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Frappes sur la Libye, le sujet officiel!


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Otan: un fils de Kadhafi tué dans un raid

AFP Publié le 05/08/2011 à 09:30

Khamis Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a été tué dans un raid mené la nuit dernière par l'Otan sur la ville de Zliten, à 150 km à l'est de Tripoli, ont annoncé aujourd'hui des rebelles.

Khamis Kadhafi figure parmi 32 personnes tuées dans un raid de l'Alliance atlantique la nuit dernière, a indiqué Mohammed Zawawi, un porte-parole des rebelles, affirmant avoir obtenu ces informations grâce à des opérations d'espionnage menées dans les rangs des pro-Kadhafi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/05/97001-20110805FILWWW00295-otan-un-fils-de-kadhafi-tue-dans-un-raid.php

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Comment peut on envisager que quelques milliers de rebelles puissent prendre le contrôle d'une ville de 1,6 millions d'habitants comme tripoli (chiffre plus bas actuellement surement) ? Le tripolitains  n'ont pas spécialement montrer une attitude anti khadafi jusqu'à présent.

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Comment peut on envisager que quelques milliers de rebelles puissent prndre le contrôle d'une ville de 1,6 millions d'habitants comme tripoli (chiffre plus bas actuellment surement) ? Le tripolitains  n'ont pas spécialement montrer une attitude anti khadafi jusqu'a maintenant.

On a noté quand même quelques événement insurrectionnel dans Tripoli, mais la police locale semble tenir d'une main ferme. L'OTAN a essayé de pousser l'insurrection dans Tripoli en bombardant la police, et bombardant les protections du pouvoir, y compris les mur d'enceinte de la base/résidence de K. Mais pour le moment rien, des drapeau rebelle déployé deci dela quelques minutes, quelques fusillades entendues etc.

D'ailleurs la rebellion a recruté des Tripolitains pour les entrainer a la guerre insurrectionnelle en ville, avec probablement comme objectif de les infiltrer dans Tripoli pour faire naitre une insurrection au coeur du pouvoir. Ca serait effectivement plus naturel et plus simple que de tenter un assaut en règle.

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Libye : arrivée des Atlantique 2 à la Sude

http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-arrivee-des-atlantique-2-a-la-sude

Entre le 28 juillet 2011 06h00 et le 3 août 2011 06h00, la France a réalisé près de 200 sorties :

- 106 sorties d’attaques au sol (Rafale Air, Mirage 2000D, Mirage 2000N, Rafale Marine et Super Etendard Modernisé (SEM))

- 44 sorties de reconnaissance (Rafale Air et Rafale Marine / Reco NG)

- 12 sorties de contrôle aérien (E3F et E2C)

- 10 sorties de ravitaillement (C135 et Rafale Marine et SEM)

- 21 sorties pour le groupe aéromobile

En outre, depuis le 28 juillet, les frappes navales et aériennes françaises ont permis de neutraliser près de 80 d’objectifs, dont :

- une trentaine de véhicules militaires (chars, véhicules armés et de transport de troupes) dans la région de Misratah et de Brega ;

- une trentaine d’infrastructures militaires (poste de commandement et de combat, centre de renseignement, installations techniques, dépôt de véhicules armés) dans les régions de Tripoli, Tarhuna, Ras Lanouf, Zlitan et Brega;

- une dizaine de pièces d’artillerie et lance roquettes multiples dans les régions de Zlitan et Brega.

Parallèlement, les bâtiments de la TF 473 ont participé au contrôle de zone maritime et aérienne et ont réalisé des frappes contre terre (notamment les frégates Lavallée, Chevalier Paul et Georges Leygues).

http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-point-de-situation-n-37

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Gerole:

Donc l'europe mais pas les US aurait fait la guerre à la lybie parce que celle ci abandonnerait le dollar pour l'or.

J'ai pas compris l'intérêt de l'europe dans cette histoire là...

Il faut quand même se renseigner un peu vu que c'est étalé partout à l'étranger.Il ne s'agit pas du dollar mais d'une autre monnaie.

Beaucoup d'Africains supporter de Kadhafi mettent l'intervention française en Libye en regard des projets de Kadhafi pour mettre fin au Franc CFA en supportant la création d'une monnaie Africaine et d'une banque centrale ainsi qu'un fond d'investissement massivement doté.

C'est sûr que ça ne nous aurait pas fait du bien, notamment en terme d'influence.

http://www.lefaso.net/spip.php?article41942

http://www.bamanet.net/index.php/actualite/autres-presses/15033-kadhafi-et-les-pretendus-bienfaiteurs-occidentaux-la-france-et-leurope-pillent-leconomie-des-pays-africains-.html

-la Banque Centrale Africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du Franc CFA grâce auquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans.

On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fonds Monétaire Africain doit remplacer en tout et pour tout les activités sur le sol africain du Fonds Monétaire International qui avec seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables... »

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http://www.defense.gouv.fr/operations/autres-operations/operation-harmattan-libye/actualites/libye-le-porte-avions-charles-de-gaulle-quitte-l-operation-harmattan

Le dispositif de l’opération Harmattan sera désormais le suivant :

- A La Sude, la France déploie un détachement de Mirage 2000D et de Mirage 2000N de l’armée de l’Air et un détachement d’avions de surveillance Atlantique 2 de la Marine.

- A Sigonella, la France déploie actuellement cinq avions Rafale de l’armée de l’Air.

- Par ailleurs, les avions de détection et de contrôle E3F et de ravitaillement C135 continuent d’opérer depuis la France, respectivement depuis les bases d’Avord et Istres.

- La Marine nationale compte un bâtiment de  projection et de commandement, deux frégates, un pétrolier ravitailleur et un sous-marin nucléaire d’attaque. Une troisième frégate est engagée dans la force maritime de l’OTAN.

- Le bâtiment de projection et de commandement embarque à son bord une vingtaine d’hélicoptères du GAM. Ce dernier agit en complément de la composante aérienne.

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Comment peut on envisager que quelques milliers de rebelles puissent prendre le contrôle d'une ville de 1,6 millions d'habitants comme tripoli (chiffre plus bas actuellement surement) ? Le tripolitains  n'ont pas spécialement montrer une attitude anti khadafi jusqu'à présent.

Tout simplement parce que kadhafi a une capacité de serrage de vis sur tripoli qui ne permet absolument pas a qui que se soit de s'amuser a faire la grande gueule la bas ...

Une autre arme qu'a kadhafi pour tenir tripoli a la baguette :

_ Une politique salariale de fonction publique très très dissuasive (et en libye la fonction publique est plutot vaste dans l'économie de ce pays), choses qui sont d'ailleurs nettement confirmées par les français recrutés par l'ambassade de france (ou consulat peu importe) pour devenir prof de français dans les universités de tripoli durant la période ou kadhafi s'est fait bien voir au monde entier pour se racheter une virginité (d'ou pourquoi il y a eu beaucoup de feu vert pour laisser partir des français la bas aller travailler)

En gros, ces français ont eu la très désagréable surprise d'apprendre que sur place, que les salaires payés directement par la libye, ne sont absolument pas payés mensuellement : mais annuellement !!! Et ce n'est pas un mode salarial spécifique aux français qui y ont tenté l'aventure : mais tout simplement la norme en libye ...

Il y a eu des témoignages a ce propos d'expats français sur rue89 via un sujet crée sur ce sujet précis

Ce qui annonce la couleur, comment kadhafi a eu si aisément une main mise sur tripoli, la ou se concentre qui + est la fonction publique majeure, un excellent moyen pour dissuader toutes volontés de révoltes généralisées sur place :

Dans un pays, ou tu n'est payé qu'une fois par an, qui peu seulement se permettre d'aller dans des manifs ? Au risque de perdre un an de salaire au bon vouloir du chef ...

Et qui explique aussi le succès des manifs organisés par les kadhafistes, avec 50$ a la clé

Mais bon ce moyen de pression n'existe pas que depuis la révolte en libye, c'est en place depuis surement + d'une décenie voir + : les libyens y sont habitués et sont organisés depuis pour que ça n'empiète plus sur leur qualité de vie : tant qu'ils sont obéissant

Ca explique beaucoup de choses surtout, sur la docilité aussi longue des libyens avant que ça explose : quand tu as autant de gens qui peuvent perdre d'un coup 1 an de salaire si pris dans une manif : ça dissuade sacrément quand même

C'est l'une des "laisses" les + efficace qu'on peut mettre au cou d'un peuple pour se garantir longévité au pouvoir dans une dictature ! Et le résultat ne ment pas : 40 ans au pouvoir !

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Les insurgés libyens ont pris samedi la ville de Bir Ghanam, verrou stratégique à 80 kilomètres au sud de Tripoli, ont annoncé plusieurs commandants rebelles à un correspondant de l'AFP.

Les rebelles, qui s'étaient positionnés depuis plusieurs semaines à Bir Ayad, 30 km plus au sud, ont attaqué samedi matin vers 08H00 (06H00 GMT) les garnisons loyalistes qui défendaient Bir Ghanam.

Le correspondant de l'AFP n'est pas entré dans Bir Ghanam, mais il a constaté en début d'après-midi que le bruit des combats avait cessé. Et plusieurs commandants rebelles lui ont dit que la ville était prise.

Parallèlement, plusieurs centaines de combattants rebelles continuaient à avancer vers le nord, à une quarantaine de kilomètres de la ville de Surman, elle-même à une vingtaine de km à l'ouest de la capitale, selon le correspondant de l'AFP.

La population d’Al-Qusbat, à environ 100 kilomètres à l’est de Tripoli, s’est soulevée contre le colonel Mouammar Kadhafi et est assiégée par les forces fidèles au régime, a affirmé samedi à l’AFP un porte-parole de la rébellion.

Jeudi, «un petit groupe de rebelles, équipés de quelques fusils et menés par Khamis Nouri El-Kasseh, a attaqué une école occupée par des forces de Kadhafi», a déclaré à l’AFP Rad Hussein, membre d’un conseil militaire d’Al-Qusbat.

«Trois rebelles ont été tués, dont le chef du groupe Khamis Nouri El-Kasseh», a précisé M. Hussein, interrogé à Benghazi, la «capitale» des rebelles, et en contact par téléphone satellite avec Al-Qusbat.

A une centaine de kilomètres à l’est de la capitale Tripoli, la petite ville d’Al-Qusbat --également connue localement sous le nom de Msallata-- est située à environ 70 km de la ligne de front de Zliten, en plein territoire contrôlé par le régime.

La ville est depuis lors cernée par les militaires loyalistes, a affirmé le même porte-parole.

Dans une interview au New-York Times, Saif El Islam, le fils Kadhafi, chargé de la communication officielle du pays, affirme que sa famille a conclu un pacte avec un chef islamiste pour combattre l'opposition laïque quitte à ce que la Libye ressemble à l'Iran ou l'Arabie Saoudite. De pures manoeuvres, parmi d'autres, selon Alain Chouet, ancien chef de la sécurité du renseignement à la DGSE. Des contacts existent, en effet,  entre Seif Al-Islam et Ali Sallabi qui ont initié ensemble depuis un an un programme de réhabilitation de prisonniers islamistes « visant à la renonciation à la violence et la réinsertion des prisonniers dans la société libyenne ». Plus de 110 membres du GICL (Groupe Islamique armé Combattant Libyen, aujourd'hui disparu) dont parmi certains de ses dirigeants avaient été libéré de prison. Si Ali Sallabi a confirmé l'existence de contacts, il affirme qu’il s’est entretenu avec Seif al-Islam mais pour réclamer le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de ses fils, démentant toute « alliance » avec la famille du dirigeant libyen.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a souhaité une nouvelle fois la victoire au leader libyen Mouammar Kadhafi dans un message qu'il a lu vendredi soir à la télévision publique vénézuélienne (VTV). Le Venezuela ne reconnaît pas le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi que les rebelles libyens ont proclamé comme le seul organe légitime du pays.

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TRIPOLI - Les forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont repris aux rebelles, Bir al-Ghanam, verrou stratégique à 80 km au sud-ouest de Tripoli, a annoncé dimanche le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, lors d'une conférence de presse à Tripoli.

La vie a repris normalement dans le village de Bir al-Ghanam qui est aujourd'hui sous contrôle total du régime, a-t-il déclaré, après avoir reconnu que la localité était passée samedi sous le contrôle de la rébellion, soutenue par les opérations aériennes de l'Otan.

Les rebelles du Djebel Nefoussa, positionnés depuis plusieurs semaines à Bir Ayad, à 30 km au sud de Bir al-Ghanam, avaient lancé une offensive samedi vers 08H00 (06H00 GMT) en direction de cette ville de garnison, selon un correspondant de l'AFP.

Il n'était pas entré dans Bir al-Ghanam, mais avait constaté que le bruit des combats avait cessé. Plusieurs commandants rebelles lui avaient également indiqué que le village était passé sous leur contrôle.

Le Premier ministre a dénoncé par ailleurs une intensification des raids de l'Otan à Tripoli et dans plusieurs villes du pays, affirmant que l'Alliance atlantique, ne faisait plus la distinction entre sites civils et militaires.

Il a critiqué par ailleurs le Conseil national de transition (CNT, opposition) et la situation sécuritaire à l'est du pays, contrôlé par les rebelles, notamment après le meurtre du général Abdel Fattah Younès, ancien responsable du régime ayant rallié l'opposition.

Selon lui, le pouvoir de décision et les forces réelles sur le terrain sont aux mains de groupes islamistes extrémistes.

M. Mahmoudi a indiqué par ailleurs que la plupart des membres du CNT ont quitté le pays. Je défie le CNT de se réunir une seule fois au cours du mois de ramadan, a-t-il dit.

Depuis près de six mois, la Libye est en proie à un mouvement de contestation qui s'est transformé en conflit armé. La ligne de front à l'Ouest se trouve aux environs de Bir al-Ghanam dans le Djebel Nefoussa, dont les habitants se sont soulevés dès février contre le régime du colonel Kadhafi, en même temps que dans l'Est du pays.

(©AFP / 07 août 2011 15h42)

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ouais comme disaient certains "c'est un question de jours ..."

Il est tant qu'on vendent des Rafale à l'export et qu'on rapatrie les avions en métropole ces "devoirs de vacances" commencent à nous couter cher et le colon semble être plus coriace qu'il n'y paraît ...

Et comme on a rien à mettre à la place.

Comme quoi quand on part sauver la veuve et l'orphelin on a quand même intérêt à avoir des atouts en main.

Visiblement du côté de Saint Germain des Près (sans parler des Palais de la République) on n'est pas joueur de bridge (jeu qui je le rappelle exige de ses annonces qu'elle soient largement soutenu par le jeu dont on dispose et la stratégie que l'on adopte)

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TRIPOLI (Reuters) - Les coupures d'électricité et la pénurie d'essence sont le lot quotidien de la population de Tripoli, où cette semaine le courant est resté coupé vingt-huit heures dans le quartier de Tadjoura.

Alors que les rebelles continuent de combattre les forces loyalistes sur plusieurs fronts, les pannes se sont succédé à un rythme de plus en plus soutenu ces dernières semaines.

De nombreux habitants de la capitale libyenne n'ont ni climatisation ni réfrigération pour affronter les journées caniculaires de l'été. La température, dimanche après-midi, était de 41°C.

Certains quartiers ne disposent que de quatre heures d'électricité par jour.

La télévision d'Etat a appelé la population à faire des économies d'énergie, notamment en arrêtant la climatisation en quittant les bureaux et en ne l'utilisant dans les mosquées que pendant les heures de prières.

Mohamed Abou Adjila Rachid, un ancien ministre de la Santé aujourd'hui haut responsable d'un hôpital, raconte avoir été privé de courant samedi en pleine intervention chirurgicale, qu'il a terminée à la lueur de l'écran d'un téléphone portable.

L'approvisionnement erratique en électricité affecte l'hôtel où sont logés les journalistes étrangers, l'un des rares endroits de la ville où internet reste disponible.

Dans les zones côtières autour de Tripoli, les véhicules s'alignent sur des kilomètres devant les rares stations-service encore ouvertes.

De nombreux Libyens ont vendu leurs voitures ou les ont laissées à l'abandon.

Pendant le mois de ramadan où les familles et amis se rassemblent le soir pour rompre le jeûne musulman, faire la cuisine devient difficile et se révèle de plus en plus onéreux.

Une bonbonne de gaz qui coûtait l'équivalent de deux ou trois dollars il y a quelques mois coûte aujourd'hui au moins vingt fois plus, quand elle est disponible.

"Personne n'achète plus rien", se lamente un boutiquier, Adel, dans son magasin de chaussures déserté et plongé dans l'obscurité à Ghout al Chaal, quartier de l'ouest de Tripoli où l'électricité a été coupée samedi après-midi. "C'est le pire ramadan de ma vie", ajoute-t-il.

Membre de l'Opep, la Libye possède les plus vastes ressources pétrolières d'Afrique et se fournit en électricité grâce à des centrales au gaz ou au gazole. Mais elle reste dépendante des importations pour s'approvisionner en essence.

Depuis le début de l'insurrection à la mi-février, les sanctions internationales pèsent sur les échanges commerciaux libyens. Le gouvernement cite aussi le problème de la contrebande de gazole libyen vers la Tunisie, où il est échangé contre de l'essence.

Pratiquement personne n'est épargné par les pénuries de carburant. Le bus gouvernemental affrété récemment pour conduire des journalistes étrangers a ainsi tenté en vain de s'approvisionner à plusieurs stations avant de devoir siphonner de l'essence dans un jerrican caché sous les sièges.

Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaïm, a imputé cette semaine l'origine de ces pénuries aux raids aériens de l'Otan sur des centrales électriques et aux attaques des rebelles contre des oléoducs.

L'Alliance est intervenue fin mars en Libye en vertu de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'Onu autorisant le recours à la force pour la protection des populations civiles.

"Ces attaques visent à affamer et déplacer la population libyenne et à provoquer une crise humanitaire. Qu'est-ce que les lignes électriques ont à voir avec des batailles militaires ou la protection des civils?" a déclaré Khaled Kaïm. "Les Libyens, grâce à Dieu, savent qui est réellement derrière tout ça."

Le message porte, du moins dans certaines franges de la population de Tripoli.

"Nous n'avons ni essence, ni voiture, et c'est de la faute de l'Otan", lance Abdoul Salim Tahrouni, un vendeur de légumes. "C'est OK, même si nous n'avons plus d'eau, nous resterons aux côtés de notre chef."

Interrogé sur ces allégations, un responsable de l'Otan a affirmé dimanche à Reuters que l'Alliance n'avait jamais visé les lignes d'approvisionnement électrique en Libye.

En dépit du contrôle étroit exercé par les autorités sur le travail des journalistes étrangers dans la capitale, des signes de mécontentement sont perceptibles. Des témoins font état de rassemblement isolés, sporadiques, d'habitants exaspérés par la détérioration des conditions de vie.

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Il est tant qu'on vendent des Rafale à l'export et qu'on rapatrie les avions en métropole ces "devoirs de vacances" commencent à nous couter cher et le colon semble être plus coriace qu'il n'y paraît ...

Oui, assez d'accord qu'il est temps de finir cet "exercice en condition réelle" maintenant.

Surtout que les branleur de Banghazi ont l'air c.. comme des balais, et à moitié islamistes en plus.

Ceux de Misrata sont par contre beaucoup plus sympatique, ça se base sur des reportages mettant en avant la mise en place d'une auto-organisation intelligente et un réel désir de démocratie et de modernité. C'est succinct, ok, mais il y a des signes qui ne trompent pas.

Les berbères ont mérité notre respect aussi.

Bon, bref, c'est pas du bridge, c'est du combat de rue à coup de boule et cran d'arret mais même dans ces cas là les caïd savent se mettre autour d'une table après s'être foutu sur la gueule et avoir bien montré leurs muscles.

Dans la logique tribale, la famille K a gagné un certain respect de la part de notre tribut  =)

Nous avons montré qu'on pouvait se faire respecter aussi, et il est tout aussi clair qu'on en a gardé sous la pédale et qu'on aurait pu sortir 20 Leclerc et foncer dans le tas si la démonstration s'était avéré insuffisante.

Faisons des élections libres avec contrôle de l'OUA et de la communauté internationale - avec des Rafale qui patrouillent le ciel pendant ce temps là - et ça ira.

Visiblement du côté de Saint Germain des Près (sans parler des Palais de la République) on n'est pas joueur de bridge (jeu qui je le rappelle exige de ses annonces qu'elle soient largement soutenu par le jeu dont on dispose et la stratégie que l'on adopte)

Comme visiblement les prévisionnistes se plantent à peut prêt systématiquement depuis une décennie au moins, je ne suis pas du tout convaincu que mettre plus de grosses tronches pour étudier le dossier aurait changé quoi que ce soit.

Si: l'autre solution c'est de toujours rester complétement immobile comme ça on risque pas de se tromper.... sauf que c'est la plus grosse erreur qu'on puisse faire.

Au bout du compte je suis quazi certain que cette aventure serra bénéfique pour plein de raisons, même si nos objectifs ne sont que partiellement atteint (nul doute alors que beaucoup mettront alors l'accent sur le verre à moitié vide: c'est de bonne guerre).

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BENGHAZI (Libye) - Les combats se poursuivaient dimanche aux environs de Zliten (est de Tripoli) où les rebelles font face à une contre-attaque des pro-Kadhafi alors qu'à l'ouest, le régime a affirmé avoir repris le contrôle de Bir Ghanam, conquis la veille par les insurgés.

Les rebelles libyens ont annoncé avoir adopté une position défensive sur une ligne de front de Zliten, à l'est de Tripoli, pour contenir une contre-attaque des forces pro-Kadhafi à l'est de cette localité qui a fait trois tués.

Les rebelles de Zliten manquent de munitions pour continuer à avancer, nous ne voulons pas prendre le risque de perdre du terrain, a indiqué un porte-parole de la rébellion dans la ville portuaire voisine de Misrata, Abdul Wahab Melitan a reconnu que .

Trois rebelles ont été tués et quinze autres tués, a-t-il précisé, ajoutant que les insurgés avaient adopté une position défensive. Venus de l'enclave de Misrata, à une cinquantaine de kilomètres plus à l'est, les rebelles tentent depuis plus d'une semaine de s'emparer de cette ville de 200.000 habitants.

Pendant ce temps au sud-ouest de Tripoli, les forces loyales, ont affirmé, par la voix du Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, avoir repris aux rebelles, Bir Ghanam, verrou stratégique à 80 km au sud-ouest de la capitale.

Lors d'une conférence de presse à Tripoli, le Premier ministre a indiqué que la vie avait repris normalement dans le village de Bir Ghanam qui est aujourd'hui sous contrôle total du régime. Il a reconnu que la localité était tombée la veille sous le contrôle de la rébellion, avec l'aide d'opérations aériennes de l'Otan.

A Benghazi, capitale des rebelles l'un des principaux chefs militaires des insurgés Fawzi Bukatif, a jugé prématuré la création d'une armée nationale alors que la guerre contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi se poursuit.

On ne peut pas le faire pour le moment. Nous sommes en guerre. Nous sommes en pleine révolution, ce n'est pas possible (...), c'est prématuré, a-t-il déclaré dans un entretien à l'AFP.

Ancien ingénieur du secteur pétrolier, M. Bukatif dirige sur le terrain l'Union des forces révolutionnaires, qui regroupe une trentaine de brigades de combattants volontaires sur le front.

Il est également vice-ministre de la Défense au sein du Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion.

Depuis le début en février de la lutte armée contre le régime Kadhafi, les insurgés peuvent être classés en deux principaux camps: les ex-soldats de l'armée de Kadhafi, passés dans le camp de la révolution, et les volontaires, combattants civils regroupés au sein d'une multitude de brigades --Katiba-- qui font aujourd'hui la force de frappe de la rébellion.

Sur un plan humanitaire les conditions deviennent de plus en plus difficiles pour les habitants de Tripoli qui souffrent d'une pénurie d'essence depuis plusieurs mois et doivent maintenant faire face à de nombreuses coupures d'électricité et d'eau courante.

Le pape Benoît XVI a appelé dimanche lors de l'Angelus la communauté internationale à relancer la recherche d'un plan de paix pour la Libye où la force des armes n'a pas résolu la situation.

(©AFP / 07 août 2011 20h51)

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Les rebelles libyens ont annoncé dimanche qu'ils contrôlaient fermement Bir al Ghanam, localité de l'Ouest située à 80 km environ au sud de Tripoli, en rejetant une déclaration gouvernementale selon laquelle ils en auraient été repoussés.

"Kadhafi est un menteur, car Bir al Ghanam est sous notre contrôle", a dit à Reuters le colonel Djouma Ibrahim, de Zentane. "Notre position est la même qu'hier."

Au cours des dernières 24 heures, a-t-il poursuivi, les forces rebelles ont progressé d'une dizaine de kilomètres au nord-est de Bir al Ghanam et comptent maintenant mettre le cap sur la ville côtière de Zaouiyah.

Cette ville, qui se trouve à 50 km à l'ouest de Tripoli, a connu deux soulèvements écrasés par les forces kadhafistes. De nombreux combattants rebelles engagés autour de Bir al Ghanam sont originaires de Zaouiyah.

Sur le front de l'Est, où s'affrontent aussi rebelles et kadhafistes, des commandants de l'insurrection ont dit être engagés dans une nouvelle offensive destinée à prendre le contrôle du port pétrolier de Brega, sur le golfe de Syrte.

Ils ont toutefois noté qu'ils avançaient prudemment par crainte des champs de mines entourant la ville.

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Question: Une frappe massive sur tripoli avec des bombes incendiaire un peu comme dans 28 semaines..... ça n'irait pas plus vite?

Pas sur que ce soit suffisant, il est solide le bougre de Kadafi, je pense qu'il faille passer directement au thermonucléaire.

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Question:

Une frappe massive sur tripoli avec des bombes incendiaire un peu comme dans 28 semaines..... ça n'irait pas plus vite?

Oh là ! Tu vas vite en besogne. On n'est pas dans une logique de guerre de 39/45, c'est à dire une logique qui ne consistait pas seulement à détruire l'armée de l'adversaire mais elle consistait aussi à détruire l'adversaire lui-même. Ou masacrer la population civile faisait partie de la stratégie pour démoraliser l'ennemie.

Hiroshima, Nagasaki et Dresde, Hambourg... ont fait les frais de cette "logique".

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