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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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L'énergie nucléaire doit cessé d'être utilisée au Japon, c'est une volonté politique et populaire. Mais ils ne savent pas encore par quoi la remplacer en fait.

Oui mais de là à flinguer ce qui reste de l'économie...  j'ai compris qu'il y avait un problème de transparence avec les opérateurs et de rapports de sécurité falsifiés. Il devrait être possible d'y introduire un minimum de contrôle démocratique par le biais des mairies ou des Chokotaï (comités de quartier si c'est bien le nom), le temps de trouver une solution d'ordre....macro-économique et de la mettre en œuvre.

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Oui mais de là à flinguer ce qui reste de l'économie...  j'ai compris qu'il y avait un problème de transparence avec les opérateurs et de rapports de sécurité falsifiés. Il devrait être possible d'y introduire un minimum de contrôle démocratique par le biais des mairies ou des Chokotaï (comités de quartier si c'est bien le nom), le temps de trouver une solution d'ordre....macro-économique et de la mettre en œuvre.

La population n'a plus aucune confiance dans les gouvernants a ce sujet ... Rien que le processus de retour dans les zone contaminé pose d'immense probleme, c'est pas demain la veille que la confiance sera rétabli vis a vis de l'industrie nucléaire.

Sur le fil Fukushima j'avais posté un documentaire récent passé sur LCP qui s'intéressait a l'apres catastrophe dans la région de Fukushima, et la gestion est catastrophique, le processus de décontamination n'a aucun sens, alors qu'on force déjà le retour de la population. Le foncier est un gros probleme au Japon et il ne peuvent pas se permettre de la gaspiller meme dans une région contaminée.

Le reportage est là http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=15557.msg623670#msg623670

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Est-ce que acheter du dollar taiwanais est intéressant ?

Pour le Japon c'est la période Koizumi qui a dévasté le pays : libéralisation du marché du travail qui a fait exploser la société japonais, mensonges éhontés sans arrêt pour vanter les mérites de cette économie libérale, perte totale de contrôle sur ce que font les entreprises... Toutes les conventions sociales ont explosé au cours de son mandat.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/06/13/moody-s-abaisse-la-note-de-l-espagne-de-trois-crans_1717972_3214.html

L'agence d'évaluation financière Moody's a diminué, mercredi 13 juin, la note d'endettement à long terme de l'Espagne de trois crans, de A3 à Baa3, juste au-dessus de la catégorie "spéculative". Moody's, qui a invoqué les difficultés de l'économie ibérique et de l'Etat pour se financer, a ajouté que cette note restait sous examen en vue d'un éventuel abaissement, lequel interviendrait dans les trois prochains mois.

L'agence a invoqué dans un communiqué le plan d'aide européen de 100 milliards d'euros pour le secteur bancaire espagnol, décidé vendredi, qui selon elle "accroîtra encore le poids de la dette supporté par le pays". De plus, "l'Etat espagnol a un accès très limité aux marchés financiers, comme le montrent à la fois le fait qu'il compte sur le FESF et le MES [les mécanismes anticrise de la zone euro] pour ses fonds de recapitalisation et sa dépendance croissante vis-à-vis de ses banques nationales comme acheteurs prioritaires de ses émissions obligataires, lesquelles à leur tour obtiennent leurs financements de la BCE" (Banque centrale européenne).

Enfin, "la faiblesse persistante de l'économie espagnole fait de la dégradation de la solidité financière du gouvernement et de sa vulnérabilité croissante à un arrêt soudain des financements, une inquiétude bien plus grave que s'il y avait un espoir raisonnable de croissance économique vigoureuse dans les quelques années à venir", a considéré Moody's.

La décision de l'agence est une sanction sévère envers le gouvernement de Mariano Rajoy, qui s'est battu depuis sa prise de fonction, en décembre, pour faire la preuve de sa capacité à ne pas faire appel à l'aide internationale. Quand le conservateur est arrivé au pouvoir, la note de l'Espagne chez Moody's était de cinq crans supérieure, à A1.

L'agence a également abaissé dans la soirée la note de Chypre de deux crans, à B3.

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Nigel Farage dans ses œuvres

C'est vrai que ça fait mal, l’Italie obligée de se financer à 7% et qui contribue à 20 points des 100 milliards aux espagnols à un taux de 5% (lui il dit 3% mais j'avais lu 5%..à vérifier).. ça reste un spread négatif de 2% au mieux sinon 4.. :oops:

C'est un cercle vicieux a ce rythme, le MES sera à poil à vitesse grand V, si on doit soutenir l'italie ou l'espagne à nouveau ...puis la grèce...y aura même pas le temps de passer aux eurobounds qu'il y aura plus de zone EUR  :lol:  :-[

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+ 1 (idem pour MontGros) : le plus grave dans tout ça c'est qu'aujourd'hui les adeptes de la philosophie "les intérêts de quelques minorités et les équations comptables à réaliser sont le Graal collectif", Angela Merkel en tête, voudraient nous faire croire qu'avec toujours plus de rigueur, c'est à dire en appauvrissant 80% des habitants de nos pays on s'en sortira dans quelques années en faisant repartir la croissance !! C'est de l'anti-keynes primaire, à la différence que le "keynésiannisme sans être une panacée a prouvé qu'il était une politique plutôt efficace.

Tandis que l'ultra-libéralisme érigé au rang de "seule pensée correcte et rationnelle" est en train de nous prouver sa redoutable efficacité ... au profit d'une petite minorité qui s'enrichit toujours plus et se varricade dans des quartiers ultra-sécurisés. Pauvre Europe (et pauvre humanité d'ailleurs) :rolleyes:  

Et la relance type Keynes ça marche quand on est endetté jusqu'au cou? Au fait le plan de relance keynésien de l'ancien gouvernement français, avec le grand emprunt destiné à financer des investissements productifs il a eu des effets mesurables ou pas? Relancer en ajoutant de la dette à une dette déjà insupportable et en espérant que ça va marcher c'est très risqué si ça rate. Faire des économies sur le train de vie de l'Etat est en fait incontournable. C'est comme dans un ménage endetté, on coupe d'abord dans les dépenses avant de faire autre chose. Pour un bateau qui prend l'eau on colmate, au lieu d'augmenter la vitesse... C'est du bon sens. On peut essayer de cibler quelques secteurs porteurs en les encourageant par des mesures fiscales, mais croire qu'on peut s'en sortir sans tailler sérieusement dans les dépenses c'est du grand n'importe quoi. Pour l'instant en France à part la mesure d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite non remplacé, on n'a pas taillé dans grand chose, on a juste réduit légèrement la progression du budget d'une année sur l'autre. Stopper net la progression du budget de l'Etat pendant quelques années comme le proposait Bayrou je crois, serait déjà énorme. De toutes façons on n'échappera pas à une récession sévère. Alors autant prendre les mesures permettant de rebondir rapidement après en allégeant la dette pour récupérer des marges de manoeuvre.
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Le Keynesianisme ne fonctionne pas sur le long terme. C'est d'ailleurs cela qui nous a mis dans la m... jusqu'au cou.

Ben Bernanke, ce taliban de l'économie devrait le savoir lui qui doit investir au minimum 1000 milliards de dollars pour obtenir péniblement un point de croissance.

Standards and Poors - 18 avril 2011 :

"Dans la mesure où les USA ont, à notre avis, par comparaison avec leurs pairs notés AAA, un très important déficit budgétaire et un endettement public croissant et parce que les méthodes pour y faire face sont floues, nous avons révisé notre perspective sur la note à long terme de stable à négative."

Car l'image correcte, qui en est donnée par les autorités du pays, est volontairement falsifiée pour justement éviter la panique. Les chiffres-clés officiels, tels que le PIB, l'inflation, la productivité, le taux de chômage, sont différents des chiffres-clés réels et permettent de masquer l'effondrement de l'économie américaine, qui se traduit par une paupérisation croissante de la population. Dont la baisse des salaires moyens et le transfert des emplois qualifiés outremer sont les symptômes indubitables.

La dette publique américaine explose. Elle est maintenant de 14'300 milliards de dollars, alors qu'elle était de 6'400 milliards en 2002 et de 12'100 en février 2009, au moment où Obama est entré en fonction. Cette dette publique ne comprend pas la dette parapublique sinon elle atteindrait 20'000 milliards de dollars. Et ce n'est que "la partie émergée de l'iceberg", puisqu'avec les engagements hors bilan - envers les retraités, les malades âgés, les invalides - la facture réelle s'élève à 200'000 milliards de dollars... Quant à la dette privée, elle s'élève à 50'000 milliards de dollars...

La pseudo-croissance américaine résulte de la consommation, mais cette consommation se fait à crédit, grâce aux stimuli de la politique monétaire menée par la Fed, la grande responsable de la faillite des Etats-Unis et des bulles successives depuis dix ans, comme le dénonçait également Pascal Salin dans son livre Revenir au capitalisme pour éviter les crises. Myret Zaki (Rédactrice en chef adjointe du magazine économique Suisse "Bilan") dénonce, elle, cet interventionnisme qui "a fait des Etats-Unis l'un des pays les plus éloignés du capitalisme de marché" et a privé les acteurs économiques des signaux que le marché aurait dû leur faire parvenir.

La Fed, la Réserve fédérale américaine, avec son utilisation frauduleuse de la planche à billets, permet de retarder les échéances. Elle fait croire aux Américains qu'il est possible de ne pas passer par la phase austérité pour redresser la situation, en attendant que survienne une croissance complètement hypothétique, puisque l'épargne et l'investissement ont disparu. Ce faisant elle provoque une chute de la valeur du billet vert qui a des répercussions dans tous les pays en raison de la mondialisation des échanges.

On va donc vers un abandon du dollar comme unique monnaie de réserve internationale et peut-être sa sortie ordonnée. Myret Zaki passe en revue les différents scénarios possibles, tels que le remplacement du dollar par un panier de monnaies, l'essor international du yuan, la densification des échanges hors dollar entre pays émergents. De facto l'étalon-or, abandonné il y a tout juste 40 ans, est restauré. La vente de stocks d'or détenus par les banques centrales est terminée.

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Et la relance type Keynes ça marche quand on est endetté jusqu'au cou? Au fait le plan de relance keynésien de l'ancien gouvernement français, avec le grand emprunt destiné à financer des investissements productifs il a eu des effets mesurables ou pas ? Relancer en ajoutant de la dette à une dette déjà insupportable et en espérant que ça va marcher c'est très risqué si ça rate. Faire des économies sur le train de vie de l'Etat est en fait incontournable.

Les deux ne sont pas forcément antinomiques. On peut du moins réduire les frais de fonctionnement de l'Etat et proposer à côté de cela une relance, que celle-ci soit keynésienne ou pas. Les pays s'étant pour l'instant contentés de réduire le train de vie l'Etat sans réflexion sur la vitalité économique ne connaissent pas vraiment de succès, loin de là même, et paradoxalement ces pays tendent à s'endetter encore plus vite qu'avant. Par contre, ça plaît aux marchés. De plus les politiques de relance dans les pays ultra-endettés, ça a déjà existé. Par contre, les pays qui agissaient dans de telles conditions n'hésitaient pas à profiter des dévaluations de la monnaie, ce qui semble plus compliqué dans le cadre de la zone euro.

C'est comme dans un ménage endetté, on coupe d'abord dans les dépenses avant de faire autre chose.

Ca c'est une rhétorique d'homme politique : faire croire qu'une économie nationale se "gère" comme une économie familiale, en bon père de famille. Mais cela n'a pas de réelle pertinence quand on le confronte au réel. Ca plaît aux électeurs par contre.

Stopper net la progression du budget de l'Etat pendant quelques années comme le proposait Bayrou je crois, serait déjà énorme. De toutes façons on n'échappera pas à une récession sévère. Alors autant prendre les mesures permettant de rebondir rapidement après en allégeant la dette pour récupérer des marges de manoeuvre.

Bayrou avait eu l'intelligence de proposer cela avant que ne se déclare la crise. Et sans doute faut-il faire extrêmement attention à ne pas alourdir un peu plus notre endettement, mais pas sûr que ce soit le meilleur moment pour alléger la dette. Enfin, certains pensent que la récession a finalement une dimension positive : épurer les excès. Le problème c'est qu'une récession c'est aussi la destruction d'un tissu économique et de compétences qui ne se façonnent que sur le long terme. Plus lourde est la récession, plus importante est la destruction de ce tissu économique. Evidemment, il est plutôt sain que ferment certaines entreprises mal gérées, peu innovantes ou oeuvrant sur un secteur comptant déjà trop d'acteurs. Mais dans certains pays, on risque de voir de réelles compétences - éléments potentiels de croissance - disparaître. En sortie de récession, les pays ayant opté pour une épuration plus radicale ne seront donc pas forcément les plus compétitifs.
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On beau montrer l'exemple de l'Espagne et l'Italie qui ont des budgets "rigoureux" depuis 10 ans on relit quand même les mêmes choses ici. Les depenses de l'Etat posent un probleme d'optimisation qui doit être fait n'importe quand mais c'est nullement une solution contre les crises. C'est assez inacceptable de la part de politiciens de provoquer 10 ans de chômage de masse pour assurer la rente des banquiers. Et parce qu'on est infichu de remettre de classiques taxes douanières pour pouvoir consommer en cohérence avec la richesse réelle du pays. Au lieu de ca on arrive au même resultat en foutant un jeune sur deux au chômage. Ce jeunes n'avaient pas l'age de voter pour les politiciens qui ont engagé leur pays dans la nasse. Ils mériteraient un procès pour trahison de l’intérêt general.

Le keynésianisme parait incohérent parce qu'on a voulu effacer toute sa facette protectionniste. Combien de gens savent que Keynes était opposé au libre echange ? Le protectionnisme devant être legitime si c'est pour reduire un deficit commercial, la véritable regle d'or étant l’équilibre des balances commerciales.

Lorsque on est en libre échange on ne peut pas relancer son économie sans aggraver son deficit commercial. Ajouter à ca une monnaie qui ne se devalue pas a cause de la connerie insondable sa classe politique la seule solution est de se desendetter en reduisant les moyens de subsistance de la population au lieu de la faire travailler pour subvenir elle même à ses besoins. Et même quand on est en excedent commercial il faut prier pour que ses partenaires commerciaux deficitaires n'explosent pas en vol. Car quand on compte sur ses excédents comme l'Allemagne on ne peut pas reprocher que des pays soient en deficit c'est de la simple logique.

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En libre échange la relance, ca relance surtout l'économie des autres  :happy:

C'est pour ca qu'il faut que ces plan de relance par la demande soit extrémement encadré et ciblé, coordonné avec ses partenaires économiques et associé bien sur a des mesures de limitation du "gachis". L'objectif de ce genre de stimulus étant d'etre tres temporaire et de cesser  progressivement apres un temps définit des le début du systeme, avec une évaluation annuel du dispositif pour l'adapter a mesure des retour d'expérience. Comme le font les américains tout bétement.

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C'est assez "amusant" ce parallèle entre santé économique et bien-être citoyens. En Belgique on nous explique que les plans de rigueur ont permis à la Belgique de redevenir crédible sur les marchés financiers. Soit. Mais récemment on a eu les résultats d'une étude indépendante qui révèle la face cachée de cette bonne santé financière. Autant dire que la population, en particulier les plus faibles (chômeurs, jeunes, personnes âgées, femmes isolées, familles monoparentales) en paient le prix !

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C'est assez "amusant" ce parallèle entre santé économique et bien-être citoyens. En Belgique on nous explique que les plans de rigueur ont permis à la Belgique de redevenir crédible sur les marchés financiers.[...]

Dans certains pays, il y aura sans doute à craindre encore plus des opinions publiques que des marchés. Et ce point précis - la sensibilité de l'opinion publique - va également être particulièrement critique dans les prochaines négociations de pays à pays au sein de l'UE. Les politiques savent entendre le langage diplomatique. Les opinions publiques ne seront probablement pas aussi réceptives.
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Allemagne - Mouvement anti-euro anti-EURSS

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=322Kqm6faM4&feature=g-all-u

Sans l'Euro, les Allemands pourront dire au revoir à une bonne partie de leurs exportations européennes. Ensuite, Thilo Sarrazin... euh, comment dire ? Je préfère ne pas approfondir... Enfin, le reportage est assez intéressant car il montre, à travers les propos d'une manifestante notamment, comment les média et politiques allemands (leurs homologues français n'ont pas été mal non plus) ont comparé des situations difficilement comparables. Opposer les 62 ans français aux 67 ans allemands pour ce qui est de la retraite, c'est une tromperie gigantesque : c'est un peu comme si l'on comparait des poires et des bananes. Peut-être faudrait-il leur demander de comparer les annuités requises pour obtenir sa retraite à temps plein ? Ou la vitalité démographique dans les 2 pays et ce que font - ou ce que ne font pas - France et Allemagne pour entretenir cette vitalité démographique ? Quand je parle avec mes amis allemands ou avec ma belle-famille et que je fais un peu de pédagogie, ils sont souvent sidérés de voir le décalage entre ce qu'on peut leur décrire parfois et ce que je leur explique de la situation française. Remarquez, les politiques français n'ont pas hésité à faire de même dans l'autre sens.
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La Grèce ayant réussi à sortir de sa poule lors de cette première phase de l'Euro de football, il se pourrait bien qu'elle retrouve l'Allemagne en quart de finale. Si jamais les Allemands terminent premier de leur groupe ce sera le cas ! Une redite du match Argentine - Angleterre après les Malouines ? Quel sera le joueur grec pour nous sortir une main de zeus ?

:oops: :oops: :oops:

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Sans l'Euro, les Allemands pourront dire au revoir à une bonne partie de leurs exportations européennes.

Cette idée qu'ils seraient pris en otage advitam eternam parce que l'euro serait sous-évaluée par rapport à un deutchmark etc..ety..etc, c'est encore se mettre des oeilleres king size sur les yeux.

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Cette idée qu'ils seraient pris en otage advitam eternam parce que l'euro serait sous-évaluée par rapport à un deutchmark etc..ety..etc, c'est encore se mettre des oeilleres king size sur les yeux.

Pourtant ca tient debout. La plupart de leurs exportations sont achetés par les pays de la zone euro. Donc l'endettement des pays de la zone € permet les bons chiffres de l’économie allemande. Ce qui n'empeche pas Merkel de leur reclamer le desendettement tout en se presentant comme un modele alors que ce modele est basée sur les deficits commerciaux des autres. Alors qui se met les plus grosses oeilleres ? Elle nage dans la schizophrenie a force de ne vouloir faire aucune concession.

Sans l'€ de tels excedents commerciaux sur l'Europe seraient impossibles les monnaies de la France Italie Espagne etc se devalueraent automatiquement en rencherissant les produits allemands.

Ca tu l'entendra pas sur Fr2 a part un gars de la Banque de France (qui devait être le seul a capter quelque chose a la macro économie) qui l'a évoqué timidement entre deux radotages de Giesbert.

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Cette idée qu'ils seraient pris en otage advitam eternam parce que l'euro serait sous-évaluée par rapport à un deutchmark etc..ety..etc

Euh non, ce n'est pas du tout l'idée. Si certains pays surendettés ont pu continuer à acheter les produits et services allemands, c'est notamment parce qu'ils utilisaient l'Euro. Si ces mêmes pays avaient eu leurs brouzoufs, avec un cours de la monnaie rendant compte de l'état déplorable des finances nationales, ceux-là n'auraient jamais pu acheter autant de produits et services en provenance d'Allemagne (et autres pays d'ailleurs). Pour exemple, après la crise de 2001 et la dévaluation du peso, les importations argentines se sont largement effondrées... De plus de 50 %.

Enfin, la fin de l'Euro, ce serait sans doute une remise en cause de la convention Schengen du traité de Maastricht (merci, Serge ;)), du moins dans certains pays. Et ça, pas bon pour exporter les produits et services.

PS : Oui, Montgros a peu ou prou expliqué la même chose. L'endettement grec n'a pas seulement fait le bonheur des Grecs. Il a fait le bonheur de la plupart des économies qui traitaient avec ce pays. Sauf qu'à un moment ça ne peut plus tenir... Et effectivement, il y a une forme de schizophrénie : on fermait les yeux quand l'endettement grec nous arrangeait, car nous n'étions pas dupes des chiffres bidonnés que communiquait l'Etat grec, et désormais on crie au scandale. Par contre, je pense que Merkel a raison d'être intransigeante sur certains points bien précis.

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