Boule75 Posted December 6, 2016 Share Posted December 6, 2016 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Toujours disponible chez moi. Les premières minutes de la vidéo sont vides de son et d'image. La conférence proprement dite commence à partir de 12:09. Message centraux : Barnier travaille avec une task force d'une trentaine d'experts, et est en poste depuis 2 mois. Il s'est pour l'instant déplacé dans 18 capitales et achèvera la tournée des 27 fin janvier. Il est également en contact avec la BCE, la BEI, la Cour de Justice de l'UE, le Parlement Européen. le délai de 2 ans doit couvrir à la fois la phase d'examen de la demande de sortie (quelques semaines), 18 mois environ de négociations seulement et le processus de ratification par le RU et l'UE à 27 (gouvernements, parlements nationaux voire référendums suivant les pays, Parlement Européen). il va peut être falloir que les anglais commencent à énoncer ce qu'ils veulent l'accord conclu à l'issue du délai de 2 ans est un accord de sortie ouvrant la voie à un futur accord d'association avec, éventuellement, une période transitoire "courte". Sinon il a bien pris soin de n'abattre sérieusement aucune carte et n'a pas une diction bien meilleure en français qu'en anglais. (loupé sur la "petite phrase" préparée en avance, c'est cocasse). Couverture presse UK : http://www.bbc.com/news/uk-politics-38221140 https://www.theguardian.com/politics/2016/dec/06/uk-will-have-under-18-months-to-negotiate-deal-says-eus-brexit-broker http://www.telegraph.co.uk/news/2016/12/06/eu-brexit-negotiator-michel-barnier-reiterate-no-cherry-picking/ (Boris Johnson pense que 18 mois c'est "largement assez") Et sinon côté britanique, donc, Theresa May a apparemment voulu éviter de perdre ses troupes en route au parlement et admet qu'elle doit exposer un "plan de sortie" devant le Parlement avant de déclencher l'article 50. Pas de détail sur le plan ni sur le niveau de détail du dit plan. Mais les parlementaires sont assez remontés quand même apparemment. Est-ce juste une manière pour le Parlement de sauver la face ou vont-ils effectivement tenter d'infléchir la fameuse stratégie de sortie ? On verra bien. Le gouvernement anglais devrait présenter ce plan pour fin janvier, d'après Corbyn. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Marcus Posted December 27, 2016 Share Posted December 27, 2016 Une centaine de firmes financières Britanniques dont une douzaine de banques se préparent déjà à migrer légalement en Irlande :https://www.theguardian.com/world/2016/dec/25/uk-banks-financial-firms-moving-ireland Cette annonce affaibli un peu la position du gouvernement Britannique. En effet, il avait annoncé que le secteur financier Britannique allait migrer en Chine et aux USA si l’Europe ne garantissait pas l’accés de ce secteur à l’Europe même après le Brexit. Evidemment, le secteur financier Britannique n’a pas de scrupule : l’argent c’est de l’argent. Ils garderont accés au marché Européens même après le Brexit. Créer une filiale en Irlande, c’est facile et cela suffit pour accéder au marché Européen. Le gouvernement Britannique a eu un peu tort de compter sur la solidarité de son secteur financier. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted December 31, 2016 Share Posted December 31, 2016 https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/les-incertitudes-du-brexit (23 décembre 2016) Le Royaume Uni n'aura pas assez de temps pour négocier de nouvelles relations en deux ans. Il faudra donc, affirme le quotidien américain, un accord de transition pour amortir l'impact de ce départ de l'Union. Pour le Guardian, le paysage post Brexit pourrait bien voir le parti travailliste disparaître des écrans radar, victime d'une double pression : celle des eurosceptiques de UKIP qui mordent sur son électorat populaire, et celle des centristes du Parti Libéral Démocrate. The New European est un nouvel hebdomadaire surprenant. Sans publicité ou marketing, ce journal a fait une percée remarquée avec un tirage de 40 000 exemplaires. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Boule75 Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 L'ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l'Union Européenne devait quitter son poste cette année mais pas si tôt : il démissionne, apparemment en raison de désaccords substantiels avec ses ministres de tutelle. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post mehari Posted January 3, 2017 Popular Post Share Posted January 3, 2017 En attendant, la liste des nominations de négociateurs du coté de l'UE est intéressante... Il y a Michel Barnier (que je ne connais pas bien) mais que certains d'entre vous ont l'air de considérer comme peu apprécié Outre-Manche. On a bien évidemment Guy Verhofstadt, chef de file de l'ALDE et des pro-européens ainsi que fondateur du groupe Spinelli, dont la nomination a fait bien des heureux en Angleterre. Cependant, on a moins noté la nomination du bien moins connu Didier Seeuws. Il s'agit d'un diplomate belge, ancien porte-parole du Ministre des Affaires Étrangères belge, ancien porte-parole du Premier Ministre belge, ancien représentant permanent adjoint de la Belgique à l'Union Européenne, ancien chef de cabinet du Président du Conseil Européen et actuel directeur du département "Transports, Telecoms et Énergie" du Conseil. Il est réputé pour sa grande compréhension du fonctionnement de l'UE (indispensable à ce poste) ainsi que son endurance au cours des négociations (il n'aurait aucun problème à négocier jusqu'à l'aube si nécessaire) et aurait été crucial dans les négociations sur le durcissement des règle budgétaires, la création du fond d'urgence de l'Euro-Zone et des plans d'aide à la Grèce. Là où ça devient intéressant, c'est quand on sait avec qui il a travaillé. Il était porte-parole de Louis Michel (Ministre des Affaires Étrangères (2002-2003)) avant d'être récupéré par G. Verhofstadt (Premier Ministre (2004-2007)) qu'il a quitté à la fin du gouvernement Verhofstadt II (G. V. a été rappelé en urgence pour former un gouvernement provisoire Verh. III au cours de la crise politique de 2007). Par la suite, il a remplacé Frans Van Daele1 en tant que chef de cabinet de... Herman Van Rompuy (2012-2014). Comme vous le savez, un porte-parole et un chef de cabinet se doivent d'avoir un certain nombre de vues communes avec la personne pour qui ils travaillent. Or, les trois personnes mentionnés ci-dessus (2 libéraux et 1 chrétien-démocrate, 1 francophone et 2 néerlandophones) ont un point commun: ils sont tous des pro-européens convaincus (j'ai d'ailleurs pu voir le dernier en conférence il n'y a pas si longtemps). On parlait de la nomination de G Verhofstadt comme d'un pieds de nez au Brits. De celle de Barnier aussi. En fait, c'est face à une équipe complètement hostile qu'il vont se retrouver (et loin d'être débutante non plus. En bon Premier Ministre belge, Guy Verhofstadt est un très bon négociateur2 et Didier Seeuws a la même réputation). 1 Pas un job facile quand on considère la carrière de son prédécesseur, Frans Van Daele. Celui-ci avait en effet la lourde tâche de représenter la Belgique auprès de l'administration Bush au moment ou le plat pays met son veto à l'intervention de l'OTAN en Irak et est en trouble avec les USA à cause de la compétence universelle de la Justice belge (accusation de crime de guerre contre des généraux US devant des tribunaux belges). La personne était aussi connu comme le cauchemar des traducteurs bruxellois à cause de sa tendance à changer de langue en milieu de phrase (il parle couramment NL, français, espagnol, allemand et anglais en plus d'être un gros utilisateur de locutions latines). 2 Je ne veux pas me vanter ou avoir l'air de montrer un chauvinisme quelconque mais c'est un fait. La réputation européenne de négociateurs des belges vient du simple fait qu'en Belgique, si on veut créer un gouvernement, il faut des accords à 4 partis minimum (à cause de la séparation linguistique, aucun gouvernement n'était supporté par une coalition de moins de 4 partis au Parlement depuis 1958). Par ailleurs, la position de la Belgique au Conseil est souvent écoutée (sauf sur les questions institutionnelles où nous somme connus pour être pro-européens) parce qu'elle est le compromis entre 4 partis (au moins) formant une coalition allant du centre-gauche au centre-droit et par conséquent généralement proche du consensus. 6 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
zx Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 l'ambassadeur RU se tire http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/01/03/97002-20170103FILWWW00177-brexit-demission-de-l-ambassadeur-britannique-aupres-de-l-ue.php Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Chronos Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 il y a 56 minutes, mehari a dit : 2 Je ne veux pas me vanter ou avoir l'air de montrer un chauvinisme quelconque mais c'est un fait. La réputation européenne de négociateurs des belges vient du simple fait qu'en Belgique, si on veut créer un gouvernement, il faut des accords à 4 partis minimum (à cause de la séparation linguistique, aucun gouvernement n'était supporté par une coalition de moins de 4 partis au Parlement depuis 1958). Par ailleurs, la position de la Belgique au Conseil est souvent écoutée (sauf sur les questions institutionnelles où nous somme connus pour être pro-européens) parce qu'elle est le compromis entre 4 partis (au moins) formant une coalition allant du centre-gauche au centre-droit et par conséquent généralement proche du consensus. Comme l'aurait dit un ancien prof qui avait aussi représenté la Belgique dans des négociations internationales, le système institutionnel belge est tel que les questions qui se posent dans une négo sont déjà survenues au niveau belge lors de la phase pré-négociation où ces blocages sont déjà apparus : C'est que les belges doivent tomber d'accord avant de pouvoir s'exprimer... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 13 minutes ago, Chronos said: Comme l'aurait dit un ancien prof qui avait aussi représenté la Belgique dans des négociations internationales, le système institutionnel belge est tel que les questions qui se posent dans une négo sont déjà survenues au niveau belge lors de la phase pré-négociation où ces blocages sont déjà apparus : C'est que les belges doivent tomber d'accord avant de pouvoir s'exprimer... Ce qui peut parfois nous couvrir décrédibiliser comme lorsque le PM doit faire un discours à la COP 21 alors que la Belgique n'a pas encore de positions du à l'échec des négociations internes... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Chronos Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 à l’instant, mehari a dit : Ce qui peut parfois nous couvrir décrédibiliser comme lorsque le PM doit faire un discours à la COP 21 alors que la Belgique n'a pas encore de positions du à l'échec des négociations internes... C'est le revers de la médaille. Une fois que la position commune a été définie, les choses se passent en général fort bien car le déminage a été fait en amont. Quand personne n'est d'accord la Belgique n'existe plus. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 3, 2017 Share Posted January 3, 2017 Just now, Chronos said: C'est le revers de la médaille. Une fois que la position commune a été définie, les choses se passent en général fort bien car le déminage a été fait en amont. Quand personne n'est d'accord la Belgique n'existe plus. Yup... L'avantage, c'est qu'au Conseil, on peut juste rester dans son coin et laisser les grands s'écharper en attendant que tout le monde se décide en interne. Lorsqu'on a un discours prévu devant une conférence de l'ONU, difficile de se faire oublier... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Marcus Posted January 8, 2017 Share Posted January 8, 2017 Le gouvernement de Pékin arrête sa collaboration financière avec Londres. Un article du FT mais protégé par Paywallhttps://www.ft.com/content/4ab22b66-d42d-11e6-9341-7393bb2e1b51 Un extrait circule et je pense qu’il est légal de le citer : Traduction : Le gouvernement de Pékin a arrêté de faire vendre des éléments financier Chinois à Londres. Ces éléments sont liés à la normalisation économique de la monnaie Chinoise. Cela représente 400 millions de dollars mais d’autres ventes étaient prévues. Maintenant, le gouvernement de Pékin annonce que les prochaines ventes auront lieu dans un autre pays. Probablement à Honk-Kong. Le gouvernement de Pékin a décider d’arrêter le projet de collaboration entre le centre financier de Londres et le centre financier de Shanghai. Le gouvernement de Pékin a très mal vécu les hésitations du gouvernement de May sur la centrale nucléaire de Hinkley Point avec une participation Chinoise. Il considérait Cameron comme plus fiable comme négociateur avec la Chine. Le gouvernement de Pékin s’est place en mode Attente vis à vis du gouvernement UK actuel. Note du traducteur : Les entreprises Chinoises continuent d’acheter des entreprise Britanniques. Ce fait est montré par les partisans du Brexit comme une marque de confiance des Chinois sur le comportement de l’économie UK même après le Brexit. Mathématiquement, c’est faux. Si le Brexit n’a pas lieu finalement, c’est maintenant qu’il faut acheter des entreprise Britanniques avec sa monnaie à -20 % et qui finira par remonter. Si une entreprise Chinoise estime que le Brexit a 50 % de passer et que la perte de valeur de l’entreprise suite au vrai Brexit sera inférieure à moins de 40 %, cela restera statiquement un bon investissement. Cet achat ne serait une preuve de confiance que si les entreprises Chinoises étaient sure à 100 % que le Brexit va passer. Or même le gouvernement Britannique n’est pas sur à 100 % que le Brexit va passer à cause du vote de son Parlement. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
rogue0 Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 J'ai de plus en plus pitié pour les anglais ... pas les politiciens, les gens qui croyaient que le brexit allait leur donner un brillant avenir en chantant... Ils auraient presque mieux fait de voter Trump (s'ils le pouvaient). Offensive de début d'année de Theresa Mayhttp://www.lesechos.fr/monde/europe/0211671535570-brexit-face-aux-critiques-theresa-may-tente-de-reprendre-la-main-2055358.php C'est vrai que vu la faiblesse de l'opposition, Theresa May a pour l'instant les mains libres ... (pour une politique de réindustrialisation, pourquoi pas) Je parie qu'il y aura un probable vote du Parlement pour "bloquer" le Brexit (cad sans doute l'assortir de conditions impossibles à tenir) ... Et nécessitant 1-2-3 autres référendums pour "clarifier" la volonté populaire à ce sujet. Comme pour le référendum irlandais en somme. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 12 hours ago, rogue0 said: J'ai de plus en plus pitié pour les anglais ... pas les politiciens, les gens qui croyaient que le brexit allait leur donner un brillant avenir en chantant... Ils auraient presque mieux fait de voter Trump (s'ils le pouvaient). Offensive de début d'année de Theresa Mayhttp://www.lesechos.fr/monde/europe/0211671535570-brexit-face-aux-critiques-theresa-may-tente-de-reprendre-la-main-2055358.php C'est vrai que vu la faiblesse de l'opposition, Theresa May a pour l'instant les mains libres ... (pour une politique de réindustrialisation, pourquoi pas) Je parie qu'il y aura un probable vote du Parlement pour "bloquer" le Brexit (cad sans doute l'assortir de conditions impossibles à tenir) ... Et nécessitant 1-2-3 autres référendums pour "clarifier" la volonté populaire à ce sujet. Comme pour le référendum irlandais en somme. Si le Brexit est voté au Parlement, il passe d'office à cause de la majorité du parti conservateur (329 sièges sur 650) et, même parmi les plus europhile des conservateurs, je ne m'attend pas à ce qu'il y ait des votes contre le Brexit. Ce que le Parlement pourrait faire en revanche (grâce à une coalition travailliste-conservateurs europhiles-libéraux-gens qui ont des intérêts dans les banques), c'est changer le but premier des négociations vers l'économie et dire que le but premier est le maintien dans le marché unique (en opposition à l'immigration qui était censé être le focus actuel). Si c'est le cas, avec ce nouveau mandat, May pourrait devoir faire beaucoup de concessions pour obtenir le maintien dans le Marché Commun (avec ce que ça implique en terme d'application des règlements européens (sans avoir le droit de les voter), de participation au budget, d'applications sans concessions des Quatre Libertés, etc.). Cependant, je me demande... Qu'est-ce qu'il se passe si les Britanniques et le Européens n'obtiennent pas d'accord après 2 ans (ou 18 mois comme l'a suggéré quelqu'un il n'y a pas si longtemps, les élections européennes approchant)? Est-ce que les Britanniques sortent purement et simplement et redémarrent leurs relations avec l'union à 0? Est-ce qu'on met les négociations en suspens pendant un an ou autre chose? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Boule75 Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 (edited) il y a 10 minutes, mehari a dit : Cependant, je me demande... Qu'est-ce qu'il se passe si les Britanniques et le Européens n'obtiennent pas d'accord après 2 ans (ou 18 mois comme l'a suggéré quelqu'un il n'y a pas si longtemps, les élections européennes approchant)? Est-ce que les Britanniques sortent purement et simplement et redémarrent leurs relations avec l'union à 0? Est-ce qu'on met les négociations en suspens pendant un an ou autre chose? Les 18 mois c'était la durée des négociations de sortie effectives, après déclaration puis concertation entre capitales des 27, et avant processus de ratification, le tout devant prendre 24 mois. Et s'il n'y a pas d'accord au bout des 24 mois : soit il y a unanimité des 28 pour continuer les négociations (avec de nouveaux délais re-fixés de proche en proche) soit on (les 27) décide d'arrêter les frais et le RU se retrouve comme d'autres états, sans accord particulier avec avec l'UE, membre lambda de l'OMC. Edit : le délai de 24 mois court à compter du déclenchement de l'article 50. Il se trouve que s'il est invoqué (par les britanniques) fin mars, 24 mois plus tard + qques semaines, ce sont de nouvelles élections européennes, et ça tomberait bien, donc : elles se tiendraient à 27 et non plus à 28 pays avec, j'imagine, révision du nombre d'élus par pays et tutti quanti. Mais les deux agendas ne sont pas formellement liés. Edited January 9, 2017 by Boule75 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 8 minutes ago, Boule75 said: Les 18 mois c'était la durée des négociations de sortie effectives, après déclaration puis concertation entre capitales des 27, et avant processus de ratification, le tout devant prendre 24 mois. Et s'il n'y a pas d'accord au bout des 24 mois : soit il y a unanimité des 28 pour continuer les négociations (avec de nouveaux délais re-fixés de proche en proche) soit on (les 27) décide d'arrêter les frais et le RU se retrouve comme d'autres états, sans accord particulier avec avec l'UE, membre lambda de l'OMC. Edit : le délai de 24 mois court à compter du déclenchement de l'article 50. Il se trouve que s'il est invoqué (par les britanniques) fin mars, 24 mois plus tard + qques semaines, ce sont de nouvelles élections européennes, et ça tomberait bien, donc : elles se tiendraient à 27 et non plus à 28 pays avec, j'imagine, révision du nombre d'élus par pays et tutti quanti. Mais les deux agendas ne sont pas formellement liés. Quelqu'un avait dit que l'UE était prête à raccourcir le délai de négociation pour que ça rentre. Sinon, on peut juste faire les élections normalement et on rajoute les MEPs manquants à la sortie des Brits. Le vrai problème est qu'il faudrait recréer une Commission vu qu'il y a une chance (avec le départ des Brits) que l'équilibre des forces au sein du Parlement change. Je ne sais pas exactement combien de député le parti conservateur compte pour l'instant mais je crois qu'ils sont affiliés au groupe du PPE (sans en faire partie). Si c'est le cas, que les travaillistes se font en partie avaler par les libéraux-démocrates aux prochaines élections comme certains l'attendent et que les social-démocrates font un score potable (partout sauf au UK donc) en 2019, le groupe social-démocrate pourrait prendre l'avantage et demander la création d'une nouvelle commission plutôt que le simple remplacement du commissaire britannique. Mais pour le savoir il faudra attendre les élections... Merci de la réponse! Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 (edited) Il y a 4 heures, mehari a dit : Je ne sais pas exactement combien de député le parti conservateur compte pour l'instant mais je crois qu'ils sont affiliés au groupe du PPE (sans en faire partie). Ils ont été anciennement, il y a très longtemps, membres du PPE, mais depuis plusieurs années ils sont au groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE) avec Droit et Justice polonais. Le CRE est le groupe parlementaire de l'Alliance des conservateurs et réformistes européens, dans laquelle ils ont récemment (*) fait entrer comme observateur l'AKP du sympathique président turc Recep Tayyip Erdogan. (*) 2013 : https://en.wikipedia.org/wiki/Justice_and_Development_Party_(Turkey) Edited January 9, 2017 by Wallaby Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 9 minutes ago, Wallaby said: Ils ont été anciennement, il y a très longtemps, membres du PPE, mais depuis plusieurs années ils sont au groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE) avec Droit et Justice polonais. Le CRE est le groupe parlementaire de l'Alliance des conservateurs et réformistes européens, dans laquelle ils ont récemment (*) fait entrer comme observateur l'AKP du sympathique président turc Recep Tayyip Erdogan. (*) 2013 : http://www.akp.international/about-akp/ Ainsi que la NVA... Que des gens charmants en somme... J'exagère un peu quand même. La NVA est loin d'être du niveau de l'AKP ou du PiS malgré ce que veulent nous faire croire certains partis francophones. Cependant, ils sont quand même loin d'être tout blanc et certains de ses membres ont des relations plutôt troubles avec des anciens membres de l'extrême droite flamande. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tancrède Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 (edited) 1 hour ago, mehari said: Ainsi que la NVA... Que des gens charmants en somme... J'exagère un peu quand même. La NVA est loin d'être du niveau de l'AKP ou du PiS malgré ce que veulent nous faire croire certains partis francophones. Cependant, ils sont quand même loin d'être tout blanc et certains de ses membres ont des relations plutôt troubles avec des anciens membres de l'extrême droite flamande. Au contraire: ils sont tous blancs..... On me dit même que c'est un peu un critère, chez eux. Désolé, pas pu m'empêcher: trop facile, trop tentant, trop gratuit. Edited January 9, 2017 by Tancrède Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 1 minute ago, Tancrède said: Au contraire: ils sont tous blancs..... Désolé, pas pu m'empêcher: trop facile, trop tentant, trop gratuit. Je suis très tenté de sortir le gif That's racist... ^^ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alexis Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 il y a 45 minutes, mehari a dit : Je suis très tenté de sortir le gif That's racist... ^^ Hmmm... celui-là ? Oui, "Sans vergogne", c'est moi Révélation Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
mehari Posted January 9, 2017 Share Posted January 9, 2017 1 minute ago, Alexis said: Hmmm... celui-là ? Oui, "Sans vergogne", c'est moi Reveal hidden contents Non, celui-ci. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Boule75 Posted January 12, 2017 Share Posted January 12, 2017 Histoire d'illustrer l'état d'esprit d'une partie de l'élite anglaise de droite, cette phrase tirée de la une du Telegraph ce jour en introduction d'un article auquel je n'ai pas accès. Assez symptomatique d'un certain désarrois, je pense : Citation Theresa May's Brexit speech set for Tuesday: PM must open up to silence the EU paranoia over Britain's departure => Discours de Theresa May à propos du Brexit mardi : le Premier Ministre doit parler franchement pour faire taire la paranoia à propos du départ de la Grande Bretagne. Par curiosité : la sentez-vous, vous cette "paranoïa" ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
christophe 38 Posted January 12, 2017 Share Posted January 12, 2017 et là, un point de vue qui pique, aussi http://www.atlantico.fr/decryptage/londres-gouvernement-est-paralyse-bruxelles-europeens-durcissent-et-dans-toutes-capitales-ue-leaders-populistes-anti-euro-se-2932880.html?google_editors_picks=true Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Alexis Posted January 13, 2017 Share Posted January 13, 2017 Il y a 18 heures, christophe 38 a dit : et là, un point de vue qui pique, aussi http://www.atlantico.fr/decryptage/londres-gouvernement-est-paralyse-bruxelles-europeens-durcissent-et-dans-toutes-capitales-ue-leaders-populistes-anti-euro-se-2932880.html?google_editors_picks=true Un point de vue oui... mais l'auteur n'a pas vérifié les faits sur lesquels il s'appuie. Il écrit : "l’euro est toujours très populaire en Italie" alors que suivant un sondage de mai dernier (PDF) les Italiens sont avec les Français - et devant eux - les Européens qui voudraient dans leur pays un référendum sur la sortie de l'UE, et qui seraient davantage prêts à voter pour la sortie - 58% pour un référendum, 48% votant contre, à comparer avec 55 et 41 pour les Français. Pour moi, cet article sent surtout la méthode Coué. Ce n'est pas parce qu'un partisan du Remain forcé d'organiser la sortie de l'UE, Theresa May, avec le plus gros de son parti qui est dans les mêmes dispositions, ne sait pas comment s'y prendre pour à la fois exécuter l'ordre reçu, et ne pas mécontenter la si respectée City, et est en train de procrastiner et de tourner en rond en cherchant une voie moyenne qui n'existe pas, que le Brexit ne se fera pas au final, ni que l'UE dont ni le comportement ni le fonctionnement n'ont changé va tout à coup bénéficier d'un regain d'amour. Dès l'envoi de la notification Article 50, les événements devraient s'accélérer. Et le gouvernement britannique ne pourra pas ne pas l'envoyer, quelque peur panique qu'ils en aient. 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Tancrède Posted January 13, 2017 Share Posted January 13, 2017 6 minutes ago, Alexis said: Un point de vue oui... mais l'auteur n'a pas vérifié les faits sur lesquels il s'appuie. Il écrit : "l’euro est toujours très populaire en Italie" alors que suivant un sondage de mai dernier (PDF) les Italiens sont avec les Français - et devant eux - les Européens qui voudraient dans leur pays un référendum sur la sortie de l'UE, et qui seraient davantage prêts à voter pour la sortie - 58% pour un référendum, 48% votant contre, à comparer avec 55 et 41 pour les Français. Pour moi, cet article sent surtout la méthode Coué. Ce n'est pas parce qu'un partisan du Remain forcé d'organiser la sortie de l'UE, Theresa May, avec le plus gros de son parti qui est dans les mêmes dispositions, ne sait pas comment s'y prendre pour à la fois exécuter l'ordre reçu, et ne pas mécontenter la si respectée City, et est en train de procrastiner et de tourner en rond en cherchant une voie moyenne qui n'existe pas, que le Brexit ne se fera pas au final, ni que l'UE dont ni le comportement ni le fonctionnement n'ont changé va tout à coup bénéficier d'un regain d'amour. Dès l'envoi de la notification Article 50, les événements devraient s'accélérer. Et le gouvernement britannique ne pourra pas ne pas l'envoyer, quelque peur panique qu'ils en aient. Tu as vu qui est l'auteur? JM Sylvestre. L'est pas vraiment connu pour avoir l'oreille au sol; tout ce qu'il relate est ce qu'il connaît, à savoir les alcôves (en tout cas certaines d'entre elles, c'est pas un "confident des grands") des milieux d'affaires et de la politique, où les tendances changent en une demi-journée, voire plus vite, où la seule chose qui compte est quel chef de groupe fait copain avec qui. Je n'emploierai quand même pas le terme de "tour d'ivoire", mais pas loin: il ne parle là que d'un très petit segment de réalité. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.