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Sinon ça rigole toujours autant du côté Trump : ils en sont à remanier les équipes officieuses pour cause de versements suspects.

Vous me direz "attention aux infos qui viennent d'Ukraine" et vous aurez raison. Mais il n'y a pas de démenti apparemment.

Citation

Manafort dirigeait officieusement la campagne du candidat républicain depuis la mise à l'écart de Corey Lewandowski au lendemain des primaires remportées par le milliardaire new-yorkais.

Mais le New York Times a révélé ce week-end que son nom figurait sur un registre secret en Ukraine faisant apparaître des versements en sa faveur d'un montant de plus de 12 millions de dollars (plus de dix millions d'euros) effectués entre 2007 et 2012 par le Parti des régions, la formation de l'ex-président Viktor Ianoukovitch, proche de Moscou.

 

il y a 2 minutes, g4lly a dit :

Lesbienne!

Rhôoo !!

Modifié par Boule75
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2 hours ago, Boule75 said:

Sinon ça rigole toujours autant du côté Trump : ils en sont à remanier les équipes officieuses pour cause de versements suspects.

Vous me direz "attention aux infos qui viennent d'Ukraine" et vous aurez raison. Mais il n'y a pas de démenti apparemment.

 

Rhôoo !!

Pourquoi "officieuses"? Manafort était -et est encore- le patron de la campagne de Trump (mais bon, le goût des Américains pour les titres est comme leur goût pour les acronymes; infini et confondant): tout ce qu'il y a de plus "officiel". On signale par ailleurs son travail rémunéré pour d'autres oligarques ukrainiens, dont certains sont purement et simplement des "moscovites".... Et la même chose vaut pour des membres moins en vue de son équipe.
Mais ce qui m'a fait le plus marrer, c'est qu'alors que cette histoire commençait à s'étaler en première page, mettant en avant (une fois de plus) les liens (réels ou supposés, mon point ici n'est pas de trancher là-dessus) de l'équipe Trump (et de Trump lui-même), Ivanka Trump mettait en ligne une photo de ses vacances (oui, apparemment, en pleine campagne, les enfants prennent des vacances..... Est-ce bien sérieux, la famille Trump?) à Dubrovnik, où elle pose béatement avec Wendy Deng, ex-femme de Ruper Murdoch et actuelle petite copine de.... Vladimir Poutine. Pour mémoire, dans cette catastrophe ambulante campagne, Ivanka est censée incarner le rôle de la maligne de la bande. 

Le sens de l'à-propos de certaines personnes est étonnant..... 

Modifié par Tancrède
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Je sais, rien n'est confirmé dans cette hypothétique relation (ceci dit, la parole de la dame sur le sujet est bien le moins convaincant des arguments), mais le point n'est pas là: la politique repose en énorme partie sur la perception (si ce n'était pas le cas, les politiciens ne seraient pas sans arrêt en train de poser, de monter des couleuvres, de se lancer dans des polémiques qu'ils sont trop intelligents pour prendre au sérieux, de prétendre à des victoires qui n'en sont pas....), et la perception de ce "thème" des liens entre le monde de Trump et le régime poutinien est un des trucs du moment, dont il est encore à voir si la sauce prend ou pas. Un truc comme ça participe du buzz général (online, sur les ondes et dans le bouche à oreilles) qui associe des éléments (des noms, des mots, des thèmes, des actes) du monde trumpien au régime de Poutine, et maintient ces associations dans l'actualité et tous les "refresh" possibles. 

Modifié par Tancrède
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On ne devrait pas trop attacher d'importance sur les rumeurs de maladie (mentale) de Mme Clinton, c'est courant dans les présidentielles cf S.Royal qu'on a qualifié de psychotique schizophrène et tout le toutim.

Pour déterminer ce genre de diagnostic de façon sérieuse il faut un peu plus que de simples vidéos de campagne ou la candidate fait un show et encore moins des racontars de pseudoexperts payés par on ne sait qui.

Cette campagne est la pire élection que j'aie connu (je les suis depuis Nixon), deux candidats mauvais, trainant chacun une jolie batterie de casseroles, on dirait a fin de l'empire romain.

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2 hours ago, kalligator said:

on dirait a fin de l'empire romain.

Eliogabale versus Agrippine? 

Quote

cf S.Royal qu'on a qualifié de psychotique schizophrène et tout le toutim.

Alors qu'elle n'est qu'une emmerdeuse égocentrique, hystérique et atrabilaire au QI limité. 

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Il y a quelques jours il y avait un article dans le NY Times dans lequel des républicains se lamentaient de l’absence totale d'efforts de la part de Trump pour convaincre la communauté noire de voter pour lui. Le résultat est qu'effectivement il atteint un record d'impopularité dans cette communauté, ce n'est cependant pas propre à Trump, il suit la tendance Romney/McCain, la différence étant qu'il n'avait, jusqu'à présent, même pas essayé de renverser la tendance.

Signe d'une certaine volonté de changement dans sa campagne Trump commence enfin à essayer de séduire la communauté noire, il a demandé à chaque afro-américain en difficulté de voter pour lui et dans un bon effort de spin politicien il a dit qu'il refusait le racisme d'Hillary qui ne voit les minorités ethniques que comme de simples réservoirs à vote, en quelque sorte justifiant ainsi le peu d'attention que Trump leur avait porté jusqu'à présent. Il a présenté son axe "law and order" comme bénéficiaires pour les communautés pauvres.

http://www.reuters.com/article/us-usa-election-trump-idUSKCN10R1P0

Il a aussi fait une proposition intéressante visant directement Hillary : obliger tous les hauts fonctionnaires à signer un papier les empêchant de participer à des conférences rémunérées organisées par des entreprises ou des pays étrangers pendant 5 ans après la fin de leurs fonctions. Je propose 10 ans !

Autre signe de ce "changement", Trump a engagé Steve Bannon, directeur de Breitbart (site très à droite), à un nouveau poste ce qui revient cependant à prendre la place de Manafort (toujours là mais dégradé), selon certains ce serait un retour à la devise de Corey Lewandowski : "Let Trump be Trump".

Edit, une bonne phrase de Trump :

Quote

I'm fighting, all of us across the nation are fighting, for peaceful regime change in our own country. The media-donor political complex that's bled this country dry has to be replaced with a new government of, by and for the people.

 

Modifié par Pseudonyme
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8 hours ago, kalligator said:

Tancrède : je te trouve bien dur avec SR surtout quand je vois NS ou FH...aurait-elle fait pire que ces deux là ?

Oh oui! Encore pire. 

8 hours ago, Pseudonyme said:

ur de Breitbart (site très à droite), à un nouveau poste ce qui revient cependant à prendre la place de Manafort (toujours là mais dégradé), selon certains ce serait un retour à la devise de Corey Lewandowski : "Let Trump be Trump".

Ce changement conforte beaucoup de gens dans leur opinion que le but de Trump est de se forger un empire médiatique d'ultra-droite populiste qui prendra le relais d'une FoxNews normalisée: Breitbart est essentiellement l'incarnation médiatique de Trump, la matrice dans laquelle le candidat Trump est né et a grandi, rassemblant son coeur d'audience, cette proportion variable principalement faite d'hommes blancs de droite dont une bonne partie avait déserté les urnes. Breitbart, c'est à peu près le pire de ce que la bulle médiatique de la droite américaine a produit cette dernière décennie (avec le Drudge Report, Alex Jones, la plate-forme The Blaze de Glenn Beck et les talk show radio comme celui de Rush Limbaugh), poussant toutes ses tendances quelques crans plus loin: le niveau de déconnexion d'avec la réalité y est assez déconcertant, ce qui est ironique puisque le fondateur, Andrew Breitbart (mort prématurément en 2012) était un type certes très à droite et dont les opinions peuvent être fortement contestées, et reposant en partie sur pas mal d'idéologie, mais un qui accordait une forte importance à la mesure, à l'autocritique et à la recherche d'une forme d'honnêteté intellectuelle. Le cofondateur, Stephen Bannon, qui vient donc d'intégrer la campagne Trump, est littéralement l'opposé, et la personne qui a fait du site ce qu'il est aujourd'hui, un site dont l'audience a beaucoup augmenté avec la campagne Trump. 

Charlie Sykes, un de ces présentateurs de talk shows conservateurs (mais intelligent et assez honnête) fut le premier journaliste, toutes tendances confondues, à réellement mettre en question la candidature Trump et à le mettre en face des conneries qu'il proférait, pendant la primaire du Wisconsin (Etat de son talk show), acquérant de ce fait une stature nationale. Il a, en début de semaine, fait une analyse très pertinente de la responsabilité de cette sphère auto-alimentée des médias conservateurs dans l'ascension de Trump et dans la création des conditions pour cette ascension, décrivant 20 ans de spirale où le fonctionnement en caisse de résonance imperméable à la critique, à l'autocritique et à la réalité ont littéralement créé un public qu'il est désormais impossible de rappeler à la raison, entre autres parce que le dit public a été ainsi "dressé" pour refuser toute information ou opinion venant d'ailleurs que ce microcosme médiatique très idéologisé et ayant créé ses propres codes et référence, avec pour sempiternelle justification le fameux biais anti-droite/anti-conservateur des "mainstream media", qui sert de justification universelle pour tout et n'importe quoi, confortant cette droite particulière (et dans une bonne mesure, la droite américaine en général, mais à des degrés très divers) dans n'importe quelle position qu'elle veut avancer, et, surtout, dans la fuite en avant permanente dans le n'importe quoi..... Il suffit de dire que le Washington Post, le NY Times, CNN, ou même le WSJ, est en désaccord avec telle ou telle position, pour que cette opinion soit validée aux yeux de ces gens. C'en est vraiment arrivé au point où quand ces grands médias (avec tout ce qu'on peut légitimement critiquer chez eux) disent blanc, cette sphère pense et réclame noir (pas d'humour référenciel ou contextuel dans cette figure de style). 

Le texte de Charlie Sykes en début de semaine:

 

Quote

 

We’ve basically eliminated any of the referees, the gatekeepers. There’s nobody. Let’s say that Donald Trump basically makes whatever you want to say, whatever claim he wants to make. And everybody knows it’s a falsehood. The big question of my audience, it is impossible for me to say that, “by the way, you know it’s false.” And they’ll say, Why? “I saw it on Allen B. West.” Or they’ll say, “I saw it on a Facebook page.” And I’ll say, “The New York Times did a fact check.” And they’ll say, “Oh, that’s The New York Times. That’s [barnyard vulgarity omitted].” There’s nobody—you can’t go to anybody and say, “Look, here are the facts.”

And I have to say that’s one of the disorienting realities of this political year. You can be in this alternative media reality and there’s no way to break through it. And I swim upstream because if I don’t say these things from some of these websites, then suddenly I have sold out. Then they’ll ask what’s wrong with me for not repeating these stories that I know not to be true.

When this is all over, we have to go back. There’s got to be a reckoning on all this. We’ve created this monster. And look, I’m a conservative talk show host. All conservative hosts have basically established their brand as being contrasted to the mainstream media. So we have spent 20 years demonizing the liberal mainstream media. And by the way, a lot of it has been justifiable. There is real bias.

But, at a certain point you wake up and you realize you have destroyed the credibility of any credible outlet out there. And I am feeling, to a certain extent, that we are reaping the whirlwind at that. And I have to look in the mirror and ask myself, “To what extent did I contribute?” I’ll be honest, the bias of the mainstream media has been a staple for every conservative talk show host, every conservative pundit for as long as I can remember. Going way back into the 1960s with William F. Buckley Jr.


 

Il y aurait beaucoup à dire sur le fameux "liberal bias" des grands médias traditionnels, qui est très loin d'être aussi vrai que la droite en général ne le dit (et surtout cette sphère extrêmiste/tarée): sur les sujets économiques, c'est assez certainement un mythe. Sur le reste, c'est beaucoup plus contrasté. Mais l'origine de cette antienne qui est devenue la défense pavlovienne de tout politicien ou intervenant de droite pour décrédibiliser l'adversaire, ou l'attaquer, ou se dépêtrer d'une situation embarrassante, remonte essentiellement à la guerre du Vietnam, et plus précisément aux lendemains de l'offensive du Tet, quand les médias américains ont fait une certaine autocritique sur leur absorption béate des communiqués du Pentagone jusqu'alors, se rendant compte, et le public avec eux, qu'ils avaient avalé des couleuvres pendant 5 ans. Même quand on regarde la réalité des reportages, articles et bulletins d'infos de l'époque après 68, on voit que les tendances sont assez équilibrées (en quantité et qualité d'articles), et qu'il n'y a pas "d'Army bashing" ou d'anti-patriotisme. Mais qu'importe, le mythe était né dans la sphère conservatrice qui s'est mise à accuser les médias de biais anti-américain (parce qu'il n'y avait pas 100% de louanges à la nord coréenne), ajoutant tout ce qu'il était possible d'ajouter à cette position pour lui donner de la substance, notamment l'élitisme cosmopolite supposé des médias (beaucoup de gens diplômés et urbains, beeeuuuurk!). Bref, une labellisation construite sur des années, avec tous les mythes, stéréotypes et associations possibles, un procédé qu'on retrouve dans toute tendance démagogique (et en politique en général, même si pas à un tel degré, avec un tel systématisme et un tel degré d'antagonisme). William F Buckley, comme mentionné dans la citation, fut l'un des premiers à employer avec insistance ce stéréotype et à lui donner une audience (il était alors un "bon client" des grands médias dans les émissions de débat, une figure nationale, et ses altercations avec Gore Vidal sont des classiques de la polémique télé aux USA), et il se faisait l'écho, pour l'anecdote militaire, de cette mentalité qu'on retrouve surtout au Pentagone, et qui a survécu jusqu'à aujourd'hui (surtout d'ailleurs dans l'US Air Force), du refus d'admission de la défaite au VN et du refus de responsabilité dans les fausses perceptions d'avant 68 et dans la mauvaise conduite de la guerre: la défaite sans responsables (pas vraiment de carrières militaires handicapées), les "trouillards de politique" qui sont fautifs, l'opinion gauchiste aiguillée par des médias anti-armée, les hippies.... Bref, tous ces mythes créés pendant et après la guerre pour éviter de se regarder dans le miroir. 

 

 

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Sinon, un truc amusant pour ceux qui se demandent comment les transitions politiques se font de façon concrète: Hillary Clinton a nommé Ken Salazar à la tête de son "équipe de transition". Ken Salazar est un ancien sénateur et Interior Secretary, devenu lobbyiste pour de grandes multinationales (il est le gars qui a tout fait pour accorder tous les passe-droits à BP, y compris après la catastrophe de 2011 dans le Golfe du Mexique), et il est essentiellement l'incarnation du "corporate democrat" qui n'a de démocrate que quelques positions dans le registre sociétal.... Soit un clintonien. Et qu'est-ce que "l'équipe de transition"? C'est pour aller vite le comité de pilotage qui va, pendant la période d'interim de 2-3 mois qui suit l'élection du nouveau président, établir une liste de noms pour toute une série de postes dans la haute administration américaine et à un tas de fonctions clés. En tout environs 4000 places à pourvoir, hautement sensibles politiquement, du personnel de la Maison Blanche (où cependant l'équipe rapprochée de Clinton a beaucoup de choses à dire) aux directions des ministères et agences fédérales, en passant par un certain nombre d'ambassades et autres trucs.... Sans même compter les nominations et récompenses en interne du parti vainqueur, qui doivent avoir un autre comité, bossant cependant avec celui présenté ici, qui représente essentiellement l'organisme partageant le butin, redistribuant aux fidèles et gens qui pèsent, et disposant ses pions pour la lutte à venir et, accessoirement, l'administration du pays. 

La nomination de ce monsieur Salazar est un clair message de Clinton, en forme de majeur levé en direction de la gauche du parti. 

Modifié par Tancrède
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Les Républicains ont trouvé comment faire pour que les Noirs aillent en masse voter Trump.

Techniquement, cela s’appelle la  méthode Coué !

En fait Newt se contente juste de dire que Trum est génial parce qu’il est génial.


Le vrai effet par contre…

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On se demande toujours si ce genre de commentaires est de la méthode Coué sans la moindre honte (parce que le ridicule est garanti, et que des gens comme Gingrich n'ont que ça à faire, et rien à perdre), ou si vraiment ces élites de droite sont à ce point déconnectés de la réalité qu'ils pensent sincèrement que le discours de Trump (essentiellement des paroles sans rien derrière, peu d'articulation dans la communauté noire, peu de suivi probable sur le sujet, et juste des déclarations génériques, qui plus est encore très critiquables et controversées) a la moindre chance de faire effet (si tant est qu'il ait été vu même par un pourcentage significatif des leaders d'opinion afro-américains). C'est tellement nul, niais, et en fait carrément débile comme mode de promo qu'à chaque fois j'entends une voix dans ma tête demandant "mais où ils vont pêcher ces gens"? Y'a un haras qui les produit? Le "Clueless Ranch"? Sans même évoquer le "Niggerhead Ranch"de la famille de l'ex candidat à la candidature (deux fois) Rick Perry, qui avait déjà fait des vagues il y a 4 ans....

C'est évidemment un phénomène qu'on voit souvent dans les positions publiques des élites, sur un sujet ou un autre, mais les chefs républicains semblent avoir poussé le vice à un point particulièrement avancé sur un vaste et constant nombre de sujets; il était assez édifiant, encore récemment, de voir Paul Ryan parler de la pauvreté aux USA avec ce genre de certitudes, énonçant un mélange de banalités, de débilités et de propositions ridicules et/ou sans substance ou réalisme, et de voir certains journalistes, mais surtout le reste de l'establishment républicain s'extasier sur sa "profondeur" et son "audace", apparemment persuadés que cela allait tout changer dans la capacité de séduction du parti.... Tout comme ils se sont persuadés que leur "autopsie" post élection de 2012 était un exercice fort et intelligent (dont le bilan était en essence que leur programme était parfait, juste que le marketing en était "perfectible") et qu'il suffisait juste de rephraser, ce que Jeb Bush a fait dans sa campagne des primaires, et Rubio avec lui, plus quelques autres, pour les résultats que l'on sait. L'aveuglement, l'idéologie, ou encore la capacité à la contorsion et au grand écart pour vendre un produit inadapté servant d'autres intérêts que ceux du client ciblé, sont toujours des choses assez impressionnantes à voir dans le monde réel. La résistance au changement et à la remise en question aussi. Combien de temps l'establishment du GOP pense t-il pouvoir continuer l'exercice? Si les tendances électorales trumpiennes se maintiennent, le pire est qu'il vont garder ce logiciel pour encore un moment, refusant de voir ce qui a fait le succès initial du Donald et qui pourrait encore, si les circonstances changeaient, produire du résultat. Trump a pour l'instant perdu une grande part de l'électorat républicain qui veut un changement fort à quasiment n'importe quel prix (et qui vient de toutes les tendances républicaines et d'une partie des indépendants -cependant plus "Sandersiens"-), pour ne garder que l'essentiel de son électorat plus purement nationaliste, populiste, autoritariste et anti-élite, mais on ne sait pas quel pourcentage du premier il peut récupérer s'il arrive à corriger son tir et à se tenir plus à son message initial. Il peut encore récupérer les évangélistes qui s'étaient déclarés pour lui, une portion des "suburban conservatives" dont l'aspiration au changement dépasse leur attachement à un ton plus stable et policé....  Mais bon, ça, ça tient à un Trump capable de ne pas penser qu'avec son ego d'enfant gâté et de petite brute de cour de récré. Et l'arrivée de Stephen Bannon ne semble pas indiquer un changement en ce sens.  

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Le 16/08/2016 à 14:17, Boule75 a dit :

Ce qui est déjà différent de ta phrase d'avant et Tancrède a bien résumé la différence.

Si je ne m'abuse, une commission d'enquête sénatoriale vient de dépenser de 10 à 15 millions à ce propos, et c'est dans ce cadre qu'a lieu toute une partie du tintouin autour de la messagerie de Clinton, qui a été fouillée pour trouver de quoi l'impliquer dans ce fiasco. Résultat : néant. Et véritablement sur cet aspect là : néant. Les sénateurs républicains n'avaient pas d'éléments d'inculpation, ils se sont dit "on va aller à la pêche, interroger le maximum de monde, retourner la messagerie, on va bien trouver quelque chose !" ce qui est vraiment une tactique de m... Et puis : rien, nothing, nada, makach, you name it.

Et elle n'était évidemment pas en charge des opérations militaires ou de la CIA.

 

Toi t'as pas mais alors pas du tout suivit l'affaire.

Le problème de sa messagerie est justement qu'elle en avait privée une et qu'elle l'utilisait pour son travail, avant que le problème soit ce qu'elle contenait. A partir de là je ne peut rien faire de plus sur le sujet.

 

Citation

Trump affabule et ment comme il respire. Mais bon, il est en tête des sondages. Sur AD seulement.

 

C'est ce que j'expliquais dans une autre post. La presse quasi unanime ne donne pas la parole aux pro trump, les ignore etc. Seulement, ce n'est pas parce qu'elle ne veut pas les voir, qu'ils n'existent pas. Cette auto censure qui la rend aveugle, ne fait que masquer la réalité.
Ce qui donne un tel résultat.

In fine aucun votants pour trump n'est venu défendre son "vote", il se saurait attaqué inutilement, pourtant il est devant dans le sondage.

 

Le 16/08/2016 à 16:54, Tancrède a dit :

Personne ne "défend" Clinton: la question ici est de la mesure dans le portrait qu'on fait d'un candidat, qui verse (notamment dans tes posts) dans la caricature (à comparer à Trump qui s'est grimé lui-même en caricature vivante, ce qui est souvent le cas des clowns outranciers lancés dans la fuite en avant dans une forme extrême de populisme). Comme je l'avais déjà dit plus haut, oui Clinton est corrompue, complètement imbriquée dans le nauséabond système oligarchique des USA, elle est l'insider des insiders, vraisemblablement à ranger dans la catégorie "faucon" pour ce qui est de la posture face à l'interventionnisme américain.... Mais elle n'est pas plus pourrie que les autres premiers couteaux de la politique washingtonienne: elle est juste un exemplaire de plus. 

 

Je ne suis pas certains que personne ne la défende, à défaut il est net que trump est attaqué.

 

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Petite nouvelle amusante: le Department of Justice a annoncé qu'il allait renoncer à l'usage des prisons privées aux USA en ne renouvelant pas les contrats en cours quand ils arriveront à expiration. Cette décision fait suite à la grâce de 38 000 prisonniers non violents par le président qui semble donc avoir décidé de marquer le coup dans le domaine particulièrement problématique de la politique pénale et de l'emprisonnement aux USA. C'est une "petite" nouvelle car cela ne concerne que les prisons privées utilisées par l'Etat fédéral: la grande majorité des prisons sont du ressort des Etats, et l'Etat fédéral lui-même n'a pas fait un usage extensif du privé, n'y ayant recouru qu'à partir de 1997 suite à une augmentation brutale de la population carcérale sous sa juridiction, augmentation que le rythme de construction n'avait alors pas pu suivre (et pas voulu: c'était l'époque de la réduction des dépenses sous Clinton, et de l'anti-gouvernementalisme de la majorité républicaine à la Chambre). Donc ne vous inquiétez pas pour les "fournisseurs" du complexe carcéro-industriel :rolleyes:. De ce fait, cela ne concerne "que" 13 prisons et 22 000 prisonniers (12% des détenus fédéraux sous la supervision du FBP), pour l'essentiel non violents et ayant encore 3 mois ou moins à tirer (portant le total de prisonniers "low security" libérés immédiatement ou à brève échéance à 60 000). Cela semble être cependant un premier mouvement (ou deuxième si l'on inclue la grâce présidentielle accordée à un grand nombre d'incarcérés) dans une stratégie plus vaste, car même au niveau fédéral, toutes les prisons privées ne sont pas (encore?) écartées du jeu: d'abord, celles gérées par le Immigration and Customs Enforcement (ICE), soit environs 200 établissements de toute taille (je ne sais pas quel pourcentage de privées) ayant en moyenne 31 000 détenus à tout instant (immigrés clandestins dont le dossier est en cours de traitement), mais aussi celles gérées par l'US Marshall Service. Dans les deux cas, il s'agit de détentions de plus court terme que celles des établissements du Federal Bureau of Prisons dont il est ici question, mais il est aussi à noter que si l'US Marshall Service appartient aussi au DOJ (et je ne crois pas que la privatisation soit un vaste phénomène dans leur programme carcéral plutôt réduit), l'ICE est lui sous la tutelle du Department of Homeland Security (DHS, le "monstre" créé par l'administration Bush), et a une empreinte au sol nécessairement très éclatée (surtout dans les régions frontalières -et on sait de quelle frontière en particulier-, mais quand même un peu partout) qui tend donc à plus inclure les Etats et administrations locales dans la décision.... Donc plus de guéguerre politique. 

Néanmoins, il est intéressant de se pencher sur l'explication donnée par le DOJ, qui semble amorcer un combat plus large sur le sujet (l'intention est certainement là, la volonté reste à voir, de même que les moyens): profitant de données connues mais qui ont eu peu de publicité, la porte-parole s'est étendue sur le fait que les prisons privées ne font pas faire d'économies, ne fournissent pas le même niveau de services (très mauvaise qualité des soins et de la nourriture....) et de programmes favorisant la réinsertion (augmentant de ce fait le taux de récidive), et ont de graves problèmes en matière de sécurité et d'ordre interne (évasions, destructions coûteuses, trafics -notamment de drogue et de téléphones portables-, mais surtout nombre de morts, blessés et traumas dans les prisons: émeutes plus fréquentes, mauvais climat, brutalité très poussée, agressions contre le personnel....), et ce alors même que les prisonniers qui y sont envoyés sont les moins dangereux (mais qui coûtent autant dans ce système, voire plus, que des prisonniers plus dangereux). C'est aussi significatif en ce que c'est la première fois depuis 35 ans de tendance continue à la hausse, que le recours aux prisons privées va connaître une relative décrue. 

Le DOJ a profité de circonstances favorables pour annoncer cette décision qui  s'inscrit donc dans une plus large stratégie, notamment la distraction de la campagne électorale qui monopolise l'attention, et la décrue -réduite mais tendancielle de la population carcérale (en tout cas fédérale): 22 100 détenus du FBP dans le privé aujourd'hui contre environs 30 000 il y a 3 ans. Cependant, les organisations collectives des entreprises du secteur, et leurs think tanks et lobbyistes, ont déjà répliqué, démentant les résultats des études avec d'autres études, se déclarant "attristées", et mettant en route les mécanismes de leur influence, lobbyistes à Washington et dans les Etats, et par eux, entre autres, les communautés où se trouvent les prisons évoquées (contre la baisse d'activité due à la fermeture éventuelle des prisons et le système judiciaro-carcéral qui alimente beaucoup de monde et pompe beaucoup de ressources sur les populations les plus vulnérables)..... Le combat est donc lancé. Les 13 prisons privées oeuvrant pour le FBP sont situées dans 8 Etats, dont 4 risquent de poser problème vu leur couleur politique et leur politique carcérale (largement influencée par les opérateurs privés qui y sont très puissants): Texas (5 implantations), Georgie (2), Caroline du Nord et Mississippi. 2 entreprises, des géants du secteur, gèrent ces 13 prisons: Corrections Corporation of America (1,7 milliards de CA), et GEO Group (1,6 milliards de CA). Ce sont les deux leaders sur le territoire américain, avec une présence internationale forte et une puissance de lobbying souvent décisive, et toutes deux sont, comme il se doit, bien marquée par des séries de scandales en tous genres. Il est certain que seul le niveau fédéral peut s'opposer à ces entreprises: aucun Etat ne semble en mesure de le faire, même si une gouvernance forte et opposée à l'industrie s'y mettait. 

Passé cette étape, le cas de l'ICE sera plus problématique étant donné l'éclatement du programme de cette agence, lié à la nature de ses opérations (beaucoup de petites implantations), qui rend une transition hors du privé plus complexe et longue: si néanmoins le changement est adopté rapidement, certains s'annoncent confiants en un effet vertueux découlant de l'influence des agences fédérales sur leurs homologues au niveau de chaque Etat, qui serait avérée dans le domaine carcéral. On peut en douter, surtout en raison de la puissance propre de l'industrie du secteur, tout comme on peut douter de l'homogénéité de cette influence selon les Etats, notamment dans le vieux sud où ces entreprises sont puissantes de bien des façons (les villes et communautés qu'elles animent, les financements de campagne dans les Etats...). Tout comme on peut douter du niveau de volonté d'Hillary Clinton pour la suite, qui s'est déclarée pour l'abolition du recours au privé, tout en percevant des financements de cette industrie (notamment un de ses SuperPACs qui a largement puisé dans cette manne). 

Le combat s'annonce de toute façon chaud: CCA et GEO Group réalisaient 50% de leur CA en contrats fédéraux en 2015 (principalement l'ICE et l'US Marshals Service): le coup présent avec le BPF ne représente "que" 7% environs de leur CA (en tout environs 640 millions de dollars pour ces 13 prisons), et hier, le cours des actions de ces deux boîtes a perdu environs 35%, essentiellement par crainte de ce qui va suivre. Il y a donc sans aucun doute préparation d'une contre-attaque, ce qui fait se demander si ce coup de semonce était suffisant, et si une politique de petits pas ne risque pas d'être ultimement contre-productive. 

Modifié par Tancrède
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Hello, merci d'avoir relevé ce point.

 

Ce qui amène une autre interrogation: la motivation fondamentale de cet acte, aussi symbolique soit il, est elle d'ordre économique ou bien politique?

Ma question n'est pas anodine: dans le premier cas, il y aurai simplement une volonté d'économiser une (petite) part d'un budget fédéral, de toute manière tendu en permanence, alors que dans le second cas, ce serait une étape quant à une volonté de changer en profondeur le système carcéral américain, système ayant montré ses limites, puisqu'en plus de ne pas coûter moins cher, ces prisons privées étaient pratiquement devenues des machines à fabriquer des récidivistes. (tu avais d'ailleurs pondu toute une série de posts très instructifs à ce sujet dans ce même file...)

 

A+/Yankev

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Sinon, sur l'élection, juste histoire de causer en termes réels vu le mode de scrutin, voilà la carte telle qu'elle se présentait il y a 10 jours et qu'elle se présente encore:

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A ce jour, Clinton n'a besoin que des Etats "Safely Democratic" et "Likely Democratic" pour dépasser les 270 grands électeurs nécessaires pour l'élection, soient les Etats en bleu foncé et bleu-gris, et ce alors même qu'elle affiche une forte avance, la plupart du temps à deux chiffres, dans les Etats "Lean Democratic". En face, on a un Trump qui pour l'instant ne passe de temps que dans 5 Etats (Pennsylvanie, Ohio, Floride, Caroline du Nord et Virginie) où il a accumulé un retard très important (seule la Floride -et peut-être la Caroline du Nord- semble encore pouvoir être retournée à moins d'un véritable "game changer" massif qui le ramènerait dans la course), ce qui semble être une perte de temps qui affole les stratèges républicains déjà très éprouvés par cette campagne anormale. Le problème est d'autant plus grave, comme évoqué en début de paragraphe, puisque Clinton n'a pas besoin des 5 Etats actuels mentionnés comme "lean democratic" (Ohio, Caroline du Nord, Floride, Iowa et Nevada) pour l'emporter (273 grands électeurs sans eux, 348 avec eux: le compte daté d'hier a un peu évolué depuis cette carte, désolé pour ceux qui font le calcul), rendant les actuels allers-retours de Trump en Floride, Caroline du Nord et Ohio encore moins utiles, même s'il est difficile de voir ce qu'il peut faire d'autre. A ce stade, la tâche semble impossible. 

L'avantage de Clinton est tel que, comme mentionné dans un post précédent, sa campagne a arrêté de dépenser en publicité dans les Etats censément "battleground", et qu'en plus elle a envoyé son colistier, Tim Kaine, faire campagne dans des Etats ultra "rouges", notamment le Montana, le Wyoming et l'Idaho, où, sait-on jamais, le reflux vis-à-vis de Trump pourrait être suffisant pour éclaircir la carte (en tout cas pour les sénatoriales et certaines circonscriptions pour la Chambre), mais surtout pour faire chier la campagne de Trump et la mettre sur la défensive y compris dans des Etats où il ne devrait même pas avoir besoin de mettre les pieds. 

53 minutes ago, Yankev said:

Hello, merci d'avoir relevé ce point.

 

Ce qui amène une autre interrogation: la motivation fondamentale de cet acte, aussi symbolique soit il, est elle d'ordre économique ou bien politique?

Ma question n'est pas anodine: dans le premier cas, il y aurai simplement une volonté d'économiser une (petite) part d'un budget fédéral, de toute manière tendu en permanence, alors que dans le second cas, ce serait une étape quant à une volonté de changer en profondeur le système carcéral américain, système ayant montré ses limites, puisqu'en plus de ne pas coûter moins cher, ces prisons privées étaient pratiquement devenues des machines à fabriquer des récidivistes. (tu avais d'ailleurs pondu toute une série de posts très instructifs à ce sujet dans ce même file...)

 

A+/Yankev

A priori, c'est avant tout politique et lié à la volonté générale de réformer profondément non seulement le système carcéral, mais plus largement le fonctionnement de la justice aux USA. En l'état des choses, même si un certain début de consensus se forme sur certains aspects de la question (notamment la politique pénale dans certains domaines, à commencer par tout ce qui entoure les drogues douces), rien n'est encore fait, et dès lors qu'on dépasse des réformes de ce type -qui vont déjà faire des remous et avoir des conséquences et batailles-, il va falloir en arriver au Congrès, puisque la question budgétaire tout comme celle de réformes législatives (sans même parler du rôle de la Cour Suprême, donc des nominations à venir, à commencer par le remplacement de Scaglia) vont arriver rapidement sur le tapis. Pour l'instant, on reste dans le domaine important mais limité de la décision exécutive. La question des économies à réaliser est importante, mais subordonnée aux impératifs en cours: les vraies économies qui POURRAIENT (conditionnel) en découler sont de plus long terme, principalement liées à une baisse structurelle de la population carcérale.... Mais la question dépend aussi beaucoup des Etats, qui ont l'immense majorité des prisons et prisonniers (et leurs propres politiques pénales et carcérales, dont l'interaction avec la loi fédérale dépend de multiples variables constitutionnelles, législatives, politiques et médiatiques), et donc là encore, d'âpres batailles à venir au Congrès et dans l'arène publique. On a déjà vu Trump faire une sortie remarquée sur l'amnistie de 38 000 détenus fédéraux non violents par Obama: c'est même pas le hors d'oeuvre. 

L'argument de l'économie de fonctionnement à court terme ne pèse pas bien lourd dans ce cadre: le surcoût, avéré semble t-il, des prisons privés, n'est pas d'une magnitude énorme (même si les coûts induits, notamment en matière de problèmes causés et de récidive, accroissent cette magnitude): le vrai enjeu est la taille moyenne fondamentale de la population carcérale, elle-même prise dans le défi de la politique pénale aux USA, versus le besoin de sécurité (et le sentiment d'insécurité). Et si on ajoute le temps, le coût et les problèmes de transition d'un ordre pénal à un autre (supposément meilleur), qui peuvent par eux-mêmes compliquer, voire foutre en l'air la politique choisie, on a un tableau aussi complexe que glaçant. 

 

Et pendant ce temps là, la Louisiane se paie la catastrophe naturelle la plus grave aux USA depuis l'ouragan Sandy (2012) dans l'indifférence générale, mais une catastrophe moins télégénique qu'un ouragan puisqu'il s'agit d'une inondation due à une crue massive du Mississippi (qui a pété les digues dans et autour de Bâton Rouge) et à des pluies très importantes. Depuis le début (12 août), on compte 13 morts, 20 à 30 000 personnes évacuées par les services d'urgences et forces de l'ordre, 40 000 maisons et immeubles détruits ou endommagés, des dizaines de milliers de gens sans abri.... Le tout dans un Etat de fait en banqueroute (suite à la politique fiscale et budgétaire du précédent gouverneur républicain, ex bref candidat à la présidentielle et ex "espoir" du GOP, Bobby Jindal). Mais bon, c'est moins excitant que la dernière Trumperie. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 18 heures, Drakene a dit :

 

In fine aucun votants pour trump n'est venu défendre son "vote", il se saurait attaqué inutilement, pourtant il est devant dans le sondage.

Gné ? :dry:

Toi t'as pas du lire tous les messages du fil en question. :smile:

J'ai défendu mon vote pour Trump et je n'étais pas le seul.

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Trump justement est aussi endetté que le Trésor Public américain avec 650 millions de dollars de dettes soit deux fois plus qu'annoncé :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2016/08/20/005-donald-trump-societe-endettement-goldman-sachs-declaration-revenus-immobilier-creanciers.shtml

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Hé ben...

Egalement sur les affaires de Trump, une demande FOIA (loi sur la liberté d'accès à l'information) a donné quelques infos pas super reluisantes sur la rénovation d'un bâtiment public, le Old Post Office, à Washington DC : https://nsarchive.wordpress.com/2016/08/04/doj-arguments-inconsistent-with-the-purpose-of-the-foia-and-more-frinformsum-842016/

Trump a reçu le contrôle de ce projet (l'OPO est un bâtiment public estimé à 200 millions de dollars) en ayant mis sur la table... 2,4 millions de dollars d'investissement propre. Et sans rire, les paperasses montrent que la propriété de la companie établie pour l'occasion, Trump Old Post Office LLC (une compagnie à responsabilité limitée établie dans le Delaware, un paradis fiscal US) est partagée Donald himself (77,7%) et trois companies portant les prénoms de ses gamins Ivanka, Don et Eric (7,425% chacune), ces trois dernières ayant contribué très exactement zéro dollar chacune.

Si l'affaire rapporte, les gamins recevront donc une part des profits générée grâce à un bâtiment public en ayant investi zéro dollar dedans.

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C'est la méthode Trump: il n'investit jamais rien, ou presque rien, et fait du bénef via de la combine, avec une valeur ajoutée (cad son travail)..... Réduite. Et les bénefs ne sont JAMAIS ce que lui en dit, raison pour laquelle des gens comme Bloomberg (et la plupart des banquiers sérieux) le considèrent comme un gagne petit et surtout pas un milliardaire pour de vrai. Sinon il n'aurait pas besoin d'entourloupes minables -qui ressemblent souvent à de pures arnaques- comme la Trump University, ou la collection d'entreprises foirées qu'il a empilé au fil des années, généralement très mal managées, et lancées avec des moyens minables (sauf quand il arrive à baratiner des miseurs peu avertis), pas vraiment de fond, d'originalité, de sérieux ou de qualité, mais beaucoup d'esbrouffe: les steaks, la compagnie aérienne, le fond d'investissement immobilier, le magazine.... S'il en retire du fric, c'est généralement celui des investisseurs (ou ce qu'il en reste), pas des recettes. Rappelons que les casinos qu'il a réussi à planter (et dans les années 80-90 en plus, soit avant la grande libéralisation du secteur qui emmerde tant Las Vegas, Reno et Atlantic City aujourd'hui), c'est autant par un management exécrable et une absence de vision que par une surdépense (à crédit) et un auto-torpillage par le lancement d'une "baleine blanche", soit un 3ème casino, un gigantesque ultra-cher et mal financé (aucune banque ne le prenait au sérieux, alors il a recouru à des junk bonds à 14%) qui a vampirisé ses 2 autres (qui faisaient péniblement une petite marge) et précipité une chute vertigineuse..... Et comme à chaque fois qu'il s'est planté, son paternel est venu à la rescousse pour l'aider à faire face à son endettement massif. 

Je ne sais plus combien de boîtes aux lettres il avait dans le Delaware, mais c'était quelque chose d'assez dantesque, et révélateur du manipulateur/arnaqueur à la petite semaine qu'il est en réalité. La seule chose qu'il a su réellement faire, c'est de créer une gigantesque illusion autour de lui, de sa boîte et de sa vie, donnant l'impression qu'il est une pointure (du moins pour le public moins averti), ce qui lui a servi de diverses façons pour continuer à faire du business, même si loin des affaires menés par les vrais poids lourds de ses secteurs d'activités, qui le voient au mieux comme une mascotte amusante et pittoresque dans la scène new yorkaise et ses soirées, et la plupart du temps comme quelqu'un avec qui NE PAS faire affaire. 

Qu'on se rende compte qu'il arrive à se démerder pour donner l'impression qu'il donne pas mal à de bonnes oeuvres, quand l'exégèse récente (et encore en cours) de ses finances révèle qu'il n'a quasiment rien déboursé depuis 2007 ou 2008 dans ce domaine, se contentant de lever des donations via des oeuvres à son nom..... Et de se faire photographier remettant les chèques. Et même quand il donne (et c'est pas des masses), c'est essentiellement à des "oeuvres" comme les écoles privées de ses enfants (comme beaucoup de "dons aux bonnes oeuvres" aux USA sont en fait du fric allongé à des écoles et universités privées qui n'en ont pas besoin, principalement pour avoir une plaque ou un bâtiment à son nom, accéder à un board....) ou à la fondation de tel ou tel politique avec qui il veut être bien (dont Mme Clinton), même s'il est très loin des donneurs importants. Le coup du million donné aux vétérans récemment (à une assoce qui s'était déclarée pour lui), ce fut contraint et forcé: il a été surpris le pantalon baissé après avoir trop ouvert sa gueule, et des journalistes ont fait leur boulot en cherchant s'il avait allongé après ses promesses (ce qu'il n'avait alors évidemment pas fait, des mois après les annonces). Qu'il ne donne pas, ça le regarde et il ne devrait pas être critiqué pour cela, mais ne rien allonger ou presque, et se vanter (=faire du capital sympathie/politique/social) d'être un immense philanthrope (en travaillant l'arnaque pour avoir les confirmations et les photos ops), ça c'est méprisable et à l'image du personnage: minable. 

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