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[ EURODRONE RPAS ] Le drone MALE européen, dirigé par l'Allemagne, va t il sortir de l'ornière ?


Bechar06
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il y a 52 minutes, gianks a dit :

Je pense qu'il est tout à fait évident qu'un Espagnol préférerait collaborer et acquérir un système d'arme qui conduit également au développement de l'industrie et de l'économie espagnoles. Sinon, il s'agirait d'une simple acquisition de produits étrangers. Mais dans ce cas (achat de produits étrangers) on se demande, si comme le dit Arland les produits américains sont moins chers, pourquoi les Espagnols devraient-ils acheter un produit français ?

Il ne s'agit pas d'acheter un produit français, mais un produit européen, même s'il est français, italien, espagnol ou belgo-letton ou autre.

il y a 52 minutes, gianks a dit :

Il me semble que la voie des collaborations européennes, compte tenu des coûts croissants de développement des systèmes d'armes modernes, est une voie assez obligée

Le problème étant que, dans plusieurs cas pas si anciens, ces coopérations ont produit des résultats peu satisfaisants (chers, peu fiables) du fait de la manière dont elles sont menées, du fait de l'insistance de nombreux pays à imposer des spécificités originales mais ruineuses, et d'imposer la participation d'industriels pas à la hauteur.
Un seul exemple : l'Eurofighter, développé à 4 pays, est nettement plus cher et globalement moins bon que le Rafale ; son seul développement aura coûté plus cher au Royaume-Uni, pour la seule part qui lui revenait, que celui de la totalité du Rafale pour la France. L'organisation industrielle qui le produit n'est pas pérenne, et il y a une dispersion incroyable des efforts pour la suite (les radars...).

C'est cet écueil qu'on cherche à éviter avec le principe du "meilleur athlète" retenu pour le SCAF. La France fait de très gros efforts : 1/3 du budget de développement seulement... soit autant que l'Espagne qui ne produit pas de chasseurs, de moteurs, peu de radars ou de systèmes de guerre électronique et qui a une force aérienne beaucoup, beaucoup plus petite. Ce sont des éléments factuels, n'est-ce pas ? L'Allemagne obtient 1/3.
La France, seul pays de l'UE produisant seule de très bons chasseurs en respectant les délais, les coûts et les spécifications, se retrouve donc à... subventionner ses voisins.

Pour l'instant, tout indique que l'Allemagne et l'Espagne vont également saboter ce programme, comme celui des chars, comme celui des avions de surveillance maritime, comme Twister, comme le Tigre, comme Ariane, comme le CIFS.

Tous redoutaient que Fincantieri n'ait la même "ambition" pour les Chantiers de l'Atlantique.

 

Les collaborations européennes, pour l'instant, est-ce essentiellement "tous contre la France" ? On se demande. La liste est longue.

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il y a 27 minutes, Boule75 a dit :

C'est cet écueil qu'on cherche à éviter avec le principe du "meilleur athlète" retenu pour le SCAF. La France fait de très gros efforts : 1/3 du budget de développement seulement... soit autant que l'Espagne qui ne produit pas de chasseurs, de moteurs, peu de radars ou de systèmes de guerre électronique et qui a une force aérienne beaucoup, beaucoup plus petite. Ce sont des éléments factuels, n'est-ce pas ? L'Allemagne obtient 1/3.

La France fait un effort en dépensant seulement 1/3 du prix total ? 

Drôle de point de vu ultra franco centré non ?

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Il me semble très simpliste d'attribuer l'adjectif européen pour de simples raisons géographiques. Nous ne parlons pas de la classification du D.O.P.
Et dans tous les cas, Européen c'est quelque chose de plus que Français, Italien, Allemand, Espagnol, etc.

La France subventionne l'Espagne et l'Allemagne. Et pourquoi devrait-il le faire ? pour la philanthropie ?
Si tel était le cas, le problème serait facile à résoudre : bye bye les amis.

Alors pourquoi une collaboration avec des règles aussi contraignantes a-t-elle été recherchée ? Et nous revenons ici aux coûts monstrueux du développement de nouveaux systèmes d'armes qui ne peuvent peut-être plus être supportés par un seul pays européen.

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il y a une heure, clem200 a dit :

La France fait un effort en dépensant seulement 1/3 du prix total ? 

Drôle de point de vu ultra franco centré non ?

Absolument pas :

  • d'une part parce que selon toute vraisemblance il va falloir remettre au pot derrière en donnant du travail à refaire à ceux qui savent le faire, et donc au final ça coûtera plus cher. Une alternative favorable : que les sociétés espagnoles ou allemandes qui bénéficient de cette manne subite sur des sujets qu'elles connaissent pas ou peu sous-traitent à celles qui savent dans les pays participant au programme. On peut tenter d'y croire ; ce serait de toutes façon très sous-optimal.
  • d'autre part parce que, en dehors de l'hypothèse favorable mais improbable ci-dessus, ça correspond à l'abandon de fait d'une partie des capacités entretenues à grand frais depuis des décennies, qui sont souvent compétitives, que nous sacrifions donc (du moins pour celles qui ne peuvent se maintenir sans ces très grands programmes longs et rarissimes).

Illustré autrement : s'il s'agissait de produire en commun des fusils d'assaut, je ne trouverais pas choquant que la France récupère une part de travail inférieure à la part de la commande qui lu est destinée. Les capacités de R&D spécialisées et industrielles sont en Allemagne (ou en Belgique), il est économique  de ne pas exiger une part de recherche/production proportionnelle aux commandes finales, on peut se contenter de moins. Transposée sur ces affaires d'avions, on pourrait dire à l'Allemagne et à l'Espagne : faites une bonne affaire, bénéficiez de nos avantages concurrentiels, acceptez donc un montage fr50-de33-es17.

il y a 13 minutes, gianks a dit :

Il me semble très simpliste d'attribuer l'adjectif européen pour de simples raisons géographiques. Nous ne parlons pas de la classification du D.O.P.
Et dans tous les cas, Européen c'est quelque chose de plus que Français, Italien, Allemand, Espagnol, etc.

Si tu veux, il peut y avoir des sociétés trans-nationales, une part d'importations pour des éléments vraiment non-critiques.
Dans tous les cas, il faut que ça reste "contrôlé par des européens" (et on va attendre un peu avant de faire confiance à la Hongrie, par exemple).

Le F-35 ne rentre pas dans ce cadre, sincèrement désolé.

il y a 13 minutes, gianks a dit :

La France subventionne l'Espagne et l'Allemagne. Et pourquoi devrait-il le faire ? pour la philanthropie ?
Si tel était le cas, le problème serait facile à résoudre : bye bye les amis.

Alors pourquoi une collaboration avec des règles aussi contraignantes a-t-elle été recherchée ? Et nous revenons ici aux coûts monstrueux du développement de nouveaux systèmes d'armes qui ne peuvent peut-être plus être supportés par un seul pays européen.

Tu commences à comprendre certaines oppositions au SCAF je crois.

Honnêtement, sans probablement bien le mesurer, les pays de l'UE (sans parler de la Suisse) sont en train de littéralement ulcérer la France par leur malhonnêteté.

Modifié par Boule75
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il y a 13 minutes, Boule75 a dit :

Absolument pas

Dois je comprendre que tu es simplement contre les coopérations européennes sur les projets aéronautiques militaires ?

C'est ce que je conclus de tes craintes et volonté de préserver les industriels 

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il y a 36 minutes, clem200 a dit :

Dois je comprendre que tu es simplement contre les coopérations européennes sur les projets aéronautiques militaires ?

Mais non ! Encore faut-il qu'elles soient équilibrées, et cet équilibre doit tenir compte non-seulement des montants d'achats, mais également des capacités existantes résultant des investissements et succès passés.
La répartition par tiers pour la phase étude du Scaf est super-douteuse.

En toute bonne logique, que l'on considère les populations, le PIB, ou même surtout la surface et l'antériorité de l'industrie aéronautique, informatique ou électronique dans les 3 pays, il est absurde que la part de l'Espagne soit égale à celle de la France.

Sans aucunement mépriser les ingénieurs de ces deux pays, on peut quand même considérer qu'1€ dépensé à Madrid produit moins que le même dépensé à Meudon, tout simplement parce qu'il y a beaucoup plus d'antériorité en France, plus de labo, plus d'utilisateurs, depuis plus longtemps, plus de spécialistes, plus d'émulation, plus de savoir-faire, etc... et que l'ensemble a été entretenu, a nécessité beaucoup d'investissements.
C'est probablement vrai également dans une moindre mesure avec l'Allemagne : il y a bien une spécialisation industrielle française réussie sur ces sujets.

 

Le dispositif retenu est donc sous-optimal et probablement désavantageux pour Paris ; on peut se consoler en se disant que Madrid subventionne son industrie de défense par ce biais, que ce n'est pas si grave puisque l'Espagne comme l'Allemagne payent. C'est vrai, mais du coup on est en pleine distorsion de concurrence au détriment des entreprises françaises : c'était la réflexion faite plus haut.

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Il y a 14 heures, clem200 a dit :

La France fait un effort en dépensant seulement 1/3 du prix total ? 

Ce partage financier s'applique à la première partie de la R&D. Continuera-t-il de s'appliquer ensuite ? Si le programme aboutit et qu'on commande l'avion pour nos forces, quel partage imagines-tu ? Est-ce que l'Allemagne et l'Espagne commanderont chacune autant d'appareils que la France ? Rappelons qu'à ce jour, la France a commandé 192 Rafale, l'Allemagne a commandé 143 Typhoon, et l'Espagne en a commandé 73. Et même si l'Allemagne et l'Espagne ont annoncé des commandes supplémentaires (40 pour l'Espagne et 15 pour l'Allemagne) ; la même chose est aussi valable pour la France (avec 57 Rafale prévus de plus dans la prochaine tranche : les 45 qui étaient déjà prévu pour remplacer les dernier Mirage 2000 et rester sur la cible de 225 avions de chasse, plus les douze de remplacement du contrat Croate). Donc on est à 249 FR contre 158 DE e 113 ES. 249 contre 271. La commande française est presque autant que les deux autres combinés ; 47,88% du total. Je sais que c'est une comparaison de choux avec des navets, mais je pense que ça donne une idée  assez juste du partage final des commandes pour un très hypothétique NGF car ça correspond aux besoins avérés des pays.

Ce qu'il faut voir, donc, c'est que le workshare est partagé selon les même proportions que la R&D, et non pas selon les même proportions que la production. Donc on va acheter 48% des bidules et récupérer 33% du travail : on se fait avoir.

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il y a 40 minutes, Kelkin a dit :

Ce partage financier s'applique à la première partie de la R&D. Continuera-t-il de s'appliquer ensuite ?

Le partage se fait uniquement sur le cout de R&D, ensuite tout le monde paie au même prix les 60 drones prévus.
La France va acheter 20% du total, soit 12 drones sur 60.

Il y a 12 heures, Boule75 a dit :

Mais non ! Encore faut-il qu'elles soient équilibrées, et cet équilibre doit tenir compte non-seulement des montants d'achats, mais également des capacités existantes résultant des investissements et succès passés.
La répartition par tiers pour la phase étude du Scaf est super-douteuse.

J'avais mal lu, je pensais que tu parle de l'Eurodrone vu que c'est le sujet. Je propose de ne pas faire de hors sujet ici

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Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

Ce partage financier s'applique à la première partie de la R&D. Continuera-t-il de s'appliquer ensuite ? Si le programme aboutit et qu'on commande l'avion pour nos forces, quel partage imagines-tu ? Est-ce que l'Allemagne et l'Espagne commanderont chacune autant d'appareils que la France ? Rappelons qu'à ce jour, la France a commandé 192 Rafale, l'Allemagne a commandé 143 Typhoon, et l'Espagne en a commandé 73. Et même si l'Allemagne et l'Espagne ont annoncé des commandes supplémentaires (40 pour l'Espagne et 15 pour l'Allemagne) ; la même chose est aussi valable pour la France (avec 57 Rafale prévus de plus dans la prochaine tranche : les 45 qui étaient déjà prévu pour remplacer les dernier Mirage 2000 et rester sur la cible de 225 avions de chasse, plus les douze de remplacement du contrat Croate). Donc on est à 249 FR contre 158 DE e 113 ES. 249 contre 271. La commande française est presque autant que les deux autres combinés ; 47,88% du total. Je sais que c'est une comparaison de choux avec des navets, mais je pense que ça donne une idée  assez juste du partage final des commandes pour un très hypothétique NGF car ça correspond aux besoins avérés des pays.

Il faut se méfier des chiffres. Si on regarde les avions reçus et non revendus, on est à seulement 152-24=128 Rafale pour la France donc moins que l'Allemagne ... Si on compare les heures de vols, on aura encore d'autres valeurs.

Concernant le NGF, je ne suis pas convaincu qu'il remplace complètement le Rafale (à l'export, Dassault préfèrera vendre 100% d'un Rafale que 33% d'un NGF, donc on risque de continuer les modernisations). Donc il est tout à fait possible que la France n'en commande pas plus que l'Allemagne ou l'Espagne. On pourrait n'equiper que 20 ou 30% de notre flotte en NGF. On a moins d'A400M que l'Allemagne ou  le Royaume Unis...

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On a moins d'avions parce qu'ils ont été décalés autant que possible pour pouvoir livrer d'autres clients d'abord et décaler le paiement ; mais ces avions arriveront.

Quand à l'A400M, la cible est toujours à 50 pour la France, tandis que l'Allemagne est redescendue à 43 et le Royaume-Uni à 22.

Et si, on achetera plus d'avions que l'Allemagne ou l'Espagne parce qu'on aura a équiper non seulement l'AAE mais aussi la Marine. Les Rafale de la Marine sont plus vieux, entrés en service 5 ans plus tôt, et s'usent plus vite que ceux de l'AAE. Si les Rafale B et C sont maintenant donnés pour 9000 heures, ceux de la Marine sont toujours donnés pour 6000 heures. Le constat est clair, la Marine devra passer au tout NGF quand il arrivera ; c'est probablement elle qui essuiera les plâtres du NGF comme elle a essuyé ceux du Rafale. Et rien que la Marine représente 20% de notre flotte d'avions de combat. Si l'AAE commande au moins autant d'appareils, c'est donc minimum 40% de notre aviation de combat qui sera en NGF.

Tandis que du côté ibéro-teuton, ça va être un escadron de NGF chacun et le reste en F-35.

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il y a 36 minutes, ARPA a dit :

Il faut se méfier des chiffres. Si on regarde les avions reçus et non revendus, on est à seulement 152-24=128 Rafale pour la France donc moins que l'Allemagne ... Si on compare les heures de vols, on aura encore d'autres valeurs.

Alors autant je comprends de ne pas prendre en compte la cible des 225 car elle n'a pas encore été validé, autant les 192 l'ont été (accomptes compris car inclus dans les chiffres fournis par Dassault) et donc le chiffre de 128 est complètement hors de propos.

 

il y a 36 minutes, ARPA a dit :

On a moins d'A400M que l'Allemagne ou  le Royaume Unis...

Pour l'instant, car jusqu'à nouvel ordre la commande française a été et reste de 50 appareils. Par contre la commande allemande elle est passée de 60 à 47 (13 seront exporté vendus neuf a leurs profits) et 7 seront réceptionné mais pas maintenu donc 40 appareils au final. Ils ont eu plus de part dans le projet car ils devaient être le plus gros utilisateur (or ce sera la France) et ils capteront une partie de l'export potentiel avec 20 appareils potentiellement sur le marché a court terme.

 

 

Édit : grillé par quelqu'un :smile:

Modifié par emixam
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Il y a 22 heures, clem200 a dit :

La solution italienne est déjà contractuellement Itar Free

Sauf qu'il n'y a pas de solution "Italienne", au mieux americano-européenne.  C'est un moteur lancé aux USA par et pour une compagnie US, conçu à Prague par un centre de recherche monté par GE pour faciliter l’accès aux crédits export européens et dont la fabrication d’éléments se fait en partie à Turin et à Varsovie avec un assemblage final à Prague.

Quant au "contractuellement Itar Free", c'est une compagnie US, donc il n'y a que le gouvernement US qui décide si c'est soumis à ITAR ou non.

Modifié par Arland
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Il y a 2 heures, Arland a dit :

Sauf qu'il n'y a pas de solution "Italienne", au mieux americano-européenne.  C'est un moteur lancé aux USA par et pour une compagnie US, conçu à Prague par un centre de recherche monté par GE pour faciliter l’accès aux crédits export européens et dont la fabrication d’éléments se fait en partie à Turin et à Varsovie avec un assemblage final à Prague.

Quant au "contractuellement Itar Free", c'est une compagnie US, donc il n'y a que le gouvernement US qui décide si c'est soumis à ITAR ou non.

Pour que @gianks sache, il faut rappeler et décrire l'épisode de où le Scalp (de mémoire) est soudainement devenu soumis aux ITAR : soudainement, les USA ont décrété qu'un composant qui jusque là n'était pas concerné par les règles américaines de contrôle des exportations, soudainement, devenait une pièce à la technologie sensible dont l'exportation, par la France, devenait soumise à autorisation américaine.

Chantage impérial classique, quoi.

La vente a été retardée de plusieurs mois : il a fallu faire produire ce composant en France.

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On 3/25/2022 at 6:13 PM, Bechar06 said:

Confirmation du choix

https://air-cosmos.com/article/eurodrone-airbus-choisit-la-motorisation-catalyst-28898

 

"Airbus a finalement choisi le moteur Catalyst de Avio Aero, filiale de GE Aviation, entièrement conçu et développé en Europe. Sans oublier qu'il est complètement "ITAR Free" et donc exportable en "toute liberté".

Airbus : "Le Catalyst, la meilleure solution"... 

Maître d'oeuvre du programme militaire européen Eurodrone, Airbus Defence and Space vient de sélectionner la motorisation de ce drone MALE (grande endurance moyenne altitude) dont le contrat de développement a été signé le jour même de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Airbus a fait le choix du moteur Catalyst, considéré comme "la meilleure solution en termes de maturité technologique" et affichant de "meilleures performances". La version militarisée du Catalyst est sous maîtrise de Avio Aero, filiale de GE Aviation. La proposition concurrente était poussée par Safran Helicopter Engines associé à ZF Luftfahrttechnik GmbH (ZFL) et MT-Propeller sur la base du Ardiden 3.

Gamme des 850 à 1 600 ch Le Catalyst est le premier turbopropulseur moderne à régulation numérique à pleine autorité (FADEC), destiné à la gamme de 850 à 1 600 ch. Le Fadec est capable de fournir un contrôle de la puissance et de l'hélice semblable à celui d'un jet, avec un seul levier, et réduit la charge de travail du pilote tout en offrant un plus grand niveau de contrôle et de réactivité. Le moteur présente un rapport de pression global de 16 à 1, le meilleur du secteur, avec selon son constructeur une consommation de carburant inférieure de 20 % et une puissance de croisière supérieure de 10 % par rapport aux concurrents de la même classe de taille."

FADEC... Safran d'ailleurs, sauf erreur de ma part. 

23 hours ago, Boule75 said:

Il ne s'agit pas d'acheter un produit français, mais un produit européen, même s'il est français, italien, espagnol ou belgo-letton ou autre.

Le problème étant que, dans plusieurs cas pas si anciens, ces coopérations ont produit des résultats peu satisfaisants (chers, peu fiables) du fait de la manière dont elles sont menées, du fait de l'insistance de nombreux pays à imposer des spécificités originales mais ruineuses, et d'imposer la participation d'industriels pas à la hauteur.
Un seul exemple : l'Eurofighter, développé à 4 pays, est nettement plus cher et globalement moins bon que le Rafale ; son seul développement aura coûté plus cher au Royaume-Uni, pour la seule part qui lui revenait, que celui de la totalité du Rafale pour la France. L'organisation industrielle qui le produit n'est pas pérenne, et il y a une dispersion incroyable des efforts pour la suite (les radars...).

C'est cet écueil qu'on cherche à éviter avec le principe du "meilleur athlète" retenu pour le SCAF. La France fait de très gros efforts : 1/3 du budget de développement seulement... soit autant que l'Espagne qui ne produit pas de chasseurs, de moteurs, peu de radars ou de systèmes de guerre électronique et qui a une force aérienne beaucoup, beaucoup plus petite. Ce sont des éléments factuels, n'est-ce pas ? L'Allemagne obtient 1/3.
La France, seul pays de l'UE produisant seule de très bons chasseurs en respectant les délais, les coûts et les spécifications, se retrouve donc à... subventionner ses voisins.

Pour l'instant, tout indique que l'Allemagne et l'Espagne vont également saboter ce programme, comme celui des chars, comme celui des avions de surveillance maritime, comme Twister, comme le Tigre, comme Ariane, comme le CIFS.

Tous redoutaient que Fincantieri n'ait la même "ambition" pour les Chantiers de l'Atlantique.

 

Les collaborations européennes, pour l'instant, est-ce essentiellement "tous contre la France" ? On se demande. La liste est longue.

Pour l'histoire Fincantieri (qui ne s'est pas si mal terminée que ça d'ailleurs), la France avait peur d'un transfert de savoir faire vers la Chine. Autre raison moins connue, au même moment, l'Italie a refusé la vente d'une pépite technologique aux français (je ne sais plus laquelle, mais ça doit se retrouver) + les problèmes de politique interne "Macron brade le savoir faire français"... 

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A propos du choix de motorisation du RPAS, il me semble que le Catalyst ( Maximum power output: 1,300 hp (970 kW)  https://en.wikipedia.org/wiki/General_Electric_Catalyst ) 

est moins puissant que

le Ardiden TP3  ( Ardiden pour hélico  Safran Ardiden is a 1,400–2,000 hp ) : "targeting flight testing of the 1,700-2,000shp (1,260-1,490kW) Ardiden 3TP from 2022"  ( english wikipedia )

A voir quand il s'agira d'apprécier les performances à l'essai de ce RPAS 

Modifié par Bechar06
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Il y a 3 heures, Arland a dit :

Sauf qu'il n'y a pas de solution "Italienne", au mieux americano-européenne.  C'est un moteur lancé aux USA par et pour une compagnie US, conçu à Prague par un centre de recherche monté par GE pour faciliter l’accès aux crédits export européens et dont la fabrication d’éléments se fait en partie à Turin et à Varsovie avec un assemblage final à Prague.

Quant au "contractuellement Itar Free", c'est une compagnie US, donc il n'y a que le gouvernement US qui décide si c'est soumis à ITAR ou non.

C'est un moteur conçu et produit en Europe par une filiale Italienne d'un groupe US oui

Un industriel ne fait pas le choix de ce qui est soumis au régime Itar ou non. Par contre il gère le sourcing de ses pièces. 

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il y a 12 minutes, clem200 a dit :

Un industriel ne fait pas le choix de ce qui est soumis au régime Itar ou non. Par contre il gère le sourcing de ses pièces. 

Oui, un industriel ne fait que se soumettre aux décisions du gouvernement US, si ce dernier place le moteur ou un de ses composants sous régime d'autorisation à l'avenir, l'industriel devra se mettre en conformité.

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Il y a 6 heures, emixam a dit :

Alors autant je comprends de ne pas prendre en compte la cible des 225 car elle n'a pas encore été validé, autant les 192 l'ont été (accomptes compris car inclus dans les chiffres fournis par Dassault) et donc le chiffre de 128 est complètement hors de propos.

 

Pour l'instant, car jusqu'à nouvel ordre la commande française a été et reste de 50 appareils. Par contre la commande allemande elle est passée de 60 à 47 (13 seront exporté vendus neuf a leurs profits) et 7 seront réceptionné mais pas maintenu donc 40 appareils au final. Ils ont eu plus de part dans le projet car ils devaient être le plus gros utilisateur (or ce sera la France) et ils capteront une partie de l'export potentiel avec 20 appareils potentiellement sur le marché a court terme.

 

 

Édit : grillé par quelqu'un :smile:

Si les Allemands exportent 13 A400M sur les 60 c'est qu'il en commandent 60

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il y a 24 minutes, Arland a dit :

Oui, un industriel ne fait que se soumettre aux décisions du gouvernement US, si ce dernier place le moteur ou un de ses composants sous régime d'autorisation à l'avenir, l'industriel devra se mettre en conformité.

Oui on dit bien la même chose. Donc Avio peut se mettre à l'abri des règles Itar en gérant bien ses fournisseurs 

Modifié par clem200
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il y a 56 minutes, clem200 a dit :

Oui on dit bien la même chose. Donc Avio peut se mettre à l'abri des règles Itar en gérant bien ses fournisseurs 

Avio n'a rien à voir avec ce moteur et Avio ne fait plus de turboprop de toute façon vu qu'ils ont vendu ça à GE.

Si vous voulez de l'ITAR free c'est société en Europe uniquement et financements européens uniquement et gros soutient politique pour que le gouvernement US ne table pas sur du chantage envers nos industriels pour les faire abandonner le "ITAR free"

Modifié par Arland
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Il y a 9 heures, Arland a dit :

Avio n'a rien à voir avec ce moteur et Avio ne fait plus de turboprop de toute façon vu qu'ils ont vendu ça à GE.

Si vous voulez de l'ITAR free c'est société en Europe uniquement et financements européens uniquement et gros soutient politique pour que le gouvernement US ne table pas sur du chantage envers nos industriels pour les faire abandonner le "ITAR free"

Appelons cela comme on le souhaite, moteur Italien, américain, européen, americano-italien. 

L'industriel reste Avio Aero, filiale ou pas, le moteur un développement européen avec 75% de pièces localisées ici.

Aujourd'hui, à l'instant T le moteur est Itar Free. Les composants Itar ou non sont susceptibles d'évoluer avec le temps mais cela reste dans un cadre légal et défini. Les américains ne font pas ce qu'ils veulent non plus. 

Si les 25% de pièces US passent en règle Itar, alors ce sera à Avio Aero de se fournir autrement. 

Est ce que ça va marcher ? Aucune idée, on verra avec le temps. Mais c'est bien la vrai information 

 

Modifié par clem200
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