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Le F-35


georgio
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DoD releases $1 billion for six F-35B STOVL jets

July 31, 2008 (by Lieven Dewitte) - The U.S. Department of Defense has released $1 billion of funding to acquire six Lockheed Martin F-35B STOVL aircraft as part of the second Low Rate Initial Production (LRIP) contract for the F-35.

The LRIP 2 contract, worth $2.2 billion for a total of 12 aircraft, was awarded in May. At that time the government authorized six conventional takeoff and landing (CTOL) F-35As, with release of $933 million, and gave provisional approval for the STOVL jets pending certain requirements. Those stipulations were met by the first flight of the initial F-35B test aircraft on June 11 and by completion of a propulsion system review on July 22. The government exercised the option for the STOVL aircraft and released the $1 billion on July 22.

The government had previously released long-lead funding of $158 million in July 2007 for the 12 LRIP 2 aircraft. An additional $110 million of sustainment options remains to be authorized in the 4th quarter of 2008.

"Getting these STOVL aircraft into production quickly is critical to supporting the USMC's aviation recapitalization objectives," said Dan Crowley, Lockheed Martin executive vice president and F-35 program general manager. "The F-35 Fighter Production System now has all 19 SDD aircraft and the first two LRIP 1 aircraft in flow. We will continue to ramp-up until we reach a peak rate of one F-35 per working day in the middle of the next decade."

Long-lead funds of $197 million for LRIP 3 were released on May 14 for 19 additional F-35s. The LRIP I contract for the first two F-35A production aircraft was finalized and issued in July 2007.

The U.S. Marine Corps is expected to operate about 340 F-35Bs. The United Kingdom's Royal Air Force and Royal Navy, and the Italian Air Force and Navy also will operate the STOVL variant.

The first F-35A test aircraft has completed 45 flights and the first F-35B has flown nine times, with both planes demonstrating high reliability and exceptional performance. Nineteen other F-35s are in various stages of assembly, including the first two production-model jets scheduled for delivery to the U.S. Air Force in 2010.

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Si seulement notre armée de l'air pouvait faire comme les Italiens et acheter quelques Rafale M! :lol:

Parce qu'il ne faut pas se leurrer, la Marine Italienne voit à long terme et aimerait bien pouvoir disposer (sur le papier tout du moins) des capacités nécessaires pour armer à la fois le Cavour et le successeur du Garibaldi.

Il faudrait surveiller ça de prêt.

Après, remplacer le Tornado par des F-35, y'a le pour et le contre. C'est renoncer au principe du camion à bombe (mais c'est cohérent avec la disparition du Pacte de Varsovie et des missions d'interdiction qui était inhérentes à sa présence) pour privilégier celui de pénétration, de projection et d'interopérabilité (le tout en collaboration avec Oncle Sam bien sur!!).

Mais il est également évident que les missions évoluent aussi pour s'adapter aux appareils disponibles! L'exemple le plus flagrant c'est la RAAF, obligée de remplacer ses F-111 par des F-35.

Et plus globalement, l'absence de véritable chasseur-bombardier lourd de dernière génération (le F-15 n'est plus tout jeune, le Super Hornet vole par la grâce de Dieu, et le Rafale reste un peu léger malgré tout) exportable va entrainer une certaine chute capacitaire pour plusieurs forces aériennes qui avaient pris leurs aises avec leurs gros joujoux!

On peut penser à l'Australie et le Japon contraints de se retourner vers le F-35 ou le contestable Super Hornet pour remplacer F-111 et F-15, mais aussi bien sur à l'Arabie Saoudite et Israël qui se voient proposer des énièmes variantes du F-15 ou l'omniprésent F-35 à la place du F-22 qu'on leur avait tout de même quasiment promis il y a encore quelques années.

Et pour l'Europe, c'est pareil, sauf que là les clients ne peuvent s'en prendre qu'à eux même, entre ceux qui se sont obstiné à faire du Typhoon un pur intercepteur et ceux qui ont préféré dépenser leur pognon dans le F-35 plutôt que dans une évolution du Typhoon.

Encore une fois, il faudra soit diminuer son niveau de prestation en se contentant de ce qu'on leur propose, le F-35 en l'occurrence (tout en faisant croire que c'est en parfaite adéquation avec les nouvelles missions de la guerre moderne, bien sur!), soit trouver des solutions originales voire radicalement différentes (voir la Marine Allemande, qui change complétement son format en passant de l'avion d'arme lourd au contrôle de l'espace multi-plate-formes, drones et navires compris)

Qu'on le veuille ou non, le F-35, s'il va jusqu'au bout de son aventure au Pentagone, va inonder le marché de l'exporation. Et ce ne sera pas que pour de viles raisons politiques.

Il est furtif (aussi nuancé que soit cette notion) ou pour le moins discret, il est pour l'instant bien plus abordable que la concurrence en raison du taux de change euro/dollar, il a un incroyable potentiel d'évolution et il incorpore des technologies exclusives qui pourraient, ou pas, révolutionner l'art de la guerre aérienne.

Au bien sur il a ses soucis! Il n'a pas les qualités de vol de ses concurrents, il est bien moins fantastique que ce qui était promis, il à la capacité d'emport d'un moineau paralytique, ce n'est même pas un bon chasseur-intercepteur, sa maintenance et son utilisation parfois sera soumise à la volonté US, etc etc...

Mais il trouvera sa niche, et il intéressera du monde! Après tout, d'un stricte point de vue performances, le F-16 était à la traine par rapport au Mirage 2000 sur pas mal de points. Et je ne parle même pas du système d'arme des premières versions!

Mais ce que les clients achètent avec le F-16 ou le F-35, ce n'est pas seulement un bouzin sur étagère, c'est un droit d'entré dans le club privé des utilisateur dudit bouzin.

Et cette carte donne accès aux achats d'armements et aux chantiers de modernisation en FMS, elle donne accès à un flux de rechanges et maintenance constant et à prix relativement modique, et en plus la carte facilite le contact avec le garagiste, celui surnommé le Parrain avec les gros muscles et qui fait peur à tout le monde!

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en gras ce qu il faut retenir et ce qu'il faut lire pour se marrer

JSF Office Makes Buyers an Offer They Cannot Refuse

(ben voyons!)

Within a year, Lockheed Martin’s Joint Strike Fighter team expects to make firm offers to its eight partner nations: the U.K., Italy, Australia, Canada, the Netherlands, Norway, Denmark and Turkey. In exchange for a commitment by all eight to aircraft numbers and delivery dates, they will get a firm price, several years before that would normally be possible under U.S. procurement rules.

Commonality has diminished during the development of JSF. The F-35C has a takeoff weight of 70,000 lb.—almost as heavy as an F-14D—and a 668-sq.-ft. wing.Credit: LOCKHEED MARTIN CONCEPT (lol)

The move is necessary because competitors are offering fixed prices, and because some partners need many of their aircraft from early production batches, which normally carry a high price.

Those commitments will be backed up by sanctions. “Partners who do not buy according to the program of record will cover the costs incurred by other partners,” says the Program Office director, Maj. Gen. Charles Davis.

Davis says the final price is the subject of intense discussions within the team, but numbers in the $58-63-million realm—flyaway prices in current dollars—have been mentioned. Given that total acquisition unit costs in export sales tend to be about twice the flyaway cost, this places the JSF unit cost close to that of Typhoon.

The partners should be clear about what they are getting for the money. At the inception of the JSF program, in 1995, then-project director George Muellner described the aircraft as “70% air-to-ground, 30% air-to-air.”Et dire qu'on s'est battu des annees pour le rentrer dans le crane de certains anglophones

The F-35 is not optimized for air-to-air combat. JSF is neither fast nor agile enough to choose whether to shoot or scoot against an adversary like the Su-30. It either carries a maximum of four AIM-120 missiles—the capability is little publicized, although Davis confirms that it will be part of the systems development and demonstration program—or operates with compromised stealth. (A reduced-signature pylon for the outboard wing stations, designed to carry AIM-9X or Asraam missiles, is being developed.) Success in air combat depends on stealth, but although the F-35 should detect targets at long range before being detected, it will have to close to shorter distances to achieve an acceptable kill probability with the AIM-120C7, particularly against an agile target using jamming and decoys. The U.S. acknowledged this by developing the AIM-120D, designed to be compatible with new active electronically scanned array radars, but it will not be available for export in the foreseeable future.

Moreover, there is no longer any serious doubt that not all F-35s will be equal in stealth. Asked earlier this year to confirm that all would have the same signatures, George Standridge, Lockheed Martin’s vice president for business development, responded: “That is a matter for the U.S. government. I cannot and will not answer that question.”

L'arnaque du siecle apres le "contrat du siecle" pour les F16

The partner countries so far show signs of being able to live with the aircraft’s performance and the stealth capabilities they have been offered. The main exceptions are the U.K. and Italy, which will use the Typhoon as their primary air-to-air fighter.

Another major advantage of the JSF is the potential for spreading through-life upgrade and support costs over a large fleet of aircraft. This depends, however, on keeping numbers at their planned level, including 730 aircraft for partner nations, which means overcoming three obstacles.

The first is direct competition. Norway and Denmark are evaluating the JSF against other aircraft, mainly Saab’s Gripen Next Generation (NG). In May, the Netherlands government, under pressure from its Labor coalition partner, agreed to carry out a final assessment of other aircraft, including Gripen NG, Typhoon and Rafale, before making a commitment. Canada also intends to conduct a competition.

The second is budget concerns in the U.K. and Italy, where JSF procurement will be weighed against the final batch of Typhoon fighters unless money can be found for both types.ils sont pas fou non plus

Third, U.S. numbers are shaky. Senior Air Force officers have stated that the service can afford only 48 JSFs per year rather than the 80 that the current program envisions, unless it gets more topline funding in the defense budget. The Navy and Marine Corps told the Government Accountability Office that they expect to buy 35 JSFs per year, versus 50 in the current plan. Davis says the JSF office “is waiting for the POM (program objective memorandum) process to see those numbers get adjusted.”

Technical risk is another factor. Later this year, the project office is expected to confirm a slip of 9-12 months in the completion of operational testing, with a consequent increase in development costs.

Davis minimizes its impact, saying it reflects the fact that early low-rate initial production (LRIP) batches have been reduced in size (12 aircraft on contract in 2008, for instance, versus 18 envisioned earlier), and observing that it is “at the discretion of the combatant commander” when to declare initial operational capability. Davis makes much of the flight of the first F-35B, on June 11, within the schedule planned in August 2006. “People said the program couldn’t make it, but this shows that we’re capable of performing to schedule.”

More important, though, is the Stovl (short takeoff and vertical landing) testing of the F-35B, which is, by Davis’s count, three months behind schedule. In the first quarter of 2009, the F-35B will start a series of 20 sorties at Fort Worth, Tex., in which the jet progressively slows down, leading to a slow landing. BF-1 will then be ferried to the Navy’s flight-test center at Patuxent River, Md., for tests leading to a vertical landing. The time­scale for that is not certain, but a vertical landing doesn’t look likely until well into the second quarter.

The U.K. has voiced concerns about vertical landings. Added to F-35B testing under a U.K. initiative is a new flight mode, shipboard rolling vertical landing (SRVL), in which the aircraft approaches the ship with about 60 kt. airspeed and 25 kt. wind-over-deck—the maximum design speed of the Royal Navy’s new carriers (see story, p. 51)—for a 35-kt. relative deck speed. Davis characterizes SRVL as a means to improve hot-day performance. The U.K. National Audit Office, in a November 2007 report, linked the move to SRVL to “weight challenges and propulsion integration issues.”

SRVL trials were carried out in May 2007, using the fly-by-wire Harrier operated by Qinetiq on the French carrier Charles de Gaulle. Challenges include the fact that the aircraft has to stop using wheelbrakes alone—37,000 lb. of aircraft at 35 kt. represents a lot of energy—on a deck that will likely be wet. A classic “bolter” will not be possible because power has to be reduced on touchdown to put the airplane’s weight on its wheels.

Vertical landing tests depend on the successful resolution of problems with the low-pressure turbine of the F135 engine, whose unusually large blades are designed to deliver power to the lift fan. A number of changes have been implemented, and tests continue to pin down the exact combination of circumstances where failures occur.

Two milestones are coming up: further analysis should lead to a limited clearance of the existing engine for inflight vectoring in October; and a modified, fully cleared engine should be ready to fly by late 2008.

The other main challenge in the JSF program will be ramping-up LRIP. Davis told an Aviation Week conference in early 2008 that he was “worried about getting the manufacturing lines down the learning curves.” Some problems stem from the weight-reduction redesign in 2004-05—the wing, for example, is harder than expected to assemble. These issues have to be sorted out by 2010: in 2011, production starts a steep acceleration, from 47 aircraft ordered in 2011 to 205 in 2014.

If the JSF program succeeds in locking up its international partners, the project could be within reach of its goal of an F-16-like, mid-four-digit production run and a near-monopoly of the fighter business outside Russia and China. The only other Western program with a long-term future will be whichever team wins India’s 126-aircraft order. But if JSF falls short of its goals—as almost every major military aircraft program has in the past 25 years—it will throw the re-equipment plans of a dozen air arms into disarray.

http://www.aviationweek.com/aw/generic/story_generic.jsp?channel=dti&id=news/DTIJSF.xml&headline=JSF%20Office%20Makes%20Buyers%20an%20Offer%20They%20Cannot%20Refuse
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Là où ça va être marrant, c'est quand les clients des US voudront acheter un véritable chasseur-intercepteur!

Pour l'instant, ils ont encore le F-15, mais tout le monde sait que ça cellule est loin d'être au top par rapport au Rafale/Typhoon/Su-35.

Mais un jour où l'autre, sa production s'arrêtera, et quelle sera l'offre US à l'exportation à ce moment là? Le F-35 et le Super Hornet, point barre.

Autrement dit, un petit appareil d'attaque apte à l'autodéfense et aux performances dégradées ou un gros appareil certes multirôle, mais aux performances et à l'aérodynamique très douteuse. Ce serait globalement l'offre la plus médiocre jamais proposée à l'exportation par les USA.

On commence déjà à sentir les limites de ce système, même à l'heure ou le F-15 et le F-16 sont encore un tantinet compétitifs. Le Japon, par exemple, n'a pas vraiment l'intention d'acheter des F-15 modernisés pour remplacer ses F-4: ils peuvent faire ça très bien tous seuls. Traditionnellement portés vers la haute technicité mais aussi vers l'achat de matériel US, choisiront-ils le F-35 ou le SUper Hornet, pas adaptés pour un sou à leurs besoins, où iront-ils jusqu'à commettre l'impair d'acheter à l'étranger?

Le simple fait qu'ils se posent la question est assez révélateur.

Idem pour Israël qui, il y a quelques années seulement, prévoyait d'acheter une cinquantaine de F-22 dans une version sans doute plus polyvalente (mais toujours massivement air-air), et se voit aujourd'hui contrainte d'adapter sa doctrine stratégique à ce que les USA peuvent leur proposer!! (parce qu'ils sont très loin d'être libre quand au choix de leur fournisseur!)

L'achat de Typhoon par l'Arabie Saoudite (ou, plus significatif encore, le fait qu'aucun avion US n'ait été pris en compte comme alternative) est en ce sens tout aussi significatif.

Quelles pourraient être les alternatives?

Si la chaîne du F-22 tient assez longtemps (comprendre si les USA achètent plus que les 167 appareils commandés), idéalement au delà de l'arrêt de production du F-15, il y aurait peut-être moyen de proposer une version dégradée du F-22, avec une avionique et une furtivité au standard de celle du F-35 export, mais avec les performances de la cellule en plus.

L'autre solution pourrait être le développement d'une version plus spécifiquement air-air du F-35. Grosso modo, cela voudrait surtout dire le réaménagement de la soute pour accueillir 6 missiles air-air au lieu de 2 ou 4 actuellement, et une petite optimisation de l'avionique. Côté performances par contre, il n'y a sans doute pas grand chose qui puisse être fait.

En conclusion, on pourrait dire que le F-35 offre certes des débouchés export impressionnant pour l'industrie US, particulièrement auprès des petits et moyens pays près à considérer le F-35 comme la carte d'accès au club privilégié de la politique étrangère et de la diplomatie US. Mais en mettant tous les oeufs dans le même panier, les USA pourraient très bien perdre certains gros clients historiques, ou tout au moins une part importante de leurs crédibilité à leurs yeux.

A moins que refuser de vendre des appareils de défense aérienne n'augmente encore la dépendance de ses clients envers la toute puissante Amérique?

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Mais un jour où l'autre, sa production s'arrêtera, et quelle sera l'offre US à l'exportation à ce moment là? Le F-35 et le Super Hornet, point barre.

Autrement dit, un petit appareil d'attaque apte à l'autodéfense et aux performances dégradées ou un gros appareil certes multirôle, mais aux performances et à l'aérodynamique très douteuse. Ce serait globalement l'offre la plus médiocre jamais proposée à l'exportation par les USA.

Le Typhoon se placera dans la brèche ou alors un Rafale F3+

A moins que refuser de vendre des appareils de défense aérienne n'augmente encore la dépendance de ses clients envers la toute puissante Amérique?

Puissance qui chancelle un peu et est fortement remise en question donc est-ce vraiment une solution pour ces pays ?

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Idem pour Israël qui, il y a quelques années seulement, prévoyait d'acheter une cinquantaine de F-22 dans une version sans doute plus polyvalente (mais toujours massivement air-air), et se voit aujourd'hui contrainte d'adapter sa doctrine stratégique à ce que les USA peuvent leur proposer!! (parce qu'ils sont très loin d'être libre quand au choix de leur fournisseur!)

Ils continuent à faire le forcing pour en avoir d'ailleurs, mais bon, si vraiment leur survie en dépend, ils trouveront une solution de secours et pourquoi pas du Rafale après tout il y a du mieux dans les relations franco-israéliennes.

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Ils continuent à faire le forcing pour en avoir d'ailleurs, mais bon, si vraiment leur survie en dépend, ils trouveront une solution de secours et pourquoi pas du Rafale après tout il y a du mieux dans les relations franco-israéliennes.

Ouh-là ... fermer ainsi une parenthèse de 40 ans et revenir aux produits Dassault dont ils ont construit les heures de gloire ... ça ne va pas plaire à tout le monde.

Mais c'est une perspective intéressante. Inattendue, mais intéressante ...

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En même temps faudra pouvoir se la payer la tondeuse à gazon européenne! Parce qu'il est pas spécialement modique. Alors si en théorie le Lightning vaudra peanuts, ce qui est loin d'être certain en fait, on va se retrouver avec un duo assez hors de prix avec en face, facilement deux fois plus d'appareils de type Su-30MK2 et Su-35... J'aimerai pas être un pilote F35...

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ISRAEL aura besoin d'un intercepteur, avion de > aérienne

Les ex pilotes de IIICJ sont aujourd'hui encore aux plus hauts postes de la Heyl a Havir on peut toujours rêver...

Mais je pense que les F 16 feront une grande part du travail à l'occasion du retrait des F15 C en face Iran Syrie il n' y a objectivement pas grand chose à opposer côté pilotes et avions

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En même temps faudra pouvoir se la payer la tondeuse à gazon européenne! Parce qu'il est pas spécialement modique. Alors si en théorie le Lightning vaudra peanuts, ce qui est loin d'être certain en fait, on va se retrouver avec un duo assez hors de prix avec en face, facilement deux fois plus d'appareils de type Su-30MK2 et Su-35... J'aimerai pas être un pilote F35...

De l'avoeu même de tsahal, le F-35 n'est pas parfait pour leurs besoins, c'est un pis-aller, mais avec leur propres équipements, pour eux c'est miux que ceux qu'ils ont en stock.

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Le Typhoon se placera dans la brèche ou alors un Rafale F3+

On est bien d'accord, mais ça va dans le sens de mon analyse: les USA se sont bloqué tout seul un de leurs débouchés principal!

Ils misent tout sur leur influence politique pour espérer emporter des marchés contre-nature. Et au final, ils réussissent pour l'instant! Le F-35 est déjà la solution finale pour l'Australie (pour remplir des fonctions de frappes lourdes en profondeur et d'interception, deux domaines où l'avion n'excelle pas!), et reste le premier choix a priori pour le Japon (remplacer des intercepteurs!) et Israël.

Ces pays ne sont pas prêt à acheter autre chose que des appareils US, et les USA préfèreront encore payer de leur poche le développement d'un F-22 downgradé que de perdre de tels marchés domestiques.

Par contre, c'est autour des plus petits marchés, ou encore des marchés plus concurrentiels que le bât blesse! Le Typhoon en Arabie n'a rencontré aucun opposant de construction US, et le F-35 s'avère inadapté pour certains petits pays que les USA auraient pu capter sans problème avec une offre de chasseurs plus crédible (Koweit, Emirats, etc...)

Enfin bon, globalement, le F-35 reste une réussite commerciale et politique! Bien sur, un appareil un peu plus polyvalent aurait été encore mieux pour l'exportation, mais l'USAF et Lockheed ne voulaient pas concurrencer leur propre F-22.

Au final, c'est la frilosité inattendue du Congrès face à l'exportation de F-22 qui pose vraiment un problème, rien d'autre.

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C net pollux!  =)

Des qu'ils commenceront a perdre trop de competitions/contrat avec le F35 face aux Eurocanards, ils sortiront des cartons un F22 downgrader. LOL une solution simple serait de souder les soutes... (a la limite en faire des reservoir, comme ca ils ont leur excuse que c'est un "Improved F22") pour obliger a monter les missiles et bombe sous pylones/voilures.

Vite faut que je vende mon idee a Lockheed  et Boeing  :lol:

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Pollux,

Quand tu parles des frappes lourdes en profondeur en Australie, c'est le F-18F qui a été choisi pour ce rôle en remplacement des F-111.

Les F-35 remplaceront eux uniquement les F-18A/B.

Et ce choix me parait assez cohérent (au vu du matos US proposé...), même si le F-15E aurait été plus adapté.

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En réalité, le Super Hornet est surtout une solution d'intérim pour ne pas avoir de perte capacitaire en attendant le F-35.

Bien sur, la RAAF s'arrangera pour conserver à la fois ses Super Bug et ses F-35 à terme.

Cependant, si les Super Hornet remplacent effectivement les F-111 en escadron, reprenant également leurs missions en intérim, leur rôle définitif n'est pas encore clairement établit.

En effet, d'après ce que j'ai pu entendre à droite et à gauche, l'Australie pourrait également utiliser les Super Hornet comme un maillon défensif de premier ordre, et pourrait également utiliser le F-35 préférentiellement pour la frappe en profondeur.

Autrement dit, ils pourraient reprendre et adapter le principe de fonctionnement de l'US Navy et utiliser indifféremment le Super Hornet ou le F-35 pour n'importe quel type de mission. Cela dégagerait un panel plus large de capacités tout en utilisant à fond la polyvalence des appareils.

Par exemple, si les F/A-18F Australiens sont clairement optimisé pour l'air-sol et la frappe lointaine, leur grande capacité d'emport air-air leur permettrait de jouer un rôle prépondérant dans la défense aérienne (comme c'est le cas pour la Navy). De l'autre côté, un F-35 en configuration furtive se joue plus facilement des défenses ennemis et peut se permettre de voler plus haut et avec moins de détour vers sa cible. Si celle-ci ne réclame pas plus de quelques JDAM ou SDB, un F-35 pourrait dans certain cas frapper plus loin qu'un Super Hornet.

Vous l'aurez compris, la situation est relativement complexe. La polyvalence apporte de très nombreux avantages en terme d'optimisation de la flotte et des capacités de frappe, mais elle à pour défaut principal d'interdire une véritable spécialisation des hommes et des machines.

Le principal soucis pour les USA, c'est que leur offre à l'exportation actuelle n'est adaptée au remplacement que de 2 produits, le F-16 et le F-18 Hornet. Ceux qui disposent de F-15, de F-111 ou même dans une certaine mesure de F-4 auront du mal à trouver des produits de remplacement jouant dans la même catégorie de performance.

Niveau marketing, c'est un choix qui a ses avantages (les F-16 et F-18 sont de loin les avions US les plus répandus à l'export), mais un gros inconvénient (les pays équipés de F-15/F-111 voire F-4 sont des gros clients, souvent des marchés domestiques et leur perte serait relativement grave sur le plan politique)

Ils sont quelque part pris à leur propre jeu.

Quel dommage que la France ne possède pas la volonté et la politique de développement de la Suède par exemple! Un Super Rafale sur le modèle du Super Gripen pourrait dépoter pas mal à l'exportation, pour combler les manques de l'offre US.

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Ceux qui disposent de F-15, de F-111 ou même dans une certaine mesure de F-4 auront du mal à trouver des produits de remplacement jouant dans la même catégorie de performance.

Le truc c'est qu'il n'y en a pas tant que ça...Et ils peuvent proposer le Super Hornet dans ce créno, même si celui-ci a quelques tares.

Comme le F-35 prenant le créno des F-18/F-16, lui aussi a quelques tares.

Le fait que cette offre soit un peu bancale sera compensée par les habituelles pressions économiques/politiques, et par les prix aux rabais (grandes séries + faible dollar).

Je pense que si ils perdent des marchés, ce sera du à leur perte d'influence dans le monde, couplée à la concurrence Russe et bientôt Chinoise.

Nous (Européens) on se contentera des marchés des quelques pays amis et fidèles qui nous restent...

Un Super Rafale sur le modèle du Super Gripen pourrait dépoter pas mal à l'exportation, pour combler les manques de l'offre US.

Il manque quoi au Rafale, techniquement parlant?

Les évolutions futures (OSF II, AESA, DDM, M88-ECO) ou celles pour l'export (M88-3, Réservoirs conformes) sont déjà en partie financées et étudiées.

Et il faut penser au prix du nouvel engin, forcément plus cher, et à l'Euro fort.

Ça me rappelle le mirage 4000. Sauf que le Rafale lui a déjà une capacité d'emport et une autonomie suffisante.

Tout va se jouer au niveau de l'influence et du prix, pas au niveau de la valeur technique de l'appareil, comme d'habitude je dirai.

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Je pense que si ils perdent des marchés, ce sera du à leur perte d'influence dans le monde, couplée à la concurrence Russe et bientôt Chinoise.

Nous (Européens) on se contentera des marchés des quelques pays amis et fidèles qui nous restent...

L'inverse est vrai également.

Ne pas pouvoir proposer de chasseur-intercepteur crédible amène certains gros clients à acheter à l'étranger (Typhoon, peut-être Rafale ou même Su-35) ou à acheter le F-35 ou le SUper Hornet à contre-coeur, avec l'impression de s'être fait enfler! Et ça ça peut très bien être un élément parmi tant d'autres pour expliquer et provoquer cette perte d'influence.

Ces gros clients, c'est vrai qu'il n'y en a pas tant que ça. Ce sont surtout la première génération de client du F-15 (Japon, Israel, Arabie) et quelques gros clients historiques (Australie). Mais ce qu'ils ont de particulier c'est qu'il s'agit tout de même de marchés considérés jusque là comme domestiques, comme chasse-gardée sur ce segment de marché.

Enfin bon, je ne me fais pas trop de soucis pour les USA et le F-35: ils le vendront, et bien comme il faut! Ils ont la politique et les moyens de pression qu'il faut pour ça!

Je trouvais juste intéressant de souligné le fait que si le F-35 est à 70% (80%) bombardier et à 30% (20%) chasseur, ce n'est pas une question de moyens techniques ou de faisabilité. C'est un CHOIX délibéré de l'USAF et dans une moindre mesure de Lockheed et de la Navy pour ne pas concurrencer le F-22 (et dans une moindre mesure le Super Hornet) sur d'éventuels marchés exportation (rappelons nous qu'il avait été proposé à la Grande-Bretagne, Israel, l'Australie, le Japon et même la Norvège!).

L'ironie de l'histoire, c'est que le Congrès refuse de jouer le jeu en autorisant une variante export dégradée du F-22, ce qui ne fait qu'accentuer cette offre bancale des Américains qui tend à tirer vers le bas (le Super Hornet comme vecteur lourd, ça fait pas très sérieux, vue les casseroles qu'il se traine) au lieu de tirer vers le haut.

Pour le Rafale, c'est vrai qu'il est très bien, mais il pourrait sans doute être mieux. Si on imagine ce que pourrait être l'offre actuelle si le Mk2 avait été acheté à l'époque, ça laisse rêveur.

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JSF Delays Pile Up

La conclusion de l'article de Bill Sweetman.

The abruptness of the slippage means one of several things. It could be that bad news is not making its way freely up the management chain - one of the problems that ultimately doomed the A-12 Avenger II, Fort Worth's last major all-new program. Alternatively, the challenges causing the latest slippage were not predicted, or a mix of both factors could be in play. Either way, it's not good news.

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