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gibbs

je t'avouerais que çà m'étonnerais bcp, je pense que chez nous le système de santé y compris dans les armées est (encore) mieux organisé. Le soucis est de ne pas laisser seuls des gens qui souvent se retrouvent avec un lourd handicap, moteur, sensoriel, mental.

Le problème est double çà coûte cher et çà demande du monde de s'occuper d'eux de créer des structures car sinon ils sont à la charge de leur famille, mais s'il y a un prix à payer c'est bien celui-là.

Après il y a l'oubli et le manque de considération. Des progrès ont été faits depuis 50 ans mais bon, quand on est grièvement blessé et définitivement marqué le sentiment de frustration doit être énorme surtout si on l'a été dans un conflit mal accepté par le pays et peu reconnu.

Je pense qu'un vétéran de la seconde guerre mondiale n'aura pas reçu la même considération ou le même respect qu'un vétéran du Vietnam ou de l'A-stan (pour les soviétiques)

Raids avait publié une étude américaine qui montrait que 25% des sdf étaient aujourd'hui des vétérans de l' US Army

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gibbs

je t'avouerais que çà m'étonnerais bcp, je pense que chez nous le système de santé y compris dans les armées est (encore) mieux organisé. Le soucis est de ne pas laisser seuls des gens qui souvent se retrouvent avec un lourd handicap, moteur, sensoriel, mental.

Le problème est double çà coûte cher et çà demande du monde de s'occuper d'eux de créer des structures car sinon ils sont à la charge de leur famille, mais s'il y a un prix à payer c'est bien celui-là.

Après il y a l'oubli et le manque de considération. Des progrès ont été faits depuis 50 ans mais bon, quand on est grièvement blessé et définitivement marqué le sentiment de frustration doit être énorme surtout si on l'a été dans un conflit mal accepté par le pays et peu reconnu.

Je pense qu'un vétéran de la seconde guerre mondiale n'aura pas reçu la même considération ou le même respect qu'un vétéran du Vietnam ou de l'A-stan (pour les soviétiques)

Raids avait publié une étude américaine qui montrait que 25% des sdf étaient aujourd'hui des vétérans de l' US Army

Bien d'accord. Traiter correctement ces blessés de guerre, notamment sur la plan psychologique, permet d'éviter les dérapages plus tard qui frappent l'opinion publique, font des "dommages collatéraux" au conflit et interviennent dans les coûts additionnels à un budget des armées. De tels incidents et situations renvoient également une mauvaise image de l'institution. Enfin il y va de sécurité des gens et d'une certaine façon, de l'idée même de service public (la défense est un service public et d'une certaine façon un bien public pur et donc impossible à vraiment assumer autrement que par la collectivité non ?).

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@ Pascal sans compter tout les suicides de vétérans d'Irak et d'A-stan ça fait du monde de mis sur la touche qui ont servi leur pays et pourtant chez les US le conflit est quand même mieux accepté et "valoriser"...je voudrais pas savoir si en france tout nos soldats rapatrier sur blessures sont encore tous vivant...ou non dépressionnaires. =|

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gibbs

je t'avouerais que çà m'étonnerais bcp, je pense que chez nous le système de santé y compris dans les armées est (encore) mieux organisé. Le soucis est de ne pas laisser seuls des gens qui souvent se retrouvent avec un lourd handicap, moteur, sensoriel, mental.

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le PB s'est qu'on est trés discret sur le sujet en France ,et comme il y a eu le cas de se Légionnaire d'une OMLT (il est reparti en Afgha une derniére fois pour fermer la boucle avant d'arréter l'armée ) blessé à la machoire et qui devait faire un complément de sa poche pour une prothése dentaire sous prétexte que s'était du niveau esthétique (on en avait parlé sur le forum ,perso j'avais trouvé sa stupide le coup de la prothése ,comme si sa allé agrandir le trou de la sécu  :P ) .

il avait fait part de son sentiment d'avoir été mit (sans compté le coup de la prothése ) de côté alors qu'il n'avait pas ressenti sa lorsqu'il avait été invité aux USA pour une remise de médaille .

maintenant ,il est vrai que notre systéme de santé est toujours mieux que celui des US .

Le problème est double çà coûte cher et çà demande du monde de s'occuper d'eux de créer des structures car sinon ils sont à la charge de leur famille, mais s'il y a un prix à payer c'est bien celui-là .

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Après il y a l'oubli et le manque de considération. Des progrès ont été faits depuis 50 ans mais bon, quand on est grièvement blessé et définitivement marqué le sentiment de frustration doit être énorme surtout si on l'a été dans un conflit mal accepté par le pays et peu reconnu.

beaucoup de témoignage de soldat Français présent en Afgha vont dans se sens :

-est-ce qu'on parle d'eux en France ,ou parle t-on d'eux uniquement lorsqu' il y a un décés (sensation de ne parler d'eux que lorsqu'il y a un drame et pas des choses positive de leurs actions sur le terrain ).

et se ne sont pas des gens qui ont été blessé ,donc effectivement comme tu le dis sa doit être encore plus dur pour un blessé se manque de considération .

Je pense qu'un vétéran de la seconde guerre mondiale n'aura pas reçu la même considération ou le même respect qu'un vétéran du Vietnam ou de l'A-stan (pour les soviétiques)

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Raids avait publié une étude américaine qui montrait que 25% des sdf étaient aujourd'hui des vétérans de l' US Army

exact ,je l'avais lu .
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il va sans dire qu'il faut pas radiner sur toute aide médicale ou financiere pour les vétérans.

Pour ce qui est de l'aide psychologique franchement je suis plus réservé.

J'ai pas les chiffres sous la main, mais quand les ricain ont envoyés des psychologues en Irak pour limiter le nombre e suicide ça a été une véritable catastrophe: le taux a été multiplié par 3 ou 4 (de mémoire)

Dans ce domaine me semble qu'on ne peut déroger à "la tradition" qu'avec beaucoup de circonspection. Et la "tradition" veut qu'on ne s'occupe pas de la psychologie des vétérans. C'est pas notre première guerre et jusqu'a maintenant on ne s'est jamais occupé de la psychologie des vétérans. Un tort dirons certain, mais rien ne dit que dans la psychologie le remede n'est pas pire que le mal.

La médecine c'est de la biologie, de la meccanique, une science "dure", le progrès est mesurables et patent.

La psychologie est une science molle, incertaine, rien ne dit que ça constitue une aide efficace sur le long terme d'autant qu'on a pas de recul sur le traitement de situation aussi exceptionnelles que la guerre.

S'agit pas que nos vétérans servent de souris de laboratoir pour que les psychologues puissent s'exercer et se trouver une utilité absolument pas prouvée en l'état actuel des choses.

Donc mon humble avis sur la question c'est que pandant des millénaires le vétéran s'en sortait tant bien que mal psychologiquement, faudrait pas qu'on empire les choses en faisant des expériences. Les psychologues nous dirons qu'ils sont sur de leur coup et qu'ils peuvent faire mieux que la famille, les amis et les propre ressources de la personne, mais c'est faux: on est sur de rien.

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il va sans dire qu'il faut pas radiner sur toute aide médicale ou financiere pour les vétérans.

Pour ce qui est de l'aide psychologique franchement je suis plus réservé.

J'ai pas les chiffres sous la main, mais quand les ricain ont envoyés des psychologues en Irak pour limiter le nombre e suicide ça a été une véritable catastrophe: le taux a été multiplié par 3 ou 4 (de mémoire)

Dans ce domaine me semble qu'on ne peut déroger à "la tradition" qu'avec beaucoup de circonspection. Et la "tradition" veut qu'on ne s'occupe pas de la psychologie des vétérans. C'est pas notre première guerre et jusqu'a maintenant on ne s'est jamais occupé de la psychologie des vétérans. Un tort dirons certain, mais rien ne dit que dans la psychologie le remede n'est pas pire que le mal.

La médecine c'est de la biologie, de la meccanique, une science "dure", le progrès est mesurables et patent.

La psychologie est une science molle, incertaine, rien ne dit que ça constitue une aide efficace sur le long terme d'autant qu'on a pas de recul sur le traitement de situation aussi exceptionnelles que la guerre.

S'agit pas que nos vétérans servent de souris de laboratoir pour que les psychologues puissent s'exercer et se trouver une utilité absolument pas prouvée en l'état actuel des choses.

Donc mon humble avis sur la question c'est que pandant des millénaires le vétéran s'en sortait tant bien que mal psychologiquement, faudrait pas qu'on empire les choses en faisant des expériences. Les psychologues nous dirons qu'ils sont sur de leur coup et qu'ils peuvent faire mieux que la famille, les amis et les propre ressources de la personne, mais c'est faux: on est sur de rien.

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pour moi les aides matérielles (financières, techniques, institutions spécialisées) représentent déjà énormément ...

Déjà avec çà on a le sentiment de ne pas être abandonné à son sort

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il va sans dire qu'il faut pas radiner sur toute aide médicale ou financiere pour les vétérans.

Pour ce qui est de l'aide psychologique franchement je suis plus réservé.

J'ai pas les chiffres sous la main, mais quand les ricain ont envoyés des psychologues en Irak pour limiter le nombre e suicide ça a été une véritable catastrophe: le taux a été multiplié par 3 ou 4 (de mémoire)

Dans ce domaine me semble qu'on ne peut déroger à "la tradition" qu'avec beaucoup de circonspection. Et la "tradition" veut qu'on ne s'occupe pas de la psychologie des vétérans. C'est pas notre première guerre et jusqu'a maintenant on ne s'est jamais occupé de la psychologie des vétérans. Un tort dirons certain, mais rien ne dit que dans la psychologie le remede n'est pas pire que le mal.

La médecine c'est de la biologie, de la meccanique, une science "dure", le progrès est mesurables et patent.

La psychologie est une science molle, incertaine, rien ne dit que ça constitue une aide efficace sur le long terme d'autant qu'on a pas de recul sur le traitement de situation aussi exceptionnelles que la guerre.

S'agit pas que nos vétérans servent de souris de laboratoir pour que les psychologues puissent s'exercer et se trouver une utilité absolument pas prouvée en l'état actuel des choses.

Donc mon humble avis sur la question c'est que pandant des millénaires le vétéran s'en sortait tant bien que mal psychologiquement, faudrait pas qu'on empire les choses en faisant des expériences. Les psychologues nous dirons qu'ils sont sur de leur coup et qu'ils peuvent faire mieux que la famille, les amis et les propre ressources de la personne, mais c'est faux: on est sur de rien.

Faux la médecine est une science basée sur la pratique. C'est une science qui peut se tromper, elle est inexacte.

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Faux la médecine est une science basée sur la pratique. C'est une science qui peut se tromper, elle est inexacte.

C'est un autre débat, mais c'est ce qui fait que la Médecine doit être considérée comme un art (au sens ancien du terme), plus que comme une science.

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il va sans dire qu'il faut pas radiner sur toute aide médicale ou financiere pour les vétérans.

Pour ce qui est de l'aide psychologique franchement je suis plus réservé.

J'ai pas les chiffres sous la main, mais quand les ricain ont envoyés des psychologues en Irak pour limiter le nombre e suicide ça a été une véritable catastrophe: le taux a été multiplié par 3 ou 4 (de mémoire)

Dans ce domaine me semble qu'on ne peut déroger à "la tradition" qu'avec beaucoup de circonspection. Et la "tradition" veut qu'on ne s'occupe pas de la psychologie des vétérans. C'est pas notre première guerre et jusqu'a maintenant on ne s'est jamais occupé de la psychologie des vétérans. Un tort dirons certain, mais rien ne dit que dans la psychologie le remede n'est pas pire que le mal.

La médecine c'est de la biologie, de la meccanique, une science "dure", le progrès est mesurables et patent.

La psychologie est une science molle, incertaine, rien ne dit que ça constitue une aide efficace sur le long terme d'autant qu'on a pas de recul sur le traitement de situation aussi exceptionnelles que la guerre.

S'agit pas que nos vétérans servent de souris de laboratoir pour que les psychologues puissent s'exercer et se trouver une utilité absolument pas prouvée en l'état actuel des choses.

Donc mon humble avis sur la question c'est que pandant des millénaires le vétéran s'en sortait tant bien que mal psychologiquement, faudrait pas qu'on empire les choses en faisant des expériences. Les psychologues nous dirons qu'ils sont sur de leur coup et qu'ils peuvent faire mieux que la famille, les amis et les propre ressources de la personne, mais c'est faux: on est sur de rien.

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les RETEX sont pourtant claires

un soldat avec un suivi psychologique correct (le mot est important ici) passera mieux son syndrome post traumatique qu'un soldat sans aucun support psychologique (les RETEX de Tchetchenies sont édifiants à cet égard de même que pour l'Irak en comparaison unités par unités)

le problème c'est qu'un suivi psychologique de PTSD demande aussi une démarche globale souvent mal vue dans les armées

c'est pas en faisant un entretien de 5 min tous les 36 du mois et en mentant au psy pendant ce laps de temps très court que ca va bien se passer

de plus nombre de PTSD se declarent des mois voire des années après les événements

le suivi doit donc etre long, complet et de qualité

un vrai travail de psychothérapie en somme assez eloigné des envies et capacités du domaine militaire (car jugé incompatible avec l'activité militaire aux horaires tirés au cordeau et à l'esprit "tant que tu saignes pas sang et boyaux t'es en forme !!"

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les RETEX sont pourtant claires

un soldat avec un suivi psychologique correct (le mot est important ici) passera mieux son syndrome post traumatique qu'un soldat sans aucun support psychologique (les RETEX de Tchetchenies sont édifiants à cet égard de même que pour l'Irak en comparaison unités par unités)

le problème c'est qu'un suivi psychologique de PTSD demande aussi une démarche globale souvent mal vue dans les armées

c'est pas en faisant un entretien de 5 min tous les 36 du mois et en mentant au psy pendant ce laps de temps très court que ca va bien se passer

de plus nombre de PTSD se declarent des mois voire des années après les événements

le suivi doit donc etre long, complet et de qualité

un vrai travail de psychothérapie en somme assez eloigné des envies et capacités du domaine militaire (car jugé incompatible avec l'activité militaire aux horaires tirés au cordeau et à l'esprit "tant que tu saignes pas sang et boyaux t'es en forme !!"

expliqué comme sa ,s'est pas faux .

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c'est pas tout blanc ou tout noir mais faut faire extremement gaffe.

L'homme est naturellement calculé pour la guerre, dans ses gènes c'est la paix qui est exceptionnelle voir "anormale" pas la guerre.

Il n'empeche que depuis que la psychologie existe on a trop peux de guerre pour tirer des conclusions sur le bénéfice des aides psychologique sur le long terme et donc on avance en terrain quasi inconnu.

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c'est pas tout blanc ou tout noir mais faut faire extremement gaffe.

L'homme est naturellement calculé pour la guerre, dans ses gènes c'est la paix qui est exceptionnelle voir "anormale" pas la guerre.

Il n'empeche que depuis que la psychologie existe on a trop peux de guerre pour tirer des conclusions sur le bénéfice des aides psychologique sur le long terme et donc on avance en terrain quasi inconnu.

Les études sur le PTSD sont déjà présentes pour le débarquement de Normandie, Wiervoka aborde pas mal ce sujet d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, une gestion en amont,  ainsi qu'au plus près des troupes ainsi qu'une bonne chaine pour un suivi approfondi sont les seuls moyens de faire baisser ce genre de crise ou en abaisser les effets.

Note: le meilleurs moyen de le faire disparaitre est d'avoir des soldats ultra motivé pour se battre (la 2eme DB à un taux de PTSD quasi nul).

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c'est pas tout blanc ou tout noir mais faut faire extremement gaffe.

L'homme est naturellement calculé pour la guerre, dans ses gènes c'est la paix qui est exceptionnelle voir "anormale" pas la guerre.

Il n'empeche que depuis que la psychologie existe on a trop peux de guerre pour tirer des conclusions sur le bénéfice des aides psychologique sur le long terme et donc on avance en terrain quasi inconnu.

bien sur que c'est pas tout blanc ou tout noir

mais d'un point de vue épidémiologique (cad que l'on sort de la donnée individuelle pour s'intéresser à la donnée population) le résultat est clair en terme de pourcentages

quant à l'homme naturellement calculé pour la guerre désolé  mais tu sors d'ou cette idée ?

ne pas confondre gestion du conflit (qui est commun à l'ensemble du regne animal) et guerre

l'homme n'est pas programmé pour une situation de guerre (cad un stress continu sur la longueur) au contraire

il a été démontre qu'un stress continuel (situation de guerre par excellence) est loin d'améliorer les performances (comme c'est la cas d'un stress ponctuel qui déclenche une décharge d'adrénaline et fait fonctionner des mécanismes d'adaptation rapide). C'est destructeur pour l'organisme aussi bien du point de vue capacité intellectuelles que physiques

Il n'empeche que depuis que la psychologie existe on a trop peux de guerre pour tirer des conclusions sur le bénéfice des aides psychologique sur le long terme et donc on avance en terrain quasi inconnu

pourtant ca date depuis le milieu du 19e d'abord de manière empirique (amélioration des soins aux blessés, unités tournant pour le repos, théatre aux armées, chaine logistique améliorant l'ordinaire voir intégration des "padres regimentaires")

y'a même eu un champ d'étude assez poussé lors de la Ie GM avec des observations (balbutiante certes au regard de la psychologie et psychiatrie moderne mais faut remettre dans le contexte de l'epoque)

bref m'es avis que la tu fonctionne avec des idées reçues

toujours est il qu'il est épidémiologiquement prouvé comme l'a précisé Fenrir qu'un suivi au plus prêt des unités a montré son efficacité (ainsi qu'evidemment une grosse préparation en amont et aval : envoyer des recrues au feu comme l'on fait les russes en Tchétchenie ou les US au VietNam sans assurer le suivi au retour a été catastrophique : là dessus il est évident qu'on sait au moins ce qu'il ne faut pas faire)

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merci pour les infos Akhilleus et fenrir.

quant à l'homme naturellement calculé pour la guerre désolé  mais tu sors d'ou cette idée ?

Une évidence.

D'ailleurs c'est en général pas pandant la guerre que le bonhomme craque c'est de retour dans ses foyers.

Donc si la guerre apporte son lot de problemes psychologique, la paix aussi.

Rien ne dit que certaines personnes qui son mal dans la vie en temps de paix seraient pas mieux en situation de guerre. La légion semble prouver que ce n'est pas une idée aussi absurde que ça.

(amélioration des soins aux blessés, unités tournant pour le repos, théatre aux armées, chaine logistique améliorant l'ordinaire voir intégration des "padres regimentaires")

si tu consideres ça comme du traitement psychologique alors on est d'accord.

Mais alors tout est psychologique, motiver les troupes, maintenir haut le moral, les médailles, etc..

Je vais essayer d'expliquer ce qui me chiffonne avec les psychothérapies du moins le peux que j'en sais: l'homme a sa fierté, et son honneur. Meme blessé il cherchera à faire bonne figure. C'est ça qui peut l'aider à se lever tous les matins, à continuer à sourir, à rigoler. Et la vie reprend son cours.

En plus la nature est bien faite: les femmes aiment les hommes fort et encore plus les hommes fort qui ont leurs blessures et faiblesses à réconforter. Y a il meilleur réconfort ? ça vaut tous les psy.

Le psy lui va pousser vétéran à s'épancher, à laisser tomber ces barrières.  Avec eux la force mentale n'est pas reconnue, il n'y a plus de "honte" à montrer sa faiblesse et quand il n'y a plus de "honte" il n'y a plus de fierté et etre fier de soit c'est très important.

Sujet délicat que je ne connais pas et traite de manière intuitive. Je sais que je suis pas clair mais j'espere que vous voyez plus ou moins ce que je veux dire et que je ne serais pas mal compris. J'ai mis "honte" entre parenthese parce que c'est pas de la honte. Le gars qui a tenu sur le champ de bataille il peut etre fier meme si il craque de retour à la vie civile. Mais je vois pas d'autre mots. Je vais faire comme dit gibbs parfois ;) : désolé d'etre confus, je me fait l'avocat du diable et cherche a relativiser les idées toutes faites, en amateur.

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merci pour les infos Akhilleus et fenrir.

Une évidence.

D'ailleurs c'est en général pas pandant la guerre que le bonhomme craque c'est de retour dans ses foyers.

Donc si la guerre apporte son lot de problemes psychologique, la paix aussi.

Rien ne dit que certaines personnes qui son mal dans la vie en temps de paix seraient pas mieux en situation de guerre. La légion semble prouver que ce n'est pas une idée aussi absurde que ça.

Pas d'accord avec toi, le fait que les soldats traumatisés craquent à leurs retour au foyer, ne veut pas dire qu'ils n'ont pas déjà craqué au front.

La famille perçoit simplement un traumatisme dont elle n'avait pas conscience (ce n'est pas le genre de chose dont la propagande aime parler...).

Les soldats peuvent commencer un PTSD sur le front, il suffit de voir la réaction de Patton en Italie quand il en croise un.

C'est un sujet complexe car il faut prendre en compte les mutilation volontaire/suicide et la situation à l'instant T de l'unité engagé.

Je continue avec Wierviorka et le Débarquement:

Les cas psychiatriques au 12 juillet, représentent 8.5% des blessés/malades, avec les combats dans les bocages, on monte à 25% voir 33%.

Et cela touche tous les militaires puisque une étude de 44 sur 5000 militaires rentré aux pays montrent qu'en moyenne 70% des hommes souffrent de traumatismes de guerre avec troubles psychiatriques (avec un % supérieur pour le personnel de l'intendance!)

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je rejoins Fenrir

un PTSD peut très bien se déclencher au front et de plusieurs manières

du gars qui ne va plus arriver à dormir en passant par le gars qui a des hallucinations auditives et sonores, du gars qui ne mange plus et reste dans son coin alors que c'etait un joyeux luron la semaine d'avant, du gars qui va au contraire devenir exhubérant, du gars qui va perdre toute notion d'autoprotection jusqu' au nihilisme au gars qui va faire des trucs contre nature (prélever des oreilles sur les cadavres par exemple), les exemples sont nombreux

on est dans un domaine qui est vaste ici mais chacun des cas est a classer en PTSD

simplement chaque personne a une capacité psychique a encaisser qui varie selon l'individu et le moment

une fois cette limite atteinte, le syndrome se declenche plus ou moins violemment, plus ou moins longtemps

re-regarde Band of brothers : la scène ou le doc craque : c'est du PTSD

simplement ses frères de regiment font qu'il depasse ce cadre

re-regarde Warriors et l'officier qui craque au retour de Bosnie dans son baraquement d'Irlande du Nord

si on parle des PTSD au niveau du civil c'est aussi que c'est la qu'ils sont le plus flagrant

un gars qui "craque" au feu ca peut se comprendre dans la situation

un gars qui craque chez lui et y'a incomprehension parceque aucun des civils qui l'entoure n'ont connu ce qu'il a connu

et le craquage est d'autant plus facile à cause du choc entre la vie de tout les jours et ce qu'il a vécu sur le front (stress continu, embuscades, un pote dont le cerveau lui a atterri sur les genoux, des mecs qu'ils soient amis ou ennemis en train de cramer dans leur VTT, des gamins eparpillés façon puzzle dans une rue) et qu'il a tendance pour la raison citée au dessus d'enterrer ces traumatismes

l'inconscient malheureusement lui n'oublie rien et peut se rappeler au conscient des mois ou des années plus tard d'autant plus violemment qu'on a essayé d'enterrer profond ce qui est traumatisant

ici la "fierté" est contre productive

d'ou le role du psy ou du padre cad une personne anonyme qui ne jugera pas et qui n'est pas impliquée (contrairement aux proches dont on craint l'incompréhension ou le jugement face aux horreurs que l'on a vecu ou faite)

après j'ai jamais dis que le psy etait indispensable

de nombreux soldats s'en sont sortis tout seuls par des auto thérapies (dessin, peinture, ecriture, création d'association) mais ca tient plus de la force de caractère individuelle

pour le gros de la troupe quelqu'un qui ecoute sans commenter c'est à mon sens bienvenu parceque ca sert de vanne sur la cocotte minute

parceque faut pas se leurrer

à mon d'etre un psychopathe avec 0 empathie, une situation de combat c'est quelque chose qui va à l'encontre de tous les instincts humains (d'ou stress) et contre toutes les valeurs qu'on nous inculque depuis le plus jeune age (d'ou re-stress)

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Traumatisme qui est encore plus visible chez les Casques Bleus envoyé dans les Balkans (Warrior l'impossible mission fait le tour complet de la situation), ou comment des soldats entrainé pour une guerre très chaude, se retrouvent à devoir protéger des civils mais pas trop.

Avec un ennemi qui n'est pas un ennemi et des massacres rappelant les heures sombres de la 2eme GM.

Un soldat est plus ou moins préparé à une mission mais la guerre a toujours un autre visage et si le choc est grand, les gars pètent les plombs.

D'ou l'importance d'avoir une préparation en amont du futur terrain d'opération dont bénéficient nos troupes.

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