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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Pourtant ils en parlent ici parfois.
  2. En même temps le séparatisme alsacien est très acceptable lui ... avec les "interreg" ils sont déjà presque allemands.
  3. C'est parce que t'es hypothèses sont probablement non pertinentes. Ce n'est pas de l'information, ni du journalisme. Ça doit bien faire 30 ans que ce n'est plus que du spectacle pour les prolos ... vu qu'ils n'y a plus qu'eux qui regardent la télé de toute façon, les autres n'ont pas que ça à foutre.
  4. Situation à Keramik. La carte est un peu conservatrice, d'autres mappeurs sérieux - Rybar ne fait que recopier le boulot de mappeurs - voient les russes bien plus avancés à l'est de Keramik. https://rybar.ru/piwigo/upload/2024/04/18/20240418155423-0f1196ae.jpg Meme chose devant Chasiv Yar, et meme retenue. D'autre mappeur voient les russes au contact du canal dans la foret, entre le point 2 et Orlova tract. https://rybar.ru/piwigo/upload/2024/04/18/20240418210432-bccac123.jpg
  5. Pour l'ONU c'est simple ... elle compense d'avoir déporté les palestiniens au profit des juifs, en lui jetant quelques piécette au visage qu'il ferme sa gueule. C'est juste un stigmate de culpabilité des pays qui organisent cette stratification des peuples.
  6. Ce n'est pas un problème religieux ici ... c'est un problème identitaire. Il y a bien un peu de "religion" dedans mais c'est plus de l'ordre de la coutume qu'autre chose. Ce auquel on a affaire c'est à une forme de concurrence identitaire et communautaire. Avec des communauté acceptables, il les "juifs", et des peu/pas acceptable les "arabo-musulman". En pratique c'est un forme de normalisation du racisme qui ne dit pas son nom. Après je comprends que ça plaise il suffit de voir le discours du gouvernement ... qui donnerait le rouge au front de Sarkhozy lui même ... ou les sondages des européennes. Ce qui m’inquiète c'est le projet derrière, je ne vois pas vraiment vers quel avenir radieux ça nous mène.
  7. STRALES c'est un solution de projectile guidé tiré depuis le canon de 76mm. Ca permet d'engagé tout et n'importe quoi en mode CIWS ou C-RAM ... jusqu'à presque 7km pour les menace surface ou rasante ... il faut compter 3 obus par cible idéalement. Les cible typique sont des missile de croisière, des RHIB ou équivalent, voire des cible littorale proche en tir directe, comme un poste ATGM. Evidement ca peut engager des avions, et des drones, aussi bien surface qu'air. La limitation c'est que la visée beam riding oblige la tourelle canon - sur laquelle est le radar fournissant le "rail" de visée radar au projectile - doit garder la visée sur la cible jusqu'à l'impact. Ça occupe la tourelle quelques secondes à chaque fois après le tir. Même chose pour l'optronique ou le radar d'engagement il doit garder la poursuite sur la cible pour pilote le "rail radar". L'avantage de la solution c'est qu'à priori ca marche bien ... Pour les autres effecteurs il y a le choix. laser. C'est intéressant, et l'empreinte sur le navire est faible, peu de consommable. Pas nécessairement tout temps ... et vérifier le temps d'engagement nécessaire. moyen calibre plus léger que le 76mm. On connait déjà. L'efficacité dépend essentiellement de la détection et de la conduite de tir, ce qui rend la solution pas si bon marché que ca. autre tourelle 76. Meme chose que pour le premiere. C'est cher mais ca marche. missile léger, genre Mistral. On connait. On n'est pas sur d'accrocher toutes les cibles envisagées. --- A mon sens dans tous les cas à terme on ne fera pas l'économie d'une tourelle laser, donc autant la prévoir d'office. A mon sens on ne fera pas l'économie d'une artillerie moyen calibre polyvalente pour couvrir l’arrière. A mon sens on peut se passer de Mistral, tout le monde le fait. A mon sens ce qu'il manque c'est une munition guidé dans le canon de 40mm national ...
  8. Le drame c'est surtout que la puissance public est bien encline à traiter l'antisémitisme et beaucoup moins l'islamophobie ... dans genre double standard ça se pose là ...
  9. En même temps les prises de commandement sont officielle sauf sur SNLE. https://presseagence.fr/toulon-prise-de-commandement-du-capitaine-de-fregate-manuel-bienvenu/ https://www.meretmarine.com/fr/defense/un-dernier-equipage-pour-le-sna-emeraude
  10. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/19/un-responsable-cgt-condamne-a-un-an-de-prison-avec-sursis-pour-apologie-du-terrorisme-apres-l-attaque-du-hamas-contre-israel_6228605_3224.html Un responsable CGT condamné à un an de prison avec sursis, pour « apologie du terrorisme » après l’attaque du Hamas contre Israël Jean-Paul Delescaut, qui a fait appel, était poursuivi pour un tract diffusé par le syndicat le 10 octobre 2023, trois jours après l’assaut du mouvement palestinien sur le sol israélien. Il a, en revanche, été relaxé des faits de provocation publique à la haine ou à la violence. Le tribunal correctionnel de Lille a condamné, jeudi 18 avril, le secrétaire général de l’Union départementale CGT du Nord, Jean-Paul Delescaut, à un an d’emprisonnement assorti de sursis simple pour « apologie du terrorisme ». Le syndicaliste était poursuivi en raison d’un tract de soutien aux Palestiniens, diffusé par le syndicat le 10 octobre 2023, trois jours après l’attaque du Hamas contre Israël. « Les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi [7 octobre], elles reçoivent les réponses qu’elles ont provoquées », pouvait-on notamment y lire. Ce tract rédigé collectivement a été publié sous la responsabilité de M. Delescaut. Le tribunal a estimé que les propos visés dédiabolisaient les auteurs des attaques, incitaient à « amoindrir la réprobation morale » à leur encontre et opéraient une inversion entre victimes et auteurs d’actes terroristes. Le tribunal a également souligné que le tract ne contenait « aucune condamnation explicite ou implicite des actes du 7 octobre ». Il a fait valoir que ces propos pouvaient avoir des « conséquences concrètes » en France, où la majorité des actes antisémites commis « relèvent d’un déplacement de ce conflit sur le territoire [national] ». Il a, en revanche, relaxé M. Delescaut des faits de provocation publique à la haine ou à la violence. Sophie Binet dénonce un « jugement honteux » La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a dénoncé sur la plate-forme X un « jugement honteux » représentant « un cap gravissime franchi dans la répression des libertés ». « C’est un très mauvais signal qui est donné au titre de la liberté d’expression sur ce conflit qui crispe, pour le dire en euphémisant, le monde politico-médiatique », a estimé le député (La France insoumise, LFI) du Nord Ugo Bernalicis, qui s’est rendu au tribunal. Jean-Paul Delescaut devra verser 5 000 euros à une association reconnue partie civile, l’Organisation juive européenne, au titre de préjudice moral. Il était absent pour le délibéré, et ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaire, disant seulement que leur client interjetait appel. Lors de l’audience, le 28 mars, la procureure avait estimé que le tract « constituait une légitimation d’un attentat de masse sous couvert d’une analyse historique ». Sophie Binet et le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, étaient venus apporter leur soutien à M. Delescaut. La CGT du Nord avait dénoncé « une attaque d’une grande violence contre le syndicalisme ».
  11. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/19/l-adhesion-de-la-palestine-a-l-onu-rejetee-par-les-etats-unis_6228606_3210.html L’adhésion de la Palestine à l’ONU rejetée par les Etats-Unis Washington a utilisé son veto contre la demande d’intégration pleine et entière à l’ONU de la Palestine, qui a un statut d’« Etat non membre observateur ». L’Autorité palestinienne a dénoncé une « agression flagrante contre le droit international ». L’adhésion pleine et entière de la Palestine aux Nations unies (ONU) devra encore attendre. Les Etats-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote du Conseil de sécurité sur ce dossier, n’ont pas hésité à recourir à leur droit de veto, jeudi 18 avril, pour bloquer la demande d’intégration des Palestiniens à l’organisation internationale. Depuis plusieurs semaines, la Palestine – qui a, depuis 2012, le statut inférieur d’« Etat non membre observateur » – ainsi que les pays arabes imploraient le Conseil d’accepter qu’un « Etat palestinien » prenne sa place « légitime » au sein de l’ONU. En vain. La position de Washington a été immédiatement dénoncée par l’Autorité palestinienne. « Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (…) qui poussent encore davantage la région [moyen-orientale] au bord du gouffre », a déclaré le bureau de son président, Mahmoud Abbas, dans un communiqué. Ce rejet « ne brisera pas notre volonté, ne stoppera pas notre détermination. Nous n’arrêterons pas nos efforts. L’Etat de Palestine est inévitable, il est réel », a de son côté lancé en pleurs l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour. « N’oubliez pas que quand cette session sera ajournée, en Palestine des innocents continueront à payer de leur vie et de la vie de leurs enfants le prix des actions israéliennes (…), le prix d’un retard de la justice, de la liberté et de la paix », a-t-il déploré lors d’un discours qui a provoqué des larmes dans la salle du Conseil. « Aujourd’hui est une triste journée », a lancé le nouvel ambassadeur chinois à l’ONU, Fu Cong, exprimant sa « déception » face au veto américain. « Le rêve du peuple palestinien a été anéanti », a-t-il ajouté. « Nous reviendrons, plus forts et plus bruyants » L’admission d’un Etat à l’ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvée par l’Assemblée générale, à la majorité des deux tiers. Le projet de résolution, présenté par l’Algérie, qui recommandait l’adhésion palestinienne a recueilli douze votes pour, un contre et deux abstentions (Royaume-Uni et Suisse). Malgré le veto américain, le soutien « écrasant » des membres du Conseil « envoie un message très clair : l’Etat de Palestine mérite sa place » à l’ONU, a lancé l’ambassadeur algérien, Amar Bendjama, promettant au nom du groupe arabe de présenter à nouveau cette requête ultérieurement. « Oui, nous reviendrons, plus forts et plus bruyants », a-t-il affirmé. Les Etats-Unis n’ont cessé de répéter ces dernières semaines que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait tourné court face à l’opposition américaine, avant même d’atteindre l’étape du Conseil. Washington souhaite des négociations directes entre les parties « Ce vote ne reflète pas une opposition à un Etat palestinien, mais est une reconnaissance qu’il ne peut naître que de négociations directes entre les parties », a justifié l’ambassadeur américain adjoint, Robert Wood, regrettant des « actions prématurées ici à New York, même avec les meilleures intentions ». Les Etats-Unis ont également mis en avant la législation américaine qui leur imposerait de couper leur financement à l’ONU en cas d’adhésion palestinienne hors d’un tel accord bilatéral entre Israël et les Palestiniens. Le dernier veto à l’adhésion d’un Etat à l’ONU date de 1976, quand les Américains avaient bloqué l’entrée du Vietnam. Les Israéliens dénonçaient également avec virulence l’initiative palestinienne, fustigeant le simple fait que le Conseil l’examine. Et son rejet ne les a pas satisfaits, leur ambassadeur à l’ONU, Gilad Erdan, dénonçant les pays l’ayant soutenue. « Parler à ce Conseil est comme parler à un mur », a-t-il lancé, estimant que ces voix favorables allaient encourager les Palestiniens à ne pas revenir à la table des négociations et « rendre la paix presque impossible ». Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux Etats, défendue par une grande majorité de la communauté internationale, dont les Etats-Unis. La majorité des 193 Etats membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent de manière unilatérale un Etat Palestinien.
  12. Et tu veux alléger quoi dans un avion furtif avec soute suffisamment grande et et kero suffisamment important? A un moment c'est la réalité physique qui frappe à la porte ... ... à part ne pas mettre de pilote dedans ... je ne vois pas trop trop comment faire léger avec les specs demandées. Le KF-21 qui bénéficie le l'expertise LM sur le sujet c'est 12t à vide 26t MTOW ... sans soute fonctionnelle pour le moment.
  13. g4lly

    Boeing

    C'est en 2020 qu'il fallait acheter quand ils ont tapé 95$ ...
  14. 0.78 c'est pour 2022 0.72 pour 2023, dont Séoul 0.55. 0.68 projeté en 2024 Cette situation n'est pas nouvelle, la tendance ChildFree est une tendance de fond, longtemps peu assumée, elle le devient notamment via l'argumentaire écologique. Pas d'enfant pas "d'impact". Globalement les freins à la famille sont plus ou moins les mêmes dans les économies développé. C'est désavantageux économiquement, ce n'est pas socialement avantageux, il n'y a plus de soutien moral ou religieux à la famille nombreuse, c'est même plutôt le contraire y compris dans les familles aisées, et l'avenir ne fait plus rêver au contraire il est devenu très anxiogène impliquant souvent une forme de retrait narcissique pas propice à la famille nombreuse. En France ce qui soutien un peu c'est l'immigration, et les séparation/remariage ... mais chez beaucoup de voisin on ne prend même plus la peine de se marier donc pas d'appel à l'enfant pour refonder une seconde famille. Mais il n'y a pas de raison que ça dure plus que ça, comme ailleurs.
  15. Le char tortue est équipé de brouilleur, c'est le principe il sert à protéger tout le convoi normalement. C'est une sorte de Prowler. Pour les rouleau ca coute peanuts à par le poids de la ferraille ... c'est la Russie, ça se fait au fond du hangar du kolkhoze ce genre de machin.
  16. Environ 3000 Scalp EG ont été produit et vendu à 9 pays ... la France pourrait en racheter à certain client pour elle même ou pour réexporter en Ukraine.
  17. 10 sur 1000 c'est toujours 99% !!! --- En plus les missiles iraniens sont des grosse bouses, pas même foutu d'atteindre la frontière irakienne. At least half of the ballistic missiles in the Iranian attack against Israel over the weekend failed to launch, failed in flight or crashed before reaching its destination, two U.S. officials confirmed to ABC.
  18. Suit les liens en bas de cette page https://aviation-safety.net/wikibase/386629 Ici la source US puis le démenti Israélien ... ABC et ToI Contrary to a report by a major American media outlet, no cargo plane was damaged in the Iranian missile attack on Nevatim Airbase, military sources tell The Times of Israel. The ABC report, citing a senior US official, claimed that five Iranian ballistic missiles hit Nevatim in the early Sunday attack, damaging a C-130 cargo plane, an unused runway, and empty storage facilities. The report further claimed that another four ballistic missiles hit “the Negev Air Base.” There is no airbase in Israel with that name, and according to the IDF, no other bases in Israel were hit in the attack. IDF Spokesman Rear Adm. Daniel Hagari said four missiles hit Nevatim, not five as ABC reported. One hit close to a runway, causing slight damage to a taxiway, two struck open areas in the base, and another hit close to a building that was under construction, causing slight damage to it, he said. Hagari made no mention of a damaged C-130 plane, and said that there was only minor damage to infrastructure. Military sources confirmed to The Times of Israel that the ABC report is false, and no planes were damaged in the Iranian attack. ICi chez i24 According to the American report, five ballistic missiles hit the Nevatim Air Force Base and damaged a C-130 transport plane, an unused runway and empty storage facilities. While the other four ballistic missiles hit another base in the Negev, there were no reports of significant damage.
  19. A priori deux bases aériennes du Negev ... Nevatim et une autre ont été atteinte par 5 missiles balistiques chacune. Pour Nevatim les médias israélien ont indiqué qu'un C-130 a été "endommagé", un hangar vide "touché", une piste inutilisé "touchée" ... pour l'autre base aucun commentaire. La seconde base serait Ramon - l'Iran annonce qu'elle a été touché par 7 missiles balistiques -.
  20. Pour faire simple Moscou estime que l'Arménie à reconnu le HK comme Azerbaijanais ... et qu'à partir de ce moment il n'y a plus à s'y "interposer". Peskov confirme le début du retrait des forces de maintien de la paix russes du Karabakh "Oui, c'est bien vrai", a déclaré mercredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. C'est ainsi qu'il a commenté, à la demande des représentants des médias, les informations des médias azerbaïdjanais sur le début du retrait et a répondu à la question de savoir si c'est effectivement si elles sont vraies. Le chef de la commission des affaires internationales du Conseil de la Fédération, Grigory Karasin, a déclaré que le retrait des ministères des affaires étrangères de la Fédération de Russie avait commencé. M. Karasin a noté que le retrait des forces de maintien de la paix russes du Haut-Karabakh est une conséquence logique de la reconnaissance de ce territoire comme faisant partie de l'Azerbaïdjan par le premier ministre arménien Nikolay Karasin. "Je pense qu'il s'agit d'une conséquence absolument logique de la reconnaissance de l'Azerbaïdjan par le dirigeant arménien du Haut-Karabakh. Je pense que c'est une conséquence absolument logique de la reconnaissance par le dirigeant arménien du Haut-Karabakh comme faisant partie de l'Azerbaïdjan", a déclaré M. Karasin à Interfax. Selon lui, dans un tel cas, "on ne peut pas se laisser amadouer par la force". "Le fait est qu'après la résolution de la question du Karabakh par la bouche de Nikol Pashinyan, qui a dit, qu'il s'agit du territoire de l'Azerbaïdjan, la question du séjour de nos soldats de la paix a été résolue en contact direct avec les dirigeants azerbaïdjanais. Il a été décidé de les retirer progressivement de ce territoire", a-t-il indiqué. En octobre dernier, à Bichkek, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les forces de maintien de la paix russes devraient officiellement rester dans le pays.
  21. C'est sensé venir d'Interfax ... mais chez Interfax je ne trouve rien ... ... finalement j'ai trouvé. https://www.interfax.ru/russia/956301
  22. Les choses s'accélere du coté d'Ocheretyne. Apres avoir pris la "pointe" entre les voies de chemin de fer les combats se sont rapidement déplacé dans Ocheretyne. Pourquoi c'est important. Parce qu'Ocheretyne fait partie de la seconde ligne de défense. Depuis la prise d'Avdiivka la première ligne de défense suivante était Berdychi-Semenivka-Orlivka-Tonenke-Umanske-Pervomaiske. Cette ligne est globalement prise. La suivante est sur la riviere Balka Ocheretyna, qui commence à Ocheretyne puis file vers le sud ouest jusqu'à la rivière Vovcha, puis jusqu'aux réservoirs. L'autre souci en cas de perte d'Ocheretyne c'est une attaque vers le nord qui envelopperait Keramik , et ouvrirait la voie à une menace d'encerclement - même si la zone à encercler est tres grande - de Niu-York / Torestske /Shcherbinivka. Du moins si la prise de Chasiv Yar devenait effective. --- Krasnohorivka. Les russes sont entrés dans la zone industrielle. Il tienne en gros le quart sud est de la ville. Au sud de la voie ferré il le manque une partie ouest. Au nord de la voie ferré il ne "contrôle" que la zone industrielle. Néammoins leur positions ont l'air solides et on ne voit pas de contre attaque importante. Le grignotage risque de se poursuivre. Si Krasnohorivka est pris la seconde ligne de défense sera 10km plus loin sur la riviere Vovcha. C'est la suite de la seconde ligne dont on parlait juste au dessus. Théoriquement ça n'a rien de catastrophique, mais ça menacerait le verrou de Vulhedar - et sa mine qui permet au défenseur de rester bien à l'abri de toute menace à distance -. La chute de Vulhedar permettrait d'atteindre la frontière de l'Oblast de Donetsk au sud et donc de réussir une partie de l'objectif affiché d'annexion effective - avec des russes dedans -. --- Dans le meme temps si les choses avance plutot bien devant Chasiv Yar pour les russes. Plusieurs gros fail récurrent. Sur la riviere Zherebets toutes les attaques échouent avec des pertes notables au moins en matériel, et ce depuis des semaine. A Bilohorivka c'est presque pareil. Les assauts ne mene pas à grand chose, quelques centaines de metre tout au plus, et souvent impossible à tenir dans le temps. Et c'est la meme chose depuis des semaines. Les rumeurs concernant une GROSSE opération sur la région de Kharkiv ... ne se concrétise absolument pas. Dans le sens ou on ne semble pas voir de concentration de troupe ou quoique ce soit. Les ukrainiens par contre construise un réseau de défense enfin un peu sérieux dans le coin au cas ou, et produise le meme effort sur une sorte d'arc Kharkiv-Kiev avec un léger arrondi vers le nord. Probablement dans l'idée de réduire le volume des troupes en réserve pour la protection sur les frontière du nord de Kharkiv à Kiev ... et les rendre disponible pour renforcer le front Donbass. On verra à terme si un réseau de défense enterré sérieusement construit est un vraie plus value ou pas. Mais malgré la généralisation de munition guidé depuis quelques mois en Ukraine visiblement ça reste une option sérieuse à leur yeux. Les abris enterré sont assez immunisé contre les munitions non guidé parce qu'elle tombe rarement pile dessus. Par contre les munitions guidé si le renseignement est bon peuvent faire but à chaque fois et rendre ce genre d'abri inutile voir dangereux. A priori l'Ukraine pense que les avantages sont plus importants que les risques pour ce genre de tactique défensive - d'autre préfèrent quand c'est possible la dilution ou la déception/dissimulation -.
  23. « Nous sommes le fonds de commerce des politiciens » Haroun, le banquier, se fait désormais « discret » et masque sa pratique religieuse. Au restaurant, avec ses collègues, pendant le ramadan, il commande une entrée et fait mine de la manger. « Nous sommes devenus des musulmans avant tout, dit-il. J’ai grandi arabe, aujourd’hui je suis arabo-musulman, nous sommes tous devenus responsables de la violence de quelques-uns. » Il songe à émigrer dans un pays anglo-saxon. Pour imaginer quitter la France, il a fallu huit années « de petites et grandes agressions envers la communauté musulmane », juge-t-il. Entre 2015 et 2023, les « coups » portés « ne se comptent plus », tempête-t-il. « Le malaise et l’inquiétude ne cessent de croître au gré des discours et des débats politico-médiatiques qui cherchent constamment à construire un problème musulman », résume Hanan Ben Rhouma. Qu’ils soient en accord ou non avec certaines décisions institutionnelles, ils soulignent un effet d’accumulation qui nourrit leur malaise. Dans le désordre, ils listent : la percée du vocabulaire d’extrême droite dans le débat public – « grand remplacement », « séparatisme », « zones de non-France » –, l’omniprésence des discours antimusulmans dans certains médias, principalement les chaînes d’information en continu ; en 2021, la loi « séparatisme » ; la même année, la « chasse » aux « islamo-gauchistes » dans les universités ; la dissolution, en 2020, du Collectif contre l’islamophobie en France ; les polémiques à répétition sur le port du voile ou le burkini ; à la rentrée 2023, l’interdiction de l’abaya et du qamis dans les établissements scolaires ; les fermetures de mosquées ; la disparition, à leurs yeux, de la lutte contre les discriminations des « radars des politiques » ; l’interdiction par la Fédération française de football des pauses lors des matchs pour rompre le jeûne pendant le ramadan ; les attaques, en décembre 2023, contre l’établissement scolaire Averroès, le seul établissement privé musulman sous contrat de France… « Ça ne s’arrête jamais, nous sommes devenus le fonds de commerce des politiciens et des médias, observe Haroun, par ailleurs professeur dans une école de commerce. Je viens d’un milieu populaire de banlieue, je suis un transfuge de classe, j’ai toujours été opposé aux discours victimaires de mes copains d’enfance, convaincu que la République pouvait tout nous offrir à condition de le vouloir, mais aujourd’hui, je souscris à 100 % à leur discours. » L’adolescent qui s’entraînait à dire le mot « absolument » devant son miroir parce qu’il trouvait que ça faisait « chic et sophistiqué » ne décolère pas et encourage ses étudiants à quitter la France pour avoir « la vie et carrière qu’ils méritent ». « Il y a toujours une barrière, mais elle est invisible » A l’image de Mina, Toulousaine de 32 ans, qui craint que la pratique de sa religion ne lui nuise. La jeune femme, titulaire d’un master en informatique décisionnelle, porte le voile. Elle s’est vu refuser tant de postes, notamment dans la sphère commerciale, et donc au contact des clients, qu’elle s’est reconvertie : aujourd’hui, elle donne des cours particuliers de mathématiques. « Je me protège de beaucoup de choses dorénavant et notamment des chaînes d’information en continu que je ne regarde plus, dit-elle. Et je ne cherche plus dans la filière commerciale, même si personne n’a jamais été frontalement insultant, je sais très bien pourquoi je n’ai pas trouvé d’emploi dans ce secteur. » Ahmed en est lui aussi convaincu. A 52 ans, ce cadre dans l’hôtellerie de luxe de la capitale est amer. Cela fait des années qu’il observe les stagiaires qu’il a formés monter en grade et lui, stagner. « Il y a toujours une barrière, mais elle est invisible, jamais personne ne me dit que c’est parce que je suis musulman et que je fais la prière », dit-il. « Plus personne ne nous traite de “sale Arabe” comme dans les années 1970 ou 1980, abonde Youssef, personne ne nous traite de “sale musulman” non plus, ni ne nous agresse, les mécanismes à l’œuvre sont bien plus insidieux. » Même si les actes antimusulmans restent présents. « Ce week-end, les mosquées de Valenciennes et de Fresnes-sur-Escaut [Nord] ont fait l’objet de dégradations. Une mosquée des Vosges a aussi été prise pour cible. Je condamne fermement ces actes inacceptables contre nos compatriotes musulmans », déclarait le 30 mars sur X le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, alors qu’une enquête pour « provocation à la haine raciale » était ouverte après la découverte d’une tête de sanglier près d’une mosquée de Contrexéville (Vosges). Le service statistique de Beauvau ne communique aucun détail sur le nombre des faits enregistrés. « Tout ça relève d’une ambiance vraiment crade », commente Youssef, le fonctionnaire du Nord. « Le politologue Gilles Kepel parle de djihadisme d’atmosphère et ils sont nombreux à l’écouter, nous, nous parlons d’islamophobie d’atmosphère mais personne ne veut nous entendre », souffle-t-il. Mais seuls ceux qui ont les moyens peuvent aujourd’hui prendre la décision de partir, dit-il. Un choix qui le désespère : « La France est en train de perdre beaucoup de talents qu’elle a formés. »
  24. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/18/francais-de-confession-musulmane-la-tentation-du-depart_6228469_3224.html Français de confession musulmane, la tentation du départ Ces citoyens français « bien installés » sont banquier, fonctionnaire, professeur… Ils racontent leur malaise face à la défiance qu’ils pensent susciter, encore plus depuis le 7 octobre 2023, jour de l’attaque du Hamas en Israël. Et dénoncent une « atmosphère suffocante », une « assignation » ou encore un « immense gâchis ». Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais croisés. Les mots sont pourtant les mêmes, les sentiments partagés, le désarroi, l’impuissance, l’amertume, la colère, la tristesse. Qu’ils aient 30 ans ou 70 ans. Banquier d’affaires, agent des services publics, ingénieur, professeur ou artiste, ce sont des citoyens français « bien installés », comme ils disent. De confession musulmane et d’origine arabe aussi. « Et ça, en France, c’est la double peine, d’autant plus depuis le 7 octobre 2023 [date de l’attaque du Hamas en Israël] », lance Ismail, 59 ans, peintre parisien. Tous les prénoms ont été modifiés, aucun des témoins n’a accepté de parler à visage découvert. Trop d’ennuis potentiels à la clé, craignent-ils. S’ils ont la conviction que les pouvoirs publics, de nombreux médias et une partie de l’opinion se raidissent chaque année davantage à leur égard, l’attaque terroriste du Hamas en Israël marque, à leurs yeux, un nouveau tournant dans la défiance qu’ils pensent susciter. Tous dénoncent des discours politico-médiatiques « insupportables » envers les musulmans, une atmosphère « irrespirable, suffocante », un « acharnement des pouvoirs publics » à leur égard. Ils parlent d’un « immense gâchis », évoquent un « déchirement » vis-à-vis d’un pays, le leur, la France, qui leur a « tant donné », qui les a « formés », pour finalement en faire « des citoyens à part », se désolent-ils, « des boucs émissaires sans cesse montrés du doigt », qui se heurtent, professionnellement, à un plafond de verre. « Quoi qu’on fasse, quels que soient les efforts fournis, quelles que soient nos compétences, nous sommes assignés à nos origines et à notre identité confessionnelle et empêchés dans nos carrières », souffle Haroun, 52 ans, banquier d’affaires bordelais, diplômé d’une prestigieuse école de commerce, qui estime ne pas avoir eu la carrière qu’il aurait dû avoir. « Les départs se comptent par milliers » Certains ont la voix qui flanche lorsqu’ils confient leur attachement à une « République qu’[ils] aiment mais qui ne [les] aime pas », est aujourd’hui persuadé Youssef, 62 ans, fonctionnaire d’Etat et militant associatif, résident à Maubeuge (Nord). « Nos parents nous avaient dit que nous n’étions pas dans notre pays, que nous n’étions que des invités, mais nous n’avons pas voulu les croire. Or, aujourd’hui, force est d’admettre que nous ne sommes pas légitimes en France », poursuit-il. Au point de songer à émigrer. « Il ne s’agit pas forcément de s’exiler dans un pays musulman, mais de choisir de vivre dans un pays où ils auront les mêmes opportunités que n’importe quel autre citoyen à compétences égales », observe Hanan Ben Rhouma, rédactrice en chef de Saphirnews, un site d’actualités sur le fait musulman. « Il y a toujours eu des départs pour faire sa hijra – retour en terre d’islam – mais ce n’est pas à cela que l’on assiste : aujourd’hui, il s’agit d’une émigration silencieuse de cadres moyens et supérieurs musulmans, qui, confrontés aux discriminations, à la présomption de culpabilité permanente et au plafond de verre, décident, dans la douleur, de quitter la France », décrit Abdelghani Benali, imam de la mosquée de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et enseignant-chercheur à l’université Sorbonne-Nouvelle. Maroc, Emirats, Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni… Chacun d’eux compte, parmi son entourage, des amis ou des membres de leur famille qui ont déjà franchi le pas. Comme le racontent dans leur ouvrage La France, tu l’aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane (Seuil, 320 pages, 23 euros), à paraître le 26 avril, Olivier Esteves, professeur des universités en civilisation des pays anglophones (université de Lille), Alice Picard, docteure en science politique, spécialiste de la gouvernance de l’islam (laboratoire Arènes), et Julien Talpin, chargé de recherche en science politique au CNRS (Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales, université de Lille). « Il est très difficile de quantifier l’ampleur du phénomène, mais il est certain que depuis quelques années, les départs se comptent par milliers, peut-être même en dizaines de milliers », relate ce dernier, dont l’enquête sociologique s’appuie sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et 140 entretiens approfondis, dont 50 % de bac + 5 au moins. Tous ont quitté la France. « Quoi que je fasse, je ne suis qu’un Arabe et un musulman » Ismail et Haroun hésitent encore. Tout comme Samir : « Ma femme est médecin, elle est prête à partir, quatre de ses copines, généralistes et dermatologues, sont parties, elles ne sont pourtant pas voilées et ne parlent pas arabe pour certaines, elles sont au Maroc. Mais pour y faire quoi ? C’est le pays de nos parents, pas le nôtre, pas le mien, chez moi c’est la France. » Samir a 39 ans, un master de sociologie en poche et quinze années de bons et loyaux services dans la fonction publique territoriale, dans le Nord. « J’y croyais à la réussite républicaine, martèle-t-il. J’avais tort, quoi que je fasse, ça n’est jamais assez. Mon nom est sorti dans la presse dans une affaire absurde de soupçons d’“entrisme communautaire” : quand on vit dans les banlieues, les gens pensent qu’on ne fait que foutre le bordel, et quand on en sort, on est suspecté de vouloir “infiltrer” la République. » Samir en est désormais convaincu : son avenir en France est « fichu ». « J’ai tellement travaillé pour arriver là où je suis, mais quoi que je fasse, je ne suis qu’un Arabe et un musulman, se désespère-t-il. Depuis le 7 octobre [2023], je ne parle plus. On me soupçonne de tellement de choses déjà, je ne veux pas que l’on rajoute “antisémite” à la liste. Tout ça procède d’un climat de merde ! » Dans le récit de ces citoyens français de confession musulmane, il y a un point de bascule – les attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et du Bataclan de 2015 – et un paroxysme – le 7 octobre 2023. Même s’ils évoquent des précédents de natures très différentes, ici ou ailleurs. Les attentats du World Trade Center, à New York, le 11 septembre 2001, qui ont « changé le regard des Occidentaux sur les musulmans », analyse Youssef. De ce côté-ci de l’Atlantique, la loi sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les écoles publiques, en 2004, et les attentats de Toulouse et Montauban perpétrés par Mohammed Merah, en 2012, qui « ont contribué à dégrader notre image », analyse Ismail, qui se sent « abandonné » par la France. A leurs yeux, 2015 marque le début de la suspicion permanente « de la part des pouvoirs publics, au travail, dans certains cercles amicaux », décrit Ismail ; des injonctions à « s’exprimer contre, être contre », raconte Hanan Ben Rhouma, de Saphirnews ; « condamner dans la seconde haut et fort les attentats, les messages de haine sur les réseaux, le voile, l’Iran, le Hamas ou que sais-je encore », énumère Haroun, le banquier de Bordeaux ; et des justifications incessantes. Samir n’en revient pas : « J’ai été contraint de montrer à des gens des photos de ma femme en maillot de bain à la plage et de ma fille en train de faire de la gymnastique pour prouver que je n’étais pas un intégriste. Vous n’imaginez pas ce que c’est humiliant. » « Il y a une accélération des départs depuis 2015 avec une montée du sentiment de stigmatisation post-attentats, confirme le sociologue Julien Talpin. De nombreuses personnes avec qui nous avons échangé, plus de 70 %, évoquent des expériences de discriminations directes mais beaucoup parlent d’une atmosphère, d’une ambiance dégradée qui fait peser sur eux une pression permanente qui les pousse à faire attention à tout ce qu’ils font, ce qu’ils disent… »
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