Chine

[clem200]

Bah, ils feront avec.

J'espère que tu ne sera jamais politicien ...

[alexandreVBCI]

Le gouvernement des Philippines a saisi la juridiction spécialisée des Nations-Unies dans le cadre du contentieux territorial opposant Manille et Pékin sur la souveraineté d'îles en mer de Chine méridionale.

http://www.meretmarine.com/fr/content/contentieux-avec-la-chine-les-philippines-saisissent-les-nations-unies

[Henri K.]

La Chine a développé le premier routeur quantique au monde et a mené la démonstration au laboratoire, le résultat a été présenté au Quantum Information Processing 2013 qui a lieu pour la première fois en Chine

http://www.china.com.cn/news/tech/2013-01/24/content_27781699.htm

http://network.pconline.com.cn/316/3164752.html

Le développement fait parti d'un sous projet du Programme 973 (Programme 973 est un vaste programme de R&D sur les sciences fondamentales, lancés en 1997 par le gouvernement chinois et qui continue jusqu'à ce jour), ce sous-projet vise à développer les technologies nécessaires pour établir un réseau tout quantique.

En 2015, la Chine prévoit de lancer son premier satellite expérimental de communication quantique, le premier également au niveau mondial.

Henri K.

[DAR]

La Chine a développé le premier routeur quantique au monde et a mené la démonstration au laboratoire

Pour le moment, cela reste à un niveau expérimental mais ils sont sur la bonne voie pour mettre en application les premiers cette technologie qui permet de transmettre des données cryptées sans possibilité pratique de décodage (application militaire évidente, mais pas seulement).

Avec le nombre d'étudiants chinois qui ont été formés dans les meilleures universités occidentales dans les domaines scientifiques, et les masses d'argent désormais injectés dans la R & D en Chine, il n'est pas étonnant qu'ils commencent à pouvoir réaliser à leur tour des premières technologiques.

Espérons juste que nous pourrons leur rendre un peu la monnaie de leur pièce en les espionnant à notre tour ;)

[alexandreVBCI]

Mesures d'urgence à Pékin touchée par une pollution de l'air sans précédent :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/25/a-pekin-les-mesures-d-urgence-contre-l-airpocalypse-laissent-sceptiques_1822276_3244.html#xtor=AL-32280515

[Henri K.]

Espérons juste que nous pourrons leur rendre un peu la monnaie de leur pièce en les espionnant à notre tour ;)

C'est déjà fait. En 2009 quand je quittais la Chine, quelques collègues allemands m'ont dit que les Chinois ont expulsé et balcklisté plusieurs Allemands (et d'un autre pays que je m'en souviens plus lequel...) qui piquaient les données dans le domaine de générateur électrique et énergie verte.

Après il faut être vigilant avec le mot "espionnage industriel", en réalité il y a deux sorts d'espionnage -

* Un espionnage visant à surveiller le niveau atteint par les concurrents (une sorte de veille technologique si on veut), que toutes les industries le pratiquent dans tous les secteurs

* Un espionnage visant à "voler" des technologies qu'une entreprise ou un pays n'en possède pas. Et ça, pratiquement toutes les industries le font, aussi dans tous les secteurs.

L'un ou l'autre fait parti du jeu, c'est comme ça. Les médias caricaturent et diabolisent ces pratiques alors qu'il n'y a pas plus courant que ça même chez nous, ça fait parti de la guerre de communication.

Henri K.

[Carl]

Pour moi ce qui est sensationnel n'est pas la manière que les Chinois communiquent, mais la capacité qu'ils ont à réaliser des choses à une vitesse qui nous a surpris et qui nous surprend encore tous les jours.

Ce qui est sensationnel est qu'ils savent bien fixer des objectifs et des programmes à moyen/long terme et qu'ils les tiennent leur milestones un à un, avec au plus 6 mois de déviation.

Ce qui est, enfin, le plus sensationnel pour moi, c'est que le pays entier se donne des moyens pour réaliser un et un seul objectif - comme disait le nouveau Président chinois XI - la renaissance...

Leur propagande est un peu énervante, mais je suis d'accord sur le fait que ce n'est pas du bluff, leurs progrès tout azimuth sont réellement très rapide. En revanche, je ne vois pas le côté sensationnel de la chose.

Déjà, il ne font pour l'instant que rattraper leur retard (ou presque), et ils sont très bien organisé la récupération officielle (delocalisations, coentreprise, transferts de techno,..) et non officiel (espionnage et piratage informatique massif) de tout ce qui existe déjà ailleurs. Facile dans ces conditions d'aller vite et de tenir ses délais ! Ensuite, ils continueront à avancer à un rythme qui sera difficile à suivre, mais il est certain qu'il auront eux aussi des problèmes dans leurs projets, avec une explosion des délais et des coûts. C'est quand même beaucoup plus difficile et aléatoire  quand ça n'a jamais été fait.

Ils ont un grand nombre de chercheurs, ingénieurs, cadres qui ont été formés dans les meilleurs écoles occidentales ces dernières décennies

Ils ont réussi à mettre en place de bonnes écoles et un bon système de sélection, qui  grâce à la masse de population génère une masse de personnels qualifiés dans tout les domaines.

Culturellement, les chinois sont travailleurs, compétitifs, avides de richesse et de réussite économique, et accordent une grand importance à l'éducation. Le pouvoir est fort, les leaders ont un objectif et une stratégie claire. Ils peuvent s'inspirer des expériences des autres pays pour savoir ce qu'il faut faire et ne pas faire. Ce qui est important est bien organisé et bien financé. Il y a une culture, une histoire, une unité politique, un sentiment nationaliste, plein des ressources naturelles, un gros marché intérieur, largement assez de pauvres pour produire à bas coût pendant longtemps,...

Mais surtout, en face, il y a :

- une super puissance décadente qui fait absolument n'importe quoi depuis 25ans

- une union européenne désunie, absolument incapable de se comporter comme une puissance (il leur suffit de faire ami ami avec l'Allemagne pour plumer tout les autres sans craindre une contre attaque)

- Une Afrique bourré de ressources naturelles, facile à corrompre, délaissée par les occidentaux

- ....

Ajoutons en plus la technologie permettant la mondialisation des échanges, l’accélération du temps grâce à l'informatique et internet...

Bref, je trouve que leur réussite n'a rien de sensationnel. Ils ont la chance de se retrouver dans une situation idéale au bon moment, avec des tas d'atouts pour en profiter au maximum, et ils ont su profiter de cette opportunité, sans faire trop d'erreurs pour l'instant.

Peut-être que tout cela finira bien, mais je suis très pessimiste, je le sens pas trop notre futur monde uni/bi/multipolaire.

[Henri K.]

La Chine a procédé un test d'interception balistique à mi-parcours le 27 Janvier, "le test a atteint l'objectif attendu" et "ne vise aucun pays, contenu de son caractère défensif", selon un communiqué officiel de l'agence Xinhua.

http://news.xinhuanet.com/mil/2013-01/27/c_124285256.htm

La dernière fois que la Chine a effectué à un tel test c'était le 11 Janvier 2010, où un KKV a détruit un missile balistique en exo-atmosphère en collision directe, qui fait de la Chine le 2ème pays au monde d'avoir intercepté avec succès un missile balistique à mi-parcours.

Janvier en Chine, un beau mois...

Henri K.

[Henri K.]

La Chine a procédé un test d'interception balistique à mi-parcours le 27 Janvier, "le test a atteint l'objectif attendu" et "ne vise aucun pays, contenu de son caractère défensif", selon un communiqué officiel de l'agence Xinhua.

http://news.xinhuanet.com/mil/2013-01/27/c_124285256.htm

La dernière fois que la Chine a effectué à un tel test c'était le 11 Janvier 2010, où un KKV a détruit un missile balistique en exo-atmosphère en collision directe, qui fait de la Chine le 2ème pays au monde d'avoir intercepté avec succès un missile balistique à mi-parcours.

Janvier en Chine, un beau mois...

Henri K.

Les blogs chinois rapportent avoir vu des "OVNI" à Xinjiang ce soir, possible que ce soit ce test anti-balistique -

Affaire à suivre. Quelle est l'intention des Chinois de faire un tel test à ce moment précis? C'est curieux...

Henri K.

[Ciders]

Peut-être que ça a un rapport avec la Corée du Nord... ;)

[collectionneur]

Pour l'interception réussie en 2010, c'était la ''dernière'' fois ou la ''première'' fois ?

Voici le récapitulatif que vous avez fait le 3 janvier des ABM chinois :

http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,11827.msg672014.html#msg672014

* Endoatmosperique :

> HQ-19, missile terrestre, projet lancé en fin 90'. En 1995 les Chinois ont lancé les études sérieuses en KKV sous un projet rattaché au Programme 863. En 1999, le premier KKV chinois a effectué les tests de suspension en vol avec succès, la Chine devient ainsi le 2ème pays au monde d'avoir maîtrisé la technologie. Le premier test de V&V a eu lieu en 2003 avec succès. Il serait en phase de certification finale.

HQ-19 dispose d'un KKV de 35kg environ, la performance du système serait similaire à celle de THAAD américain.

Un autre document R&D que je dispose parle d'une démonstration technologique au niveau des moteurs de HQ-19 en 2000, menés par l'Académie n°4 du groupe CASC. La démonstration a également validé "la coque en fibre carbone" et "le propergol N-15B".

[Henri K.]

Pour l'interception réussie en 2010, c'était la ''dernière'' fois ou la ''première'' fois ?

Voici le récapitulatif que vous avez fait le 3 janvier des ABM chinois :

http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,11827.msg672014.html#msg672014

* Endoatmosperique :

> HQ-19, missile terrestre, projet lancé en fin 90'. En 1995 les Chinois ont lancé les études sérieuses en KKV sous un projet rattaché au Programme 863. En 1999, le premier KKV chinois a effectué les tests de suspension en vol avec succès, la Chine devient ainsi le 2ème pays au monde d'avoir maîtrisé la technologie. Le premier test de V&V a eu lieu en 2003 avec succès. Il serait en phase de certification finale.

HQ-19 dispose d'un KKV de 35kg environ, la performance du système serait similaire à celle de THAAD américain.

Un autre document R&D que je dispose parle d'une démonstration technologique au niveau des moteurs de HQ-19 en 2000, menés par l'Académie n°4 du groupe CASC. La démonstration a également validé "la coque en fibre carbone" et "le propergol N-15B".

Ce n'est pas la même chose. Ici il devrait s'agir de l'équivalent de GBI américain, DN-2.

Tout le monde a pris de dopant ces temps-ci, les Américains ont testés avec succès leur GBI le 26 Janvier, les Chinois leur DN-2 le 27, et les Indiens ont testés leur K-15 aujourd'hui aussi (Bon ok c'est un SLBM de 700km de portée, mais soit...).

Le monde est devenu fou...

Henri K.

[collectionneur]

En HS, mais le dernier essai US du GBI remontait à 2 ans et à était un échec :

http://mostlymissiledefense.com/2013/01/27/missile-defense-agency-conducts-first-gmd-flight-test-in-two-years-crucial-ctv-01-test-described-as-a-success-january-27-2013/

[Henri K.]

En HS, mais le dernier essai US du GBI remontait à 2 ans et à était un échec :

http://mostlymissiledefense.com/2013/01/27/missile-defense-agency-conducts-first-gmd-flight-test-in-two-years-crucial-ctv-01-test-described-as-a-success-january-27-2013/

Tu peux aller sur le site de Missile Defense Agency, les US ont lancé un GBI hier mais sans la cible.

Là les Chinois ont lancé ce soir entre 20h et 20h10 heure locale un intercepteur depuis Xinjiang et un missile cible depuis le centre de lancement spatial JSLC, l'interception a bien eu lieu si l'on croit aux communiques de MOD chinois et de l'agence Xinhua, plus une vingtaine de blog qui rapportent d'avoir vu les lumières bleues et vertes.

Henri K.

[Henri K.]

L'annonce de l'essai en vol de GBI américain, sans missile cible, qui a eu lieu le 26 Janvier -

http://www.mda.mil/news/13news0001.html

Tir de SLBM indien Shaury K-15, portée 700km (11m de long, 0,5m de diamètre  ) -

Pour l'essai d'interception de missile balistique côté chinois -

Notification NOTAM ainsi qu'un schéma qui montre les 2 points de tir et l'endroit de l'interception (la ligne jaune représente la trajectoire de l'intercepteur, tiré depuis Korla, où se trouve également l'une des plus grandes bases de radar ESA d'alerte avancée; En rouge celle du missile balistique cible)...

Les photos prises par les civils sur les "phénomènes d'OVNI"...

Quelques vidéos civiles...

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=0IB3ofOrg-A

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=hu88GS58LSo

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=U6hPb_gTGBQ

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=PhPQuF6PA3A

Henri K.

[alexandreVBCI]

En matière d'armement, Pékin a souvent surpris les observateurs par la rapidité de ses progrès. A ceci près que posséder un équipement respecté n'implique pas forcément de l'utiliser au mieux.

La Chine se heurte d'abord à un problème de compétences. Dans un pays où les études supérieures reposent encore largement sur un apprentissage négligeant initiative et créativité, il n'est pas simple de former des militaires capables de décider et de s'adapter à un terrain par définition imprévisible. « Toute la chaîne de commandement est marquée par une philosophie où l'on réfère à son supérieur plutôt que de trancher », résume un militaire européen qui a déjà assisté à des réunions dans lesquelles de hauts gradés chinois n'étaient pas habilités à arbitrer des questions sans enjeu majeur. Aujourd'hui, le recrutement militaire se diversifie, mais la mutation prendra du temps.

L'autre problème concerne l'organisation. Pour des raisons historiques, la Chine n'a pas formellement d'armée de terre, mais une « Armée populaire de libération » dont la marine, l'armée de l'air et la seconde artillerie (la dissuasion nucléaire, NDLR) ne sont que des émanations. Le commandement interarmées, qui fait la force des pays occidentaux, n'existe pas. Cette lacune a été identifiée, mais sa résolution se heurte au conservatisme de la machine chinoise. Sans capacité à opérer conjointement l'armée de l'air, la marine, et l'armée de terre, il est impossible de mener efficacement des combats complexes.

Enfin, l'armée chinoise est bien trop nombreuses en effectif, compte tenu de l'importance de la technologie, et qui plus est inexpérimentée. Depuis la guerre avec l'Inde, en 1962, et celle contre le Vietnam, en 1979, Pékin n'a pas livré de combat sérieux. Les observateurs étrangers ayant l'opportunité d'assister à des exercices militaires reviennent parfois perplexes devant le caractère très stéréotypé, voire proche de la chorégraphie, de démonstrations de force « assez éloignées de la réalité de la guerre moderne ».

La Chine en a conscience. Elle commence à s'aventurer hors de ses frontières dans le cadre de missions internationales. Une unité combattante a été envoyée au Soudan et la marine participe à la lutte contre la piraterie au large de la corne de l'Afrique. Pour devenir réellement crédible, il faut donc à Pékin de la pratique.

Ce qui peut pousser la Chine dans deux directions contradictoires. Elle peut intégrer des coalitions internationales et donc adopter une posture diplomatique moins divergente par rapport aux Occidentaux. Où elle choisit le conflit dans le cadre de l'un de ses nombreux litiges territoriaux. Les experts sont nombreux à juger assez forte la probabilité d'un affrontement en mer de Chine du sud.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202541225158-chine-des-militaires-en-manque-d-experience-534636.php?xtor=RSS-2059

[Henri K.]

J'ai trouvé deux trois éléments qui montrent que les Su-25 d'IAF ou les appareils indiens ont pénétré dans l'espace aérien chinois au Tibet à nombreuses reprises.

Extrait d'un document de l'Université de Maryland aux Etats Unis, à la page 7 -

Lien vers le document, très intéressant.

Un vieux tableau chinois qui comptabilise les violations de l'espace aérien chinois par les appareils indiens, j'ai traduit l'essentiel et les chiffres parlent elles-mêmes, très "étrange" que nos médias n'ont pas (ou ont choisi de ne pas) communiqué là-dessus...

Je suis en train de chercher aussi la photo d'un panneau de propagande indien marqué "Un jour on sera à Lhassa", planté devant la frontière sino-indienne. Si quelqu'un a la photo, merci de me l'envoyer par MP.

Henri K.

[seb24]

Et ils ont pas le même tableau pour les incursions chinoises en Inde ?  =)

[Henri K.]

Et ils ont pas le même tableau pour les incursions chinoises en Inde ?  =)

J'ai cherché, pas trouvé, mais guère étonnant.

Pour cela il faut plutôt se retourner vers les Indiens, Mani pourrait peut-être nous aider?

Henri K.

Edit : Je vais bientôt finir de lire les 64 pages du document américain de l'Université de Maryland, je comprend maintenant pourquoi l'Occident soutient l'Inde pour tenter de séparer le Tibet de la Chine, c'est comme arracher la carapace à une tortue, ça aura le même effet...

[collectionneur]

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-chine-devient-la-premiere-puissance-commerciale-mondiale_372055.html

La Chine a détrôné les États-Unis et est devenue, en 2012, la première puissance commerciale de la planète, avec 3.870 milliards de dollars de biens échangés. - dont 1.820 milliards de dollars d'importations, toutefois, si l'on inclut les importations et exportations de services, la valeur total du commerce américain atteint 4.930 milliards de dollars. -

En HS, L'Expension ne relit pas ces articles avant de les publié ? Il y a des fautes de frappes à chaque paragraphe...

[Skw]

Et ils ont pas le même tableau pour les incursions chinoises en Inde ?  =)

Il est sûr qu'existent les mêmes tableaux, côté Indiens... Et encore, vu le relief local, il est probable que bien des incursions ennemies n'aient même pas pu être détectées, et donc enregistrées, par les autorités compétentes, chinoises ou indiennes. Ca fait partie du jeu d'opposition classique entre puissances.

[Mani]

Il est sûr qu'existent les mêmes tableaux, côté Indiens... Et encore, vu le relief local, il est probable que bien des incursions ennemies n'aient même pas pu être détectées, et donc enregistrées, par les autorités compétentes, chinoises ou indiennes. Ca fait partie du jeu d'opposition classique entre puissances.

Il existe des statistiques d'incursions chinoises en Inde mais sont-elles autant sérieuses au niveau objectivité que celles de la Chine ?

En Chine, c'est un sentiment de fierté que de s'infiltrer en Inde et puis de disparaître à la sauvette ! Voyez, on est plus fort que les Indiens !

En Inde, on a déjoué ou repoussé des infiltrations chinoises et même arrêter des espions chinois ?!

Ce qui permet de renforcer la frontière de troupes et d'avions depuis quelques années. http://www.bharat-rakshak.com/NEWS/newsrf.php?newsid=19892 - Defence Ministry clears new corps on China border

L’Inde bénéficie d'un certain espionnage en Chine (Tibet) mais ne crie pas sur les toits qui sont ces personnes !

Parfois, je me demande si les incursions ne viennent par accident de civils chinois ou indiens voire de Népalais et Bhoutanais dans le secteur pour le commerce, le voyage (pèlerinage), l'immigration, ... et non militaire ? Vu qu'il est difficile de clôturer financièrement des reliefs montagneux avec contrôle humain.  :P

Enfin, il faut se méfier de la propagande des deux côtés !  =|

Je me rappelle dans les années 90 que les troupes chinoises se sont promenées dans l'Arunachal Pradesh sans résistance des soldats indiens dont certains auraient été tués ?!  Aucune réaction diplomatique indienne et internationale Or, des gens ont voyagé ou voyagent là-bas sans rencontrer de soldats chinois c'est dire la désinformation  :|

[Henri K.]

La 14ème vague des casques bleus chinois envoyés à Libye a passé la vérification des Nations Unies avec succès...

Henri K.

[Henri K.]

Publication de Jane's, à consommer avec modération...

Materiel moves: Chinese arms sales building key alliances in SE Asia

Anthony Davis

  Bangkok

James Hardy

  London

China is using joint development of military equipment, materiel sales and training to reinforce its ties with a number of Southeast Asian countries. James Hardy and Anthony Davis report

The signing of agreements by Cambodia on 23 January to purchase Chinese-manufactured helicopters and broaden China's role in training the Royal Cambodian Armed Forces (RCAF) is the latest in a series of moves by Beijing to cement military and strategic relationships in Southeast Asia.

The agreements were signed by Moeung Samphan, secretary of state at the Cambodian Ministry of Defence, and General Qi Jiangguo, deputy chief of the general staff of China's People's Liberation Army (PLA), who was on a three-day visit to Phnom Penh. Cambodia's long-serving defence minister, Tea Banh, also attended the ceremony, at which Cambodia agreed to buy 12 Harbin Z-9 utility helicopters: a license-built version of the Eurocopter AS365 Dauphin.

China has worked hard to maintain ties with Cambodia and Thailand, ties that have offset its souring relations with Vietnam and the Philippines, predominantly caused by territorial disputes in the South China Sea. The most recent development in the ongoing stand-off between Manila and Beijing occurred on 22 January when the Philippines announced it was taking China to an international arbitration panel held under the UN Convention on the Law of the Sea .

China's courting of Cambodia apparently paid dividends at the 45th ministerial meeting of the Association of South East Asian Nations (ASEAN) in Phnom Penh in July 2012, where the host country was accused of turning off the microphone of Philippine Secretary of Foreign Affairs Albert del Rosario when he mentioned the South China Sea dispute. Philippine, Vietnamese and Japanese officials said the volume veto was linked to Chinese financial and military aid.

Thailand's role is more nuanced, not least because of its close military ties to the United States. In an interview with the Bangkok Post on 15 January, Sihasak Phuangketkaew, permanent secretary at the Thai Foreign Ministry, said Thailand supported multilateral talks on the South China Sea and that he hoped the new leadership in Beijing would have "a more relaxed stance on the matter".

Cambodia is drawing on a USD195 million Chinese loan extended in late 2012 to buy eight utility versions of the Z-9 intended primarily for use in humanitarian assistance/disaster relief operations, and four attack versions equipped with anti-tank missiles. The Z-9 acquisition would mark a substantial upgrade in the RCAF's small and obsolete rotary-wing fleet. Its existing inventory includes an estimated 15 Russian Mil Mi-8 and Mi-17 'Hip' and Mi-26 'Halo' transport helicopters, only some of which are serviceable.

On 28 January Cambodian Prime Minister Hun Sen inaugurated a Chinese-Cambodian Friendship Infantry Institution at the Chinese-funded Combined Arms Officer School near Phnom Penh in Pin Kompong Speu province. Under the training agreement, PLA officers will focus on both military and Chinese-language instruction. Earlier Chinese contributions to RCAF infrastructure have included construction of a High Command Headquarters and an extension to the Preah Ket Melea military hospital.

The helicopter deal means that China is Cambodia's primary supplier of materiel across all three military domains. In 2010 Beijing donated 250 jeeps and trucks to the RCAF after US plans for military assistance were suspended following Phnom Penh's decision to extradite 20 ethnic Uighur dissidents back to China after they had sought asylum.

Meanwhile, in November 2007 the Royal Cambodian Navy acquired seven patrol craft, a landing ship and a 60 m floating dock from China to protect oil installations in the Gulf of Thailand. The vessels, worth about USD60 million, are used for general maritime security tasks and were in addition to six patrol craft of unknown type donated by China in January 2005.

Four of these seven are thought to be modified versions of the 170-tonne Haizhui/Shanghai III-class (Type 062/1) coastal patrol craft operated by the PLA Navy's North Sea and East Sea fleets.

China's generosity has not been limited to the military sphere: it has also supported the government in Phnom Penh by cancelling Cambodia's debt in 2002, while Chinese firms are also involved in major dam building projects. Beijing's policy of offering soft loans without the demands for transparency and oversight that accompany financial aid from Western donors has also won it friends in Cambodia.

Some analysts - both in and outside China - have also pointed to potential Chinese interest in the deep-water port of Sihanoukville, which occupies a strategic location on the Gulf of Thailand. In early January Xinhua news agency's International Herald Leade r newspaper published an article that argued for the creation of 'overseas support bases' across the Indian Ocean Region to support and protect China's shipping lanes. The report mentioned Sihanoukville as one possible location.

China has also built on its ties with Thailand by selling military equipment at favourable rates. While earlier deals, such as one in 2005, saw Bangkok trade nearly 70 tonnes of dried fruit for 120 Chinese armoured personnel carriers, more recently Beijing has supported Thailand's ambitious plans to develop indigenous military industrial capabilities.

The first fruit of a military-technical collaboration agreement signed in 2008 was the joint development of multiple rocket launchers (MRL's) .

Thailand's Defence Technology Institute (DTi) handed over a prototype of the Chinese-designed DTi-1 MRL to the Royal Thai Army in July 2011, with series production expected to begin this year. In September 2012 the Thai Cabinet also approved THB1.5 billion (USD49 million) in funding to support the development of the DTi-1G system: a guided version of the DTi-1. Both the DTi-1 and DTi-1G are based on China's WS-1 302 mm MRL system, which is manufactured by the China Aerospace Science and Technology Corporation.

The DTi-1G programme was agreed during Defence Minister Sukumpol Suwanatat's visit to Beijing in late April 2012, during which he met Chinese Defence Minister Liang Guanglie and discussed potential military purchases and defence industrial co-operation. A plan to hold regular exercises between the countries' air forces was also agreed. Other projects in development are believed to include a new rocket with a range of 80 km and development of a 160 mm MRL with a 40 km range. A prototype was scheduled to be delivered in 2012.

Thailand is also considering the procurement of several Chinese military platforms, including an anti-submarine warfare version of the Z-9 helicopter; the SLC-2 weapon-locating radar; and Type 039 Song-class submarines.

On 29 January IHS Jane's reported that China had offered Thailand its Type 054 Jiangkai I frigate to meet the Royal Thai Navy's multipurpose frigate requirement. The Type 054 frigate displaces around 4,000 tonnes, is about 135 m in length, and entered service with the PLA in the mid-2000s. Lockheed Martin has already confirmed that it is offering its Littoral Combat Ship for the contest, pitting Chinese and US platforms against each other in a major international procurement for the first time.

Like the DTi MRL system, a deal to procure the Type 054 frigate would include technology transfer to enable maintenance, repair, and overhaul as well as to locally produce unspecified components under licence from designer and constructor Hudong-Zhonghua Shipbuilding: a subsidiary of the China State Shipbuilding Corporation. Were Bangkok to opt for the Type 054, it would not be the first time that China has provided naval platforms to Thailand: in the 1990s it procured two Naresuan-class frigates (a version of the Type 053 frigate) from Hudong-Zhonghua and in 2005 took delivery of two Pattani-class offshore patrol vessels from the same constructor.

China's burgeoning defence industry, its competitive prices compared to Western suppliers and the ongoing requirement for materiel in Southeast Asia suggests that this combination of sales and diplomacy is likely to continue for the foreseeable future.

While the policy's most immediate effect is on the military capabilities of Thailand and Cambodia- two countries that until recently had a bitter border dispute centred around the Preah Vihear temple - its most interesting long-term significance could be its influence on relations within ASEAN and the resolution of territorial disputes in the South China Sea.

James Hardy is the JDW Asia-Pacific Editor, reporting from London and Anthony Davis is a JDW Correspondent, reporting from Bangkok

A Royal Cambodian Army soldier looks at Chinese military vehicles displayed before a handover ceremony in Phnom Penh in June 2010. China has become a major arms supplier for both Cambodia and Thailand as it seeks to bolster support in Southeast Asia.

Copyright © IHS Global Limited, 2013

Henri K.

[debonneguerre]

La tension devient de plus en plus palpable en Asie, face aux prétentions territoriales de Pékin. Les Etats-Unis se retrouvent entraînés malgré eux.

Vers 10 heures du matin, le 30 janvier dernier, une frégate chinoise, patrouillant en mer de Chine orientale, dans une zone contestée, a « éclairé » le destroyer japonais Yuudachi avec son radar de conduite de tir. Le positionnement, la direction et la vitesse du navire ciblé, alors situé à moins de trois kilomètres, ont été instantanément communiqués aux missiles du navire chinois. Mais après de longues minutes, les militaires chinois ont finalement désactivé leur ciblage et renoncé à un tir qui aurait pu propulser la planète dans un nouveau conflit mondial. Le gouvernement nippon a dénoncé une « provocation » aux « conséquences imprévisibles ». Le pouvoir communiste a effrontément tout démenti avant d'accuser Tokyo de vouloir souiller l'image de la Chine. Et Washington, qui a depuis confirmé la réalité de l'accrochage, a appelé les deux pays à la retenue. Mais alors que les relations entre Pékin et Tokyo semblaient s'être légèrement apaisées en janvier avec la mise en place dans les deux pays de nouvelles équipes dirigeantes, ce grave incident vient crûment illustrer l'inexorable montée des tensions en Asie, où les trois plus grandes puissances économiques de la planète peuvent désormais redouter l'enclenchement d'une nouvelle guerre froide.

La suite :

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0202561783905-une-nouvelle-guerre-froide-menace-l-asie-537903.php