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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR


Philippe Top-Force
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  • 4 weeks later...

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/09/07/le-chef-des-kurdes-irakien-en-visite-a-paris-pour-parler-de-la-reconquete-de-mossoul_4993752_3218.html

Citation

« En ce moment même, des pièces d’artillerie s’installent à proximité de la ligne de front pour fournir un appui précis aux Irakiens et notre groupe aéronaval [dont le porte-avions Charles-de-Gaulle] s’apprête à appareiller », a annoncé, mardi, M. Le Drian. La France a installé des canons longue portée Caesar et, selon des sources irakiennes, va déployer 150 soldats supplémentaires auprès des forces fédérales et des combattants kurdes. Un effort qui s’inscrit dans le cadre d’un « surge » (renfort) généralisé des Occidentaux en Irak.

 

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Il y a 1 heure, Philippe Top-Force a dit :

 

Donc mes sources étaient bonne !

Par contre , le terme de fûts n'est pas le bon , mais plutôt le terme de tube de bon aloi ! j'ai poster sur le blog pour en faire part , donc l'artillerie de marine va pointer ses tubes serait plus logique .

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Il y a 3 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Donc mes sources étaient bonne !

Par contre , le terme de fûts n'est pas le bon , mais plutôt le terme de tube de bon aloi ! j'ai poster sur le blog pour en faire part , donc l'artillerie de marine va pointer ses tubes serait plus logique .

 

On parle de fut du canon et d'affut de pièce d'artillerie dans la Marine.

Et pour nous les Bigors  ne sont que des terriens qui sont venu sur un bateau pour apprendre à manier les affuts d'artillerie. Et qui sont ensuite redescendu sur terre pour transmettre leur savoir à d'autre terriens que l'on appel maintenant des artilleurs.     

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il y a 26 minutes, Scarabé a dit :

 

" Et pour nous les Bigors  ne sont que des terriens qui sont venu sur un bateau pour apprendre à manier les affuts d'artillerie. Et qui sont ensuite redescendu sur terre pour transmettre leur savoir à d'autre terriens que l'on appel maintenant des artilleurs."    

... ?...

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il y a 50 minutes, Scarabé a dit :

On parle de fut du canon et d'affut de pièce d'artillerie dans la Marine.

Et pour nous les Bigors  ne sont que des terriens qui sont venu sur un bateau pour apprendre à manier les affuts d'artillerie. Et qui sont ensuite redescendu sur terre pour transmettre leur savoir à d'autre terriens que l'on appel maintenant des artilleurs.     

S'est une relecture de l'histoire des artilleurs de Marine assez vite envoyé ... 

Donc non , ils ne sont pas venu en touriste faire un tour chez les marins pour "apprendre" , vu que dès le début ils appartenaient à la Marine ...et qu'ils n'étaient pas à part ( sauf dans ta vision ) vu qu'ils ont aussi participer à l'évolution des canons et de leurs conception ,de l'emploi ...


 

il y a 14 minutes, Scarabé a dit :

Sur  ce lien il n'y a aucune ambiguïté sur la place des artilleurs de Marine dès le début ....

http://www.troupesdemarine-ancredor.org/Archives/archives-autres-docs/Pages2012/Fichiers/Historique-2RAMa.pdf

 

Citation

Renommées « troupes d'outre-mer », puis « troupes de marine » au démantèlement de l'Union française (1958), elles trouvent cependant leur origine dans les compagnies ordinaires de la mer, créées en 1622 par le cardinal de Richelieu. Ces compagnies sont destinées à être embarquées sur les navires royaux pour y servir l'artillerie et participer aux abordages et autres combats navals. Elles sont également chargées de la défense et de la garde des ports. Même si l'artillerie de la Marine dispose d'effectifs relativement faibles — bombardiers et canonniers constituent une élite choyée — au regard de ceux de l'infanterie de la Marine (fusiliers et grenadiers), c'est elle qui sera l'élément déterminant des troupes de la Marine, étant chargée du service des pièces des vaisseaux, aux côtés des marins canonniers des classes, comme de leur conception et de leur fabrication dans les arsenaux, sous les ordres d'officiers de marine. Aux xviie et xviiie siècles, elles constitueront les compagnies franches de la marine qui essaimeront essentiellement en Nouvelle France (particularité : la troupe est recrutée en Europe et les officiers sont recrutés sur place, d'où une excellente connaissance du milieu local).

Décimées comme le reste de la Marine pendant la guerre de Sept Ans, ces troupes seront mêlées à l'Armée de terre sous les ministères Choiseul et, après leur émancipation à la fin des années 1760, conserveront dans leurs rangs un grand nombre d'officiers issus du ministère de la Guerre, ce qui se reproduira pour compenser les pertes lors de laguerre d'indépendance américaine. Il s'ensuivra une évolution des mentalités dans les troupes et une séparation de plus en plus prononcée vis-à-vis des marins des équipages et de leurs officiers. Une tentative de rapprochement des deux corps des vaisseaux et des troupes est effectuée en 1786 avec les compagnies de canonniers matelots, mais l'expérience sera peu concluante.

 

 

 

 

 

 

Vu que l'artillerie de Marine actuelle est depuis 1900 passé dans l'armée de Terre , pointer les tubes est un mot courant dans l'emploi en régiment ...

Ce n'est pas la Marine qui déploie des canons en Irak ?

Dommage , que les TDM n'ont pas put resté dans la Marine mais bon qu'est-ce que l'on peut y faire ?

Moi sa m'aurait botté d'être un corps comme le sont les infantes de Marine espagnol ou Royal Marines Commando , Korps marinier mais l'histoire et les décideurs en ont décidé autrement .

On est parti sur autre chose et on a prouvé malgré cette position assez désagréable entre la Marine et les terriens nous avons du montrer ce que nous valions on s'est fait malgré tout ces handicaps ...

 

 

 

 

 

 

Bon il faut dire que dans notre malheur , nous avons dans les TDM eu une situation compliqué qui nous verra arrivé sur ce que j'appel le cul entre deux chaises , rejeté par la Marine tout comme par les terriens ...

Voici comment à du évoluer l'Infanterie de Marine et l'Artillerie de Marine , un contexte ou les hommes n'ont fait que subir des choix en haut lieu ...

Et les marins n'ont pas étaient tendre tout comme les terriens pour qui opté pour l'infanterie ou l'artillerie de Marine ...

Citation

Alors très intéressant article , bon le fait d'avoir le cul entre deux chaises ( sous l'autorité de la Marine pour l'administration et l'emploi et sous celle du ministère de la Guerre pour le recrutement et l'instruction ) a pas facilité la vie des officiers de l'IM à l'époque .

Les administrateurs et guerriers ayant une bonne dose d'abnégation , les officiers sont souvent traité de haut par les officiers de Marine ,"ces fils d'archevêques qui leur apprennent qu'un sous-lieutenant est le subordonné d'un enseigne de 2°classe"  (Vincent Monteil ) que par ceux de l'armée de terre ,Saint Cyr n'en fournit qu'une petite minorité .Marie Paul d'Ussel assure qu'à sa sortie de l'école en 1863 ,si les premiers optent pour l'état-Major ,les zouaves et les Turcos ,ce sont les derniers du classement qui choisissent l'infanterie de Marine " dans laquelle ils entrent avec l'oreille un peu basse" ...

J'abonde dans ce sens avec ce constat qui fut le même chez les brits pour les officiers des RM et ce fut que tardivement que cela évoluera (avant la première guerre Mondiale ) , tout en faisant parti intégrante de la RN jusqu'à nos jours .

Les Marsouins sont assimilé aux chasseurs à pieds ce que confirment 2 décisions .Inconnues chez les chasseurs ,les compagnies d'élite disparaissent le 28 août 1852 ,les soldats portant désormais les épaulettes jonquilles des voltigeurs toujours de tradition .Le 31 août 1854 la carabine est donnée à l'infanterie de Marine qui s'initie à son emploi à Rennes en janvier 1855.

Pour évoquer l'infanterie de Marine sous Napoléon III il revient de faire le tour complet de la présence française dans le monde ,jusqu'au théâtres d'opérations les plus improbables ( Uruguay ,Afrique ,Océanie etc ... ) ,faut qu'à côté de sa il y a la GBcomme rival maritime , le second Empire nourrit de plus grandes ambitions .

La guerre en Crimée ,la Chine , l'Indochine ,Cochinchine ,Cambodge etc ... on verra même une cie séjourné au Japon , la France étant un des pays qui formera l'armée japonaise .

Le Mexique ou l'on dira :" que les familles françaises se rassurent , c'est l'Infanterie de Marine qui occupe les terres chaudes " annoncé au Corps législatif en écho à ce que disait le Maréchal Gouvion Saint-Cyr : " la perte d'hommes étant plus grande dans les colonies ,il ne faut pas y envoyez l'élite de l'armée" .

Le décret du 26 novembre 1869 porte le total des compagnies à cent quarante ,consacrant la valeur de l'infanterie de Marine .Il est pour la première fois spécifié qu'elle peut participer à des conflits en Europe .

Puis ce sera la division bleue et Bazeilles .

Une anecdote sur les relations entre Infanterie de Marine et les zouaves , cela s'est passé en Martinique . Avant de partir pour le Mexique des zouaves originaire des 1°et 2° Zouaves transit par Fort de France .Devant la crainte de la population les autorités restreignent les permissions et sortie en ville . C'est mal connaitre le tempérament des zouaves qui tentent de forcer le passage ,les fantassins de Marine du poste de police ouvrent le feu tuant 2 hommes , une bataille s'engage faisant 7 tués et 18 blessés au 1°Zouaves , 3 tués et 20 blessés parmi l'infanterie de Marine .Aux dires du capitaine de vaisseau de Lapelin au gouverneur :" sur les 37 zouaves blessés ( sa doit comprendre la totalité des blessés des 2 régiments de zouaves qui était présent ) 25 l'ont était par des baïonnettes ,tandis que de notre côté toute les blessures ont étaient causé par des armes à feu et par des pierres " . Les zouaves seront tous écroué à la prison militaire de mexico avant d'être remis en liberté , à l'exception de 14 d'entre eux qui passeront aux conseils de guerre ".

Une chose lié à cette histoire ,qui s'est déroulé durant la guerre de 1870 :" lorsque la brigade du Général Martin des Pallières descendait au pas accéléré sur les bords de la Meuse ,ces longues files admirablement alignées et au dessus desquelles étincelé les lames des baïonnettes excitèrent notre enthousiasme ,Tout le régiment battit des mains à leur passage "raconte Paul Déroulède ,engagé volontaire au 3°Zouaves ."Les Zouaves et les fantassins de Marine se voyaient pourtant d'un mauvais oeil depuis une certaine bagarre qui avait ensanglanté les quais à Point-à Pitre ".

Pour Bazeilles le sous lieutenant Gallieni affirmera :" Tous nous marchons le front haut ,et nous disons :nous ne sommes pas de la capitulation de Sedan" .

 

Le concept reste qu'il y a des régiments ,mais qu'en fait on a des cies qui tournent résultant qu'on peu passé du 2° ou au 3°RIMa quand une cie change d'affectation ,ce qui fait que l'on a pas un esprit de corps mais plutôt d'un esprit d'Arme .

Si je fais le point sur cette période ,l'IM fut l'arme du cul entre deux chaises ,mais qui réussira quand même à assurer son rôle .

 

 

Donc voilà ! 

Edit ,sur la page 10 et 11 de ce PDF est assez explicite sur le rôle et la place sans ambiguïté de l'Artillerie de Marine dans la Marine .

Ils ne sont pas terrien dès le début ...

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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il y a 1 minute, Fusilier a dit :

Précisons que c'était le Ministère de la Marine et des Colonies...  En grande partie, les troupes en garnison outremer étaient sous la férule du secrétariat aux colonies... 

Moi je ne faisais que montré une chose , l'artillerie de Marine dès le départ faisait parti intégrante de la Marine et donc ne sont pas des terriens arrivé pour apprendre auprès des marins vu qu'ils ont étaient parti prenante sur le développement ,la formation du service du canon .

Après ce fut la position "cul entre deux chaises" sans que personne ne ce mette d'accord , mais la on est dans une histoire de grand chef .

http://www.troupesdemarine-ancredor.org/Archives/archives-autres-docs/Pages2012/Fichiers/Historique-2RAMa.pdf

Sur ce PDF on a un développement très précis en ce qui concerne les artilleurs de Marine depuis les origines . D'ailleurs il y a dans ce lien une explication intéressante qui voit les officiers de l'artillerie de Marine refusé d'allé servir chez les terriens en page 22 , et en page 23 il y a aussi un truc intéressant sur les artilleurs de Marine .

D'ailleurs on oubli souvent que le parcours entre fantassin de marine et artilleur de marine ne fut pas le même puisque ce séparant plusieurs fois ,mais voyant toujours les artilleurs restaient avec la Marine , pendant que les fantassins passé à celui de la guerre .

La seul fois ou l'on a essayer de passer les artilleurs à la guerre , sa n'a pas fait long feu ... 

 

 

page 10 et 11 .

Citation

Il ne saurait être question ici d'entrer dans les détails des mutations qui placent les troupes de la marine alternativement sous le contrôle du ministre de la Marine ou de celui de la Guerre. Ce va-et-vient commencé déjà du temps de Louis XIV, va se poursuivre jusqu'au XIXème siècle et, même au début du XXème siècle, la loi du 7 juillet 1900 consacre la dualité des missions de l'Arme en métropole et hors métropole en décidant que les Troupes de Marine, désormais appelées Troupes Coloniales, dépendent du ministère de la Guerre, mais que, outre-mer, elles relèvent du ministère des Colonies.

 

 

En 1761, les troupes de la marine, qui ont payé un lourd tribut au cours des campagnes désastreuses de 1740 et 1756, sont dans un pitoyable état et la réforme tentée par Choiseul n'arrange rien : une ordonnance en date du 5 novembre 1761 fusionne l'Artillerie de Terre et l'Artillerie de Marine. De six brigades, l'artillerie de Terre passe à neuf en absorbant les compagnies de bombardiers et d'apprentis-canonniers, ainsi que la plupart des effectifs des compagnies franches. Mais aucun officier de marine servant dans ces unités n'accepte de passer dans l'Armée de Terre et le défaut d'encadrement en résultant désorganise les unités. En 1767, on est forcé de rendre à la Marine le détail de l'artillerie, après les efforts faits en ce sens par le chevalier de Fautras, major du port de Brest3.

 

Entre temps, l'ordonnance du 25 mars 1765 réglemente l'embarquement des officiers des brigades et on peut y voir l'amorce de ce qui sera plus tard le "tour de départ" : "...les officiers des brigades d'artillerie seront embarqués suivant leur tour général de service avec les autres officiers de la marine, en observant qu'il en reste toujours dans le port un nombre suffisant pour la suite des travaux de l'arsenal et le maintien de la discipline des brigades... Le commandant du port aura soin, autant que possible, de ne point embarquer deux officiers d'artillerie sur le même vaisseau... Les galiotes à bombes seront commandées de préférence par les officiers du Corps Royal d'Artillerie ainsi que les flûtes employées au transport des munitions de guerre, en cas d'expédition et s'il n'y avait pas assez d'officiers du corps royal pour ce service,bâtiments et leurs seconds seulement seront pris dans le Corps Royal d'Artillerie et les autres subalternes parmi les lieutenants et enseignes de vaisseau ...".

 

 

L'ordonnance du 24 septembre 1769 crée le Corps Royal d'Artillerie et d'Infanterie de la Marine à trois brigades de huit compagnies : une de bombardiers, quatre de canonniers et trois de fusiliers. Mais l'existence de ce corps est de courte durée et il est remplacé le 18 février 1772 par le Corps Royal de la Marine, composé de huit régiments portant les noms de Brest, Toulon, Rochefort, Marseille, Bayonne, Saint-Malo, Bordeaux et Le Havre. Chaque régiment est constitué de deux bataillons à neuf compagnies.

 

Enfin, le 26 décembre 1774 voit la séparation de l'infanterie et de l'artillerie. La première forme le Corps Royal d'Infanterie de Marine à cent compagnies de grenadiers et fusiliers, héritères en quelque sorte des anciennes compagnies franches. Pour l'artillerie, on revient à l'organisation de 1692, avec trois compagnies de "Canonniers Bombardiers Coloniaux", cinq compagnies d'apprentis-canonniers, dix compagnies des colonies et trois directions d'artillerie. Ces artilleurs vont se couvrir de gloire en 1779 à la prise de Grenade (Antilles) par l'amiral d'Estaing, au siège de Trincomalee (côte orientale de Ceylan) ainsi que pendant la guerre d'indépendance américaine (intervention française de 1778 à 1783). L'ordonnance du 24 octobre 1784 sépare les personnels canonniers servant à bord (corps royal de canonniers-matelots) de ceux qui servent à terre et qui, le 1er avril 1785, sont constitués à Port-Louis (près de Lorient) en Corps Royal de l'Artillerie des Colonies, comprenant un régiment (cinq brigades à quatre compagnies), deux compagnies d'ouvriers et des compagnies d'apprentis-canonniers. Les officiers du Corps Royal de l'Artillerie des Colonies reçoivent en 1786 les directions d'artillerie des ports, ainsi que la direction générale du matériel de l'Artillerie de la Marine. L'uniforme est sensiblement le même que celui des artilleurs de terre : habit-veste et culotte bleu de roi, parements et retroussis écarlates, revers bleus passepoilés d'écarlate, guêtres blanches en été, noires en hiver. Les retroussis de chaque basque sont timbrés, l'un d'une fleur de lys, l'autre d'une ancre. Boutons jaunes portant une ancre en leur milieu. Chapeau tricorne à cocarde blanche.

 

 

 

Citation

Pour réaliser cette sorte de récupération des territoires d'outre-mer, le gouvernement royal a recours à diverses mesures qui, jusqu'aux environs de 1825, ne donnent que des résultats assez décevants. Toutefois, parmi les diverses solutions essayées, une seule se révèle efficace dans le temps : c'est la reconstitution des troupes spécialisées dans ces missions outre-mer, les troupes de marine. Et tout au long du XIXe siècle, on voit celles-ci s'orienter progressivement vers les mission coloniales, en priorité sur les tâches à bord des vaisseaux. En ce qui concerne l'Artillerie de la Marine, après une éclipse de huit mois, une ordonnance en date du 21 février 1816 reconstitue, à compter du 1er avril 1816, le Corps Royal d'Artillerie de la Marine, avec les éléments de l'ancien corps royal des canonniers de la marine et cinq compagnies d'ouvriers. Le nouveau corps reçoit pour missions, outre le service à terre, une partie du service des pièces à bord des vaisseaux. Il comprend alors : - huit bataillons d'artillerie à six compagnies (une de bombardiers, cinq de canonniers) stationnés à Brest (2 btns), Toulon (2 btns), Rochefort (2 btns), Lorient (1 btn), Cherbourg (1 btn). - cinq compagnies d'ouvriers (une dans chacun des ports ci-dessus). - cinq compagnies d'apprentis-canonniers (une dans chacun de ces mêmes ports). Le 7 août 1822, l'artillerie de la marine abandonne aux marins les service des canons des vaisseaux et le Corps de l'Artillerie de la Marine est réorganisé en un Régiment d'Artillerie de Marine à 24 compagnies, destiné au service des ports et des colonies, et d'autre part en deux Régiments d'Infanterie de Marine spécialement affectés à la garde des établissements à terre et à la garnison des bâtiments de guerre.

Donc n'oublions pas que les artilleurs de Marine n'ont pas eu le même parcours que l'infanterie de Marine .

On fait souvent un truc global que l'on met sous le sigle TDM  en omettant ce détail d'importance , une séparation des deux spécialités entre artilleurs et fantassins .

Quand on observe cela  , la charnière de 1822 et 1825 est très significatif :

Citation

Pendant quelques années, les Troupes de Marine pâtissent de la rivalité entre les ministères de la Guerre et de la Marine, rivalité qui se traduit par toutes sortes de tergiversations et de querelles stériles. L'ordonnance du 26 janvier 1825 fait passer le service des colonies au département de la Guerre (à l'exception du bataillon des Cipayes de l'Indi), à compter du 1er janvier 22 5 Louis Antoine de Bourbon, duc d'Angoulême, fils du futur Charles X. 1826. Le service de l'artillerie est réduit à celui des forges et fonderies, des batteries de ports et à l'instruction des apprentis-canonniers. Le Général Thirion, Inspecteur Général de l'Artillerie de Marine, outré de ce démantèlement systématique de l'Arme démissionne. Il n'est pas remplacé. En 1826, on prend prétexte de l'incompatibilité de la coexistence des équipages de ligne de la marine et des cinq compagnies d'apprentis-canonniers pour dissoudre celles-ci. En 1827, l'Infanterie de Marine passe à la Guerre. L'Artillerie reste à la Marine, par suite de la prétention de l'Artillerie de Terre de récupérer à son profit les forges et fonderies de la Marine. L'ordonnance du 21 décembre rend enfin à l'Artillerie de la Marine le service des colonies dont l'Artillerie de Terre ne veut plus se charger.

 

Citation

Le 7 août 1822, l'artillerie de la marine abandonne aux marins les service des canons des vaisseaux et le Corps de l'Artillerie de la Marine est réorganisé en un Régiment d'Artillerie de Marine à 24 compagnies, destiné au service des ports et des colonies, et d'autre part en deux Régiments d'Infanterie de Marine spécialement affectés à la garde des établissements à terre et à la garnison des bâtiments de guerre.

 

Création des FM

Citation

Richelieu, en 1627, crée le régiment de la Marine destiné à donner aux navires des troupes capables de combattre sur mer ou sur terre, encadrées par les officiers des vaisseaux. Ces troupes faisaient partie des équipages des bâtiments et elles participaient aux manœuvres. L'unité de base était la compagnie franche de la marine, d'un effectif de soixante-dix hommes environ, commandée par un lieutenant des vaisseaux du Roi, secondé par deux enseignes ; elles s'illustrèrent dans toutes les colonies françaises et en particulier en Nouvelle-France. Ces formations existèrent sous divers noms jusqu'en 1825 où elles furent dissoutes par ordonnance royale et donnèrent naissance aux troupes de marine et ultérieurement coloniales, de l'armée de terre. Cette ordonnance décréta que les compagnies de débarquement seraient uniquement composées de marins de l'équipage, encadrés par les officiers du navire.

Création d'un corps spécialisé en 1856[modifier | modifier le code]

Ces compagnies manquant de personnel spécialisé dans le combat à terre, un décret impérial du 5 juin 1856 créait la spécialité de marin fusilier dont la formation fut assurée par un bataillon installé à Lorient. Ce corps spécialisé, auquel étaient confiées les fonctions de capitaine et sergent d'armes des bâtiments de la Flotte, en même temps que l'instruction et l'encadrement des corps de débarquement, est l'ancêtre direct des fusiliers marins actuels.

 

Enfin voilà .

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Il y a 2 heures, Scarabé a dit :

Attention Scarabé, la vulgarisation décrédibilise globalement le sujet et émousse ,voir pervertie, l'origine de l'art du feu. Non non et non, on ne va pas aborder l'origine de l'artillerie par Wikimachin... Je pense sincèrement qu'AD possède beaucoup plus de richesses en interne pour échanger tous sur l'histoire de cette arme, et du reste, sincèrement, ici le sujet c'est le CAESAR.

Franchement, l'artilleur (de Metz ou d'ailleurs) ne peut descendre uniquement d'une poignée de "chie-dans l'eau". Si nécessaire créons donc un topic, mais gardons pitié pour Sainte Barbe.

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il y a 26 minutes, max a dit :

Attention Scarabé, la vulgarisation décrédibilise globalement le sujet et émousse ,voir pervertie, l'origine de l'art du feu. Non non et non, on ne va pas aborder l'origine de l'artillerie par Wikimachin... Je pense sincèrement qu'AD possède beaucoup plus de richesses en interne pour échanger tous sur l'histoire de cette arme, et du reste, sincèrement, ici le sujet c'est le CAESAR.

Franchement, l'artilleur (de Metz ou d'ailleurs) ne peut descendre uniquement d'une poignée de "chie-dans l'eau". Si nécessaire créons donc un topic, mais gardons pitié pour Sainte Barbe.

Tu a raison mais j'ai pas pu resituer. :combatc:   

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Imagine un peu ce que nous pourrions disposer sur un tel sujet, sachant que Gibbs nous enrichie déjà d'un historique riche et bien velu, Fusilier par sa sensibilité "pompon rouge"  pourrait saupoudrer d'écume le débat, Sovngard nous éclairer par sa précision chirurgicale et ses recherches sur la technicité des origines, Serges nous gratifier de son acuité hors du commun et de son bon sens "sioux" sur la véracité des propos, Philippe nous fournir "en veux-tu en voila" de la source ouverte en temps réel, Tancrède nous corriger sur le vocabulaire et les approches géopolitiques globales d'alors, Akhileus nous apporter sa curiosité et son implication dédiée ...etc.. Et il y en a encore très beaucoup que j'oublie...

Wikimachin est une dégrossisseuse à patate bien pratique, j'en conviens, mais ici nous sommes sur une planète ou la richesse des habitants autorise d'acquérir bien plus et sans trop d'efforts.

Allez, tu seras de garde demain soir.

Merci du HS Ho grand Modo.

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il y a 49 minutes, Philippe Top-Force a dit :

Intéressant cet élément :

Citation

Ah.......... ? Donc dans la zone kurde et non pas au sud de Mossoul, dans la zone libérée par les forces irakiennes et où stationnent les forces US.

Certains se demandaient quel pouvait être le sens à envoyer ces 4 Caesar du côté de Mossoul. On a peut-être un élément de réponse.

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il y a 1 minute, Deres a dit :

Wait and see. Vu qu'il se trompe parfois de pays dans ses discours, se tromper entre nord et sud sans savoir ce que cela implique est tout à fait possible. Attendons plutôt une confirmation.

Ouaip... Mais si l'information se confirmait, cela ne m'étonnerait pas forcément tant que cela.

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Il y a 2 heures, Deres a dit :

Wait and see. Vu qu'il se trompe parfois de pays dans ses discours, se tromper entre nord et sud sans savoir ce que cela implique est tout à fait possible. Attendons plutôt une confirmation.

C'est bien dans le nord ou nous avons des liens très fort avec la population local depuis  1991

Et ou nous avons une bonne cartographie de la région avec un certain soutien. Je n'en dirais pas plus.  

http://www.ecpad.fr/operation-libage-aide-humanitaire-aux-populations-kurdes/

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M. Jacques Gautier, sénateur

Citation

Le Président de la République a annoncé le déploiement de batteries d’artillerie, vraisemblablement des canons CAESAR, sur le théâtre d’opération de Chammal, en Irak, précisant que des conseillers seraient là pour apprendre à l’armée irakienne comment les manier. La portée de ces canons étant de 40 kilomètres, et Chammal et Mossoul étant distants de 60 kilomètres, nos servants seront bien forcés de sortir de la base ; ou alors ils ne serviront pas à grand-chose. Est-ce un effet d’annonce, ou nos hommes iront-ils effectivement un peu plus loin ? La chose ne me pose aucun problème éthique, mais je constate que, de fait, nous sommes présents sur le terrain.

M. Philippe Nauche, député

Citation

Le lieu d’implantation des batteries d’artillerie relève-t-il d’un choix politique ou d’un choix opérationnel ? Comment se fera la coordination entre les servants des canons CAESAR, dont les projectiles montent très haut avant de redescendre, et les objets volants qui ne manquent pas dans le ciel de cette région ?

M. le ministre

Citation

Les députés m’ont interrogé sur l’implantation de l’artillerie : ces batteries CAESAR sont actuellement prévues pour Qayyarah et il n’y a aucune raison que cela change. Ce choix, Monsieur Nauche, n’est pas politique mais bien opérationnel. La base aérienne de Qayyarah, qui vient d’être reprise, sera reconstruite et contribuera aussi à l’action visant à reprendre Mossoul. Il s’agit, Monsieur Gautier, d’appui au sol pour l’opération, non pour l’attaque de Mossoul proprement dite. Les pièces d’artilleries sont installées pour accompagner, le cas échéant, les forces irakiennes et kurdes quand elles passeront à l’offensive, conformément à la demande du gouvernement irakien. Entre 150 à 180 personnes serviront ces canons avec, je le redis, une autonomie de décision pour les modalités d’action. Je ne doute pas, Monsieur Guilloteau, que les quatre canons CAESAR seront prélevés là où ils sont le plus disponibles, et je laisse ce choix à ceux qui en ont la compétence.

 

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