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[A400M] le défi stratégique européen


Dada4
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http://www.journal-aviation.com/news/detail-article.php?ID=00978

L’OCCAR et Airbus Military prévoient le vol du dernier A400M de test pour le 22 décembre 2011. MSN006 est déjà peint et dispose de ses moteurs, mais sans leurs hélices.

Par ailleurs, MSN007, le premier appareil de série qui sera livré à la France en 2013, vient quant à lui de recevoir ses ailes à Séville. De nouvelles pièces devraient arriver bientôt.

Le programme a aussi dépassé les 2000 heures de vol cumulatives avec les quatre appareils de tests en service. Trois sont en campagne d’essais pendant qu’un quatrième subit des modifications pour être porté au dernier standard.

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  • 4 weeks later...

Plus de détail sur les souci de MCO des premiers appareils

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0201689144233-a400m-le-ministere-de-la-defense-menace-de-ne-pas-payer-airbus-232097.php

le ton monte entre le ministère de la Défense et Airbus. Le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, menace l'avionneur de ne pas payer les premiers exemplaires de l'A400M qui doivent être livrés à la France à partir de 2013. L'origine du différend ? Le futur contrat de maintenance de l'avion de transport militaire européen.

« Les discussions avec les industriels sont plus que difficiles. [...] Nous n'avons toujours pas de proposition satisfaisante de la part d'Airbus, notamment pour le moteur », a-t-il déclaré lors d'une audition tenue la semaine dernière devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, et dont le compte rendu a été mis en ligne hier. Et sans contrat de soutien, pas de réception des appareils, qui ne seront donc pas payés, a-t-il ajouté sans sourciller.

Selon nos informations, l'offre d'Airbus dépasse de 20 % ce que la France et le Royaume-uni, qui veulent un contrat commun, sont prêts à payer. L'avionneur est réticent à prendre à sa charge la maintenance du moteur, construit par un consortium regroupant Snecma, Rolls-Royce, MTU et ITP. A sa décharge, il a dû attendre que les armées de l'air française et britannique clarifient leurs besoins. L'idée est d'établir un contrat de maintenance de deux ans, suivi par un contrat plus global et plus long une fois que l'A400M aura bien négocié sa courbe d'apprentissage.

Pendant ce temps, l'avion poursuit ses essais malgré quelques pépins de moteur, dont le détail a été effacé dans le compte rendu, mais qui ne remettent pas en cause le calendrier de livraison. « C'est le contrat de soutien qui est sur le chemin critique. Il doit être signé à la fin de l'année au plus tard si l'on veut disposer des stocks de pièces détachées suffisants début 2013 », explique-t-on de source proche.

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Les dirigeants d'Airbus continuent la surenchère dont ils font preuve depuis 2008 sur ce programme, essayant d'extorquer le maximum des Etats clients qui ont un besoin urgent de l'appareil :rolleyes:
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La liberte est preservee de mon cote, je ne t'empeche pas de dire ce que tu veux, mais j'ai le droit de dire ce que j'en pense non?

Comme d'habitude on charge EADS, de facon bien simple alors que les problemes ne viennent pas de chez eux... Normal qu'ils ralent de devoir prendre a leur charge l'entretien d'un moteur foireux, issu d'une hydre a 4 tetes concu par ces meme pauvres gouvernements qui creent eux meme le nid de leurs problemes...

Vous seriez d'accord de devenir l'assurance auto de votre voisin? Si il fait une betise c'est vous qui payez?

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La liberte est preservee de mon cote, je ne t'empeche pas de dire ce que tu veux, mais j'ai le droit de dire ce que j'en pense non?

Comme d'habitude on charge EADS, de facon bien simple alors que les problemes ne viennent pas de chez eux... Normal qu'ils ralent de devoir prendre a leur charge l'entretien d'un moteur foireux, issu d'une hydre a 4 tetes concu par ces meme pauvres gouvernements qui creent eux meme le nid de leurs problemes...

Vous seriez d'accord de devenir l'assurance auto de votre voisin? Si il fait une betise c'est vous qui payez?

Evidemment que tout le monde a le droit de dire ce qu'il en pense... Le consortium quadripartite qui développe le TP400-D6 est après tout un sous traitant d'AirbusMilitary dans cette affaire, donc EADS est responsable de son intégration, tandis que pour l'entretien l'idéal serait que les 4 motoristes développent une petite filiale commune spécialement chargée de la chose.

S'ils ne le font pas dans les délais, ce sera à AirbusMilitary, principal contractant des 7 pays clients de pouvoir fournir cette prestation, en passant contrat avec un ou plusieurs des 4 motoristes impliqués pour l'assurer, ou en ayant recours a ses propres techniciens, quitte à se retourner contre les motoristes en justice pour se faire rembourser du surcoût induit par la carence du consortium fournisseur d'une partie essentielle de l'avion.

Mais il y en a marre qu'ils fassent du chantage aux Etats pour demander toujours plus de pognon. Faut se rappeler qu'au départ c'est bien EADS qui a signé un contrat en juin 2003 en ayant complètement sous-estimé les coûts de développement, laissant croire aux 7 gouvernements clients qu'ils pourraient réaliser l'engin dans les délais et coûts prévus (comme Lockeed Martin a fait dans le programme F35-JSF...)

Le principe de responsabilité ne s'applique pas qu'aux autorités publiques : une entreprise qui se veut "citoyenne" est censée savoir ce qu'elle fait et où elle va quand elle se lance dans un projet, et elle doit aussi assumer ses erreurs ou manques de précautions si des choses importantes n'ont pas été incluses au contrat, puis dans les avenants signés depuis car ils n'ont pas été rédigés sans les représentants de l'entreprise, et ils ne les ont pas signé sans les lire quand même !!

En outre, Il est un peu tôt à mon sens pour décréter que le TP400-D6 est "foireux" parce qu'il connaît qq soucis de jeunesse inhérents à tous les nouveaux moteurs

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Un sous-traitant imposé et à la base d'une bonne partie des retards.

Faut que les gouvernements assument leur choix.

Tu veux parler du choix d'un moteur 100% européen, plutôt que celui alors proposé par Pratt§Wittney, afin de ne pas dépendre entre autres des restrictions américaines à l'export ?? =)
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Totalement HS mais face aux critiques et accusations, voici un article qui remet en perspective :)

http://www.lepost.fr/article/2011/10/17/2616421_vous-etes-indigne-par-le-systeme-pourtant-c-est-vous-qui-l-avez-cree.html

Vous êtes "indignés" par le système ? Pourtant, c’est vous qui l’avez créé !

Le mouvement des Indignés qui se développe un peu partout à travers le monde pointe du doigt le sacro-saint "système".

Celui-ci est accusé de tous les maux et serait coupable, selon eux, des inégalités et des injustices que l’on trouve au sein de notre monde.

Mais le grand paradoxe, c’est que cette société, décriée avec force (et quelquefois avec violence), n’est que le résultat de nos aspirations… en tout cas de celles d’une majorité d’individus !

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Tu veux parler du choix d'un moteur 100% européen, plutôt que celui alors proposé par Pratt§Wittney, afin de ne pas dépendre entre autres des restrictions américaines à l'export ?? =)

Oui, le choix d'un sous-traitant puzzle totalement inexpérimenté dans le domaine (turboprop de haute puissance) contre le choix de P&W Canada, leader sur le segment.

Et puis pour avoir des restrictions à l'export, il faut d'abord avoir des clients à l'export...

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  • 2 weeks later...

A400M : ministre et CEMAA remettent une couche

La répétition étant un constituant essentiel de la pédagogie, plusieurs responsables du ministère ont suivi les propos du DGA visant des dificultés sur le moteur de l'A400M, et l'impossibilité de trouver un accord sur le soutien initial. Ce blog avait révélé les propos initiaux du DGA, avant, ce qui est la règle, qu'ils ne soient très euphémisés dans le compte-rendu analytique.

Mais le même compte-rendu analytique laisse apparaître des difficultés analogues, quand on lit l'intervention du CEMAA (1) devant les députés, ou bien mieux encore, celle du ministre devant les sénateurs : "Le projet A 400M demeure, à ce jour, confronté à deux difficultés. La première est en voie de résolution et concerne le moteur, du fait de la très grande vitesse de rotation des turbines de l'A400M, entre autres, grâce auxquelles cet appareil s'annonce comme un véritable bijou capable de performances encore jamais vues. La seconde difficulté concerne la négociation du contrat de soutien pour lesquels les prix envisagés par les industriels ne sont absolument pas raisonnables. Je voudrai leur redire que le fait d'être un industriel français ne justifie nullement de pouvoir prendre le ministère de la Défense pour une vache à lait. A ceci s'ajoute le fait qu'ils devraient faire preuve de davantage de vigilance quant au respect du calendrier, la France étant directement concernée par cette question puisque nous sommes le premier pays livré en A400 M, en 2013".

Il est assez rare que l'on trouve des propos aussi lourds de reproches dans une enceinte comme le Sénat. Ne parlons même pas de l'emploi du terme "vache à lait", qui n'est donc plus, comme certains pouvaient l'imaginer, une invention de journalistes. 

(1) dans cette même audition, le patron des aviateurs rappelle également que son armée a économisé 300 MEUR dans les frais salariaux de 2008 à 2010, et que les prévisions, sur 2011, ont été respectées à 0,5% près.

http://lemamouth.blogspot.com/2011/10/a400m-ministre-et-cemaa-remettent-une.html

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La seconde difficulté concerne la négociation du contrat de soutien pour lesquels les prix envisagés par les industriels ne sont absolument pas raisonnables. Je voudrai leur redire que le fait d'être un industriel français ne justifie nullement de pouvoir prendre le ministère de la Défense pour une vache à lait. [...]

On met un industriel français en situation de monopole, pour des raisons fumeuses de "stratégie", et curieusement les prix explosent.  :O Le plus regrettable dans l'histoire est que ce n'est même pas étonnant, tant que par principe on voudra tout faire en local sans faire jouer la concurrence. Surtout quand un ministre (Hervé Morin en son temps) se permet de déclarer qu'il "ferait tout pour sauver" le programme (sous entendu plomber de manière illimitée les comptes publics), c'est un feu vert pour l'industriel qui peut faire monter les couts à loisir, au point d'attirer des crtiques du Sénat utilisant des termes exceptionnellement durs là où le langage diplomatique est la règle.

Autre problème: quand un industriel a un projet qui commence à couler, il arrête les frais. Un état lui dépense encore plus d'argent public (c'est aussi l'histoire de galileo).

Pendant ce temps, l'entrainement est sérieusement négligé faute de moyens et le taux de non renouvellement des contrats devient inquiétant.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/L-armee-de-terre-s-inquiete-de-l-entrainement-de-ses-troupes_a417.html

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On met un industriel français en situation de monopole, pour des raisons fumeuses de "stratégie", et curieusement les prix explosent.  :O Le plus regrettable dans l'histoire est que ce n'est même pas étonnant, tant que par principe on voudra tout faire en local sans faire jouer la concurrence. Surtout quand un ministre (Hervé Morin en son temps) se permet de déclarer qu'il "ferait tout pour sauver" le programme (sous entendu plomber de manière illimitée les comptes publics), c'est un feu vert pour l'industriel qui peut faire monter les couts à loisir, au point d'attirer des crtiques du Sénat utilisant des termes exceptionnellement durs là où le langage diplomatique est la règle.

Autre problème: quand un industriel a un projet qui commence à couler, il arrête les frais. Un état lui dépense encore plus d'argent public (c'est aussi l'histoire de galileo).

Pendant ce temps, l'entrainement est sérieusement négligé faute de moyens et le taux de non renouvellement des contrats devient inquiétant.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/L-armee-de-terre-s-inquiete-de-l-entrainement-de-ses-troupes_a417.html

Il faudrait mettre tous les industriels européens en concurrence pour le soutien de nos A400M (= faire un appel d'offre européen), et là les prétentions financières baisseraient
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  • collectionneur changed the title to [A400M] le défi stratégique européen

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