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Californie: les républicains pourraient ne jamais revenir au pouvoir

par Camille Grasset, publié le 13/11/2012 à 18:06

Les Californiens ont massivement voté démocrate lors des élections, le 6 novembre dernier. Dans l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis, à la démographie en évolution, le parti républicain a subi un net recul, qui ne le laissera pasindemne.

CALIFORNIE (ÉTATS-UNIS) - Les républicains ont essuyé un échec sévère. Selon le Los Angeles Times, le parti est appelé à changer s'il veut survivre.

En Californie, le parti républicain a subi une lourde défaite après les élections présidentielles. Le Los Angeles Times fait le diagnostic de ce qu'il reste de la force politique menée par Romney en 2012, et les nouvelles ne sont pas bonnes: les républicains pourraient ne plus jamais revenir au pouvoir dans cet Etat, le plus peuplé du pays.

Avant que les résultats ne tombent, on vantait l'équilibre politique en Californie, ses valeurs plutôt centristes, et sa pratique cyclique de l'alternance. Mais deux ans après la fin du second mandat d'Arnold Schwarzenegger, les chiffres sont plutôt inquiétants pour ses amis du Grand old Party.

La fin du bipartisme

Il y a un écart de 21 points entre Mitt Romney (38,4%) et Obama (59,2%) dans le Golden state. Aux élections sénatoriales qui avaient lieu le même jour, la démocrate Dianne Feinstein a devancé son rival républicain de 23 points (61,6% contre 38,4%). 

En outre, chez les républicains, le nombre d'électeurs enregistrés a chuté à 30%, au lieu de 35% il y a huit ans. Les démocrates sont eux à 44%.

Pour le journaliste du LA times, l'époque des négociations entre les deux partis de l'Etat en vue de légiférer est révolue.

Le parti doit s'adapter aux changements de la société

En cause, l'évolution démographique de la Californie, qui modifie la nature de l' électorat. Les électeurs ont rajeuni et sont plus diversifiés: les moins de 30 ans sont passés de 20% à 27% depuis 2008, et les Latinos de 18% à 22%, selon l'Associated Press.

Matt David, l'ancien directeur de la communication du gouverneur républicain Schwarzenegger l'a compris: le parti doit évoluer pour survivre: "Nous devons changer de position sur les sujets de société" , accepter le "droit des femmes à faire leurs choix, le marriage gay, et une réforme de l'immigration" . "Nous devons nous élever contre les extremistes au sein du parti, Les Rush Limbaugh [un animateur radio ultra-conservateur] qui font des déclarations choquantes et éloignent ainsi les jeunes et les électeurs issus des minorités, notamment les asiatiques et les latinos."

Allan Hoffenblum, spécialiste républicain de stratégie électorale avertit: "cet Etat est trop grand et trop diversifié pour être gouverné par un seul parti [ le parti démocrate]. Le parti républicain doit donc s'évertuer à devenir une vraie force politique, qui reflète la société s'il veut durer, sinon, une autre force émergera à sa place.

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J'avais entendu dire que le partie Républicain réfléchissait de plus en plus à la possibilité de présenter un candidat d'origine hispanique en Californie.

Les électorats des communautés hispanique et asiatique ne sont pas toujours forcément acquis aux démocrates. Pendant très longemps, les hispaniques ont soutenue les républicains, jusqu'à une époque récente. Et quand on connait le poid de la commuauté hispanique en Calfornie.

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Apparemment c'est lui qui a proposé à Obama de démissionner. Il faut dire qu'aux USA on risque plus d'ennuis pour avoir dissimulé quelque-chose de mal que pour la chose en question. En outre il a eu la bonne idée d'avoir cette liaison avec une personne qui n'était pas sous ses ordres (imaginez le scandale s'il s'était agi d'une jolie capitaine de l'armée quand il était général...), ce qui fait qu'il ne devrait pas y avoir beaucoup de suites, du moins publiques

Apparemment je me suis planté, puisqu'aux dernières nouvelles on parle d'un autre général faisant l'objet d'une enquête pour avoir donné en deux ans 20 à 30 000 pages de documents à la nana qui était la cible des mails de Broadwell, Broadwell qui aurait par ailleurs reçu des photos top-less d'un agent du FBI...  :happy:
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Est-ce que cette lamentable bêtise va se résumer au final à une réaction hystérique d'une Broadwell apparemment morte de jalousie et parano sur une éventuelle liaison extra-extra-maritale :lol: entre Petraeus et Jill Kelley, elle-même amie de Broadwell (putain, 2 nanas qui se crêpent le chignon sur un truc sans doute imaginaire :lol:)? Si tout est vrai (ce qui n'obère pas la thèse d'un petit torpillage interne à la CIA du général pas membre du "club"), quel cavaleur ce David: le charme du vainqueur et le repos du guerrier marchent toujours à ce point là :lol:? Ca ferait alors 2 cocufiages (un mari et une épouse) et demie (une maîtresse) dans l'histoire! Qu'on ose me dire après ça que Petraeus est pas qualifié en sexpionnage :-[! 

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Echo de Washington: John Kerry, sénateur du Massachussets et ex-candidat à la présidentielle, pourrait être le remplaçant de Leon Panetta comme Secretary of Defence, tandis que Susan Rice, actuellement ambassadeur aux Nations Unies, pourrait remplacer Hillary Clinton comme Secretaire d'Etat. Pour le remplacement de Petraeus à la CIA, 2 candidats sérieux semblent en lice: John Brennan, actuellement le conseiller de Barrack Obama en matière d'anti-terrorisme, et Michael J Morell, le directeur par interim de la CIA (le nom de Leon Panetta, déjà directeur de la CIA par le passé, a circulé aussi).

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Patron du commandement militaire américain pour l’Afrique (US AFRICOM) de 2007 à 2011, le général William “Kip” Ward a été rétrogradé au rang inférieur et “prendra sa retraite avec le grade de lieutenant-général”, ce qui se traduira par une pension annuelle inférieure de 30.000 dollars par rapport à celle qu’il aurait dû percevoir en tant que général quatre étoiles.

Cet officier a été sanctionné pour avoir confondu les moyens qui lui étaient alloués par le Pentagone pour qu’il puisse exercer son commandement avec sa cagnotte personnelle. En plus de sa rétrogradation, il devra rembourser 82.000 dollars (64.000 euros).

Le détail :

http://www.opex360.com/2012/11/14/un-general-americain-sanctionne-pour-avoir-confondu-largent-du-contribuable-avec-son-portefeuille/

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Comment le FBI a cyber-traqué David Petraeus et sa maîtresse

© AFP

Le FBI a pu révéler la relation adultère du patron de la CIA David Petraeus grâce à des e-mails et à un compte Gmail peu sécurisés. L’enquête démontre les énormes pouvoirs du bureau du renseignement américain en matière de cyber-investigation.

Par Sébastian SEIBT (texte)

Tout a commencé par des courriels menaçants envoyés il y a quelques mois à une jeune Américaine, Jill Kelley, et a abouti à la démission, la semaine dernière, du patron de la CIA, le général David Petraeus, et à la mise en cause du chef des forces de la coalition en Afghanistan, John Allen.

Entre ces deux moments, le FBI a déployé tout son cyber-savoir-faire pour remonter la piste des mails compromettants. L’agence américaine de renseignements a, en bout de course, pu mettre en évidence la relation adultère entre David Petraeus et sa biographe, Paula Broadwell.

Tout ça grâce à quelques comptes mails mal sécurisés. Le récit de cette cyber-traque en dit long sur les pouvoirs du FBI pour mettre son nez dans les conversations en ligne et sur la sécurité toute relative qu’offrent des services de messagerie électronique tels que Gmail (qui appartient à Google).

La plainte de Jill Kelley portait sur quelques courriels anonymes qui pouvaient s’apparenter à du cyber-harcèlement. Comme l’affaire impliquait le général David Petraeus, le FBI a sorti les grands moyens. D’après un compte-rendu très détaillé des étapes de l’enquête publié dans plusieurs médias américains comme le Wall Street Journal et le New York Times, les enquêteurs ont pris plusieurs semaines pour mettre un nom sur cette cyber-harceleuse.

Des mails à l’hôtel

Paula Broadwell a, en fait, été trahie par ses tentatives maladroites pour brouiller les pistes. Elle n’a certes pas envoyé les mails de chez elle, mais n’a pas pour autant protégé son accès à Internet en utilisant des services permettant d'être anonyme sur la Toile. Ainsi, l’analyse des métadonnées (informations cachées) des mails incriminés a révélé les adresses IP (identifiant sur le Net des ordinateurs) permettant de savoir d’où les courriels ont été envoyés.

Le FBI a pu récupérer une liste de plusieurs hôtels. Les enquêteurs ont ensuite vérifié quels autres comptes internet (messagerie électronique et autres services nécessitant une identification) ont été consultés depuis ces ordinateurs publics. En recoupant ces données avec la liste des personnes présentes dans ces hôtels et en vérifiant les déplacements de ceux qui pouvaient connaître le général David Petraeus, ils sont tombés sur Paula Broadwell.

Commence alors la deuxième phase de l’enquête. Le FBI a demandé et obtenu l’accès à tous les comptes e-mails de la biographe du chef de la CIA. Le Bureau américain d’investigation s’est alors intéressé à un compte qu’elle partageait avec David Petraeus. En fait, les deux amants ne s’envoyaient pas de courriels mais communiquaient en rédigeant des brouillons stockés sur une boîte de messagerie Gmail à laquelle ils avaient tous les deux accès.

Une technique pour ne pas laisser de traces de courriels envoyés connue depuis le début des années 2000. Elle a, en effet, été utilisée par certains terroristes d’Al-Qaïda comme Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau des attentats du 11-Septembre. Problème : si le contenu des messages envoyés est protégé par la loi américaine, les brouillons ne le sont pas. Le FBI a donc pu tranquillement les lire sans avoir besoin de l’autorisation d’un juge et sans avoir à en avertir Paula Broadwell ou David Petraeus. C’est ainsi que les enquêteurs ont pu comprendre la nature des relations entre ces deux personnes.

Législation archaïque

C’est aussi lors de ces recherches que le FBI est tombé sur les quelque 20 000 pages de courriels échangés entre Jill Kelley et le général John Allen. Si les contenus de ces messages ne seront probablement jamais rendus publics, le Pentagone les a jugé, mardi, “inappropriés”. Une découverte collatérale qui a entraîné la suspension de la nomination de John Allen au poste de commandant suprême des forces alliées de l’Otan en Europe.

Au-delà de l’enquête en elle-même, ce sont les pouvoirs dont dispose le FBI pour fouiller dans la vie numérique des gens qui commencent à poser question aux États-Unis. “Si le directeur de la CIA peut se faire avoir, personne ne peut dire aux États-Unis que sa vie privée sur l’Internet est protégée”, a souligné, mardi 13 novembre, dans le New York Times, Marc Rotenberg, président du Electronic Privacy Information Center (Centre d’information sur la vie privée électronique).

Car, à aucun moment, le service américain de renseignement n’a eu à informer les personnes impliquées des cyber-recherches en cours. “L’enquête ne devrait pas tant porter sur les agissements de David Petraeus que sur les méthodes utilisées par le FBI”, estime pour sa part Anthony D. Romero, directeur de l'American Civil Liberties Union (Association des libertés civiles américaines).

Pour cette ONG américaine, le scandale Petraeus démontre l’urgence de “moderniser la législation qui encadre les communications électroniques”. Aux États-Unis, la loi censée protéger les citoyens américains contre la cyber-curiosité des autorités remonte à 1986, une époque où les messageries électroniques n’en étaient qu’à leur balbutiement et où l’utilisation d'Internet n’était pas encore aussi sophistiquée et répandue qu’aujourd’hui.

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USA-Russie : Refroidissements, redémarrages… jusqu’à quand ?

par Fedor Loukianov

Il y a 20 ans, le 6 novembre 1992, le président américain Bill Clinton fraîchement élu téléphonait au président russe Boris Eltsine. Quand la presse lui a demandé de quoi ils avaient parlé pendant 20 minutes, Clinton a évasivement répondu : "Nous avons simplement évoqué ce qu'il faisait et j'ai dit que je soutenais une économie démocratique et le libre-échange en Russie.

Ce n'était pas une conversation substantielle". Côté russe, on en a dit un peu plus. Le service de presse du Kremlin a rapporté les propos de Boris Eltsine : "Je pense, M. Clinton, que ma relation amicale avec George Bush n'empêchera pas nos relations d'être encore meilleures. Votre audace politique et votre ferme rejet des anciens dogmes et stéréotypes correspondent parfaitement aux principes de nos relations russo-américaines".

Eltsine a certainement menti au sujet de ses relations conviviales avec Bush. Le prédécesseur de Clinton, qui a dirigé les Etats-Unis alors qu’une forte rivalité avait éclaté entre le futur président russe et Mikhaïl Gorbatchev, a très longtemps soutenu ce dernier. La Maison blanche ne s'est tournée vers Eltsine que quand la perte du pouvoir par Gorbatchev était devenue évidente. Moscou comptait beaucoup sur Clinton. Pendant sa campagne électorale, il avait critiqué Bush pour sa réticence à accorder à la Russie une aide à grande échelle et avait promis d'aborder la question sous un angle complètement différent. Pas étonnant que, rapidement après la présidentielle, l'un des collaborateurs de Clinton présent en Russie de façon informelle se soit vu poser un ultimatum : aidez-nous immédiatement ou nous assisterons à une revanche, ce qui sera défavorable pour vous.

En décembre déjà, le journal Philadelphia Inquirer faisait remarquer avec sarcasme :

"Il existe une symétrie inquiétante entre la vitesse avec laquelle le président élu Bill Clinton a formé son administration et le peu de temps qu’a pris Boris Eltsine pour dissoudre la sienne. Alors que les gens dotés de "nouvelles idées" étaient recrutés dans l'équipe de Little Rock, le fief de Clinton qui à l'époque était gouverneur de l'Arkansas, leurs homologues étaient mis à la porte à Moscou". Néanmoins, Clinton a beaucoup misé sur la Russie en s'efforçant de faire passer sa transformation démocratique en "perle" de son mandat. Mais ce fut un échec. Il a été finalement très déçu par "l'ami Boris" et, à la fin de son mandat, Clinton a même dû travailler avec Vladimir Poutine, qui était pour lui un symbole montrant que la Russie s'engageait sur le mauvais chemin. En revanche, George W. Bush et Poutine ont eu des relations personnelles plutôt positives, initialement renforcées par la volonté d'écrire un nouveau chapitre dans l'histoire

russo-américaine. Au niveau intergouvernemental, ce fut une véritable impasse. Obama a fait reprendre le dialogue mais l'ordre du jour - limité - du redémarrage a été rapidement rempli, sans qu'aucun véritable progrès ne soit fait.

En 20 ans, les relations entre les deux pays ont effectué un cycle complet. Pendant la campagne présidentielle de 2012, la déclaration la plus marquante au sujet de la Russie était la déclaration  de Mitt Romney selon laquelle cette dernière était l'ennemi géopolitique numéro un des

Etats-Unis. Et bien que les collaborateurs du candidat l’aient pris avec ironie, on n'a rien entendu d'autre de substantiel à propos de la Russie. En parallèle, Moscou a décidé de se débarrasser définitivement de l'héritage des années 1990. Depuis le 1er octobre, l'activité de l'Usaid

(Agence américaine pour le développement international) a été suspendue, alors que l’accord conclu avec elle avait été signé précisément en 1992. La Russie a également fermé le programme Nunn-Lugar, dans le cadre duquel Washington finançait le désarmement nucléaire russe, le recyclage des missiles obsolètes et la destruction des armes chimiques. Ces deux événements obéissent à la même logique : l'époque à laquelle la Russie devait accepter un accord en position de faiblesse et tolérer la participation extérieure dans ses affaires intérieures est révolue.

On réglera nos problèmes nous-mêmes et quant à vous, vous devrez prendre la Russie telle qu'elle est, sur un pied d’égalité.

Mais les Etats-Unis n'ont presque aucune tradition de partenariat équitable. Hormis, peut-être, un accord très spécifique pendant la Guerre froide – la parité nucléaire ne signifiait pas une coopération mais l'empêchement d'un conflit, et elle assurait l'équité. Pour le reste, les USA établissent toutes leurs relations sur le principe du "dominé-dominant". Deuxièmement, le partenaire doit suivre leur conception du système sociopolitique ou, au moins, la reconnaître juste et accepter de contribuer à sa mise en œuvre dans les plus brefs délais. La Russie moderne n'a pas l'intention de se plier ni à la première, ni à la seconde condition.

Les relations russo-américaines subiront, à terme, des changements radicaux. La Russie n'est pas assez agressive pour devenir la force de dissuasion que redoute Mitt Romney. La Russie ne reviendra pas dans une situation d'attente de l'aide américaine et ne cherchera pas à satisfaire les critères de démocratie qu'ils ont établis. Elle demeure une force mondiale influente et il est impossible de l'ignorer, comme cherchait à le faire W. Bush. Cependant, la position de la Russie sur la scène internationale est trop amorphe et, avant tout, vise à garder les mains libres pour établir des relations systémiques. Moscou n'est pas suffisamment forte pour compter sur une équité à part entière. Et ce sont des paramètres objectifs, indépendamment de celui qui siège à la Maison blanche ou au Kremlin.

Les deux pays ont besoin de prendre conscience qu'il n'existera jamais de linéarité entre eux – ils ne seront jamais ennemis jurés ni alliés à part entière, ni partisans des mêmes idées ni antithèses idéologiques. Et l'aspiration à trouver une clarté mutuelle, quelle qu'elle soit, sape toute tentative de créer une solide base de relations. Par contre, la volonté d'adopter une approche souple des problèmes existants permet d'obtenir des résultats concrets. Pour ce faire, la Russie doit avant tout surmonter l'obsession des humiliations du passé récent et les Etats-Unis prendre conscience que la primauté des valeurs américaines ne peut pas, au XXIème siècle, être avancée comme une condition préalable pour la coopération.

L'ordre du jour éventuel, fixé sur les changements radicaux possibles sur la scène internationale, est absent. Le nouveau contenu apparaîtra uniquement lorsqu'on évoquera d'autres questions – la situation en Asie, les perspectives de la conquête commerciale de l'Arctique, la réforme du système de non prolifération nucléaire, etc. Une discussion en profondeur est nécessaire sur tous ces thèmes mais personne, pour l'instant, n'a l'intention de l'engager. Pour citer une nouvelle fois Eltsine, il est nécessaire de "rejeter fermement les anciens dogmes et stéréotypes".

La conservation de l'ancienne combinaison ne garantit qu'une seule chose – les relations continueront à suivre un cycle fermé de refroidissements et de décharges/redémarrages, quel que soit le président des Etats-Unis.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/tribune/20121107/196549507.html
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http://fr.news.yahoo.com/supprimer-les-niches-fiscales-ne-suffira-pas-dit-192616010--finance.html

"Quand je pense aux 2% d'Américains les plus riches, ce que je ne ferai pas c'est de prolonger des baisses d'impôts pour des gens qui n'en ont pas besoin alors que cela coûte près de 1.000 milliards de dollars (à l'Etat fédéral)"

Mais c'est qu'il va devenir plus socialiste que notre flamby national. :P

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le 6 novembre, les électeurs californiens ont approuvé la "Proposition 30", qui augmente fortement les impôts pour les ménages aisés et riches.

:

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/francois-lenglet/la-falaise-budgetaire-mondiale-15-11-2012-1529273_778.php

Pas encore trouvé de chiffres précis en français sur cette ''proposition 30''.

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Le Texas prêt à faire sécession pour en finir avec Obama

Plus de 100.000 Américains souhaitent que leur État quitte la Fédération américaine sur le site de la Maison-Blanche qui recueille les pétitions.

Les signatures affluent depuis la réélection de Barack Obama. Des citoyens américains demandent dans des pétitions que leur État quitte la Fédération américaine. Le mouvement touche une vingtaine d'États, majoritairement duSud et favorables aux républicains. C'est le Texas qui mène la danse. Dans cet État où Mitt Romney a largement devancé Barack Obama à la dernière présidentielle, le seuil des 25.000 signataires, à partir duquel la Maison-Blanche s'était engagée à apporter une réponse publique, a été pulvérisé.

Le piège semble se refermer sur l'Administration Obama qui était fière de fournir un outil moderne au droit de pétition, sacré en Amérique. Le nom du site lancé par la Maison-Blanche où sont recueillies les pétitions s'appelle We the People (Nous, peuple des États-Unis), en référence aux premiers mots du préambule de la Constitution des États-Unis. «Nous avons créé ce site parce que nous voulons vous entendre», se vantait alors la Maison-Blanche, en promettant l'étude des propositions par ses experts et des réponses circonstanciées.

Le souvenir de la guerre de Sécession

Mercredi, la Maison-Blanche n'avait toujours pas répondu à cette fronde pétitionnaire qui ravive le souvenir de la guerre de Sécession déclenchée, en 1860, par des États du Sud refusant de suivre le chemin de l'Union tracé par le Nord et Abraham Lincoln, nouvellement élu à la présidence. Abraham Lincoln était républicain. Le Sud était à l'époque démocrate. Barack Obama est démocrate et le Sud est aujourd'hui républicain. Ce qui ne change pas, c'est la radicalité de la contestation dans le Sud, où on en vient rapidement à affirmer son indépendance face à un président du Nord honni.

Juridiquement, la question est ardue, mais il semble difficile pour un État de quitter l'Union. Politiquement, le bras de fer vient juste d'être engagé. Sur le site We the People, il y a aussi une pétition pour maintenir tous les États dans la Fédération des États-Unis, une pour obliger tout État séparatiste à d'abord rembourser ses dettes à Washington avant de quitter l'Union, une pour retirer sa citoyenneté à quiconque voudrait quitter l'Union, une pour déporter tout pétitionnaire favorable à la sécession de son État.

Les autres pétitions mises en ligne par la Maison-Blanche sur son site We the People militent pour la libéralisation de la marijuana ou le retrait de la mention «In God We Trust» (En Dieu nous croyons) sur les billets de banque, pour que l'université de l'Illinois reprenne son Indien Illiniwek comme mascotte ou pour que l'élection présidentielle se tienne un jour férié…

http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/14/01003-20121114ARTFIG00651-le-texas-pret-a-faire-secession-pour-en-finir-avec-obama.php

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Il faut déjà faire gaffe avec les pétitions "spontanées" aux USA, qui ont été largement instrumentalisées par les différentes structures partisanes, permanentes ou de campagne (PACs, et SuperPACs, cabinets de com, instituts, "non profits" en général....), qui ont utilisé ce biais à de nombreuses reprises avant et pendant la campagne. Depuis l'irruption du soi-disant spontané Tea Party (très financé et encadré par de telles structures) et la vague de campagnes permanentes ultra-financées qui l'a accompagné (pour X ou Y cause, réelle ou non), et plus encore depuis l'arrêt "Citizens United" et le renfort de l'anonymat et des montants de financement qui y sont attachés, ce fait a littéralement explosé. C'est un des aléas de la massification de l'argent, et qui plus est d'argent anonyme, dans ce qui est un secteur économique permanent aux USA: un grand nombre de professionnels permanents de la communication-lobbying politique sont employés à l'année, des structures existent et ont un business à faire tourner, si bien que, ouvertement liées ou non aux cabinets de lobbying spécialisés dans l'action à Washington ou dans les capitales d'Etats, ces structures agissent et justifient leurs budgets, non plus seulement auprès des décideurs politiques et hauts fonctionnaires de niveau fédéral ou étatique, mais bien aussi au niveau de l'opinion publique (en général, ou des segments ciblés géographiquement, socialement, économiquement....).

Difficile de voir ce qui est spontané et ce qui ne l'est pas, de voir quelle part de telle action "visible" est spontanée ou ne l'est pas, mais quand il y a les moyens de déclencher des "happenings" de cet type, y faire "participer" du monde n'est pas très dur et ce qui est visé est un impact médiatique, ce pourquoi d'ailleurs, en aval, existe aussi un business qui n'est pas indépendant de ces actions; la caisse de résonnance de la scène médiatique est là pour poursuivre l'action, avec des médias plus ou moins influencés. Fox évidemment est dans le lot, de mêmes que des antennes radios, des chaines et antennes locales par dizaines, évidemment Internet et sa nébuleuse (de blogs, sites "d'information", réseaux sociaux orientés politiquement ou des généraux mais savemment travaillés), mais ce sont surtout des intervenants médiatiques (des "experts", "stratèges politiques", "pundits", auteurs et personnalités de tous types, qu'ils soient stipendiés, aux ordres, ou des "idiots utiles") qui aident à faire du buzz et à mettre sur la table des sujets qui n'en sont pas, de pures polémiques plus ou moins creuses, à soulever des mouvements.... Ce en quoi ils sont aidés (c'est le but) par le fonctionnement même du système médiatique par nature friand de ce genre de choses, empressé d'en faire une "question patate chaude" (où on trouve toujours, et souvent artificiellement, 2 points de vue "qui se valent"; le cas typique est le créationnisme) et au final complice plus ou moins consciemment volontaire de cet abus structurel et professionnalisé de la liberté d'expression, qui monopolise l'attention publique au besoin sur des "sujets" créés de toutes pièces, au détriment d'autres plus légitimes, ou pour un but politique précis.

Parce que même basé sur pas grand-chose, un tel "objet" devient bien réel en tant qu'objet politique: on en parle, l'attention se focalise, c'est regardé, et évidemment la scène politique (dont une partie est complice plus ou moins consciente et y a intérêt) y réagit. Une polémique a alors un poids politique parce qu'elle se surimpose au débat général, s'inscrit dedans, voire si la sauce prend, devient un des sujets "hots" du moment et prend le pas sur beaucoup d'autres. Des camps se forment, des négociations doivent éventuellement être faites.

On voit rarement combien "d'objets" de ce type sont lancés chaque semaine, tant la plupart ne donnent rien, ou ne prennent qu'à un niveau local (certains ne visent pas plus), voire deviennent contre-productifs. La sphère conservatrice s'est particulièrement illustrée ces dernières années avec de telles choses, comme le maintien (encore dans cette campagne) du mouvement du "birtherism", cas d'école d'un faux scandale devenant un objet politique national à impact réel, l'a montré. Les extrêmes et les cyniques se dénotent souvent par des théories de complot délirantes et l'absence de honte à en user (le tristement célèbre shérif Joe Arpaio a claqué des millions de dollars publics pour se lancer dans une quête au certificat de naissance, Donald Trump a fait des millions en entretenant la polémique). Mitt Romney s'est signalé cette semaine en évoquant pitoyablement mais à grand bruit des thèses complotistes sur l'élection qu'Obama aurait "achetée".... 

Au final, ce truc c'est quoi? Quelques dizaines de milliers d'abrutis? Electoralement rien du tout, sans doute en bonne partie artificiel (outre le lancement, le buzz, "l'infrastructure", c'est aussi le genre de pétitions où on trouve beaucoup de signatures redondantes ou foireuses: Mickey Mouse en signe beaucoup, de même que des faux noms chinois voulant dire ou non quelque chose....), et comme fait spontané rien de bien authentique.

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La maison blanche aurait dû demander plus de garanties sur les authentifications des pétitionnaires, lors de la mise en place du système.

Déjà, il y avait eu un premier problème l'an dernier. Ils avaient dû relever le nombre de participants aux pétitions pour qu'elles soient examinées, car ça devenait de plus en plus loufoque. Comme celle demandant au gouvernement de lever le secret sur les extraterrestres, qui avait fait beaucoup rire de par le monde.

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/11/04/2630185_des-americains-demandent-a-obama-de-lever-le-secret-sur-les-extraterrestres.html

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Jadis, et encore aujourd'hui, il était toujours possible et assez facile de trouver quelques centaines, voire quelques milliers de personnes, pour manifester sur une chose ou une autre avec une petite structure, surtout en période difficile et/ou en allant chercher un "type" de populations toujours prêtes à bouger (étudiants....). Aujourd'hui, le faire sur Internet est encore plus facile, surtout quand les structures ne sont plus si petites, sont infiniment plus financées et permanentes (à l'année ET à temps plein), et terriblement professionnelles.

A l'échelle d'une population comme les USA et avec l'élimination des facteurs temps et distance via internet, ce genre de "manifestations" devient du pain quotidien, et encore plus quand on peut artificiellement gonfler les nombres ("votants", fréquentation, réactions, "buzz" général....) et faire tache d'huile sur une scène publique virtuelle toujours illisible et en expansion constante. Il faut vraiment se rendre compte à quel point on parle d'une filière organisée maîtrisant ses processus et ses routines, et couvrant tous les métiers pour à l'arrivée créer de la pression politique, du momentum, des "événements", des réactions.... Il y a des initiateurs, des gens qui s'en servent (mais cette sphère vit aussi par elle-même: il y a aussi de la spontanéité et de l'initiative personnelle dedans, à tous les niveaux.... Surtout les bas) dans le cadre de stratégies bien pensées, des gens qui vivent pour ça (et exploitent souvent les gens seuls devant leurs ordis) et par ça, et une caisse de résonnance politique et "grand-médiatique" en aval, qui n'attend que ça.

La France du XVIIème siècle a vu se créer parallèlement une économie de la rente d'offices publiques (qui représentait une part considérable du "PIB") et un système de cour très étoffé, élaboré et dense qui a fini par étouffer la monarchie (à partir de Louis XV), vivant dans sa propre sphère informationnelle et ses préoccupations qui prenaient de plus en plus de place dans les processus de décision et surtout les perceptions et niveaux d'attention du décideur (Louis XVI en fut la victime, de sa prise du pouvoir à sa chute). L'un représente une masse d'intérêts (avoir des offices, pour les occuper, s'en servir et/ou les revendre, vu qu'ils ont une valeur marchande en plus d'offrir un degré ou un autre de pouvoir -qui en font un enjeu aussi évidemment-, mais aussi avoir des positions de gouvernement local ou national, des grades, des marchés, influer sur des décisions....), l'autre représente la façon de les obtenir ou de les influencer. Et les deux forment un système économique, social, culturel, informationnel et politique. C'est la première sphère politique organisée et non violente (physiquement) qui ait existé en France, qui a (en partie) éclaté à la révolution (en fait elle a surtout changé d'intervenants, et un peu diminué en ampleur).

Les USA ont juste fait émerger le fin du fin de l'équivalent de ce système, adapté à la taille du pays et à l'époque: une économie, un marché de la politique, qui représente énormément d'argent comme seul système (en plus évidemment des énormes sommes qu'il permet d'affecter par la décision législative, exécutive et/ou judiciaire, qui sont l'objectif final), et qui vise à influencer sur les choix publics de tous échelons, sur les nominations, les élections, et qui profitent des énormes masses d'argent investies dans son seul fonctionnement. Cabinets d'avocats, de lobbying, de consultants politiques et de communication, instituts de sondage, expertise politique, instituts divers et variés (dont des "caritatifs" ayant beaucoup de fonds investis dans le lobbying) spécialisés dans la recherche dans un domaine ou un autre, médias, communautés.... J'ai oublié le chiffre qu'un spécialiste du processus politique et électoral américain avait évalué à la louche, mais on parle d'une économie qui, à l'année, représente des dizaines de milliards de dollars (et plutôt des centaines en année électorale) et des centaines de milliers de personnes qui y travaillent et dont la population de lobbyistes et assimilés à Washington (autour de 30 000 et des brouettes) ne représentent que le haut du panier, "l'élite" de cette cour d'un nouveau genre (que sont les lobbyistes sinon des courtisans?).

A Rome aussi au final, on trouvait des systèmes analogues représentant des sommes d'argent énormes: remuer des foules pour X ou Y raisons, entretenir une énorme clientèle personnelle, organiser des jeux et des distributions alimentaires, remettre massivement des dettes.... Ca se faisait alors.

Aux USA, en examinant ce système, on retouve pareillement des clientèles, des réseaux, des agitateurs, des donateurs, des professionnels, des experts d'un domaine ou d'un autre, des clans, des chefs, des militants, des semi-permanents, des "masses" qu'on rassemble, qu'on fidélise et qu'on fait bouger.... Qui forment la sphère d'un système politique dont on s'aveugle à ne vouloir voir que les élus et les électeurs, et quelques figures médiatiques en plus, alors qu'ils ne représentent qu'une toute petite partie de ce monde. La croissance des masses de fric que représente ce pas si petit monde a, sur la dernière décennie, été proprement hallucinante, et il est légitime de se demander si la démocratie peut y survivre: le débat sur le lobbying et la réalité plus vaste qu'il recouvre existe depuis longtemps, mais la simple taille que cette réalité a atteinte représente en elle-même un nouveau débat, sans doute beaucoup plus inquiétant.

¨^^^^tempête dans un verre d'eau

la pétition a obtenu 25 000 signatures

Tu serais surpris de voir ce que des professionnels rôdés peuvent créer comme effet réel avec des trucs anecdotiques de ce genre. Là on a regardé ce truc là en détail, mais il y en a des dizaines qui sont lancés toutes les semaines: ça prend ou ça prend pas, mais un seul qui marche ne serait-ce qu'en un mois "occupe" du terrain médiatique, parasite la scène publique, draine de l'attention.... Il ne faut jamais oublier que le temps de scène publique, le "temps de cerveau disponible" d'un simple citoyen ou d'un décideur (et de ceux entre les deux), le temps de travail politique quotidien dans une capitale (fédérale ou d'Etat), ou le "capital politique" d'un parti, d'une faction d'un parti (ou d'une fragile coalition de membres des deux partis) ou d'un élu, sont des facteurs extrêmement limités et en quantité résolument finie au regard des questions à traiter: occupe les (à un endroit plutôt qu'un autre), sature les, force les à réagir, et ça a toujours un impact, même si une polémique ou un débat, ou une négo, semble en elle-même avoir été du temps perdu.

Ca rappelle pas des stratégies et tactiques profondément militaires dans le principe? Crois bien qu'il y a des experts de ces tactiques et stratégies.

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Les 25 000 signatures sont le ''seuil'' minimum le dit référendum, on parle de 100 000 signatures.

Bof 25000, 100 000 c'est de l'ordre de l'anecdotique question quantitatif

La ou Tancrède a raison c'est l'occupation médiatique que ca engendre

Et l'idée sous jacente que certains des 100 000 pourraient se retourner d'une manière ou d'une autre contre l'état fédéral

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La ''sécurité intérieure'' US n'a t'elle pas déclarer dans quelques rapports que les groupes d’extrême droite anti fédéraux étaient la plus grande menace pour les USA, avant même Al Quada ?

Timothy McVeigh à était le premier à démolir un immeuble aux Etats-Unis dans l'attentat à Oklahoma City

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La ''sécurité intérieure'' US n'a t'elle pas déclarer dans quelques rapports que les groupes d’extrême droite anti fédéraux étaient la plus grande menace pour les USA, avant même Al Quada ?

Timothy McVeigh à était le premier à démolir un immeuble aux Etats-Unis dans l'attentat à Oklahoma City

  Dans les "faits" oui, clairement oui ... Dans son aspect "couts politiques" a l'équipe gouvernante d'en payer un prix extrêmement lourd ... C'est hélas pas envisageable et donc clairement non !

  Si tu permets a la nouvelle extrême droite US et les vieux démons conservatistes de ce victimiser politiquement, en la jouant comme dans les années 50 a la mac carthy inversé : je donne pas cher de la peau du gouvernement US qui s'y aventurera

Car c'est toute une frange "centriste libéraux" (blanche bien entendu) qui a tendance a voter un coup démocrate, et républicain selon le ton politique du moment (manifestement c'était toujours le ton "obama" encore en ce moment, mais parce que les républicains US sont en plein délire aussi et n'ont jamais réussi a se recentrer vers le centre droit politique ... Ce qui lui a clairement bénéficié : sinon Obama aurait probablement perdu vu le bilan très mitigé) qui basculerait clairement et deviendrait sensible au fait qu'on s'attaque la liberté "politique" de cousins blancs ...

  Si on met de coté les américains des états du sud, et du sud est ... La plupart des "WASP" historiquement sont des gens qui sont très alternant quand a ce qu'ils votent ... (c'est l'un des premiers trucs qu'on enseigne en histoire géo quand on parle de la politique US : les wasp hormis ceux du sud, sont versatiles et rarement "acquis" tel une base d'un noyau dur : sauf dans les grandes villes du nord a haut niveau d'éducation ... Qui elle sont acquis démocrates)

  Et c'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi, a chaque fois c'est un état du mid Est ou du mid West qui fait l'élection : car l'électorat des Wasp très versatiles est ici ... Le cout politique serait majeur : et la sanction Wasp dans les états du mid E/W serait inévitable a l'élection suivante, c'est pas envisageable

  Les wasp restent très hautement majoritaires dans l'électorat US, par contre dans 50 ans la donne aura bien changé ...

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Les wasp restent très hautement majoritaires dans l'électorat US, par contre dans 50 ans la donne aura bien changé ...

Plus vraiment majoritaire du tout: latinos (Mexicains, Portoricains et centre-américains pour l'essentiel, plus des Espagnols et la minorité cubaine qui est elle structurellement républicaine) et noirs représentent environs 27-28% de la population (et il semble qu'ils soient de plus en plus mobilisés pour le vote), et ajoutes-y les Indiens et originaires d'Asie de l'Est (Japonais, Chinois, Vietnamiens et Philippins surtout, pour un total de 4-5% de la population), et tu as un bon tiers des votant. Avec les Amérindiens, indigènes et d'autres minorités ethniques et/ou religieuses de plus petite taille (musulmans, Grecs, Jamaïcains et "îliens" du Golfe du Mexique ou du Pacifique, migrants noirs d'Afrique -sans "passé" américain-, ....), tu peux compter environs 34-36% des Américains.

Surtout, il faut aussi prendre en compte la "minorité" multiraciale en tant que facteur, qui représente autour de 2-3% de la population: elle est sans doute plus grande, mais on parle là de ceux qui ne se réfèrent plus du tout à une origine dominante ou un groupe spécifique et prennent le melting pot comme référence identitaire (les "mélanges" dominants sont "Indigène-Blanc", "Noir-blanc" et "Asiatique-Blanc"). Barrack Obama en est le "chef de file" symbolique (tandis que sa femme est elle culturellement rattachée aux noirs américains).

Vient ensuite la population blanche non wasp: Français (si, si  :lol: jusqu'à 4%, mais peu structurés comme tels: le catholicisme semble le trait en réunissant le plus en électorat spécifique), Polonais, Russes (pour ces deux derniers, environs 4% de la population, il faut subdiviser en juifs, catholiques et orthodoxes qui tendent plus à être les électorats structurés/organisés de référence) et surtout Italiens (environs 6%) et Irlandais (12%) en représentent l'essentiel et sont à "retrancher" du total "blanc non hispaniques", estimé à environs 66% du pays depuis le recensement de 2010. De même, outre l'origine ethnique, la religion tend à être une autre "unité de compte" importante à retrancher de ce total, notamment l'électorat non chrétien, essentiellement juif (2% de la population, structurellement au moins à 2/3 démocrate: autour de 70% ont voté pour Obama, et 80% en 2008).

Les Américains ayant une origine allemande représentent 17% de la population (plus ou moins à parité avec le groupe appelé "latinos" aujourd'hui) et tous ne sont pas WASP. Les origines anglaises, hollandaises, scandinaves et allemandes protestantes (à noter que les descandants de Huguenots et autres Français protestants sont inclus dans le lot), soit le coeur de ce qu'on appelle "WASP" sont aujourd'hui clairement minoritaires (même si encore et pour longtemps le groupe le plus important), représente difficilement plus de 35-37% de la population et a surtout perdu en cohésion en tant que groupe culturel et identitaire (ce qu'il n'a jamais réellement été) par rapport aux référents religieux et du pays/de la culture d'origine (en fait ceux ayant une origine essentiellement anglaise sont les plus enclins à se référer à ce "groupe" d'origine).

La religion semble d'ailleurs le plus fort déterminant au sein de cette population particulière étiquetée "Wasp" (quoique le terme ne soit plus très employé) surtout quand on la met en conjonction avec le niveau d'éducation et le fait de vivre dans une grande ville: il y a une coupure de plus en plus nette entre obédiences "protestantes mainline" et la majorité de ce qu'on appelle "Evangélistes".

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