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La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force
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Messages recommandés

Salut

D'aprés le blog le mamouth, la france va acquérir un quatrième Harfang auprés d'Israél.

En fait c'est la station et l'appareil de développement actuellement en Israel qui vont être acheté par la FRance

Signature fin mai, début juin.......... a suivre donc

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Quelques petites choses m'intriguent :

Quelle est la véritable différence entre le Heron TP et le Eiytan ? Pourquoi est-ce que Dassault a choisi l'un et pas l'autre ?

A t-on d'autres programmes de developpement de drones avec des pays voisins ? Est-ce que l'embargo sur Israël concerne aussi une collaboration pour un projet miliaire commun ?

Merci pour les réponses !

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Quelques petites choses m'intriguent :

Quelle est la véritable différence entre le Heron TP et le Eiytan ? Pourquoi est-ce que Dassault a choisi l'un et pas l'autre ?

A t-on d'autres programmes de developpement de drones avec des pays voisins ? Est-ce que l'embargo sur Israël concerne aussi une collaboration pour un projet miliaire commun ?

Merci pour les réponses !

Heron TP et Eitan sont la même bête (de même que d'ailleurs l'Eads Eagle 2)

L'intérêt du Heron TP sur le Heron, qui est l'actuel Sidm, est la plus importante charge utile et temps de loitering qui est dans le même rapport qu'entre le Prédator A et le Reaper (ou predator B)

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Heron TP et Eitan sont la même bête (de même que d'ailleurs l'Eads Eagle 2)

L'intérêt du Heron TP sur le Heron, qui est l'actuel Sidm, est la plus importante charge utile et temps de loitering qui est dans le même rapport qu'entre le Prédator A et le Reaper (ou predator B)

est ce que les capteurs change aussi ? ? ? ?

Quelques petites choses m'intriguent :

Est-ce que l'embargo sur Israël concerne aussi une collaboration pour un projet miliaire commun ?

Merci pour les réponses !

ben apparemment non et puis ça m'étonnerait que les USA leur grand allié est accepter cet embargo et puis faut dire que ça arrange du monde
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Le SIDM français a sa propre électronique

et la proposition de drone par Dassault et Indra associe Thalès qui fabrique des radars...

donc clairement le Heron TP ne servirait que de base volante peu chère avec la valeur ajoutée (l'électronique d'origine française).

A noter à ce sujet, la news concernant la Bundeswehr qui achèterait des Heron :

Germany to choose cheaper UAV “interim solution” from IAI

09:30 GMT, May 4, 2009 Even though the wording has changed, the German Armed Forces (Bundeswehr) seem to have come to a decision concerning its SAATEG project (imaging surveillance system for the depth of the deployment theatre). Originally looking for a solution providing an “initial capability”, the Bundeswehr now speaks of an “interim solution”, resulting in the probable leasing of Heron 1 reconnaissance UAVs. As the German weekly, “Der Spiegel” reported last week, the solution offered by Israel Aircraft Industries (IAI) and Rheinmetall is being favoured over the US MQ-9 Reaper (formally Predator B) and a “domestic” development programme by EADS – as both alternatives are considered too expensive...

The awarding of a direct contract is scheduled to take place in May and to be signed by the end of 2009. However, the exact number of systems to be leased has not been specified. Estimates from different sources range from three to five systems. For the deployment and maintenance of the system, a German-Israeli company is to be created.

According to “Der Spiegel”, a further decision on the acquisition or development of an unmanned combat aerial vehicle (UCAV) will only be made after a number of years and the initial experience with the “interim solution”. Furthermore, EADS’ hope for the green light for a € 600 million “Advanced UAS” development programme is said to have been concluded, as reportedly, no money is available for this project.

http://www.defpro.com/daily/details/302/

Or dans les deux propositions de drone SDM pour la France, la proposition EADS avait pour avantage d'intégrer l'Allemagne (et le fameux couple franco allemand...) tandis que celle de Dassault n'était qu'en partenariat avec les Espagnols.

Donc le fait que les allemands s'orientent pour plusieurs années d'évaluation sur le héron, en solo est plutôt une bonne nouvelle pour la France car va favoriser la proposition Dassault qui est 1 M d'€ moins cher que celle d'Eads , envisage une dispo dès 2012, alors que EADS seulement pour 2015 (et encore si pas de retard de programme.... :lol: :lol:)

Ce qui de surcroit ne ferme plus la lucarne pour le Neuron par la suite alors que l'Advanced Drone d'EADS aurait probablement amputé le programme vu qu'il aurait fallu financer un appareil Jet potentiellement avec des capacités de pénétration (si petites ailes)

Donc que du bonheur : on va enfin rattraper une partie du retard en drone avec une machine avec de notables potentialités d'UCAVisation de surcroit.

8)

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Image IPB

SDM Dassault-Thales-

A noter que le programme DELE : drone embarqué longue endurance (sur BPC et Porte Avions) est annulé depuis 2005 au profit d'un seul drone naval à voilure tournante embarquable sur la majorité des plateformes , mais qui n'est qu'une prolongation du programme de drone tactique naval donc pas de "longue endurance"

Verrait on une reviviscence du programme DELE si comme le disait le CEMA, le drone naval n'apparaitrait que vers 2020 ?

(probablement pas vu la propension à ne pas faire plutôt qu'à faire autre chose...).

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Je sais ce n'est pas un Drone français mais vu que la base est l'ancienne alouette III d'ailleurs retirée récemment du service dans les Alpes  :'(

et que Dassault-Thalès proposerait un SDM  à partir du drone Heron fabriqué aussi par IAI,

Moi je le dis,  =( ,comme plateforme de Drone naval, achetons FRANCAIS et plutôt que le BOEING little Bird prévu en collaboration avec Thalès , utilisons notre bonne vielle alouette III comme drone  :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

IAI Introduces a Naval Rotary UAV at IMDEX 09

Image IPBImage IPB

MALAT unveiled here the Maritime Naval Rotary Unmanned Aerial Vehicle (NRUAV) being developed with under cooperation with India. In fact, the platform for the first NRUAV is the Chetak (Alouette III), widely used by the Indian Navy. The helicopter could be deployed for mission of 6 hours, up to a distance of 120 km from the launching vessel.

Employed as an 'elevated mast', NRUAV can extend the vessel's coverage over a much larger area, providing early warning and detection of aircraft, and cruise missiles, surface vessels and even subsurface activity. For example, its radar could easily detect a patrol boat from 80 nautical miles, automatically detect and track surface targets and effectively handle 64 airborne targets. Being transformed into a pilotless platform, the helicopter will be equipped with multiple payloads, for multi-mission performance, enabling aerial shipborne resupply, maritime surveillance and other missions to continue regardless on weather conditions.

It has been demonstrated that automatic landing, relying on closely coordinating the helicopter's flight controls in reference to the, ship's landing deck rolling under high sea conditions is safer than a pilot controlled landing under such conditions. The NRUAV features automatic take-off and landing from aviation capable ships and from unprepared landing sites.

Among the sensor suites that can be carried by the NRUAV are different Maritime Surveillance Radar systes, capable of surface and counter-submarine operation, resolution sharpening, synthetic apperture radar (SAR) and Inverse SAR modes. Electro-optical payloads are also carried. Airborne intelligence also accommodate electronic – a SIGNIT/COMINT Suite that can be carried on UAVs, like the EL/K-7071 COMINT and EL/K-7071 SIGINT systems EL/L-8385 Electronic Support measures (ESM). Among the optronic payloads, stabilized Plug-In Optronic Payload (POP) Family on display includes POP300LR Observer, Mini-POP and Multi-Mission Optronic Stabilized Payload – MOSP3000. The entire sensor suit is controlled from the ship's command information center (CIC).

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Un concept d'UAV qui pourrait aussi économiser nos ATL2 dont l'énorme soute à bombes pourrait sans doute contenir la bête :

http://www.flightglobal.com/assets/getasset.aspx?ItemID=28852

DATE:07/05/09

SOURCE:Flight International

Piasecki to flight test air-launched, maritime UAV

By Stephen Trimble

Piasecki Aircraft will soon stage a test flight for a new unmanned aerial vehicle (UAV) demonstrator designed to reduce airframe fatigue levels for the US Navy's fleet of existing and future maritime patrol aircraft.

The roughly 350kg (800lb) Turais aircraft is a wing and bomb bay launched UAV with multiple payloads. It is sponsored by PMA-290, the US Navy programme office that manages the existing P-3C Orion and future P-8A Poseidon.

The UAV would be launched at high-altitude, extend its wing and tail control surfaces, then dive down to low-altitude, said Joe Cosgove, Piasecki Aircraft's director of aircraft programmes.

With a 6.5hr endurance and 150nm range, the UAV's onboard sensor would investigate surface targets and transmit the video or imagery to the mother aircraft.

The UAV is designed to be expendable after it completes its mission, but programme officials are debating whether to add a recovery mechanism, Cosgrove said.

Piasecki has also proposed adapting the aircraft to other aircraft, including the Boeing F/A-18E/F Super Hornet, EA-18G Growler and Sikorsky MH-60R/S Romeo/Sierra.

Decades of accumulated flying hours at low altitude have exposed alarming airframe fatigue levels for P-3Cs, which has required an urgent service life extension programme to keep the fleet airworthy.

Turais would allow the P-3C and its replacement P-8A fleet to remain at high-altitude and still monitor surface targets beneath clouds. The UAV also could be launched into potentially hostile areas for unmanned aircraft.

For example, Cosgrove noted that the USN wishes to avoid the 2001 incident when an EP-3E ARIES II aircraft was forced to make an emergency landing in China.

The first flight test of a full-scale aeromechanical demonstrator is planned by the end of the year. However, the current demonstrator would not be powered.

A potential follow-on programme, which remains unfunded, would integrate a fuel system and powerplant on the Turais, and complete initial flight trials.

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J'ai du mal à comprendre cette photo : C'est une vue antérieur, postérieur, de profil ?

je pencherai pour une prise de côté en même si le gars est pas suicidaire si l'UAV est en phase d'approche ou de décollage il se mets sur le côté

sinon l' UAV est américain..?

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Plutôt que le nEUROn qui n'est pas encore construit mais seulement en construction,

Je me demande si ce ne serait pas le X-45C de Boeing qui fait un retour dans la compétition :

les ailes semblent assez continues , sans le décrochement de celle du x -47 ucas N

:

Image IPB

http://www.gizmag.com/boeing-to-develop-fighter-sized-uav-based-on-x-45c/11636/

x-47B

Image IPB

encore que sous cet angle-là , le x-47 :

Image IPB

et pour les fans de portes-avions :

Image IPB

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http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article10733

A l’occasion d’une visite officielle la 20 avril 2009 dans le compté d’Ostergötland, l’Ambassadeur de France, M. Joël De Zorzi, a visité les bureaux d’étude et les unités de production du groupe SAAB Aero à Linköping. Parmis les nombreux projets présentés, le plus spectaculaire sur le plan tcehnologique est incontestablement le développement d’avions sans pilote à usages civils et militaires.

En 2003, la Suède, la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et la Suisse ont décidé d’unir leurs efforts pour la réalisation d’un démonstrateur de drone de combat appelé NEURON. Ces pays ont choisi de mettre en commun leurs compétences industrielles et technologiques dans le but de garantir l’autonomie européenne dans le domaine de l’aéronautique militaire, en renforçant les synergies entre les entreprises du secteur.

Le français DASSAULT AVIATION s’est vu confier la maîtrise d’oeuvre. Toutefois d’autres partenaires sont impliqués pour le développement et la réalisation de NEURON, en particulier le suédois SAAB (bien connu pour son avion de chasse GRIPEN) qui pèse 25% dans le budget global investi. ALENIA, EADS-CASA, HAI, RUAG et THALES sont les autres partenaires. L’objectif d’un premier vol en 2011 a été décalé pour 2012. Les essais en vol auront lieu en France, en Suède et en Italie. Du côté suédois, SAAB s’occupe plus particulièrement de :

- la conception et la fabrication de la structure : design général ;

- l’avionique ;

- système de carburant ;

- la navigabilité ;

- l’autonomie ;

- des essais (au sol comme en vol).

Le programme suit le calendrier prévu et, après une série de tests effectués avec succès la production du fuselage a déjà commencé. En effet, concernant la fabrication de pièces pour le projet NEURON, une partie de la production est attribuée à un certain nombre de sous-traitants, mais l’assemblage est fait chez SAAB à Linköping. Entre autres, SAAB a choisi de collaborer avec la petite entreprise Tjust Mekaniska située à Västervik (à une centaine de kilomètres du site de SAAB). A l’aide de machines à commande numérique (CNC) Tjust Mekaniska découpe pour SAAB directement dans des plaques d’aluminium des parties du futur fuselage de NEURON.

Il ne reste pas grand-chose de la plaque initiale une fois la découpe réalisée. L’échantillon découpé pèse environ 40 kg (à comparer aux 1800 kg de la plaque initiale...). L’excédent d’aluminium sous forme de copeaux est pressé et vendu pour le recyclage.

L’équipe de SAAB Aérostructures, responsable du projet NEURON, est satisfaite de l’avancée de travail. Leur planning est à jour et ils seront en possession de tous les composants pour l’été 2009. Cela leur permettra de commencer l’assemblage de la coque, prévu pour l’automne 2009.

Quelques caractéristiques et performances :

- Longueur : 10 m

- Envergure : 12 m

- Masse : 7 tonnes

- Furtivité radar et infrarouge

- Domaine de vol subsonique (Mach 0,9)

- Bi-soute à armements

- Capacité d’emport et de tir d’armements guidés

- Piloté à distance depuis une station sol de contrôle

- Temps de vol max : 3 heures

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  • 2 weeks later...

http://www.aeroplans.fr/Aviation-militaire/neuron-illustration-coopetition-europeenne.html

Si les Européens ont été incapables de se mettre d'accords pour la production d'un avion de chasse commun et ont au contraire construit leur propre concurrence, en matière de drones les choses sont un peu différentes. Il existe bien-sûr des nations qui développent leurs propres systèmes mais on peut observer des projets au sein desquels les Européens mettent en commun leurs compétences et savoir faire dans un esprit de collaboration jusque là assez peu observé. Le projet nEUROn est de ceux-là, puisque réunissant la France, la Suède, l'Italie, l'Espagne, la Grèce et la Suisse pour un UAV du futur.

Si les Américains ont compris depuis longtemps que la bonne réalisation de tels projets passe par la coopération entre les entreprises du secteur, ce n'est pas le cas pour les Européens.

Nombre de projets auraient pu être plus rentables, plus compétitifs, en bref plus fructueux si les entreprises européennes avaient adopté cette nouvelle pratique qu'est la

compétition. Bien connue de l'autre côté de l'Atlantique, les Américains favorisent les projets réalisés par plusieurs entreprises (pourtant rivales en temps normal) mais qui, le temps de cette association, produiront le produit idéal pour répondre aux besoins de la Défense, ou de tout autre marché. De cette manière, les projets finaux bénéficient de plus de moyens et de plus de compétences qui s'ils avaient été réalisés par une seule et même entreprise.

En Europe, la coopétition est assez visible sur le marché des drones. Nous avions déjà parlé du développement de l'EuroMale, terme générique pour la prochaine génération de drones intermédiaires. Ces avions sans pilotes seront en effet produits par la France, et au moins l'Italie et les Pays-Bas. Si le projet pourrait à première vue sembler être un concurrent du nEUROn, il n'en est rien puisque l'EuroMale sera principalement un drone d'observation.

De son côté, le projet porté par Dassault Aviation, Thales, Saab, EADS-CASA, RUAG, ALENIA et HAI porte beaucoup d'intérêt aux missions air-sol, à la furtivité et au tir d'armement. Beaucoup de nouveautés en Europe pour un projet ambitieux. nEUROn pourrait alors devenir le premier drone à réaction européen pleinement opérationnel. Un marché pourtant largement dominé par les Américains, et qui pourrait laisser de belles opportunités à cet UCAV doté des meilleures technologies du Vieux Continent.

Le maître d'œuvre Dassault Aviation annonce que le premier vol du drone pourrait avoir lieu en 2012. Pour l'instant la réalisation est principalement dans les mains des Suédois. Outre la fabrication de pièces confiée à divers sous-traitants, l'assemblage de ces dernières aura lieu chez Saab, à Linköping. L'équipe de Saab Aerostructures se dit satisfaite de l'avancée de travail. Le planning est à jour et ils seront en possession de tous les composants pour l'été 2009. Cela leur permettra de commencer l'assemblage de la coque, prévu pour l'automne 2009.

Plus que la mise en commun de compétences technologiques et industrielles au niveau européen, le nEUROn représente le désir de l'Europe d'obtenir une complète autonomie sur des technologies qui seront surement au centre des conflits de demain. Des appareils qui migrent de plus en plus dans le monde civil avec des débouchés de plus en plus importants. On ne peut donc que saluer la manière dont est construit ce futur bijoux, gage de suprématie aérienne pour l'Europe.

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http://www.opex360.com/2009/06/03/les-attaques-menees-par-des-drones-en-manque-defficacite/

Par rapport à un avion de combat, un drone tel que le MQ-1 Predator armé par deux missiles AGM-114 Hellfire présente l’avantage de mener une frappe aérienne sans exposer la vie de son pilote, puisque l’engin est manoeuvré à distance.

De janvier 2006 à avril 2009, près d’une soixantaine de raids ont été accomplis par des drones en Afghanistan et dans les zones tribales pakistanaises afin d’éliminer des responsables d’al Qaïda. La fréquence de ces frappes s’est même accentuée depuis le début de l’année puisque 14 ont été menées lors du premier trimestre contre 36 en 2008.

Seulement, le retour d’expérience (RETEX) des différentes opérations menées à l’aide de drones n’est pas très satisfaisant : 14 dirigeants d’al-Qaïda ont été tués par ces frappes aériennes, qui ont provoqué des “dommages collatéraux”. En effet, 687 civils pakistanais qui y ont également perdu la vie, ce qui représente 50 non combattants tués pour un seul responsable de la mouvance terroriste. Au total, le taux de réussite de ces raids est de 6%.

Ces pertes parmi la population civil font que le Pakistan, dont le territoire abrite les drones américains à l’origine de ces frappes, souhaite que les Etats-Unis révisent leur mode opératoire. “Notre politique consiste à isoler les militants des tribus locales, mais les attaques de drones renforcent leur unité” a estimé, le mois dernier, Yousuf Raza Gilani, le premier ministre pakistanais.

Dans une tribune publiée par le New York Times, David Kilcullen, spécialiste de contre-insurrection et conseiller du général David Petraeus au moment où ce dernier était en Irak, et un ancien officier de l’armée américaine, Andrew Exum, ont mis en garde contre un usage abusif des drones, sans pour autant renier les avantages qu’ils offrent. “Chaque mort d’un non-combattant représente une famille hostile, un nouveau désir de revanche et plus de recrues pour un mouvement qui s’est développé de manière exponentielle, alors que les frappes par drones augmentaient” ont-ils ainsi écrit.

En fait, les drones ne sont pas à mettre en cause dans ce faible taux de réussite. En effet, pour qu’une opération soit un succès, la qualité du renseignement est primordiale. Et en l’occurrence, c’est bien cet aspect qui est mis en cause. Actuellement, les informations sont notamment fournies par des responsables tribaux afghans et pakistanais, dont certains sont tentés de régler des comptes avec d’autres tribus… La solution pourrait passer par une prise en main de ces tribus par des forces spéciales américaines afin de guider au mieux les attaques de drones. Cela a déjà été fait en 2001, lors de l’intervention visant à chasser les taliban de Kaboul.

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http://www.lesechos.fr/info/aero/reuters_00155081-eads-propose-45-drones-a-trois-pays-pour-2-9-milliards-d-euros.htm

EADS propose 45 drones à trois pays pour 2,9 milliards d'euros

PARIS (Reuters) - EADS a annoncé lundi avoir présenté une offre engageante de 2,9 milliards d'euros à la France, l'Allemagne et l'Espagne en vue de leur fournir 45 drones (avions sans pilote) de nouvelle génération à partir de 2015 ou 2016.

La France, l'Allemagne et l'Espagne avaient mandaté le groupe européen d'aéronautique et de défense en 2007 pour étudier le développement d'un appareil piloté par ordinateur capable d'assurer des missions de surveillance, de reconnaissance et d'identification de cibles.

"Nous sommes absolument déterminés à réussir le programme 'Advanced UAV' (Unmanned aerial vehicle, ndlr)", a déclaré Bernhard Gerwert, directeur général de Military Air Systems, une division de la branche défense et sécurité d'EADS, au cours d'une conférence de presse.

"Nous avons transmis une offre engageante le 15 mai aux nations impliquées dans ce projet et espérons signer un contrat courant 2010", a-t-il ajouté.

Le dirigeant a expliqué que l'offre d'EADS totalisait 1,5 milliard d'euros de développement et 1,4 milliard pour la production de 15 "systèmes" - un drone étant vendu avec les stations sol et des équipements - comprenant chacun trois drones.

Les drones font l'objet d'une vive confrontation entre industriels européens face à la raréfaction des projets d'envergure en matière de défense.

La plupart des pays européens ne souhaitent pas financer seuls leur propre drone mais éprouvent des difficultés à s'accorder sur des spécificités et des missions communes.

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http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-06-11/la-guerre-des-drones-a-commence/916/0/351734

La guerre des drones par Jean Guisnel du Point

Les drones civils, bons à tout faire

Surveiller une ligne à haute tension ou un pipeline, survoler un territoire menacé par des feux de forêt, ratisser l'océan pour repérer les nappes d'hydrocarbures, suivre de loin des narcotrafiquants, évaluer une foule ou les dommages d'une tempête, annoncer des bouchons sur une autoroute... Autant de missions que des drones (comme, ici, la maquette de l'Orka, d'EADS) feront dans quelques an-nées aussi bien, et à moindre coût, que des avions ou des hélicoptères. Equipés de radars perfectionnés, de capteurs infrarouges, de caméras thermiques ou à haute résolution, ils peuvent aussi sillonner les océans afin de repérer les transits d'immigrants clandestins. C'est notamment à cette fin que l'Italie vient d'acquérir deux MQ-9 Reaper chez General Atomics, afin de surveiller ses abords maritimes

L'advanced UAV en retard

En mai, EADS a remis aux gouvernements allemand, français et espagnol l'étude de « réduction de risque » concernant un gros (28 mètres d'envergure, plus de 7 tonnes) drone biréacteur, pouvant entrer en service en 2015. Mais un peu échaudés par les cinq années de retard du Harfang confié au même industriel, les gouvernements rechignent à s'engager dans les seules études pour lesquelles EADS réclame 1,5 milliard d'euros. Avant de facturer, sans doute lourdement, 45 drones (18 pour la France, 18 pour l'Allemagne et 9 pour l'Espagne). Les Allemands-qui ont déjà acquis le Global Hawk américain-paraissent particulièrement dubitatifs et seraient tentés soit par le Predator, soit par le Harfang français, déployé en Afghanistan. De source proche de la Délégation générale pour l'armement, on indique être « très satisfait de ce système, qui marche bien et nous assure une vraie indépendance stratégique »

Le monstre des forces spéciales américaines

Imaginez un hélicoptère sans pilote à son bord capable de frapper une cible à 2 500 kilomètres de sa base (environ la distance Stockholm-Alger) en s'immobilisant devant une fenêtre d'immeuble, puis de rentrer à la base ! C'est précisément la plus étonnante capacité du drone Hummingbird, de Boeing. Les forces spéciales américaines en possèdent sept, qui peuvent être armés de missiles antichars Hellfire, emporter un radar ou bien, c'est la grosse innovation apportée par cet engin, embarquer une civière pour exfiltrer un blessé (ou un espion !) d'un territoire ennemi inaccessible par tout autre moyen... Il peut aussi livrer des munitions sur le champ de bataille ou faire on ne sait quoi d'autre

Les drones, ces avions pilotés à distance, seraient-ils la nouvelle bonne à tout faire des militaires ? Peut-être bien. Il en existe de minuscules, volant à l'aide de petits moteurs électriques, et de très gros, des hélicoptères, qui pourraient amener des tonnes de munitions sur des champs de bataille inaccessibles pour des machines pilotées. Certains, comme les DRAC français, sont utilisés par des unités de combat pour vérifier ce qui se passe quelques centaines de mètres plus loin. D'autres tirent des missiles, sans le moindre risque pour le pilote. Une révolution dans l'art de la guerre ? Possible...

En Afghanistan, où des dizaines de milliers de soldats étrangers mènent depuis huit ans une guerre contre-insurrectionnelle de grande ampleur, les belligérants affichent deux innovations tactiques. Pour les insurgés, c'est le recours systématique aux attentats-suicides, qui ont déjà provoqué des dizaines de morts parmi les soldats étran-gers. Et, pour ces derniers, l'une des principales nouveautés réside dans l'utilisation massive des drones. Au début de l'offensive, à l'automne 2001, ces avions pilotés à distance demeuraient l'apanage des services secrets et des forces spéciales, qui pilonnent aujourd'-hui les zones tribales pakistanaises sans faire trop le détail entre les combattants et les habitations qui les abritent. Désormais, en Irak, mais surtout en Afghanistan, plusieurs dizaines de drones volent en permanence au-dessus des villes, des vallées, des montagnes et des routes. Certains sont armés, comme les Predator et les Reaper, de General Atomics. Les premiers emportent deux missiles antichars Hellfire conçus pour les hélicoptères de combat Apache. Les talibans et autres insurgés disposeraient-ils de chars de bataille ? Non, mais les Hellfire servent à tirer contre les grottes à flanc de montagne et contre les cibles « durcies ». Tandis que les Reaper, plus gros, volant plus haut et plus longtemps, peuvent emporter jusqu'à quatorze missiles air-sol, mais aussi des bombes guidées par laser ou par GPS. Ils peuvent rester quatorze heures en vol, de jour ou de nuit, en attente avant que le pilote donne l'ordre de tir. Comme d'habitude, les Américains ne font pas dans la demi-mesure : ils ont déjà plus de 300 Predator en service ou en commande, ainsi qu'une trentaine de Reaper. Mais ce n'est pas tout ! Ils disposent également de monstres, comme le Global Hawk (13,50 mètres de longueur, 35 d'envergure !), qui ne sont pas armés mais peuvent voler trente-six heures, à 20 000 mètres d'altitude (deux fois plus haut que les avions de ligne), et franchir plus de 20 000 kilomètres.

Les drones de combat, ceux qui tirent, sont devenus des armes presque comme les autres. Pour cet officier français tout juste rentré d'Afghanistan, son principal étonnement aura été « l'imbrication des opérations terrestres avec l'appui aérien. La moindre action est soutenue par des avions, des hélicoptères et des drones, sans distinction ». Au sol, un officier de guidage dirige les tirs des aéronefs et parle par radio avec les pilotes pour déterminer quelle munition sera tirée, pour produire un effet particulier : « Dans le cas de l'avion ou de l'hélicoptère, le pilote est au-dessus de lui, dans son appareil » , explique « Enzo », nom de guerre d'un officier de l'armée de l'air responsable de cette mission au sein du Groupement tactique interarmes de la Kapisa, à quelques dizaines de kilomètres de Kaboul, qui poursuit : « Mais pour le drone, il y a un très bref délai dans la communication. Normal : l'engin vole ici, mais son pilote est dans le Nevada ! » Incroyables guerres modernes, qui voient des opérateurs en pantoufles sur leur base, à 20 000 kilomètres du champ de bataille, viser en direct avec leur caméra d'une précision inouïe des insurgés cachés derrière un rocher, qu'ils tuent avant d'aller chercher leurs enfants à l'école ! « Avec les drones, on pourrait risquer un jour de se retrouver avec des travailleurs civils qui tuent au loin. C'est inquiétant », commente un officier français connaissant bien le terrain afghan.

Les Français ne disposent pas, eux, de drones tueurs. Leurs trois avions pilotés à distance sont des drones israéliens Heron transformés par EADS pour leur adjoindre non seulement des caméras jour/nuit et un radar très perfectionnés, mais également des équipements de communication par satellite autorisant la transmission de leurs images vidéo vers le sol en temps réel et à très grande distance. Techniquement, rien n'interdirait que les images envoyées sur les réseaux d'état-major soient présentées en direct sur l'écran de leur bureau aux autorités politiques. Mais, en France, ce n'est pas prévu pour l'instant. Barack Obama a quant à lui la possibilité de voir les images des drones américains alors qu'il vole dans son avion présidentiel « Air Force One », grâce à la présence à bord d'un petit terminal que l'armée de l'air française teste actuellement à Mont-de-Marsan, le Rover.

Ces drones français Harfang, du nom d'une petite chouette vivant près du cercle polaire (la chouette des neiges), peuvent conduire des missions de douze heures et constituent de précieux équipements puisque l'ensemble du système (trois avions et la station de pilotage et de réception des images au sol) a été facturé 100 millions d'euros, le prix d'un chasseur Rafale. A partir de la base américaine de Bagram, en Afghanistan, les drones français conduisent chaque semaine trois ou quatre missions d'observation pour la coalition, et leurs performances sont étonnantes : ils servent aussi bien à détecter de nuit des présences humaines dans une grotte qu'à repérer la chaleur d'une voiture à l'arrêt depuis plusieurs dizaines de minutes. Leur moteur ne fait pas plus de bruit qu'une tondeuse à gazon et ils demeurent absolument inaudibles quand ils filment une position à une dizaine de kilomètres de distance. Le jeune lieutenant-colonel commandant les drones français en Afghanistan juge que leur présence est un atout précieux : « Nous sommes dans un conflit asymétrique où il est difficile de percevoir l'insurgé, qui se confond avec le terrain, dans la population. A nous de le trouver, dans l'immensité du champ de bataille. » Mais, attention, avertit le lieutenant-colonel Michel Goya, auteur d'« Irak, les armées du chaos » (Economica), livre dans lequel il analyse notamment le nouveau rôle des drones, « on ne doit pas se contenter » du renseignement technique fourni par ces machines « et croire que l'on pourrait se dispenser d'aller sur le terrain conduire une reconnaissance humaine. On confond parfois l'absence de preuve avec la preuve de l'absence ». En fait, les drones ne révolutionnent pas la guerre. Mais ils la transforment.

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Et ils (les drones) se transforment...

Dans le numéro spécial Bourget d'A&Cosmos, on voit que la miniaturisation des radars SAR permet d'emporter des radars même sur de petits drones tactiques, et plus seulement sur des drones MALE plus gros.

http://www.flightglobal.com/assets/getAsset.aspx?ItemID=29355

Le Sperwer de Sagem comme le Watchkeeper de Thalès/IAI ont maintenant leur radar.

La palme revenant au tout petit ScanEagle de Boeing qui avec ses 17 cm de diamètre pour env 1,2 m de long avec une MTOW de 20 kg peut lui aussi être doté d'un radar SAR de moins de 1 kg ....

Les auteurs de l'article soulignent d'ailleurs le caractère "transgenre" de ce mini drone qui a une durée de persistance égale à un grand drone Male avec une autonomie pouvant aller jusqu'à 28 h pour la dernière version propulsée par du J-5.

http://www.flightglobal.com/assets/getasset.aspx?ItemID=29354

(voir aussi :

http://www.flightglobal.com/blogs/the-dewline/2009/06/scan-eagle-cutaway-and-feature.html)

Toujours dans cette tendance des drones tactiques à venir piétiner les platebandes du Male, on note la version B du Sperwer créditée de près de 12 h de persistance.

Enfin cette version peut recevoir des Spike LR et sinon probablement le nouveau missile LMM de thalès développé spécialement pour les petits drones.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/bertin-technologies-place-son-minidrone.html

Bertin Technologies place son minidrone

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) va expérimenter un minidrone, le Mini-REC (notre photo, crédit JMT), développé depuis plusieurs années par le fabriquant de moutons à cinq pattes Bertin Technologies. L'engin présente une autonomie encore réduite (autour d'une demi-heure), mais aussi une capacité à pouvoir évoluer sans difficultés dans le milieu urbain, du fait de sa taille réduite, et de son aptitude à évoluer en stationnaire, ou en translation. Autant de plus pour une reconnaissance d'un feu sur un immeuble dont les étages ne sont pas immédiatement accessibles, ou pour aller observer dans des espaces contaminés, après un accident ou un attentat NRBC.

Ce minidrone fait suite au développement de l'Hovereye pour la DGA, qui n'avait pas débouché sur un programme. Hovereye a été utilisé dans le cadre d'expérimentations en matière de combat urbain, notamment à l'ETBS de Bourges.

Une évolution de Mini-REC a été mise au point, peut-être pour une unité dépendant du COS.

Image IPB

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En mai, EADS a remis aux gouvernements allemand, français et espagnol l'étude de "réduction de risque" concernant un gros (28 mètres d'envergure, plus de 7 tonnes) drone biréacteur, pouvant entrer en service en 2015. Mais un peu échaudés par les cinq années de retard du Harfang confié au même industriel, les gouvernements rechignent à s'engager dans les seules études pour lesquelles EADS réclame 1,5 milliard d'euros. Avant de facturer, sans doute lourdement, 45 drones (18 pour la France, 18 pour l'Allemagne et 9 pour l'Espagne). Les Allemands - qui ont déjà acquis le Global Hawk américain - paraissent particulièrement dubitatifs et seraient tentés soit par le Predator, soit par le Harfang français, déployé en Afghanistan. De source proche de la Délégation générale pour l'armement, on indique être "très satisfait de ce système, qui marche bien et nous assure une vraie indépendance stratégique".

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-06-15/drone-l-advanced-uav-en-retard/1648/0/352560

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