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Les FREMM de la Marine Nationale


Jojo67
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Si il y a un stock de missile à bord autant qu'il soit intégralement prépositionné dans des VLS j'imagine qu'opérationnellement ca doit être plus pratique d'avoir moins de missiles mais plus de VLS chargés à bord. En effet il est, je pense, en terme d'occupation d'espace, plus intéressant d'avoir des VLS en lieux et place d'une zone de stockage de munitions destinées a approvisionner les VLS.

Sans parler que le chargement des VLS ne doit pas être un tâche anodine, j'imagine que cela se rapproche plus ou moins des contraintes de chargement des silos sur un SNLE, même si évidemment ca n'est pas la même échelle.

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Comme dit G4lly il faudrait déjà une grue.

De plus il me semble que les Sylver assurent non seulement la fonction de système de lancement (même si, ok, c'est un peu le missile qui se lance tout seul) mais aussi de protection de la munition, donc de stockage.

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Comme dit G4lly il faudrait déjà une grue.

De plus il me semble que les Sylver assurent non seulement la fonction de système de lancement (même si, ok, c'est un peu le missile qui se lance tout seul) mais aussi de protection de la munition, donc de stockage.

Donc il serait peut-etre plus pertinent de changer le bloc sylver vide par un bloc plein, au moins on a seulement 2 operations de grutage a realiser (une pour sortir le bloc vide, une pour mettre en place le bloc plein), au lieu de 16 (une par missile). Si on ne peut realiser l'operation en mer, en cas de necessite on pourait ainsi laisser en reserve 2 sylver (1 d'aster15/1 de scalp) par FREMM dans les bases outre-mer pour multiplier les options de rechargement rapide.

C'est envisageable dans la realite actuelle de la MN ou bien juste un doux espoir?

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Tu m'as mal compris (ou c'est moi)

Les lanceurs VLS Sylver sont intégrés dans le navire, ils sont pas démontable (à moins d'une grosse opération)

les missile Aster ou Scalp sont "chargés" dans les Sylver, via un petit conteneur (comme un étui)

missile dans étui dans sylver.

L'étui joue aussi un rôle dans la conservation / protection du missile, mais il me semble que le sylver également, et que ça fait partie de ses fonctions.

tout ça est à confirmer

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Pour le chef d'état-major de la marine, l'amiral Pierre-François Forissier, il est peu probable que les 377 milliards d'euros prévus pour la défense d'ici à 2020 soient au rendez-vous. Pour éviter de saborder la flotte, il faut revoir complètement la façon d'assurer le soutien à terre, prévient-il.

Dans un contexte budgétaire tendu, la marine va bénéficier , dans les années à venir, du remplacement de la quasi-totalité de ses sous-marins nucléaires et de ses frégates. Etes-vous un chef d'état-major satisfait ?

Je suis satisfait dans la mesure où je dispose des moyens pour remplir les missions qui me sont assignées. Pour autant, je mesure l'ampleur de la crise qui nous frappe et j'ai bien conscience que le budget triennal 2011-2013 ne prend pas en compte ses dégâts dans la durée. Il est à peu près évident que nous ne disposerons pas de toutes les ressources financières prévues par la loi de programmation militaire (LPM) 2009-2014 et par la suivante 2015-2020 [soit 377 milliards d'euros, NDLR]. La LPM actuelle prévoyait déjà quelques impasses capacitaires, en ce qui concerne les patrouilleurs P400 par exemple. Nous savons également que, comme le prévoit la LPM, sur les dix prochaines années, nous aurons un déficit temporaire de 2 ou 3 frégates. Ces réductions de capacités vont devenir plus importantes. Mon objectif, c'est qu'elles ne deviennent pas définitives.

Pourrez-vous échapper à une nouvelle réduction de la flotte ?

Aujourd'hui, la société française souffre terriblement de cette surprise stratégique qu'a été la crise. C'est un combat et cela va provoquer des bouleversements. Le Livre blanc de la défense devra être revisité. Ce sera un exercice difficile. Mais je veux préserver l'épine dorsale de la marine qui est constituée de ses sous-marins nucléaires d'attaque et de ses frégates de premier rang. Je me battrai pour que leur nombre ne soit pas réduit, car nous sommes déjà à la limite de la rupture. A missions inchangées, je ne peux pas aller en deçà.

Où trouver de nouvelles économies alors ?

Quand je suis entré dans la marine, en 1971, l'arsenal de Brest soutenait un nombre considérable de navires : 2 porte-avions, 1 croiseur lourd, 2 divisions d'escorteurs d'escadre… Aujourd'hui, on compte 5 frégates à Brest, mais les moyens à quai n'ont quasiment pas bougé. Je recherche donc des façons de fonctionner radicalement différentes pour que l'on cesse de penser réduction de la flotte quand on cherche à réaliser des économies…

La rationalisation du soutien est pourtant l'un des objectifs majeurs de la réforme en cours des armées ?

Pour l'instant, nous n'avons qu'optimisé ce qui pouvait l'être. Mais rien n'a changé sur le fond. Cette réforme ne suffira pas. Il nous faut penser autrement et être innovants.

Vous avez déjà des idées avancées ?

Entre être propriétaire de tout, de la flotte aux arsenaux, et être propriétaire de rien, il y a peut-être une marge à explorer. Avec DCNS, nous avons conclu un accord original : l'industriel a mis à notre disposition une corvette que nous n'avions pas les moyens de nous offrir, contre la garantie que nous allions utiliser le navire, ce qui est très important pour l'export.

L'évolution du contexte international amène la marine à réaliser de plus en plus de missions à caractère civil, ce qu'on appelle l'action civile de l'Etat en mer. Combien cela vous coûte-t-il ?

Ce n'est pas facile à déterminer. Ces activités représentent un coût pour la marine, mais cela lui rapporte aussi en termes d'expérience ou d'entraînement. Si l'on raisonne en termes d'activité, l'action de l'Etat en mer représente environ 30 % des missions de la marine. En termes financiers, c'est de l'ordre de 5 % à 10 % de notre coût de fonctionnement, qu'il ne serait pas illégitime de financer par autre chose que par la mission défense. Est-ce à la marine de payer la rentrée des classes en Polynésie ou la surveillance de la pêche au thon rouge en Méditerranée ? Je ne refuse pas de le faire, mais, malgré l'effort considérable qu'a représenté la mise en place de la loi organique relative aux lois de Finances (LOLF), les administrations ont conservé les pesanteurs de l'ordonnance de 1959. J'attends donc que la LOLF soit véritablement mise en oeuvre.

Comment qualifiez-vous les traités franco-britanniques signés le 2 novembre dernier par David Cameron et Nicolas Sarkozy ?

C'est une vraie opportunité qui représente une chance pour nos deux marines et qu'il nous faut absolument saisir.

Avez-vous chiffré les synergies qu'on peut attendre du renforcement visé de la coopération entre les marines anglaise et française ?

Pas encore, car le travail ne fait que commencer. Les politiques nous ont donné une feuille de route. Quelques pistes se dégagent. Par exemple, la France et le Royaume-Uni possèdent chacun un état- major de mise en oeuvre de force navale interalliée, avec 150 officiers de chaque côté. Ne pourrait-on pas se contenter d'un seul ? En matière de guerre des mines, nous avons chacun un état-major et un centre d'entraînement. Là encore, on peut imaginer de mutualiser nos moyens. Les synergies seront modestes au départ, mais on part sur du long terme, avec les futures générations de navires à l'horizon.

La France et le Royaume-Uni ambitionnent d'assurer une permanence à la mer en matière de porte-avions vers 2020. Est-ce que cela condamne le porte-avions numéro 2 (PA2) ?

Le porte-avions, c'est un outil politique. Ce qui est important, c'est d'assurer vraiment la permanence de disponibilité pour s'en servir quand le pouvoir décide. A ce titre, la décision des Britanniques en faveur de la technologie des catapultes et des brins d'arrêt est fondamentale, car elle remet l'Europe dans le jeu. Si on synchronise bien les programmes d'entretien du « Charles-de-Gaulle » et du futur porte-avions anglais, alors on s'approchera de la quasi-permanence de disponibilité. Mais pas complètement.

Pourquoi ?

Si un des navires est indisponible et que l'autre est en mission, alors je ne peux pas m'entraîner. Le besoin de PA2 subsiste. Tout dépendra des ressources budgétaires. Après, que le PA2 soit français ou anglais, c'est une question qui peut être posée.

Qu'attendez-vous de DCNS ?

DCNS est notre partenaire stratégique pour les navires fortement armés que nous n'envisageons pas d'acquérir ailleurs. Pour autant, nous ne voulons être ni un client unique ni un client captif. L'entreprise a l'ambition de devenir un champion international. Et, pour cela, elle se frotte à la concurrence. Nous allons l'accompagner dans cet effort. Pour ce qui concerne nos navires, le poste maintenance de la flotte -environ 1 milliard d'euros par an -est beaucoup trop cher. Il faut optimiser l'outil industriel pour baisser la facture. On pourrait ainsi, par exemple, ouvrir les bassins à des bâtiments étrangers, comme on le faisait jadis.

PROPOS RECUEILLIS PAR

http://www.lesechos.fr/supplement20101130/sup_economie_de_la_mer/020919965684-p-f-forissier-je-me-battrai-pour-que-la-flotte-ne-diminue-pas-.htm

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Ces lois de programmation militaire ne sont jamais respectées, alors à quoi ça rime tout cette mascarade législative pour rédiger et voter des LPM ?

Faire un "livre blanc" tous les 15 ans est en soi suffisant pour définir les priorités de notre défense, de la marine et ensuite il appartient au gouvernement lorsqu'il prépare sa "copie", puis aux parlementaires, d'essayer de les réaliser chaque automne lorsqu'ils votent le budget/la "loi de finances" de l'année suivante. Cette articulation binaire livre blanc/budget annuel serait plus simple et plus réaliste, (une vraie simplificaton administrative).

Car de toutes façons c'est bien comme ça que ça se passe : c'est le vote de chaque budget annuel qui détermine vraiment les moyens qui seront mis à disposition des armées, donc ces LPM sont une perte de temps et d'énergie dont on pourrait se passer.

 

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Faire un "livre blanc" tous les 15 ans est en soi suffisant pour définir les priorités de notre défense

Bof, 15 ans c'est énorme. Déjà entre 1929 et 1939 il n'y a eu que 10 ans (et même 6 entre 33 et 39) pour que la situation dégénère complètement. Actuellement il faudrait probablement moins de temps pour que tout dégénère.
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