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Crise grecque, crise européenne ?


Alexis
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Un commerçant peut même se faire payer en dollar s'il accepte. Par contre il ne peut refuser un paiement euro...

 

Oui, c'est un privilège unique, mais ce n'est pas un monopole ! Un monopole c'est lorsque l'offre d'un produit ou service est tout entière contrôlée par une entité unique. Là, le produit, c'est le moyen de paiement, et il n'y a pas monopole.

 

Tu acceptes les emprunts russes? Parce que j'ai un business à te proposer  ??? .... 

 

Justement : non, pas plus ! Et les actions Enron non plus. :cool:

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Oui, c'est un privilège unique, mais ce n'est pas un monopole ! Un monopole c'est lorsque l'offre d'un produit ou service est tout entière contrôlée par une entité unique. Là, le produit, c'est le moyen de paiement, et il n'y a pas monopole.

 

 

Justement : non, pas plus ! Et les actions Enron non plus. :cool:

Alors des stock options Lehman Brothers? Allez, parce que je te connais bien, je veux bien te payer en actions de la société du Mississippi, mais là, je te fais une fleur et j'ampute mes propres bénefs.  

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Alors des stock options Lehman Brothers? Allez, parce que je te connais bien, je veux bien te payer en actions de la société du Mississippi, mais là, je te fais une fleur et j'ampute mes propres bénefs.  

Tu vendrais pas des tulipes Tancrède ?  =)

 

Ou des indulgences authentiques ?

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Ou des indulgences authentiques ?

Si, y'en a aussi, et certaines d'époque et signées par le pape et les deux antipapes concurrents (si c'est pas de la garantie, ça); et tu veux pas mon authentique scrotum de Saint Poucras, daté, signé et dédicacé par le bourreau, avec un selfie photobombé par la tête de St Denis (juste la tête)? 

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Hmmmm... Il parle en substance de l'émission de reconnaissances de dettes d'état grecques utilisées comme moyen de paiement de l'état grec pour ses proprepres fonctionnaires, ce qui serait de fait une mesure désespérée. Et surtout qui ne fonctionnerait pas, je crains : le grosse différence entre une monnaie fonctionnelle (c'est à dire qui joue son rôle de monnaire) et des reconnaissances de dettes, c'est que la reconnaissance de dette suppose l'assentiment de celui qui la reçoit. Si demain on me paye avec une reconnaissance de dette de l'état grec, je ne suis pas d'accord, c'est une rupture de contrat de la part de mon employeur.

Bref : je ne vois pas bien ce qu'il veut décrire dans son article...

Il décrit une des base de la théorie monétaire. La monnaie est un véhicule de la valeur. Ce n'est rien d'autre aussi peut-elle revêtir de nombreuses formes, la première étant une reconnaissance de dette stricto sensu.

Les points des cartes de fidélité sont également de la monnaie. Même s'ils ne lient qu'à un fournisseur particulier.

Pour ce qui est de ton contrat, celui-ci peut être révisé par le législateur. Et cette modification est inopposable tant qu'elle n'est pas anticonstitutionnelle. C'est le propre du droit administratif.

Et la situation budgétaire grecque est à un niveau où il n'est plus temps de trépigner comme un môme. Je ne doute pas que si tu refuses ces reconnaissance de dette, tu démissionnes dans la foulée.

Sinon, une petite phrase qui m'a fait bondir :

La seule caractéristique qu’elle conserve encore est celui du monopole légal : dans la zone euro, les reconnaissances de dettes émises par la banque centrale européenne, c’est-à-dire les euros, doivent être acceptées comme moyens de paiement. Un commerçant doit afficher ses prix en euros et ne peut théoriquement pas refuser le paiement d’une marchandise contre des euros.

Je ne vois pas où est le monopole : tout le monte est encore libre de pratiquer le troc.

Sauf que le troc n'a rien à voir ici. Tu fais une confusion entre "échange" et "monnaie".

La BCE a bien un monopole l'égal sur la monnaie. C'est assez évident.

Modifié par Serge
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Oui, c'est un privilège unique, mais ce n'est pas un monopole ! Un monopole c'est lorsque l'offre d'un produit ou service est tout entière contrôlée par une entité unique. Là, le produit, c'est le moyen de paiement, et il n'y a pas monopole.

Donc, ce n'est pas un monopole.

Va faire ta compta avec des dollars. On va rire.

Demande à te faire payer avec autre chose que l'Euro. Surtout, fais ton shopping et postes nous la vidéo.

Ceux qui ne riront pas seront les commerçants qui accepteront de commercer avec autre chose que de l'Euro. Je pense que face au fisc l'argument va être rock´n roll.

A ce moment, tu comprendras ce qu'est un monopole légal.

Et un dernier conseil, regarde dans un dico le sens de privilège et de monopole.

Modifié par Serge
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Serge : pardonnes moi, mais tu te contredis toi meme à qques mots d'intervalle, et régulièrement.

Illustration :

 

La monnaie est un véhicule de la valeur. Ce n'est rien d'autre aussi peut-elle revêtir de nombreuses formes, la première étant une reconnaissance de dette stricto sensu.

 

[...]

 

La BCE a bien un monopole l'égal sur la monnaie.

 

Les deux lignes sont incompatibles.

 

Sur le fond ensuite : le propre d'une monnaie (tant qu'elle fonctionne ! je ne parle pas des marks sous Weimar ou des roubles de la fin de l'URSS) le propre d'une monnaie donc est d'être universellement acceptée comme moyen d'échange dans sa zone d'effet et donc :

- l'Euro est une monnaie en zone Euro,

- les dettes privées difficilement négociables comme les coupons de fidélité ou les reconnaissances de dette de M. Napaslsous ne sont pas de la monnaie,

- celles qui sont négociées sur des marchés très liquides sont considérées comme de la quasi-monnaie, d'où une limite floue sur ce qu'est la monnaie au sens large et les fameux agrégats M1, M2, M3 qui permettent de se dépatouiller de ces subtilités.

 

Pour ce qui est de ton contrat, celui-ci peut être révisé par le législateur. Et cette modification est inopposable tant qu'elle n'est pas anticonstitutionnelle. C'est le propre du droit administratif.
Et la situation budgétaire grecque est à un niveau où il n'est plus temps de trépigner comme un môme. Je ne doute pas que si tu refuses ces reconnaissance de dette, tu démissionnes dans la foulée.

 

Là nous sommes d'accord, c'est bien ce que j'avais en tête : on me paye en monnaie de singe, j m'casse.

 

Sauf que le troc n'a rien à voir ici. Tu fais une confusion entre "échange" et "monnaie".
La BCE a bien un monopole l'égal sur la monnaie. C'est assez évident.

 

Sur la monnaie au sens étroit, oui, mais il peut y avoir des échanges réalisés sans cette monnaie, comme tu le faisais remarquer, soit par troc direct, soit avec utilisation d'un "véhicule de valeur" intermédiaire agréé par les différentes parties, comme une devise étrangère, de l'or, des olives, des nèfles...

 

Par rapport à la phrase qui m'a fait "bondir" : ce n'est pas parce que la BCE dispose du monopole d'émission de la monnaie officielle que ça lui concède un droit sur la manière dont se pratiquent les échanges et, donc, une fois de plus, je ne sais même pas de quoi il discute. S'il s'agit du risque que l'état grec fasse défaut : on est tous d'accord, il y a un risque !

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Les limites de tels raisonnements purement théoriques sont évidents :- la disparition des "aides" entrainera la disparition des effets des aides sans que cela soit compensé automatiquement par la baisse des impôts.

Tout changement entraîne une transformation.

Quand les impôts augmentent, cela ne te gêne pas que cela détruise des emplois. Pourtant tu écris qu'il est possible de les augmenter quand il faut équilibrer les comptes.

Si tu supprimes 6 milliards ( de mémoire, à vérifier ) de crédit impôt recherche, tu affaiblit des investissements utiles sans compensation automatique.

La Poste et Carrefour absorbent le plus gros du crédit impôt recherche.

Si je supprime cette ligne de 6milliards, je supprime pour 6 milliard d'impôts ce qui renforcera la totalité des entreprises française abaissant ainsi leur taux de faillite en améliorant leur comptabilité. La poste et carrefour n'ont besoin d'aide de personne, surtout pas des impôts des attisants et petites boîtes pour lesquelles la vie est dure.

Mais pour reprendre ta méthode de comparaison, si tu supprimes en parallèle les aides "fillon" ( un peu moins de 30 milliards ) et qu'en compensation tu supprimes la CET ( un peu plus de 20 milliards d'impôts ), tu supprimes environ ( selon la Cour des Comptes ) 800 000 emplois générés/sauvegardés par ces dispositifs d'aides sans aucune garantie qu'en contrepartie la baisse des charges fiscales ( locales dans l'exemple pris ) créera 800 000 emplois.

La cours des comptes emploie des méthodes comptables pour voir l'efficacité des mesures contrôlées. Elle prend le volume d'aides et le divise par un salaire représentatif. Elle trouve 800000 employés.

Donc que ce soit 30 milliards par une aide ou une baisse/disparition d'impôts, ce sera toujours 800000 emplois.

Pour ce qui est des entreprises qui feraient faillite :

- pourquoi aider une entreprise qui doit déposer son bilan ? Si ça lui arrive, c'est qu'elle est ou mal gérée ou que la demande sélectionne d'autres fournisseurs aux modèles/produits/services plus efficients. C'est un mécanisme de long terme qui rend efficace l'allocation des ressources pour le bien de toute la population. Aider ces entreprises est un mal-investissement. Mais peut-être doit-on continuer à produire des sabots ou des calèches en France.

- et biensûr, on ne parle jamais des boîtes qui paient leurs impôts, n'ont le droit à rien et font faillites. Il y en a des milliers tous les ans. Et ces boîtes paient pour celles soutenues à bout de bras par les pouvoirs publics. C'est une mécanique cynique.

Ces aides sont surtout politiques. Elles permettent aux élus de tenir leur sièges. Et nous avons des experts.

Remarque qu'on aura bientôt une réponse : avec le CICE qui prévoit une baisse de l'IS d'un montant de cet ordre ( 20 milliards puis à terme 40 ? ), on verra bien si "filer librement" un tel montant aux entreprises crée autant d'emplois que ces dispositifs d'aides que tu critiques

Le but d'une entreprise n'est pas de faire de l'emploi. Le but est lucratif pour tenir sur le long terme. Une entreprise créé de la richesse qu'elle redistribue à ses propriétaires, ses salariés et ses fournisseurs lors des investissements. C'est quand cette mécanique est réamorcée que l'on obtient du travail. D'autant que toutes les entreprises n'ont pas la même propension à embaucher.

Il ne suffit pas de mettre en place un dispositif pour avoir un effet sur 6 mois. Surtout quand il est complexe.

Les aides ne sont que le retour légitime des l'argent que l'on prend aux entreprises pour le distribuer à certaines.

En ce qui concerne les gains financiers de "calcul, collecte, etc" ils sont très faibles : bien moins de 1% pour les impôts des professionnels.

Si on imagine que la suppression totale de la CET ( qui regroupe la CVAE, la CFE etc ) entraine en parallèle une perte d'emplois équivalente à son prorata ( 25 milliards sur environ 300 recouvré par les Service des Impôts des Professionnels ), ça ne représente qu'environ 1000 emplois. Un gain infime

300 emplois, je prends. 1000 emplois, je prends.

Dans le décompte des ETP nécessaires aux mécanismes redistributifs, ça va bien plus loin car il faut rajouter ceux qui font la ventilation de la recette vers les budgets, ceux qui distribuent les budgets, ceux qui contrôlent la légalité de tout ça... Tu peux également intégrer les coûts en erreurs. Quand une action est supprimée, les erreurs et coûts de correction sont supprimés.

Le résultat se chiffre en milliers de postes à Bercy, les préfectures et les collectivités territoriales. Et les économies se chiffrent en centaines de million.

Le point à réussir n'est pas tellement la fusion, simplification, disparition. C'est la gestion de la suppression des postes qui sera la plus complexe. Elle l'est car il faut replacer les personnels mais il faut faire face aux syndicats.

Sur ce dernier point, imaginons une refonte qui fasse diviser par deux le nombre de fonctionnaires à Bercy. Quelque soit les conditions d'exécution de cette manœuvre RH, les syndicats n'accepteront pas de voir diviser par deux leurs adhérents.

Passer ce blocage qui sera saignant, il faudra conduire une analyse très fine des postes qui disparaîtront. On peut arrêter le recrutement 2 ans avant le début de la transformation mais il faut aussi savoir qui accepte de changer de service, de localisation, qui voudra une proposition de formation, qui doit être placé en retraite anticipée, qui voudra une aide au départ... Ainsi, le coût de la réforme en elle-même sera élevée et ne produira d'effet qu'en différé

C'est comme la dissolution d'un régiment, on ne gagne pas de postes au moment de l'annonce ou de la dissolution. Il faut deux ans pour ajuster les MDR et plus de 8 ans pour les officiers brevetés.

Modifié par Serge
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Mes deux lignes n'ont rien d'incompatible.

 

Si, totalement.

 

L'instant d'avant, et c'est c'est ce que refletait ta première phrase, tu nous affirmes qu'une reconnaissance de dette privée ou un coupon de réduction d'un magasin est de la monnaie.

Dans la seconde phrase tu nous affirmes que la BCE dispose d'un monopole légal sur la monnaie.

 

Pour que les deux phrases soient vraies il faudrait que la BCE ait le monopole d'émission des dettes privées, ou que la BCE ce soit nous tous, ou, de manière encore plus franche, que la BCE soit seule au monde !

 

 

En pratique, seule la seconde phrase est juste : la BCE a le monopole d'émission de la monnaie légale en zone Euro. Et des tickets resto, une reconnaissance de dette ou un billet de lotterie, ce n'est pas de la monnaie parce que personne ne les accepte comme tel ni n'est tenu de le faire.

 

La BCE a bien un monopole l'égal sur la monnaie.

 

Oui, donc, mais pas sur les moyens d'échanges.

 

Enfin, pour les différents agrégats monétaires, je demande à voir l'état grec payer avec du M2-M3 ou des cargaisons de blés en transite entre l'Ukraine et la Chine.

 

Ce n'est pas toi qui évoquait l'hypothèse de l'état grec payant avec une reconnaissance de dette ? Et M2, c'est M1 + quoi ? Décidément...

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Tout changement entraîne une transformation.

Quand les impôts augmentent, cela ne te gêne pas que cela détruise des emplois. Pourtant tu écris qu'il est possible de les augmenter quand il faut équilibrer les comptes.

Manifestement je suis mauvais pédagogue car l'analyse était sans augmentation ni baisse puisqu'il s'agit de supprimer aide et montant d'impôt correspondant à l'aide

Par ailleurs je sais bien que tout changement entraîne une transformation mais ce que je dis c'est que la transformation peut être négative

 

La Poste et Carrefour absorbent le plus gros du crédit impôt recherche.

Si je supprime cette ligne de 6milliards, je supprime pour 6 milliard d'impôts ce qui renforcera la totalité des entreprises française abaissant ainsi leur taux de faillite en améliorant leur comptabilité. La poste et carrefour n'ont besoin d'aide de personne, surtout pas des impôts des attisants et petites boîtes pour lesquelles la vie est dure.

Tu supprimes aussi l'aide pour les PME qui emploient ce dispositif pour leur propres recherches

Après les effets du CIR sont certes difficiles à juger et la Cour des Comptes elle même n'a pu chiffrer ses effets

Quant à améliorer significativement la comptabilité des entreprises en baissant d'environ 10% leur impôt sur les sociétés, comment dire ?? lol

Ca fait bien longtemps que les entreprises qui sont en difficulté ne payent plus d'Impôt sur les Sociétés

 

La cours des comptes emploie des méthodes comptables pour voir l'efficacité des mesures contrôlées. Elle prend le volume d'aides et le divise par un salaire représentatif. Elle trouve 800000 employés.

Donc que ce soit 30 milliards par une aide ou une baisse/disparition d'impôts, ce sera toujours 800000 emplois.

Justement non, entre un dispositif qui abaisse le coût de l'emploi et qui permet notamment de maintenir le coût de l'emploi à un niveau équivalent à celui de l'Allemagne et une suppression pure et simple qui permettra à l'entreprise de faire ce qu'elle veut ( soit un truc utile comme investir ou un truc peu utile comme verser des dividendes ), mon choix est vite fait

Sinon tu as d'autres études qui chiffrent les gains du dispositif, ici un gain de 500 000 emplois :

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/revue/5-126.pdf

 

Pour ce qui est des entreprises qui feraient faillite :

- pourquoi aider une entreprise qui doit déposer son bilan ? Si ça lui arrive, c'est qu'elle est ou mal gérée ou que la demande sélectionne d'autres fournisseurs aux modèles/produits/services plus efficients. C'est un mécanisme de long terme qui rend efficace l'allocation des ressources pour le bien de toute la population. Aider ces entreprises est un mal-investissement. Mais peut-être doit-on continuer à produire des sabots ou des calèches en France.

- et biensûr, on ne parle jamais des boîtes qui paient leurs impôts, n'ont le droit à rien et font faillites. Il y en a des milliers tous les ans. Et ces boîtes paient pour celles soutenues à bout de bras par les pouvoirs publics. C'est une mécanique cynique.

Ces aides sont surtout politiques. Elles permettent aux élus de tenir leur sièges. Et nous avons des experts.

La plupart des aides ( en montants ) concernent des dispositifs liés à l'emploi et visent à baisser pour toutes les entreprises le coût de l'emploi

Il y a aussi des interventions ponctuelles ( exemple Peugeot ) qui visent à sauver une entreprise qui passe un sale moment et à sauver des dizaines de milliers d'emplois : le plus drôle, c'est que ça a marché et que c'est aussi pratiqué ailleurs ( comment l'Irlande a sauvé ses banques ou les USA son industrie automobile ? )

 

Le but d'une entreprise n'est pas de faire de l'emploi. Le but est lucratif pour tenir sur le long terme. Une entreprise créé de la richesse qu'elle redistribue à ses propriétaires, ses salariés et ses fournisseurs lors des investissements. C'est quand cette mécanique est réamorcée que l'on obtient du travail. D'autant que toutes les entreprises n'ont pas la même propension à embaucher.

Il ne suffit pas de mettre en place un dispositif pour avoir un effet sur 6 mois. Surtout quand il est complexe.

Les aides ne sont que le retour légitime des l'argent que l'on prend aux entreprises pour le distribuer à certaines.

C'est exactement ça, le but d'une entreprise consiste essentiellement à satisfaire ses associés et ses cadres dirigeants et c'est bien parce que l'intérêt général diffère de la somme des intérêts particuliers de ces 2 groupes qu'il faut une intervention de l'Etat ( intervention qui peut prendre des formes diverses, pas que des aides )

 

300 emplois, je prends. 1000 emplois, je prends.

Dans le décompte des ETP nécessaires aux mécanismes redistributifs, ça va bien plus loin car il faut rajouter ceux qui font la ventilation de la recette vers les budgets, ceux qui distribuent les budgets, ceux qui contrôlent la légalité de tout ça... Tu peux également intégrer les coûts en erreurs. Quand une action est supprimée, les erreurs et coûts de correction sont supprimés.

Le résultat se chiffre en milliers de postes à Bercy, les préfectures et les collectivités territoriales. Et les économies se chiffrent en centaines de million.

Le point à réussir n'est pas tellement la fusion, simplification, disparition. C'est la gestion de la suppression des postes qui sera la plus complexe. Elle l'est car il faut replacer les personnels mais il faut faire face aux syndicats.

Sur ce dernier point, imaginons une refonte qui fasse diviser par deux le nombre de fonctionnaires à Bercy. Quelque soit les conditions d'exécution de cette manœuvre RH, les syndicats n'accepteront pas de voir diviser par deux leurs adhérents.

Passer ce blocage qui sera saignant, il faudra conduire une analyse très fine des postes qui disparaîtront. On peut arrêter le recrutement 2 ans avant le début de la transformation mais il faut aussi savoir qui accepte de changer de service, de localisation, qui voudra une proposition de formation, qui doit être placé en retraite anticipée, qui voudra une aide au départ... Ainsi, le coût de la réforme en elle-même sera élevée et ne produira d'effet qu'en différé

C'est comme la dissolution d'un régiment, on ne gagne pas de postes au moment de l'annonce ou de la dissolution. Il faut deux ans pour ajuster les MDR et plus de 8 ans pour les officiers brevetés.

Tu as raté l'essentiel : le gain en RH à attendre d'une réforme des dispositifs d'aides est quasi-nul

Quelques milliers d'emplois publics au mieux soit un gain de quelques dizaines de millions d'euros au mieux 100/200 millions c'est à dire une réforme qui permettra un gain de 1 pour 1000 des prélèvements fiscaux sur les entreprises et qui aura encore moins d'impact budgétaire que la tranche d'impôt sur les très hauts revenus

Quant à trouver une refonte qui va diviser par 2 le nombre de fonctionnaires à Bercy, rien qu'annoncer de tels chiffres montre que tu ne connais pas le sujet

Modifié par loki
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Quant à trouver une refonte qui va diviser par 2 le nombre de fonctionnaires à Bercy, rien qu'annoncer de tels chiffres montre que tu ne connais pas le sujet

Aller, pas même la moitié de la DGFIP? (je sais que même cela est impossible car les missions de la DGFIP vont au delà de la collecte ds taxes et impôts).

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Pour la DGFiP la mise en place des prélèvements à la source pourrait permettre une révision des effectifs à la baisse, mais ceci poserait de gros problème de reclassement.

 

Cette réforme interviendra quand les effectifs auront suffisamment baissé pour pouvoir intervenir rapidement sans poser d'insolubles problèmes de pyramide des ages et des grades.

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Il y a plus de grain à moudre dans les collectivité territoriales (mairies, département et région, ainsi que les EPCI (syndicats groupements de  communes .....) mais il n'y a aucune volonté politique .. plus facile de taper sur les fonctionnaires d'Etat taillables à merci.

 

Même ci Bercy est mieux loti, les effectifs fondent peu à peu mais inexorablement. Les DRFP commencent à avoir des sueurs d'après ce que j'ai pu comprendre.

 

On aurait pu s'épargner des projets comme « la construction et l'aménagement et désormais l'entretien et le fonctionnement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde" la BNF François Mitterand à Paris et ses 2500 agents ...

Modifié par Zarth Arn
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Tu veux brûler le code général des impôts? :rolleyes:

Que vont devenir tout les avocat fiscaliste, expert comptable et autres travailleurs dont le font de commerce est justement la complexité du modele!

Tu veux une France de chômeur toi je le sens!

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Brulons les livres!l

Je n'ai jamais dit cela mais simplement qu'un projet pharaonique pour flatter l'égo de F Mitterand au début de l'aire du numérique n'était peut être pas un impératif.

Il aurait mieux fait à l'époque d'anticiper sur le développement des nouveaux systèmes de communication qu'une GBNF bien parisienne faite pour pour immortaliser son nom.

Tiens ça me fait penser au montant des travaux de la Maison de la Radio et du bureau du Président de RF en particulier.

Modifié par Zarth Arn
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Je n'ai jamais dit cela mais simplement qu'un projet pharaonique pour flatter l'égo de F Mitterand au début de l'aire du numérique n'était peut être pas un impératif.

Il aurait mieux fait à l'époque d'anticiper sur le développement des nouveaux systèmes de communication qu'une GBNF bien parisienne faite pour pour immortaliser son nom.

Tiens ça me fait penser au montant des travaux de la Maison de la Radio et du bureau du Président de RF en particulier.

 

La GBNF est pourtant a la point de la numérisation des livres!!! la dématérialisation du patrimoine de manière a le rendre massivement accessible tout en protégeant les ouvrages est une des missions principale de la GBNF depuis sa création!

 

Accessoirement la GBNF c'est beau, dedans c'est bien, j'y ai souvent travaillé et c'était super agréable alors que la plupart des autres bibliothèques parisiennes étaient blindées.

 

De meme vu l'état de délabrement de la BNF de l'époque, il était absolument indispensable de construire une nouvelle structure capable de stocker les bouquin dans de bonne condition de conservation. Alors construire la GBNF ou autre chose je ne vois pas la différence il aurait fallu construire quoiqu'il en soit!

 

Après si c'est juste le nom de Mitterrand qui te tracasse ... le probleme est ailleurs.

 

Quel rapport avec les boiserie de Radio France? Tu n'ai pas les boiserie, ni le palissandre? La Maison de la Radio n'est pas un patrimoine français? pourtant c'est un bien qui t'appartient autant qu'a moi, il est assez logique qu'on veuille en prendre soin?

Il parait même que ce bureau en Palissandre est une commande spécial du Général de Gaulle :lol: Il y a meme fait installé un abri ati atomique pour que vive l'ORTF même sous apocalypse nucléaire :)

 

Bureau-de-Mathieu-Gallet-SNJ-1280-640.jp

Pour vous faire apprécié l'art qu'est l'architecture quelques illustration.

Restructuration_de_la_Maison_de_Radio_Fr

NationalLibraryFrance_FR-FR10749423582_1

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Pour la DGFiP la mise en place des prélèvements à la source pourrait permettre une révision des effectifs à la baisse, mais ceci poserait de gros problème de reclassement.

 

Cette réforme interviendra quand les effectifs auront suffisamment baissé pour pouvoir intervenir rapidement sans poser d'insolubles problèmes de pyramide des ages et des grades.

Le prélèvement à la source concerne les particuliers mais pose beaucoup de problèmes :

- il ne couvre pas la totalité de l'assiette de l'IR : BIC, RCM, RF etc

Une bonne partie des revenus ne peuvent être perçus que par un système déclaratif. En fait seuls les salaires et les pensions peuvent être perçus par le prélèvement à la source.

Le mettre en place signifierait faire coexister 2 systèmes différents d'Impôts sur les Revenus

- il crée une vraie menace fiscale sur l'IR : le système actuel en séparant les fonctions déclaratives ( c'est l'employeur en fait dans le système actuel ) et de paiement ( c'est le salarié ) garantit un système robuste où aucun des 2 acteurs ne peut "tricher" facilement : faire de l'employeur à la fois celui qui déclare et celui qui collecte l'impôt crée le risque que celui-ci n'en garde pour lui.

C'est le défaut principal ( outre son caractère peu social ) de la TVA qui subit une fraude non négligeable

- autre problème, le prélèvement à la source est quasi-incompatible avec le système actuel de calcul de l'impôt ( frais réels, quotient familial etc ) sauf à accepter un système de déclaration "rectificative" qui sera au moins aussi compliqué que le système actuel

Il faudrait aussi modifier la taxe d'habitation

- enfin il ne faut pas se leurrer sur les gains de productivités : le travail des "centres des impôts" ( maintenant services des impôts des particuliers ) a beaucoup changé au cours de la dernière décennie et le travail de saisie des déclarations ( assiette ) comme celui de saisie des paiements ( recouvrement ) est devenu minoritaire

La "campagne" de saisie des déclarations est certes "intense" mais elle ne couvre qu'une période de 3 mois ( avril à juin/juillet ) dans les faits : le reste du temps, on fait du contrôle fiscal, la gestion des réclamations et de l'accueil devenu une tache prioritaire

Pour ma part, je serais bien plus favorable à l'obligation de télé-déclarer et d'être mensualiser : ça serait une réforme bien plus simple à mettre en œuvre et tout aussi efficace sans les risques liés au prélèvement à la source

Modifié par loki
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Je n'ai jamais dit cela mais simplement qu'un projet pharaonique pour flatter l'égo de F Mitterand au début de l'aire du numérique n'était peut être pas un impératif.

Il aurait mieux fait à l'époque d'anticiper sur le développement des nouveaux systèmes de communication qu'une GBNF bien parisienne faite pour pour immortaliser son nom.

Tiens ça me fait penser au montant des travaux de la Maison de la Radio et du bureau du Président de RF en particulier.

 

Autant je suis très prudent concernant l'affaire Gallet, autant la Grande Bibliothèque a quand meme été conçue très, très bizarement :

  • pour carricaturer : 4 serres en zone inondables, plus un gros sous-sol plongeant non-seulement sous le niveau de la Seine, mais également sous celui de la nappe phréatique de surface
  • donc il faut pomper tout le temps, et refroidir les serres en été ; d'où des besoins électriques substantiels et des risques en cas de coupure.
  • et coupure il y a déjà eu : rupture générale d'approvisionnement sur l'unique ligne d'approvisionnement électrique du batiment, suite à un feu assez loin ; j'ignore si l'alimentation électrique a été redondée depuis.
  • je me suis laissé dire un jour que le débit total des pompes finalement installées est moitié moindre de celui qui avait été recommandé (par un prof).

 

Le tout dans un batiment censé, quand meme, protéger des bouquins : la résilience semble assez faible. Les bouquins les plus précieux sont gardés ailleurs je crois...

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