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Venezuela


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Il y a 21 heures, Fusilier a dit :

C'est sur que les chinois c'est pas des poètes... 

Ce sont des hommes d'affaires, des ingénieurs, des capitaines d'industrie et en politique étrangère des réalistes prudents, sauf quand il s'agit de ce qu'ils voudraient bien pouvoir considérer comme leur "pré carré".

Un peu comme les Américains d'avant 1917 et surtout 1941 en quelque sorte. L'époque où les Etats-Unis construisaient leur puissance.

 

Le 03/02/2019 à 18:23, Fusilier a dit :

Ils sont isolés et n'ont pas les moyens d'aider le Venezuela (ils ont déjà du mal à gérer le bordel chez eux)  Pourtant,  il faut que les parrains de l'accord puissent soutenir l'effort de redressement. Comme j'en crois les Russes incapables et les Chinois pas vraiment philanthropes... 

... à la différence du gouvernement américain, à la philanthropie profonde et sincère comme il l'a démontré depuis des décennies :laugh: ! Ceci sans même parler de Donald Trump, qui est en ce domaine la cerise sur le gâteau - une cerise à touffe orange :happy:

 

Le 03/02/2019 à 18:08, Fusilier a dit :

 Comme les USA et  les Etats de la conférence de Lima, l'UE considère l'élection de 2018 comme illégitime ( à vrai dire c'était une caricature d’élection) 

A la différence de l'élection du président ukrainien Yanoukovitch en 2010, considérée d'autant plus légitime qu'elle avait été menée avec des observateurs internationaux. Ce qui n'a pourtant pas empêché ce que nous savons en 2013-2014 :rolleyes: ...

Je referme la parenthèse. Mais enfin il faut bien être conscient de la crédibilité des institutions en question s'agissant du respect de la démocratie chez les autres ... et je ne parle même pas de celle des Etats-Unis !

 

Tout cela n'empêche pas naturellement le gouvernement chinois d'avoir une vue essentiellement mercantile de l'affaire vénézuélienne, ni n'empêche de soupçonner Moscou au-delà de la question financière d'éprouver une véritable joie mauvaise à "appuyer là ça fait mal" dans l'arrière-cour de Washington. Ce n'est pas parce que les uns sont des loups (mal) déguisés en agneaux "pro-démocratie" - sauf les gouvernements européens qui sont plutôt des caniches déguisés en agneaux :dry: - que les autres sont autre chose que d'autres loups sous leur déguisement d'agneaux "anti-ingérence étrangère".

La vérité est qu'un pays faible attire les prédateurs surtout s'il est riche, que le Venezuela est faible non seulement de sa mauvaise gestion mais pire encore de ses divisions, qu'il est riche de ses réserves pétrolières, et qu'à Washington Pékin et Moscou on a senti l'odeur du sang.

Seuls les Vénézuéliens doivent décider de leur avenir. Guaido n'a probablement guère d'avenir, marqué qu'il est du baiser américain, et sa tentative a probablement déjà fait long feu. C'est Maduro qui restera debout.

Pour combien de temps, pour quoi faire, avec quel projet... les Vénézuéliens sont hélas fort loin d'être sortis de l'auberge :sad: 

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il y a 1 minute, Akhilleus a dit :

Ouais ca ca marche 5 minutes

Après on trouve toujours que le va nu pied venu piquer son emploi finit par avoir une tête de métèque

Et de ce que je peux lire des sources sud américaines, on est plutot en passe d'avoir ça vis à vis des Venezueliens dans les différents pays concernés, Colombie en tête

Il a une couleur de peau inhabituelle, il croit en des divinités bizarres, il s'habille de manière ridicule, son accent est à couper au couteau... mais il est de la même classe sociale que moi et surtout il ne menace en rien ma prospérité - c'est un frère !

Il a même couleur, même religion, mêmes coutumes et même langue que moi... mais menace ma prospérité - le sale métèque !

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@Alexis  Je ne me fais aucune illusion, c'est d'abord une question géopolitique.  Les USA ne voient pas d'un bon oeil  l'installation des russes (et des chinois) dans le coin. Et je ne suis pas loin de penser que nous avons une analyse proche , même si probablement plus centrée sur la stabilité de la zone; la crise socio économique  que vit le Venezuela ne pouvant aboutir qu'à un gros bordel régional. 

 Le pétrole, à mon avis, est une question secondaire.  

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1 hour ago, Wallaby said:

Vu des pays voisins, les vénézueliens ne sont pas des "étrangers" : ils parlent la même langue, ont la même religion et ont autrefois fait partie d'un même État : la "Grande Colombie", ou même en remontant un peu plus loin dans le temps : l'Espagne.

C'est tout l'inverse: de ce que je glâne auprès des quelques gens du coin que je connais, il y a d'incroyables clivages et différenciations nationales qui peuvent nous sembler incompréhensibles (comme d'autres ne comprennent pas les différences entre Français, Anglais, Allemands....) mais qui sont bien réelles et qui invalident cette "proximité" culturelle et historique qui n'a de réalité que sur une carte... Et faut pas oublier que la "Grande Colombie" n'a jamais eu de réalité dans les faits, et a très vite éclaté. Les sentiments nationaux sont bien réels en Amérique du Sud, tout comme les sentiments de différences raciales et sociales dans chaque pays (à un degré qu'on ne connaît plus par chez nous, du moins pour l'instant encore); compter le substrat historique commun semble plus une réflexion de quelqu'un de l'extérieur, quelque part le pendant, le revers bien-pensant d'un raciste voyant tous ces pays comme des tas de "basanés espingouins". La solidarité entre ces pays n'existe pas: ce sont des pays et des peuples, jouant le jeu comme tels. 

 

1 hour ago, Fusilier said:

@Alexis  Je ne me fais aucune illusion, c'est d'abord une question géopolitique.  Les USA ne voient pas d'un bon oeil  l'installation des russes (et des chinois) dans le coin. Et je ne suis pas loin de penser que nous avons une analyse proche , même si probablement plus centrée sur la stabilité de la zone; la crise socio économique  que vit le Venezuela ne pouvant aboutir qu'à un gros bordel régional. 

 Le pétrole, à mon avis, est une question secondaire.  

Ma lecture est que ce sont deux questions qui vont trop main dans la main pour être réellement différenciées: la crise politico-sociale menace le business du pétrole dont tout le monde est dépendant à travers l'intrication des systèmes d'approvisionnement et de fixation des prix ("the spice must flow"), et l'enjeu du pétrole attise la crise politico-sociale en y surajoutant des acteurs (rendant la situation sécuritaire régionale, voire mondiale, plus explosive) et en raccroissant les frustrations (tant de richesses effective et potentielle, et rien ne fonctionne, et personne n'a rien à bouffer). C'est là qu'on voit que la question du pétrole, en tant qu'enjeu économique est double:

- il y a la part "sale": c'est l'avidité, l'envie de toucher son écot sur le business, et un qui soit le plus gros possible, si besoin est en ayant une part de contrôle direct sur l'extraction. C'est sans doute aussi là que se greffe une "zone grise" morale, qui est de s'assurer que d'autres puissances (et/ou un régime hostile dans le pays producteur) n'exercent pas ce genre de contrôle sur la ressource. 

- il y a la part inévitable: le besoin d'assurer que le business pétrolier fonctionne correctement, et que le Vénézuela reste donc dans le système, évitant les problèmes sur le marché de l'énergie et dans les pays consommateurs. 

 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 31 minutes, Tancrède a dit :

- il y a la part inévitable: le besoin d'assurer que le business pétrolier fonctionne correctement, et que le Vénézuela reste donc dans le système, évitant les problèmes sur le marché de l'énergie et dans les pays consommateurs.

On devrait fusionner les deux fils Venezuela et Brexit. On pourrait alors commenter d'un côté la Grande-Bretagne se présentant face à l'UE avec ses immenses réserves de pétrole et de l'autre le Venezuela au sein duquel les députés s'écharperaient sur la position à tenir vis-à-vis du Mercorsur. *

* Duquel il a réellement été suspendu pour différentes atteintes démocratiques.

Modifié par Skw
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Il y a 2 heures, Tancrède a dit :

C'est tout l'inverse: de ce que je glâne auprès des quelques gens du coin que je connais, il y a d'incroyables clivages et différenciations nationales qui peuvent nous sembler incompréhensibles (comme d'autres ne comprennent pas les différences entre Français, Anglais, Allemands....) mais qui sont bien réelles et qui invalident cette "proximité" culturelle et historique qui n'a de réalité que sur une carte...

Je modulerais le tableau. Si l'on prend les 4 pays du Cône Sud (Argentine, Uruguay, Paraguay, Chili) il est très difficile d'y voir des réelles différences culturelles, idiomatiques, historiques, religieuses.  Participent du même mouvement de libération vis-à-vis de la métropole, les mêmes couches sociales au pouvoir, en gros les descendants blancs des colons espagnols  (ce sont d'ailleurs eux qui sont à l'origine de la révolte contre Madrid) ont connu un mouvement migratoire similaire d'origine européenne (italiens, allemands, français,  communautés juives, etc) partagent des héros de l'époque de la lutte contre l'Espagne (Bolivar du Venezuela, San Juan d'Argentine,  H'Oggins du Chili) même les guérilleros modernes, le Che Argentin  , Camilo Torres le cure guerrillero colombien , inspirateur de Chavez (influencé également par le péronisme argentin) 

Je pourrais développer sur la problématique particulière des pays andins, où, par exemple, les indiens étaient plutôt alliés avec les troupes métropolitaines, préférant la métropole aux colons (on se demande pourquoi :rolleyes: )  et sur ceux de la Meso Amérique (du Panama au Mexique) avec des problématiques similaires aux pays andins dans la relation indiens et descendants de colons. 

Ceci n'empêche pas que les subdivisions de l'empire espagnol, ayant acquis leur indépendance au moment de la structuration des nationalisme du 19e, ce sont structurées autour de leur fraction bourgeoisie coloniale, construisant des "nations" et des "identités". Mais, je reste persuadé,  avec une part d'artificiel.  Par contre, la division en trois sous-ensembles : Cône Sud , pays andins,  meso amérique, rend assez bien compte  des dynamiques particulières. 

Modifié par Fusilier
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42 minutes ago, Shorr kan said:

 

On aurait pu penser - surtout sur un forum spécialisé qui en a déjà une certaine expérience au vu des conflits qui y sont rapportés et analysés-  qu'une génération entière de désastres géopolitiques induits par l’ingérence mal à propos dans les affaires de petits pays instables, sous de fallacieux prétextes humanitaires, quand ceci ne sont pas simplement envahis, servent  à la longue de leçons quant à la pertinence de ce genre de politique ; mais je suis désolé de dire qu'à la lecture des dernières pages, force m'est de constater que ce n'est absolument pas le cas...

 

et donc concrètement tu proposes quoi? Que faudrait il faire?

Modifié par ippa
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il y a 2 minutes, ippa a dit :

et les voisins vont accepter gaiement des réfugiés sans broncher ? J'veux vivre dans ton monde!

Il faut préciser à qui s'adressait ta question Что дѣлать? pardon je veux dire Que faire ?

J'ai compris qu'elle s'adressait soit à la France, soit aux autres pays européens. Et dans ce cas la réponse de Shorr Kan est la bonne oui. "Rien" à la manière diplomatique bien entendu... c'est-à-dire envoyer de bons souhaits à tout le monde. Mais cela revient évidemment à "rien".

Si la question était pour la Colombie ou le Brésil, alors la réponse pourrait être différente oui. Mais de toute façon, ce ne serait pas une intervention militaire.

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21 minutes ago, Shorr kan said:

Hum, que faire ? pour paraphraser ce cher Lénine. Et bien, rien.

Ne pas agir, c'est déjà agir (... Mmmmmh..... C'est de Maître Yoda?), donc faire un choix qui aura des conséquences. 

 

38 minutes ago, Fusilier said:

 

Ceci n'empêche pas que les subdivisions de l'empire espagnol, ayant acquis leur indépendance au moment de la structuration des nationalisme du 19e, ce sont structurées autour de leur fraction bourgeoisie coloniale, construisant des "nations" et des "identités". Mais, je reste persuadé,  avec une part d'artificiel.  Par contre, la division en trois sous-ensembles : Cône Sud , pays andins,  meso amérique, rend assez bien compte  des dynamiques particulières. 

Juste une note: "une part d'artificiel" plus deux siècles d'histoire (qui plus est à l'époque des nationalismes, pour l'essentiel) = quelque chose de très réel :wink:. Pour l'identité, ou le sens de l'identité, la conscience de soi en tant que groupe, les référents communautaires (en termes de perceptions/priorités collectives)....

Par contre, il est plus que vrai, et sans doute en Amérique du sud plus que dans la plupart des endroits du monde, qu'il y a au sein de chaque pays et de façon transnationale (au moins au niveau régional), des consciences de classe, caste et race qui ont une force parfois terrifiante (la copine que je mentionnais est un amour, mais si on commence à parler des indiens, il est possible de voir des réflexes à peine retenus, des a prioris qu'elle essaie de ne pas montrer, un fond de mépris ou d'hostilité difficile à masquer). 

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

J'sais pas trop. En Libye, on a fait. En Syrie, on n'a rien fait. Ça sent la merde dans les deux cas.

Qu'est-ce qu'on fait donc ?

De la diplomatie.

Il faut maintenir ouverte l'ambassade, contrairement à la Syrie où on l'avait fermée : https://www.nouvelobs.com/l-observateur-du-monde/20120305.OBS2941/syrie-l-opposition-interieure-il-ne-fallait-pas-fermer-l-ambassade-de-france.html

Il faut parler avec tout le monde.

Se donner au moins une apparence d'indépendance, ne pas donner l'impression qu'on est le énième caniche des Américains.

 

Le 14/09/2017 à 14:07, Wallaby a dit :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/venezuela-quelles-sont-les-consequences-diplomatiques-de-la (7 septembre 2017)

05:38 Christophe Ventura : en prenant soudainement parti pour l'opposition, la France qui auparavant "souhait apparaître comme une puissance de médiation, de dialogue" (...) "complique l'initiative de monsieur [José Luis] Zapatero (...) qui encore il y a quelques jours rencontrait Leopoldo López de l'opposition et monsieur Maduro pour tenter de remettre en place un dialogue".

 

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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Ne pas agir, c'est déjà agir (... Mmmmmh..... C'est de Maître Yoda?), donc faire un choix qui aura des conséquences. 

 

....

Exactement !

Mais le non agir ne fait pas parti de la mythologie Star Wars, mais presque. C' est plutôt un concept taoïste appelé Wuwei.

Ne rien faire est malheureusement très sous estimé, autant comme principe de gouvernement que comme fondement de ce les grecs ( et Big Lebowski ) appelaient la bonne vie *. 

* Pour en savoir plus, lire The Tao of the Dude.

 https://dudeism.com/taoofthedude/ 

https://dudeism.com/

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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Juste une note: "une part d'artificiel" plus deux siècles d'histoire (qui plus est à l'époque des nationalismes, pour l'essentiel) = quelque chose de très réel :wink:. Pour l'identité, ou le sens de l'identité, la conscience de soi en tant que groupe, les référents communautaires (en termes de perceptions/priorités collectives)....

Je ne nie pas les réalités nationales. Mais, vraiment faire la différence entre un Argentin et un Uruguayen, ou entre un Chilien et un Argentin... Je n'ai aucun problème à comprendre n'importe quel locuteur du nord mexicain au sud argentin.  Malgré des influences locales et mots indiens passés dans les idiomes locaux, mais qui ont été intégrés à l'espagnol standard. Il y a des choses rigolotes comme le "vos" (qui peut remplacer le tu et le vous)  des gens du cône sud ,  qui est une forme ancienne et cérémonieuse du castillan.  Mais, ces différents accents sont plus faciles à comprendre que le français du Quebec par un français pour donner un exemple. 

il y a 18 minutes, Tancrède a dit :

Par contre, il est plus que vrai, et sans doute en Amérique du sud plus que dans la plupart des endroits du monde, qu'il y a au sein de chaque pays et de façon transnationale (au moins au niveau régional), des consciences de classe, caste et race qui ont une force parfois terrifiante (la copine que je mentionnais est un amour, mais si on commence à parler des indiens, il est possible de voir des réflexes à peine retenus, des a prioris qu'elle essaie de ne pas montrer, un fond de mépris ou d'hostilité difficile à masquer). 

Exactement. D'ailleurs si l'on regarde bien les gens qui manifestent pour Guaido sont plutôt des "blancs"  alors que les chavistes sont plutôt des indiens -métisses...  Et comme tu dis parfaitement , il y a un vrai sentiment d'appartenance "transnationale"  des descendants de colons. 

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il y a 19 minutes, Tancrède a dit :

Ne pas agir, c'est déjà agir (... Mmmmmh..... C'est de Maître Yoda?), donc faire un choix qui aura des conséquences. 

Absolument. Et il y a d'autres exemples.

Tiens, les déplacés de force en Colombie, réfugiés internes presque aussi nombreux que ceux de Syrie. Que fait la France ? Eh bien, rien. Et ça c'est déjà un choix. Et qui aura des conséquences.

Ou encore la loi martiale à Mindanao aux Philippines, pour y lutter contre l'antenne locale de l'EI. Que fait la France ? Rien, encore une fois. Ce qui est un choix. Et les conséquences, on les aura.

La liste pourrait continuer longtemps...

Tout ça pour dire que les conséquences d'une non-action de la part de la France dans le cas des disputes vénézuéliennes et des bisbilles américano-russo-chinoises qui se greffent par dessus - si la France avait choisi la non-action s'entend :dry: - on les attendrait de pied ferme !

 

il y a 2 minutes, Fusilier a dit :

D'ailleurs si l'on regarde bien les gens qui manifestent pour Guaido sont plutôt des "blancs"  alors que les chavistes sont plutôt des indiens -métisses...  Et comme tu dis parfaitement , il y a un vrai sentiment d'appartenance "transnationale"  des descendants de colons. 

Ouep. Et un sentiment d' "appartenance transnationale" de ce genre, ça porte un nom. Ça s'appelle une conscience raciale.

Eh oui, le nom n'est pas joli.

La réalité non plus, d'ailleurs. :mellow:

 

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il y a 4 minutes, Fusilier a dit :

(la copine que je mentionnais est un amour, mais si on commence à parler des indiens, il est possible de voir des réflexes à peine retenus, des a prioris qu'elle essaie de ne pas montrer, un fond de mépris ou d'hostilité difficile à masquer). 

En y réfléchissant, je ne suis pas certain de ne pas partager le même syndrome que ta copine...:wacko: 

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Le 7 février 2008, cela fera 11 ans après-demain, des intellectuels autour de Gabriel Garcia Marquez rappelaient "l'identité commune" des deux peuples vénézuelien et colombien :

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-declaration-colombo-venezuelienne-de-garcia-marquez_469904.html

Les soussignés, Colombiens et Vénézuéliens, liés au monde de la culture, considérons nécessaires, en ce moment, de rappeler les liens historiques fraternels qui unissent nos deux nations afin d’empêcher qu’on leur impose une discorde émanant d’intérêts contradictoires aux plus hauts niveaux du pouvoir.

Pour cette même raison, nous ne pouvons admettre que le nom du Libertador Simon Bolivar soit invoqué afin de nous diviser et non afin de ratifier une union établie depuis toujours grâce à une identité commune.

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31 minutes ago, Fusilier said:

En y réfléchissant, je ne suis pas certain de ne pas partager le même syndrome que ta copine...:wacko: 

??????

En même temps je précise, pour la copine: ses préjugés à elle viennent de haut. elle est le "mouton noir" d'une très grande famille (genre vraiment le top du gratin, avec de vastes domaines qui sont de vrais fiefs quasi-féodaux, une longue histoire de participation au gouvernement, toutes les bonnes relations dans des réseaux familiaux et clientélistes tentaculaires....), ayant commis le honteux péché de vouloir avoir une carrière propre après ses études (et pas diriger une assoce caritative liée à la famille, qui aurait eu toutes les apparences d'un "vrai job", mais pas le contenu) et d'épouser (divorcée depuis.... Encore pire) un diplomate de passage. Résultat, elle est plutôt libérée par rapport à son milieu, et elle a vécu en Europe (surtout en France) depuis près de 20 ans, mais les préjugés et la conscience de caste sont toujours aussi fort. Je me souviens d'une envolée sur les indiens qui n'était pas piquée de vers et qui vaudrait bannissement de tout média social si exprimé online. Et les sentiments quand au péquin de basse caste en Colombie sont pas si éloignés: ça se voit notamment dans le langage/niveau de langage et l'accent, un peu comme en Angleterre, où la façon de parler est quasiment une carte d'identité sociale, beaucoup plus que chez nous.... Ben je vous assure que regarder un épisode de Narcos avec elle (qui était en vie et sur place pendant les événements décrits, pour la note), si on fait exception de ses réflexions sur l'acteur jouant Escobar (un Brésilien), c'est pas piqué des vers en matière de commentaires sur les dialogues chez les personnels et leaders des cartels.... Disons que sans parler espagnol, j'ai appris des mots dont je soupçonne fortement qu'ils ne sont pas "mama approved". 

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il y a 41 minutes, Alexis a dit :

Ouep. Et un sentiment d' "appartenance transnationale" de ce genre, ça porte un nom. Ça s'appelle une conscience raciale. Eh oui, le nom n'est pas joli.

Il faut appeler un chat un chat :rolleyes: J'aurais dit plutôt une conscience de caste, d'appartenance culturelle. Mais c'est vrai qu'il y a une dimension raciale 

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