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[Union Européenne] nos projets, son futur


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http://www.franceculture.fr/emission-affaires-etrangeres-l-europe-vue-par-jacques-delors-2014-11-01 (1er novembre 2014)

Jacques Delors commente le nouveau gouvernement européen :
 

20:58 On a choisi Donald Tusk, qui est un homme respectable, que je connais mais qui n'a aucune expérience de ce genre. Il faut dire que Van Rompuy était un belge, un homme habitué aux compromis, aux bons compromis et en même temps faisant partie des pays fondateurs, donc il avait l'esprit européen. (...) Est-ce que son successeur aura la même expérience, la même compétence pour le faire, [telle est la question].

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Le pire c'est que je suis d'accord avec toi sur tout ce que tu dis mais que j'en tire une lecture totalement différente. je dois être plus idiot que ce que je le pense.

 

 

Edit : 

 

Exemple :

Juncker est élu par une coalition d'élus à des élections que personne ne saisit bien ou ne prends au sérieux (abstention), sans allusion à la politique du Luxembourg et à ses "spécificités" d'où peut il se permettre de traiter Renzi et Cameron comme il l'a fait? Faudrait peut être que l'UE n'oublie pas qu'être fédéral c'est binaire, on l'est ou bien on ne l'est pas. La géométrie variable n'est pas un principe politique. 

 

Pour l'EuroMark, il me semble bien que c'est l'Allemagne aujourd'hui qui s'oppose à ce qu'on revienne dessus (cf la proposition de Renzi et Chevenement je crois à propos de deux monnaies "différentes" au sein de la zone euro, pour préserver les pays aux clients ultramarin, et le nein pur et dur en provenance d'un ministre allemand que j'ai peur de citer pour ne pas dire de conneries. Je pense à Sigmar Gabriel mais aucune certitudes. J'essaierai de retrouver l'article précis). De même que c'est l'Allemagne qui est la principale voix discordante en Europe sur le Yuan. 

Ceci ne signifie pas pour autant que les politiques Européennes et Franco-Anglaises avant tout sont exemptes de tout reproche bien au contraire. Et loin de moi l'idée de reprocher à Merkel de défendre les intérêts de son pays. Maintenant à long terme je ne suis pas sur que l'intérêt de l'Allemagne soit d'écraser à ce point ses voisins. Après il me semble qu'il y a un débat prégnant chez les Teutons sur le "que faire" de l'Europe et la montée des mouvements d'extrême droite, mais ne lisant pas l'Allemand et bien peu le Spiegel en Anglais je n'ai pu voir que quelques entrefilets à ce sujet. 

 

Remarque assez légitime à propos des élections européennes avec un bémol : passer quinze ans de Santer, Prodi puis Barroso qui se sont tous trois appliqués à transformer la Commission en organe de consultation des Etats/ think tank transnational et simple administration dépourvue de toute vision politique et rester crédible c’est dur…

 

Les problèmes du système politique européen sont multiples et ils sont pour partie (pour partie !) la conséquence de l’affaire Cresson qui a aboutit à la démission de la Commission Santer. Depuis la Commission s’est réfugiée dans une tour d’Ivoire et ne descend plus dans l’arène, ne propose plus réellement, n’agit que par procuration du Conseil. On ne trouve plus de volonté politique de faire quelque chose de grand. L’affaire s’est globalement arrêtée avec la fin de la Commission Delors…

La politique luxembourgeoise avait ses spécificités. Ceci dit elle a surtout reposé sur le secret bancaire (qui n’était pas illégal…) et sur la transposition plus rapide que les autres d’un directive relative aux organismes de placement collectif : l’industrie s’est développée dans le premier Etat à être prêt et qui avait un avantage : la faible population limitait le nombre d’hommes politiques et donc il était plus facile de discuter (pas forcément de corrompre, c’est parfois utile de discuter, on se comprend mieux), d’arriver à des résultats. Ca plus la stabilité politique (également une force des 19 ans de Juncker et des gouvernements précédents) ont joués.

Je ne vois pas ce qu’il a fait d’indigne à Renzi et Cameron. Tous deux ont agrées de soutenir un pacte budgétaire. L’Italie ne le respecte pas on demande des informations complémentaires. Il serait donc grossier de rappeler à quelqu’un qu’il a souscrit à un engagement ? Concernant Cameron son problème est de pure politique interne. Il refuse d’affronter ses électeurs et joue le populisme plutôt que de descendre dans sa propre arène nationale et affronter Farage. Pourquoi le reste de l’Europe devrait payer les conséquences du comportement de formations politiques incapables d’assumer leurs programmes ? Juncker a simplement fait remarquer que Cameron dit A à un sommet européen pour dire B à Londres en insultant tout le monde au passage. Le problème quand on ment aussi effrontément à propos de quelque dit devant témoins est que d’autres se souviennent des propos tenus. Ma question serait plutôt d’où D. Cameron se permet-il de prétendre assumer une présence britannique dans l’Union pour tirer tous les avantages de l’Union (quatre libertés, droit de la concurrence) et refuser de se plier à toute forme d’inconvénient (‘avoir des partenaires). Si la géométrie variable n’est pas un principe politique je crois que cette observation s’appliquera d’abord à D. Cameron qu’à J-C Juncker qui eut le mérite d’observer une certaine constance pendant 19 ans d’exercice.

Les dernières déclarations de Juncker renvoient plutôt à l’image d’un homme qui a conscience du caractère politique de son rôle et tente de sortir de l’ornière bureaucratique dans laquelle son prédécesseur a enfoui l’institution. Les signaux semblent confirmer cette observation : le système de porte parole de la Commission a été drastiquement réduit ce qui devrait ramener les Commissaires devant les caméras et leur imposer d’assumer publique leur politique, la formation de Vice-présidents semble nous mener vers une équipe restreinte encadrant le reste afin d’atteindre des objectifs fixés et Juncker lui-même ne cesse de répéter à l’envi qu’il est un homme politique et pas un bureaucrate. Nous verrons s’il réussit, l’espère qu’il le fera.

Concernant les deux derniers paragraphes il est évident que chaque Etat membre à des problèmes qui lui sont propres. Il se trouve que ce sont les autres Etats européens qui ont souvent la clef des problèmes des autres. Cependant ils refusent de se parler à l’heure actuelle pour des prétextes fallacieux, des préoccupations souverainistes ne menant pas bien loin sinon nulle part. Evidemment que l’Allemagne n’a pas d’intérêt à écraser ses voisins. Je ne pense pas non plus que la France ait intérêt à poursuivre dans son attitude, à ignorer sa voisine ou à justifier son attitude actuelle par le comportement passé de Berlin. 

Pour la zone monétaire l’ennui n’est pas la monnaie unique mais l’absence de politique pour l’accompagner. Cette absence n’est pas le fruit d’une devise…

Allez un article (plutôt une brève, m’enfin c’est LLB, pas l’Echo) pour la route

http://www.lalibre.be/actu/international/juncker-c-est-m-cameron-qui-a-un-probleme-avec-les-autres-545a195b3570a5ad0ee07d10

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http://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/INAB_2013/INAB_2013_FR.pdf (5 novembre 2014)

 

Au cours de la période 2007-2013, selon l'auditeur externe de l'UE, la priorité a été donnée aux dépenses à effectuer («tout ce qui n'est pas utilisé est perdu») plutôt qu'à l'obtention de résultats satisfaisants. Par exemple, le choix des projets bénéficiaires de fonds de l'Union a d'abord été dicté par la nécessité de débourser les fonds de l'UE disponibles, puis par le respect des règles et, seulement ensuite, et dans une moindre mesure, par les résultats et l'incidence.

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  • 2 weeks later...

Histoire de remonter un peu ce fil dans vos pages, je signale deux billets de blog de M. Quatremer (de Libé, donc) :

  • Prise en compte ou non des budgets militaires dans le plafond des 3% de déficit. Une phrase pour mettre un peu de baume au coeur :
    "Avec le regain des tensions dans le monde, et notamment avec la Russie, le temps de cette douce insouciance est révolu et rares sont ceux qui, en Europe, ricanent encore des efforts français pour maintenir ses capacités de défense, y compris son arme nucléaire."
  • Un petit état des lieux de l'harmonisation fiscale (qui indique assez bien que l'intergouvernemental pur ne fonctionne pas quand il s'agit de sujets trop sensibles...)

La réflexion sur le "off" de Jouyet concernant ce qu'aurait dit Fillon est bien aussi mais HS.

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« Le problème est bien là : il n’y a pas de consensus européen sur la contribution des OPEX françaises au bien collectif »,

 

 

De qui dirait que certains de nos partenaires européens sont des hypocrites.

Bien contents qu'on aille guerroyer à droite et à gauche....à nos frais.

Bien contents que le nuke made in France soit bien opérationnel maintenant que poutine envoie valser le grand ordre mondialisé des bisounours et qu'ils se rendent compte que l'oncle sam monnaye toujours sa bonne protection.

 

Après la démonstration de l'article vise en premier une histoire de re-calcul du PIB pour rester dans les critères budgétaires du pacte européen....sans blagues, le feu au derche budgétaire, après finalement qui sont les hypocrites?

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Ce que j'aime avec ce genre d'article, c'est qu'un con doublé d'un malhonnête traite lui même d'autres personnes de connes.

 

 

 

pour paraphraser Jacques Chirac

 

Chacun ses modèles, je pense a Marie France Garaud quand qqun cite ou parle de Chirac.

 

 

 

Même si tout cela n’est pas très moral, c’est très « my country first » et donc très exactement conforme à ce que souhaitent nos europhobes. Ce n’est donc pas une motion de censure qu’aurait du déposer Farage, Grillo, Le Pen and co, mais une motion de soutien à celui qui s’est comporté en défenseur sourcilleux des intérêts de son pays ! Ceux qui auraient quelques raisons de se plaindre, ce sont les pro-européens, pas les anti-européens

1) J’apprécie tjs autant les gens qui donnent ou pas le droit a d'autres personne le droit de parler ou d'agir et qui se drape de démocratie.

2) Un point de vue opposé dirait que le soucis est justement que l'Europe que l'on a construit soit celle de l'argent roi et des passe-droit non plus a l'échelle nationale mais l'échelle européenne désormais. 

 

La on commence a aborder le fond le problème :

 

 

 

Néanmoins, même imparfaite, elle a permis d’harmoniser la taxation des revenus des capitaux (pour les particuliers)

 

Depuis quand ?  ???

 

 

 

de mettre fin au secret bancaire et d’éliminer un certain nombre de pratiques fiscales déloyales.

Les pratiques fiscales "déloyales" ont justement le vent en poupe depuis qq années, des pays qui n'en avaient pas ce mette justement a proposer a tout barzingues des rabais fiscaux et autre package pour attirer les "riches" d’Europe et du monde. Le plus drole c'est la mise en place de forfait ou l'on pays pour avoir un visa Schengen longue durée et ou même carrément la nationalité (avec les facilités Schengen en filigranes) de certains pays de l'UE.

 

 

 

On a oublié qu’avant les années 90, la France, pas plus que ses voisins, ne taxait pas les revenus des capitaux des non-résidents

Pas suivi cet épisode, mais en quoi l'UE est-elle responsable de cela ? 

D'autres pays l'on mis en place après leur entré ds l'UE.

 

 

 

Si la fiscalité n’avait pas été une compétence communautaire, même verrouillée, rien n’aurait bougé.

Vrai, mais pas dans le sens ou ce monsieur veux nous amener avec sa malhonnêteté intellectuelle caractérisée .... 

 

 

 

La disparition de l’Union lèverait donc le peu de contraintes existantes et la concurrence fiscale serait encore plus féroce qu’aujourd’hui

Ben voyons, et l'on pourrait donc continuer a embourber les bénéfices fait dans l'UE dans son ensemble alors que celle-ci et les mécanisme fiscaux liés n'existent plus ?  :happy:

 

 

 

l’Europe des europhobes, c’est la toute-puissance des États.

En effet, et une toute puissance des Etats ce sont des etats qui sont souverains et donc appliquent une politique d'imposition qu'ils ont choisi, et si celle-ci leur recommande de taxer TOUTES les entreprises œuvrant sur son territoire, point de passe droit supranational.

 

 

 

La réalité est que seule davantage d’intégration permettra de mettre fin à la concurrence fiscale.

Alors que c'est une Europe des multi-national et des lobbys qui a été construit, mais bien sur. On rase gratis demain je présume ?

 

Voir des europhobes reprocher à un ancien chef de gouvernement de ne pas avoir été assez européen

Ou pas, c'est voir qqun qui se prétends "pro-UE" et donc coopération, mettre en place/ou les laisser en place, des mécanismes fiscaux déloyaux envers ses pseudo partenaire. 

 

 

 

101 europhobes dans les 751 sièges du parlement européen moi au contraire je trouve ça énorme!!!

 

Surtout que rien ne dit que ce ne soit qu'un début. 

Modifié par Tonton Flingueur
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Ce que j'aime avec ce genre d'article, c'est qu'un con doublé d'un malhonnête traite lui même d'autres personnes de connes.

 

 

Chacun ses modèles, je pense a Marie France Garaud quand qqun cite ou parle de Chirac.

 

[...]

 

La vieille dame aigrie ?

 

Pour le reste, je crains que tu ne confondes l'UE et ce qu'elle implique avec le fond du problème, qui est celui des traités de libre circulation des capitaux et des règles de droits qui les accompagnent. Ils dépassent l'Europe de loin, avec un immense impact, et ne seraient pas abolis automatiquement en cas d'explosion de l'UE. Eux posent un problème fondamental, qui est la supériorité des multinationales sur les États (ou des individus aptes à bénéficier de ces dispositifs) .

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Merci G4lly, t'as mieux résumé que je ne pourrais jamais le faire mon avis de l'Europe...Et le pire c'est que quand tu argumentes contre l'UE on est jamais très loin de t'appeler europhobe (non, UEphobe, oui) voir même fasciste. C'est plus qu'usant. Si on est Européen dans l'âme on ne peut pas défendre cette UE, ce n'est pas possible. Pas possible du tout.

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Je crois que pour Microsoft, l'UE en est encore à condamner la présence du navigateur IE ou media player dans Windows. Au debut je croyais que les articles dataient des années 90 :huh:

 

Un peu facile et faux. De ce point de vue les instances européennes sont plus actives que les instance nationales, et nettement plus efficaces. C'est non seulement IE qui a été sabré en large part grâce aux efforts de l'UE, mais aussi, si on s'en tient à Microsoft, les protocoles de partage de fichiers (la composante serveur de fichiers de Samba 4 va finir par sortir, si, si). Apple va se faire taper dessus pour ses connectiques toujours propriétaires, toujours pour pratiques anti-concurentielles, si la Commission actuelle reprend le flambeau. Coté instances nationales : rien fait, car rien à faire.

 

Je te concède qu'en ce qui concerne les données privées, celles des voyageurs, etc.. l'Europe se défend beaucoup moins bien vis à vis des Etats-Unis que, par exemple, la Chine.

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Peut être parce que pas mal de pays Européens se considèrent alliés des USA? On peut d'ailleurs parier que les USA se protègent mieux vis à vis de la Chine que de l'Europe - et on peut aussi parier que les espions majeurs aux USA viennent d'Europe occidentale.

Résumer à ça les défauts de l'Europe est une belle initiative mais ça ne prends pas. Il y a une réelle politique Européenne proactive de destruction des nations, par divers usages, mais aussi par l'appui au régionalisme. Qui, me semble t'il, n'a pas été voté ou esquissée et qui ressemble un petit peu à une prise de pouvoir par la force. Et on nous mettra devant le fait accompli dans quelques temps. Un peu comme on est en train de le faire pour les départements, on leur retire leur autorité (mais pas la légitimité, alors que l'UE retire l'autorité légalement, mais fait tout pour saper la légitimité des états, en contestant par exemple des décisions de justice ou des lois), mais on ne parle pas de les supprimer, non. Mais dans cinq ans quand l'utilité des départements sera résumée à un guichet, qui défendra leur existence?

 

La seule et unique différence c'est que le pouvoir politique a été élu, et que le projet de réforme du territoire a été voté a l'Assemblée. Alors que la politique pro régionaliste Européenne n'est absolument pas explicitée dans sa réflexion globale (mais par un méli mélo assez risible sur les minorités martyrisées etc). 

 

Est il possible d'avoir une Europe qui regroupe des pouvoirs régaliens concernant tous les Européens (genre les garde côte, la réflexion sur les transport rapide d'un bout à l'autre de l'Europe, la création de centre économique Européens intégrés (et pas financiers, économiques) . Est il possible d'avoir une réelle politique des Normes Européennes, et pas simplement une standardisation par le bas? Est il possible d'avoir une Europe des projets, qu'on avait esquissé il y a vingt ans?

 

Plutôt que cette UE de la finance - et de ce que ça implique en terme de régulation dans la société - qui mène une politique borgne, le régionalisme affaiblissant beaucoup certains états, mais nettement moins des pays fondés récemment qui étaient un ensemble de région il y a encore peu de temps, qui se cache quand il est l'heure de parler de la sécurité globale de l'Europe, mais qui est présente - en terme de norme - pour définir le degrès de courbure d'un concombre.

 

Juste comme ça, voilà ce qu'une politique incrémentale lente, pédagogue et légitime peut apporter :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/05/28/comment-san-francisco-s-approche-du-zero-dechet_4421676_3244.html

 

Voilà à quoi aboutit une politique confisquée aux gens, et un mensonge généralisé sur les buts et moyens de l'Europe

http://blog.mondediplo.net/2012-03-10-L-extreme-droite-s-enracine-en-Europe

 

J'ai l'impression que l'UE reprends les problèmes de la plupart des pays qui la composent, en y ajoutant une couche de problèmes de dimensions supérieures... Qui s'accolent à ceux déjà existant. Comment peut elle être défendue dans sa mouture actuelle?

 

 

PS : Attention je ne dis pas, bien loin de là, que les nations composant l'Europe sont irréprochables et ne doivent pas être réformées aussi. C'est tout le contraire de ce que je pense, et il faut les réformer lourdement.

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(...)

Et qu'on ne vienne pas me casser les couilles avec la concurrence qui serait l'alpha et l’oméga du "social", ou que faire chier Google et Microsoft c'est défendre les intérêts des européens les plus vulnérable. Moi l'UE j'y croirait quand elle financera une sorte de RSA européen, et une sécu européenne, le reste tout le monde s'en cogne.

Chose amusante quand il s'agit de parler des intérêts des petit citoyen européen, tout est aligné par le bas, quand il s'agit de parler des rémunérations des fonctionnaire et élu européen tout est aligné par le haut ... encore un bel exemple de l'exemplarité de l'Union.

Sérieux y a des jour ou je me dit qu'il faudra peut être jeter bébé avec l'eau du bain et repartir sur de bonne base, plutôt que de faire survivre a grand renfort de soin médicaux une UE mal née.

 

(j'ai délibérément écourté la citation pour ne pas surcharger). Personnellement je n'ai jamais contesté cette analyse factuelle. Les problèmes de l'Union sont connus et ont déjà été analysés.

 

A présent tentons de répondre à la question suivante : qui est compétent pour la politique sociale ? Qui ne l'est absolument pas ? Qui peut instituer un RSA ? L'Europe ne fait pas de social parce qu'elle n'en a pas le droit. Il y aurait des moyens de contourner la chose mais cela finirait probablement attaqué devant la CJUE et sur des bases fondées. La politique sociale est une prérogative nationale jalousement conservée, cela permet de se faire passer pour le gentil de l'affaire.

 

Résumer à ça les défauts de l'Europe est une belle initiative mais ça ne prends pas. Il y a une réelle politique Européenne proactive de destruction des nations, par divers usages, mais aussi par l'appui au régionalisme. Qui, me semble t'il, n'a pas été voté ou esquissée et qui ressemble un petit peu à une prise de pouvoir par la force. Et on nous mettra devant le fait accompli dans quelques temps. Un peu comme on est en train de le faire pour les départements, on leur retire leur autorité (mais pas la légitimité, alors que l'UE retire l'autorité légalement, mais fait tout pour saper la légitimité des états, en contestant par exemple des décisions de justice ou des lois), mais on ne parle pas de les supprimer, non. Mais dans cinq ans quand l'utilité des départements sera résumée à un guichet, qui défendra leur existence?

 

La seule et unique différence c'est que le pouvoir politique a été élu, et que le projet de réforme du territoire a été voté a l'Assemblée. Alors que la politique pro régionaliste Européenne n'est absolument pas explicitée dans sa réflexion globale (mais par un méli mélo assez risible sur les minorités martyrisées etc). 

 

Est il possible d'avoir une Europe qui regroupe des pouvoirs régaliens concernant tous les Européens (genre les garde côte, la réflexion sur les transport rapide d'un bout à l'autre de l'Europe, la création de centre économique Européens intégrés (et pas financiers, économiques) . Est il possible d'avoir une réelle politique des Normes Européennes, et pas simplement une standardisation par le bas? Est il possible d'avoir une Europe des projets, qu'on avait esquissé il y a vingt ans?

 

 

La réforme des pouvoirs locaux en France et sa nécessité est, me semble-t-il, connue et globalement non contestée sur des bases sérieuses (bref d'autres explications que les totems). Le souci est que personne n'ose le dire en face et assumer le problème du coup on fait cela par tranches. C'est plus long et ça coute plus cher. L'Europe dont tu parles est parfaitement possible, il faut juste que ses chefs se lèvent le matin pour autre chose que lui donner des compétences et ensuite prétendre qu'elle ne respecte pas les Nations alors qu'elle ne fait qu'appliquer le mandat qui lui est confiée tout en lui reprochant de ne pas faire ce pour quoi elle n'a aucun mandat... Un homme politique proposant ce genre de choses aujourd'hui ne se retrouvera tout simplement jamais sur une liste électorale, UE ou pas, institutions européennes ou pas.

 

Vous pensez sincèrement que les États européens, sans l'UE, seraient stratégiquement moins dépendants de l'outre atlantique ? Qu'ils ne seraient pas aussi libres échangistes ? Qu'ils ne repousseraient pas systématiquement le règlement des problèmes au surlendemain et à la génération suivante ? Stopperaient l'immigration (à supposer même qu'elle soit réellement un tord) par un coup de baguette magique alors qu'ils n'ont pas attendus l'UE pour la favoriser ou même en avoir besoin ? Réaliseraient pour ceux qui en ont besoin une réforme méthodologique de leur instruction publique ? Allez au plus ceux-ci augmenteraient les impôts dévalueraient tous les cinq ans pour faire durer le plaisir. C'est ici une opinion personnelle, il est probablement impossible d'imaginer un But For World sérieux sans l'Union. Je veux dire qu'il serait très probablement impossible d'affirmer quel serait notre niveau de vie aujourd'hui s'il n'y avait pas eu d'intégration européenne, ou même si les coopérations strictement internationales auraient eu lieu sans des institutions en toile de fonds où les classes politiques se rencontrent et discutent. Mais de là à affirmer qu'on vivrait heureux, protégés de la terrible finance etc je n'y crois pas une seconde. 

 

Je crois que pour Microsoft, l'UE en est encore à condamner la présence du navigateur IE ou media player dans Windows. Au debut je croyais que les articles dataient des années 90

 

 

Les procédures ont été longues, parfois trop, et la politique de concurrence n'est pas toujours très logique. Il faudrait probablement se demander pourquoi il n'existe pas de Google ou de Microsoft européen mais cela ne dépend pas de que de l'Union, loin de là. Les Institutions pourraient en revanche constituer un excellent levier d'analyse, de prospective et d'action tant en tant qu'acteur que d'appui à des politiques d'Etats membres.

 

 

J'ai l'impression que l'UE reprends les problèmes de la plupart des pays qui la composent, en y ajoutant une couche de problèmes de dimensions supérieures... Qui s'accolent à ceux déjà existant. Comment peut elle être défendue dans sa mouture actuelle?

 

 

Ce n'est probablement pas une impression fausse. L'Union telle qu'elle existe sert de cache-sexe aux défauts de certains, de pas mal en fait. Elle est délibérément utilisée pour renvoyer des problèmes à demain, pour imposer ce qu'il serait plus difficile d'imposer (mais le serait quand même à mon avis) sur le plan national et n'est jamais vraiment utilisée pour bâtir des projets d'envergure.

 

 

 

 

 

Je pense que les institutions européennes actuelles ne sont pas le vrai problème et que nous vivons surtout une crise de l'offre politique, d'ambition et les souverainistes ne sont pas prêts d'offrir quelque chose de mieux ou de plus intelligent, tous justes quelques éphémères solutions de replis basées sur des totems dépassés.  

Modifié par Chronos
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http://www.german-foreign-policy.com/en/fulltext/58763/print

 

Juncker traces this affinity back to the fact that his father, who served in the German Wehrmacht during the Second World War, had raised him to be "pro-German."

 

Entre lui et Tusk dont le grand père a aussi servi les allemands pendant la seconde guerre mondiale.

Je suis de plus en convaincu du que l'Europe est noyauté par les réseaux allemands et américains.

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Vous pensez sincèrement que les États européens, sans l'UE, seraient stratégiquement moins dépendants de l'outre atlantique ? Qu'ils ne seraient pas aussi libres échangistes ? Qu'ils ne repousseraient pas systématiquement le règlement des problèmes au surlendemain et à la génération suivante ? Stopperaient l'immigration (à supposer même qu'elle soit réellement un tord) par un coup de baguette magique alors qu'ils n'ont pas attendus l'UE pour la favoriser ou même en avoir besoin ? Réaliseraient pour ceux qui en ont besoin une réforme méthodologique de leur instruction publique ? Allez au plus ceux-ci augmenteraient les impôts dévalueraient tous les cinq ans pour faire durer le plaisir. C'est ici une opinion personnelle, il est probablement impossible d'imaginer un But For World sérieux sans l'Union. Je veux dire qu'il serait très probablement impossible d'affirmer quel serait notre niveau de vie aujourd'hui s'il n'y avait pas eu d'intégration européenne, ou même si les coopérations strictement internationales auraient eu lieu sans des institutions en toile de fonds où les classes politiques se rencontrent et discutent. Mais de là à affirmer qu'on vivrait heureux, protégés de la terrible finance etc je n'y crois pas une seconde. 

 

Les Etats peuvent en effet être aussi (ou plus) "pro-finance" que l'ensemble de l'UE vu que ce dernier est une émanation des classes politiques nationales. Mais les traités verrouillent les choses comme si tout ce qui plaisait aux Moscovicis qui pullulent en Europe a été gravé dans le marbre alors que rien n'est prévu sur le dumping social et fiscal (c'est la raison pour laquelle Pierre Mendès France, deja, était hostile au traité de Rome). Histoire que la sainte concurrence aient des bases un peu plus saines que le toujours moins cher.

Les procédures ont été longues, parfois trop, et la politique de concurrence n'est pas toujours très logique. Il faudrait probablement se demander pourquoi il n'existe pas de Google ou de Microsoft européen mais cela ne dépend pas de que de l'Union, loin de là. Les Institutions pourraient en revanche constituer un excellent levier d'analyse, de prospective et d'action tant en tant qu'acteur que d'appui à des politiques d'Etats membres.

C'est vraiment un exemple de sujet ou une alliance de pays peut être efficace. Offrir quelque chose qui nous manque et que nous ne pouvons pas imposer seuls, ça marche pour le spatial, pour l’aéronautique, c'est même le CERN qui a crée le web, alors pourquoi pas un O.S libre ?

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Les Etats peuvent en effet être aussi (ou plus) "pro-finance" que l'ensemble de l'UE vu que ce dernier est une émanation des classes politiques nationales. Mais les traités verrouillent les choses comme si tout ce qui plaisait aux Moscovicis qui pullulent en Europe a été gravé dans le marbre alors que rien n'est prévu sur le dumping social et fiscal (c'est la raison pour laquelle Pierre Mendès France, deja, était hostile au traité de Rome). Histoire que la sainte concurrence aient des bases un peu plus saines que le toujours moins cher.

(...)

C'est vraiment un exemple de sujet ou une alliance de pays peut être efficace. Offrir quelque chose qui nous manque et que nous ne pouvons pas imposer seuls, ça marche pour le spatial, pour l’aéronautique, c'est même le CERN qui a crée le web, alors pourquoi pas un O.S libre ?

 

Autrement dit, l'UE apporterait du positif aux peuples des pays qui la composent si elle était organisée comme l'ESA ou Airbus : une association volontaire et "à la carte" d'Etats qui ont un objectif commun et mutualisent leurs moyens et leurs compétences pour l'atteindre. Ca marche pour le technique pourquoi ça ne marcherait pas pour des objectifs socio-économiques ?

 

Plutôt que d'attendre que les institutions d'un mastodonte de 28 pays votent des dispositions anti-dumping social, et une fiscalité commune (peut-être en 2060, quand le taux de chômage sera de 45% avec un peu de chance ??) et que la lourde administration des 35 000 fonctionnaires sur-payés et pourris d'avantages de la Commission les mettent en oeuvre (où au contraire fassent en sorte de torpiller leur application via de quelconques manoeuvres technocratiques...) il est probable que des groupes de 3 ou 4 pays pourraient se mettre d'accord dans un délais de 3 ans pour harmoniser leurs législations. Et finalement, il n'y aurait pas vraiment plus de morcellements qu'actuellement, à part que dans certains pays de l'UE les citoyens et les acteurs économiques seraient mieux protégés contre certaines pratiques déloyales !

 

Mais pour ça il faut complètement revoir les traités européens, n'en déplaisent aux simplistes et autres europhiles-démagos ce que demandent les soit-disant Euro-sceptiques / Europhobes ce n'est pas la fin de l'UE c'est une autre UE, basé sur d'autres principes de fonctionnement permettant à certains pays de s'associer librement pour respecter des objectifs politico-économiques voulus par leurs peuples respectifs (puisque les représentants nationaux sont directement élus...) ; bref ils demandent à ce que le principe démocratique soient respecté, à ce que les élections nationales, le vote des citoyens ne soit pas vidé de sa substance au motif habituel du "mais de toutes façons on ne peut pas faire autrement car les règles européennes l'interdisent" * 

 

* Cet argument est parfois, il est vrai, utilisé abusivement par les élus nationaux pour justifier leur manque d'audace mais il est aussi parfois justifié (par exemple sur l'impossibilité d'augmenter provisoirement le déficit public pour relancer la machine économique par des grands investissements publics)    

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Les Etats peuvent en effet être aussi (ou plus) "pro-finance" que l'ensemble de l'UE vu que ce dernier est une émanation des classes politiques nationales. Mais les traités verrouillent les choses comme si tout ce qui plaisait aux Moscovicis qui pullulent en Europe a été gravé dans le marbre alors que rien n'est prévu sur le dumping social et fiscal (c'est la raison pour laquelle Pierre Mendès France, deja, était hostile au traité de Rome). Histoire que la sainte concurrence aient des bases un peu plus saines que le toujours moins cher.

 

 

 

Si rien n'est prévu c'est parce que les Etats ne le voulaient pas et ne l'ont jamais voulu. La politique de concurrence pourrait avoir d'autres bases (devenir une vraie politique en fait) et rien n'empêche d'envisager une DG concurrence politisée et responsable devant le Parlement européen. les États membres n'ont pas l'air d'en vouloir... 

 

Le domaine d'action des traités est loin d'être épuisé, on peut largement réfléchir et agir avec ces textes. Les dispositions tournant autour de la création d'un espace de Sécurité et de Justice peuvent encore être exploitées. Pour le fiscal, c'est juste pas possible en dehors de la TVA (enfin si, ya la circulation des capitaux et la LPS mais cela a donné la situation actuelle), les Etat ne veulent pas en entendre parler et les "paradis" (c'est vraiment une expression galvaudée) ne sont pas les seuls.

 

Ceci dit une harmonisation ne veut pas forcément dire harmonisation totale, ce n'est vrai dans aucune fédération. il y a des standards communs, des harmonisations minimum et les Etats disposent de marges de manoeuvre. Plus sérieusement certains taux et bases devraient bénéficier d'une harmonisation minimale du taux avec des possibilités de dérogations potentiellement criticables devant la CJUE (histoire qu'il y ait un mécanisme de sanction plus efficace qu'un aléatoire rapport de force), il devrait en aller de même en matière sociale à mon avis et en cherchant bien il serait possible de trouver des bases dans le Traité.

 

 

Autrement dit, l'UE apporterait du positif aux peuples des pays qui la composent si elle était organisée comme l'ESA ou Airbus : une association volontaire et "à la carte" d'Etats qui ont un objectif commun et mutualisent leurs moyens et leurs compétences pour l'atteindre. Ca marche pour le technique pourquoi ça ne marcherait pas pour des objectifs socio-économiques ?

Plutôt que d'attendre que les institutions d'un mastodonte de 28 pays votent des dispositions anti-dumping social, et une fiscalité commune (peut-être en 2060, quand le taux de chômage sera de 45% avec un peu de chance ??) et que la lourde administration des 35 000 fonctionnaires sur-payés et pourris d'avantages de la Commission les mettent en oeuvre (où au contraire fassent en sorte de torpiller leur application via de quelconques manoeuvres technocratiques...) il est probable que des groupes de 3 ou 4 pays pourraient se mettre d'accord dans un délais de 3 ans pour harmoniser leurs législations. Et finalement, il n'y aurait pas vraiment plus de morcellements qu'actuellement, à part que dans certains pays de l'UE les citoyens et les acteurs économiques seraient mieux protégés contre certaines pratiques déloyales !

 

Mais pour ça il faut complètement revoir les traités européens, n'en déplaisent aux simplistes et autres europhiles-démagos ce que demandent les soit-disant Euro-sceptiques / Europhobes ce n'est pas la fin de l'UE c'est une autre UE, basé sur d'autres principes de fonctionnement permettant à certains pays de s'associer librement pour respecter des objectifs politico-économiques voulus par leurs peuples respectifs (puisque les représentants nationaux sont directement élus...) ; bref ils demandent à ce que le principe démocratique soient respecté, à ce que les élections nationales, le vote des citoyens ne soit pas vidé de sa substance au motif habituel du "mais de toutes façons on ne peut pas faire autrement car les règles européennes l'interdisent" *

 

 

Certains aspects des Traités doivent naturellement être revus. Les harmonisations régionales peuvent difficilement être contrées par le droit européen. L'évolution de la législation sociale est parfaitement possible sur base nationale. C'est une compétence nationale donc les Etats peuvent en disposer comme ils le souhaitent, y compris pour l'harmoniser ou en faire une coopération renforcée, éventuellement. Il faudra juste se rendre compte que cela ne va pas être une copie par les autres du droit national français et que non personne ne voudra d'un ISF contreproductif ou d'une taxe à 75%...

 

Cela étant dit la coopération à la carte à ses limites, notamment en matière de cohérence, et aboutit de toutes façons à ce que certains Etats se voient imposer un système tout en étant cette fois-ci, hors du cénacle de discussion et sans recours. La récente harmonisation en matière de brevet européen en est la démonstration.

Modifié par Chronos
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Rien n'interdit la définition de règles et traités inter-étatiques sur tous les sujets souhaités. Or ça ne vient pas : peut être les gouvernements n'en veulent-ils pas ? Pourquoi en voudraient-ils plus s'il n'y avait pas de Parlement Européen ? Mystère...

 

Mais bon : tant que nos "grands" partis continueront à envoyer un gros contingent de tanches à Bruxelles et à Strasbourg, tant que nos chers dirigeants du Medef ou du Cac40 continueront à tenter la combinazione parisienne plutôt que le lobbying auprès de la Commission, notre cher pays continuera de se faire laminer. Bruxelles c'est moche, aussi, faut dire...

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