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Crise grecque, crise européenne ?


Alexis
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Je ne prenais pas l'exemple de 2008 sur le faite que les états sont intervenu pour sauver des acteurs privés qui ont fait n'importe quoi et qui contribue donc à déresponsabiliser ces acteurs qui ont pu s'amuser à faire des placements hasardeux sans en payer les conséquence vu qu'on  a mutualisé les pertes par rachat publique. ;)

Alors je sais que laisser tout partir à l'eau aurait pu avoir des impacts encore plus terrible sur tout le monde. Au minimum il faudrait faire comme aux USA où ils ont fait de très fortes amendes sur certains banques dès qu'elles allaient mieux afin de les faire payer sans les tuer. Mais de façon général, je suis pour laisser mourir de sa belle mort tout organisation privé (entreprise, banque, etc...) qui fait n'importe quoi, et se concentrer plus à protéger les petits épargnants/salariés par des mécanismes de solidarités et d'accompagnement pour l'emploie (pour les salaries), des garantie des dépôts (pour le petits épargnants), que de sauver toute la structure pourrie.

J'avais bien compris.

Le problème initial c'est que la crise de 2008 est due en première instance à un défaut de régulation : mélange banque de dépot-banque d'investissement (merci Reagan et Tatcher), defaut de régulation de à qui on octroie des prets, défaut de controle par les autorités régulatrices des mouvements de fonds et stabilité financières des organismes (y compris par l'autorité boursière ou financière), défaut de régulation des titres ce qui a permis de créer une titrisation opaque et pourrie jusqu'à la tete.

Ce que tu proposes d'ailleurs à la fin de ton paragraphe n'est qu'n renforcement de la reglementation

 

Pour etre clair ce qui m'enerve avec les chantres de la dérégulation à tout va (je ne te mets pas dans le lot) c'est que on dérégule depuis les années 80 à  tour de bras et quand le système se vautre par défaut de régulation on s'entend dire que y'a encore trop de régulation et qu'il faut continuer à déréguler....alors qu'on vient juste de se ramasser....

 

Le coté mauvaise foi idéologique c'est quand même consternant à force...

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2008 c'est autant un défaut de régulation qu'une mauvaise stratégie économique.

Les produits titrisés des subprimes et le cycle de leur refinancement étaient connus des hautes instances, ils ne tenaient qu'à eux d'y mettre fin.

Alors ou se situe la frontière entre la "saine régulation" et la loi du marché et sa sanction, en l’occurrence pour cette crise des subprimes, la faillite des banques dangereusement exposées...??

 

En réalité je ne crois pas que la crise de 2008 soit le bon exemple pour illustrer ton propos ou ce débat sur la régulation, car les subprimes étaient une dérégulation planifiée.

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Il y a très certainement un problème de réglementation sur des pratiques toxiques. Mais je me demande si en disant qu'il n'y a qu'un problème de réglementation, on s’empêche d'aller au fond du problème.

 

Pour moi le problème vient avant tout de la déresponsabilisation des acteurs financiers, particulièrement des traders, qui sont rentrés dans un mode Win/Win où ils plaçaient dans des fonds toxiques ultra rémunérateur sans risquer aucune sanction réel à la hauteur des gains qu'ils pouvaient engranger. Normalement c'est le risque de la sanction qui régule naturellement les comportements et empêche les grosses dérives. 

 

Pour moi si la crise de 2008 à eu lieu, ce n'est pas uniquement à cause de la déréglementation (certainement nécessaire sur certains point encore une fois), mais aussi et avant tout sur la perte de responsabilité des acteurs. Il serait important de savoir pourquoi les banques ont laissés faire, voir même encouragés, et on aura peut être une meilleur idée de ce qui n'a pas marché.

 

Ps: par contre pour la séparation banque de dépôts / banque d’investissements, j'ai entendu pas mal d'arguments cohérents pour le justifier, particulièrement dans la capacité de levée de fonds.

Modifié par Dino
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2008 c'est autant un défaut de régulation qu'une mauvaise stratégie économique.

Les produits titrisés des subprimes et le cycle de leur refinancement étaient connus des hautes instances, ils ne tenaient qu'à eux d'y mettre fin.

Alors ou se situe la frontière entre la "saine régulation" et la loi du marché et sa sanction, en l’occurrence pour cette crise des subprimes, la faillite des banques dangereusement exposées...??

 

- interdiction féroce de la moindre participation d'entreprises, d'entités privées ou d'individus (au-delà d'un montant très limité) dans le financement des campagnes électorales ou tout autre organisme participant de près ou de loin au débat public et à la médiatisation des dits campagnes et débats (que ce soit pour "vendre" un candidat ou un thème)

- interdiction féroce et farouche de toute reconversion d'homme politique dans une entreprise ou fondation ou tout autre organisme lié de près ou de loin à une activité ou des marchés dépendant de décisions politiques (n'est-ce pas M. Schröder? N'est-ce pas messieurs tous les ex-dirigeants faisant leurs "conférences" surfacturées)

- affectation permanente et non politique de moyens conséquents dédiés à la surveillance de ce sujet particulier

- interdiction (réalisée avec une forte surveillance) du même type de trafic d'influence qu'indiqué plus haut.... Pour les proches des dits hommes politiques

- transparence permanente des finances personnelles et investissements des personnels politiques

- même type de surveillance sur les partis

 

Impossible? Evidemment, et dans une large mesure, nombre de telles mesures contreviendraient aux libertés fondamentales des individus concernés, limiteraient leurs options dans la vie (et celles de leurs proches).... Donc une vraie régulation ne peut émaner du politique sans être de facto un bien/service acheté par qui peut payer le vendeur d'une manière ou d'une autre. Et on arrête le suspense: le citoyen lambda n'a pas accès à ce marché, même coalisé en grands effectifs. Donc toute théorie économique qui présuppose une plus ou moins totale imperméabilité  de la prise de décision politique, donc (dans le cas présent) de la façon dont un marché est défini, est nulle et non avenue. La définition d'un marché n'est pas et ne peut pas être neutre, et quoiqu'il arrive, les plus gros acteurs du dit marché ont la part du lion dans sa définition.... Qui les avantage outrageusement, dès la conception. Et il ne peut pas y avoir de régulateur qui fonctionne autrement. 

La crise de 2008 en est un exemple justement criant: la législation américaine a été achetée, conçue et sans cesse modelée depuis les années Reagan par les poids lourds du marché financier (certains lobbies étant spécialisés dans la rédaction des lois voulues, souvent retranscrites mot pour mot dans les projets de lois.... Et les lois elles-mêmes. Regardez la réalité, par exemple, de ce qu'est l'organisme appelé ALEC); quand les doigts se repointent vers l'Etat après ça, c'est juste à mourir de rire.... Les acteurs financiers ont eu exactement ce qu'ils demandaient de l'organisme (l'Etat) qu'ils voulaient et qui fonctionne en grande partie à leur instance (ils payent pour ça). 

 

A moins d'isoler nettement plus radicalement le régulateur des acteurs économiques (financement des campagnes et partis, gestion des carrières individuelles des élus et hauts fonctionnaires), toute discussion sur la "faute" de l'Etat, notamment dans ce domaine financier, est de l'ordre du délire théorique. 

 

Hors du fonctionnement décrit ci-avant (et encore), toute loi, tout règlement, n'est qu'un bien/service à vendre comme un autre, à ceci près que le ticket d'entrée dans ce marché n'est à la portée que de quelques bourses. Et le vote n'est qu'une monnaie trop faible pour réellement participer à ce marché. 

Modifié par Tancrède
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La comédie grec continue:

 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/04/22/la-zone-euro-alourdie-par-la-grece/

Et ça semble encore pire que je pensais. On est pas seulement sur une différence de point de vue sur les réformes à mener, mais sur une absence de véritable réforme:

 

 

De fait, selon nos informations, ce n’est pas seulement sur la réforme des retraites, la flexibilisation du marché du travail ou l’augmentation de la TVA, c’est-à-dire les mesures d’austérité budgétaires, que les négociations bloquent : tout se passe comme si Syriza ne s’attendait pas à accéder au pouvoir et n’avait pas préparé une feuille de route précise d’une réforme d’un État qu’il juge lui-même dysfonctionnel. Ainsi, la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale n’est pour l’instant qu’une proclamation et n’a pas été accompagnée de mesures concrètes n’a été prise, comme, par exemple, le rattachement du SDOE (l’élite des agents du fisc) au secrétaire général chargé des recettes publiques (un poste indépendant). Or, la capacité de l’État grec de lever enfin l’impôt est sans doute l’un des plus gros abcès de fixation des créanciers de la Grèce qui veulent éviter que le pays ne replonge dans ses vieux travers (la fraude fiscale est estimée entre 20 et 40 milliards d’euros par an selon les sources). « Non seulement il ne se passe rien entre la Grèce et la zone euro, mais il ne se passe rien à l’intérieur du pays », affirme un diplomate européen : « on ne sait vraiment pas ce qu’ils veulent ». Or, sans réformes précises, pas d’aide, mais aussi pas de négociation sur un allègement de la dette ou du surplus primaire budgétaire (avant charge de la dette).

 

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La confiance semble gagner les intervenants de marché, on peut entendre ici ou là : "Grexit? même pas peur!"

(Entendu sur BFM un gérant, reprenant les propos d'un autre gérant de fonds)

L'euphorie boursière actuelle, et la confiance en Draghui semble en pousser à certains à croire que même si la grèce quitte la zone EUR, un bon coup de planche à billet remettra les esprits en ordre.

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La comédie grec continue:

 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/04/22/la-zone-euro-alourdie-par-la-grece/

Et ça semble encore pire que je pensais. On est pas seulement sur une différence de point de vue sur les réformes à mener, mais sur une absence de véritable réforme:

 

 

C'est sans doute l'un des plus grands problèmes sous-traité dans l'information (et rendu complètement abstrait dans un débat sur la démocratie et son fonctionnement); gérer un Etat, ça ne s'improvise pas, et y'a pas d'école pour ça. il faut du temps pour apprendre à manier ce genre de bestiau même s'il est bien portant, et c'est pire quand il est en pleine tempête avec un trou dans la coque. Il faut de nombreux mois, voire quelques années, à un gouvernement sans une masse suffisante de personnes ayant déjà pratiqué, pour commencer à savoir se démerder. C'est pas comme si il suffisait d'arriver dans les bureaux, de placer ses personnels aux postes de direction (ceux qui changent avec les gouvernements) et de donner de grandes directives. C'est un art infiniment complexe où peu de ceux qui savent transmettent (ou savent transmettre), et où il faut se démerder sans filet et les yeux bandés dès le jour 1. Le tout alors même que la politique continue, aussi bien avec les adversaires qu'avec ses alliés et au sein de sa formation, souvent aussi au sein de sa propre équipe.... Sans parler du pays qui continue à exister et faire et subir les événements, ou.... Du reste du monde. 

 

Là, le gouvernement grec n'a pas eu vraiment le temps de commencer à apprendre, et il est déjà dans le grand bain, sans flotteurs. 

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C'est sans doute l'un des plus grands problèmes sous-traité dans l'information (et rendu complètement abstrait dans un débat sur la démocratie et son fonctionnement); gérer un Etat, ça ne s'improvise pas, et y'a pas d'école pour ça. il faut du temps pour apprendre à manier ce genre de bestiau même s'il est bien portant, et c'est pire quand il est en pleine tempête avec un trou dans la coque. Il faut de nombreux mois, voire quelques années, à un gouvernement sans une masse suffisante de personnes ayant déjà pratiqué, pour commencer à savoir se démerder. C'est pas comme si il suffisait d'arriver dans les bureaux, de placer ses personnels aux postes de direction (ceux qui changent avec les gouvernements) et de donner de grandes directives. C'est un art infiniment complexe où peu de ceux qui savent transmettent (ou savent transmettre), et où il faut se démerder sans filet et les yeux bandés dès le jour 1. Le tout alors même que la politique continue, aussi bien avec les adversaires qu'avec ses alliés et au sein de sa formation, souvent aussi au sein de sa propre équipe.... Sans parler du pays qui continue à exister et faire et subir les événements, ou.... Du reste du monde. 

 

Là, le gouvernement grec n'a pas eu vraiment le temps de commencer à apprendre, et il est déjà dans le grand bain, sans flotteurs. 

 

C'est exactement ça, ils n'étaient pas prêts. Faire appel à l'OCDE, pour se faire conseiller, montre leur niveau de désarroi...

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La confiance semble gagner les intervenants de marché, on peut entendre ici ou là : "Grexit? même pas peur!"

(Entendu sur BFM un gérant, reprenant les propos d'un autre gérant de fonds)

L'euphorie boursière actuelle, et la confiance en Draghui semble en pousser à certains à croire que même si la grèce quitte la zone EUR, un bon coup de planche à billet remettra les esprits en ordre.

 

Sincèrement j'étais il y a 5 ans un farouche défenseur de l'aide à la Grèce, pensant qu'on ne pouvait pas abandonner le père de la démocratie européenne, et que nous avions une grosse part de responsabilité dans la crise. Cinq ans de farces grecs ont un presque totalement eu raison de ma compassion et ma patience à leur égare. Je redoute toujours une sortie de leur part pour le précédent que ça pourrait représenter et l'échec que ce serait pour tous, mais d'une autre coté j'ai l'impression que c'est un puits sans fond, la seul chose dont ils sont capable étant de se plaindre et de se faire plaindre... Et de demander de l'argent pour leurs beaux yeux sans contre partie :P

 

Modifié par Dino
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Sincèrement j'étais il y a 5 ans un farouche défenseur de l'aide à la Grèce, pensant qu'on ne pouvait pas abandonner le père de la démocratie européenne, et que nous avions une grosse part de responsabilité dans la crise. 5 ans de farces grecs ont un presque totalement eu raison de ma compassion et ma patience à leur égare. Je redoute toujours une sortie de leur part pour le précédent que ça pourrait représenter et l'échec que ce serait pour tous, mais d'une autre coté j'ai l'impression que c'est un puits sans fond, la seul chose dont ils sont capable étant de se plaindre et de se faire plaindre... Et de demander de l'argent pour leurs beaux yeux sans contre partie :P

 

C'est parce que tu es un naif et tu mets de l'émotion dans le business ... forcément tu es toujours décu.

 

On ne change pas un peuple avec des yakafaucon. Ni même avec des coup de bâton.

 

A un moment il faut se rendre a l'évidence que les peuple du sud ne sont pas et ne seront pas naturellement germano-compatible. Soit tu décides de faire avec et tu construit un système qui s'en satisfait. Soit tu décide d'aller contre cette réalité et tu te cogne la tête contre les murs.

 

C'est vis a vis de cette réalité que les eurobeat et autre pro euro sont dans le dénie. Non il n'est pas possible de transformer tous les pays d'europe en Allemagne bis.

 

Tant qu'on n'aura pas accepter cet état de fait on avancera pas d'un iota.

 

Et comme ici le fond est bien plus politique qu'économique on se retrouve complétement coincé.

 

Les grecs savent pertinemment qu'ils ne peuvent être jeté dehors de l'UE. L'UE politique ou outil de domination occidental a été construit de la sorte. Donc de ce coté la c'est mort ... ou ça signe la mort de l'UE telle qu'on l'a construite, infaillible et tout le tralala.

 

Si tu n'es pas prêt a jeter les grecs dehors ... tu t'organises pour vivre avec eux, avec leur coutume, leurs mauvaises habitudes etc. et tu t'engage sur un plan a long terme - genre 20 ou 30 ans c'est le temps que les autres pays nettement plus souple mette a changer - d'évolution des chose.

 

Mais ne serait ce que rêver que quelques chose va changer en 5 ans c'est n'importe quoi, il suffit de voir en France ce qui change en 5 ans ... rien a par des conneries a la marge.

 

L'autre solution radical c'est de forcer les grec a sucer des cailloux... mais au sens propre. Le probleme de cette solution c'est qu'on craint non seulement de jeter les grecs dans les bras des russes ou des chinois, mais plus encore de monter la population grecques mais aussi d'autre peuple du sud contre l'idée même de l'Europe malveillante plutôt que bienveillante.

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Je ne comprend pas cette rhétorique d'Allemagne-compatibilité, l'origine du problème grecque n'est elle l'emprunt de sommes astronomique à des partenaire européens ? L'incurie de l'Etat grecque remonte à plus loin que cette histoire de dette, on parle de pays méditerranéen, mais la Grèce est la seule a souffrir de cela alors que l'Espagne et l'Italie ont malgré tout une administration publique encore debout. .

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Et oui, Rochambeau, les facilités de langage... Le Nord, le Sud, c'est génétique, voyons. 

Avant il y avait Bruxelles. Maintenant qu'il devient visible que ce sont les gouvernements qui décident (le Conseil) il faut trouver un autre "coupable"; tiens ça tombe bien, on peut taper sur les Allemands  O0

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Je ne comprend pas cette rhétorique d'Allemagne-compatibilité, l'origine du problème grecque n'est elle l'emprunt de sommes astronomique à des partenaire européens ? L'incurie de l'Etat grecque remonte à plus loin que cette histoire de dette, on parle de pays méditerranéen, mais la Grèce est la seule a souffrir de cela alors que l'Espagne et l'Italie ont malgré tout une administration publique encore debout. .

Et pourquoi les dits pays européens ont-ils continué à prêter pendant des décennies à un Etat grec dont ils savaient comment il était devenu sous l'influence des masses d'argent des fonds européens? Parce que cet état de fait les arrangeait: comme dans beaucoup d'endroits, on prête, essentiellement à une oligarchie (formée par le pays ET par les pays étrangers prêteurs) pour qu'elle achète des trucs au prêteur (une manière comme mille autres de convertir du fric public en fric des copains privés) et pour avoir de l'influence sur elle, et on fait durer tant qu'on peut sans se poser de questions (dont on connaît l'essentiel des réponses sotto voce). Qui est plus coupable? L'emprunteur ou le prêteur? Le dealer ou le camé? Pour la note, le camé ici est moins la Grèce en général que l'oligarchie qui la dirige en particulier, qui n'est pas que l'élite nationale, mais un chapelet d'élites de tous rangs -jusqu'au petit notable local- qui tiennent le pays en tant que "système" constitué et difficilement déboulonable. 

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Je ne comprend pas cette rhétorique d'Allemagne-compatibilité, l'origine du problème grecque n'est elle l'emprunt de sommes astronomique à des partenaire européens ? L'incurie de l'Etat grecque remonte à plus loin que cette histoire de dette, on parle de pays méditerranéen, mais la Grèce est la seule a souffrir de cela alors que l'Espagne et l'Italie ont malgré tout une administration publique encore debout. .

 

L'origine du probleme grec ce que par l'operation du "saint esprit" la grece a vécu avec une monnaie qui n'a jamais refleter l'état de son économie.

 

On est vraiment dans la logique du toxico et de son deal.

 

Les grecs vivait soit perfusion de drogue, la drogue c'était de l'argent qui tombait du ciel. Le dealer c'était l'envirronnement de la grece, dont en grande partie l'UE qui a organisé la consommation de stupéfiant et qui ouvertement expliquait que c'était bien, qu'il fallait que la grece consomme pour rester du coté des gentils, que l'intendence suivrait ou je ne sais quoi. En gros que les pays toxico a la monnaie qui n'est pas la leur deviendrait des blanche colombe "straight" par l'opération du saint esprit.

 

Aujourd'hui le dealer a changé d'avis, il s'est acheté une conscience, n'a plus de produit a offrir gratuitement, c'est la crise aussi chez les dealer.

 

Sauf que le dealer il veut a tout pris garder son client! Et ou quel horrible signal donner a ses concurrents s'il lachait un pouillieme de sa chalandise. Marque de faiblesse, entrisme d'un concurrent, ce genrede truc qui se regele a la Kalash direct! Et les Kalash le dealer en question n'en a plus...

 

Résultat il a décidé d'envoyer son client toxico en "rehab" ...

 

T'imagine le deal qui remonte les bretelle au tox, lui fait la moral, et le force à la rehab ... l'acceptabilité - aussi bien social que politique - de ce scenario est naturellement proche de 0.

 

Le toxico lui ici est toujours dans déni ... donc on est encore dans la phase 1 grosso modo, meme si par certain coté on a vu peu des phase 2 et 3 au plus haut niveau de l'état - ceux qui prennent le choc en premier - mais le temps que ca redescende au plus bas niveau de la société grecques ca peut durer encore plusieurs année.

  1. le déni
  2. la colère
  3. le marchandage
  4. la dépression
  5. l'acceptation

Pour qu'on liquide la phase d'acceptation et que les grecs tourne la page de leur nouvelle vie sans l'argent facile ... je vous garantis qu'il va en falloir du temps.

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Quand on pense que l'essentiel de l'origine du "mal grec", ce qui a créé l'oligarchie actuelle, ou une partie de l'oligarchie, est initialement le résultat de l'action de Papandreou (le premier) pour lutter contre la domination absolue de l'autre partie de l'oligarchie (Eglise, militaires et armateurs pour l'essentiel) qui a régné sur le pays depuis l'après guerre, et sans grande pitié ou profit pour le pays. On peut dire pis que pendre de Papandrou, et on aura en partie raison: il a créé le système actuel, ou en tout cas son amorce, via l'intégration à l'UE, ce qui lui a donné la soupape (financière, commerciale et politique) pour créer une nouvelle couche sociale grecque, une classe moyenne (et une nouvelle élite) lui permettant de contrecarrer la dite domination de la droite ultra conservatrice/réactionnaire (dont l'un des seuls aspects "positifs" était que les comptes et la monnaie de la maison Grèce étaient bien tenus.... A un coût social et économique souvent prohibitif pour la population). Grand succès pour la société grecque, mais dont le coût a créé un nouveau monstre. 

Encore un exemple du fait que les solutions d'hier sont les problèmes d'aujourd'hui. 

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  • 4 weeks later...

La situation de plus en plus critique des finances de l'Etat grec rend désormais obligatoire un accord dans les prochains jours. S'il n'est pas trouvé, les événements pourraient se précipiter...

 

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-noeud-coulant-menace-de-se-refermer-476862.html

 
Difficulté à mobiliser les fonds des entités publiques

Que retenir de cette péripétie ? D'abord, mais ce n'est pas une surprise, que les caisses de l'Etat grec sont vides. Il semble que la décision prise le 20 avril de mobiliser les réserves des entités locales ne soit pas encore réellement suivi d'effet.

Selon des sources journalistiques grecques, seules quatre des 325 communes auraient ouverts un compte à la Banque centrale grecque pour verser ces réserves. « nous avons des difficultés avec les municipalités », confirme une source grecque.

Or, cette mobilisation des réserves publiques étaient le dernier recours du gouvernement pour tenir jusqu'en juin ses échéances. Deux milliards d'euros auraient ainsi été disponibles, mais la mauvaise volonté des élus locaux semblent mener le pays au défaut.

L'échéance des salaires et pensions

Du coup, et c'est le deuxième élément que l'on apprendre des informations de ce week-end : la gestion des finances de l'Etat grec se fait au jour le jour, ce que des sources gouvernementales grecques avait confirmé fin avril à La Tribune. Dans ces conditions, un défaut peut survenir à chaque échéance.

Mais surtout, une menace plane sur les versements des salaires et des retraites. Et ce, dès la semaine prochaine. Du 27 au 30 mai, l'Etat doit en effet verser, selon des sources gouvernementales, 1,1 milliard d'euros de salaires et de retraites. Un paiement anticipé de la moitié des salaires, soit 500 millions d'euros, avait été versé au 15 mai. Preuve, là encore, des difficultés de gestion de l'Etat. Le gouvernement préfère pouvoir payer lorsqu'il en a les moyens.

Ce lundi 18 mai, le porte-parole du gouvernement grec a cependant assuré que ces échéances seraient honorées. C'est donc bien la période allant du 5 au 19 juin et les remboursement au FMI qui semblent désormais poser problème. Car désormais, le fonds spécial est épuisé.

 

 

L'état qui n'arrive pas à mobiliser les ressources des collectivités publiques pour payer ses échéances, on se doute bien que les élus locaux ne croient même plus eux-même au sauvetage du pays...c'est dire.

La question est : est ce que ce beans grec va nous pourrir notre été 2015, ou pas? ou notre rentrée 2015? ou notre noel 2015?

Tout ensemble ?  :oops:

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L'UE allongera la monnaie sans rechigner pour éviter le défaut de paiement.

 

Pour le moment il n'existe aucun outil juridique ou reglementaire qui permette a la Grece de reprendre le controle de sa monnaie ...

 

Le seul moyen existant dans les traité, c'est de quitter l'Union ... ce qui en cascade faire sortir de fait de l'euro, et donc permet a sa propre banque centrale de decider de sa propre politique monnétaire.

 

En dehors de ca un "Grexit" est impossible en l'état.

 

L'autre chose c'est que les grecs pourraient tres bien aller mettre leur argent - y compris les virements de salaire - dans des banques des autres pays de l'eurozones ... et continuer ainsi a vivre comme si de rien était.

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Tu veux dire que la population continuerait à faire ses transactions en Euro ? C'est ma foi possible (après tout le Kosovo  a adopté l'Euro d'initiative) mais quelle sera la réaction du gouvernement grec ? Quid des fonctionnaires ? L'Argentine avait fortement agit contre cela si mes souvenirs sont bons : beaucoup de transactions se faisaient quand même en dollar à cause de dévaluations et le Campos continuait à tout faire en dollars. Le gouvernement avait déclaré vouloir prendre des actions pour l'empêcher (notamment l'usage de lois antiterroristes si mes souvenirs sont bons).

 

N.B. : je serais bien incapable de retrouver la source en ce moment.

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Pour le moment il n'existe aucun outil juridique ou reglementaire qui permette a la Grece de reprendre le controle de sa monnaie ...

 

Le seul moyen existant dans les traité, c'est de quitter l'Union ... ce qui en cascade faire sortir de fait de l'euro, et donc permet a sa propre banque centrale de decider de sa propre politique monnétaire.

 

En dehors de ca un "Grexit" est impossible en l'état.

 

L'autre chose c'est que les grecs pourraient tres bien aller mettre leur argent - y compris les virements de salaire - dans des banques des autres pays de l'eurozones ... et continuer ainsi a vivre comme si de rien était.

 

J'avoue trouver cet aspect perturbant. L'UE existe indépendamment de l'Eurozone, et des pays de l'union ont conservé leur monnaie. Je ne comprends pas que le chemin inverse à l’adoption de l’euro ne soit pas possible.

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J'avoue trouver cet aspect perturbant. L'UE existe indépendamment de l'Eurozone, et des pays de l'union ont conservé leur monnaie. Je ne comprends pas que le chemin inverse à l’adoption de l’euro ne soit pas possible.

 

Aucun mécanisme n'a été prévu pour dans les status ... L'objectif c'était la convergence vers une fédération ou quelques choses dans le genre, il ne fallait pas permettre a n'importe qui de faire n'importe quoi n'importe quand n'importe comment.

 

Le seul mécanisme prévu c'est la sortie volontaire de l'Union ... c'est a l'initiative du membre qui veut sortir, les autres ne peuvent pas le chasser a priori sauf a dissoudre tout le machin.

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