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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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1500 milliard / 65 million = 23 076 ... il va en falloir des mois  :happy:  2000 ans de cotisation ca fait :lol:

La dette est à 1800 milliards (1789 milliards début juillet).

Mais si l'on se fixe comme objectif un endettement à maximum 60 % du PIB, c'est plutôt dans les 500 milliards qu'il faut financer.

... je ne vois pas l'interet de donner de la tune (surtout volontairement) pour sauver un systeme que ne serait pas capable de survivre de toute façon.

Le probleme c'est pas la dette en soit ni les taux, le probleme c'est l'emploi.

Tes deux phrases m'apparaissent contradictoires.

Je suis plutôt d'accord avec la première phrase (sauf qu'il faut aussi voir que le "système" c'est nous et que la dette, c'est la notre ...).

Maintenant, si la dette est à 90% du PIB et le déficit à 8% (on est vers 5 ...), même avec le plein emploi, la ligne de progression serait insoutenable.

Le problème ce n'est donc pas tant l'emploi que le déficit et le niveau de la dette.

Il faudrait qu'en temps de croissance, on soit excédentaire et qu'en temps de crise, on soit en déficit maximum de 3%, le tout avec un endettement à maximum 60% du PIB. ça c'est de la bonne gestion budgétaire !

Le problème est que même en situation de croissance, on est déficitaire, et pas qu'un peu ...  C'est donc le système qu'il faut réformer.

Il nous manque environ 4-5 points de PIB systématiquement.

La réforme de l'état, les caisses sociales, les administrations (ne parlez pas de l'EN ou le topic va fermer  :lol:), l'imposition des particuliers, des rentiers et des entreprises, le travail, l'immigration, etc ... mais pas en réformes d'ajustement comme on l'a fait à chaque fois, mais des réformes systémiques ; mais il faut du courage politique et ça on en est très déficitaire ...

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La dette est à 1800 milliards (1789 milliards début juillet).

Mais si l'on se fixe comme objectif un endettement à maximum 60 % du PIB, c'est plutôt dans les 500 milliards qu'il faut financer.

Tes deux phrases m'apparaissent contradictoires.

Je suis plutôt d'accord avec la première phrase (sauf qu'il faut aussi voir que le "système" c'est nous et que la dette, c'est la notre ...).

Maintenant, si la dette est à 90% du PIB et le déficit à 8% (on est vers 5 ...), même avec le plein emploi, la ligne de progression serait insoutenable.

Le problème ce n'est donc pas tant l'emploi que le déficit et le niveau de la dette.

Il faudrait qu'en temps de croissance, on soit excédentaire et qu'en temps de crise, on soit en déficit maximum de 3%, le tout avec un endettement à maximum 60% du PIB. ça c'est de la bonne gestion budgétaire !

Le problème est que même en situation de croissance, on est déficitaire, et pas qu'un peu ...  C'est donc le système qu'il faut réformer.

Il nous manque environ 4-5 points de PIB systématiquement.

La réforme de l'état, les caisses sociales, les administrations (ne parlez pas de l'EN ou le topic va fermer  :lol:), l'imposition des particuliers, des rentiers et des entreprises, le travail, l'immigration, etc ... mais pas en réformes d'ajustement comme on l'a fait à chaque fois, mais des réformes systémiques ; mais il faut du courage politique et ça on en est très déficitaire ...

C'est parce qu'on ne voit pas le problème dans le même sens chronologiquement, mais sinon on est peut être d'accord.

Je pense que la dette est une conséquence et pas une causse du problème. C'est le résultat d'une très mauvaise politique économique qui a entrainé l'effondrement des recettes par rapport aux dépenses. Ce n'est que l'accumulation des dettes liées à la volonté de garder un modèle social qui nous amène la (je ne juge pas la pertinence de ce modèle). Je n'aurai pas du utiliser que le mot emploi, mais plutôt recettes fiscales qui sont liée a l'emploi mais pas que.

Apres du gaspillage il y en a, si on avait une économie vivace en France, on pourrait presque se féliciter de cette crise qui pourrait faire le ménage dans les dépenses inutiles (qui a mon avis ne sont pas tant légion que ça). Mais c'est pas le cas alors on coupe partout dans l'urgence meme la ou y a pas vraiment de marge et on espere que ça tiendra. Mais en parallele on fait rien pour juguler la cause.

Je ne crois pas a l'idée que seul le gaspillage étatique est responsable de la dette et je ne crois pas que les gouvernements ont passé des budget en deficit toute ces années par pur plaisir.

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1500 1800 milliard / 65 million = 23 076 28 000 ... il va en falloir des mois  :happy:  2307 ans de cotisation ca fait :lol:

je ne suis peut-être pas pas bon dans les calculs mais j'oppose personne  ;)

mais quand il y a un effort de fait et sa une fois par mois (s'est mieux qu'une fois par an )  ,au niveau recalcul il y a un moment sa se ressent quand même ,tu rembourses mais moin fort et sa permet d' oxygéné le budget je dirais tout en travaillant sur ou les efforts de restriction doivent-être mené dans le budget du pays .

j'ai peut-être une vision simpliste mais  est-ce que tu crois qu'en ponctionnant que les riches si je suis le principe en imposant + ceux-ci une fois dans l'année tu vas bouché le trou ?

parce que les riches ou ceux qui peuvent casquer les pépettes ,s'est pas une masse suffisante dans la société pour bouché le trou ,et je pense qu'il faudra + de 2307 ans pour que sa marche  ;).

qu'on n'interprètre pas mes propos comme défendeur des riches ,s'est carrément pas le cas mais pour être crédible et demander l'effort ,ma solution est pas plus bête qu'une autres .

vous êtes toujours en train d'opposer les uns aux autres ,s'est sûr qu'on fera rien dans ses cas là ...

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vous êtes toujours en train d'opposer les uns aux autres ,s'est sûr qu'on fera rien dans ses cas là ...

J'oppose personne j'explique que d'abord on baisse le salaire du président, apres on fait payer le CAC40, puis on demande une contribution au riche et enfin on taxe les pauvres ... tout le monde passe a la caisse, mais en douceur et en bon ordre ;)

Et comme a la fin ca suffira toujours pas ... on remettra une couche d'inflation pour niquer les vieux qui nous on laisser l'ardoise de leur retraite pas financé :lol:

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J'oppose personne j'explique que d'abord on baisse le salaire du président, apres on fait payer le CAC40, puis on demande une contribution au riche et enfin on taxe les pauvres ... tout le monde passe a la caisse, mais en douceur et en bon ordre ;)

Et comme a la fin ca suffira toujours pas ... on remettra une couche d'inflation pour niquer les vieux qui nous on laisser l'ardoise de leur retraite pas financé :lol:

Ou du bon usage de la vaseline avec applicateur :lol:

Au fait, félicitation pour tes plus de 25000 messages aujourd'hui ;)……t’a combien de doigts à chaque main :rolleyes: ?...les nanas doivent en raffoler en tout cas :-X.

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Je plussoie Castor : tant qu'il n'y aura pas plus de personnes qui travaillent et qui puissent payer des impôts et cotiser tout vos plans tirés sur la comète ne feront que retarder l'échéance. Vous allez combler un trou qui va se recreuser tout de suite après. Vous abordez le problème par le mauvais bout (comme nos politiques d'ailleurs).

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En effet la marge de manoeuvre au niveau de la taxation ne suffira jamais, seule une réforme structurelle de l'état et de notre modèle social et donc fatalement une réduction des dépenses pourra nous donner de l'air..et encore pas sur que ça suffise.  :oops:

Ben zut, il semblerait que les marchés ne se contente pas seulement des belles paroles de nos politichiens!

Un petit retour à la case départ sur les taux espagnols, ça aura tenu moins d'une semaine..tant qu'on passera pas au concret...

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120709trib000708089/les-taux-espagnols-a-10-ans-s-envolent-au-dessus-de-7-.html

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Y a pas une marge énorme à la baisse en fin de compte. Quand on sait que les dépenses gouvernemental est la seul chose qui évite une récession trop dure, il arrivera un moment, en France et ailleurs, ou les gouvernements cesseront leurs coupes.

Vouloir stabiliser, voir réduire son endettement c’est bien, mais sans ne suppléai pas à une résolution global du problème ; c’est prendre le problème par le petit bout de la lorgnette et surtout confondre cause et conséquence - +1 pour Castor-. En plus c’est aussi une question d’opportunité : est-ce vraiment le moment de couper massivement dans les dépenses aux risques de casser l’économie ?

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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/09/97002-20120709FILWWW00392-detteespagne-revision-des-objectifs.php

OUlA :O, ya vraiment un besoin de crédibilité si ils en viennnet à avoir ce genre d'idées :

La Comission européenne va proposer mardi de réviser les objectifs de déficit budgétaire de l'Espagne sur les trois années à venir, à 6,3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, 4,5% pour 2013 et 2,8% pour 2014,

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Casser l'économie des produits importés? ;)

Mon propos et plus global, mais oui les importations baisserons en volume. Ça ne veut pas dire que le déficit commercial diminuera dans de grande proportion : si la demande est déprimée à l’échelle mondiale, symétriquement, ses propres exportations connaîtront le même sort.

D’ailleurs vis-à-vis de la balance commercial, la crise peut avoir un autre effet pervers : quand elle se prolonge le secteur privé à tendance à mettre le holà sur les investissements voir à désinvestir ; ce qui est une très mauvaise chose pour un pays comme la France qui à vue les trous dans le maillage de son secteur industrielle  s’agrandir, ce qui au final rend le pays bien moins préparé à la lutte sur un marché mondial qui se réduit, face à des concurrents qui souffre mais tiennent bien mieux le choc en conservant l’essentiel de leur capacité de production, pour finir inondé par une camelote qu’on est plus en mesure  de produire.

C’est très visible sur la balance commercial des pays exclusivement exportateurs de matières premières ; celles-ci ont des cours très variable sur de très courte périodes de temps alors que leurs niveaux de consommations est très rigide et c’est naturellement aligné sur les prix de leurs exportations les plus élevés. Tu devines le résultat sur l’ampleur de leurs déficits extérieurs…

Tout ça parce qu’ils n’ont pas d’industries –généralement limité aux mine ou l’agro-industrie- assez développé pour rattraper le coup en comblant la demande intérieur, voir en exportant en profitant d’une baisse du cours de leur monnaie.

Ces exemples sont extrême -pays sans industries ou presque-, mais ça montre à qu’elle point les échanges internationaux sont rigide et surtout l’économie un bidule très compliqué : tu appuies sur un bouton, t’a un résultat à l’opposé de ce que tu cherchais ;).

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http://www.boursorama.com/actualites/la-france-emprunte-pour-la-premiere-fois-a-des-taux-negatifs-ff47ba041201a793b105d8af713df8b2

Paris a emprunté lundi près de 6 milliards d'euros à court terme à des taux négatifs, une première qui illustre l'attrait de la dette française auprès des investisseurs, a annoncé l'Agence France Trésor, dans un communiqué.

La France rejoint ainsi le club fermé des pays européens qui bénéficient de rendements négatifs, avec l'Allemagne, les Pays-Bas, la Finlande, l'Autriche ou le Danemark et la Suisse.

Emprunter à un taux négatif signifie schématiquement que les investisseurs acceptent de payer pour prêter de l'argent à un pays.

Paris a emprunté 3,917 milliards d'euros à un taux de -0,005% pour des titres de dette à échéance le 11 octobre.

Elle a également levé 1,993 milliard d'euros à un taux de -0,006% pour des placements à échéance le 27 décembre.

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Je plussoie Castor : tant qu'il n'y aura pas plus de personnes qui travaillent et qui puissent payer des impôts et cotiser tout vos plans tirés sur la comète ne feront que retarder l'échéance. Vous allez combler un trou qui va se recreuser tout de suite après. Vous abordez le problème par le mauvais bout (comme nos politiques d'ailleurs).

:rolleyes:

Pas du tout.

Il y a plusieurs inexactitudes dans tes propos.

1) La vision globale

Faut arrêter de regarder la situation par le petit bout de la lorgnette en disant que le bon côté du problème "c'est l'emploi" ou "c'est le coût du travail" ou "c'est la productivité" ou "c'est le service de la dette" ou ...

C'est le système globalement qui est à revoir et non un volet avec des ajustements à la marge.

En période de quasi-plein emploi, on reste avec des budgets en déficit, on a donc un problème structurel et non pas seulement de conjoncture.

2) Depuis quand les employés sont une ressource primordiale de l'état ?

L'impôt sur le revenu, c'est peanuts pour les rentrées fiscales d'état.

La TVA est le gros contributeur. Pour avoir de la consommation, il faut certes des travailleurs mais des travailleurs rémunérés correctement (c'est là où les discussions sur le pouvoir d'achat, le taux d'imposition global et même l'immigration arrivent).

Le deuxième contributeur est plutôt le pendant, à savoir que ce n'est pas tant avoir des employés qui rapportent mais plutôt avoir moins de chômeurs qui coutent , ie. ce n'est pas le manque de rentrées par les impôts mais plutôt le surcroit de dépenses via les caisses sociales qui est le plus problématique.

3) L'investissement

Le marché français est très dépendant des marchés publics.

Stimuler l'emploi, c'est donc en France lancer des investissements publics pour stimuler ces marchés (je n'ai pas dis que c'était la seule logique ni une logique efficace ou souhaitable ...).

Comment tu investis si tu es déjà endetté fortement, en déficit et que donc les marchés ne te font pas confiance* ?  :rolleyes:

Il faut donc des marges de manœuvre et à l'instant t, on en a pas du tout à cause de notre situation financière, donc augmenter les employés de la fonction publique pour stimuler la consommation ou lancer des grands emprunts pour de l'investissement d'état n'est donc pas concevable. Les deux mesures stimulant le marché et créant des emplois (sans compter les mesures fiscales d'encouragement ...).

* ici, ce n'est pas la confiance instantanée mais plutôt l'impact de nouveaux emprunts massifs et l'impression donnée que la ligne budgétaire puisse ne pas être maîtrisée qui est en question car les taux négatifs (Msg précédent de Mat) montrent une confiance relative, mais néanmoins dans un marché "de basses eaux".

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(Reuters) Russie : adhésion à l'OMC approuvée

Les députés de la Douma d'Etat (chambre basse) ont ratifié aujourd'hui l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), au terme d'un tortueux marathon de négociations internationales qui ont duré 18 ans.

Le principe de l'entrée de la Russie dans l'OMC avait fait l'objet d'un accord en décembre dernier. La Russie, neuvième économie au monde, deviendra officiellement le 156e membre de l'OMC 30 jours après cette ratification.

Et ça change quoi ?  :rolleyes:

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La galère du MES :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120710trib000708309/les-pays-bas-rechignent-a-appliquer-les-decisions-du-sommet-europeen.html

"Les banques de l'Europe méridionale doivent d'abord mettre de l'ordre dans leur propre bazar"  :O

Reproches de "céder devant les mafias italienne et espagnole"  :oops:

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Et ça change quoi ?  :rolleyes:

Des contraintes sur les tarifications des taxes douanières, l'acceptation implicite des lois internationales sur les échanges commerciaux : la Russie devient donc comptable devant le droit international sur les échanges extérieurs.

La monnaie sera également visée plus souvent.

Comme le dit Sticks, c'est un coup de vernis, car ça n'a jamais empêché un pays d'appliquer sa politique monétaire, du protectionnisme douanier ou de mettre fin à de la corruption sur le commerce international.

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Quand on parle de mafia italienne...

Un immense empire immobilier constitué par un entrepreneur lié à la Camorra a été démantelé. Sa valeur atteindrait 800 millions d'euros. Des restaurants, des immeubles et des entreprises d’une valeur totale de plus de 800 millions d’euros et appartenant à un entrepreneur lié à la Camorra, la mafia napolitaine, ont été saisis mardi dans la région de Naples par la police financière italienne.

http://fr.news.yahoo.com/vaste-saisie-biens-immobiliers-mafieux-italie-134542179.html

On cherche du fric, c'est l'occasion de faire le ménage....  =)

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/10/20002-20120710ARTFIG00510-ces-juges-allemands-qui-menacent-la-zone-euro.php

La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a entamé l'examen des plaintes contre le MES, le fonds de secours européen. Elle se prononcera d'ici fin juillet. Une décision négative ferait replonger les marchés.

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Le Conseil des experts économiques allemands regroupe les cinq économistes les plus respectés d’Allemagne : Wolfgang Franz, Wolfgang Wiegard, Peter Bofinger, Claudia-Maria Buch, Christoph M. Schmidt.

Sa mission est de publier des rapports pour conseiller le gouvernement allemand.

Vendredi 6 juillet 2012, le Conseil des experts économiques allemands publie son rapport sur la zone euro :

“L’union monétaire européenne est confrontée à une crise systémique, qui menace la survie de la monnaie unique comme la stabilité économique de l’Allemagne.”

“Die europäische Währungsunion befindet sich in einer systemischen Krise, die den Fortbestand der gemeinsamen Währung und die ökonomische Stabilität Deutschlands gleichermaßen gefährdet.”

http://www.sachverstaendigenrat-wirtschaft.de/fileadmin/dateiablage/download/pressemitteilungen/pressemitteilung_07_2012.pdf

http://en.wikipedia.org/wiki/German_Council_of_Economic_Experts

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Jean-Michel Quatrepoint : - Les épargnants vont mourir...ruinés. (une vidéo Xerfi Canal).

Les fonctionnaires de Bercy feraient bien de se méfier !

Xerfi Canal a reçu Jean-Michel Quatrepoint, journaliste-essayiste

Il y a quelques années, des commentateurs américains avaient trouvé une formule choc pour caractériser le sort qui attendait les classes moyennes : « die broke ». Littéralement « mourir ruinés ». Ils partaient d’un constat : en raison de l’allongement considérable de la durée de la vie, les retraités allaient peu à peu manger leur capital, pour maintenir peu ou prou leur niveau de vie.

Nous y sommes ! Et les fonctionnaires de Bercy à l’imagination débordante dès qu’il s’agit d’inventer des taxes et d’augmenter les impôts, feraient bien de se méfier. Tout comme les hommes politiques de tous bords, gauche et droite confondues, qui n’ont jamais rien compris à la psychologie, non pas des détenteurs du grand capital, mais à celle des épargnants.

Aujourd’hui, le capital, l’épargne ne rapportent plus rien. Cela fait d’ailleurs déjà un moment. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, si les très grandes fortunes ont bénéficié des avantages du bouclier fiscal et des prélèvements forfaitaires, les classes moyennes, dites supérieures, tout simplement les épargnants, eux, n’ont en rien profité de ces largesses. [...]

Jean-Michel Quatrepoint est conseiller auprès du président de Xerfi. Après onze ans passés au journal Le Monde, il a dirigé les rédactions de L'Agefi, de La Tribune et du Nouvel Économiste. Il a été à la tête La Lettre A pendant quinze ans. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont La Crise globale (Mille et une nuits, 2008) qui a reçu le Prix de l'Excellence économique 2009, La dernière bulle (Mille et une nuits, 2009), et l'an passé Mourir pour le Yuan (2011).

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Mauvaise nouvelle : la France et l'Allemagne empruntent à des taux négatifs !

« Si vous avez compris ce que je viens de vous dire, c'est que je me suis probablement mal exprimé ». La phrase est d'Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, mais ce matin elle aurait pu être reprise à son compte par le gouverneur de la Banque de France. En réponse à une question sur l'émission d'emprunts d'Etat à des taux négatifs, Christian Noyer a estimé que c'était « une bonne nouvelle car cela montre la crédibilité de notre pays dans sa stratégie de retour à l'équilibre des finances publiques »

Mais aussi (La Chine en récession !) :

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Quand la City prépare l'Eurogeddon !

Dans une tribune publiée par le quotidien « The Times », Lord Simon Wolfson, directeur général de la chaîne britannique de vêtements Next et membre conservateur de la Chambre des Lords, soutient que la fin de la monnaie unique est imminente. « L'Eurogeddon » (l'implosion de la zone euro), s'avérerait être même «  une grande opportunité » pour le Royaume Uni, à condition d'observer une vision à long-terme. L'instigateur du très original Wolfson Economics Prize, dont le lauréat n'est autre que l'économiste Roger Bootle, récompensé pour avoir trouvé la solution « la plus élégante » à un éclatement éventuel de la zone euro, s'avoue convaincu que les retombées négatives ne seraient qu'à court-terme. En plein marasme économique, le pair anglais prévient néanmoins que l'implosion du système économique européen ne se fera pas sans larmes.

«  En maintenant des taux de change de plus en plus artificiels, l'euro a créé un vaste déséquilibre des échanges commerciaux, ainsi que des milliards d'actifs surévalués ». Pour autant la catastrophe générera simultanément «  des pertes et des bénéfices », rappelant qu'une vision à long-terme de la situation contiendra la vague de panique.

«  Comprendre et quantifier » voici les éléments clefs d'une stabilisation du système bancaire britannique, «  plu s important encore, le Gouvernement devra s'aligner sur la position de ses banques et se tenir prêt,en pleine tempête, à injecter des capitaux ».

A l'heure où les échanges commerciaux avec les pays du Nord représentent le double des échanges avec le Sud, Lord Simon Wolfson voit les opportunités se dessiner à l'horizon. «  Le retournement de situation sera lié au renforcement de la valeur des devises des économies du Nord, particulièrement de l'Allemagne, conséquence implicite de la sortie des pays les plus endettés de la zone euro », renforçant ainsi la compétitivité britannique. Le Royaume-Uni qui connaît une nouvelle poussée d'euroscepticisme est donc prévenu : il doit se tenir prêt à un effondrement de la monnaie unique. «  Nous ne pouvons plus espérer de solution, l'ignorance reste notre pire ennemi », écrit Lord Simon Wolfson.

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