulent de l'U.E mais par contre ne font aucune concession pour celle-ci.

Concession de quoi?

Je te rappel quand même qu'un allemand emmet 60% de CO2 de plus par tête de pipe qu'un français.

Comme les droits d'émission de CO2 sont maintenant payants - et vont le devenir de plus en plus - on a déjà fait des "concessions" pour les calculs soit basés sur 1990 comme origine. Donc ils émmetaient 60% de plus en 1990, tout le monde doit diminuer de 20% et donc il emmetteront toujours 60% de plus que nous en 2020...

On a eu quoi en échange des milliards d€€€ qu'ils devraient nous verser tous les ans pour leur droit à empoisonner notre atmosphère européenne commune?

Et le pire c'est que c'est eux qui ont l'image écologique dans l'histoire.

Bref: on s'est fait entuber (ou plutôt: nos haut fonctionnaires se sont fait entuber...) comme d'hab'

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Ah, qu'ils sont beaux les pro-européen  ... Ils veulent de l'U.E mais par contre ne font aucune concession pour celle-ci.

Les pays Europeens et tous leurs peuples font des concessions au quotidien afin de vivre en "harmonie", 500 Millions de personnes, ne peuvent pas être d'accord sur tous les sujets!!! ou alors soit nos régimes sont des régimes basés sur la peur de l'autre (hors UE) soit des dictatures...

Concernant Airbus/EADS, les fautes sont clairement partagées mais effectivement, comme le dit c seven, le choix effectué pour le business model de la société n'était pas le plus simple...cela ne les a pas empeché de devenir n°1 de l'aeronautique civile. Imaginez alors un business model parfait... Boeing à terre et soutenu (encore d'avantage et meme plus cachés) par les fonds du gouvernement US =D

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  • 4 months later...

Dassault Aviation confirme son intérêt pour la participation d'Alcatel dans Thales

La Tribune.fr - 13/10/2008 à 22:23 - 297 mots

Dassault Aviation a confirmé lundi soir des informations de La Tribune selon lesquelles Alcatel-Lucent pourrait lui vendre sa participation de 20,8% qu'il détient dans Thales. Le titre Alcatel-Lucent prend encore plus de 17% ce mardi après un gain de 13% lundi.

L'avionneur français Dassault Aviation a l'intention d'étudier l'opportunité de l'achat du bloc de titres du groupe d'électronique français Thales détenu par l'équipementier franco-américain en télécommunications Alcatel-Lucent, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. "Dassault Aviation pourrait également considérer l'achat de la participation financière de Groupe Industriel Marcel Dassault dans Thales", a ajouté le communiqué. Le Groupe Industriel Marcel Dassault, holding détenant notamment des participations dans Dassault Aviation, Dassault System et Le Figaro, possède environ 5% de Thales.

Selon nos informations, Alcatel serait en effet sur le point de vendre sa participation de 20,8% dans le groupe de défense à l'avionneur dirigé par Serge Dassault. L'opération serait imminente et pourrait être annoncée en ce début de semaine. L'intérêt pour Alcatel-Lucent serait de dégager très rapidement des liquidités alors que le groupe affichait une trésorerie de négative de 415 millions d'euros à la fin du premier semestre. En vendant au cours actuel, il tirerait de la cession de ses 20,8% dans Thales environ 1,2 milliard d'euros.

L'équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent "prend acte de l'intérêt" de l'avionneur Dassault pour son bloc de titre du groupe d'électronique français Thales, a annoncé  le groupe franco-américain ce amrdi dans un communiqué.  "Alcatel-Lucent prend acte de l'intérêt exprimé par le groupe Dassault Aviation pour sa participation de 20,8% dans Thales", indique le texte. "Tout en rappelant l'importance de ses partenariats en cours avec Thales, le groupe examinera toutes les options stratégiques possibles dans le meilleur intérêt de ses actionnaires", poursuit le communiqué.

A la Bourse de Paris, Alcatel-Lucent a signé lundi une séance de très forte hausse. Le titre de l'équipementier télécom a bondi de 13,64% à 1,94 euro. Ce mardi, le titre effectue encore une nouvelle percée avec un gain de 17,10% ce qui permet au titre de repasser la barre des 2 euros à 2,27 euros.

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Le patron d’EADS Louis Gallois ne décolère pas

NOUVELOBS.COM | 20.10.2008 | 09:58

Info Obs Le patron d’EADS Louis Gallois a envoyé une lettre le 15 octobre à Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, groupe dont EADS est actionnaire à 46%, où il lui reproche de ne pas avoir respecté les règles de gouvernance, puisque Dassault Aviation a déclaré publiquement son intérêt pour Thales sans convoquer de conseil d’administration.

DEPUIS quinze jours, il assiste impuissant à la recomposition du paysage de la défense français, orchestré par l’Elysée et Dassault aviation. Alors il en a eu assez. Le 15 octobre, il a pris sa plus belle plume et envoyé une lettre assez salée à Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation, groupe dont EADS est actionnaire à 46%. Il lui reproche in fine de ne pas avoir respecté les règles de gouvernance puisque Dassault aviation a déclaré publiquement son intérêt pour le groupe de défense Thales sans convoquer de conseil d’administration. La patron d’EADS qui se bat depuis des mois pour aider le goupe aréonautique franco-allemand à traverser la tempête judiciaire de l’affaire de délit d’initié, a quelques raisons d’être furieux. Il plaide depuis longtemps pour le renforcement du pôle défense d’EADS, qui lui permettrait de rivaliser avec Boeing et d’atténuer les fluctuations du marché de l’aviation civile. Aussi quand il est apparu avant l’été qu’Alcatel-Lucent comptait vendre les 20,8% qu’il détient dans Thales, EADS a tout de suite fait part de son intérêt auprès de ses actionnaires (l’Etat français, Lagardère et Daimler). A l’époque, Dassault-aviation avait marqué publiquement son désintérêt pour Thales.

Charles Edelstenne, PDG de Dassault aviation avait déclaré fin août, lors de la présentation des résultats semestriels, qu’il n’était pas intéressé par la participation d’Alcatel dans Thales, et ajoutait même que GIMD (Groupe industriel Marcel Dassault), la maison mère de Dassault-aviation, comptait vendre ses 5,18% qu’il détient dans Thales… Pour finalement annoncer deux mois plus tard aux marchés exactement l’inverse. "Soit dit en passant cela pose un problème d’information aux marchés" note un financier, qui suit le dossier de près.

Il y a quinze jours, sentant que les événements se précipitaient, Louis Gallois a même fait une offre, sous condition de l’acceptation par son Conseil d’administration ; mais l’Etat et le groupe Lagardère ont opposé leur véto. "L’Elysée n’a pas envie d’avoir à nouveau à gérer des discussions compliquées avec les Allemands d’EADS et encore moins de mettre la défense française entre leurs mains", commente une source proche du dossier. Nicolas Sarkozy préfère de loin favoriser le plan avec son ami Serge Dassault, 83 ans, président de Dassault aviation et propriétaire du Figaro. S’il le fait, ce sera aussi avec l’argent d’EADS, actionnaire certes minoritaire, mais tout de même actionnaire à 46% de Dassault aviation. "Dans cette histoire, non seulement nous sommes cocus, mais en plus on nous demande de payer la chambre" tempête-t-on au sein d’EADS.

Le choix de l’Elysée n’arrange pas du tout les nouveaux dirigeants d’Alcatel-Lucent. Son nouveau président Philippe Camus, ex-co-président d’EADS, connaît parfaitement l’aéronautique et n’est pas prêt à brader ses actifs. Or Dassault compte acheter sa participation au prix du marché, soit 1,2 milliards d’euros alors qu’elle en valait 300 millions de plus cet été. Selon nos informations, EADS était prête à débourser plus.

Odile Benyahia-Kouider

Le patron d’EADS Louis Gallois ne décolère pas

J'attends les deux prochains actes.

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Manquerait plus qu'à donner Thales aux schleux. Et puis quoi encore? Dassault aussi par la même occasion? Et toute la défense française tant qu'on y est?

Qu'ils commencent par savoir faire des cables pour l'Airbus A380 et on en reparlera. Et puis aussi des satellites pour Galileo, et des drones qui ne se crashent pas au bout d'un mois, et apporter une participation un tant soit peu positive pour faire marcher leur Eurofighter, etc, etc, etc.

Dans le domaine aéronautique, à part pour faire des délis d'initié c'est des incompétents notoires.

Assez de désastres industriels et de perte de temps comme ça, arrêtons de nous emmerder avec cette race en voie d'extinction qui n'apporte rien de positif à l'industrie aérospaciale française à part des gérémiades sans fin.

"Dans cette histoire, non seulement nous sommes cocus, mais en plus on nous demande de payer la chambre"

Woilaaaa. Il a tout compris.

La seule chose qu'on demandait aux Allemands c'est de faire le chèque. C'est comme ça qu'Airbus a connu le succès, de même pour Ariane.

Mais si maintenant ils n'ont même plus les moyens de faire ça, qu'on travaille avec le Brésil et/ou l'Inde et qu'on arrête de perdre notre temps avec eux.

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C7 t'es pas un peu "too much" avec certains mots pour qualifier nos voisins?

Peut-être, question de point de vue.

Perso je pense qu'on a beaucoup mieux à faire avec le Brésil, la Russie, la Suède, l'Italie, l'Inde, ou même les anglais en terme de coopération aérospaciale qu'avec eux.

Aussi longtemps qu'ils n'avaient pas les compétences aérospaciales ils étaient tout gentils pour les coopérations, maintenant qu'ils croient en avoir quelqu'unes, ils commencent à être casse-couilles et tu va voir que dans pas longtemps ils vont venir nous expliquer que dans le partage des compétences en Europe, l'industrie c'est eux et que nous on ferrait mieux de nous occuper d'agriculture et d'entretenir notre beau pays pour les touristes allemands.

Qu'ils restent dans leur Mittel Europa, nous c'est le grand large et le vaste monde; et pour ce qui est de l'Europe, des projets où on a le leadership et où on le garde! (quitte à concéder le leadership à d'autres dans d'autres domaines)

Mon point de vu en tout cas.

PS:  l'histoire du retard de l'A380 http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=6992.345 (post 356)

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Les équipes de direction d'EADS sont des burnes.  :lol:

Des hauts fonctionnaires, ou des directeurs techniques souvent très passables (désolé avec le respect que l'on doit mais gèrer une boîte industrielle de haute technologie, cela s'apprend avec l'expérience et pas dans les magazines et les livres fussent-t-on X ou ENA)

On est plus à l'époque des équipes de l'aérospatiale , du Concorde...

Ils sont obligés d'embaucher des experts free lance Anglais, US et Israéliens à la pelle tellement ils sont mauvais techniquement (hors secteur missiles ballistiques assez séparé)

Comme ils ne savent pas gérer, tu les laisses faire et ils délocaliseront tout au USA, en Chine et Inde faute de savoir-faire mieux et faute de savoir-faire.

Les problèmes de l'A380, A350, A400M, Aircelle et autres,  viennent de cette perte de savoir-faire.

quand tu perds le savoir faire, la R&D peut-être 2 à 3 fois plus chère à force de conneries et de mauvais choix (cf Eurofighter) et ils veulent s'en sortir en diminuant les coûts main-d'oeuvre donc en délocalisant là ou c'est moins cher!

Seul Dassault Aviation a le top en France dans le domaine aéro cellule et système en terme technique et le marketing, eux ils connaissent.

Les Falcon ont été fait sans l'aide de l'Etat.

Un recentrage d'EADS autour de Dassault Aviation me semble bien.

Il a toujours été dit que l'Aérospatiale aurait du être cédée à Dassault et non l'inverse (mais le lobby des X fonctionnaires a fait que...).

Car c'est le TOP management qui fait et maintient la qualité d'une boîte!

Dassault Aviation devrait choisir et nommer lui-même le top management d'EADS.

Dehors la direction d'EADS!  :lol:

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Les équipes de direction d'EADS sont des burnes.  :lol:

Le Café du Commerce, épisode 5 : Philou et l'aéro. ( :lol: )

Il a toujours été dit que l'Aérospatiale aurait du être cédée à Dassault et non l'inverse (mais le lobby des X fonctionnaires a fait que...).

Car c'est le TOP management qui fait et maintient la qualité d'une boîte!

Dassault Aviation devrait choisir et nommer lui-même le top management d'EADS.

Dehors la direction d'EADS!  :lol:

Le problème est que tu ne constitues pas un consorsium européen de classe mondiale à partir d'une entreprise familiale franco-franchouillarde, voire avec un seul patron ...  :rolleyes:

(les anglais et les allemands, en général, n'apprécient pas trop ...)

Seul Dassault Aviation a le top en France dans le domaine aéro cellule et système en terme technique et le marketing, eux ils connaissent.

 

J'aime bien le marketing Rafale ...  :lol:

Non, je suis d'accord sur l'argument au niveau technique, mais pour combien de temps encore ?  :-[

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Le problème est que tu ne constitues pas un consorsium européen de classe mondiale...

Un excellent article en anglais.

Totalement hors sujet mais il illustre bien cette mentalité de fusion/acquisition, de "groupe de classe mondiale", "économies d'échelle" et autres anneries qui n'ont entrainé que perte de diversité, pertes de savoir-faire et au bout du compte: désastres industriels. A tous les coup 1+1=1,5 puis -2 au bout de 10 ans.

Le management actuel de EADS c'est ça aujourd'hui. Ce genre de CEO viennent indiferemment de Rank Xerox, BAE ou Walt Disney, et c'est une autre époque qui tire à sa fin (il était temps) dans l'effondrement des bulles les unes après les autres.

Traditionnellement Airbus, Aérospaciale, Lagardère étaient de pures sociétés d'ingénieurs. Dassault l'est encore.

La seule chose qui reste à faire aujourd'hui c'est de retrouver cet esprit avant qu'il ne soit trop tard et retrouver aussi le foisonnement de sociétés et de projets, c'est bien plus important que ces mécano "de classe mondiale" qui font en réalité des échecs "de classe mondiale".

http://www.theglobeandmail.com/servlet/Page/document/v5/templates/blog?hub=WBdriving

Jeremy Cato, 21/10/08 at 11:31 AM EDT

General Motors, according to various reports, is negotiating a merger with Chrysler LLC's majority owner, Cerberus Capital Management LP. Why? Because the bosses at GM and Chrysler are deal makers who just can't help themselves.

The simple truth is, it is easier to make deals than do the nuts and bolts of building cars and trucks people want to buy. So even as GM loses a billion dollars a month, even as its market share continues to deteriorate, even as jobs are lost, plants are closed and one of the pillars of North American industry crumbles, the deal makers at GM look to make yet another deal.

The deal-making culture at Detroit's auto makers, in particular at GM, was nicely described five years ago in a book by reporter Micheline Maynard called The End Of Detroit: How The Big Three Lost Their Grip On The American Car Market.

Maynard argued then, and the argument holds up today, that Motown lost its grip on the car business because the Detroit Three failed to dedicate themselves to making the cars and trucks many people want to buy. Instead, Ford and GM have busied themselves buying and selling companies or parts of companies.

Ford is apparently out of that game, having sold for pennies on the dollar what it spent billions buying on in the 1990s – Jaguar, Land Rover, Aston Martin. Apparently Mazda is now in play and Volvo would be if it were profitable and desirable as an acquisition for another auto maker. Ford spent $6.5 billion for Volvo less than a decade ago and now it is an auto maker in search of profits (all figures in U.S. dollars).

Ford has done all this selling to raise needed cash to fund its current turnaround. What a mess.

Then there is GM.

For much of the 1990s and into the early part of this decade, GM spent billions building its global holdings even as its market share plummeted and critics slammed its products. At one time, GM owned big chunks of Isuzu, Suzuki, Subaru and Fiat. Not any longer. GM sold out its interests in all of them for one reason or another, but at a loss.

The most egregious deal-making disaster had to be GM's purchase of a 20 per cent interest in Fiat. The initial buy was priced at $2.5 billion, but that was just the start of this nightmare.

Shortly afterwards, GM decided that Fiat would never become profitable and lost interest. Fiat, sensing how much GM wanted out, threatened to trigger the “put” option in the deal. This would have forced GM to buy the remaining 80 per cent of Fiat it did not own.

To free itself of Fiat, GM paid the Italian auto maker another $2.5 billion. This was a kind of ransom not to trigger the put option GM wanted in the first place. Fiat used that money to fund a remake of its product line and now Fiat is a money-maker.

So tally it up. GM spent $5 billion to buy and sell an interest in Fiat and got virtually nothing out of the deal -- except embarrassment. The management that did the Fiat deal is, essentially, the same group working on the apparent deal for Chrysler.

In fairness, GM's acquisition of South Korea's bankrupt Daewoo looks like a good deal. Daewoo now supplies affordable small cars to GM's operation around the world and a product development centre in Korea is doing good work.

Nonetheless, GM's board of directors should not allow the current leadership to pursue a deal that involves Chrysler. GM has enough on its plate without adding a merger with Chrysler. GM should focus solely on making great vehicles as efficiently as possible and marketing them with innovative campaigns.

But that's the boring stuff of actually running a car company. Nothing sexy there.

So I am betting that the deal makers at GM will not be able to resist the excitement of making yet another deal with Chrysler.

Too bad.

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Après que Dassault Aviation ait annoncé convoiter le bloc de titres Thales détenus par Alcatel-Lucent "s'il s'avérait disponible à la vente", EADS aurait fait une "offre non engageante à Alcatel-Lucent", selon l'AFP. 

Louis Gallois

Le groupe EADS a fait une offre début octobre pour racheter la part de 20,8% de l'électronicien Thales détenue par l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent, la valorisant à 1,81 milliard d'euros, a indiqué lundi à l'AFP une source proche du dossier. "EADS a fait parvenir le 3 octobre une offre à 44 euros par action à Alcatel-Lucent sous la condition suspensive de l'approbation par le conseil d'administration" de l'avionneur européen, a déclaré cette source. Alcatel-Lucent n'a pour l'instant pas apporté de réponse à cette offre, a-t-elle poursuivi.

Contacté par l'AFP, le groupe EADS a indiqué qu'il n'avait "transmis aucune offre engageante à Alcatel-Lucent" et s'est refusé à tout autre commentaire. Interrogé par l'AFP, Alcatel-Lucent n'a de son côté ni infirmé ni confirmé avoir reçu cette offre, indiquant qu'il examinerait "toutes les options stratégiques possibles dans le meilleur intérêt de ses actionnaires".

Le 13 octobre, le groupe français Dassault Aviation avait annoncé convoiter le bloc de titres Thales détenus par Alcatel-Lucent "s'il s'avérait disponible à la vente".

L'équipementier télécoms franco-américain avait alors "pris acte" de l'intérêt exprimé par Dassault Aviation. Interrogé par l'AFP lundi, Dassault a déclaré n'avoir "rien à répondre" au sujet de l'offre d'EADS. Selon le site du Nouvel Observateur, Dassault compte acheter sa participation au prix du marché, soit 1,2 milliard d'euros.

D'après l'hebdomadaire, le patron d'EADS, Louis Gallois, avait envoyé une lettre au PDG de Dassault Aviation - dont son groupe détient 46% - lui reprochant d'avoir rendu public son intérêt pour Thales sans convoquer de conseil d'administration. L'action Thales baissait de 5,49% lundi à la mi-journée, à 29,77 euros dans un marché en recul de 5,69%. Le titre avait clôturé à 35,55 euros le 3 octobre, jour où EADS a fait parvenir son offre à Alcatel-Lucent. (Source AFP).

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  • 4 weeks later...

http://www.lesechos.fr/info/aero/300310211-dassault-aviation-propose-1-57-milliard-d-euros-a-alcatel-lucent-pour-21-de-thales.htm

Dassault Aviation propose 1,57 milliard d'euros à Alcatel-Lucent pour 21% de Thales

L'avionneur français va acquérir la part que possède l'équipementier télécoms dans l'électronicien militaire. Avec cette opération industrielle, c'est le retour des grandes manoeuvres dans le paysage de la défense français et européen. L'Etat a l'intention de "conserver sa prédominance au sein de Thales".       

Dassault Aviation a ouvert des négociations exclusives jusqu'au 12 décembre prochain avec Alcatel-Lucent pour le rachat de sa participation dans Thales. Le cours de l'action Thales retenu pour cette opération est de 38 euros, ce qui porte l'opération à 1,57 milliard d'euros. L'avionneur prévoit aussi d'acquérir 5,18 % détenus par le Groupe industriel Marcel Dassault (GIMD) et valorisés à 390 millions d'euros. Ce qui portera l'opération pour Dassault Aviation à un total de 1,96 milliard d'euros.

Par ailleurs, l'Etat a l'intention de "conserver sa prédominance au sein de Thales", a déclaré à l'AFP une source proche du dossier au ministère de l'Economie. L'Etat - qui en possède 27% - "souhaite absolument conserver sa prédominance au sein de Thales" et compte "asseoir fermement" ses droits d'actionnaire privilégié au sein du groupe, a-t-on indiqué. L'Etat possède une "action privilégiée" ou "golden share" au sein de Thales.

Récemment, le groupe européen de défense et d'aéronautique EADS s'était dit, lui aussi intéressé par cette participation. EADS avait proposé début octobre de racheter les 20,8 % d'Alcatel-Lucent dans Thales à raison de 44 euros par action, soit 1,81 milliard d'euros au total. Mais le groupe d'aéronautique et de défense, qui dément toute offre " engageante ", s'était vu opposer alors un refus catégorique de l'Etat.

Quand aux 42.000 salariés actionnaires qui représentent 3 % du capital de Thales, ils n'ont pas montré d'opposition à une modification du capital, à condition que cela participe d'une stratégie de long terme et, surtout, que cela ne mène pas au démantèlement du groupe.

Avec cette opération industrielle, c'est sans nul doute le retour des grandes manoeuvres dans le paysage de la défense français, mais aussi européen.

Une fois l'acquisition des parts d'Alcatel-Lucent dans Thales réalisée, le président de Dassault Aviation Charles Edelstenne, qui n'a jamais été favorable a ce rachat, va devoir gérer cette participation qui se montera à 25,90 %, juste derrière l'Etat français (26,53 %) et qui n'est pas forcément homogène. En effet, les spécialités de Dassault Aviation (avions de combat, business jets et drones...) n'ont pas toujours beaucoup de synergies avec ceux de Thales. En dehors de l'électronique de défense, de toute la partie ex-Electronique Serge Dassault, et de quelques autres activités d'équipements aéronautiques, la question va se poser pour les satellites de Thales réalisés en coopération avec l'italien Finmeccanica, le naval avec DCNS.

Les interrogations sont encore plus fortes pour des activités clés de Thales comme les systèmes de sécurité, les équipements de trafic de contrôle aérien et ceux de gestion des réseaux ferrés. Des activités totalement étrangères à la sphère industrielle de Dassault Aviation et qui ne tentent guère l'avionneur. D'où la tentation pour lui de céder un certain nombre d'entre elles, notamment à EADS qui pourrait être intéressé par l'électronique de missiles de Thales ou encore les systèmes de défense.

Bruno Lancesseur

Edit : déjà posté par Philippe ici : http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=9414.msg345229#msg345229

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Beurk ça sent le prélude à démembrement ça... surveillez bien Ranque, c'est lui qui tient la cohérence du groupe. Si il reste, ce sera une simple consolidation capitalistique, si il est éjecté, ce sera la vente par appartements. Honnêtement EADS ferait mieux de racheter Safran. Thales, comme équipementier fournissant Airbus et Boeing n'a aucun intérêt à se faire bouffer par un client sous peine de perdre l'autre.

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Dassault sur le point de devenir l'actionnaire industriel de référence de Thales

[ 19/11/08  ]

L'avionneur propose 1,6 milliard d'euros pour la participation de 20,8 % qu'Alcatel-Lucent détient dans Thales. A 38 euros par action, son offre valorise le groupe de défense, d'aéronautique et de sécurité 7,5 milliards d'euros. Les négociations exclusives devraient aboutir d'ici au 15 décembre.

Un mois pour conclure ! Dassault Aviation a annoncé hier être entré en négociation exclusive jusqu'au 15 décembre avec Alcatel-Lucent pour l'achat des 20,8 % du capital de Thales que détient l'équipementier de télécommunications. Etablie au prix de 38 euros par action, l'offre de l'avionneur atteint 1,6 milliard d'euros. Elle valorise le groupe de défense, d'aéronautique et de sécurité à 7,5 milliards d'euros. Soit 25 % de mieux qu'à la clôture de lundi soir. L'opération - si elle se conclut - fournira un apport bienvenu d'argent frais pour Alcatel-Lucent, dont l'action a fini hier en haussede 4,79 %. Elle placera en même temps Dassault en position de force dans le paysage français de la défense. Avec l'aval total et entier de l'Elysée.

L'annonce d'hier est l'aboutissement de plusieurs mois de jeu de go. Sentant que les difficultés du marché des télécommunications allaient pousser Alcatel-Lucent à se défaire de sa participation, Dassault a commencé à sortir du bois en début d'année. En parallèle, EADS rappelle son intérêt de toujours pour Thales. Au point que Denis Ranque, le PDG de Thales, qui a toujours préféré une mise en Bourse, relance l'idée d'un rapprochement avec Safran pour écarter les prétendants.

Le remplacement cet été de Serge Tchuruk par Philippe Camus à la présidence du conseil d'administration d'Alcatel-Lucent précipite le mouvement. Le nouveau patron décide rapidement de vendre ses parts dans Thales. Difficile, pour autant, de faire monter les enchères. Car, pour l'Elysée, il n'y a qu'un seul acheteur possible. EADS a eu beau présenter une offre de 44 euros par action, nettement plus généreuse que le premier prix avancé par Dassault, sa proposition a été repoussée par le président de la République. Aux yeux de Nicolas Sarkozy, le choix de l'avionneur a le mérite de ne poser aucun conflit d'intérêts, de stabiliser sur le long terme le capital de Thales et d'assurer davantage l'avenir de Dassault. Tout l'inverse de la solution EADS, synonyme pour beaucoup de démantèlement de l'électronicien (vente de l'activité équipements aéronautiques), en même temps qu'elle renforcerait le poids des actifs français dans le groupe aéronautique. Sans que Berlin n'en paye le prix ! Impensable, surtout dans le climat franco-allemand actuel. Du coup, Dassault est en passe de prendre la place d'Alcatel-Lucent comme actionnaire industriel de référence d'un des plus importants fournisseurs des armées françaises. Aux 20,8 % de l'équipementier, l'avionneur envisage en effet d'adjoindre les 5 % de Groupe Industriel Marcel Dassault (holding de contrôle de Dassault Aviation). Ce qui portera sa participation à un peu moins de 26 %. A quasi-égalité avec l'Etat (lire ci-dessous). Sans exercer seul le contrôle, l'avionneur devrait disposer d'une influence significative sur la stratégie de Thales.

Des avis partagés

Reste à savoir pour quoi faire. Et là, les avis sont partagés. Serge Dassault et Charles Edelstenne, le président de l'avionneur, ont-ils agi en service commandé pour le compte de l'Etat ? Le Rafale, que les deux groupes construisent ensemble, constitue-t-il la pièce maîtresse de ce rapprochement ? « Au moins, Dassault ne peut pas être un actionnaire pire que ne l'a été Alcatel », s'amuse-t-on au sein du ministère de la Défense. Quand aux 42.000 salariés actionnaires qui représentent 3 % du capital de Thales, ils n'ont pas montré d'opposition à une modification du capital, à condition que cela participe d'une stratégie de long terme et, surtout, que cela ne mène pas au démantèlement du groupe. La crainte porte en premier lieu sur l'éventuelle cession des activités navales de Thales au travers, notamment, de ses 25 % dans le groupe DCNS. Mais aussi sur l'espace. Deux métiers inconnus pour Dassault.

Reste enfin la question de la consolidation de l'Europe industrielle de la défense. Pour que Thales engage des discussions structurantes à l'avenir, la présence d'un actionnaire concerné par la question peut être - a priori - perçue positivement.

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Honnêtement EADS ferait mieux de racheter Safran. Thales, comme équipementier fournissant Airbus et Boeing n'a aucun intérêt à se faire bouffer par un client sous peine de perdre l'autre.

Oui c'est sûr Safran n'est absolument pas un fournisseur d'Airbus et Boeing  :lol:

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Pour quels équipements ? Les moteurs sont choisis par le client, pas l'avionneur. Et côté ricain on voit moins Safran que GE...

Maitenant si il y a de la grosse électronique dans le tas, mea culpa je n'étais pas au courant (je ne crois pas que ça change grand chose pour les petits systèmes - au pire disons que la perte est moins grave). La logique que j'ai c'est qu'il vaut mieux adosser à EADS un groupe en moyenne santé comme Safran plutôt qu'une boite qui a les moyens de suivre sa propre politique.

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