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Guerre civile en Syrie


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Se retrouver seul contre tous à l'ONU à défendre un régime indéfendable, se mettre à dos la ligue arabe, prendre le risque de pourrir la situation ce qui favorise les extrémistes et pousse l'opposition déclarée dans les bras des occidentaux...

Il y a quand même un gros risque à être le dernier à soutenir un régime chancelant.

Si le régime syrien tombe, la russie sera le gros perdant de l'histoire alors qu'elle pourrait accompagner le changement et justement limiter les répercussions dans le tout le MO que pourrait provoquer une guerre civile en Syrie qui déraperait avec les kurdes et les turcs au nord, la situation libanaise, l'implication de l'Iran... 

Je pense que la russie aurait intérêt à stabiliser la situation plutôt que de laisser la maison syrienne bruler et s'opposer à la venue des pompiers.  Surtout si elle veut sauvegarder ses intérêts économiques à moyen/long terme. A moins de tout miser sur une réussite de l'écrasement de la révolte dans le sang... mais est-ce encore possible ? 

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/30/syrie-la-communaute-internationale-face-au-blocage-russe_1636393_3218.html#xtor=AL-32280515

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Se retrouver seul contre tous à l'ONU à défendre un régime indéfendable, se mettre à dos la ligue arabe, prendre le risque de pourrir la situation ce qui favorise les extrémistes et pousse l'opposition déclarée dans les bras des occidentaux...

Il y a quand même un gros risque à être le dernier à soutenir un régime chancelant.

Si le régime syrien tombe, la russie sera le gros perdant de l'histoire alors qu'elle pourrait accompagner le changement et justement limiter les répercussions dans le tout le MO que pourrait provoquer une guerre civile en Syrie qui déraperait avec les kurdes et les turcs au nord, la situation libanaise, l'implication de l'Iran...  

Je pense que la russie aurait intérêt à stabiliser la situation plutôt que de laisser la maison syrienne bruler et s'opposer à la venue des pompiers.  Surtout si elle veut sauvegarder ses intérêts économiques à moyen/long terme. A moins de tout miser sur une réussite de l'écrasement de la révolte dans le sang... mais est-ce encore possible ?  

Il faut bien comprendre que pour la Russie, la Syrie est un client primordial et historique. Elle a maintenu des relations privilégiées avec le régime baasiste depuis son arrivée au pouvoir en Syrie en 1963. Damas est clairement le dernier véritable allié de la Russie au Proche-Orient, les les autres ayant été perdus au moment de la Perestroïka et deux en 2011 : l’Égypte et la Libye.

L'autre versant de ce soutient est commercial et surtout militaire : les relations entre les deux pays s’étaient sérieusement resserrées sous Vladmiri Poutine quand en 2005 il décidait  d’effacer 70% de la dette syrienne en échange d’une commande de 10 milliards de dollars d'armement. N'oublions pas non plus l’influence considérable du lobby syrien au sein du l’industrie militaire russe. Après évidemment on en a tous déjà parlé mais la Russie possède une base navale à Tartous, la seule lui donnant accès à la Méditerranée. Bref, la Syrie est LA carte qui permet à la Russie de peser significativement dans la région, et ainsi de pouvoir prétendre au statut de puissance.

En plus de tout ça on retrouve la peur habituelle en Russie du risque islamiste qui pourrait justifier à lui seul le soutient à Damas.

A mon humble avis, la Russie n'en a rien à foutre des conséquences régionales de la crise syrienne, en Turquie en Irak et bien évidemment au Liban, l'important dans l'histoire pour elle étant de conserver cet allié ô combien essentiel qu'est Damas.

Et dans le même temps, elle joue la carte de la "modération" demandant à Damas des réformes et un dialogue entre les parties de la crise, bref une position de sécurité habituelle où Moscou trouve son compte.

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A mon humble avis, la Russie n'en a rien à foutre des conséquences régionales de la crise syrienne, en Turquie en Irak et bien évidemment au Liban, l'important dans l'histoire pour elle étant de conserver cet allié ô combien essentiel qu'est Damas.

quelque part elle a bien raison, parce que nous, il nous reste qui et quoi en Méditerranée ??? que ce soit pour la France ou les occidentaux en général :

* dans le Magrehb, on n'a plus d'alliés fiables, et je pense qu'on peut même dire qu'on est pas vraiment aimé.

* dans le Mashrek, on n'a plus d'alliés fiables, et je pense qu'on peut même dire qu'on est pas vraiment aimé.

* dans la péninsule arabique, on n'a pas vraiment d'alliés fiables... et ce sont des danseuses qui ne se maintiennent que grâce à des dictatures liberticides (et qui ne partagent pas souvent de valeurs avec nous)...

* les Turcs, même quand on ne se les met pas à dos, on ne peut pas dire que ce soit l'amour total...

* quand au cas israélien, je pense qu'on peut dire qu'on est vaguement ami... mais seulement quand on est d'accord avec eux.

ensuite on sort largement de l'espace méditerranéen et des zones d'influences de ce topic (même si certains acteurs ont un poids non négligeable).

soyons honnête et regardons les bilans (éducation, économie, technologies,... mais pas démocratique) : quand il n'a pas de vision impérialiste, le parti baas est ce qui est arrivé de mieux à cette région. les révolutions arabes me rappellent cette phrase de zéro janvier (dans starmania) : arrêtons d'aider ceux qui nous remercierons à cout de bombes (en substance).

pour aller plus loin, même si personne ne me le demande, j'ai toujours personnellement en désaccord avec certaines orientation du livre blanc qui consiste à dire que les moyens de la France doivent être déployés (et calibrés) pour défendre aussi nos postures humanistes et des grands idéaux. Je suis peut être horrible, mais pour moi la priorité de mon pays devrait déjà de s'occuper de lui même, de ses intérêts, de ses citoyens... et cela où qu'ils soient dans le monde, et de façon (très) musclée si nécessaire. le reste n'est que du bonus.

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Syrie (Reuters) Sur le terrain, les affrontements entre les forces syriennes et l'Armée syrienne libre (ASL), qui réunit les déserteurs de l'armée loyaliste, se rapprochent de Damas, la capitale.

Selon les insurgés, l'armée a lancé une offensive dans la nuit de mardi à mercredi pour contrer la menace des forces rebelles qui ont atteint les portes de la capitale.

Dans le nord de Damas, les soldats ont pris le contrôle de Rankous et l'ont étendu aux alentours, bombardant notamment le village de Telfita dans la nuit, selon l'opposition.

Dans la zone de Wadi Barada, quatre personnes ont été tuées dans un bombardement mercredi matin destiné à chasser les rebelles de l'ASL opérant près de la capitale, rapportent des militants de l'opposition.

L'agence de presse officielle Sana fait état pour sa part de 11 soldats tués par un "groupe terroriste armé" près de la ville de Deraa (sud), berceau de la contestation populaire.

Toujours selon Sana, les forces gouvernementales ont découvert des usines servant à la fabrication de bombes et des hôpitaux de campagne lors d'un raid contre des cellules armées à Irbin et Sabqa, dans la banlieue de Damas, où les insurgés ont été vus récemment.

La Russie a prévenu mercredi qu'elle opposerait son veto à une résolution de l'Onu exhortant le président syrien Bachar al Assad à démissionner, si le texte n'était pas assorti d'un rejet explicite d'une intervention militaire dans le pays.

Face à ces réticences, le secrétaire au Foreign Office, William Hague, et son homologue français, Alain Juppé, ont tenté mardi de rassurer Pékin et Moscou, en soulignant notamment que l'idée d'une intervention militaire était "un mythe".

"Nous voulons que soient exercées des pressions économiques concrètes afin que le régime syrien comprenne qu'il est impératif de répondre aux revendications de la population."

La Chine a pour sa part réitéré son opposition au recours à la force pour résoudre la crise en Syrie, estimant que cela violerait "l'objet et les principes de la Charte des Nations unies".

La Russie et la Chine, qui disposent d'un droit de veto au Conseil de sécurité, ont résisté jusqu'à présent aux pressions occidentales et ont bloqué en octobre une précédente tentative d'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité condamnant la répression des manifestations orchestrée par Damas.

Enfin ! En proposant d'inclure clairement le non recours à l'intervention armée, la Russie commence à accepter l'idée de négocier sur une résolution condamnant les tueries et appelant au changement de régime ! =)

Le Figaro reprend l'info : http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/01/01003-20120201ARTFIG00337-une-subtile-partie-d-echecs-se-joue-a-l-onu-sur-la-syrie.php

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WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis, des gouvernements européens et des Etats arabes sont en contact sur un possible exil pour Bachar al Assad même s'il est difficile de penser que le président syrien accepte leur offre, a-t-on appris mercredi de sources occidentales proches des discussions.

Trois pays seraient disposés à accueillir Assad sur leur sol pour tenter de mettre un terme à la crise sanglante que traverse la Syrie depuis dix mois.

Selon deux sources, aucun Etat européen ne serait prêt à héberger le président syrien. Les Emirats arabes unis seraient en revanche ouverts à cette idée.

A ce stade de la crise syrienne, aucun signe ne suggère qu'Assad serait prêt à quitter son pays. Le 10 janvier, il a réaffirmé qu'il ne démissionnerait pas et a promis de frapper "les terroristes d'une main de fer". Son régime a rejeté l'appel que lui ont lancé les pays de la Ligue arabe, qui l'ont exhorté le 22 janvier à se démettre de ses fonctions et à transférer ses pouvoirs à un vice-président.

Mais la pression diplomatique s'est accentuée ces derniers jours, la Ligue arabe se tournant vers le Conseil de sécurité des Nations unies.

Depuis des semaines, la Maison blanche affirme que les jours d'Assad sont comptés. Il n'est pas certain cependant que les discussions en cours visent à donner au président syrien une dernière chance de placer sa famille et lui-même à l'abri d'un éventuel destin à la Mouammar Kadhafi, traqué et tué l'an dernier en Libye.

L'initiative pourrait en revanche avoir pour objectif d'ouvrir un front au sein du premier cercle de personnalités entourant Assad.

"Nous entendons que certains pays ont proposé de l'accueillir s'il devait choisir de quitter la Syrie", a dit sous couvert d'anonymat un haut responsable de l'administration Obama.

Mais avant cela, il faudrait régler la question d'une forme d'immunité pour le président syrien, comme cela a été fait pour le président yéménite Ali Abdallah Saleh, qui a quitté son pays.

"Au final, ces questions seront tranchées par le peuple syrien de conserve avec les partenaires régionaux et internationaux", poursuit-il.

Les différentes sources contactées soulignent que les discussions n'en sont qu'à un stade préliminaire et qu'aucun plan n'a encore été arrêté.

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Tiens, l'Afrique du Sud et l'Inde ont voté oui  >:(

Voici la liste des actuels membre non permanents :

http://www.un.org/french/sc/members.asp

* Afrique du Sud (2012)

* Allemagne (2012)

* Azerbaïdjan (2013)

* Colombie (2012)

* Guatemala (2013)

* Inde (2012)

* Maroc (2013)

* Pakistan (2013)

* Portugal (2012)

* Togo (2013)

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C'était couru d'avance. Les Russes ont déjà lâché du lest sur la Libye. En point de mire, c'est l'Iran et les Américains qui sont en train d'attiser le feu en Syrie et dans le Golfe Persique. Les USA sont ruinés, les élections arrivent...

Trois porte-avions US sont sur le Golfe d'Oman et le Golfe Arabique et... Oh surprise ! Le porte-avions Charles de Gaulle va aussi sur zone en mars...

Ca en fait des porte-avions dites-moi.

Le peuple Syrien ne vaut pas grand chose dans cette histoire.

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/article-ca-va-peter-en-mars-98611217.html

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Notre Président nous prépare quelque chose?

Après l'échec à l'Onu d'un projet de résolution sur la répression en Syrie, la France avance l'idée de former un "groupe des amis du peuple syrien" en Europe et dans le monde arabe pour favoriser une solution, a dit ce soir Nicolas Sarkozy.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/04/97001-20120204FILWWW00508-sarkozy-pour-un-groupe-des-amis-de-la-syrie.php
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et... Oh surprise ! Le porte-avions Charles de Gaulle va aussi sur zone en mars...

Ca en fait des porte-avions dites-moi.

A part le site de... "d’Azerbaïdjan" qui cite INTERFAX... lequel INTERFAX cite "des media Israelien"... lesquels medias sont est en fait le site (qui raconte souvent des histoires) DEBKA... mais la version en Hébreux uniquement de ce site (oui j'ai fait des recherches avec des Israéliens de mp.net) ... bref a t on une source un peut plus officiel/crédible/fiable sur ce déploiement du CdeG ?

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BEYROUTH/NATIONS UNIES (Reuters) - Les pays occidentaux et arabes se sont indignés dimanche du veto opposé la veille par Moscou et Pékin à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu appelant à la mise à l'écart de Bachar al Assad en raison de la répression sanglante du mouvement de contestation.

La Ligue arabe poursuivra ses efforts pour résoudre la crise en Syrie malgré ce revers diplomatique, assure l'organisation panarabe dans un communiqué obtenu par Reuters.

Les veto chinois et russe "n'enlèvent rien au fait qu'il y a un soutien clair de la communauté internationale aux résolutions de la Ligue arabe", estime le secrétaire général de la Ligue, Nabil Elaraby, qui appelle le gouvernement syrien à répondre aux demandes de son peuple.

Rompant avec le traditionnel langage diplomatique, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, s'est déclarée "dégoûtée" par le double veto survenu au lendemain de la mort de plus de 200 personnes dans des bombardements menés par les forces syriennes à Homs, dans le centre du pays.

Alors que le bilan de la répression des manifestations antigouvernementales a dépassé les 5.000 morts depuis la mi-mars selon l'Onu, la Russie et la Chine "porteront la responsabilité de tout nouveau bain de sang", a prévenu Susan Rice.

Le Conseil national syrien, qui regroupe la plupart des courants de l'opposition, a indiqué qu'il tenait pour responsable Moscou et Pékin de "l'escalade dans les meurtres et le génocide. Le CNS considère cela comme un permis donné au régime syrien de tuer dans l'impunité."

Dans le quartier de Bab Amro, à Homs, les habitants joints par téléphone, ont dénoncé le veto de la Chine et de la Russie, certains d'entre eux scandant "la mort plutôt que le déshonneur". "On arrive, Damas. A partir d'aujourd'hui, on va montrer à Assad ce qu'est un gang armé", a déclaré l'un d'eux. Depuis le début du mouvement de contestation en mars 2011, Bachar al Assad impute les violences qui secouent son pays à des "gangs armés".

Pour justifier son veto, la Russie a fait valoir que la résolution était biaisée en demandant un changement de régime en Syrie où Moscou dispose d'une base navale.

"Hier le gouvernement syrien a assassiné des centaines de citoyens syriens, dont des femmes et des enfants, à Homs, dans des bombardements et d'autres violences indiscriminées et les forces syriennes continuent d'empêcher des centaines de civils blessés d'avoir accès à des soins", a déclaré le président américain Barack Obama, avant le vote à l'Onu.

"Tout gouvernement qui brutalise et massacre son peuple ne mérite pas de gouverner."

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Y'a quoi comme gâteau en Syrie? A peine une tartelette, avec des micro parts au mieux, du genre miettes trop sèches ;). Même si il y avait un début de consensus pour l'intervention, après le coup de la Libye, je me demande qui voudrais y aller et payer l'opération éventuelle. De l'indignation, de la condamnation, de l'embargo tant que tu veux, des FS et "conseillers" à la limite, avec un peu de hardware et du fric, mais une opération grande échelle? Avec le risque de voir l'armée syrienne en partie tourner "pur patriotique" face aux méchants occidentaux et donc faire durer le truc au-delà du mesurable? Avec le fric à dépenser pour que dalle à en retirer, et plus encore le capital politique à y griller pour des prunes et au mieux quelques lauriers de façade? A moins que la Turquie veuille tenter le coup avec l'appui des voisins friqués, je vois pas un seul pays occidental risquer d'y mettre un doigt de pied.

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Pas sûr, si demain la ligue arabe nous fait les yeux doux et nous promet du pétrole moins cher et moins d'exportations pour les chinois, y a moyens qu'on se trouve les ressources pour le faire.

Sans compter que le veto des chinois et russe ne représente finalement que peu de chose si tout le reste du monde veut que l'on y aille.

M'enfin le plus probable c'est que l'on y aille pas en effet pour le moment  O0

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Gérard Longuet, ministre de la Défense, s'est indigné aujourd'hui du veto à une résolution sur la Syrie à l'ONU, assurant qu'il y a "des cultures politiques qui méritent des coups de pied au cul".

Sur Europe 1, Gérard Longuet (UMP) a lancé, à propos du double veto russe et chinois aux Nations unies: "C'est une honte pour les pays qui refusent d'assumer les responsabilités. Franchement, il y a des cultures politiques qui méritent des coups de pied au cul".

"C'est honteux!"

"Accepter qu'un dictateur puisse fonctionner tranquillement, c'est honteux pour les gouvernements qui l'acceptent", selon le ministre. "Chacun doit être en face de ses responsabilités, il faut réveiller ceux qui acceptent le conformisme, et le conformisme qui ferme les yeux sur la dictature sanglante, ce n'est pas acceptable", a-t-il poursuivi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/06/97001-20120206FILWWW00362-syrieveto-des-coups-de-pieds-au-cul.php
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WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis ont annoncé lundi la fermeture de leur ambassade à Damas en raison de l'insécurité, accentuant l'isolement de la Syrie où la répression du soulèvement antigouvernemental se poursuit.

L'ambassadeur, Robert Ford, ainsi que tout le personnel ont quitté le pays et l'activité y a été suspendue, précise le département d'Etat dans un communiqué.

"En accord avec plusieurs autres missions diplomatiques, nous avons exprimé nos craintes concernant la sécurité au gouvernement syrien, mais le régime n'y a pas répondu de façon adéquate", écrit Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat.

"En collaboration avec d'autres hauts responsables américains, l'ambassadeur Ford entretiendra des contacts avec l'opposition syrienne et poursuivra ses efforts en faveur d'une transition politique pacifique que le peuple syrien cherche à obtenir avec bravoure", ajoute-t-elle.

Lundi 6 fevrier au matin, les forces syriennes bombardaient de nouveau Homs, haut lieu de la contestation du régime, dans le centre de la Syrie. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a évoqué quinze morts civils et des dizaines de blessés, quand le Conseil national syrien comptait, lui, cinquante morts selon le Guardian. Le principal groupe d'opposition, qui a affirmé que le régime avait déployé ses chars et ses forces autour de Homs pour une 'offensive de grande envergure', a exhorté la communauté internationale 'à agir rapidement pour empêcher un nouveau massacre dans cette ville sinistrée' où samedi, le pilonnage aux obus a fait plus de deux cent trente morts, selon les opposants.

Les télévisions arabes montraient en direct, lundi matin, des images de la ville avec des colonnes de fumée s'élevant dans le ciel, sur fond d'appel à la prière des mosquées. Le bruit des bombardements était également entendu. Selon le groupe des Comités locaux de coordination, le bombardement qui vise notamment depuis l'aube les quartiers de Baba Amr et Inchaat a fait 'un grand nombre' de morts et de blessés. 'C'est le plus violent bombardement de Baba Amr depuis le début de la révolte, en mars 2011', a-t-il ajouté.

Selon des témoignages concordants, recueillis par la BBC et le Guardian, un hôpital de campagne de Homs a été visé par des bombardements.

La suite : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/02/06/l-armee-syrienne-pilonne-a-nouveau-homs_1639209_3218.html#xtor=AL-32280515

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