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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR


Philippe Top-Force
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Il y a 14 heures, judi a dit :

Va dire ça à Nexter. Il faut voir les demandes exactes des norvégiens pour le remplacement des M109. Ensuite, il n'y a pas beaucoup de canons occidentaux disponibles sur le marché et qui sont opérationnels. Seuls les sud-africains et éventuellement les slovaques/slovènes peuvent en proposer. Les Japonais sont hors course pour des raisons évidentes. Les turques, bon bah presque tout vient du K9. 

Faut se souvenir que la Norvège, le Danemark et la Suède projetaient tous les 3 à coopérer sur le programme Archer 155 mm camion Volvo, 24 pièces pour la Norvège/Suède et 18 pour la Danemark. Avant que la Norvège dans un premier temps se retire du programme et le Danemark par la suite. Seule la Suède est restée dans le programme Hagglünds Archer

 

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il y a 8 minutes, Lezard-vert a dit :

il faut mettre des chaines aux roues du Cesars dans la neige ... ce ne doit pas être tres pratique  par rapport à un chenillé.... entre le temps passé, la fatigue à les mettre, c'est un moins dans ce cas là non ?

 

 

Faut demander aux artilleurs de Montagne.

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3 hours ago, Lezard-vert said:

il faut mettre des chaines aux roues du Cesars dans la neige ... ce ne doit pas être tres pratique  par rapport à un chenillé.... entre le temps passé, la fatigue à les mettre, c'est un moins dans ce cas là non ?

Les chaine ca marche pour la neige, la glace, mais aussi pour la boue/terre molle. En gros en hiver, hors route noire tu peux garder les chaines autant que tu le souhaites, pas besoin de passer ton temps a les mettre et les enlever.

Apres un équipage de Caesar a 5 personnes il ne doivent pas passer longtemps a mettre des chaines. Demande a Gibbs les chaines poids lourd c'est chiant parce que c'est lourd mais on arrive a les mettre avec un seul chauffeur, alors a 5 ...

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  • 2 months later...
Le 13/12/2015 à 18:39, TimTR a dit :

Au fait, les notre ils avaient rejoint le Mali comment ? Quelqu'un se souvient ?

 

    Il y a eu 2 GTIA qui ont traversé la mer via 2 convoi par BPC jusqu'a Dakar puis long raid jusqu'a Bakamo par routes sur les 4 GTIA mobilisés pour l'opération Serval en janvier 2012, les autres 2 GTIA proviennent des bases africaines françaises

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il y a 10 minutes, alpacks a dit :

 

    Il y a eu 2 GTIA qui ont traversé la mer via 2 convoi par BPC jusqu'a Dakar puis long raid jusqu'a Bakamo par routes sur les 4 GTIA mobilisés pour l'opération Serval en janvier 2012, les autres 2 GTIA proviennent des bases africaines françaises

C'est vieux mais ce que je voulais savoir pour être plus précis c'était si les CAESAR avait été chargé sur des portes chars ou s'ils avaient fait le trajet par leur propre moyens.

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il y a 25 minutes, TimTR a dit :

C'est vieux mais ce que je voulais savoir pour être plus précis c'était si les CAESAR avait été chargé sur des portes chars ou s'ils avaient fait le trajet par leur propre moyens.

Les 4 CESARS de l'opération Serval ont été projeté par voie aérienne sur Niamey avec une bonne partie du GITA 2 ils ont ensuite roulés sur leur roues sur la N1 qui longe le fleuve Niger et qui relie Gao à Niamey.

Le GITA 2 qui à pris Gao à mis 7 heures pour faire les 450Km entre les 2 villes. Ils sont arrivée par le Nord vu que le pont sur le Niger avait été endommagés par les GAT    

Le GITA 3 (VBCI) projeter à Dakar à mis 5 jours pour rejoindre Bamako Et 4 jours de plus pour rejoindre le GTIA 2 à Gao. (partis de Dakar le même jours que le GTIA 2 est partis de Niamey) 

Le GTIA 1 (21RIMA) a été projeté en urgence depuis le Tchad et la Métropole sur Bamako puis c'est déployé sur le pont de Sevaré pour couper la route au GAT puis ils ont libéré Diabaly  et Tombouctou.

Le GTIA 4 ( Para) a été largué sur Tombouctou pour prendre les GAT a revers en coordination avec le GTIA 1

Le GTIA 4 et le GTIA 2 ont ensuite été redéployé avec d'autres éléments Para sur les IFORGAS pour la bataille de la vallée de l''Amettetaï. Le GTIA 3 lui est resté dans le secteur de Gao.

Serval je connais bien j'étais sur Dakar à l'époque.  

    

 

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Il y a 11 heures, Scarabé a dit :

Les 4 CESARS de l'opération Serval ont été projeté par voie aérienne sur Niamey avec une bonne partie du GITA 2 ils ont ensuite roulés sur leur roues sur la N1 qui longe le fleuve Niger et qui relie Gao à Niamey.

Le GITA 2 qui à pris Gao à mis 7 heures pour faire les 450Km entre les 2 villes. Ils sont arrivée par le Nord vu que le pont sur le Niger avait été endommagés par les GAT    

Le GITA 3 (VBCI) projeter à Dakar à mis 5 jours pour rejoindre Bamako Et 4 jours de plus pour rejoindre le GTIA 2 à Gao. (partis de Dakar le même jours que le GTIA 2 est partis de Niamey) 

Le GTIA 1 (21RIMA) a été projeté en urgence depuis le Tchad et la Métropole sur Bamako puis c'est déployé sur le pont de Sevaré pour couper la route au GAT puis ils ont libéré Diabaly  et Tombouctou.

Le GTIA 4 ( Para) a été largué sur Tombouctou pour prendre les GAT a revers en coordination avec le GTIA 1

Le GTIA 4 et le GTIA 2 ont ensuite été redéployé avec d'autres éléments Para sur les IFORGAS pour la bataille de la vallée de l''Amettetaï. Le GTIA 3 lui est resté dans le secteur de Gao.

Serval je connais bien j'étais sur Dakar à l'époque.  

    

 

 

  Pourtant il me semble en avoir vu des Caesars embarqués sur BPC sur les 2 convois BPC partis de Toulon a revoir sur les vidéos d'embarquement et débarquement BPC ... Il me semble qu'ils ont fait le trajet du convoi hors BPC sur leur propre roues pour Dakar > Bamako

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Le 25/04/2016 à 11:52, Patrick a dit :

A peine deux fois plus lourd. Une paille. L'automatisation à outrance, ça a un coût.

Oui mais quand tu vois ou passe ces camions volvo et a quelle vitesse !!! je pense que ce n'est pas un handicap pour la mobilité ! ;)

 

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5 minutes ago, 2020 said:

Oui mais quand tu vois ou passe ces camions volvo et a quelle vitesse !!! je pense que ce n'est pas un handicap pour la mobilité ! ;)

Plus lourd c'est fatalement moins mobile tactiquement. C'est bêtement de la mécanique des sols. A un moment si le sol ne sont compact pas localement c'est globalement que le terrain cede sous la masse et les contrainte. En plaine c'est plus ou moins gérable, mais des que le terrain et vallonné tu risque de voir apparaitre des glissement de terrain au passage de l'engin le plus lourd.

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Je ne suis pas persuadé  que le poid impacte la mobilité !  Car la pression au sol au vu des pneus doit être  moindre! C est le principe de la chenille... un m1a1 a un impact au cm2 certainement moindre que le caesar malagré  ses 60t !!

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Il y a 2 heures, 2020 a dit :

Je ne suis pas persuadé  que le poid impacte la mobilité !  Car la pression au sol au vu des pneus doit être  moindre! C est le principe de la chenille... un m1a1 a un impact au cm2 certainement moindre que le caesar malagré  ses 60t !!

Caesar et archer sont en 6x6 : et l'un est beaucoup plus Lourdes ...

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2 hours ago, 2020 said:

Je ne suis pas persuadé  que le poid impacte la mobilité !  Car la pression au sol au vu des pneus doit être  moindre! C est le principe de la chenille... un m1a1 a un impact au cm2 certainement moindre que le caesar malagré  ses 60t !!

La pression au sol est est probleme local de compactage du sol dans les quelques centimetre autour du point de pression.

Le probleme du glissement de terrain est un probleme global a l'échelle du vehicule entier.

Il n'est pas rare qu'un vehicule lourd a chenille fasse effondrer une route parce qu'il est trop lourd, alors qu'un vélo a la pression au sol énorme passe sans souci ...

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Il y a 13 heures, BPCs a dit :

Caesar et archer sont en 6x6 : et l'un est beaucoup plus Lourdes ...

Il y a deux versions du CAESAR, tout comme le VBCI, les fameux MK2 avec des engins proposés à l'exportation qui ont pris du poids, parfois à la demande et au besoin client, ou parfois à la suite des RETEX sur les différents TOE, ainsi on voit le VBCI 32 Tonnes (exportation et quelques engins reconfigurés pour AT) et maintenant le CAESAR Mk2

2L5M8gT.jpg

DSEI_2015_Nexter_s_brand_new_8x8_Caesar_

DSEI_2015_Nexter_s_brand_new_8x8_Caesar_

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Désolé du HS Philou, mais je reviens brièvement sur les propos de 2020.

« ct juste pour souligner qu un vehicule plus lourd n est pas forcément  moins mobile ! ;) »

La mobilité terrestre est directement influencée par la masse véhiculée. Un ensemble de solutions techniques permettent en effet de corriger l’effet direct et indirect de cette masse, mais l’aisance de progression en environnements divers reste impactée. Ainsi les organes de sécurités sont ceux qui font l’objet d’une correction en priorité (frein, direction et suspension). La capacité globale au franchissement, une tenue optimum sur route stabilisé et la diminution du transfert des masses est ensuite recherché.

Alors oui, un engin de 60 tonnes va être capable de franchir un obstacle haut, un obstacle bas, une coupure humide et progresser en terrain gras. Oui, il va être parfois capable d’adopter une allure soutenue nonobstant un environnement défavorable. Oui, l’impression ressentie en observant tel passage difficile à allure soutenue pour une telle masse en mouvement est forte.

Cependant deux choses doivent rester présent à l’esprit ;

-  Le pilotage de tels engins « sur vitaminés », même bardé de systèmes d’aides à la conduite, reste dans le temps une interrogation perpétuel sur le résultat d’un comportement donné. Et ce malgré une liaison au sol dopée (surdimensionnement pneumatique), une puissance disponible dès les bas régimes (du couple), une garde au sol conséquente, un porte à faux réduit et un centre de gravité abaissé. Je veux dire par là qu’une batterie de spécificités techniques ne débouche pas forcément sur un  comportement globalement positif en mobilité terrestre, et surtout pas sur une homogénéité globale. Il existe très peu d’engin « bon à tout », chacun ayant dans un contexte donné au moins une fragilité. Par exemple la première dotation initiale du VBCI (config livraison aux forces) a fait apparaitre des axes de progressions nets en mobilité sur terrain très gras. Pourtant ce véhicule est un modèle technologique ou la mobilité terrestre a vraiment fait l’objet de recherches conséquentes (notamment la suspension, la transmission du couple et sa disponibilité, la liaison au sol pneumatique...) Le dénominateur commun de ces RETEX reste... la masse en ordre de combat.

- Le comportement routier ou sur piste, indépendamment des solutions technologiques de « pointes » permettant de passer ou de franchir, ne doivent pas ausculter la façon dont le pilote l’effectue. Pour vulgariser, l’ensemble des capacités recherchées pour un engin peut s’illustrer par un comportement de m..., sa capacité  de franchissement cumulé aux spés’ techniques en font une plaie à piloter (même sur route). Dès que l’anticipation pointe son nez en matière de pilotage, la charge cognitive du pilote augmente sensiblement et impacte l’acte réflexe en générales et tous les réflexes en particulier. Ainsi une demi-journée de piste équivaut à une journée entière... Dès lors on peut vulgariser cet effet, et d’ailleurs souvent c’est le cas. Mais attention, le cumul de la tension nerveuse alliée à la défiance (ou méfiance) engendre une fatigue particulière très énergivore. Le pilotage d’un tel engin ajouté à un environnement d’utilisation hostile devient alors un facteur opérationnel pris en compte au niveau du commandement.

La masse en ordre de combat d’un véhicule impacte directement le comportement de celui-ci. Historiquement les béquilles technologiques permettent de corriger la tendance haussière des masses, mais moins il y a de poids et plus aisément la mobilité s’effectue.

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