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[Liban]


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PARIS (Reuters) - La France a "de fortes raisons de penser" que l'attentat à l'explosif qui a blessé cinq soldats français vendredi à Tyr, dans le sud du Liban, a été commandité par la Syrie, a déclaré dimanche Alain Juppé.

A la question de savoir si cette action était un message de Damas, alors que la France est en pointe dans la mobilisation internationale contre le régime de Bachar al Assad, le ministre des Affaires étrangères a répondu sur RFI et TV5: "Sans doute".

"Nous avons de fortes raisons de penser que cet attentat vient de là (la Syrie-NDLR)", a-t-il dit.

"Nous avons des doutes forts", a-t-il ajouté, en précisant toutefois ne pas avoir la preuve formelle de l'implication des Syriens.

Alain Juppé a mis en cause le Hezbollah, "bras armé" de la Syrie au Liban.

Une bombe a explosé vendredi matin au passage du véhicule de cinq casques bleus français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Les cinq hommes sont blessés, dont un sérieusement.

La Finul est "là dans une mission de paix", a souligné Alain Juppé.

Vu la position de la France vis à vis de la Syrie, une mission en 4x4 non blindé était-elle raisonnable ? le niveau de sécurité et de protection de nos soldats a-t-il été relevé ?

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PR en revenir aux US et la faillite de la station de beyroult, c'est malheureusement pas la 1ere fois :(

A croire qu'ils aient perdu la main au niveau HUMINT

dans ch'nord on ne dit pas :"je n'est pas comprit le sens de votre post ,mais on dit heiiiiiinn !!!"

;)

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On en reparle aujourd'hui d'ailleurs :

Agents de la CIA au Liban : Moussawi continue le déballage

   

Le juge Saïd Mirza « choqué » par la décision de la cour d’appel militaire de libérer quatre Libanais accusés de collaboration avec Israël.

Le député Nawaf Mousawi, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, est revenu sur les activités des services de renseignements américains (CIA) au Liban. Selon M. Mousawi, des agents de la CIA « se sont réunis dans des restaurants et des boîtes de nuit » situés au nord de la capitale, dans la région du Mont-Liban.

« Les agents de la CIA ont tenu des réunions à Jounieh et Jbeil, ainsi que dans des cafés de la chaîne Starbucks », a précisé le député à la LBC.

M. Mousawi a ajouté que les services de renseignements américains ont recruté un médecin libanais, un journaliste ainsi qu’un chercheur, sans toutefois donner plus d’informations sur ce sujet. Le député du Hezbollah a estimé que ces nouvelles recrues « ont été assignées à la collecte d’informations » sur les dirigeants du parti ainsi que sur leur lieu de résidence.

Le 23 novembre, le parti chiite avait annoncé avoir réussi à "démasquer" dans ses rangs des agents infiltrés de la CIA, qu'il assimile à "des agents de l'ennemi israélien".

Depuis cette date, le parti multiplie les "révélations".

Dans une émission diffusée vendredi dernier par la chaîne du parti, al-Manar, et postée samedi sur son site internet, le Hezbollah cite le nom présumé du "chef de la CIA au Liban" et celui de son prédécesseur. Le parti chiite ajoute que l'agence siège dans un bâtiment de l'ambassade américaine à Awkar, au nord de Beyrouth. "Il s'agit d'un centre d'opération permanent qui gère de larges réseaux d'informateurs sur le territoire libanais dans les domaines politique, social, éducatif, médical, sécuritaire et militaire", affirme le parti.

Selon le Hezbollah, une équipe de dix officiers, hommes et femmes qui viennent pour des périodes de trois ans, gère ces réseaux sous couvert du titre de diplomates. Les informateurs sont souvent des fonctionnaires, des militaires ou des journalistes. "Les recrutements se font à l'intérieur de l'ambassade et les rencontres ont lieu dans des restaurants ou des cafés comme McDonald's, Pizza Hut et Starbucks", poursuit le parti, ajoutant que les officiers de la CIA "empochent une grande partie de l'argent destiné aux agents".

S'exprimant ce week-end sur le sujet, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Kassem, a comparé cette affaire à celle du réseau démantelé des services de renseignements israéliens et à la collaboration avec le Mossad. "Nous traitons ce dossier de la même manière, parce que du point de vue de la résistance, les intérêts des services de renseignements américains et israéliens se rejoignent. Cela a d'ailleurs été le cas pendant la guerre (israélienne) contre le Liban en 2006", a ajouté Naïm Kassem.

Plus de 100 personnes ont été arrêtées au Liban pour espionnage pour le compte d'Israël depuis avril 2009, en particulier des militaires et des employés des télécoms. Le Liban et Israël étant techniquement en état de guerre, les espions risquent la perpétuité, ou même la peine de mort s'ils ont contribué à la mort de Libanais.

De son côté, le procureur général le juge Saïd Mirza s’est dit « choqué » par la décision de la cour d’appel militaire de libérer quatre personnes accusées de "collaboration avec l’ennemi israélien". « Nous luttons pour l’arrestation des agents de l’ennemi israélien et non pas pour leur libération », s'est insurgé M. Mirza. Le procureur général a précisé que la décision de la juge Chabtini, présidente de la cour de Cassation militaire, de libérer les quatre accusés a été prise sans qu’il en soit informé.

Saïd Mirza a toutefois reconnu que la decision de la juge ne présentait pas de faille d’ordre légal.

Des membres de la famille el-Alam avaient été inculpés pour collaboration avec l’ennemi israélien et condamnés à des peines allant de 10 à 15 ans de prison par le tribunal militaire. Les accusés ont fait appel, et la cour d’appel militaire a décidé de libérer les quatre détenus la semaine dernière. Ces derniers ont passé trois ans derrière les barreaux.

Selon certaines sources, la décision de la juge Chabtini (proche du président Michel Sleimane) serait motivée par la compétition portant sur le poste de Président du Conseil supérieur de la Magistrature. Le Hezbollah et son allié, le Courant Patriotique Libre, auraient un autre candidat pour pourvoir à ce poste.

http://www.lorientlejour.com/category/Corrig%25C3%25A9/article/735796/Agents_de_la_CIA_au_Liban_%3A_Moussawi_continue_le_deballage.html

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Attentats au Liban : pourquoi la France accuse-t-elle la Syrie ?

Paris suspecte Damas d'être derrière l'attaque qui a frappé cinq soldats français au Liban. Sans apporter aucune preuve.

Qui dit vrai sur l'attentat qui a frappé cinq soldats français dans le Liban du Sud vendredi dernier ? En tête de la mobilisation internationale contre le régime syrien, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a accusé dimanche Damas d'être "sans doute" derrière l'attaque survenue vendredi contre les soldats de la Finul, ajoutant toutefois ne pas en avoir la preuve. D'après le chef de la diplomatie française, la Syrie aurait organisé l'attentat par le biais de son bras armé au Liban, le Hezbollah, qu'il arme et finance à l'instar de l'Iran. Une implication qu'a, sans surprise, nettement démentie Damas, lundi.

"La Syrie n'a aucun lien avec cette action que nous dénonçons", a affirmé, lundi, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdessi. "Les déclarations d'Alain Juppé et d'autres sont faites dans le cadre des accusations françaises préméditées pour falsifier les réalités concernant la Syrie", a-t-il ajouté, avant de conclure : "Le ministre français applique maintenant la théorie du complot dont il accusait les autres." Insistant sur l'absence de preuves, le spécialiste du Liban Daniel Meier (1) juge que l'accusation française "demeure largement politique". "Ce qui se passe au Liban pourrait servir de prétexte visant à alimenter l'idée d'une intervention en Syrie, afin d'éviter tout débordement des violences au Liban", estime le chercheur.

"Enflammer le Proche-Orient" (Bachar el-Assad)

Cette idée selon laquelle le Liban risque de devenir la caisse de résonance des exactions de son voisin syrien demeure le fer de lance du mouvement du 14 Mars, un courant libanais pro-occidental et anti-syrien. À sa tête, Saad Hariri, fils de l'ex-Premier ministre assassiné en 2005, mais aussi d'autres leaders ont récemment exprimé la crainte que le Liban - petit voisin de la Syrie, resté pendant 30 ans sous sa tutelle - ne redevienne une "boîte aux lettres" entre Damas et la communauté internationale, au vu des pressions exercées par les Occidentaux et la Ligue arabe contre le régime syrien. Ce n'est donc pas un hasard si le fils de Rafic Hariri a été la seconde personnalité de poids à accuser Damas, dans la foulée des déclarations françaises.

"Un autre message de Bachar" el-Assad, a ainsi tweeté lundi Saad Hariri, en référence au président syrien. Il faut dire que Bachar el-Assad avait averti en octobre dernier que toute intervention occidentale contre son pays provoquerait un "tremblement de terre", qui "enflammerait tout le Proche-Orient". Autrement dit, que Damas pourrait jouer un véritable rôle de nuisance dans la région. "La Syrie est capable de réaliser de tels actes, vu la porosité de la frontière et les étroites connexions dont elle dispose au Liban", indique le spécialiste de la Syrie, Barah Mikail (2). "Mais elle n'y a aucun intérêt : non seulement un tel agissement ne récolterait aucun résultat politique, mais il attirerait d'autant plus l'attention sur elle."

Les "rodomontades" de Bachar

Pour Daniel Meier, les menaces de Bachar el-Assad sont plutôt à ranger du côté des "rodomontades" discursives dont sont coutumiers les dictateurs arabes en difficulté. "El-Assad n'a pas les moyens de déstabiliser la région. Ceux qui y croient, et en ont véritablement la force et la puissance, se trouvent en réalité à l'extérieur du Moyen-Orient." Ainsi, d'après le spécialiste du Liban, le Hezbollah, qui fait désormais partie du gouvernement libanais, n'aurait aucun intérêt non plus à jouer la stratégie de la tension.

"L'agenda de la Syrie n'est pas celui du Hezbollah", explique Daniel Meier, qui ajoute qu'une partie significative du financement de l'organisation chiite est autonome. Pour obtenir des réponses à l'attentat, il serait donc, selon le chercheur, judicieux de regarder également du côté des autres acteurs de la scène intérieure libanaise. Par exemple, les mouvements islamistes sunnites et palestiniens, qui sont opposés au Hezbollah.

(1) Daniel Meier, chercheur associé au Center for Middle East Studies à Oxford. Auteur de Le Liban : idées reçues (éditions Cavalier bleu)

(2) Barah Mikhail, chercheur sur le Moyen-Orient à la Fondation pour les relations internationales et le dialogue, et auteur de La Syrie en 50 mots clés (éditions L'Harmattan)

http://www.lepoint.fr/monde/attentats-au-liban-la-france-ment-elle-sur-le-role-de-la-syrie-12-12-2011-1406496_24.php#xtor=AD-14

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  • 2 weeks later...

Dans l'enquête sur l'attentat de juillet, les soupçons se portent plutôt vers des fractions islamistes radicales recrutant dans les camps palestiniens, et des arrestations ont d'ailleurs eu lieu. Qui plus est, on trouve justement un important camp palestinien à la sortie de Saïda, et autour de Tyr on en trouve trois majeurs. Je ne leur jette pas forcément la pierre, mais c'est une sérieuse possibilité.

Enfin, je trouve que les attentats de mai, juillet et celui ci partagent tous un point commun : ils sont étonnamment faibles (en quantité d'explosif, donc de blessés/tués). Or autant en mai et juillet on aurait pu penser que cette faiblesse s'expliquait par la volonté de n'adresser qu'un simple message à la France (plus généralement à la "communauté internationale"), autant là si les commanditaires étaient vraiment sérieux, on aurait pas juste 4 blessés très légers et un plus grave, et l'attentat n'aurait pas visé un simple véhicule de gamme civile estampillé UN.

Bref tout ça ne m'a pas l'air d'être l’œuvre de pro des attentats, et c'est pourquoi je doute qu'un si important allié libanais de la Syrie comme le Hezbollah soit réellement derrière.

Ok, il est vrai que des factions palestiniennes ont aussi les liens avec Damas (elles sont sans doute encore plus tributaires de son soutien et peuvent "vendre" des attentats pour exister).

Donc Juppé se trompe quand il accuse le hezbollah? Là mon point est que si le conflit devient très sérieux avec la Syrie, avec une intervention directe forte (pas à l'ordre du jour), il y aura de gros problème pour la finul si le hezb se sent trop menacé par la perte d'un soutien pour laisser faire (quitte à assumer les conséquences négatives sur une opinion qui verrait mal l'importation d'un conflit).

L'attentat est peut être un avertissement (après tout l'intervention est encore en suspens), une enquête sur le "professionalisme" de l'attentat permettra sans doute d'en savoir plus...

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Donc Juppé se trompe quand il accuse le hezbollah? Là mon point est que si le conflit devient très sérieux avec la Syrie, avec une intervention directe forte (pas à l'ordre du jour), il y aura de gros problème pour la finul si le hezb se sent trop menacé par la perte d'un soutien pour laisser faire (quitte à assumer les conséquences négatives sur une opinion qui verrait mal l'importation d'un conflit).

L'attentat est peut être un avertissement (après tout l'intervention est encore en suspens), une enquête sur le "professionalisme" de l'attentat permettra sans doute d'en savoir plus...

Concernant Juppé, je conseille la lecture de cet article du Point où l'opinion est en gros que le message est avant tout politique, de l'affichage destiné à lancer un message fort au Hezbollah et à la Syrie. Maintenant je ne suis pas dans le secret des dieux, le plus probable étant que le Hezbollah savait que l'attentat aurait lieu, car effectivement le Sud est son fief, mais qu'il n'est pas derrière. En gros on pourrait parler de non-assistance à personne en danger.

http://www.lepoint.fr/monde/attentats-au-liban-la-france-ment-elle-sur-le-role-de-la-syrie-12-12-2011-1406496_24.php#xtor=AD-14

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  • 3 weeks later...

Un rapport sur la FINUL

On devrait connaître d'ici quelques jours le rapport d'étape sur la FINUL, cette force internationale placée en tampon au sud-Liban. Néanmoins, après une réforme interne du dispositif, il y a deux ans, il y a fort à parier que dans le climat économique dépressif, il soit désormais de plus en plus difficile de trouver des contributeurs.

Régulièrement, le niveau de contribution française (1.300 soldats) interpelle, et devrait êter revu à la baisse.

Le précédent CEMA avait déjà fait sortir la France du dispositif naval, le jugeant inutile.

Ce théâtre reste encore le 2e de l'armée de terre, en effectifs. Et, selon les critères de risque défini par l'EMA, le 2e, directement après l'Afghanistan.

http://lemamouth.blogspot.com/2012/01/un-rapport-sur-la-finul.html

Vivement qu'on se retire du Liban et qu'on mette les moyens là où ils serviront à quelque chose !

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Un rapport sur la FINUL

On devrait connaître d'ici quelques jours le rapport d'étape sur la FINUL, cette force internationale placée en tampon au sud-Liban. Néanmoins, après une réforme interne du dispositif, il y a deux ans, il y a fort à parier que dans le climat économique dépressif, il soit désormais de plus en plus difficile de trouver des contributeurs.

Régulièrement, le niveau de contribution française (1.300 soldats) interpelle, et devrait êter revu à la baisse.

Le précédent CEMA avait déjà fait sortir la France du dispositif naval, le jugeant inutile.

Ce théâtre reste encore le 2e de l'armée de terre, en effectifs. Et, selon les critères de risque défini par l'EMA, le 2e, directement après l'Afghanistan.

http://lemamouth.blogspot.com/2012/01/un-rapport-sur-la-finul.html

Vivement qu'on se retire du Liban et qu'on mette les moyens là où ils serviront à quelque chose !

+1
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Vivement qu'on se retire du Liban et qu'on mette les moyens là où ils serviront à quelque chose !

Et où serviraient-ils mieux actuellement qu'au Liban ? On se barre d'Afghanistan en 2014 ou avant la queue entre les jambes même si on tente de faire croire le contraire, alors où ailleurs qu'au Proche Orient nos troupes sont utiles ?

Je réfute totalement l'idée que les militaires français de la FINUL soient inutiles. On a déjà longuement discuté sur l'utilité ou non de la FINUL, et je maintien qu'elle poursuit bon an mal an sa mission : contribuer à réduire la possibilité d'une nouvelle guerre entre le Hezbollah et Israël. J'invite par ailleurs tous ceux qui demandent notre départ ici à réfléchir aux liens séculaires entre la France et le Liban, et la profondeur des relations militaires entre nos deux pays, qui s'expriment pleinement avec la présence française au sein de la FINUL (formation, exercices et déploiements communs). La France gagne en influence au Liban en restant au sein de la FINUL, c'est du moins mon avis au regard de ce que j'ai pu voir ici, notamment auprès de la mission militaire française. Partir serait foutre en l'air 40 ans de présence militaire française au Liban.

Certes les évènements récents et les attentats tendent à questionner sérieusement nos gains politiques et diplomatiques, mais je trouverais déplorable de partir pour cette raison. Notre présence sur place contribue également à permettre à la France d'influencer, et de se renseigner sur la situation politique et militaire au Proche Orient en cette période de révoltes arabes. Notons aussi que du côté de l'ONU, on entend ici et là qu'il serait possible de déployer la FINUL au Nord, entre le Liban et la Syrie, et là encore nos troupes seraient plus qu'utiles, pour le Liban comme pour la France.

Alors pour toutes ces raisons, il n'y a pas de meilleur endroit où se trouver militairement pour nous Français qu'au Liban.

Quel autre région du monde mérite plus l'attention pour la France ? Le redéploiement stratégique vers l'Asie, et notamment vers l'extrême Asie, qu'opère Barack Obama ne nous concerne pas. La gueguerre américano-chinoise n'est pas la notre et je trouve que nous n'avons pas vocation à nous y impliquer.

Un dernier aspect qui est d'ordre symbolique, mais qui n'est pas à négliger, est le crédit politique que gagne la France a contribuer aussi significativement au maintien de la paix en déployant ses casques bleus. On oublie un peu trop je trouve ce que ces déploiements sous bérets bleus apportent symboliquement sur la scène internationale, notamment pour les pays Occidentaux qui s'en désintéressent grandement, laissant cette tâche à des pays émergents ou sans aucune expérience expéditionnaire.

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On manque de moyens au Sahel et dans le reste de l'afrique et on dépense une fortune pour protéger le réarmement du Hezbollah libanais au pouvoir au Liban ? 

Le déploiement au Liban coûte très cher et on pert notre temps au Liban où notre présence est purement symbolique : On ne les empéchera pas de se mettre sur la gueule s'ils le veulent et pire, on risque en cas d'effondrement de la Syrie d'être une cible très facile. 

Le crédit politique est nul, à l'international tout le monde s'en fout depuis 30 ans et les français eux-mêmes ignorent majoritairement la présence de nos soldats au Liban.

On n'a plus assez de troupes pour les dépenser à faire de la figuration au Liban tnadis que nos ressortissants sont attaqués aux quatre coins du monde. Le Liban ne nous a jamais rapporté autre chose que des emmerdes, il serait temps de voir ailleurs et de chercher des amitiés plus profitables politiquement et économiquement !

Si c'était une position prestigieuse ou utile, pourquoi personne ne veut se charger de cette corvée ?

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On manque de moyens au Sahel et dans le reste de l'afrique et on dépense une fortune pour protéger le réarmement du Hezbollah libanais au pouvoir au Liban ?  

Le déploiement au Liban coûte très cher et on pert notre temps au Liban où notre présence est purement symbolique : On ne les empéchera pas de se mettre sur la gueule s'ils le veulent et pire, on risque en cas d'effondrement de la Syrie d'être une cible très facile.  

Le crédit politique est nul, à l'international tout le monde s'en fout depuis 30 ans et les français eux-mêmes ignorent majoritairement la présence de nos soldats au Liban.

On n'a plus assez de troupes pour les dépenser à faire de la figuration au Liban tnadis que nos ressortissants sont attaqués aux quatre coins du monde. Le Liban ne nous a jamais rapporté autre chose que des emmerdes, il serait temps de voir ailleurs et de chercher des amitiés plus profitables politiquement et économiquement !

Si c'était une position prestigieuse ou utile, pourquoi personne ne veut se charger de cette corvée ?

Les déploiements au Sahel sont principalement le fait du COS, comme on l'a vu avec la (re)création d'une base ad-hoc à Ouagadougou en 2010. Par ailleurs les moyens aéroportés français au Liban étant à peu près inexistants, je vois mal les unités projetées au Liban être redéployées au Sahel sous une forme ou une autre. Pour le moment, je vois mal les CAESAR, les batteries de Mistral et les VBCI de l'opération Daman dans le désert sahélien. Le seul gain serait, effectivement, financier.

Pour ce qui est du reste de l'Afrique, je partage totalement l'idée que notre présence ne devrait pas être sacrifiée comme elle l'est actuellement alors que celle des Etats-Unis par exemple est en constante augmentation. Mais on souffre là de décisions purement politiques, et d'affichage (mettre fin à la France-Afrique) et un départ du Liban n'y changerait rien.

Il est fort probable que notre présence militaire au Liban soit allégée après la revue stratégique de ce mois-ci, elle semble inévitable et surtout nécessaire, mais je maintiens ce que j'ai dit. J'espère que cela ne signifie pas la fin à court terme de notre présence sur place.

Quant à dire que toute le monde s'en fout, ce n'est pas vrai. La Turquie, la Syrie, Israël et le Liban lui même, eux ne s'en foutent pas. Quant aux Français, je doute que leur avis soit pertinent dans la mesure où ils ignorent la présence de nos soldats dans toutes les opex …hormis en Afghanistan et en Libye grâce au battage médiatique et aux morts (et rien d'autre). Si c'était le seul critère de choix pour savoir si on doit rester ou partir, il faudrait mettre fin à toutes les opex.

Par ailleurs notre présence militiare ailleurs ne nous est pas vraiment profitable économiquement. L'IMFEAU est d'ailleurs symptomatique … La présence militaire française nous est rarement profitable à ce niveau !

Le Hezbollah et Israël ont mutuellement compris qu'ils n'avaient pas d'intérêt dans une nouvelle guerre, tout le reste est de l'affichage politique voir de la propagande. Il suffit de voir comment ils ont agit avec les récents tirs de roquette. Et s'ils sont arrivés à cette conclusion, c'est, au moins partiellement, par l'action de la FINUL qui fait partie des réunions tri-parties avec le Hezbollah et Israël.

Enfin si personne ne veut s'encombrer de cette mission, c'est principalement pour des raisons financières en période de crise, je m'étonne que tu te sois posé la question.

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des opérations rien qu'en Afrique il y a (et aura ) de quoi faire  (je ne parle pas du sahel mais du reste de l'Afrique ) ,rien n'est figé et des évolutions peuvent toujours arrivé .

la politique pour l'Afrique va évoluer mais certainement pas changé sur le fond ...

enfin quand on voit le règlement pour l'affaire Ivoirienne ,on est encore là-bas pour un moment et nos intérêts sont en sécurité .

quand on y regarde bien ,on est toujours au Gabon (y a du pétrole ) ,en RCI (le cacao ) ...et pas d'américains dans ses 2 pays  là ...donc on assure toujours nos intérêts ,on a juste recentré sur se qui vaut "le coup" .

Djibouti à réduit la voilure ,mais il reste quand le même le 5°RIAOM qui a du matos (blindé ,canon de 155 ) et qui peut-être renforcé au cas ou .

http://www.troupesdemarine.org/actuel/unites/5riaom.htm

et pour les autres pays en Afrique ou on a réduit la voilure voir fermé ,ben pas de gros intérêt sur place donc on réduit les frais ... tout en cassant l'image France-Afrique d'avant en faisant des effets d'annonces en criant :"s'est la  fin de se système"...

et puis qu'est-ce qui a changé au Liban ?

rien il y en a toujours qui veulent se la mettre dessus ,même si pour l'instant il se tienne à carreau ... mais des que l'occase se présentera ,sa repartira ,ils en ont rien à faire de la FINUL ...

sa a été en dent de scie depuis que sa a commencé ,on est dans le creux de la vague ,s'est tout ...

effectivement que travaillé pour l'ONU sa la fout mal pour pas mal de pays  ...

et laissé nos gars continué à servir de cibles sans pouvoir se défendre et compté les points ,ben non pas trop ...

enfin avis personnel  ;)

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  • 2 months later...

Les CAESARS vont rentrer du Liban, réduction de format -400 hommes

http://www.lemonde.fr/international/article/2012/03/13/la-france-annonce-la-reduction-de-son-engagement-dans-la-finul-au-sud-du-liban_1666912_3210.html

La France va réduire de façon significative ses effectifs militaires dans la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (Finul) : début avril, à la faveur des relèves, le contingent sera diminué de 400 soldats, passant de 1 300 aujourd'hui à 900.

[...]

Le contingent français, depuis la seule base de Dayr Kifa, continuera d'assurer le rôle de Force de réaction rapide pour la Finul. Paris en conservera aussi le poste de chef d'état-major. Après avoir retiré ses derniers chars Leclerc en 2011, l'armée va rapatrier une compagnie de combat et ses quatre canons ultramodernes Caesar.

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...

Fallait s'y attendre, le bordel syrien déborde sur le Liban !  =(

Il ne manque plus qu'une nouvelle guerre civile au Liban.... 

(AFP) Les affrontements se poursuivaient dimanche à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, entre quartiers hostiles et favorables à la révolte en Syrie voisine, faisant un nouveau mort, a affirmé une source au sein des services de sécurité.

A Bab el-Tebbaneh, un homme a péri lors d'affrontements entre les habitants de ce quartier à majorité sunnite, hostile au régime syrien, et les résidents du quartier de Jabal Mohsen, alaouite et sympathisant du régime de Bachar al-Assad.

Un habitant du quartier sunnite de Kobbé avait déjà été tué samedi soir lors des heurts qui ont débuté samedi soir et ont fait jusqu'à présent dix blessés.

Dans un incident séparé, un officier de l'armée a été abattu, selon une autre source au sein des services de sécurité, par un tireur embusqué, après des échanges de tirs samedi soir entre l'armée et des islamistes qui manifestaient pour exiger la libération d'un des leurs soupçonné de "terrorisme" par les autorités libanaises.

Une centaine de jeunes islamistes avaient dressé samedi un camp à l'entrée sud de Tripoli et planté des drapeaux noirs sur lesquels était écrite la profession de foi musulmane, ainsi que des drapeaux de l'indépendance syrienne, symbole de la rébellion dans ce pays voisin du Liban.

Des tirs ont ensuite éclaté lorsque ces jeunes, également sympathisants de la révolte syrienne, ont tenté de s'approcher d'un bureau du Parti social nationaliste syrien (PSNS), une formation libanaise pro-Assad.

Les autorités syriennes ont à plusieurs reprises affirmé que des armes et des combattants passaient clandestinement depuis le Liban pour venir en aide aux rebelles qui cherchent à renverser le régime Assad, après 14 mois de révolte réprimée dans le sang.

Le Liban est divisé entre l'opposition, soutenue par Washington et hostile au régime syrien, et le camp du Hezbollah qui domine le gouvernement et qui est appuyé par Damas et Téhéran.

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Concernant l assassinat de Hariri, suffit de poser la question : à qui profite le crime ? La réponse est évidente, à israel. Seule puissance qui souhaite l éclatement du Liban, naguère prospère, dénommée la suisse du monde arabe, un pays où cohabitent plusieurs religions, cette référence dérange tellement israel.

La syrie n avait pas intéret à commettre cet attentat, pris en tenaille par ces voisins qui ne lui veulent pas du bien, par la présence américaine.

La syrie est un allié obligé de l iran, puisque c est son seul soutien dans la région, la syrie c est le dernier bastion face à l expansionisme israélien, elle gène meme le voisin turc, la syrie dérange tellement. Quand on connait les liens historiques qui lient la syrie au liban, j allais dire c est un destin commun qui les unit, et si la syrie est frappée, on en sentira les conséquences au liban. Tout cela est voulu.

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Il est vrai que l’assassinat n'a profité ni aux pro-Assad du 8 mars, ni à Assad lui même qui voyait ainsi disparaitre celui qui prétendait avoir une politique autonome dans le pré-carré syrien  :P

Les accusations contre Israël me font toujours rire dans cet affaire : ils n'avaient rien à gagner à tuer un opposant du Hezbollah à l'intérieur même du Liban, et un homme d'affaire pas spécialement connu pour son intransigeance contre Israël ... bref ridicule

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L'armée libanaise déployée dans les zones touchées par les combats à Tripoli

TRIPOLI (Liban) - L'armée libanaise s'est déployée mardi dans l'ensemble des quartiers de Tripoli (nord) touchés ces derniers jours par des violences confessionnelles meurtrières liées au conflit en Syrie voisine.

Des unités de l'armée sont arrivées à 06H00 (03H00 GMT) rue de Syrie, qui sépare le quartier de Bab el-Tebbaneh, majoritairement sunnite et hostile au régime syrien de Bachar al-Assad, et celui de Jabal Mohsen, alaouite et sympathisant de ce régime, selon un correspondant de l'AFP.

Elles ont achevé leur déploiement après être entrées lundi en soirée dans les quartiers touchés par les affrontements qui ont fait neuf morts et des dizaines de blessés depuis samedi à Tripoli, la principale ville du Nord.

Dieu merci, l'armée est entrée et nous avons la paix maintenant. Certaines personnes qui avaient fui ont commencé à revenir, mais la plupart ont encore peur, parce qu'il est déjà arrivé que les combats reprennent après le déploiement de l'armée, a dit à l'AFP Ahmed Jaber, habitant de Bab el-Tebbaneh.

Dans le même temps, des bulldozers nettoyaient le quartier, enlevant les barrages installés par les groupes armés ainsi que les projectiles non explosés.

Des équipes de la compagnie libanaise d'électricité s'employaient pour leur part à rétablir le courant.

Il y a un cessez-le-feu à Tripoli, les troubles qui ont eu lieu ces deux derniers jours sont finis, a affirmé aux journalistes le Premier ministre Najib Mikati, lui-même sunnite et originaire de Tripoli.

Il a dit avoir rencontré tous les responsables politiques concernés à Tripoli ainsi que les dirigeants salafistes qui ont convenu de cesser le feu.

Les heurts confessionnels, fréquents à Tripoli, ont éclaté samedi soir après des échanges de tirs entre l'armée et des islamistes.

Ces derniers réclament la libération d'un des leurs, Chadi al-Mawlawi, soupçonné de terrorisme par les autorités libanaises mais présenté par ses proches comme un partisan de la révolte en Syrie. M. Mawlawi est toujours détenu.

De nombreux militants islamistes poursuivaient mardi un sit-in réclamant sa libération et un jugement pour les détenus, notamment islamistes, incarcérés depuis des années et toujours dans l'attente de leur procès. Un camp improvisé était toujours installé à l'entrée sud de la ville.

Un sit-in pacifique et non-armé se poursuit à Tripoli au sujet des militants islamistes incarcérés, a précisé M. Mikati, jugeant inacceptable de porter les armes et de menacer la sécurité.

Alors que plusieurs dirigeants politiques ont dénoncé une tentative de Damas d'exporter la crise qui secoue son régime depuis 14 mois, M. Mikati a estimé qu'il n'y avait pas de doute que ce qui se passe en Syrie a un impact sur le Liban, car (les deux pays) sont liés.

Par conséquent, nous essayons d'empêcher tout impact négatif sur le Liban, a précisé le chef du gouvernement libanais, dominé par le Hezbollah, un allié du régime syrien.

Nous sommes sur un volcan, la situation dans la région évolue très vite dans la région et cela peut toucher le Liban, a-t-il ajouté, se disant toutefois plus rassuré après le déploiement de l'armée.

(©AFP / 15 mai 2012 14h42)

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  • 1 month later...

Un raid de l'aviation israélienne au Sud-Liban aurait détruit hier un dispositif électronique d'espionnage des communications libanaises découvert par le Hezbollah.

Le Hezbollah affirme que cette découverte prouverait le non respect de la souveraineté libanaise par Israël.

J'ai appris la nouvelle dans un journal roumain qui cite AFP, mais je ne trouve pas de trace dans la presse francophone.

http://www.evz.ro/detalii/stiri/raid-fulgerator-al-israelului-asupra-libanului-care-a-fost-tinta-990079.html#comentarii

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BEYROUTH (Reuters) - Le conflit syrien a débordé samedi sur le nord du Liban, où les forces gouvernementales de Bachar al Assad ont bombardé plusieurs villages alors que des rebelles syriens avaient franchi la frontière pour se mettre à l'abri, ont rapporté des habitants.

Des habitants de la région de Wadi Khaled rapportent que des obus de mortier ont commencé à s'abattre vers 02h00 du matin sur des fermes situées à une distance comprise entre cinq et 20 kilomètres de la frontière. De nouvelles explosions étaient signalées à la mi-journée.

Dans le village d'Al-Mahatta, une maison a été détruite, provoquant la mort d'une adolescente de seize ans, ont confié des membres de sa famille. Une femme de vingt-cinq ans et trois hommes ont également trouvé la mort dans des villages voisins.

Dans un communiqué, le président libanais Michel Sleimane a déploré ces décès et promis une enquête sur leurs circonstances.

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