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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis


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Je l'ai dit ailleurs...

Moi ça finit par me faire rire. Parce qu'après, on va en arriver à voir dans chaque action les prémices de l'établissement d'un axe anti-impérialiste sino-russo-birmano-nord-coréen, alors que dans l'affaire, Pyongyang joue la même politique depuis des années : faire peur, récupérer autant de faveurs que possible en faisant peur et jouer sur la rivalité sino-russe pour gratter tout ce qu'ils peuvent.

Et ça marche. Leurs fusées ne se sont pas mises spontanément à voler droit. Le commerce qui a repris non plus. Et si Kim Jong Un peut offrir des Classe S même de seconde main à l'élite, ça n'est pas pour rien non plus.

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il y a 27 minutes, Ciders a dit :

Je l'ai dit ailleurs...

Moi ça finit par me faire rire. Parce qu'après, on va en arriver à voir dans chaque action les prémices de l'établissement d'un axe anti-impérialiste sino-russo-birmano-nord-coréen, alors que dans l'affaire, Pyongyang joue la même politique depuis des années : faire peur, récupérer autant de faveurs que possible en faisant peur et jouer sur la rivalité sino-russe pour gratter tout ce qu'ils peuvent.

Et ça marche. Leurs fusées ne se sont pas mises spontanément à voler droit. Le commerce qui a repris non plus. Et si Kim Jong Un peut offrir des Classe S même de seconde main à l'élite, ça n'est pas pour rien non plus.

Oui mais tu crois encore que la logique des grands de ce monde pousse encore à la retenue. Perso j'y crois plus trop.

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il y a 30 minutes, Ciders a dit :

Je l'ai dit ailleurs...

Moi ça finit par me faire rire. Parce qu'après, on va en arriver à voir dans chaque action les prémices de l'établissement d'un axe anti-impérialiste sino-russo-birmano-nord-coréen, alors que dans l'affaire, Pyongyang joue la même politique depuis des années : faire peur, récupérer autant de faveurs que possible en faisant peur et jouer sur la rivalité sino-russe pour gratter tout ce qu'ils peuvent.

Et ça marche. Leurs fusées ne se sont pas mises spontanément à voler droit. Le commerce qui a repris non plus. Et si Kim Jong Un peut offrir des Classe S même de seconde main à l'élite, ça n'est pas pour rien non plus.

Tu oublies la principale cible de ces menaces, la Corée du Sud et ensuite les USA, pour obtenir notamment des livraisons de nourriture ou des déclarations allant dans le sens du grand leader.

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

Oui mais tu crois encore que la logique des grands de ce monde pousse encore à la retenue. Perso j'y crois plus trop.

La logique du régime nord-coréen a toujours été la même : survivre. Comme le modèle stalinien avant lui.

Intriguer pour ennuyer l'ennemi américain ? Oui. Aider le voisin en échange de subsides ? Aucun problème. Vendre des armes aux ennemis de mon ennemi ? Idéologiquement sain et parfaitement recevable. Mais aller au feu, non.

il y a 9 minutes, gustave a dit :

Tu oublies la principale cible de ces menaces, la Corée du Sud et ensuite les USA, pour obtenir notamment des livraisons de nourriture ou des déclarations allant dans le sens du grand leader.

Ce fut le cas mais plus véritablement maintenant.

Dans les années 1990, Kim Il Sung a joué là-dessus et avec un certain succès, notamment avec les accords de 1994 et la visite de Carter à Pyongyang. Mais depuis lors, il y a eu Bush Jr qui a très sérieusement tapé la Corée du Nord (en s'en prenant à ses banques par exemple) et Obama qui n'a vraiment laissé d'ouverture. La prise en otage de cet étudiant américain n'a pas rapporté grand chose de plus.

Plus que jamais, c'est la Chine qui demeure la ligne de vie du régime. Et cette ligne de vie est désormais concurrencée par la Russie qui présente le double avantage d'être moins dangereuse militairement et moins gênante pour le régime. Il n'y a pas d'émigration coréenne en Russie et pas le problème du "ils sont communistes eux aussi mais chez eux, ça marche".

Quant à la menace, oui. Mais là encore, les choses ont changé. La Corée du Sud est militairement beaucoup plus puissante qu'elle ne l'a jamais été. Technologiquement, ils sont en mesure d'avancer vite si ils le souhaitent. Économiquement, le pays a les reins solides. Et moralement, le changement de générations, le fait que les Nord-Coréens sont toujours à menacer et à tempêter, les changements de politiques incessants au Nord, finissent par lasser au Sud. La destruction du complexe industriel de Kaesong par exemple a fait beaucoup de mal à la cause nord-coréenne.

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il y a 20 minutes, Ciders a dit :

Plus que jamais, c'est la Chine qui demeure la ligne de vie du régime. Et cette ligne de vie est désormais concurrencée par la Russie qui présente le double avantage d'être moins dangereuse militairement et moins gênante pour le régime. Il n'y a pas d'émigration coréenne en Russie et pas le problème du "ils sont communistes eux aussi mais chez eux, ça marche".

Oui la Chine. C'est bien là que réside le changement de ces dernières années. Elle est plus va-t'en guerre avec Xi qu'elle ne l'a été auparavant.

Que fera la Corée du Nord si la Chine lui enjoint d'aller créer une nouvelle crise armée avec la Corée du Sud ? L'intérêt de Xi est de créer autant de foyer belliqueux que possible et celui-là il n'est pas très difficile à rallumer. 

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il y a 25 minutes, Ciders a dit :

Quant à la menace, oui. Mais là encore, les choses ont changé. La Corée du Sud est militairement beaucoup plus puissante qu'elle ne l'a jamais été. Technologiquement, ils sont en mesure d'avancer vite si ils le souhaitent. Économiquement, le pays a les reins solides. Et moralement, le changement de générations, le fait que les Nord-Coréens sont toujours à menacer et à tempêter, les changements de politiques incessants au Nord, finissent par lasser au Sud. La destruction du complexe industriel de Kaesong par exemple a fait beaucoup de mal à la cause nord-coréenne.

Perso j'imagine bien une pluie de missiles / drones envoyés sur le sud pour le provoquer. Eventuellement un petit franchissement de frontière mais pas trop loin. La position de l'attaquant n'est quand même pas la plus facile à tenir.

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il y a 56 minutes, herciv a dit :

Que fera la Corée du Nord si la Chine lui enjoint d'aller créer une nouvelle crise armée avec la Corée du Sud ?

Sérieusement ? Je pense que Pyongyang lui dira d'aller se faire voir.

Et dans les élites nord-coréennes, il ne fait pas bon être étiqueté pro-chinois. Du temps de Kim Il Sung comme de Kim Jong Un.

il y a 13 minutes, herciv a dit :

Perso j'imagine bien une pluie de missiles / drones envoyés sur le sud pour le provoquer. Eventuellement un petit franchissement de frontière mais pas trop loin. La position de l'attaquant n'est quand même pas la plus facile à tenir.

La seule fois où le régime nord-coréen a vraiment sorti les armes, c'est quand il a fait abattre un avion radar américain en mer du Japon. Les Américains étaient furax et à deux doigts de tirer à vue sur le pays. Finalement, ça s'est tassé et Kim Il Sung, qui avait senti le vent du boulet, en a profité pour purger une partie de ses généraux.

Modifié par Ciders
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il y a 32 minutes, Ciders a dit :

Sérieusement ? Je pense que Pyongyang lui dira d'aller se faire voir.

Et dans les élites nord-coréennes, il ne fait pas bon être étiqueté pro-chinois. Du temps de Kim Il Sung comme de Kim Jong Un.

Bon, j'espère que tu auras raison. 

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Le 25/08/2023 à 23:34, Desty-N a dit :

Là où je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'article, c'est quand une des intervenantes critique les mesures sur les nouvelles technologies: 

Citation

"Ces régulations partent du principe que les États-Unis sont en avance sur la Chine. Or, dans des domaines comme l'IA et l'informatique quantique, la Chine est à égalité, voire devant. Entraver les investissements américains vers l'Empire du Milieu risque donc de limiter les profits et la capacité d'apprendre de la concurrence pour les entreprises américaines, sans nécessairement handicaper les progrès chinois."

En effet, le même jour, La Tribune consacrait un article à Nvidia, qui faisait le tour des menaces potentielles que l'entreprise pouvait avoir à affronter. On y mentionne les tensions Washington-Pékin, mais uniquement au niveau de manque à gagner. Si la Chine était "à égalité" avec les USA, elle n'hésiterait pas à utiliser ses propres créations, au lieu de celles d'un groupe américain dirigé par un PDG d'origine Taiwanaise.

Suite de l'histoire 

Citation

ASML aurait annulé l'envoi d'équipements de production de puces en Chine à la demande du gouvernement américain (…)
Les Etats-Unis ne laissent aucun répit à la Chine en matière de fabrication de semi-conducteurs. Échaudé par la dernière puce de Huawei, le gouvernement de Joe Biden aurait intimé au hollandais ASML de bloquer ses derniers envois planifiés de machines à ses clients chinois avant l'entrée en vigueur de l'interdiction d'exportation les concernant.   (…)
Ce dernier aurait demandé à l'entreprise d'annuler certains envois de machines prévus avant la date butoir du 1er janvier (entrée en vigueur d'une interdiction d'exportation), et d'après Bloomberg, elle se serait exécutée. Il s'agit d'équipements DUV (deep ultraviolet lithography), une technologie moins avancée que la lithographie par rayonnement ultraviolet extrême (EUV) utilisée pour produire les processeurs les plus avancés du marché (des GPU de Nvidia aux Systems-on-a-Chip qu'on trouve dans les smartphones). 
Cette requête serait liée à la dernière puce 5G produite par HiSilicon, filiale de Huawei, qui équipe le nouveau smartphone de l'entreprise. Baptisée Kirin 9000S, elle est gravée en 7 nm et fabriquée par le chinois SMIC avec des équipements DUV fournis par ASML. (…)
https://www.usine-digitale.fr/article/asml-aurait-annule-l-envoi-d-equipements-de-production-de-puces-en-chine-a-la-demande-du-gouvernement-americain.N2205680

Révélation

Dans la guerre de l'électronique qui oppose les Etats-Unis et la Chine, l'Europe dispose d'une pièce maîtresse : l'entreprise hollandaise ASML, qui produit les équipements industriels de pointe utilisés pour fabriquer les puces. Du moins en théorie. Dans les faits, ASML comme ses rivaux japonais sont assujettis aux desiderata du gouvernement américain.  (…)  

Toujours d'après Bloomberg, l'administration de Joe Biden aurait contacté le gouvernement des Pays-Bas pour lui demander d'intervenir, mais ce serait vu dire de gérer l'affaire avec ASML directement. Cet effort pour bloquer l'envoi de quelques dernières machines avant la deadline préétablie souligne l'importance pour les Etats-Unis de conserver leur suprémacie en matière de fabrication de semi-conducteurs. Elle nous rappelle également qui mène la danse en Occident.

La source de l'article est une dépêche Bloomberg 

Révélation

ASML Holding NV canceled shipments of some of its machines to China at the request of US President Joe Biden’s administration, weeks before export bans on the high-end chipmaking equipment came into effect, people familiar with the matter said.

The Dutch manufacturer had licenses to ship three top-of-the-line deep ultraviolet lithography machines to Chinese firms until January when new Dutch restrictions take full effect. However, US officials reached out to ASML to ask them to immediately halt pre-scheduled shipments of some of the machines to Chinese customers, according to people familiar with the matter, who asked not to be identified because the discussions were confidential. (…)

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-01/us-pushed-asml-to-block-chinese-sales-before-january-deadline 

Il semble donc que, dans le domaine des microprocesseurs, la bagarre Chine-USA s'oriente sur la maitrise des technologies pour graver des puces à moins de 7nm, mais que même à 7 nm, il n'est pas (encore?) certain que Pékin maitrise la technologie en toute indépendance.

Il est à noter qu'en 2021, Pékin regardait du côté de la techhnologie RISC-V 

Citation

(…) Comme l'explique le Wall Street Journal, l'empire du Milieu a peut-être trouvé un moyen de contourner en partie le problème pour se bâtir un début de monde à soi: l'architecture RISC-V (prononcer «risque five»), dans laquelle elle place une partie de ses espoirs.  (…)
https://korii.slate.fr/tech/microprocesseurs-risc-v-comment-chine-veut-batir-son-independance-technologique

On verra bien ce que 2024 nous apportera en la matière, mais je m'attend à une année riche en péripéties technologiques.:happy:

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@herciv deux îles sont concernées et pour au moins l’une d’entre elle, ce n’est pas la première fois qu’elle se prend des obus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Yeonpyeong?wprov=sfti1

La précédente attaque remontait à 2010 et avait aussi entraîné une évacuation de l’île. C’est la réaction américaine qu’il va falloir suivre. Il y a 14 ans, ils avaient déployé le Georges Washington et son GAN. Est-ce que quelqu’un sait si actuellement ils ont un PA dans le coin pour faire pareil?

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il y a une heure, Desty-N a dit :

@herciv deux îles sont concernées et pour au moins l’une d’entre elle, ce n’est pas la première fois qu’elle se prend des obus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Yeonpyeong?wprov=sfti1

La précédente attaque remontait à 2010 et avait aussi entraîné une évacuation de l’île. C’est la réaction américaine qu’il va falloir suivre. Il y a 14 ans, ils avaient déployé le Georges Washington et son GAN. Est-ce que quelqu’un sait si actuellement ils ont un PA dans le coin pour faire pareil?

Attention ca n'est pas une attaque. Seulement des tirs nourris au voisinage de ces îles suivi par des tirs nourris sud coréens mais sur des cibles fictives.

On parle d'escalade à cause de la quantité et de la proximité d'une île sud-coréenne. Tout ça sert de appeau pour attirer une réponse US.

Tout ça pour dire que le timing est encore imposé par le camp non US aligné sur la Chine.

Je pense que le but global est d'épuiser à petit feu le potentiel de la navy US en particulier en épuisant ses équipages. C'est ce que je décrit dans le fil sur les blocs ou sur les flux maritimes. Encore un ou deux points de tension supplémentaires et la navy sera au bout de ses capacités de déploiement long. Heureusement l'Argentine vient de changer de bord.

A vue de nez je pense l'Arctique . Mais c'est la Russie qui va devoir s'y coller et elle a d'autres priorités. Si les chinois veulent du bordel la-haut ils vont devoir s'impliquer un peu plus.

Bref pas sûr que les US réagissent autrement que mollement plutôt que d'impliquer un Gan ... un peu comme en mer Rouge.

Modifié par herciv
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il y a 11 minutes, Titus K a dit :

Les services de renseignement américains indiquent que des missiles chinois défectueux ont conduit Xi à purger l'armée

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-06/us-intelligence-shows-flawed-china-missiles-led-xi-jinping-to-purge-military?embedded-checkout=true
 

Les services de renseignement américains indiquent que la vaste purge militaire du président Xi Jinping est intervenue après qu'il est apparu qu'une corruption généralisée sapait ses efforts de modernisation des forces armées et soulevait des questions quant à la capacité de la Chine à mener une guerre, selon des personnes au fait de ces évaluations.

La corruption au sein de la Force des fusées de la Chine et dans l'ensemble de la base industrielle de défense du pays est si importante que les responsables américains pensent désormais que Xi est moins susceptible d'envisager une action militaire majeure dans les années à venir que ce n'aurait été le cas autrement, selon ces personnes, qui ont demandé à ne pas être nommées en discutant des services de renseignements.

Les évaluations américaines citent plusieurs exemples de l'impact de la corruption, notamment des missiles remplis d'eau au lieu de carburant et de vastes champs de silos de missiles dans l'ouest de la Chine dont les couvercles ne fonctionnent pas de manière à permettre un lancement efficace des missiles, a déclaré l'une des personnes.

 

Les États-Unis estiment que la corruption au sein de l'Armée populaire de libération a entraîné une érosion de la confiance dans ses capacités globales, en particulier en ce qui concerne la Force des fusées, et a également retardé certaines des priorités de modernisation de M. Xi. L'enquête sur la corruption a piégé plus d'une douzaine de hauts fonctionnaires de la défense au cours des six derniers mois, dans ce qui pourrait être la plus grande répression de l'histoire moderne de la Chine à l'encontre de l'armée du pays.

Dans le même temps, les États-Unis estiment que Xi n'a pas été affaibli par l'élargissement de la purge. Au contraire, sa décision d'évincer des personnalités de haut rang - dont certaines ont été promues sous sa direction - montre que son emprise sur le parti communiste reste ferme et qu'il est déterminé à améliorer la discipline, à éliminer la corruption et, en fin de compte, à préparer l'armée chinoise au combat à long terme.

Les porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche n'ont pas immédiatement commenté. Interrogé sur les renseignements américains, le lieutenant-colonel Martin Meiners, porte-parole du Pentagone, a déclaré que le rapport annuel du ministère de la défense sur la Chine évoquait les efforts de M. Xi pour renforcer et accélérer les enquêtes anti-corruption au sein de l'APL, sans donner plus de détails.

Le ministère chinois de la défense n'a pas pu être joint pour un commentaire ce week-end à Pékin.

Les évaluations américaines n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante. Par le passé, les décideurs politiques américains ont été frustrés par l'incapacité des agences de renseignement à fournir des informations sur le cercle rapproché de M. Xi, après avoir été surpris par les décisions prises par Pékin, notamment les mesures rapides visant à consolider le contrôle de Hong Kong et à militariser la mer de Chine méridionale.

Xi a consacré des milliards de dollars à son objectif de transformer l'armée en une force moderne d'ici 2027. Il a notamment créé la "Rocket Force", qui jouerait un rôle central en cas d'invasion de Taïwan, une île autogérée. En guise d'avertissement potentiel pour Pékin, les efforts de guerre de la Russie en Ukraine ont été publiquement entravés par la corruption, un problème que les chercheurs de l'APL ont qualifié dès 2014 de "tueur numéro un qui nuit à la capacité de combat de l'armée".

 

Les preuves de la purge de Xi contre la corruption sont remontées à la surface ces derniers mois.

Lors de la dernière vague, le 29 décembre, le principal organe législatif chinois a démis de leurs fonctions neuf personnalités du secteur de la défense, dont cinq liées à la force de missiles et au moins deux du département du développement des équipements, chargé de l'armement de l'armée.

Quelques jours plus tôt, le principal organe consultatif politique chinois avait publiquement démis de leurs fonctions trois dirigeants de fabricants de missiles appartenant à l'État. Cette série de purges est intervenue après l'éviction, en octobre, de l'ancien ministre chinois de la défense, Li Shangfu, qui n'avait occupé ce poste que pendant sept mois.

Il ne s'agit là que des suppressions rendues publiques par Pékin. Contrairement à d'autres secteurs du système chinois, l'armée n'annonce pas ses enquêtes sur la corruption. Selon le média chinois Caixin, un autre major-général de la Rocket Force a été discrètement démis de ses fonctions au sein de l'assemblée législative municipale de Pékin en novembre.

Les premiers signes publics de la volonté de M. Xi d'éliminer la corruption dans les forces armées sont apparus en juillet, lorsque le principal organe militaire chinois a annoncé la mise en place d'un nouveau mécanisme de détection et de prévention des risques de corruption. Quelques jours plus tard, le département du développement de l'équipement a lancé une enquête rétrospective sur la corruption qui a chevauché le mandat de Li en tant que chef du département.

Fait rare, le département a dressé une liste de huit points sur lesquels il enquêtait, notamment la "fuite d'informations" et le fait d'avoir aidé certaines entreprises à obtenir des appels d'offres. Peu après, on a appris que trois hauts responsables de la Force des fusées avaient fait l'objet d'une enquête et avaient été démis de leurs fonctions.

Le journal officiel de l'armée chinoise s'est engagé, dans un éditorial du 1er janvier, à mener une "guerre contre la corruption" cette année, ce qui laisse présager de nouvelles purges.

Merci.

ça expliquerait donc les limogeages de hauts gradés des forces stratégiques ?

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Le 05/01/2024 à 09:21, herciv a dit :

On parle d'escalade à cause de la quantité et de la proximité d'une île sud-coréenne. Tout ça sert de appeau pour attirer une réponse US.

Tout ça pour dire que le timing est encore imposé par le camp non US aligné sur la Chine.

Je pense que le but global est d'épuiser à petit feu le potentiel de la navy US en particulier en épuisant ses équipages. C'est ce que je décrit dans le fil sur les blocs ou sur les flux maritimes. Encore un ou deux points de tension supplémentaires et la navy sera au bout de ses capacités de déploiement long. Heureusement l'Argentine vient de changer de bord.

La situation à Yeonpyeong, telle que rapportée par Le Monde, indique clairement une désescalade plutôt qu’une escalade du conflit. La deuxième salve d’obus tirée par la Corée du Nord était nettement moins intense que la première, ce qui est un signe encourageant. ( https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/06/la-coree-du-nord-a-tire-plus-de-soixante-obus-pres-de-l-ile-sud-coreenne-de-yeonpyeong-apres-une-premiere-salve-vendredi_6209396_3210.html )

Pour en avoir le cœur net, j'ai joint une de mes connaissances qui vit à Séoul. Elle m'a affirmé la capitale sud-coréenne restait calme malgré les incidents à Yeonpyeong. En cas de danger, une procédure prévoit l'envoi de messages d'alerte, et il n'y a rien eu de tel, ce qui suggère que la situation est sous contrôle, au moins pour le moment.

Quant aux forces américaines en Corée du Sud, je n'ai trouvé aucune informations indiquant qu'elles se trouveraient en alerte, ce qui infirme la thèse comme quoi elles se risqueraient d'être bientôt dispersées.

Je voudrais également rappeler que la Corée du Nord et la Chine, bien qu’ayant une relation historique et stratégique, ont leurs propres intérêts nationaux à protéger. Il serait donc erroné de supposer que la première obéit aveuglément à la seconde. ( https://www.lepoint.fr/monde/la-coree-du-nord-et-la-chine-veulent-renforcer-leurs-liens-11-07-2021-2435015_24.php

De plus l'article cité par @Titus K  semble indiquer qu'une forme de corruption généralisée au sein de l'armée chinoise, compromet ses projets d'actions majeurs à court terme et recule d'autant la date d'une potentielle invasion.
Or il faut se souvenir que Taiwan compte mettre un satellite sur orbite en 2026, ce qui de facto, lui donnera accès à la technologie des missiles balistiques et lui permettra de menacer n'importe quel point du territoire chinois. Ce n'est sans doute pas un argument suffisant pour dissuader Pékin, mais cela augmenterait fortement le prix pour conquérir l'île.

A contrario, il apparait que le meilleur créneau météo pour attaquer Taiwan, se situe au deuxième semestre de l'année, entre avril et juin, lorsqu'il n'y a ni typhons, ni moussons. User les américains au premier trimestre constituerait donc une tactique pertinente, pour les empêcher d'intervenir au moment crucial.

Révélation

J'ai fait un petit test avec Copilot de M$, qui m'a aidé à rédiger le texte ci-dessus. C'est intéressant mais, même avec un plan détaillé, ça ne m'a fourni qu'un brouillon, que j'ai dû abondamment retoucher. A la lumière de cette expérience, je dirais que l'IA générative ne remplacera pas l'humain mais lui permettra de faire de la RAO (rédaction assistée par ordinateur)

 

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il y a une heure, Desty-N a dit :

La situation à Yeonpyeong, telle que rapportée par Le Monde, indique clairement une désescalade plutôt qu’une escalade du conflit. La deuxième salve d’obus tirée par la Corée du Nord était nettement moins intense que la première, ce qui est un signe encourageant. ( https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/06/la-coree-du-nord-a-tire-plus-de-soixante-obus-pres-de-l-ile-sud-coreenne-de-yeonpyeong-apres-une-premiere-salve-vendredi_6209396_3210.html )

Loin d'une escalade, peut-être ne faut-il voir dans ces salves de la CdN qu'un simple contrôle qualité de la prochaine livraison d'obus à la Russie:wink: ?

Ne me cherchez pas, je suis déjà sorti...

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il y a 14 minutes, Hibernatus a dit :

Loin d'une escalade, peut-être ne faut-il voir dans ces salves de la CdN qu'un simple contrôle qualité de la prochaine livraison d'obus à la Russie:wink: ?

Ne me cherchez pas, je suis déjà sorti...

Ca s'agite parce que la ligne dure l'emporte en ce moment (et a priori, ça se voit aussi au niveau des dernières nominations). Pour l'heure, ça tire des obus pour montrer les muscles mais ça ne tombe qu'en mer.

Si ça tombe sur une île sud-coréenne, la donne changera ici.

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Le 04/01/2024 à 05:38, Desty-N a dit :

Suite de l'histoire 

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Dans la guerre de l'électronique qui oppose les Etats-Unis et la Chine, l'Europe dispose d'une pièce maîtresse : l'entreprise hollandaise ASML, qui produit les équipements industriels de pointe utilisés pour fabriquer les puces. Du moins en théorie. Dans les faits, ASML comme ses rivaux japonais sont assujettis aux desiderata du gouvernement américain.  (…)  

Toujours d'après Bloomberg, l'administration de Joe Biden aurait contacté le gouvernement des Pays-Bas pour lui demander d'intervenir, mais ce serait vu dire de gérer l'affaire avec ASML directement. Cet effort pour bloquer l'envoi de quelques dernières machines avant la deadline préétablie souligne l'importance pour les Etats-Unis de conserver leur suprémacie en matière de fabrication de semi-conducteurs. Elle nous rappelle également qui mène la danse en Occident.

La source de l'article est une dépêche Bloomberg 

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ASML Holding NV canceled shipments of some of its machines to China at the request of US President Joe Biden’s administration, weeks before export bans on the high-end chipmaking equipment came into effect, people familiar with the matter said.

The Dutch manufacturer had licenses to ship three top-of-the-line deep ultraviolet lithography machines to Chinese firms until January when new Dutch restrictions take full effect. However, US officials reached out to ASML to ask them to immediately halt pre-scheduled shipments of some of the machines to Chinese customers, according to people familiar with the matter, who asked not to be identified because the discussions were confidential. (…)

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-01/us-pushed-asml-to-block-chinese-sales-before-january-deadline 

Il semble donc que, dans le domaine des microprocesseurs, la bagarre Chine-USA s'oriente sur la maitrise des technologies pour graver des puces à moins de 7nm, mais que même à 7 nm, il n'est pas (encore?) certain que Pékin maitrise la technologie en toute indépendance.

Il est à noter qu'en 2021, Pékin regardait du côté de la techhnologie RISC-V 

On verra bien ce que 2024 nous apportera en la matière, mais je m'attend à une année riche en péripéties technologiques.:happy:

La Chine ne va sans doute pas se laisser faire: 

Citation

Ces trois représailles chinoises qui menacent l'UE après l’arrêt des exportations de machines à fabriquer les puces d'ASML vers la Chine

Le géant néerlandais des puces électroniques s'est vu interdire les exportations de certaines de ses technologies de pointe vers la Chine. Une décision imposée par le gouvernement des Pays-Bas, sous la pression des Etats-Unis, mais qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur toute l'Europe. (...)
https://www.latribune.fr/technos-medias/electronique/ces-trois-represailles-chinoises-qui-menacent-l-ue-apres-l-arret-des-exportations-de-machines-a-fabriquer-les-puces-d-asml-vers-la-chine-987039.html

Révélation

Les Pays-Bas ont choisi leur camp, et ce n'est pas celui de la Chine. Le gouvernement néerlandais a récemment révoqué une licence de son géant ASML d'expédition vers Pékin de ses machines de photolithographie permettant de produire des puces de pointe, véritables cerveaux de nos appareils électroniques. Entrée en vigueur le 1er janvier, cette décision a cependant été prise il y a plusieurs mois dans un contexte d'alliance entre les Pays-Bas, les Etats-Unis et le Japon.

Il s'agit d'ailleurs de la deuxième restriction imposée à ASML puisque ce dernier avait déjà interdiction de vendre ses machines de production par rayonnement ultraviolet extrême -dont il est le seul à maîtriser leur conception - à Pékin. Avec ces mesures, les Etats-Unis souhaitent « limiter le développement technologique de la Chine dans un contexte de hausse des tensions géopolitiques », explique à La Tribune, Estelle Prin, fondatrice de l'Observatoire européen des semi-conducteurs.

Une chose est sûre, cette nouvelle annonce n'a pas apaisé les tensions. Mardi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a fustigé ce qu'il a qualifié de « comportement d'intimidation » de Washington. Une telle action « viole gravement les règles du commerce international », a-t-il dénoncé avant d'avertir que les États-Unis « subiraient inévitablement les conséquences de leurs propres actions ». Mais, alors même que « cet accord a été signé de manière très opaque entre les Etats-Unis et les Pays-Bas, sans consultation de l'Europe », rappelle à La Tribune Elvire Fabry, spécialiste de la Chine à l'institut Jacques Delors, les 27 pourraient bien faire les frais de contre-mesures de l'ex-Empire du Milieu.

Des contre-mesures chinoises contre ASML ?
Les craintes portent en premier lieu sur ASML qui se trouve au beau milieu de la bataille sino-américaine. En effet, la Chine continentale est le troisième marché du fabricant européen après Taiwan et la Corée du Sud, et est même devenue son premier marché au troisième trimestre, représentant 46% de son chiffre d'affaires. Les exportations néerlandaises vers la Chine n'en finissent d'ailleurs plus de grimper. En octobre, elles ont encore augmenté de 29,5%, selon des chiffres officiels cités par le South China Morning Post. « Le gouvernement chinois investit d'énormes montants pour développer l'industrie des semi-conducteurs, notamment en créant de nouvelles usines ce qui explique la forte demande de machines par Pékin », précise la fondatrice de l'Observatoire européen des semi-conducteurs. Un boycott sanction de la Chine sur les machines du fabricant pourraient donc fortement impacter l'activité de ce dernier.

Pour autant, le groupe assure que ces restrictions à l'exportation ne devraient pas avoir d'« impact matériel » sur ses perspectives financières.

Car, en réalité, « l'année dernière, la Chine avait prévu cette interdiction et a donc décidé de faire des stocks et d'acheter un grand nombre de machines, ce qui explique sa forte part dans les revenus d'ASML en 2023 », pointe Estelle Prin.

Une surexposition conjoncturelle donc, qui devrait naturellement s'estomper en 2024 en diminuant la dépendance du géant à Pékin.

Un risque sur l'industrie européenne des semi-conducteurs
Un cran plus loin, Pékin pourrait décider de sanctionner tout ou partie des producteurs européens de puces, comme il l'a déjà été fait avec l'américain Micron. En mai 2023, l'organisme chargé de la cybersécurité avait appelé les entreprises chinoises travaillant avec des données sensibles à arrêter d'acheter ses puces. Une interdiction qui s'est cantonnée aux opérateurs d'infrastructures dites « sensibles » (soit à toutes les grandes entreprises chinoises) mais qui pourrait s'étendre à toutes les sociétés. Au final, Micron risque de perdre gros étant donné qu'il réalise 10,8% de son chiffre d'affaires en Chine continentale et 5% a Hongkong. Consciente que l'exposition des fabricants européens au marché chinois est encore bien plus importante (29% du chiffre d'affaires d'Infineon et 23% de celui de STMicroelectronics), Pékin pourrait décider de réitérer sa sanction contre ces derniers.

Une décision qui a cependant peu de chances de voir le jour selon l'Observatoire européen des semi-conducteurs. « Les fonderies chinoises ont un tel besoin de puces qu'il n'est pas certain qu'elle puisse se passer de ASML à court terme », affirme sa fondatrice en précisant que le pays importe 90% des semi-conducteurs dont il a besoin. Preuve de la dépendance de Pékin aux fabricants européens, en juin, le Français Stmicroelectronics a signé un accord avec son homologue chinois Sanan Optoelectronics pour créer une nouvelle co-entreprise de fabrication de composants à Chongqing en Chine, visant un démarrage de la production au quatrième trimestre 2025.

Les métaux stratégiques au cœur des sanctions chinoises
Une autre menace semble en revanche bien plus plausible : un embargo chinois sur ses métaux stratégiques.

Cet été, Pékin a déjà conditionné à l'aval du gouvernement central l'exportation de deux métaux stratégiques (gallium et germanium), essentiels pour la production de batteries, panneaux solaires et autres appareils électroniques. Plus inquiétant encore, fin décembre, Pékin a annoncé qu'il allait stopper l'exportation d'une série de technologies liées à l'extraction des terres rares, un ensemble de 17 éléments utilisés dans des produits technologiques de pointe.

« Il s'agit clairement d'une contre-mesure chinoise dans un secteur stratégique pour la transition verte européenne », analyse Elvire Fabry.

En cas d'arrêt des exportation des métaux stratégiques chinois, l'Europe se retrouverait avec une sacrée épine dans le pied puisque l'ex-Empire du milieu raffine 90% de la production mondiale de graphite, et produit 80% du gallium et du germanium et plus de 60% des terres rares.

Si l'Australie et les Etats-Unis pourraient se substituer à la Chine puisqu'ils produisent respectivement 8% et 15% des terres rares au niveau mondial, selon l'Institut des études géologiques des États-Unis (USGS), la dépendance européenne à ses alliés pourrait lui nuire. « En cas d'embargo de la Chine sur les terres rares, il y aura, bien sûr, quelques frictions, car les mines américaines et australiennes, ou autres devront augmenter leurs capacités de production ce qui prendra un peu de temps. Les Européens seront probablement servis après les pays producteurs et pourraient, en conséquence, manquer de ces métaux à court terme », expliquait François Candelon, directeur monde du BCG Henderson Institute, expert de la Chine, à La Tribune, cet été. De quoi inquiéter la Commission européenne qui avait annoncé en juillet, préparer une analyse sur la dépendance de l'industrie européenne à la Chine.

Pour résumer:

Suite à la révocation par le gouvernement néerlandais de la licence d'exportation d'ASML vers la Chine, les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont intensifiées. ASML, qui est au cœur de ce conflit, pourrait être affecté par un éventuel boycott de la Chine, bien que l'entreprise assure que ces restrictions n'auront pas d'impact significatif sur ses perspectives financières.

D'autre part, la Chine pourrait potentiellement sanctionner les producteurs européens de puces, bien que cela soit peu probable selon l'Observatoire européen des semi-conducteurs. Une menace plus plausible serait un embargo chinois sur ses métaux stratégiques, ce qui pourrait mettre l'Europe dans une situation difficile en raison de sa forte dépendance envers la Chine pour ces métaux.

(et merci à Copilot pour le résumé :bloblaugh:. Résultat assez impressionnant :blink:. Quand on sait donner les bonnes instructions :happy:)

A priori, Pékin a donc fait un gros stock de machines ASML. J'envisage au moins deux scénarios:

- la rétro-ingénierie sur les engins existants. ASML a déjà eu à se plaindre d'intrusions pékinoises ( https://korii.slate.fr/tech/processeurs-asml-accuse-employe-chine-vol-espionnage-donnees-sensibles-lithographie-ultraviolet-embargo. ) Mais c'est un processus complexe, coûteux et long.

- le développement de sa propre technologie . Ca collerait plus avec la volonté chinoise de rattrapage technologique ( https://asialyst.com/fr/2023/09/07/chine-peut-elle-devenir-leader-technologique-monde/ ), mais là aussi, ça s'avère  complexe, coûteux et long.

Comme ces deux options ne sont pas mutuellement exclusives , ça ne m'étonnerait pas qu'elles soient poursuivies en parallèle. Cependant, la moindre machine d'ASML coute 100 millions d'euros et nécessite 18 mois d’assemblage ( https://korii.slate.fr/tech/asml-societe-meconnue-indispensable-industrie-semi-conducteurs-photolitographie-euv ) Le développement d’une technologie similaire nécessiterait probablement des investissements de l’ordre de plusieurs voire de milliards d’euros.

La question reste la Chine a-t-elle les moyens de rattraper son retard? Dans le classement des nations les plus innovantes, la Chine se rapproche des 10 premières économies selon l’Indice mondial de l’innovation 2022 ( https://www.wipo.int/pressroom/fr/articles/2022/article_0011.html ), mais elle n'y est pas encore (11ème. La France est 12ème, derrière elle :pleurec: ) Les USA sont second. Cela fait un gros écart à rattraper, alors que Pékin doit aussi gérer une crise économique, un krach immobilier et une population vieillissante qui préfère épargner que consommer.
Je ne sais pas si Xi Jinping va échouer, mais le défi est pour le moins ardu.:unsure:

Révélation

Et Copilot m'a encore assisté. :chirolp_iei: Même s'il me propose des liens non sécurisés (http://french.people.com.cn/Economie/n3/2021/0922/c31355-9899455.html et http://french.peopledaily.com.cn/n3/2022/0127/c31357-9950387.html ) il s'avère assez utile. Par contre, je réitère mon point de vue: c'est un assistant, certainement pas un remplaçant.

 

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