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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 11 minutes, Ciders a dit :

De beaux restes mais plus beaucoup de restes quand même.

C'est un point de vue. J'aimerais qu'on puisse en dire autant, par exemple de l'AAE :unsure:

 

il y a 11 minutes, Ciders a dit :

Tant que tu paies aux Russes, tu veux dire ? :laugh:

Je ne suis pas sûr que Finlande ni Suède paient un si grand tribut à Moscou :happy:

 

Et puis quelques fourrures, tonneaux de hareng salé et esclaves nubiles, c'est toujours bon pour entretenir les relations :tongue:

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Je ne suis pas sûr que Finlande ni Suède paient un si grand tribut à Moscou :happy:

Arrête de jouer sur les mots s'il te plaît.

Si la Finlande est tranquille, c'est très exactement parce qu'elle n'est pas une neutre pacifiste bêlante et qu'elle a de la mémoire. Là où les Suédois ont quasiment tout bazardé en vingt ans (ils ont des Gripen, super... avec quels équipements ? Et niveau armée de terre, ils en sont où ?) en se retranchant derrière leur "neutralité". Ils ont démilitarisé leurs îles, ils ont sacrifié leur composante terre, ils se sont retrouvés tellement bien équipés que quand on a recommencé à parler de menace en mer Baltique, il leur a fallu quelques mois pour remettre leur mâchoire en place.

Maintenant que les loups grattent à la porte, il est un peu tard pour se rappeler qu'on a échangé la porte blindée contre une porte en bois. Un peu vermoulue certes mais tellement tendance.

Bref. Il n'y a bien que les "pacifistes" (qui sont à Moscou, comme un PR l'a si justement dit) pour se plaindre qu'en Scandinavie, on en revient à l'idée de préparer sa défense. Et c'est une bonne chose. Parce que niveau harengs et esclaves, pas sûr que les Russes aient de quoi les acheter en ce moment.

Ça me fait penser, il faut que je relise La Horde sur les dynasties mongoles et notamment les Jochides.

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il y a 9 minutes, Ciders a dit :

Arrête de jouer sur les mots s'il te plaît.

Je ne jouais pas sur les mots. Je pense plutôt que tu n'étais pas très clair :smile:

 

il y a 9 minutes, Ciders a dit :

Si la Finlande est tranquille, c'est très exactement parce qu'elle n'est pas une neutre pacifiste bêlante et qu'elle a de la mémoire.

On est tout à fait d'accord. La neutralité dont je parlais c'est clairement la neutralité armée. Qui est tout à fait différente du pacifisme.

 

il y a 9 minutes, Ciders a dit :

Là où les Suédois ont quasiment tout bazardé en vingt ans (ils ont des Gripen, super... avec quels équipements ? Et niveau armée de terre, ils en sont où ?) en se retranchant derrière leur "neutralité". Ils ont démilitarisé leurs îles, ils ont sacrifié leur composante terre, ils se sont retrouvés tellement bien équipés que quand on a recommencé à parler de menace en mer Baltique, il leur a fallu quelques mois pour remettre leur mâchoire en place.

J'ai été voir l'armée de terre suédoise, c'est assez peu en effet. Plus précisément, c'est à peu près la même chose que la France en proportion de la population. Leur marine est organisée autour de 3 sous-marins et 7 corvettes bien armées. Il est fort possible qu'ils aient été beaucoup plus armés autrefois, reste que leurs forces armées sont tout sauf ridicules si on les compare à celles d'autres pays européens... en tenant compte de la taille relative, c'est un pays de 10 millions d'habitants.

 

il y a 9 minutes, Ciders a dit :

Bref. Il n'y a bien que les "pacifistes" (qui sont à Moscou, comme un PR l'a si justement dit) pour se plaindre qu'en Scandinavie, on en revient à l'idée de préparer sa défense. Et c'est une bonne chose.

Si les Suédois améliorent leur défense, ce sera très compréhensible en effet. Ce ne sera cependant pas un retour... puisqu'ils étaient restés mieux armés que la plupart des autres pays européens, compte tenu de leur taille. Et j'arrête là, parce que j'ai l'impression de n'avoir plus à dire sur ce sujet :smile:

Maintenant, est-ce que l'admission dans l'OTAN, c'est-à-dire l'abonnement à la protection des Etats-Unis, les incitera vraiment à augmenter leurs investissements de défense ? On va voir, mais cette remarque du ministère suédois de la défense en octobre comme quoi il ne pourrait être question de donner des Gripen à l'Ukraine qu'après l'admission de la Suède dans l'OTAN - donc la Suède aurait de moindres besoins de défense en étant membre de l'OTAN... - ne me semble pas nécessairement aller dans ce sens

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Il y a 5 heures, Ardachès a dit :

… Au vu de ton expertise personnelle, comment vois-tu la fin de cette "opération spéciale" ? 

Comment vont s'articuler les négociations ? Qui va les mener ? Sous quelle égide ? 

Je suppose que le but du gouvernement Ukrainien, si la "défaite" est si proche, serait de vite figer les fronts pour éviter que les Russes ne profitent d'une panique généralisée et ne s'enfoncent encore plus profondément vers l'ouest en passant le Dniepr, non ?

Merci par avance de ton éclairage :wink:

C'est gentil merci, mais je ne suis pas un expert :smile: Je suis ingénieur de formation, je n'ai pas de formation spécifique en relations internationales ni en histoire. Il m'est arrivé de travailler pour la défense, mais je n'ai pas fait l'Ecole de guerre. Bref je suis surtout quelqu'un de très intéressé par la guerre Russie-Ukraine, notamment pour raison de proximité familiale - épouse originaire de là-bas.

Ce que je crains, c'est que la stratégie d'attrition choisie par la Russie, visant à la destruction de la défense ukrainienne, soit déjà très avancée et qu'elle ne débouche à court terme - des mois plutôt que des années. Sauf naturellement événements inattendus - toujours imaginables bien sûr - ou aide militaire occidentale immédiatement multipliée - mais on parle plutôt de la diminuer ou au mieux de la garder stable alors qu'elle ne suffit évidemment pas à sécuriser la défensive ukrainienne dans la durée

La stratégie de Moscou est l'attrition depuis au moins un an et demi, parce qu'ils comprennent que leurs exigences sont si élevées - Ukraine non seulement réduite, mais privée de toute indépendance véritable parce qu'à la fois neutre et profondément démilitarisée, donc structurellement vulnérable de manière permanente - qu'aucun gouvernement ukrainien ne pourrait les accepter dans le cadre d'un compromis politique, et parce que l'option de la guerre de mouvement a échoué en mars 2022. Ils n'ont tout simplement pas d'autre option pour atteindre leurs objectifs politiques.

L'objectif premier d'une stratégie d'attrition n'est pas de gagner quelques kilomètres carrés ici ou un village là, mais de consommer suffisamment de forces ennemies assez rapidement par rapport à leurs capacités de (re)génération de forces, sans compromettre sa propre armée et sans surcharger sa propre (re)génération de forces, de sorte que l'ennemi finisse par être suffisamment épuisé (hommes, matériel, munitions) pour s'effondrer. Alors, c'est la victoire.

Le résultat attendu d'une telle stratégie est qu'il y aura peu de mouvements au début, alors qu'on augmente la pression et que l'ennemi résiste, de plus en plus difficilement au fil du temps. Ensuite, sa capacité de résistance sera dépassée et il s'effondrera rapidement. C'est la stratégie du casse-noix. Si on augmente la pression, la noix résiste, elle ne bouge presque pas. On continue à augmenter la pression, elle ne bouge toujours presque pas. Augmentons encore... à un moment donné, elle cède. Alors, on l'écrase.

Il est très difficile de prédire à l'avance quand la noix s'effondrera. Mais la situation de l'Ukraine s'est clairement aggravée au cours des derniers mois, les FAU manquent d'hommes, de matériel et de munitions, tandis que la pression russe continue d'augmenter. Les soldats ukrainiens compensent avec de la détermination, du courage... et du sang. Mais si les pénuries continuent de s'aggraver, j'ai du mal à imaginer qu'ils résistent indéfiniment. Un effondrement de la résistance ukrainienne, conduisant à une conquête relativement rapide de l'ensemble de l'Ukraine, est un risque sérieux pour les prochains mois.

==>Dans ce cas, il est tout à fait possible qu'il n'y ait pas de négociations. Parce que la Russie n'en aurait pas besoin :mellow: Option alternative, lorsque la situation de l'Ukraine deviendrait désespérée, les Ukrainiens entreraient en négociations, sauf qu'elles ressembleraient aux négociations d'armistice en 1918 ("Signez là"). Pas des véritables négociations en réalité, juste l'acceptation des conditions russes par un gouvernement ukrainien qui craindrait encore pire.

Si la Russie atteint ce genre de victoire, elle imposera pour l'après les conditions politiques qu'elle choisira. Le minimum absolu, déjà déclaré et répété depuis longtemps, est perte de la totalité des provinces de Donetsk, Luhansk, Zaporijjia et Kherson plus neutralité et démilitarisation profonde de l'Ukraine et certaines conditions politiques comme l'interdiction des mouvements nationalistes et la place de la langue russe. Ce minimum absolu signifierait déjà que l'Ukraine restante n'aurait qu'une "souveraineté limitée", parce que tout gouvernement ukrainien à venir n'oserait pas faire un pas de travers par rapport aux futures exigences russes, de crainte que Moscou ne déclare "Mais dites donc, il vous en reste des nazis en fait ! Allez, on vient vous en débarrasser !"

Mais les déclarations de Poutine comme quoi "Odessa est une ville russe", la Russie n'interviendra pas en Ukraine de l'ouest "mais défendra sans concession ses intérêts" (sous-entendu partout ailleurs ?), et la poursuite des combats "risque de remettre en question le statut d'Etat de l'Ukraine" laissent deviner des objectifs potentiellement plus étendus avec une Ukraine encore davantage amputée (plus d'accès à la Mer noire), voire carrément intégrée à la Fédération de Russie à la seule exception de l'Ukraine de l'ouest, dont Poutine a déclaré ouvertement il y a quelques semaines qu'il ne voulait pas car "pas vraiment ukrainienne en fait, c'est juste Staline qui l'a ajoutée, en fait c'est une partie de la Pologne"

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Si le front géographique devait se déplacer le long du Dniepr OU le long des frontières anté 2014, il y a parier que:

- celui qui recule se mettra à genoux pour "négocier",

- celui qui avance n'aura pas forcément la profonde envie d'aller bcp plus loin par impossibilité future d'administrer plus large. 

Et l'international se bougera 100 fois plus que maintenant pour se mettre autour de la table.

Par contre celui recule devra concéder des choses au delà de la zone de front ( céder Odessa et zone ouest "tampon" ou autre pour les Ukr ou une Russie qui reste tricarde du monde occidental  pour 30 ans perte donc de crimée et zone influence mer noire, etc.... ).

Tant que le front ne bouge pas trop, ça peut durer longtemps.

De manière trés cynique, l'occident peut se demander si à un horizon moyen long terme il aura plus besoin de betteraves et de blé chez un pays ami, ou un peu d'uranium et de pétrole gaz chez un "pas trop ennemi" pour pouvoir avoir accés. 

Le sujet sous jacent de l'énergie me parait assez crucial. Le dernier pays au monde qui verdira ses ressources, ce sera les US. Je ne serai pas surpris d'un renforcement de tendance, ç savoir qu'ils risquent fort de garder pour eux ce qui leur est nécessaire. L'export de fossile US est dans une forme olympique, il leur suffira de faire des projections long terme ( réserve / besoin ) pour commencer à réfléchir à la situation.

 

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Il y a 4 heures, Delbareth a dit :

https://www.lexpress.fr/monde/lukraine-met-au-jour-un-detournement-de-40-millions-de-dollars-pour-lachat-darmement-4BDP5VMVVVETXIFEYMLL5YVRPM/

L'Ukraine met au jour un détournement de 40 millions de dollars pour l'achat d'armement

Je poste cet article (il y en a plein d'autres), ça montre qu'on peut être 100% pro-ukrainien et être conscient de certains problème. J'attends autant d'honnêteté intellectuelle de ceux d'en face.

C'est une affaire importante, et désolante. Assez d'accord avec @CortoMaltese, étant donné que  l'Ukraine court le risque de perdre son indépendance, étant donné que des centaines d'hommes sans doute sont tués ou blessés chaque jour sur le front, la seule peine adéquate dans cette situation est la mort.

Zelensky devrait se laisser pousser la moustache. Pas comme Staline... Comme Poincaré notre président pendant la première guerre mondiale. La France a fusillé quand elle était dans le même genre de danger.

Un point positif toutefois. Même si on suppose que ce n'est que la partie émergée d'un iceberg, même s'il y a dix affaires de ce genre encore dissimulées... Ça fait au total assez peu. L'essentiel de l'aide semble bien arriver où elle doit.

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Mais on prend les paris qu'il ne se passera pas grand chose pour "l'entreprise étrangère" qui a encaissé puis reversé (surement avec prélèvement de commissions) 40 millions de dollars sans livrer d'obus ? Ce ne sont pourtant pas les qualifications pénales qui manqueraient, quelque soit le droit national concerné.

Pffffffff......tout de suite les grand mots.

C'était pas une commission, juste des frais d'annulation. Le prix du dédit. :rolleyes:  Et puis dans la précipitation, le virement de remboursement de la commande annulée se fait sur un autre compte, un nouvel IBAN est arrivé au service compta voilà tout. 

Aprés, un truc de ce montant, ça ne peut pas se bâtir sans quelques personnes qui "voient" le truc, juste au niveau comptable du ministère. Il y a nécessité de complices ou d'yeux qui ne voient pas....

Peut être la fuite vient d'un d'entre eux, d'ailleurs. 

 

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Petit point "sud global" et "Chine remplace pas l'UE" dans les achats de gaz. Pas beaucoup d'évolution en réalité, la situation reste figée à celle qui prévalait antebellum.

- PS1 a permis d'exporter environ 23Mds m3 de gaz vers la Chine, sur une capacité totale prévue pour 38Mds à horizon 2025.

- De ce fait ainsi que pour d'autres considérations, PS2 est au point mort. Ce projet doit permettre à terme de relier les champ de Yamal, les plus gros gisement russes, vers le marché Chinois. 

- Pour les échelles de grandeur, PS1 au maximum de sa capacité + PS2 en théorie représenteraient une capacité en volume à peine supérieure à la moitié des exportations d'avant guerre vers l'UE.

En sachant (partagé par le passé dans plusieurs articles) que l'UE achetait son gaz à la Russie bien plus cher que la Chine. 

https://www.ft.com/content/f37f4b84-0d2c-4e7b-882c-3fb26822bb9c?shareType=nongift

Citation



Construction on the Kremlin’s long-planned mega-pipeline connecting Russia’s western gasfields with China is expected to be delayed, the prime minister of Mongolia has warned, in a blow to Moscow’s plans to secure a new market for the gas it previously sold to Europe. The so-called Power of Siberia 2 pipeline, which will cross Mongolian territory, has been a priority for Moscow for more than a decade but gained even greater importance since Europe curbed its imports of Russian gas in response to the full-scale invasion of Ukraine in 2022. Mongolia’s prime minister Luvsannamsrain Oyun-Erdene previously told the Financial Times that he expected construction of the 3,550km pipeline, including 950km through Mongolian territory, to begin in 2024. 

Asked whether the partners will stick to that timetable, he said that Russia and China are yet to agree on critical details of the mammoth infrastructure project. “Those two sides still need more time to do more detailed research on the economic studies,” Oyun-Erdene said in an interview, adding that record global gas prices during the past two years had complicated negotiations. “The Chinese and Russian sides are still doing the calculations and estimations and they are working on the economic benefits.” Russia’s deputy prime minister Alexander Novak wrote in the state-backed magazine Energy Policy on Thursday that the timing on construction will be finalised after signing binding agreements with Chinese partners.

Russian President Vladimir Putin and Chinese President Xi Jinping met at least twice last year, but while Russia has repeatedly emphasised its readiness to launch PS-2, Beijing has been conspicuously silent. China already receives gas from eastern Russia through the first Power of Siberia pipeline, which began operating in 2019. It carried approximately 23bn cubic metres of gas last year and is expected to reach full capacity of 38 bcm in 2025. PS-2 would bring an additional 50 bcm of gas to China from fields in the Yamal peninsula in western Siberia, which previously served Europe. Russia’s state-owned Gazprom started a feasibility study for the project in 2020 and wants the pipeline to be operational by 2030.

It hopes China can replace Europe as the biggest export market for its gas. Europe used to buy more than 150 bcm of Russian gas a year, but flows have dwindled since the February 2022 invasion. Sergey Vakulenko, a former strategy director for Gazprom Neft and a senior fellow at the Carnegie Endowment for International Peace, said Russia was likely to be seeking better financial terms from China than it had achieved in the PS-1 contract, signed in 2014 when global gas prices were much lower. Although the terms of the PS-1 contract are not publicly available, Vakulenko’s analysis of Chinese government payment data suggests Russia is paid significantly less than Turkmenistan or Uzbekistan, which also supply gas to China. “On one hand it’s a no-brainer for the Chinese, they should have this gas. On the other hand, there is Russia with stranded gas, lots of it, and which wants better terms,” he said “I guess it’s a bit of horse-trading at the moment.” Mongolia Prime Minister Luvsannamsrain Oyun-Erdene, left, and Mikhail Mishustin, his Russian counterpart.

‘The Chinese and Russian sides are still doing the calculations and estimations and they are working on the economic benefits’ of the Power of Siberia 2 pipeline, says Oyun-Erdene © Dmitry Astakhov/Sputnik, Kremlin Pool/AP China’s foreign ministry did not comment directly on the negotiations but said that natural gas is an important aspect of Sino-Russian energy co-operation. “Both sides have consistently conducted co-operation in the field of natural gas based on the principles of mutual respect and mutual benefit,” the ministry said in a statement to the FT.

Gazprom and the Kremlin did not respond to requests for comment. Wei Xiong, a senior analyst with Rystad Energy in Beijing, said local industry in China was still banking on PS-2 beginning operations in 2030 to meet rising Chinese demand. “Although prices [for piped gas] have increased in the past couple of years, they are still much lower than LNG imports,” she said, referring to the liquefied natural gas that arrives in China by boat from countries including Australia and Qatar. “In the long term China needs both to keep gas supplies diversified — that is a very important part here.”

Oyun-Erdene said he had met the Russian and Chinese prime ministers in the Kyrgyzstan capital Bishkek in October. “We are still in discussions with those two sides and we are ready to commence once those two sides are ready to start construction.” Recommended Energy Source Boom or bust?

Tracking the cycle of LNG supply capacity Premium content Mongolia, which is landlocked between China and Russia, has been working to also encourage investment from other countries to diversify its economy and serve as a buffer against Beijing and Moscow. In June it signed a trilateral agreement with the US and the Republic of Korea to collaborate in areas including mining and energy security. UK-listed Rio Tinto operates the Oyu Tolgoi copper mine, the largest foreign direct investment in the country, while France’s state-backed Orano is aiming to develop Mongolia’s first uranium mine. “We always stand for a co-operation between other countries,” said Oyun-Erdene, who made official visits to both Beijing and Washington in 2023. Additional reporting by Edward White, Ding Wenjie, Max Seddon and Anastasia Stognei

 

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Modifié par olivier lsb
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https://newrepublic.com/article/178484/senate-republicans-ukraine-collision-course (26 janvier 2024)

Le sénateur de l'Ohio J.D. Vance, autrefois un modéré anti-Trump [...] s'est réincarné lors de la campagne de 2022 en un fléau ultra-MAGA pour les libéraux, les professeurs d'université et les établissements d'enseignement d'élite (il est diplômé en droit de Yale). "Même si vous soutenez le financement de l'Ukraine à des fins de défense nationale, ce qui n'est évidemment pas mon cas, je pense que cela suggère qu'elle devient effectivement un client de l'aide sociale si nous finançons ses retraités", a déclaré M. Vance, qui est considéré comme un choix possible de M. Trump pour la vice-présidence.

En décembre, la ministre ukrainienne de la politique sociale, Oksana Zholnovych, a déclaré que 500 000 fonctionnaires, 1,4 million d'enseignants et 10 millions de retraités pourraient subir des retards de paiement si l'aide humanitaire étrangère n'était pas approuvée rapidement.

"Nous sommes dans un dilemme", aurait déclaré M. McConnell à la conférence du GOP du Sénat lors de la réunion, car M. Trump s'oppose à tout effort bipartisan sur la politique d'immigration au sein du Congrès, préférant utiliser les migrants comme un sujet de campagne.

Le sénateur Josh Hawley, républicain du Missouri et allié de Trump, a déclaré qu'il s'opposerait probablement à l'aide à l'Ukraine, exprimant des doutes sur le fait que le Pentagone puisse comptabiliser les dépenses militaires proposées par Biden, tout en citant un rapport du GAO du mois dernier qui a constaté que le département de la Défense ne peut pas assurer la traçabilité de 63 % de ses 4 000 milliards de dollars de dépenses en 2023.

"Nous devons demander à nos alliés européens de l'OTAN de prendre la tête de la défense de l'Europe", a déclaré M. Hawley, critiquant l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord depuis plus d'une décennie, lorsque le président Barack Obama s'est plaint de l'inégalité du "partage du fardeau" entre les nations alliées.

Dan Sullivan, un républicain de l'Alaska, [...] a déclaré à The New Republic qu'il soutenait l'envoi d'une aide militaire à l'Ukraine, "mais un soutien budgétaire, voire une aide économique [...] cela peut venir des pays européens riches". Le sénateur Rand Paul n'est pas d'accord. "Je refuse d'envoyer plus d'argent à l'Ukraine", a déclaré mercredi le républicain du Kentucky.

"Je trouve insultant que nous payions pour leurs retraités et leurs fonctionnaires. Nous payons pour les prêts et les subventions accordés aux petites entreprises en Ukraine. Je trouve cela insensé. Nous devons en fait emprunter l'argent pour le leur envoyer", a-t-il ajouté.

M. Paul, comme M. Scott et la plupart de leurs collègues du GOP, a voté en faveur des réductions d'impôts accordées par M. Trump en 2017 aux Américains fortunés, qui ont creusé le déficit fédéral de plusieurs milliards.

Le sénateur Ron Johnson, un républicain du Wisconsin et allié de Trump, a jeté un nouveau bâton dans la roue de l'effort de financement de l'Ukraine jeudi en exigeant que le paquet soit financé par des coupes dans les initiatives de M. Biden en matière d'énergie verte.

Pendant ce temps, les sénateurs républicains qui soutiennent le financement intégral de la demande de M. Biden concernant l'Ukraine voient leur voix de plus en plus noyée dans ce qui a été en grande partie un débat à huis clos sur l'aide à l'étranger. "Il ne faut pas que les gens meurent de faim, sinon ils ne pourront pas poursuivre leurs activités", a déclaré mercredi matin le sénateur Mitt Romney, républicain de l'Utah et ancien candidat républicain à l'élection présidentielle, interrogé sur le financement du filet de sécurité sociale ukrainien.

De l'autre côté de l'allée politique, les démocrates du Sénat se sont rangés derrière le chef de la majorité, Chuck Schumer, pour soutenir le financement intégral de l'Ukraine. On ne peut pas faire la guerre si l'on ne peut pas nourrir les familles des soldats et éduquer leurs enfants à la maison", a déclaré Chris Murphy, du Connecticut, avant d'ajouter : "Il est donc impossible de soutenir l'Ukraine sans aider l'économie du pays et l'infrastructure des services sociaux à rester à flot".

https://thehill.com/homenews/senate/4429211-romney-trump-border-bill-biden/ (25 janvier 2024)

"Je pense que la frontière est une question très importante pour Donald Trump", a déclaré M. Romney. "Et le fait qu'il communique aux sénateurs républicains et aux membres du Congrès qu'il ne veut pas que nous résolvions le problème de la frontière parce qu'il veut en rejeter la responsabilité sur M. Biden est vraiment consternant."

Mais la réalité est que nous avons une crise à la frontière, que le peuple américain souffre de ce qui se passe à la frontière, et que quelqu'un qui se présente à la présidence devrait essayer de résoudre le problème au lieu de dire : "Hé, sauvez ce problème. Ne le résolvez pas. Laissez-moi m'attribuer le mérite de le résoudre plus tard"", a poursuivi M. Romney.

Une source a déclaré mercredi à The Hill que les républicains du Sénat qui soutiennent le projet de loi pensent que les concessions obtenues des démocrates seraient des "victoires énormes", mais qu'il devient clair que Trump s'oppose au paquet, ce qui pourrait empêcher son adoption à la Chambre des représentants contrôlée par le GOP.

La source sénatoriale au fait des discussions internes au sein du GOP a déclaré à The Hill mercredi : "Les gens de Trump veulent tuer le projet et faire campagne sur la question".

Modifié par Wallaby
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Il y a 12 heures, Delbareth a dit :

ça montre qu'on peut être 100% pro-ukrainien

Qu'appelle-t-on au juste être pro-ukrainien ? Est-ce vouloir que ce pays s'épuise dans une guerre d'attrition et une émigration qui vide le pays de sa population et qui va propulser le PIB vers des abîmes ? Est-ce "se battre jusqu'au dernier ukrainien" ?

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il y a 41 minutes, Wallaby a dit :

https://newrepublic.com/article/178484/senate-republicans-ukraine-collision-course (January 26, 2024)

Ohio Sen. JD Vance, once an anti-Trump moderate [...] has been reincarnated during the 2022 campaign as an ultra-MAGA scourge of liberals, college professors and education institutions elite education (he has a law degree from Yale). "Even if you support funding Ukraine for national defense purposes, which I obviously don't, I think that suggests that it effectively becomes a welfare client if we fund its retirees " said Mr. Vance, who is considered a possible choice of Mr. Trump for vice president.

In December, Ukrainian Social Policy Minister Oksana Zholnovych said 500,000 civil servants, 1.4 million teachers and 10 million pensioners could face payment delays if foreign humanitarian aid was not approved quickly.

“We are in a dilemma,” Mr. McConnell reportedly told the Senate GOP conference during the meeting, because Mr. Trump opposes any bipartisan effort on immigration policy in Congress, preferring to use migrants as a campaign subject.

Sen. Josh Hawley, Republican of Missouri and a Trump ally, said he would likely oppose aid to Ukraine, expressing doubt that the Pentagon could account for Biden's proposed military spending, all citing a GAO report last month that found the Defense Department cannot keep track of 63% of its $4 trillion spending in 2023.

"We must ask our European NATO allies to take the lead in Europe's defense," Mr. Hawley said, criticizing the North Atlantic Treaty Organization for more than a decade, when President Barack Obama complained about the unequal “burden sharing” among allied nations.

Dan Sullivan, an Alaska Republican, [...] told The New Republic that he supports sending military aid to Ukraine, "but budgetary support, even economic aid [...]. ..] this can come from rich European countries". Senator Rand Paul disagrees. “I refuse to send more money to Ukraine,” the Kentucky Republican said Wednesday.

"I find it insulting that we are paying for their pensioners and their civil servants. We are paying for loans and grants to small businesses in Ukraine. I find this insane. We actually have to borrow the money to send it to them," he said. he added.

Mr. Paul, like Mr. Scott and most of their GOP colleagues, voted in favor of Mr. Trump's 2017 tax cuts for wealthy Americans, which widened the federal deficit by billions.

Senator Ron Johnson, a Wisconsin Republican and Trump ally, threw another spanner in the wheel of the Ukraine funding effort on Thursday by demanding that the package be funded by cuts to Mr. Biden's initiatives in terms of green energy.

Meanwhile, Republican senators who support fully funding Mr. Biden's Ukraine request are finding their voices increasingly drowned out in what has largely been a closed-door debate over aid. 'stranger. “People can't starve or they won't be able to continue their activities,” Senator Mitt Romney, Republican of Utah and former Republican presidential candidate, said Wednesday morning when asked about funding. of the Ukrainian social safety net.

Across the political aisle, Senate Democrats have lined up behind Majority Leader Chuck Schumer in support of fully funding Ukraine. You can't go to war if you can't feed soldiers' families and educate their children at home," said Chris Murphy of Connecticut, adding: "So it's impossible to support the Ukraine without helping the country's economy and social service infrastructure stay afloat."

https://thehill.com/homenews/senate/4429211-romney-trump-border-bill-biden/ (January 25, 2024)

“I think the border is a very important issue for Donald Trump,” Mr. Romney said. "And the fact that he's communicating to Republican senators and members of Congress that he doesn't want us to solve the border problem because he wants to blame it on Mr. Biden is truly appalling."

But the reality is that we have a crisis at the border, the American people are suffering from what's happening at the border, and someone running for president should try to solve the problem instead of saying, " Hey, save this problem. Don't solve it. Let me take credit for solving it later,'" Mr. Romney continued.

 

C'est assez compliqué, car toutes les parties mettent en place leurs pièces, créent leurs excuses et se renvoient la responsabilité, mais les choses, telles qu'elles sont, ne semblent pas bien se passer en ce qui concerne l'obtention d'un financement pour l'Ukraine avec le projet de loi sur les frontières en annexe. 

Trump joue assez bien le jeu. 

En ce qui concerne le Sénat, très peu de choses comptent, car la chambre basse (le Congrès) a déjà déclaré que, quel que soit l'accord du Sénat, le Congrès ne l'approuvera pas.

Dans cette optique, il est préférable que Trump s'attribue le mérite de l'échec du projet de loi sur les frontières (c'est exactement ce qu'il fait).

quelques démocrates sont déjà tombés dans le piège tendu par Trump et ont accidentellement sapé le président Joe Biden, dans le but d'attaquer Trump et les républicains.

 

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il y a 24 minutes, Heorl a dit :

Non.

C'est tout simplement reconnaître qu'il s'agit d'un pays souverain, disposant du droit de décider librement de sa politique étrangère et intérieure, avec une identité et un sentiment national propre, et que la Russie lui refuse tout ça sans aucune justification légitime. 

Autant de choses que tu nies sans vergogne.

Les pays souverains, en fait ça n'existe pas. L'idée de 193 États souverains à l'ONU ayant tous les mêmes droits, la même dose de souveraineté, c'est au mieux un idéal vers lequel on veut tendre, et cela devient un mythe si l'on croit ou fait croire que c'est déjà arrivé.

En Europe il y a en fait 2 États souverains, la France et la Russie, et le reste est sous parapluie nucléaire américain, donc inféodé à l'Amérique suivant un rapport de force qui n'est pas le même suivant qu'on est un pays riche comme l'Allemagne ou la Norvège, ou un pays pauvre comme la Hongrie ou la Roumanie.

Et pour parler de "nier sans vergogne", toi tu nies sans vergogne que la Russie reconnaît une identité et un sentiment national propre à ses Républiques autonomes (la Kalmoukie et tutti quanti...), donc même une Russie qui aurait complètement annexé l'Ukraine, lui reconnaîtrait son sentiment national, comme naguère le faisait l'URSS.

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On avisera quand un Kalmouk ou un Nenet sera devenu président de la Fédération. Ou Premier ministre. Mais je te rassure tout de suite, c'est pas demain la veille.

Pour le reste, c'est une lecture assez particulière mais qui a le mérite de reposer sur une certaine logique. Bon évidemment, ça réduit le nombre d’États souverains sur la planète à moins d'une dizaine et ça va ruiner le business de Pascal Boniface mais bon.

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à l’instant, Ciders a dit :

On avisera quand un Kalmouk ou un Nenet sera devenu président de la Fédération. Ou Premier ministre. Mais je te rassure tout de suite, c'est pas demain la veille.

Sergueï Choïgou, le ministre de la défense, est un citoyen de la République de Touva.

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@Wallaby Mème si je suis modérateur, la, je m'esclaffe dans un telle mauvaise foi. On peut avoir une ''influence'' sur ses voisins sans les envahir militairement. Tu ne veut pas reconnaitre que Moscou s'est planté GRAVE et à une attitude encore plus conne que Bush en Irak ? Et vue que c'est A NOS PORTES, qu'il convient de lui faire comprendre son erreur pour pas qu'un autre de ses voisins subissent le même sort plus tard ?

Sinon, on remait le drapeau bleu blanc rouge à Bruxelles, on annexe Monaco et Barcelone redevient un département français :rolleyes: Ou Berlin revendique de nouveau la Prusse Orientale ? Et la Chine annule les traités inégaux en Sibérie ?

 

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