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L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN


pascal
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La Voix du Nord

Ces patrouilleurs (on en a deux) sont vraiment de superbes bécanes qui offrent une belle endurance et la permanence à la mer...

  Nous sommes passés d'une voiture miniature à un bolide de compétition. » Pascal Nussbaumer, l'un des commandants du patrouilleur Jacques-Oudart-Fourmentin, a 20 ans de commandement de navires douaniers derrière lui.

Et confirme qu'avec ce nouveau bâtiment en fonction depuis le 16 juillet 2007, les garde-côtes ont entamé une nouvelle ère sur l'un des détroits les plus fréquentés du monde.

Polyvalence

«  Ce patrouilleur est plus grand, plus puissant, mieux équipé », confirme Vincent Guivarch, cadre à la direction régionale. Ces 43 mètres de long offrent surtout au navire, sorti des chantiers boulonnais de la Socarenam, une autonomie beaucoup plus grande. «  L'an dernier, nous sommes sortis environ 300 jours, ce qui un très bon chiffre que même la Marine nationale nous envie », se réjouit le commandant de bord fier de piloter le plus gros patrouilleur des douanes françaises dont un autre modèle est affecté à Brest. Pour assurer la surveillance du détroit, quatre équipages se relayent chaque semaine. Une mission dure environ 7 jours et est composée de 16 hommes à bord. «  Chacun a son rôle, comme la mécanique, le quart, la cuisine mais tous sont amenés à effectuer des visites à bord.  » C'est en effet l'essentiel des missions des douaniers boulonnais : inspecter les cargos et autres navires de plaisance suspects, signalés par des hélicoptères en patrouille ou cibles d'un contrôle de routine. «  L'hiver, nous visitons deux tiers de cargos et un tiers de bateaux de plaisance. L'été, la tendance s'inverse. » La répression du trafic de stupéfiants reste la priorité des douaniers. «  Mais chaque année, les trafiquants se professionnalisent un peu plus  ». Il est devenu rare de saisir de « moyennes » quantités de drogues. Les gros réseaux affrètent désormais des bateaux capables de transporter d'énormes chargements vers les Îles britanniques ou le Benelux. Face aux embarcations « go fast » des mafieux, le patrouilleur qui dispose de caméras thermiques et de radars de dernière génération est trop lent, il n'avance qu'à 18 noeuds...

Toujours des risques

En revanche, l'annexe surpuissante (munie de deux moteurs de 225 chevaux) permet de rivaliser avec les trafiquants. Lors de l'interception, les douaniers armés prennent toujours leurs précautions. Les risques pour les passeurs sont grands. Les deux Britanniques arrêtés en 2004 à bord de l' Aztec Lady, un voilier contenant 10 tonnes de cannabis avaient écopé à Boulogne de 3 ans de prison... et de 20 millions d'euros d'amende !

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http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Secteur_Boulogne_sur_Mer/2009/07/11/article_l-ecologie-s-invite-a-bord-du-patrouille.shtml

Doté des dernières innovations technologiques, le patrouilleur des douanes de Boulogne que nous vous présentions hier a aussi pris de l'avance en matière écologique.

Pour déplacer ses 412 tonnes d'acier, les deux puissants moteurs Caterpillar installés dans la cale ne sont pas de trop. Le Jacques-Oudart-Fourmentin, le plus gros patrouilleur des douanes françaises basé à Boulogne, est un géant dans la galaxie des navires des différentes administrations agissant en mer. Pour alimenter sa puissance, 44 m³ de fioul sont embarqués afin de permettre une autonomie la plus longue possible. Au final, sa consommation est légèrement supérieure à Vent d'Aval, l'ancienne vedette qui était beaucoup plus petite. Un « plus » pour l'environnement qui n'est pas le seul. Loin de là.

À bord, 8 tonnes d'eau potable sont embarquées pour alimenter les douches, les machines à laver, les éviers et les toilettes. Mais grande nouveauté, un osmoseur permet dorénavant à l'équipage d'être autonome en eau potable grâce au filtrage de l'eau de mer. Néanmoins, les marins ne la consomment pas puisqu'elle ne présente aucun intérêt sur le plan nutritif. Il n'empêche, cette eau est parfaitement adaptée à l'usage ménager.

Retraitement des eaux

Autre innovation, le Jacques-Oudart-Fourmentin bénéficie d'une mini station d'épuration. Toutes les eaux usées de l'équipage sont dirigées vers une fosse septique qui les retraite avant leur rejet en mer. Certes, l'eau n'est pas consommable à sa sortie mais pollue beaucoup moins qu'auparavant. Un sacré progrès pour une administration qui veut montrer l'exemple dans cet environnement menacé : la mer qu'elle protège maintenant dans tous les domaines. •

OLIVIER MERLIN

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C'est deux bateaux n'ont pas une belle ligne, mais c'est vrai qu'ils représentent un sacré bond qualitatif pour les douanes. Ils sont visiblement dessinés pour affronter la grosse mer, si fréquente en mer du Nord et au large de Brest.

Ont-ils des mitrailleuses de 12,7mm ?

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Sarkozy présentait aujourd'hui la stratégie maritime de la France. Beaucoup d'enjeux environnementaux, plus de construction navale, une filière de déconstruction et aussi ça :

"Dernier axe de cette stratégie maritime, qui sera formalisée dans un "livre bleu" et validée par un comité interministériel de la mer d’ici à la fin de l’année, le renforcement de l’action de l’Etat en mer. Une fonction de "garde-côtes" devrait être créée, afin d’organiser la mutualisation des moyens humains et matériels des nombreux services de l’Etat intervenant en mer et sur le littoral. Ils seront chargés de lutter contre les pollutions – la "priorité absolue"– et la pêche illégale."

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/07/16/nicolas-sarkozy-se-pose-en-defenseur-de-la-mer-de-ses-ressources-et-du-littoral_1219362_3244.html

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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090716.FAP4427/sarkozy_veut_creer_des_gardecotes_a_la_francaise.html

AP Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi la création d'une "fonction garde-côtes" afin de mutualiser les moyens des différentes administrations de l'Etat intervenant en mer et sur le littoral.

"Les moyens navals et aériens sont des équipements indispensables, mais terriblement coûteux pour le contribuable. Il faut mutualiser ces moyens matériels et humains", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours au Havre sur la politique maritime de la France.

M. Sarkozy a fait du renforcement de l'action de l'Etat en mer l'une des priorités de sa politique maritime. Le cadre actuel, qui remonte aux lendemains de la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978, "est bien adapté aux temps de crise", mais "la coordination doit être renforcée" entre les différents intervenants de la Marine nationale, douanes, gendarmerie, Affaires maritimes, a-t-il fait valoir.

Le préfet maritime pour la Manche et la Mer du Nord dispose de "27 navires de tous types issus de cinq services différents de l'Etat", et l'Etat doit remplir "41 missions" en mer, a ainsi noté M. Sarkozy.

Dans cet esprit, il a souhaité la création d'une "fonction de garde-côtes" afin de mutualiser les moyens matériels et humains "autour de priorités clairement identifiées, sous l'autorité du préfet maritime". "Il ne s'agit pas ici d'engager la fusion de ces différentes administrations, mais ce qui a fonctionné dans le domaine de la sécurité intérieure pour les GIR (groupes d'intervention régionaux), doit exister encore davantage pour la mer", a expliqué le chef de l'Etat.

Les marges dégagées permettront de renforcer les moyens de lutte contre les pollutions ou la pêche illégale, a expliqué M. Sarkozy.

Dans son discours, le chef de l'Etat a aussi appelé de ses voeux le "développement d'une politique intégrée des métiers de la mer". Il a souhaité que la France se dote d'une "école supérieure de formation maritime", donnant accès à un diplôme d'"ingénieur de la mer".

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Note bien que le Président est prudent il évoque un rapprochement des services en lieu et place d'une fusion au sein d'un même corps.

Alors on evoque les GIR. Mais si on prend le cas de la Douane par exemple. La participation du service aux GIR se résume à l'affectation d'un agent permanent à la structure de commandement et ensuite la participation de tel ou tel service à des actions décidées par la justice ou le GIR lui même.

En matière de Gardes-Côtes çà risque d'être coton pour plusieurs raisons.

-les moyens matériels sont rares et très couteux

-les missions gardes-côtes sont souvent (c'est notamment le cas pour la Douane) des missions emblématique ou le service développe un véritable savoir faire

-les missions garde-côtes sont souvent orientées selon les services, exemple en Douane on se consacre à la détection de la pollution (avec des moyens aériens IR et radar dont ne dispose pas la Marine il faut le savoir) ainsi qu'à la lutte contre la contrebande de stups et de cigarettes.

Si demain le patron d'une zone (Prémar) décide que les douaniers vont participer à la répression des excès de vitesse au large des plages (une plaie) et sur la traque des navires poubelles voir de la pêche illégale çà risque fort de renâcler au sein des DR Gardes-Côtes de la Douane dont les objectifs nationaux fixés par le Directeur Général et le Ministre de tutelle (E. Woerth au Budget) sont bien différents.

Cà promet, mais dans l'idée il est certains que tout ce petit monde mériterait d'être regroupé.

Mais c'est une boîte de Pandore...

statuts

traîtements

bases légales d'intervention

moyens

savoirs faire

zones de compétence

tout diffère

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  • 3 weeks later...

Nicolas se constitue sa bibliotheque, apres le blanc, le bleu :lol: pas pour la police nan ... pour la mer :) On attend avec impatience le rouge et le rose ahahahahah! Et dans quelques mois Sarkozy renoue avec le commissariat général du plan :lol:

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110822

« Je suis venu aujourd'hui réparer un oubli historique. L'oubli trop long qu'a fait la France de sa vocation maritime ». Le 16 juillet, au Havre, le président de la République a jeté les bases d'une nouvelle politique maritime pour la France. Un discours fort et apprécié par les professionnels, voulu à la hauteur des enjeux économiques et environnementaux que représente ce sujet pour l'avenir du pays et de la planète. Au lendemain de la clôture du Grenelle de la Mer, Nicolas Sarkozy a annoncé son prolongement par la rédaction d'un Livre Bleu. Ce document, chargé de définir la stratégie maritime française, sera validé par le Comité Interministériel de la Mer (CIMER) d'ici la fin de l'année. La stratégie maritime fera, ensuite, l'objet d'un suivi permanent. « C'est vrai, la France a beaucoup d'intérêts sur la terre et beaucoup de liens au continent pour se tourner spontanément vers la mer. Il lui faut une volonté politique permanente pour aller vers l'océan, pour y projeter une ambition. Je suis venu vous dire que la France devait cesser d'ignorer le formidable destin maritime qui peut être le sien », a déclaré le chef de l'Etat. L'une des mesures très symboliques est l'installation d'un ambassadeur de France à l'Organisation maritime internationale (OMI). « La haute mer est un espace de liberté, mais ne peut être une zone de non-droit. La liberté de la haute mer ne justifie ni la piraterie, ni les navires poubelles, ni la pêche illégale. La présence de la France dans les instances maritimes internationales doit être désormais à la hauteur de ses responsabilités et de son domaine maritime, plutôt que d'abandonner le débat et la décision aux seuls défenseurs des pavillons de complaisance et de la dérégulation systématique ».

Développer les ports

Estimant que la France avait « certainement souffert d'avoir une grande capitale terrestre », Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de faire du Grand Paris une « métropole maritime », en reliant la capitale à ses ports naturels, Rouen et le Havre. La Seine et le développement du transport fluvial, qui lie naturellement les trois villes, sera complétée par une ligne TGV. Cette métropole débouche sur Le Havre, second port français après Marseille, par son trafic. Comme il s'y était engagé en 2007, Nicolas Sarkozy souhaite poursuivre la modernisation des ex-ports autonomes, devenus grands ports maritimes par la loi du 4 juillet 2008. Il s'agit, en premier lieu, d'améliorer l'attractivité de ces places, qui n'ont cessé de perdre, depuis 20 ans, des parts de marché face à leurs concurrents européens. « Il était insensé qu'avec des ports comme le Havre, le premier port d'Europe du Nord touché par les navires venant du reste du monde, et Marseille, le port le mieux placé de Méditerranée pour accéder au centre de l'Europe, la France perde constamment des parts de marché dans le trafic maritime. Insensé, qu'un pays maritime importe les deux tiers de ses conteneurs par des ports étrangers. Insensé, que le trafic mondial de conteneurs augmente chaque année de 10 % et le trafic français de 1 % seulement », rappelle le président. « Les outillages portuaires sont en voie de cession à des opérateurs industriels performants et le commandement sur les quais va être unifié. Un plan d'investissements d'une ampleur inégalée est en cours : 2,4 milliards d'euros d'investissements seront réalisés d'ici 2013, avec un effort de plus de 500 M€ de l'Etat. Nous devons faire les plates-formes multimodales qui sont l'interface mer-fer-fleuve dont nos ports ont besoin. Nous devrons aussi faire, dans les lieux qui s'y prêtent le mieux bien sûr, les terminaux méthaniers qui sont critiques pour la sécurité énergétique européenne, car ils diversifient nos sources d'approvisionnement ». L'objectif, affiché, est de doubler la part de marché des ports français dans les conteneurs, pour la porter à 12 % du marché européen.

Des investissements dans le fluvial et le ferroviaire

Afin d'assurer le développement des ports, des investissements massifs sont aussi confortés dans le domaine fluvial et ferroviaire, complément indispensable pour assurer le transport des marchandises entre les quais et les grands bassins de population situés dans les terres ou loin des ports. « Il n'est pas admissible que le Havre n'évacue que 9 % de ses conteneurs par le fer contre 38 % à Hambourg. C'est une absurdité environnementale mais c'est aussi un frein au développement du Havre. Je veux qu'on leur donne des transports massifiés puissants, rapides et réguliers vers les marchés du centre du continent européen. Ce sont des investissements lourds : il faut réaliser une liaison fret nouvelle vers Paris et vers l'Est de la France. C'est vital pour le Havre. Il faut creuser le canal Seine-Nord-Europe - le premier canal en France depuis la seconde guerre mondiale - pour ouvrir la vallée de la Seine et le Grand Paris, vers l'Europe du Nord ». Le chef de l'Etat a appelé à améliorer la qualité de service des opérateurs de fret ferroviaire, qu'il appelé (citant nommément la SNCF), à se réorganiser. Quant à Réseau Ferré de France, il ne doit « plus supprimer des sillons fret à la dernière minute sans de lourdes pénalités », et « doit enfin prendre des engagements de qualité crédibles ».

Le développement des ports, du fluvial et du ferroviaire est l'une des principales clés permettant d'aboutir aux objectifs fixés, en matière de transports durables, par le Grenelle de l'Environnement. La France souhaite ainsi, d'ici 2022, faire passer la part du transport non-routier de 14 à 25%. « L'un des combats clés se livrera sur le rail et à la sortie de nos grands ports de commerce. Le transport maritime français devra aussi en prendre toute sa part, en particulier grâce aux autoroutes de la mer, auxquelles il faut donner maintenant une réalité ».

Développement durable et pêche responsable

Sur le plan environnemental, Nicolas Sarkozy a affirmé sa volonté de « protéger les ressources naturelles de la mer pour mieux les exploiter de manière durable ». C'est, à ses yeux, la première des orientations stratégiques. L'an dernier, un plan pour une pêche « durable et responsable » a été lancé. « Avant la fin de cette année, 300 millions d'euros auront été consacrés en deux ans au financement d'une pêche pour optimiser la gestion de la ressource halieutique, pour renforcer l'attractivité du secteur de la pêche et favoriser l'installation de jeunes marins, pour favoriser un développement économique durable de la pêche française, et renforcer la sécurité des pêcheurs. Cet effort financier au service d'une pêche durable est sans précédent ». Pour Nicolas Sarkozy : « Je veux une pêche qui fasse vivre dignement les hommes qui la pratiquent. Une pêche qui continue de procurer demain des emplois aux enfants des pêcheurs d'aujourd'hui. Une pêche qui ne soit pas une nostalgie ou une relique du passé. Une pêche qui ne soit plus le métier le plus dangereux du monde, en payant le tribut d'un mort pour mille marins. Le monde de la pêche offre, chaque jour, les plus merveilleux exemples de la solidarité, du courage et du travail humain. Les valeurs de ces hommes continueront longtemps d'inspirer le respect, bien au-delà des ports, du littoral et de nos côtes. Car chacun sait la force et le caractère qu'il faut pour quitter sa famille et s'embarquer à 4h du matin. Je n'accepterai jamais que la pêche disparaisse dans notre pays. C'est précisément pour cette raison qu'il nous faut toujours refuser de laisser disparaître les ressources naturelles de la mer ».

Aires marines protégées : 20% du territoire maritime d'ici 2020

D'ici à 2012, les aires marines protégées devront s'étendre jusqu'à 10% de la zone littorale puis, d'ici 2020, l'objectif est qu'elles atteignent 20% des 11 millions de km² de mers placés sous la souveraineté de la France. « J'escompte que la moitié de cette étendue soit constituée sous la forme de réserves et de cantonnements de pêche à définir avec les pêcheurs, les scientifiques et les acteurs locaux. C'est là que sera préservée la biodiversité marine. C'est là que pourront se reconstituer les ressources qui permettront demain à la pêche de se perpétuer dans notre pays », a affirmé le président. En 2020, le réseau des aires marines devrait, ainsi, protéger plus de 2 millions de km² d'océans et de mers sous souveraineté française. Ce réseau de protection s'étendra aussi bien le long des côtes métropolitaines, notamment en Méditerranée, qu'à travers tout l'outre-mer français : des Antilles, à la Nouvelle Calédonie et à la Polynésie. « Ce que nous allons faire avec cet objectif en matière de protection marine, aucun autre Etat dans le monde ne l'a jamais fait. Cet exemple que la France va donner, ouvrira la voie à un mouvement sans précédent de préservation des océans, de reconstitution des ressources halieutiques et de sauvegarde de tous ceux qui vivent et dépendent chaque jour de la fertilité des mers ».

Mieux connaître les océans

Reconnaissant la méconnaissance encore très grande du milieu marin, aboutissant souvent à des moratoires au nom du principe de précaution, le chef de l'Etat a fait du renforcement de la connaissance scientifique des océans une priorité. « Le principe de précaution, c'est de renforcer puissamment notre expertise scientifique sur l'état des ressources naturelles marines. Nous y consacrerons les moyens nécessaires, j'en prends l'engagement le plus solennel. Je souhaite que notre pays renoue avec une grande politique océanographique, en s'appuyant bien entendu sur le réseau des compétences françaises dans les sciences de la mer, mais sans jamais négliger les initiatives nouvelles, telles que par exemple la constitution d'une station océanique internationale baptisée Sea Orbiter ». Pour Nicolas Sarkozy : « s'il faut mieux connaître, c'est pour mieux gérer. Le temps est venu, je crois, de fonder la totalité de nos décisions publiques de gestion des ressources marines sur la base d'avis scientifiques fiables, indépendants et partagés ». Alors que le ministre de l'Agriculture et de la Pêche a reçu pour mission d'engager les prochaines négociations européennes sur la réforme de la politique commune de la pêche dans le respect des avis scientifiques rendus, la France apportera son soutien à l'inscription du thon rouge à l'annexe de la convention international sur les espèces sauvages, pour en interdire le commerce. « Je me réjouis que le Grenelle de la Mer ait permis d'avancer vers la protection de cette espèce emblématique de la Méditerranée, demandée si longtemps par les scientifiques. Vous le comprenez, je souhaite que nous agissions toujours pour une exploitation raisonnée et écologiquement responsable des ressources marines, y compris les matières premières minérales. La mer peut recéler des gisements considérables de matières premières qui sont une richesse que notre pays ne peut pas négliger en une époque de rareté. Mais la prospection et l'exploitation de ces ressources minérales marines devra toujours s'inscrire rigoureusement dans le cadre du développement durable, ou elle ne se fera pas ».

Cap sur les énergies nouvelles

Durant le discours du Havre, l'accent a également été mis sur le potentiel des énergies marines et renouvelables. « Je crois énormément au potentiel prodigieux des énergies marines. Depuis l'usine marémotrice de la Rance, la France possède une longue expérience, sans équivalent au monde, de ce qu'il faut faire, et aussi de ce qu'il ne faut pas faire sur le plan écologique. M'exprimant sur le défi des énergies renouvelables, le 9 juin dernier, j'ai pris l'engagement d'une parité des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Cela revient à renforcer de près de 200 M€ par an les moyens de la R&D sur les énergies renouvelables, au premier rang desquelles figurent les énergies marines ». Un effort important devrait être consenti sur les technologies émergentes, comme les éoliennes offshores et flottantes, mais aussi l'énergie de la houle et des courants, l'énergie thermique des mers dans les eaux chaudes ou encore la biomasse marine. La loi découlant du Grenelle de l'Environnement va permettre de faciliter l'installation des équipements. « Il faudra que tous se mobilisent pour réaliser cet investissement majeur, plus de 6000 MW, l'équivalent de 4 EPR. Je souhaite que d'ici le début de l'année prochaine une planification stratégique ait défini les zones de déploiement, afin de sécuriser les projets et de faciliter le raccordement au réseau ».

Une politique industrielle intégrée des métiers de la mer

Afin d'appuyer cette stratégie d'équipement en énergies renouvelables, Nicolas Sarkozy souhaite une « véritable politique industrielle », pour « développer à partir de nos besoins nationaux des filières performantes qui exporteront ensuite nos technologies dans le monde entier. De nombreuses entreprises françaises travaille déjà sur des projets, pourvoyeurs de progrès mais aussi d'emplois. « Voilà pourquoi je souhaite qu'une grande plate-forme technologique soit mise en place sur les énergies marines, avec pour chef de file l'IFREMER. Dans un lieu à déterminer, que j'imagine dans une région littorale, il s'agira de concentrer les moyens de recherche publics et privés, et de valoriser l'innovation au profit des entreprises françaises, les grandes comme les petites. J'attends que cette plateforme technologique unique, qui peut être la première sur le plan mondial, soit constituée d'ici à la fin de cette année ».

Plus largement, le président veut le développement d'une politique industrielle intégrée des métiers de la mer. Construction navale, transport maritime, exploitation portuaire, déconstruction des navires en fin de vie... La France dispose d'importantes compétences et d'un nombre très élevé d'emplois dans ces secteurs. « Nous avons en France deux grands constructeurs navals, les Chantiers de l'Atlantique et DCNS, et nous avons les leaders mondiaux des navires de plaisance. C'est un patrimoine de compétences considérable, aujourd'hui menacé par la violence de la crise économique. Depuis 2004, je me suis employé à préserver cet outil industriel incomparable que représentent les Chantiers de l'Atlantique. Je mettrai demain la même énergie à mobiliser l'ensemble des acteurs navals de notre pays autour d'un programme industriel ambitieux de conception et de construction des navires du futur plus sûrs et plus économes. Dans un contexte de prix durablement élevés de l'énergie, de forte pression à la réduction des émissions de CO2 et de limitation très stricte de tous les impacts sur l'environnement, la marine marchande du monde entier va devoir profondément s'adapter. Il y a là une position concurrentielle stratégique à conquérir pour nos industriels. C'est aussi le rôle de l'Etat de créer les conditions du succès d'une telle entreprise ».

Une école supérieure de formation maritime

Des chercheurs, de bateaux, des ports, des chantiers... Mais aussi des hommes. En France, le secteur maritime représente plus de 300.000 emplois directs. Les métiers y sont très diversifiés et souvent très qualifiés. Pour Nicolas Sarkozy, cette richesse humaine doit être préservée et développée. « La France ne pourra rester une puissance maritime sans les gens de mer, sans ces hommes et femmes courageux qui ont la passion de la mer et en font leur métier. Pêcheurs, marins de commerce ou de combat, douaniers, capitaines, pilotes, mécaniciens, océanographes, nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre engagement, de vos compétences, de votre amour de la mer ». Pour conserver ses compétences, entretenir et faire émerger des vocations, l'outil de formation est indispensable. Le président est, à ce titre, revenu sur la nécessaire évolution des écoles de la marine marchande. « Est-il fatal que notre pays continue de disperser et de cloisonner son effort de formation aux métiers maritimes au travers de quatre écoles de la marine marchande et d'une école des Affaires maritimes ? Ma conviction, c'est que la France doit avoir une école supérieure de formation maritime, qui donnera accès à un diplôme de haut niveau, un diplôme d'ingénieur de la mer qui n'existe pas à présent, et qui valorisera ces spécialités difficiles et si nécessaires ».

Action de l'Etat en mer : Création d'une fonction « garde-côtes »

La mer, lieu d'échanges commerciaux et d'exploitation, est aussi un espace qui doit être maîtrisé et surveillé. Piraterie, narcotrafic, pêche illégale, accidents, pollutions... Les menaces et les risques y sont nombreux et se développent. L'Elysée souhaite, par conséquent, renforcer l'action de l'Etat en mer. « Il est peu d'endroits où sa présence est plus indispensable.

Le cadre actuel de l'action de l'Etat en mer remonte aux lendemains de la catastrophe de l'Amoco- Cadiz en 1978. Il reste, je crois, bien adapté au temps de crise et aux missions de sauvetage. Pourtant, la coopération entre la Marine nationale, les Douanes, la Gendarmerie et les Affaires maritimes, qui interviennent toutes en mer, pourrait être fortement améliorée pour mieux assumer des missions qui montent aujourd'hui en puissance : la lutte contre les pollutions, le combat contre la pêche illégale, la sécurité du transport maritime, la lutte contre l'immigration clandestine outremer et contre les narcotrafics ». Pour y parvenir, Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'une fonction « garde-côtes », destinée à organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'Etat intervenant sur la mer et le littoral, sous l'autorité des Préfets maritimes en métropole et des préfets de zone de défense Outre-Mer.

Les administrations ne seront pas fusionnées

Il n'est, toutefois, pas question de fusionner les différentes administrations et d'en faire un corps de Coast Guards à la française. L'idée, plusieurs fois évoquée, a été repoussée à la lumière de la réalité. Le système français a fait ses preuves et est efficace, malgré son aspect complexe et l'intervention de différentes administrations. « Chacune possède sa spécificité et son savoir-faire. Mais ce qui a fonctionné, dans le domaine de la sécurité intérieure pour les GIR, où il s'agissait aussi de faire travailler ensemble des administrations qui jusque là s'ignoraient, doit pouvoir être organisé dans cet espace si spécifique et si exigeant qu'est la mer. Les moyens navals et aériens sont des équipements indispensables mais terriblement coûteux pour le contribuable. En mutualisant les moyens matériels et les hommes, nous nous donnerons les marges pour renforcer au total l'effort de l'Etat sur la surveillance du littoral et des mers, dans la profondeur », estime le chef de l'Etat, qui souhaite que la lutte contre la pollution soit une « priorité absolue » pour la fonction « garde-côtes ». En plus de l'arsenal légal du paquet européen Erika III, il est proposé de développer la recherche sur les techniques de marquage des hydrocarbures, ce qui permettrait de connaître l'identité des pollueurs. La future fonction garde-côtes devra, aussi, lutter plus activement contre la pêche illégale, sur mer et à l'arrivée des produits à terre. « Le contrôle du respect des règles des pêches est une question de crédibilité internationale de notre pays. C'est aussi et avant tout, je le comprends, une véritable question de confiance tant pour les pêcheurs que les défenseurs de la nature. Lorsque les règles sont rigoureuses pour tous, il est moins admissible encore que certains parviennent à s'en exonérer. Il n'y aura aucune faiblesse à l'égard de la pêche illégale qui écume nos océans ».

Une action à tous les échelons

Face aux vastes immensités océaniques et la liberté offerte par les mers, une politique maritime ne peut, pour être efficace, rester l'affaire d'un seul pays. Les actions doivent, ainsi, être menées largement, à l'échelle de la France, de l'Europe, et de la communauté internationale. L'adoption du paquet Erika III en est un exemple, tout comme la volonté de la France de s'impliquer plus avant dans l'OMI. « La mise en oeuvre de notre ambition maritime nécessite finalement des actions à tous les niveaux », note le chef de l'Etat, qui cite par exemple les possibilités offertes par l'Union pour la Méditerranée, lancée il y a un peu plus d'un an. Il s'agit là d'un cadre régional où les pays participant ont manifesté leur volonté de protéger les fonds marins, développer les autoroutes de la mer ou encore renforcer la sécurité maritime. « Le 25 juin dernier, la réunion ministérielle de l'UPM a permis d'identifier plus de 100 projets permettant de réduire la pollution en Méditerranée. A l'instar de ce que nous ferons avec le Livre bleu de la stratégie maritime française, c'est une stratégie maritime méditerranéenne intégrée qu'il faut à présent définir. Pour avancer sur cette voie, la France appellera à la réunion des ministres en charges des affaires maritimes de l'UPM dès 2010 ».

Sur un plan plus large, le nouvel ambassadeur de France à l'OMI aura comme mission première de poser la question de l'institution d'une police des eaux internationales destinée « à garantir le respect des règles essentielles à la préservation de ce patrimoine universel que sont les océans ». Longtemps réclamée par les professionnels du secteur maritime, un renforcement de l'action française dans les instances internationales est essentiel. Et Nicolas Sarkozy semble l'avoir compris : « Les océans sont l'exemple même d'un bien commun à l'humanité, que nous ne pourrons gérer durablement que dans un cadre mondial renforcé ».

C'est bo les discours quand même ... j'ai failli verser une larme si si ;)

Pendant qu'on papotte les allemands ouvre une ligne conteneurisé Hambourg Berlin http://marinelink.com/News/Article/New-Berlin-Hamburg-Water-Transport-Routes/331486.aspx

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@Bruno

Les vedettes de la Douane sont équipées

pour les patrouilleurs de 2 doucettes 2 AA 52

pour les vedettes garde côte 1 doucette

pour les vedettes plus petites une AA 52

Les règles d'engagement sont hyper stricte et avant qu'un équipage fasse usage de l'arme du bord il faut l'autorisation des autorités à terre selon une procédure bien déterminée.

J'ai connu un commandant de bord qui avait ouvert le feu sur un bateau ne répondant pas aux injonctions du Service... Le tir a déclenché un incendie à bord et le navire vraisemblablement chargé de cannabis avait coulé

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:lol: :lol: :lol:

Ah punaise, je me demande quand notre brave pays arrêtera de nous faire rire....

En gros on va avoir un force de Garde-Cotes sans mutualiser sans fusionner et surtout sans créer de fonctions Garde-Cotes :O :O

Ben alors la on a vachement avancé :lol:

Cela fera une unité de plus c'est vrai qu'entre la MN, LA GM, les AM et la Douane, il nous manquait un maillon :O

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http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2009/08/07/Arriv%C3%A9e-%C3%A0-Saint-Nazaire

Après s'être assurés que tous les skippers étaient à bon port, les "Cormorans" font route vers Saint-Nazaire pour faire une escale logistique et de détente. Au programme : ravitaillements (gazole, vivres...), réception de pièces de rechange, cocktail...

Image IPB

Image IPB

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LE PHÉNOMÈNE PREND DE L’AMPLEUR

Quelles solutions pour les harragas ?

Interception, course-poursuite, arrestation et présentation devant le parquet. C’est à cela que se résume la politique du gouvernement pour gérer le phénomène des harragas, mettant face à face les garde-côtes et les téméraires candidats à l’aventure maritime pour rejoindre les côtes sud-européennes.

Depuis la conférence nationale de la jeunesse, en 2007, et le discours du président Bouteflika appelant les jeunes à rester au pays, parallèlement à l’instruction du gouvernement d’apporter des réponses aux préoccupations des jeunes, la gestion du phénomène s’est limitée aux aspects sécuritaire et judiciaire, alors que la harga s’est amplifiée malgré les sanctions pénales prononcées à l’encontre des harragas.

“Je préfère être mangé par les poissons que de rester ici”, avait déclaré un harraga rescapé, il y a deux ans. Aujourd’hui, cette volonté s’est accentuée avec le dernier incident lorsqu’une embarcation de clandestins est entrée en collision avec la vedette des garde-côtes.

“Out of the limit”, passé ce cap suicidaire, le gouvernement et la classe politique ne semblent pas avoir pris la mesure de la gravité de la situation. À ce “point de non-retour”, le gouvernement répond par le silence et l’actionnement de la machine judiciaire qui distribue, dans la majorité des cas, des peines de prison avec sursis.

Est-ce la seule réponse à une jeunesse qui ne trouve d’issue à sa malvie que dans la fuite du pays par tous les moyens au risque de sa vie ou dans la prison ? N’y a-t-il aucune idée de solution au sein du gouvernement ?

Car quand bien même quelques recettes du “techghil echabab” seraient proposées aux jeunes, concrètement, elles ne sont ni attrayantes ni séduisantes, tant elles soumettent les candidats à l’épreuve de la bureaucratie et de la corruption avant même la naissance de leurs projets. Le Président avait prévenu en 2005 que la corruption représente une sérieuse menace pour la société. Ce constat n’a pas été suivi d’effet ou d’action à même de juguler cette pratique qui gangrène la société.

Et depuis quand la distribution massive de lignes de transport a-t-elle réglé le problème du chômage ? Quelle est la place des nouveaux diplômés et des universitaires porteurs de projets dans les différents dispositifs d’emploi et de création d’entreprises ?

Les choses n’ayant pas changé depuis la fameuse conférence nationale, le phénomène a muté en maladie contagieuse qui n’épargne aucune catégorie sociale. Des universitaires, des pères de famille, des chômeurs, jeunes et moins jeunes, des femmes sont tentés par la harga, ce gros risque pour une vie meilleure, ce slogan qui reste collé au PAP (Programme anti-pénurie) de l’époque de l’ouverture de Chadli Bendjedid. Que faire ? Un gouvernement sans aucune vision, et qui gère un phénomène dramatique comme on gère un dossier Ansej qui propose des formules généralistes consistant à accorder des crédits bonifiés, formules reprises d’ailleurs par le ministre aux mille promesses Djamel Ould Abbès.

À la position du gouvernement qui est assimilée à de l’indifférence, le phénomène s’est établi comme une alternative viable pour les jeunes défiant ainsi les lois de la nature et celles du pays. Les cas de récidive en sont une preuve supplémentaire. D’ailleurs, à peine sortis des tribunaux, la plupart des harragas déclarent avoir décidé de retenter l’aventure jusqu’à aboutir ou périr. Parce que le gouvernement est incapable de vision et d’imagination pour trouver une solution et mettre fin au phénomène et se contente de constats, d’analyses superficielles ; certains responsables politiques sont allés jusqu’à traiter les harragas d’antipatriotes franchissant un nouveau pas dans le mépris envers le peuple, cette attitude qui est à l’origine du fossé entre gouvernants et gouvernés et de leur méfiance mutuelle.

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http://www.opex360.com/2009/08/11/deux-marins-pompiers-de-cherbourg-sauvent-7-enfants-de-la-noyade/

Deux marins âgés de 26 ans, Patrick Hoarau et Frédéric Aimard, appartenant à la compagnie de pompiers du port militaire de Cherbourg et un de leurs amis ont sauvé de la noyade 7 enfants, la semaine dernière.

Les trois hommes avaient décidé d’aller faire du surf au large de la plage du Rozel, près de Cherbourg, quand ils répondirent aux appels à l’aide de trois groupes de nageurs – en tout, huit personnes – qui s’étaient aventurés relativement loin du bord compte tenu de l’état de la mer.

Grâce à leur planche de surf, un des marins-pompiers, Frédéric, sauva ainsi une fillette de 10 ans et une adolescente tandis que son collègue, Patrick, ramenait sur la terre ferme une enfant, également âgée de 10 ans, ainsi qu’un jeune homme de 18 ans. Enfin, leur ami réalisa l’exploit d’éloigner trois autres enfants du danger.

Malheureusement, un homme de 50 ans, emporté par une vague, fut retrouvé inanimé par les sauveteurs et le massage cardiaque qu’il lui appliquèrent pour tenter de le faire revenir à la vie fut vain.

Forte d’un effectif de 88 hommes et femmes, la compagnie des marins-pompiers de Cherbourg est commandée, depuis début juillet, par le lieutenant de vaisseau Marie-Caroline Moulin.

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  • 4 weeks later...

Info pas toute récente (c'était les vacances) qui va peut-être occasionner un surcroît de travail :

A l’occasion d’une visite des canyons sous-marins au large de Cassis lundi 24 août, Jean-Louis Borloo a annoncé que la France avait décidé de déclarer, auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), une zone économique exclusive (ZEE) en Méditerranée.

"C’est un changement de cap" qui vise à "protéger la pêche française, mais surtout à protéger les poissons et éviter" le venue de "flottes puissantes et armées en Méditerranée, une mer fermée", a déclaré Jean-Louis Borloo.

Le Ministre a précisé que la ZEE s’étendrait sur un périmètre approximatif de 70 milles, ce qui correspond à l’actuelle zone de protection écologique.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/article.php3?id_article=5691

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  • 1 month later...

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/07/un-drapeau-pour-les-eparses_1250562_3224.html

Il y a quelques mois, leur sort semblait scellé. Restriction budgétaire oblige, les îles Eparses, terres françaises perdues au large de Madagascar, dans l'océan Indien, risquaient de perdre leurs protecteurs en treillis, qu'ils soient légionnaires, sapeurs ou marsouins. D'ici à 2014, l'armée, c'est inscrit dans la loi de programmation militaire adoptée en 2008, doit faire l'économie de 54 000 emplois. Au ministère de la défense, il se murmure qu'on pourrait pousser jusqu'à 60 000. Alors continuer à envoyer des troupes pour stationner sur ces îlots couleur azur, où les seuls locataires au long cours sont des tortues vertes, des frégates ariel ou des pailles-en-queue... il y avait de quoi s'interroger.

Depuis le début de l'année, le débat s'est envenimé : faut-il oui ou non préserver la présence militaire permanente sur trois des Eparses - Europa, Juan da Nova et l'archipel des Glorieuses -, la quatrième, Bassas da India, étant protégée naturellement puisque submergée à marée haute et la cinquième, la toute petite Tromelin, accueillant seulement des météorologues ?

Aujourd'hui, les autorités militaires affirment haut et fort que, "pour l'instant, notre présence sur les îles Eparses n'est pas remise en question". Voilà qui devrait faire plaisir au sénateur UMP Christian Cointat. L'homme qui représente les Français établis hors de France aime dire que sa circonscription, "c'est le monde entier". Lundi 5 octobre, il organisait un colloque au Palais du Luxembourg dont le titre n'avait pas été choisi au hasard : "Les îles Eparses : terres d'avenir". "Bien sûr, que je suis intervenu pour dire que si nos soldats partaient, ce serait catastrophique... Vous savez ce qui se passerait, eh bien, les Eparses deviendraient un nouveau Clipperton." Clipperton, également connu sous le nom de l'île de la Passion, est un petit bout de territoire français aux confins du Pacifique, à 1 300 km des côtes du Mexique. Aucune âme bleu-blanc-rouge sur cet atoll, juste une station météo automatique qui ne dérange guère les narcotrafiquants qui ont fait du caillou leur base arrière.

Interdites d'accès sauf autorisation spéciale délivrée par le préfet des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) auxquelles les Eparses sont rattachées depuis 2007, ces îles représentent des sanctuaires de la biodiversité mondiale et des microcosmes irremplaçables pour témoigner des effets du réchauffement climatique. Les scientifiques y tiennent farouchement. Ornithologues, archéologues, géologues, experts des coraux... : au printemps, ils ont été 46 à se rendre sur les îlots. Aucun ne manquerait à l'appel si une nouvelle tournée à bord du Marion-Dufresne, le bateau amiral des TAAF, était à nouveau organisée.

David Roux, 39 ans, n'est pas un scientifique. Il est gendarme. Originaire de la Haute-Marne, il a fait son service militaire en Guyane et s'est porté volontaire pour aller passer quarante-cinq jours aux Eparses. L'adjudant Roux "stationne" sur Europa en même temps que 14 hommes du 6e régiment du génie d'Angers, mais c'est lui et lui seul qui représente le gouvernement français et le drapeau tricolore planté sur l'île depuis 1897. Même si son cabanon est spartiate - la dernière tempête a emporté le toit de la cuisine - il sait bien qu'une fois rentré à La Réunion, ses copains de brigade vont le charrier sur son "mois et demi de vacances" et sur ses patrouilles si particulières. Tous les jours, le sous-officier parcourt 15 km pour surveiller le littoral et en profite pour aller relever les traces des tortues qui viennent pondre la nuit sur les plages, données qu'il transmet ensuite à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) de La Réunion.

Alors, les "patrouilles tortue", ça fait évidemment rigoler. Au début, David Roux a peut-être ri un peu. Mais pas longtemps. Maintenant, il fait sa tournée, un grand seau à la main, au cas où il assisterait à une éclosion et à l'émergence de dizaines de petites tortues vertes. "Les frégates les guettent et les attrapent au vol. Un oeuf sur mille devient une tortue adulte... Alors, j'en sauve quelques-unes. Je les mets dans mon seau et je les relâche la nuit dans l'océan", explique-t-il. L'adjudant Roux sait très bien ce qui se passerait si les militaires français quittaient l'île : "Elle serait vite pillée."

A la tête de son détachement de 14 hommes du 1er RIMa d'Angoulême, l'adjudant Eche, 35 ans, ne manque pas une occasion de faire faire du sport à sa petite troupe basée sur Juan de Nova. L'entretien de la piste d'atterrissage, où les Transall de l'armée de l'air décollent et se posent en principe tous les quarante-cinq jours pour assurer la relève et apporter le ravitaillement, est déjà un bon exercice. Lui aussi sait que les Eparses font rêver contrebandiers et pêcheurs locaux. Les côtes africaines et malgaches ne sont pas si loin.

Un jour, alors qu'il scrutait l'horizon aux jumelles en compagnie du gendarme Patrick de La Fuente Rodilana, 47 ans, ils ont repéré une embarcation louche qui s'est finalement éloignée sans répondre à leurs appels radio. Les deux militaires conviennent que certaines nuits, des bateaux accostent sur l'île pour des rapines de bois, de tortues et de coquillages, qu'il est pourtant interdit de ramasser. Mais leur présence reste largement dissuasive. Oh bien sûr, ils enragent d'être cloués sur la plage, sans aucun moyen maritime qui leur permettrait de prendre en chasse les intrus. En cas d'urgence, ils peuvent appeler des renforts grâce aux moyens satellitaires dont ils disposent, mais encore faut-il qu'un bâtiment de la marine nationale croise dans les parages.

Biodiversité, environnement... Se pourrait-il que les Eparses, sur lesquelles le ministère de l'écologie porte un oeil attentif, aient été sauvées - pour l'instant - par Daniel Cohn-Bendit et la vague verte des élections européennes du 7 juin ? Possible. Mais pas seulement. Les pirates somaliens y sont aussi peut-être pour quelque chose. Pourchassés par les plus grandes marines du monde dans le golfe d'Aden, ils s'aventurent de plus en plus dans le sud de l'océan Indien. On les savait déjà près des Seychelles, voilà qu'on les a aperçus en septembre juste au nord des Comores, dans les parages de l'archipel des Glorieuses, une autre Eparse. Pas vraiment le moment, par conséquent, de déserter les lieux.

Le monde de la flibuste ne serait pas le seul à se réjouir d'un pas en arrière de l'armée française. Car la souveraineté française sur les Eparses ne plaît pas à tout le monde. En 1960, le général de Gaulle accorde l'indépendance à Madagascar mais se garde bien de céder ces petites îles stratégiques. Depuis, Maurice revendique Tromelin tandis que chaque année, Madagascar demande l'inscription à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'ONU du retour dans son giron de Juan de Nova, Bassas da India et de l'archipel des Glorieuses. Et chaque année, la question est repoussée à l'année suivante. Mais que se passerait-il si ces voisins sentaient la détermination française vaciller...

Revanche historique ? Pas seulement. Les Eparses révèlent aussi un autre trésor : elles génèrent 640 000 km2 de zones économiques exclusives (ZEE) qui s'étendent jusqu'à 200 milles des côtes et contribuent, comme les autres îles d'outremer, à faire de la France la deuxième façade maritime mondiale. Des titres de propriété non sans intérêt, car dans les eaux des Eparses nage un poisson convoité : le thon. Comme elle l'a réalisée en subantarctique, l'administration des TAAF travaille depuis plusieurs mois à une gestion durable de la ressource qui parviendrait à contenter les pêcheurs, sans menacer l'espèce. Mais pour cela, il faut du temps.

Le thon n'est pas la seule surprise. Dans la ZEE française qui se trouve au large de Juan de Nova, deux compagnies, une australienne et une américaine, explorent depuis peu les fonds marins à la recherche de pétrole. En toute légalité. Les permis leur ont été accordés par le ministère français de l'écologie, qui est aussi celui de l'énergie. Un potentiel offshore que Madagascar tente aussi de sonder de son côté... avec les mêmes pétroliers.

Fin septembre, le groupe de travail dédié aux Eparses, et qui réunit des représentants du secrétariat d'Etat à l'outremer, du ministère de la défense et des TAAF, s'est réuni pour la première fois. Même si l'état-major des armées semble avoir assoupli sa position, rien n'est encore joué. Les militaires tiennent à rendre la mission Eparses moins astreignante pour les Forces armées de la zone sud de l'océan Indien (Fazsoi). Elle pèse sur leurs capacités à développer des actions de coopération régionale au coeur de la voie stratégique que représente le canal du Mozambique, véritable autoroute maritime.

Ce message est bien reçu aux TAAF, qui élaborent actuellement un projet stratégique pour les Eparses, et la feuille de route pour le mettre en oeuvre. "Je suis bien conscient des contraintes de l'armée, insiste Rollon Mouchel-Blaisot, préfet des TAAF depuis octobre 2008. Mais nous ne pouvons pas faire sans elle. Réfléchissons plutôt ensemble à mettre en place des moyens civils complémentaires qui nous permettront d'assurer la souveraineté française sur les îles." Plusieurs idées sont en l'air : des campagnes scientifiques pérennes, la création d'écogardes, et surtout des dessertes maritimes plus sûres que les liaisons aériennes, les pannes fréquentes des Transall faisant régulièrement les choux gras de la presse réunionnaise. Ces pistes plaisent au sénateur Cointat, qui n'en démord pas : "Aux Eparses, la France doit montrer ses muscles."

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  • 2 weeks later...

La DGA commande huit vedettes à deux PME bretonnes

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La DGA vient de commander huit vedettes de gendarmerie EBSLP (embarcations de surveillance du littoral et portuaire) dans le cadre du plan de relance de l'économie. Cette commande permettra de maintenir ou créer une vingtaine d'emplois dans le Finistère et le Morbihan pendant les 18 mois de son exécution. Le volet défense du plan de relance de l'économie représente 2,4 milliards d'euros et permet notamment d'augmenter de 10% les crédits consacrés aux équipements en 2009.

Le marché EBSLP a été notifié le 30 septembre par la DGA à la société Raidco Marine International établie à Lorient (56), associée au chantier naval UFAST situé à Quimper (29). Ce contrat représente 2 000 heures de travail pour Raidco et 30 000 heures pour UFAST. Il va permettre le maintien dans le Morbihan et le Finistère d'environ 16 emplois directs ainsi que 3 emplois indirects d'achats de services. Par ailleurs la construction des embarcations devrait créer 5 emplois d'ouvriers/techniciens chez UFAST.

Les vedettes EBSLP seront affectées à la mission de sûreté des approches et des plans d'eau portuaires de Marseille, du Havre, de Montoir-de-Bretagne et de Dunkerque. Au sein de la marine, cette mission a été confiée à la gendarmerie maritime. Les EBSLP permettront d'effectuer des patrouilles aléatoires de surveillance et d'assurer la mise à disposition permanente d'une capacité de réaction immédiate (appareillage en quinze minutes 24h/24 d'une équipe).

Dotées d'une coque en matériau composite d'une longueur de 12 mètres et déplaçant à pleine charge 10 tonnes, les EBSL atteindront une vitesse de pointe de 30 nœuds et auront une autonomie de 24 heures. Manoeuvrées par un équipage de 8 personnes, elles pourront être armées et embarquer des plongeurs. La livraison de la série des EBSLP est prévue entre l'été 2010 et le premier trimestre 2011.

http://www.defense.gouv.fr/dga/votre_espace/presse/articles/la_dga_commande_huit_vedettes_a_deux_pme_bretonnes

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  • 1 month later...

La DNRED fait partie de l'organisation du Renseignement au sein de laquelle on retrouve la DRM voir le COS

La Douane et la Marine nationale ont saisi, jeudi dernier, pas moins de 900 kilos de cocaïne, dissimulés à bord d'un voilier français. Sur la base d'un renseignement de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), le patrouilleur La Gracieuse a procédé, à une centaine de kilomètres au large de Saint-Martin, à l'arraisonnement du bateau de 12 mètres. Battant pavillon français, le voilier était surveillé depuis plusieurs semaines. La décision de l'intercepter a été prise par les lorsqu'ils ont observé qu'il faisait route du Venezuela vers les Antilles néerlandaises. La fouille du navire a donc permis de découvrir près de 900 kilos de cocaïne, soit plus de 10% de la quantité de cocaïne saisie par l'ensemble des services français en 2008.Dans le cadre de cette procédure, trois individus (de nationalités française et espagnole) ont été interpellés et remis par la douane aux services de l'Office central de répression des trafics illicites de stupéfiants (OCRTIS). « Cette saisie remarquable de cocaïne témoigne de la parfaite coopération des services de la Douane et de la Marine nationale, dans le cadre interministériel de l'Action de l'Etat en Mer, coordonnée par le Premier Ministre. Cette action exemplaire a permis de porter un coup sévère aux trafiquants et à la criminalité organisée, en évitant le déversement sur le marché illicite des produits stupéfiants d'une quantité très importante de cocaïne », se félicitent Eric Woerth et Hervé Morin, ministres du Budget et de la Défense.

L'an dernier, 8214 kilos de cocaïne ont été saisis par l'ensemble des services français, dont 4458 kilos par la Douane française.

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  • 2 months later...

Le BOAMP n° 39B du 25 février 2010 rend public un appel d'offre du Ministère de la Défense, en vue de la conclusion d'un contrat de partenariat public-privé d'une durée de 15 ans, portant sur l'achat de prestations de service au profit du ministère de la Défense pour assurer des missions militaires et/ou civiles de soutien et d'assistance hauturier, comprenant la mise à disposition et le maintien en conditions opérationnelles de navires avec et sans équipage.

Le cocontractant mettra progressivement à disposition du ministère de la Défense, idéalement à partir de 2014 et avant fin 2015, une flotte de Bâtiments de Soutien et d'Assistance Hauturiers (BSAH) dont il assurera l'acquisition et le maintien en conditions opérationnelles pendant la durée du contrat, estimée à 15 ans et qui sera définitivement fixée lors du dialogue.

Les BSAH seront mis en oeuvre pour réaliser les missions de servitude, de défense et d'action de l'état en mer qui sont du ressort de la Marine nationale et activées par elle. L'existence de certaines missions à caractère militaire conduit à organiser la flotte de BSAH en deux composantes :

l'une militaire armée par du personnel de la Marine nationale,

l'autre civile armée par le cocontractant.

[…]

Certaines installations des ports militaires d'accueil des BSAH pourront être utilisées par le cocontractant dans des conditions à définir lors du dialogue, les adaptations et moyens spécifiques nécessaires à l'exécution du contrat étant à la charge du cocontractant.

Le cocontractant pourra commercialiser auprès d'autres clients que le ministère de la Défense le potentiel non utilisé pour le besoin du contrat.

Une option concernant un bâtiment supplémentaire sera discutée lors du dialogue

[…]

Sur la base des données actuelles, l'activité prévisible de la flotte BSAH civile et militaire se répartit entre les façades maritimes de la façon suivante :

- façade Atlantique et Manche : environ 1200 jours de disponibilité par an répartis en 700 jours de mer, 100 jours de préparation et reconfiguration et 400 jours d'alerte passés à quai ;

- façade méditerranéenne : environ 1300 jours de disponibilité par an répartis en 800 jours de mer, 170 jours de préparation et reconfiguration et 330 jours d'alerte passés à quai.

La répartition des jours de disponibilité entre les deux composantes est ouverte ; la disponibilité minimum de la composante militaire est de 440 jours pour la façade Atlantique et Manche et de 530 jours pour la façade méditerranéenne.

Deux bâtiments par façade sont en permanence en posture d'alerte avec préavis d'appareillage à 1 ou 6 heures. Cela correspond à 730 jours (2 x 365) par façade. Au cours de cette posture d'alerte, certaines missions de routine pouvant être interrompues en cas de déclenchement de missions d'alerte, peuvent être réalisées. Elles sont évaluées à environ 300 jours par façade. Les 430 jours restants, les bâtiments sont à quai ou en mission suite à alerte.

La composante militaire de la flotte est constituée de 4 bâtiments. Initialement, deux sont basés à Brest et deux sont basés à Toulon.

Le dialogue permettra de dimensionner la composante civile de la flotte et sa répartition par façade. A titre indicatif, la composante civile de la flotte est évaluée à 2 bâtiments par façade, étant précisé qu'à minima un bâtiment sera basé initialement dans chacun des ports de Brest, Cherbourg et Toulon.

Le dialogue permettra d'examiner la possibilité de répondre à d'éventuels besoins temporaires supplémentaires.

Enfin, en fonction des missions assignées à la Marine nationale, les données d'activité pourront évoluer pendant le contrat selon des mécanismes contractuels qui seront arrêtés lors du dialogue.

[…]

Le titulaire et, le cas échéant, ses partenaires (actionnaires, prestataires, prêteurs...) constitueront tous cautionnements et garanties nécessaires à la bonne exécution des prestations dont les conditions auront été discutées et arrêtées au cours du dialogue compétitif. Ils porteront en particulier sur le respect des objectifs de performance et la continuité du service.

[…]

Le cocontractant sera rémunéré en fonction notamment de la disponibilité des bâtiments et des niveaux de performance constatés selon les modalités qui seront arrêtées au cours du dialogue.

Le titulaire du contrat de partenariat sera autorisé à se procurer des recettes annexes, selon des modalités qui seront arrêtées au cours du dialogue, notamment s'agissant de la participation de ces recettes à sa rémunération.

[…]

Principales missions attendues des BSAH ; caractéristiques générales :

Les BSAH et leurs équipages militaires ou civils sont destinés à principalement réaliser les missions suivantes :

- remorquer en flèche un porte-avions de 75 000 tonnes par mer 5 (niveau de traction au croc correspondant évalué à environ 120 tonnes) ainsi que les bâtiments de la classe " Mistral " ;

- mettre en oeuvre le NATO Submarine Rescue System (système de sauvetage pour sous-marin en détresse réalisé par le Royaume-Uni, la Norvège et la France) ;

- porter assistance à un autre bâtiment en détresse (incendie, voie d'eau...) ;

- participer à des opérations portuaires telles que la manutention d'objets lourds de 50 tonnes ;

- lutter contre les pollutions en récupérant et stockant un volume d'hydrocarbure supérieur à 1000 m3 et en épandant les dispersants ;

- remorquer à couple des sous-marins nucléaires pour la composante militaire uniquement

Les navires doivent posséder les caractéristiques générales suivantes (les valeurs chiffrées sont indicatives) :

- une grande modularité des capacités d'emport et des possibilités de reconfiguration importantes ;

- opérer sur tous les océans et dans toutes les conditions météorologiques, aux voisinages des côtes et en haute mer, sans avoir besoin d'évoluer dans les glaces ;

- une vitesse maximale continue en route libre idéalement supérieure ou égale à 15 noeuds, au déplacement charge complète par mer 3 ;

- une autonomie en vivres de 45 jours ;

- une autonomie en carburant de 8000 nautiques à 12 noeuds ;

- pouvoir accueillir 20 passagers supplémentaires en plus de l'équipage ;

- une zone d'hélitreuillage et de ravitaillement vertical par hélicoptère .

Les bâtiments de la composante militaire seront identiques entre eux, conformes au règlement d'une société de classification reconnue par le ministère français chargé de la marine marchande et devront être capables d'accueillir un équipage permanent de 12 à 15 personnes. Ils seront sous pavillon national et inscrits à la liste navale.

Les bâtiments de la composante civile pourront être sous un pavillon européen appartenant à la liste blanche du Mémorandum d'entente de Paris sur le Contrôle des Navires par l'etat du Port signé en 1982.

Le dialogue permettra de déterminer le niveau nécessaire de maîtrise de la langue française, par les personnels du cocontractant, et notamment par tout ou partie des équipages de la composante civile.

[…]

Un bâtiment supplémentaire, intégré à la composante civile et de caractéristiques techniques similaires aux autres bâtiments de la flotte.

Les particularités de ce bâtiment sont les suivantes :

Port base La Rochelle, équipage fourni par le cocontractant.

Ce bâtiment assure essentiellement des missions d'assistance et de sauvetage ainsi que des missions spécifiques au profit de la DGA. Les modalités d'exécution de ces dernières missions seront définies au cours du dialogue.

[…]

Date limite de réception des offres ou des demandes de participation :

8 avril 2010, à 16:00

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  • 3 weeks later...

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http://www.sudouest.com/charente-maritime/actualite/article/899755/mil/5836028.html

SUR L'ÎLE DE RÉ. Chahuté par la tempête, le sémaphore militaire de Saint-Clément-des-Baleines pourrait basculer dans l'océan

Avec sa faconde inimitable, Gilles Duval n'est pas mécontent de répéter à l'envi comment il a bougé le « popotin » (1) du ministre de la Défense. « J'ai remarqué qu'avec les grosses pointures, fallait toujours y aller fort », en sourit encore le maire de Saint-Clément-des-Baleines, au lendemain du passage de Hervé Morin sur ses terres. Au garde à vous devant le cortège surétoilé, celui-ci n'avait alors pas hésité à exiger l'envoi de troupes à la rescousse de son sémaphore. « C'est le mien, mais d'abord celui de la marine nationale, puisque des p'tits gars y surveillent nos côtes jour et nuit. »

Fortement chahuté par une tempête qui a battu ici son record de vitesse, le 28 février dernier (160 km/h au compteur des marins), l'édifice construit en 1863 branle ainsi d'autant plus des ergots que la dune a reculé d'au moins 10 mètres en une nuit à peine. Des fondations quasiment mises à nues, tandis que celles de l'ancien phare des Baleines - planté là par Vauban au XVIIe siècle - n'ont paradoxalement pas bougé d'un grain de sable.

« Avec les prochaines grandes marées, le sémaphore pourrait carrément basculer dans l'océan », redoute donc le maire de Saint-Clément. « Il faut, en urgence, que l'armée enroche la dune, et pas avec un seul camion comme on me l'a proposé... J'en veux au moins une dizaine ! »

Aussitôt dit...

Aussitôt, presque aussitôt fait, puisque les services de l'État ont arpenté en nombre la plage, dès hier matin. « On m'a assuré que le préfet allait réquisitionner des entreprises pour réaliser les travaux, et que les militaires du génie se chargeraient ensuite du sauvetage technique de la dune. »

Rehaussé en 1993, le sémaphore des Baleines est rattaché à la Formation opérationnelle de surveillance et d'information territoriale (Fosit) de Brest. Les cinq marins « guetteurs » qui y travaillent par quart, comme sur un navire, devraient donc conserver les pieds au sec quelques années encore.

(1) L'appellation a été modifiée pour la bonne moralité.

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  • 2 months later...

Je sais pas si ca a déjà été évoqué, j'ai pas vu.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=113339

La France progresse dans l'instauration d'une Fonction garde-côtes

[Navires de la Douane et des Affaires maritimes DR]

Navires de la Douane et des Affaires maritimes

crédits : DR

04/06/2010

Le deuxième comité directeur de la Fonction garde-côtes (FGC) s'est tenu à Paris, le 1er juin. Les responsables de la Marine nationale, des Douanes, des Affaires maritimes, de la Gendarmerie, de la Police aux frontières et de la Sécurité civile étaient réunis autour du Secrétaire général de la mer, Jean-François Tallec, afin de faire le point sur l'avancée de la FGC, voulue par le président de la République afin de mieux coordonner les administrations françaises agissant en mer. « Je souhaite que nous franchissions une nouvelle étape de renforcement de l'action de l'État en mer, en créant une fonction garde-côtes pour organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'État intervenant sur la mer et le littoral, autour de priorités clairement identifiées, sous l'autorité des préfets maritimes en métropole et des préfets de zone de défense Outre-mer », avait expliqué en juillet 2009 Nicolas Sarkozy. Le 8 décembre dernier, le Comité interministériel de la mer (CIMER) avait entériné la création de la FGC.

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