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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 39 minutes, Ciders a dit :

Un Super Tucano... au-dessus de l'Ukraine ? Et où trouveriez-vous des pilotes suicidaires pour faire ce boulot ?

on trouve bien des volontaires (ou suicidaires d'office) pour tenir la rive est du Dniepr ou attaquer des zones fortifiées type adviika, alors pourquoi on n'en trouverait pas pour mettre dans  des avions? C'est pas beau de discriminer l'armée de l'air... Les ukrainiens ont bien ravitaillé Mariupol encerclé à l'hélico...

Je vois plusieurs aspects au sujet du CAS dans un environnement moderne : (i) un prix d'équipement limité (pouvoir perdre un avion, sinon on ne le risque pas, ou éviter que le vol de l'avion coûte plus cher que la cible à détruire), (ii) la faculté de faire du support même si on ne le fait pas (iii) déterminer les conditions limitées dans lequel il présente un intérêt et savoir se passer de lui sinon...

Le (ii) est intéressant à mon avis : si pour couvrir 50 km de front il faut 20 gars à l'aguet avec des manpads, ce sont 20 gars qui ne combattent pas. A partir du moment où l'on ne crois plus à la présence de l'avion, on ne se protège plus et le CAS redevient possible. En revanche, la protection anti drone low cost pourrait également contrer des avions low cost et assez lents type super tucano. Lequel dispose en Ukraine d'un terrain plat favorable pour atterrir en catastrophe.

 

 

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à l’instant, Akilius G. a dit :

on trouve bien des volontaires (ou suicidaires d'office) pour tenir la rive est du Dniepr ou attaquer des zones fortifiées type adviika, alors pourquoi on n'en trouverait pas pour mettre dans  des avions? C'est pas beau de discriminer l'armée de l'air... Les ukrainiens ont bien ravitaillé Mariupol encerclé à l'hélico...

Faisons sale et purement budgétaire : perdre un soldat mal formé dans un trou d'obus coûte nettement moins cher qu'un équipage d'un avion d'attaque. Et les Ukrainiens ont perdu du monde sur Marioupol.

il y a 1 minute, Akilius G. a dit :

Je vois plusieurs aspects au sujet du CAS dans un environnement moderne : (i) un prix d'équipement limité (pouvoir perdre un avion, sinon on ne le risque pas, ou éviter que le vol de l'avion coûte plus cher que la cible à détruire), (ii) la faculté de faire du support même si on ne le fait pas (iii) déterminer les conditions limitées dans lequel il présente un intérêt et savoir se passer de lui sinon...

Un drone coûte bien moins cher qu'un avion et son équipage. Ou alors, il faut trouver une solution pour échapper aux patrouilles CAP, aux batteries antiaériennes lourdes et au brouillage.

---

Après, l'idée d'engager des avions lents dans des opérations d'appui rapproché ou de harcèlement, ce n'est pas nouveau. Il existe de solides RETEX pour le front oriental durant la 2GM, la Guerre de Corée ou le Vietnam. Les contre-mesures existent elles aussi.

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Il y a 6 heures, herciv a dit :

c'est un vrai problème quand le CAS n'est plus pratiqué par une armée de l'air (par exemple toutes les armées utilisant uniquement ou principalement le f-35). C'est un défaut majeur dans la défense ukrainienne.

il y a 22 minutes, herciv a dit :

D'abord tu restreint la question. Pourquoi penser d'emblée à un chasseur ?

Car pour toi n'importe quel fil est bon pour dénigrer le F-35 , mais lorsque l'on te demande quelle est ta solution il ne se passe plus grand chose.

il y a 23 minutes, herciv a dit :

Jusqu'à la remarque de cet officier ukrainien je pensais qu'une pièce d'artillerie très précise tirant de suffisamment loin pouvait faire le job.

C'est exactement ce que font les Américains en utilisant leur F-35 pour aider l'artillerie ou les HIMARS à traiter leur cibles.

il y a 26 minutes, herciv a dit :

Maintenant je me dis que quand un chaudron est formé les unités d'artillerie doivent trop se rapprocher et que seul l'aviation a encore les moyens d'intervenir à condition de pouvoir jouer la surprise et donc la vitesse.

Je vois trois moyens d'y parvenir: la furtivité passive (F-35), la furtivité active (Rafale et F-35) et le vol TBA (Rafale et peut-être F-35). A remarquer que vitesse et CAS ne font pas très bon ménage et qu'il est peut-être difficile d'identifier des belligérants situés très près les uns des autres en arrivant TBA.

il y a 31 minutes, herciv a dit :

Sinon il n'y a plus de CAS possible et donc soit on abandonne l'infanterie à son sort soit on trouve un plan B.

Tirer des armes de précision pour aider des troupes au sol amies tout en restant éloigné de la cible est devenu le plan A pour ce qui est des missions dans un environnement fortement contesté. De plus cela est très crédible car ça a déjà été pratiqué avec succès (je doute fortement que l'armée de l'air française envisage les missions CAS dans un conflit AI autrement et si c'est le cas je serais très heureux que tu m'expliques la doctrine actuelle sur le fil adéquat). Durant une guerre AI, les missions durant lesquelles le pilote s'approche des troupes au contact et tire sur les ennemis au moyen de son canon sont presque inexistantes.

Les Russes disposent (disposaient ?) d'une aviation impressionnante. Ils utilisent encore beaucoup les roquettes non guidées ainsi que les bombes conventionnelles. Les SU-24, SU-25, mais également les récents SU-34 très performants ne parviennent pas à faire du CAS traditionnel. S'ils évitent de le faire c'est tout simplement qu'ils savent que s'il persistaient dans cette voie, après quelques semaines ils n'auraient tout simplement plus d'aviation du tout!

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il y a 4 minutes, FAFA a dit :

Car pour toi n'importe quel fil est bon pour dénigrer le F-35 , mais lorsque l'on te demande quelle est ta solution il ne se passe plus grand chose.

C'est exactement ce que font les Américains en utilisant leur F-35 pour aider l'artillerie ou les HIMARS à traiter leur cibles.

Je vois trois moyens d'y parvenir: la furtivité passive (F-35), la furtivité active (Rafale et F-35) et le vol TBA (Rafale et peut-être F-35). A remarquer que vitesse et CAS ne font pas très bon ménage et qu'il est peut-être difficile d'identifier des belligérants situés très près les uns des autres en arrivant TBA.

Tirer des armes de précision pour aider des troupes au sol amies tout en restant éloigné de la cible est devenu le plan A pour ce qui est des missions dans un environnement fortement contesté. De plus cela est très crédible car ça a déjà été pratiqué avec succès (je doute fortement que l'armée de l'air française envisage les missions CAS dans un conflit AI autrement et si c'est le cas je serais très heureux que tu m'expliques la doctrine actuelle sur le fil adéquat). Durant une guerre AI, les missions durant lesquelles le pilote s'approche des troupes au contact et tire sur les ennemis au moyen de son canon sont presque inexistantes.

Les Russes disposent (disposaient ?) d'une aviation impressionnante. Ils utilisent encore beaucoup les roquettes non guidées ainsi que les bombes conventionnelles. Les SU-24, SU-25, mais également les récents SU-34 très performants ne parviennent pas à faire du CAS traditionnel. S'ils évitent de le faire c'est tout simplement qu'ils savent que s'il persistaient dans cette voie, après quelques semaines ils n'auraient tout simplement plus d'aviation du tout!

"Tirer des armes de précision pour aider des troupes au sol amies tout en restant éloigné de la cible est devenu le plan A" oui mais si tu me lis bien tu remarqueras que ce plan A n'est pas un sport de masse. 

Tout ce que tu racontes n'amène que la seule conclusion que le CAS est très compliqué dans la plupart des cas ,voir souvent impossible puisque le tir à distance de sécurité n'est pas faisable forcément (au sens où la munition aura un guidage terminal incompatible avec les conditions au sol.

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il y a 1 minute, herciv a dit :

"Tirer des armes de précision pour aider des troupes au sol amies tout en restant éloigné de la cible est devenu le plan A" oui mais si tu me lis bien tu remarqueras que ce plan A n'est pas un sport de masse. 

A mon avis toutes les armée modernes pratiqueront ce sport.

il y a 2 minutes, herciv a dit :

Tout ce que tu racontes n'amène que la seule conclusion que le CAS est très compliqué dans la plupart des cas ,voir souvent impossible puisque le tir à distance de sécurité n'est pas faisable forcément (au sens où la munition aura un guidage terminal incompatible avec les conditions au sol.

Le CAS a toujours été compliqué. Un SU-25 ou un A-10 opérant dans le brouillard, ou au-dessus du champ de bataille saturé de fumée et de fumigène aura certainement aussi de gros problèmes pour effectuer un ciblage. La distance de sécurité permet la surprise et l'adversaire n'aura certainement pas le temps d'utiliser des fumigènes.

il y a 6 minutes, herciv a dit :

Ce n'est pas du CAS

Mais c'est le plan B.

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il y a 3 minutes, herciv a dit :

Quand tu es en TBA la furtivité passive est valide pour tout le monde de la même  manière. Une simple caméra verra même de plus loin un f-35 qu'un rafale puisqu'il est légèrement plus grand. 

Oui, mais le TBA n'est pas le meilleur moyen de faire du CAS.

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il y a une heure, Ciders a dit :

Faisons sale et purement budgétaire : perdre un soldat mal formé dans un trou d'obus coûte nettement moins cher qu'un équipage d'un avion d'attaque.

Globalement d'accord, mais les questions de coûts sont complexes : pour un avion, il y a le coût du matériel, la formation de son pilote et aussi de toute l'infrastructure de soutien (notamment mécanos). Pour un avion lent, on minimise ces coûts, qui restent quand même sensibles. Pour une solution AA type manpads, il y a les missiles et aussi la formation des hommes. De même que l'on perd un avion de temps en temps en restant prudent, les missiles se perdent régulièrement durant les combats ou les tirs massifs d'artillerie même sans servir. Pour les hommes, je pense qu'il faut distinguer le coût de formation de temps de paix et celui de renouvellement en temps de guerre. Lorsque la guerre  se déclenche, je suppose que l'on va garder les hommes formés aux missiles, ils auront donc des années d'ancienneté. On pourra ensuite en former de nouveau rapidement, alors que la formation d'un pilote restera longue.

Dans le contexte ukrainien, les calculs sont spécifiques car ils ont bénéficiés de dons massifs d'armes AA ou AT. Ce n'est pas la norme en temps de guerre ou la parcimonie est recommandée. Donc globalement, les calculs de coûts peuvent probablement se discuter, mais cela ne résout pas la question du contexte d'utilisation de tels équipements.

Outre le risque d'utilisation d'armes anti drone contre eux, les avions lents souffrent également de la dilution du front. Les A10 étaient conçus pour des formations blindées relativement compactes. A la rigueur autant faire encore plus lent et faire des hélicos low cost et les doter d'armes avec un peu de portée pour cibler plus facilement....

 

 

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https://www.blick.ch/fr/news/monde/apres-lechec-de-loffensive-les-ukrainiens-veulent-desormais-tuer-autant-de-russes-que-possible-id19249750.html

Les Ukrainiens veulent désormais tuer autant de Russes que possible

L'Ukraine ne veut pas encore s'avouer vaincue après l'échec de sa contre-offensive, bien au contraire. Les troupes de Zelensky misent désormais sur une stratégie brutale de mise à mort.

Une des rares certitudes concernant la guerre en Ukraine, c'est que la contre-offensive des troupes de Zelensky a échoué. L'espoir, ou la désillusion, étaient pourtant grands: on a même parlé d'un arrêt de l'offensive. Mais dorénavant, les troupes ukrainiennes se sont fixés de nouveaux objectifs.

Comme le rapporte le «Bild», la reconquête des territoires n'est plus au premier plan. Elle a été remplacée par un nouvel objectif: tuer autant de soldats de Poutine que possible. «Notre objectif est d'obtenir un kill ratio le plus positif possible», explique un officier dans un entretien avec le quotidien.

«Nous visons un maximum de pertes ennemies»

Au lieu de défendre la ligne de front actuelle, les Ukrainiens misent donc sur une stratégie d'assassinat brutale. C'est une règle morale largement répandue: dans les combats difficiles, ses propres soldats doivent être épargnés autant que possible. «A 10 contre 1 en notre faveur, nous continuons, à 1 contre 1, nous nous retirons», explique l'officier.

Mais comment se fait-il que les Ukrainiens agissent désormais de manière aussi radicale? «Maintenant qu'il n'y a plus de pression pour avancer, nous visons simplement le maximum de pertes ennemies», rapporte un soldat. Les positions n'ont pas d'importance, l'essentiel est que la plupart des Ukrainiens restent en vie.

Un champ de mines pour faire tomber les Russes

Selon un ancien fonctionnaire militaire occidental qui a conseillé l'Ukraine ces dernières années, les forces armées ukrainiennes créent ainsi un champ de mines dans lequel le plus grand nombre possible de soldats et de chars russes doivent être éliminés.

Il s'agit en l'occurrence d'une bataille de retraite contrôlée. «Une fois qu'ils ont réussi à passer, tu recules d'un kilomètre et tu laisses les Russes aller dans le champ de mines suivant, construit entre-temps», explique le conseiller, qui souhaite demeurer anonyme.

[...]

Comme dit il y a quelques semaines ou mois, ce changement était inéluctable.

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il y a 9 minutes, Delbareth a dit :

Comme le rapporte le «Bild», la reconquête des territoires n'est plus au premier plan. Elle a été remplacée par un nouvel objectif: tuer autant de soldats de Poutine que possible. «Notre objectif est d'obtenir un kill ratio le plus positif possible», explique un officier dans un entretien avec le quotidien.

C'est intéressant. Mais ça dénote pas mal du discours antérieure ou les russes mourraient déjà 10 fois plus que les ukrainiens :bloblaugh:

L'autre sujet c'est la capitulation - peut être temporaire - concernant l'idéal de reconquête des territoires occupés.

Supposons les russes pas idiot et jouant la même partition ... un se retrouvera à court terme avec un front durablement gelé, et probablement de quoi négocier une forme de cessez le feu fragile.

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Il y a 5 heures, herciv a dit :

Sinon il n'y a plus de CAS possible et donc soit on abandonne l'infanterie à son sort soit on trouve un plan B.

Plus de CAS possible face à l'armée russe, ce qui ne veut pas dire que le CAS n'est plus possible tout court. La plupart des scénarios d'emploi probables permettront certainement du CAS, pas les scénarios les plus exigeants. C'est bien ce qui rend les choix des chefs militaires et politiques difficiles...

Modifié par gustave
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Quand un Caesar, par pb de formation, parce qu'il faut du GPS, pb de doctrine, parce qu'il faut être "trop propre dedans", parce que c'est compliqué, etc.....n'est pas utilisé, vous croyez pas que parler de CAS en f35 est un tantinet ...ambitieux ?

Si on a du mal pour maitriser un quad de série pour faire le Paris Dakkar, la solution au pb n'est pas dans un Proto, vous croyez pas ?

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il y a une heure, Delbareth a dit :

https://www.blick.ch/fr/news/monde/apres-lechec-de-loffensive-les-ukrainiens-veulent-desormais-tuer-autant-de-russes-que-possible-id19249750.html

Les Ukrainiens veulent désormais tuer autant de Russes que possible

Il s'agit en l'occurrence d'une bataille de retraite contrôlée. «Une fois qu'ils ont réussi à passer, tu recules d'un kilomètre et tu laisses les Russes aller dans le champ de mines suivant, construit entre-temps», explique le conseiller, qui souhaite demeurer anonyme.[...]

En gros faire ce qu'ont fait les Russes!

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Il y a 4 heures, FAFA a dit :

Oui, mais le TBA n'est pas le meilleur moyen de faire du CAS.

Le TBA est un très bon moyen de faire du CAS, la question est "peut-on survivre dans le conflit concerné en TBA suffisamment longtemps pour effectuer le CAS?"...

Globalement tout le monde est d'accord pour dire que la létalité des DSA d'une armée type russe est trop élevée pour permettre autre chose que des raids visant des cibles spécifiques précisément localisées en avance (pour rappel la planification globale des appuis aériens est généralement à 96h), et en particulier maintenir un aéronef dans la zone de frappe et un guidage précis pendant le temps nécessaire à la délivrance de l'armement sur le point souhaité par les forces au sol, donc pas de CAS...

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Il y a 1 heure, gustave a dit :

Plus de CAS possible face à l'armée russe, ce qui ne veut pas dire que le CAS n'est plus possible tout court. La plupart des scénarios d'emploi probables permettront certainement du CAS, pas les scénarios les plus exigeants. C'est bien ce qui rend les choix des chefs militaires et politiques difficiles...

Je suis d'accord et lorsqu' @Ardachès préconise l'emploi de Tucano pour faire du CAS il n'a pas tort. Dans le cadre de conflits de basse intensité où les défenses sol-air seraient modestes c'est tout à fait envisageable. Par contre en Ukraine, dans le contexte actuel cela me parait très difficile d'utiliser ce genre d'appareil.

il y a 38 minutes, gustave a dit :

Globalement tout le monde est d'accord pour dire que la létalité des DSA d'une armée type russe est trop élevée pour permettre autre chose que des raids visant des cibles spécifiques précisément localisées en avance (pour rappel la planification globale des appuis aériens est généralement à 96h), et en particulier maintenir un aéronef dans la zone de frappe et un guidage précis pendant le temps nécessaire à la délivrance de l'armement sur le point souhaité par les forces au sol, donc pas de CAS...

Tu as peut-être raison, mais peut-être que des procédures d'engagement différentes sont élaborées. Par contre je reste persuadé qu'avec de bons capteurs les JDAM, les AASM ou les SDB sont appropriées pour faire du CAS (voler à plus haute altitude et pas trop près de la cible permet de rester hors de portée des missiles légers à guidage IR et des canons antiaériens). Ensuite, la question repose uniquement sur la capacité qu'a le vecteur de tromper les radars adverses. Apparemment aujourd'hui ni les Russes, ni les Ukrainiens ne disposent de moyens capables de remplir cette mission sans s'exposer à un taux d'attrition insupportable.

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@FAFA , je pense que si les Russes n’utilisent pas plus leurs Su-34 ce n’est pas par peur de l’attrition mais parce qu’ils ne possèdent pas d’armes - ou peu - qui ressemble à notre arsenal.

Si ils avaient développé les mêmes vecteurs que ce que possédons actuellement et qui nous serviraient à faire reculer les forces Russes si nous étions à la place des Ukrainiens, les Su-34 feraient beaucoup plus dégâts. 

Pour finir, je pense qu’il serait plus judicieux - déjà plus rapide et plus simple - de former des pilotes sur Tucano. Cet avion, bien utilisé, en masse et avec les bonnes munitions pourrait faire très mal sur le front.

Pourquoi un pilote de Super Tucano aurait-il moins de chance de survie qu’un pilote de Ka-52 ? Il faut voler, il faut les forcer à lever la tête et à avoir peur. 

L’effet « Stuka » ! 
 

Trouvé sur Wiki (hélas une initiative un trop tardive)

Ukraine

En août 2019, une délégation militaire ukrainienne a visité la division militaire d'Embraer à São Paulo, dirigée par le colonel général Sergey Drozdov. Ils ont piloté le Super Tucano, montrant leur intérêt à acheter l'avion, via le FMS du gouvernement américain. En octobre 2019, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky , lors d'une réunion avec le président brésilien Jair Bolsonaro , a informé que son pays achèterait le Super Tucano, l'accord pourrait être annoncé lors de la visite de Zelensky au Brésil au premier semestre 2020.

Modifié par Ardachès
Amélioration
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Il y a 3 heures, Delbareth a dit :

https://www.blick.ch/fr/news/monde/apres-lechec-de-loffensive-les-ukrainiens-veulent-desormais-tuer-autant-de-russes-que-possible-id19249750.html

Les Ukrainiens veulent désormais tuer autant de Russes que possible

L'Ukraine ne veut pas encore s'avouer vaincue après l'échec de sa contre-offensive, bien au contraire. Les troupes de Zelensky misent désormais sur une stratégie brutale de mise à mort.

Une des rares certitudes concernant la guerre en Ukraine, c'est que la contre-offensive des troupes de Zelensky a échoué. L'espoir, ou la désillusion, étaient pourtant grands: on a même parlé d'un arrêt de l'offensive. Mais dorénavant, les troupes ukrainiennes se sont fixés de nouveaux objectifs.

Comme le rapporte le «Bild», la reconquête des territoires n'est plus au premier plan. Elle a été remplacée par un nouvel objectif: tuer autant de soldats de Poutine que possible. «Notre objectif est d'obtenir un kill ratio le plus positif possible», explique un officier dans un entretien avec le quotidien.

«Nous visons un maximum de pertes ennemies»

Au lieu de défendre la ligne de front actuelle, les Ukrainiens misent donc sur une stratégie d'assassinat brutale. C'est une règle morale largement répandue: dans les combats difficiles, ses propres soldats doivent être épargnés autant que possible. «A 10 contre 1 en notre faveur, nous continuons, à 1 contre 1, nous nous retirons», explique l'officier.

Mais comment se fait-il que les Ukrainiens agissent désormais de manière aussi radicale? «Maintenant qu'il n'y a plus de pression pour avancer, nous visons simplement le maximum de pertes ennemies», rapporte un soldat. Les positions n'ont pas d'importance, l'essentiel est que la plupart des Ukrainiens restent en vie.

Un champ de mines pour faire tomber les Russes

Selon un ancien fonctionnaire militaire occidental qui a conseillé l'Ukraine ces dernières années, les forces armées ukrainiennes créent ainsi un champ de mines dans lequel le plus grand nombre possible de soldats et de chars russes doivent être éliminés.

Il s'agit en l'occurrence d'une bataille de retraite contrôlée. «Une fois qu'ils ont réussi à passer, tu recules d'un kilomètre et tu laisses les Russes aller dans le champ de mines suivant, construit entre-temps», explique le conseiller, qui souhaite demeurer anonyme.

[...]

Comme dit il y a quelques semaines ou mois, ce changement était inéluctable

inéluctable en effet. Mais tuer des russes n'est pas une fin c'est un moyen, et la fin n'est plus bien claire sauf tenir en espérant quelque chose.

Côté mise en pratique : on s'accroche à la rive est du dniepr ou pas?

 

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il y a 23 minutes, Ardachès a dit :

@FAFA , je pense que si les Russes n’utilisent pas plus leurs Su-34 ce n’est pas par peur de l’attrition mais parce qu’ils ne possèdent pas d’armes - ou peu - qui ressemble à notre arsenal.

Si ils avaient développé les mêmes vecteurs que ce que possédons actuellement et qui nous serviraient à faire reculer les forces Russes si nous étions à la place des Ukrainiens, les Su-34 feraient beaucoup plus dégâts. 

 

....

 

Le retard à doter leur flotte de bombardiers tactiques de la capacité à délivrer des armements de précision à haute altitude, est probablement l'un des plus gros fail de la modernisation des forces russes.

 

il y a 26 minutes, Ardachès a dit :

...

Pour finir, je pense qu’il serait plus judicieux - déjà plus rapide et plus simple - de former des pilotes sur Tucano. Cet avion, bien utilisé, en masse et avec les bonnes munitions pourrait faire très mal sur le front.

Pourquoi un pilote de Super Tucano aurait-il moins de chance de survie qu’un pilote de Ka-52 ? Il faut voler, il faut les forcer à lever la tête et à avoir peur. 

L’effet « Stuka » ! 

Amen !

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Il y a 9 heures, olivier lsb a dit :

Manœuvre potentiellement intéressante, mais dangereuse à conduire.

 

Est-ce que je me trompe si je dit que si les Russes "gagnent" en Ukraine, la Moldavie laissera la Transitrie tranquille, mais que s'ils perdent elle en profitera pour résoudre le problème ?

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il y a 12 minutes, Delbareth a dit :

Est-ce que je me trompe si je dit que si les Russes "gagnent" en Ukraine, la Moldavie laissera la Transitrie tranquille, mais que s'ils perdent elle en profitera pour résoudre le problème ?

On peut le penser, surtout que la Transnistrie est une enclave quasi impossible à rejoindre pour les forces Russes, en l'état actuel du front. Mais c'est un pari dangereux car si la Moldavie se loupe, si les manœuvres hybrides de la Russie entrave une action armée, c'est l'avenir complet du pays qui pourrait être compromis. 

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