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La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force
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Depuis le fil VBCI :

Et moi je ne pige toujours pas le choix d'un tel type de drone pour remplacer les SDTI. Ces derniers n'ont besoin que d'une catapulte, les autres d'une piste en dur dont on doute que l'AdT en aura toujours une dans ses FOB. Ou alors, pourquoi ne pas acheter en complément d'autres drone à "faible emprunte" comme le Camcopter ?!

 

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Dassault Aviation salue une avancée majeure pour le système de combat aérien futur - 31/01/2014

 

je veux mon raffy avec son ronron :)

 

Saint-Cloud, le 31 janvier 2014

 

Dassault Aviation se réjouit de la décision annoncée ce jour par le Président de la République française, François Hollande, et le Premier Ministre britannique, David Cameron, au sujet du système de combat aérien futur. Décision qui a conduit à la signature par le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et son homologue d’une lettre d’intention officialisant le lancement d’études de faisabilité communes dans le domaine des drones de combat (UCAS – Unmanned Combat Air Systems). Il s’agit d’une avancée majeure en matière de coopération aéronautique militaire franco-britannique.

 

Cette décision, qui s’inscrit dans la dynamique des Accords de Lancaster House (Novembre 2010), donne une nouvelle dimension aux études conjointes déjà entreprises dans ce cadre : Dassault Aviation et BAE Systems, chefs de file du projet, ont travaillé, avec leurs partenaires Safran, Rolls-Royce, Thales et Selex, à la réussite de cet ambitieux programme de R&T.

Cette décision valorise également les investissements nationaux réalisés ces dernières années, notamment dans le démonstrateur de drone de combat nEUROn.

 

Dans son rôle de chef de file de l’équipe française, Dassault Aviation a toujours soutenu les efforts de son gouvernement pour lancer un programme franco-britannique ambitieux, destiné à poser les bases de la future aviation de combat européenne.

Pour Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, « ce lancement, par les autorités françaises et britanniques, contribue au développement de la filière des systèmes aériens de combat et prépare le futur dans ce domaine stratégique ».

 

En France, ces travaux contribueront à maintenir au meilleur niveau mondial les compétences technologiques en matière d’aéronautique de défense. Ils bénéficieront in fine à l’ensemble du tissu industriel, y compris les PME.

 
145 millions d'euros: le coût d'une étude pour un drône de combat
 
 
 
 
AP_PGX1625-1-600x427.jpg
Modifié par zx
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Depuis le fil VBCI :

Et moi je ne pige toujours pas le choix d'un tel type de drone pour remplacer les SDTI. Ces derniers n'ont besoin que d'une catapulte, les autres d'une piste en dur dont on doute que l'AdT en aura toujours une dans ses FOB. Ou alors, pourquoi ne pas acheter en complément d'autres drone à "faible emprunte" comme le Camcopter ?!

 

+++ Tout à fait d'accord avec MAT.

Il est à craindre que la seule motivation de l'AT  dans cette affaire soit d'échapper à l'autorité de l'AA , qui serait seule détentrice d'UAV!

 

Pour ma part, voici ,comment j'envisagerais l'articulation des différents types d'UAV (par ordre chronologique):

 

1/ Equiper l'AT en nombre suffisants de drones électriques (discrétion à basse altitude) à décollage vertical de type DROGEN améliorés (autonomie améliorée) pour la reco et l'identification de contact (jusqu'à 10kms) des unités d'infanterie et de cavalerie;

 

2/ Engager un programme de drones  à lancement vertical par tubes (moteur fusée pour lancement et atteinte de la zone de patrouille, puis moteur à hélices pour patrouille)  ,  pour l'artillerie (portée 100 km + 2h de surveillance (loitering)) en remplacement des SPERWER;

 

3/Engager la réflexion sur un UAV de type hélico ( masse de 1T plutôt que les 100kgs du CAMCOPTER) dont la principale vocation, serait l'aide à l'engagement des TIGRE et NH90 (en remplacement pour partie des GAZELLES)

 

Ce schéma aurait entre autres avantages pour l'industrie nationale, de ne pas courir derrière les US pour essayer vainement des les rattraper, mais de développer, où ils sont pour l'instant absent.

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Dassault Aviation salue une avancée majeure pour le système de combat aérien futur - 31/01/2014

 

je veux mon raffy avec son ronron :)

 

 
145 millions d'euros: le coût d'une étude pour un drône de combat
 
 
 
 
AP_PGX1625-1-600x427.jpg

 

Développer les compétences nationales et européennes en matière de drones de combat est indispensable.

 

Mais cela ne doit pas se faire au détriment des missiles supersonique ou hypersoniques à longue portée qui seront l'arme de demain (voir les développements US, chinois, indiens......)

 

Par effet de symétrie, le développement sur la base Des SAMPT MAMBA, d'un dispositif anti missiles de territoire devrait être une priorité.

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Je suis d'accord avec toi Ulysse, le drone de combat c'est bien mais ce n'est peut être pas l'arme de demain, effectivement on voit une orientation dans toute les grandes armée, sur des missiles d'attaque d'hypersonique et j'ai vraiment peur que l'on s'oriente uniquement sur un drone en occultant un nouveau chasseur et de nouveaux missile. Vu le niveau de budget de notre défense ce drone va engloutir tout le budget de recherche et développement, alors que peut être les drones d'attaque subsonique ne sont peut être pas la réponse pour l'avenir. Surtout que l'étude avec les Anglais et la mise en service et partit pour être au calende Grêques, pour l'instant moins de 200 millions d'Euros doivent être investit c'est loin de faire le compte pour le développement rapide d'un UCAV. Il manque une vision d'ensemble dans les projets, investir sur un domaine et occulter le reste c'est une erreur, car pour l'instant rien sur un nouveau missile d'attaque et rien sur un nouveau chasseur, et rien non plus dans l'antimissile et anti aérien non plus. Alors que la Russie et la Chine investissent dans une panoplie complète de missile AA dont le S-500 qui ne laissera surement pas passer grand chose dans l'avenir.

Modifié par dark sidius
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Surtout que avec les bases du Asmp-a il ne devrait pas être trop couteux de développer un missile dérivé avec charge conventionnel pour des attaques de cible a haute valeur comme les lanceurs mobiles, et avec une intégration dans un UCAV (soute) on peut imaginer une approche furtive au max et une fois dans l'espace aérien défendu tirer une salve de missile supersonique/hypersonique pour affaiblir la défense.

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Seule la La République des Pyrénées soumet une photo d'une maquette du SCAF qui semble avoir avancé ce 31/01/14, à Briz-Norton:

 

scaf-f10.jpg

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/01/31/ue-hollande-et-cameron-affichent-leur-desaccord,1177157.php

Modifié par Bechar06
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Seule la La République des Pyrénées soumet une photo d'une maquette du SCAF qui semble avoir avancé ce 31/01/14, à Briz-Norton:

 

scaf-f10.jpg

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/01/31/ue-hollande-et-cameron-affichent-leur-desaccord,1177157.php

 

Vaut mieux tard que jamais, faut voir le part d'Airbus là dedans...

 

Henri K.

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Quelle serait la dimension de l'appareil ? J'ai peur que ce programme engloutisse des fonds qui auraient put être investis sur un remplaçant du Rafale et du Typhoon, car pour l'instant absolument rien alors qu'il faut une bonne dizaine d'année pour aboutir a un avion, et qu'il faudrait un programme de démonstrateur maintenant pour un avion a l'horizon 2025/30. le tout sur l'Ucav est dangereux et je ne vois pas tellement comment on pourrait passer d'un Ucav a un avion piloté tourné sur le air-air .

Modifié par dark sidius
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d'après le wiki, il est pas aussi petit qu'on le voit sur la photo

 

Caractéristiques générales

 

  • Longueur: 9,5 m (31 pi 2 po)
  • Envergure: 12,5 m (41 pi 0 po)
  • Poids à vide: 4900 kg (lb)
  • Poids brut: 7000 kg (£ 13 000)

Performance

  • Vitesse maximale: 980 kmh (608 mph) km / h (mph)
  • plafond de service: 14000 m (45900 pieds) m (pi)

Armement

  • 2 x £ 500 bombes guidées

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_nEUROn

Modifié par zx
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0 Airbus pour l'instant, les autres partenaires éventuels seraient invités à la fin de l'étude de faisabilité.

 

Se fier entièrement à DA et à BAE, ça risque de coincer et se voir la facture finale du produit explosée.

 

Dans un marché où le gâteau devient de plus en plus petit, et toujours autant de bouches à nourrir, si la répartition n'est pas claire dès maintenant, elle ne le sera, au mieux, dans 30 ans, au pire, jamais.

 

Pour soutenir un produit "haute gamme" de ce genre, il faut avoir un volume suffisant, s'il n'y a que le marché interne en Europe, et en plus le programme est piloté et monopolisé par 2 entités qui en plus pas dominants, ça risque d'être très difficile à la fin...

 

Henri K.

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Se fier entièrement à DA et à BAE, ça risque de coincer et se voir la facture finale du produit explosée.

 

Dans un marché où le gâteau devient de plus en plus petit, et toujours autant de bouches à nourrir, si la répartition n'est pas claire dès maintenant, elle ne le sera, au mieux, dans 30 ans, au pire, jamais.

 

Pour soutenir un produit "haute gamme" de ce genre, il faut avoir un volume suffisant, s'il n'y a que le marché interne en Europe, et en plus le programme est piloté et monopolisé par 2 entités qui en plus pas dominants, ça risque d'être très difficile à la fin...

 

Henri K.

Vu le prix payé pour l'Airbus A400M ou l'Eurofigher par rapport au Rafale tu m'excuseras mais j'ai plus confiance en Dassault qu'en Airbus sur la maîtrise des coûts des programmes militaires.

 

Je pense au contraire que c'est une bonne idée de faire un bi-nome avec les Anglais. Car ce sont les seul à avoir vraiment des ambitions en accord avec la France dans le domaine de la défense.

Une fois le programme figé il sera toujours possible d'inviter d'autres partenaires sur cette base. Ouvrir un partage à pleins de partenaires sur un début de programme c'est l'assurance d'avoir un canard à trois patte qui va coûter une blinde et ne répondra pas forcément aux besoins.

 

Sinon la maquette ressemble un peu au X45A américain.

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En matière de drone de combat, BAE avec Taranis et Dassault avec nEUROn sont, incontestablement, compétents en la matière.

 

Or ici on ne parle pas de compétence technique, où Airbus ne fera pas de drone, comme Dassault ne fera pas de transporteur multi-configurations. On parle ici la projection du volume pour un produit haute gamme même dans le domaine de drone, on parle des technologies à la pointe, on parle de doctrine d'emploi, on parle de la cohérence d'un vecteur par rapport à la stratégie de la défense de plusieurs pays européens, si on les considère tous comme prospects potentiels, ou de potentiels pays hors-U.E.

 

Si, au final, il n'y a que des pays core de l'OTAN en Europe (rêvons même pas, on ne vendra rien aux Américains, ils sont très en avance avec la Chine dans ce domaine), c'est à dire the UK et la France, alors restons à un programme restreint pour 2 pays, donc un développement avec seulement BAE / DA a tout son sens et le coût sera, inévitablement élevé mais contrôlable.

 

Si, c'est pour cibler l'ensemble des pays membres de l'EU et de l'OTAN en Europe sans exception, je crains que la volonté du partage politique / outillages industriels fera traîner le programme, donc le contrôle du programme, et donc le coût final.

 

Si la majorité de pays en Europe peuvent encore maîtriser et exploiter les drones de RQ/MQ-9-like, ceux qui sont capables et qui ont la volonté de faire avec un UCAV comme X-47B / Sharp Sword / nEUROn / Taranis sont rapidement se limiter à.... UK and France.

 

A400M est une autre histoire, je connais bien le bébé, mais pas envie de perdre mon temps à expliquer pourquoi le programme coûte "cher" et qu'on "maîtrise mal" le programme, ce qui n'est pas forcément vrai. D'un autre côté, je n'ai jamais caché ma profonde méfiance envers le groupe Dassault et tout le jeu qui tourne autour.

 

Henri K.

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Si, c'est pour cibler l'ensemble des pays membres de l'EU et de l'OTAN en Europe sans exception, je crains que la volonté du partage politique / outillages industriels fera traîner le programme, donc le contrôle du programme, et donc le coût final.

 

Juste pour rappel, l'objectif numéro 3 du programme nEUROn est:

 

To validate an innovative cooperation process by establishing a European industry team responsible for developing next-generation combat aircraft.

 

 

 

Dassault ne va certainement pas s'embarquer dans un maillage industriel complexe avec douze pays contributaires, zéro contrôle du programme, après avoir eu la maitrise d’œuvre sur nEUROn. Sinon ils préciseront qu'ils ne savent pas faire, ou feront mal, hors budget, hors délai, avec des specs dégradées.

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En matière de drone de combat, BAE avec Taranis et Dassault avec nEUROn sont, incontestablement, compétents en la matière.

 

Or ici on ne parle pas de compétence technique, où Airbus ne fera pas de drone, comme Dassault ne fera pas de transporteur multi-configurations. On parle ici la projection du volume pour un produit haute gamme même dans le domaine de drone, on parle des technologies à la pointe, on parle de doctrine d'emploi, on parle de la cohérence d'un vecteur par rapport à la stratégie de la défense de plusieurs pays européens, si on les considère tous comme prospects potentiels, ou de potentiels pays hors-U.E.

 

Si, au final, il n'y a que des pays core de l'OTAN en Europe (rêvons même pas, on ne vendra rien aux Américains, ils sont très en avance avec la Chine dans ce domaine), c'est à dire the UK et la France, alors restons à un programme restreint pour 2 pays, donc un développement avec seulement BAE / DA a tout son sens et le coût sera, inévitablement élevé mais contrôlable.

 

Si, c'est pour cibler l'ensemble des pays membres de l'EU et de l'OTAN en Europe sans exception, je crains que la volonté du partage politique / outillages industriels fera traîner le programme, donc le contrôle du programme, et donc le coût final.

 

Si la majorité de pays en Europe peuvent encore maîtriser et exploiter les drones de RQ/MQ-9-like, ceux qui sont capables et qui ont la volonté de faire avec un UCAV comme X-47B / Sharp Sword / nEUROn / Taranis sont rapidement se limiter à.... UK and France.

 

A400M est une autre histoire, je connais bien le bébé, mais pas envie de perdre mon temps à expliquer pourquoi le programme coûte "cher" et qu'on "maîtrise mal" le programme, ce qui n'est pas forcément vrai. D'un autre côté, je n'ai jamais caché ma profonde méfiance envers le groupe Dassault et tout le jeu qui tourne autour.

 

Henri K.

Pas forcément. Des pays comme L'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, la région du Benelux, La Suède, La Pologne pourraient entrer dans le programme ou être des clients potentiels. Mais je pense qu'avant de partir sur une coopération il est très important de bien définir les besoins du RU et de la France et de figer suffisamment le projet. Une fois cette étape passé il sera temps d'inviter à de possible coopération mais dans ce cadre bien définit. Du moins je le vois comme ça.

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Quelle serait la motorisation de l'engin ? A quoi va vraiment aboutir ce projet ? comment peut il évoluer vers un remplaçant du Rafale ? personnellement je pense que lancer un demonstrateur d'un vrai futur chasseur est la vrai réponse plutôt que ce drone qui va siphonner les crédits de recherche pour aboutir a quoi réellement ? tout baser sur la furtivité alors que les grandes puissances commence a comprendre que ce n'est peut être plus l'avantage et commence a s'orienter vers des nouveaux missiles d'attaque plus rapide lancés par de lourd bombardier bel et bien pilotés eux. Et qu'arrive t'il si l'ennemi pirate ces appareils (ex: Rq-170 down en Iran)? Beaucoup de questions qui me viennent en tant que contribuable et je me demande réellement si l'on est pas en face d'une vrai erreur stratégique. Vu le peut de ressource pour notre armée l'investir dans un appareil qui pourrait bien être dépassé avant d'être mis en service, car a part la furtivité cet appareil n'a aucun avantage , lent, faible capacité d'emport je sent que ça va couter chers pour pas grand chose, et je préfèrerais que l'on mette le paquet sur le Rafale vu la faiblesse des ressources de l'armée de l'Air.

Modifié par dark sidius
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