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Israël et voisinage.


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https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/01/12/a-quoi-sert-la-cour-internationale-de-justice-qui-a-examine-une-plainte-pour-genocide-contre-israel_6210504_4355770.html

Dans une décision très attendue, la Cour internationale de justice (CIJ) a appelé, vendredi 26 janvier, Israël à empêcher tout éventuel acte de « génocide » dans le cadre des opérations militaires à Gaza en représailles à l’attaque du 7 octobre. L’Etat hébreu doit tout faire pour « empêcher la commission de tous actes entrant dans le champ d’application » de la Convention des Nations unies sur le génocide, et doit prendre « toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », a déclaré la Cour.

Ce verdict a été prononcé deux semaines après l’examen les 11 et 12 janvier d’une plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël. Toutefois la CIJ ne s’est pas avancée sur le fait qu’un génocide ait effectivement lieu. Elle s’est prononcée sur des ordonnances d’urgence avant d’examiner l’affaire sur le fond, un processus qui peut prendre des années.

Pretoria avait également saisi la CIJ pour lui enjoindre de prendre des « mesures conservatoires » afin de suspendre au plus vite les bombardements israéliens, lesquels ont causé au moins 25 900 morts en trois mois, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas. Mais la Cour n’a pas évoqué de cessez-le-feu.

Alors quel est le pouvoir de la Cour internationale de justice ? Et quelle est sa spécificité par rapport à la Cour pénale internationale ? Explications en quatre points.

Qu’est-ce que la Cour internationale de justice ?
Etablie à La Haye (Pays-Bas), la Cour internationale de justice est l’organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations unies (ONU). Elle a été instituée au lendemain de la seconde guerre mondiale, en juin 1945, et s’est réunie pour la première fois le 18 avril 1946. Sa mission est de répondre à l’un des buts premiers de l’ONU : régler les différends entre Etats avec des moyens pacifiques, tout en veillant au respect des principes de la justice et du droit international.

La CIJ est composée de quinze juges, élus pour un mandat de neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies. Ils sont amenés à se prononcer sur des litiges autour des diverses questions de souveraineté, d’environnement, d’incidents aériens, de navigation maritime, de génocide, etc.

Au cours de son histoire, la CIJ a statué sur les essais nucléaires français dans le Pacifique en 1974, la prise d’otages à l’ambassade américaine à Téhéran en 1980 ou les accusations de génocide en ex-Yougoslavie en 1996. Plus récemment, en 2023, elle a examiné un contentieux autour de la délimitation géographique du plateau continental situé entre le Nicaragua et la Colombie.

Quelle différence avec la Cour pénale internationale ?
Les champs d’action de la Cour internationale de justice la distinguent d’autres juridictions internationales. Elle ne peut pas être saisie par un particulier, ni par une ONG, mais seulement par les Etats eux-mêmes. Elle n’est pas compétente pour juger des individus accusés de crimes de guerre, ou de crimes contre l’humanité. L’instance judiciaire n’est pas non plus une juridiction pénale, et ne nomme pas de procureur pour engager des poursuites.

Elle diffère en cela de la Cour pénale internationale (CPI), également basée à La Haye, et sans doute davantage médiatisée. Créée en 1998 sous l’impulsion de l’ONU, dont elle est toutefois indépendante, la CPI enquête, engage des poursuites et juge depuis 2002 des personnes accusées des crimes les plus graves touchant la communauté internationale : génocide, crimes contre l’humanité, crimes d’agression et crimes de guerre. Régie par le statut de Rome ratifié par 123 pays, la CPI ne peut poursuivre que des personnes physiques, et non pas des Etats.

Comment la CIJ fonctionne-t-elle ?
Il existe deux types de procédures devant la Cour internationale de justice :

Les « procédures contentieuses » : c’est dans ce cadre que l’instance règle les différends entre Etats. Comme le traité qui crée la CIJ est annexé à la charte des Nations unies, ses 193 Etats-membres ont accès à cette juridiction – d’autres Etats peuvent également y avoir accès, mais sous d’autres conditions. Mais pour qu’une affaire puisse être soumise aux juges de La Haye, seuls les Etats qui ont reconnu sa compétence peuvent se présenter devant elle. Les arrêts rendus par la Cour sont définitifs et sans recours (sauf exceptions). Selon l’article 94 de la Charte des Nations unies, « chaque membre des Nations unies s’engage à se conformer à la décision de la Cour internationale de justice dans tout litige auquel il est partie ».
– Les « avis consultatifs » : la Cour peut également donner des avis consultatifs sur les questions juridiques que lui posent les organes de l’ONU (Assemblée générale, Conseil de sécurité) ou d’autres institutions internationales apparentées (Unesco, OMS, FIDA, etc.).
En 2003, lors de la deuxième Intifada, l’Assemblée générale avait sollicité la CIJ pour connaître les conséquences juridiques de l’édification d’un mur par Israël dans les territoires palestiniens occupés. Dans l’avis rendu un an plus tard, les juges ont considéré que cette décision était contraire au droit international et qu’Israël devait cesser cette édification. Mais le pays a poursuivi la construction du mur, faisant fi de cet avis. Et ce n’est pas une exception : plusieurs décisions ne sont pas exécutées, même si, dans les différends territoriaux ou frontaliers, les Etats appliquent tout de même plus volontiers les arrêts de la CIJ.

La Cour ne dispose en effet d’aucune force d’exécution pour les faire appliquer. « En droit international, les moyens coercitifs, c’est difficile parce que les Etats sont souverains et ne supportent pas des contraintes qui leur sont imposées », explique Pierre Bodeau Livinec, directeur du Centre de droit international de Nanterre (Cedin) de l’université Paris-Nanterre.

Le juriste tient toutefois à rappeler « l’importance de la qualification en droit » : « Dans le cadre de la requête sud-africaine, même si cette procédure va s’étirer dans le temps, on imagine que c’est essentiel pour Israël de savoir s’il est qualifié d’Etat qui a commis un génocide ou non. » Et d’ajouter que les décisions de la CIJ, parce qu’elles font autorité dans le droit international, peuvent influer dans les négociations diplomatiques.

Dans quel cadre l’Afrique du Sud a-t-elle saisi la CIJ ?
Dans sa requête déposée le 29 décembre devant la Cour internationale de justice, le gouvernement sud-africain a détaillé longuement les raisons qui l’ont conduit à porter des allégations de génocide à l’encontre d’Israël. Il a affirmé que les opérations militaires israéliennes « revêtent un caractère génocidaire, car elles s’accompagnent de l’intention spécifique requise de détruire les Palestiniens de Gaza ». Des accusations « totalement dénaturées », et « une description délibérément organisée, décontextualisée et manipulatrice de la réalité des hostilités actuelles », s’est défendu Israël.

Pretoria a invoqué des manquements de l’Etat hébreu « à son obligation de prévenir le génocide, ainsi qu’à son obligation de punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », qui figurent dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide qu’Israël, comme l’Afrique du Sud, a ratifié.

Cette Convention, adoptée le 9 décembre 1948 à Paris, contraint les 152 pays d’alors, qui y ont adhéré, à prévenir et condamner tout acte de génocide.

C’est sur cette base que le gouvernement israélien s’est appuyé pour demander aux juges de déclarer publiquement qu’Israël se place en violation avec les obligations liées à cette convention. Mais cette décision ne sera pas attendue avant plusieurs mois, voire plusieurs années.

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Le 27/01/2024 à 18:57, rendbo a dit :

Si pour certains comme toi la CIJ perd sa crédibilité par cette déclaration préliminaire, d'autres estiment qu'elle regagne des/ses lettres de noblesses. Je suppose que les visions sont irréconciliables pour l'instant, mais au final, comme le fait remarquer @gustave, quelle vont être les conséquences et applications dans le monde réel ? Et le plus amusant, ce sera comment sera traité une décision (un avis ?) de la Cour de Justice Internationale par les divers belligérants soutiens et détracteurs...

edit> @metkow : je m'aperçois que j'ai peut être fait un contre sens sur ton message : voulais tu dire que comme l'ONU qui est paralysée par le droit de véto des membres du CS, la CIJ l'est par les intérêts particuliers des juges qui peuvent bloquer les décisions ?

 

Oui c'est exactement ca, c'est le deux poids deux mesures selon qu'on fait partie du camps des 'gentils' ou des 'méchants'

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Le 26/01/2024 à 16:26, gustave a dit :

De ce que je comprends il ne s'agit pas du jugement définitif qui va prendre très longtemps à être rendu mais d'une injonction préliminaire. Une avocate spécialisée expliquait sur France Inter ce soir que c'était en langage juridique une injonction à un cesser le feu, condition sans laquelle les mesures exigées par le jugement sont difficilement envisageables.

au minimum le crime de guerre est averée, ce qu'on a du le jugement c'est une petite tape sur la main pour dire qu'Israel peut continuer comme elle veut mais il faudrait faire un peu attention a la forme. Quand on compare a ce qui a été fait pour la Russie on voit toute de suite la différence.

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La recolonisation de Gaza, projet messianique d’une partie du gouvernement israélien

Les faits : Onze ministres du gouvernement de Benyamin Nétanyahou ont participé, dimanche, à un rassemblement de plusieurs milliers de personnes, prônant le « transfert » des Palestiniens hors de la bande de Gaza.

Jamais depuis les attaques du Hamas, le 7 octobre, un évènement si festif, si ostensiblement joyeux n’avait eu lieu en Israël. Des familles nombreuses, des étudiants d’écoles religieuses et d’académies de préparation au service militaire se pressent, dimanche 28 janvier, dans un hall de conférence du quartier des ministères de Jérusalem. Dans une ferveur toute messianique, l’extrême droite religieuse a rassemblé plusieurs milliers de personnes pour demander la recolonisation de l’enclave palestinienne de Gaza, à la faveur d’une guerre qu’ils vivent comme le fruit de la volonté divine.

Des portraits de fondateurs laïques de l’Etat juif sont suspendus dans le hall, censés rappeler qu’il n’y a pas de différence entre les kibboutz socialistes des origines et les colonies qui se créent encore en Cisjordanie occupée, discrètement, à la faveur de la guerre. De jeunes filles distribuent des vues en trois dimensions des futures potentielles implantations à Gaza, sous une immense carte de l’enclave. Y figurent les anciennes colonies du Goush Katif, qui comptaient, jusqu’à leur évacuation en 2005, 5 600 habitants, et une nouvelle, que les organisateurs imaginent en lieu et place de la ville de Gaza, métropole palestinienne d’un million d’habitants, aujourd’hui largement détruite.

Cette réunion est l’œuvre d’un chef de collectivités locales en Cisjordanie occupée, Yossi Dagan, et de l’organisation Nahala de Daniella Weiss, pasionaria des colons, dont le « Bloc de la foi » bâtit les premières implantations après la guerre du Kippour de 1973. Cette dernière assure que « les Palestiniens ont perdu le droit de vivre à Gaza » le 7 octobre, et souhaite un nettoyage ethnique de l’enclave.

Mme Weiss s’active dans le hall auprès d’un fils du rabbin Levinger, feu son maître à penser. Elle salue Avi Farhan, ancien paysan à Gaza, au visage buriné de soleil, qui incarna la peine des colons évacués en 2005, sur les plateaux de télévision. Uzi Sharbag, le premier orateur, sur scène, fut membre dans les années 1980 de la Résistance juive, qui planifiait la destruction du Dôme du rocher sur l’esplanade des mosquées, à Jérusalem.

Influence des fondamentalistes

Cette soirée témoigne de l’influence de ces fondamentalistes au sein de la droite au pouvoir. En tout, 11 ministres et 15 parlementaires sont présents, dont la plupart des représentants de l’extrême droite religieuse au gouvernement, et sept ministres et élus du Likoud de Benyamin Nétanyahou, parti déboussolé, qui assume sa porosité à l’idéologie suprémaciste. Plusieurs ont affirmé la nécessité d’un « transfert » des Palestiniens hors de Gaza, sous la contrainte.

...

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/29/la-recolonisation-de-gaza-projet-messianique-d-une-partie-du-gouvernement-israelien_6213651_3210.html

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intéressante cette ile, projet d'il y a une demi douzaine d'année, et qui ressort il y a 5 jours au cours d'un sommet pour (détourner ?) l'attention de l'actualité... et non ce n'est pas pour y mettre les Palestiniens

 

 

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

et non ce n'est pas pour y mettre les Palestiniens

Si c'est l'UNWRA qui finance, avec des barbelés et des requins autour ( le phare d'alcatrz est déjà prévu sur plan ) je pense que Bibi pourrait être séduit.

Le cout était de 5 Mds de doll en 2017, c'est amortissable aprés inflation sur 7 ou 8 ans de budget UNWRA.

500 Ha, 5 km², avec la densité de population de kowloon, ça peut passer 600 000 PAX. Avec un peu de persévérance ça peut être suffisant pour les gazouites résiduels dans qq mois. Ca demandera un peu construction trés haute, mais les gazaouis savent manier le béton. Et puis le béton au 50 eme étage au grand air, c'est mieux pour la santé que le creusement de "métro" en air vicié ( quel humanisme en plus ).

Oups, j'ai été un peu cynique, peut être.....( en tout cas BN est séduit par ma proposition, donc les US le seront aussi )

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https://podcasts.lemonde.fr/lheure-du-monde/202401310300-accusation-de-genocide-contre-israel-comprendre-le-verdict-d

Des mesures d’urgence en attendant une décision qui pourrait prendre des années. La Cour internationale de justice (CIJ) rendait, vendredi 26 janvier, une décision très attendue : après sa saisine par l’Afrique du Sud, la plus haute juridiction de l’Organisation des Nations unies devait se prononcer sur les opérations menées par Israël dans la bande de Gaza.

A une majorité écrasante, les magistrats de La Haye ont enjoint à Israël d’empêcher tout acte de génocide éventuel et de laisser entrer l’aide humanitaire, sans toutefois ordonner de cessez-le-feu. Ces mesures conservatoires précèdent la décision des juges sur le fond, pour trancher la question de savoir si Israël commet un génocide contre les Palestiniens de Gaza.

Comment interpréter cette décision ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Stéphanie Maupas, correspondante du Monde à La Haye, analyse ce verdict et ses conséquences concrètes.

Modifié par loki
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https://fr.timesofisrael.com/la-belgique-convoque-lenvoyee-disrael-apres-des-frappes-sur-ses-bureaux-a-gaza/ (2 février 2024)

La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a convoqué vendredi matin l’ambassadrice d’Israël en Belgique après des frappes ayant « détruit », selon elle, les bureaux de l’agence belge de développement dans la bande de Gaza.

Le directeur d’Enabel Jean Van Wetter a précisé sur X que les bureaux de l’agence, situés dans une tour de six étages dans le quartier central d’al-Rimal dans la ville de Gaza, avaient été « complètement détruits hier dans un bombardement ».

https://www.lefigaro.fr/international/colons-israeliens-biden-prend-des-sanctions-face-a-des-violences-intolerables-20240201

Les nouvelles sanctions américaines visent dans un premier temps quatre Israéliens, qui seront interdits de séjour aux États-Unis et leurs avoirs éventuels gelés, selon un communiqué du département d'État. Parmi eux figure David Chai Chasdai, accusé d'avoir fomenté une émeute dans la ville palestinienne de Huwara, au sud de Naplouse, ayant entraîné la mort d'un civil palestinien. Ou encore Yinon Levi, accusé de diriger un groupe de colons autour de l'avant-poste de Meitarim, ayant agressé des civils palestiniens et bédouins, brûlé leurs champs et détruit leurs biens. Début décembre, les États-Unis avaient déjà annoncé des restrictions de visa contre des colons israéliens extrémistes mais il s'agit ici des premières sanctions financières.

L'annonce de ces mesures survient le jour où le président Biden se rend dans le Michigan, un État du nord des États-Unis crucial sur le plan électoral, qui est aussi l'épicentre de la colère des Américains d'origine arabe contre la politique pro-israélienne du président démocrate.

https://www.aa.com.tr/fr/monde/israël-pressions-pour-lapprobation-de-la-construction-de-7-000-unités-dimplantation-en-cisjordanie-/3125866 (2 février 2024)

Les proches du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, appellent à une approbation rapide des projets de construction de 7 000 unités de colonies en Cisjordanie, selon les médias hébreux.

Le site [Ynet] cite également, Shlomo Naaman, président du Conseil des colonies de Goush Etzion (au sud de la Cisjordanie) et président du Conseil des colonies israéliennes en Cisjordanie, qui a fait savoir ce qui suit:"Notre silence jusqu’à présent découle de la prise de conscience que l’État d’Israël traverse une période difficile et très complexe, où les relations stratégiques avec les États-Unis d'Amérique sont tendues".

Et d'ajouter: "Il est temps de mettre fin au gel et de nous libérer de la honteuse directive américaine qui empêche apparemment les constructions juives en Judée et Samarie (Cisjordanie)".

 

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Liban : Paris a prévenu Beyrouth qu’Israël pourrait « déclencher une guerre » dans le sud du pays

Une entrevue dans le but d’éviter l’escalade. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné, en visite ce mardi au Liban, a averti Beyrouth qu’Israël pourrait déclencher une guerre contre le pays, a indiqué mardi le ministre libanais des Affaires étrangères.

Au terme d’une tournée au Proche-Orient, qui l’a notamment conduit en Israël, le ministre français a rencontré les principaux dirigeants libanais à Beyrouth.

« Il nous a prévenus que les Israéliens pourraient déclencher une guerre (…) pour ramener chez eux » les dizaines de milliers d’habitants évacués des zones proches de la frontière avec le Liban, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib.

https://www.leparisien.fr/international/israel/liban-paris-a-prevenu-beyrouth-quisrael-pourrait-declencher-une-guerre-dans-le-sud-du-pays-07-02-2024-FNG2R2GH7ZEX5OSDH67DF66RHM.php

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https://www.theguardian.com/politics/2024/feb/12/labour-withdraws-support-for-rochdale-candidate-after-israel-gaza-remarks

Le parti travailliste retire son soutien au candidat de Rochdale après ses remarques sur Israël et Gaza

Le parti ne fait plus campagne pour Azhar Ali, qui a suggéré qu'Israël avait permis l'attentat du 7 octobre.

Conformément à la loi électorale, le parti travailliste ne peut pas remplacer Ali par un autre candidat, car le délai a expiré le 2 février. Il se présentera en tant que candidat travailliste sur le bulletin de vote, mais s'il est élu, il n'aura pas le fouet du parti et siégera en tant que député indépendant.

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la vidéo de TB ne parle pas du retour impossible des réfugiés et du rôle d'Israel dans la région, ce qui est aussi un point problématique, mais l'explication sur le jeu de pouvoirs, influences et d'histoire entre les différents protagonistes arabes est assez intéressante.

 

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  • 2 weeks later...

https://responsiblestatecraft.org/us-intel-unrwa-israel/ (22 février 2024)

La communauté américaine du renseignement a jugé plausibles les affirmations d'Israël selon lesquelles des employés d'une agence d'aide de l'ONU ont participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre, mais elle ne peut pas tirer de conclusions plus définitives parce qu'elle n'a pas été en mesure de vérifier ces accusations de manière indépendante, selon un nouveau reportage du Wall Street Journal.

Selon le Journal, le Conseil national du renseignement des États-Unis a estimé, avec un "faible degré de confiance", qu'un petit groupe d'employés de l'UNRWA avait participé à l'attaque.

"Cette évaluation jette un doute supplémentaire sur la véracité des allégations d'Israël à l'encontre de l'UNRWA, qui restent des allégations sans preuves confirmées", a déclaré à RS Chris Gunness, ancien porte-parole de l'UNRWA et aujourd'hui directeur du Myanmar Accountability Project.

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Le 24/02/2024 à 20:23, Wallaby a dit :

https://responsiblestatecraft.org/us-intel-unrwa-israel/ (22 février 2024)

La communauté américaine du renseignement a jugé plausibles les affirmations d'Israël selon lesquelles des employés d'une agence d'aide de l'ONU ont participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre, mais elle ne peut pas tirer de conclusions plus définitives parce qu'elle n'a pas été en mesure de vérifier ces accusations de manière indépendante, selon un nouveau reportage du Wall Street Journal.

Selon le Journal, le Conseil national du renseignement des États-Unis a estimé, avec un "faible degré de confiance", qu'un petit groupe d'employés de l'UNRWA avait participé à l'attaque.

"Cette évaluation jette un doute supplémentaire sur la véracité des allégations d'Israël à l'encontre de l'UNRWA, qui restent des allégations sans preuves confirmées", a déclaré à RS Chris Gunness, ancien porte-parole de l'UNRWA et aujourd'hui directeur du Myanmar Accountability Project.

Que certains employés de l'UNRWA aient participé aux attaques me semble évident, ne serait-ce qu'au rapport du nombre d'employés (de près ou de loin), et de celui de sympathisant du Hamas à Gaza. De là à crier pour discréditer l'entièreté de l'organisation (opposante, parce que quand c'est notre sensibilité, on a toujours la facilité d'excuser) en criant le célèbre "tous pourris", c'est ce qu'ont toujours fait les populistes de tout bord et de toute nation.

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Il y a 5 heures, Akilius G. a dit :

que le Hamas - et probablement Israël - ait infiltré l'UNRWA n'aurait rien d'étonnant. Tout est une question de proportion.

Pour faire quoi aussi. C'est pas la même chose de taire la présence d'une cache d'arme ou la présence militant armé et de participer aux combats.  Or d'après Israël ils ont carrément participé au massacre de civils et viols... Comme l'UNRWA a toujours été une épine dans le pied des israéliens j'attends d'avoir une confirmation plus neutre pour juger. 

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Il y a 2 heures, nemo a dit :

Pour faire quoi aussi. C'est pas la même chose de taire la présence d'une cache d'arme ou la présence militant armé et de participer aux combats.  Or d'après Israël ils ont carrément participé au massacre de civils et viols... Comme l'UNRWA a toujours été une épine dans le pied des israéliens j'attends d'avoir une confirmation plus neutre pour juger. 

je ne pense pas qu'il faille critiquer l'UNRWA si quelques dizaines de ses employés sur des milliers sont militants soir et we et s'enrôlent le 7 octobre. C'est un peu comme des réservistes... Et personne n'ira pleurer les gars s'ils se sont fait cartonnés en Israel. Si les gus du Hamas et notamment des cadres sont payés temps pleins par l'UNRWA et bossent 10 heures par semaine, là c'est bien plus gênant. 

Israël doit documenter ses dires et pas uniquement hurler à chaque occasion sur le moindre point. Si l'UNRWA a manqué de vigilance, les failles doivent être isolées, car le problème pourrait se reproduire à l'avenir quelque soit l'institution... 

 

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un soldat américain s'est immolé devant l'ambassade d'Israel en protestation du massacre à Gaza ; il est décédé.

Il semble avoir fait son possible pour rester debout et droit malgré les flammes couvrant son corps, d'où certaines images terribles qui ont circulé

https://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-immolation_d'Aaron_Bushnell

https://fr.timesofisrael.com/un-militaire-americain-tente-de-simmoler-par-le-feu-devant-lambassade-disrael-a-washington/

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Il y a 6 heures, Akilius G. a dit :

Israël doit documenter ses dires et pas uniquement hurler à chaque occasion sur le moindre point. Si l'UNRWA a manqué de vigilance, les failles doivent être isolées, car le problème pourrait se reproduire à l'avenir quelque soit l'institution...

Ce qui est intéressant, ou surprenant selon, c'est que si l'UNRWA n'est plus financé ... ce sera à Israël d'assumer la charge du traitement social de l'occupation ...

... si Gaza est nettoyé éthniquement des palestiniens ca ne coutera rien ... mais l'UNRWA c'est aussi toutes la Judée Samarie et les camps au Liban, Syrie et Jordanie.

Rien que la part "palestinienne" au sens géographique ... occupée ... c'est au minimum minimorum 600 millions d'euros de budget à trouver - plus probablement 800 -. Je vois mal Israël prendre ça à sa charge.

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Il y a 1 heure, Akilius G. a dit :

un soldat américain s'est immolé devant l'ambassade d'Israel en protestation du massacre à Gaza ; il est décédé.

Il semble avoir fait son possible pour rester debout et droit malgré les flammes couvrant son corps, d'où certaines images terribles qui ont circulé

https://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-immolation_d'Aaron_Bushnell

https://fr.timesofisrael.com/un-militaire-americain-tente-de-simmoler-par-le-feu-devant-lambassade-disrael-a-washington/

Intéressant de savoir que la revendication est ne plus supporter être le complice du génocide palestinien.

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Le 24/02/2024 à 20:23, Wallaby a dit :

https://responsiblestatecraft.org/us-intel-unrwa-israel/ (22 février 2024)

La communauté américaine du renseignement a jugé plausibles les affirmations d'Israël selon lesquelles des employés d'une agence d'aide de l'ONU ont participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre, mais elle ne peut pas tirer de conclusions plus définitives parce qu'elle n'a pas été en mesure de vérifier ces accusations de manière indépendante, selon un nouveau reportage du Wall Street Journal.

Selon le Journal, le Conseil national du renseignement des États-Unis a estimé, avec un "faible degré de confiance", qu'un petit groupe d'employés de l'UNRWA avait participé à l'attaque.

"Cette évaluation jette un doute supplémentaire sur la véracité des allégations d'Israël à l'encontre de l'UNRWA, qui restent des allégations sans preuves confirmées", a déclaré à RS Chris Gunness, ancien porte-parole de l'UNRWA et aujourd'hui directeur du Myanmar Accountability Project.

 

Le 26/02/2024 à 10:57, rendbo a dit :

Que certains employés de l'UNRWA aient participé aux attaques me semble évident, ne serait-ce qu'au rapport du nombre d'employés (de près ou de loin), et de celui de sympathisant du Hamas à Gaza. De là à crier pour discréditer l'entièreté de l'organisation (opposante, parce que quand c'est notre sensibilité, on a toujours la facilité d'excuser) en criant le célèbre "tous pourris", c'est ce qu'ont toujours fait les populistes de tout bord et de toute nation.

 

Le 26/02/2024 à 10:59, Akilius G. a dit :

que le Hamas - et probablement Israël - ait infiltré l'UNRWA n'aurait rien d'étonnant. Tout est une question de proportion.

 

Le 26/02/2024 à 16:20, nemo a dit :

Pour faire quoi aussi. C'est pas la même chose de taire la présence d'une cache d'arme ou la présence militant armé et de participer aux combats.  Or d'après Israël ils ont carrément participé au massacre de civils et viols... Comme l'UNRWA a toujours été une épine dans le pied des israéliens j'attends d'avoir une confirmation plus neutre pour juger. 

 

Il y a 23 heures, jean-françois a dit :

j'ai vu passer je ne sais plus ou un article disant que la communauté du renseignement US jugait actuellement peu fiable les affirmations israelliennes sur l'infiltration de l'UNRWA par le Hamas, même si c'était possible

 

Ne cherchez pas midi à quatorze heure…..ceux qui aboient contre l’UNRWA n’avaient pas besoin d’être beaucoup poussé pour conspuer l’UNWRA……….dans le fond, ça marque juste leur détestation des palestiniens, qui selon eux sont exagérément « gâtés » par cette agence onusienne, et c’est une vielle histoire ….

Mais ils peuvent se consoler que la population, objet de leur mépris, s’alimente maintenant d’avoine et d’eau croupis - et luxe suprême !- agrémentée de sucre, comme il sied à de vrais réfugiés...

 

Il y a 15 heures, g4lly a dit :

Ce qui est intéressant, ou surprenant selon, c'est que si l'UNRWA n'est plus financé ... ce sera à Israël d'assumer la charge du traitement social de l'occupation ...

... si Gaza est nettoyé éthniquement des palestiniens ca ne coutera rien ... mais l'UNRWA c'est aussi toutes la Judée Samarie et les camps au Liban, Syrie et Jordanie.

Rien que la part "palestinienne" au sens géographique ... occupée ... c'est au minimum minimorum 600 millions d'euros de budget à trouver - plus probablement 800 -. Je vois mal Israël prendre ça à sa charge.

 

Et oui ! Sans les agences onusiennes, et autres contributeurs comme l'UE, Israël serait bien dans la merde à gérer les palestiniens.

Alors, c'est peut être de l'hypocrisie ou de la dissonance cognitive - ou les deux - je ne me prononce pas ; mais effectivement, ceux qui chargent l'UNRWA  sont inconséquents avec leur propres convictions - en plus d'êtres des ingrats. Et toc ! 

Modifié par Shorr kan
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  • 2 weeks later...

J'ai un peu de mal avec l'appellation "peuple Palestinien" car, tous les Média veulent l'ignorer, près de 25% de la population Israélienne est en fait.....Palestinienne, Mais ces derniers n'ont pas levé le petit doigt pour aider leurs "frères" de Gaza et certains sont même dans l'armée Israélienne..

Modifié par Pakal
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il y a 45 minutes, Pakal a dit :

J'ai un peu de mal avec l'appellation "peuple Palestinien" car, tout les Média veulent l'ignorer, près de 25% de la population Israélienne est en fait.../.Palestinienne, Mais ces derniers n'ont pas levé le petit doigt pour aider leurs "frères" de Gaza et certains sont même dans l'armée Israélienne..

Ces gens veulent vivre entre eux avec leurs propres règles, ont leur culture et leur histoire. C'est la définition d'un peuple. Pour devenir un pays il faut qu'il fassent accepter leur frontière à leur voisin ...

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