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L'avenir de la péninsule coréenne


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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Satellite de conception purement locale ou basé sur une technologie étrangère (soviétique, russe, chinoise ou autre) ?

Tu sais, pour concevoir une boîte de 100 kg, ils n'ont pas forcément besoin de quiconque.

Les étudiants des universités chinoises, par exemple, en sont capables, je ne vois pas pourquoi les ingénieurs Nord Coréens ne le seront pas. Les lois de la physique sont pareils pour tout le monde...

Ils partent avec des lacunes sur la maîtrise de l'environnement spatial et la couverture de leur réseau de contrôle, mais quelles puissances spatiales de nos jours n'ont pas déjà traversés ces épreuves dans le passé ?

Henri K.

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il y a 1 minute, Henri K. a dit :

Tu sais, pour concevoir une boîte de 100 kg, ils n'ont pas forcément besoin de quiconque.

Les étudiants des universités chinoises, par exemple, en sont capables, je ne vois pas pourquoi les ingénieurs Nord Coréens ne le seront pas. Les lois de la physique sont pareils pour tout le monde...

Ils partent avec des lacunes sur la maîtrise de l'environnement spatial et la couverture de leur réseau de contrôle, mais quelles puissances spatiales de nos jours n'ont pas déjà traversés ces épreuves dans le passé ?i

Henri K.

Certes, et ce ne sont pas les premiers à concevoir des satellites. Cela dit, les étudiants chinois ne sont pas soumis à un embargo technologique depuis des lustres.

Pour leur réseau de contrôle, peut-on envisager des systèmes de poursuite embarqués sur des navires ? Ou éventuellement dans des pays tiers ?

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il y a 7 minutes, Ciders a dit :

Pour leur réseau de contrôle, peut-on envisager des systèmes de poursuite embarqués sur des navires ? Ou éventuellement dans des pays tiers ?

Navires pas sûr, trop coûteux et surtout si ça existe on aurait su. Pays tiers encore moins, car ils n'ont pas suffisamment d'activités spatiales pour justifier l'utilisation permanente dans une installation, et ils n'ont pas beaucoup d'amis qui veulent se risquer pour les aider.

Si l'aide des pays tiers est possible, il en faut une en Australie, une autre à San Diego au Chili.

San Diego me parait à la limite faisable et surtout nécessaire pour assurer au moins 10 à 15% de contrôle dans l'autre côté de la Terre, la Chine par exemple a une station au sol là bas.

Henri K.

Modifié par Henri K.
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Il y a 15 heures, Henri K. a dit :

Je pose la question parce que le patron de l'ONU a demandé il y a 1 ou 2 jours à la Corée du Nord de ne pas lancer le satellite en utilisant les technologies de missile, sur le coup j'ai buggé, et tout de suite après je me demandais qui sont les "conseilleurs techniques" de Ban Ki-moon, parce que ça mérite qu'on les attache sur la coque de Unha-3...

Il y a deux objections principales : premièrement ça déséquilibrerait le lanceur, deuxièmement les conseillers techniques de BKM n'ont sans doute rien à voir avec cette énormité.

Il s'agit d'utiliser n'importe quel prétexte pour expliquer que la CdN n'avait aucune légitimité à faire cet essai, mais qu'en même temps personne ne l'empêche de développer ses technologies civiles non surtout pas. Le prétexte n'a pas besoin d'être vraisemblable. Et BKM peut très bien comprendre que les technologies balistiques militaires et spatiales sont proches, sans que ça l'empêche de prétendre le contraire pour raison politique.

 

Il y a 3 heures, zx a dit :

Maintenant si ils ont un vrai programme spatial même modeste, ils font comme tout le monde, ils montrent en détail ce qu'ils savent faire et leur objectif, c'est la présentation de la vitrine du savoir faire et de l'avancé industriel et scientifique d'un pays, voir militaire selon les cas. On est très loin d'Elon Musk ou du X37B ou des fusées Angara.

Il y a certainement une grande part de recherche de prestige, de même que pour les lancements spatiaux iraniens. Une caméra de résolution 100 mètres n'apporte pas grand chose par rapport aux images disponibles en source ouverte.

Une caméra de résolution quelques mètres aurait peut-être un certain intérêt pour le ciblage d'installations militaires fixes dont les images en source ouverte peuvent être floutées voire "trafiquées".

 

Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Disons qu'au vu des réactions des voisins, ils auraient tort de ne pas essayer autre chose. Tout le monde est "déçu", "préoccupé" ou "mécontent" mais personne ne fait rien. La position chinoise ne bouge pas d'un iota, si l'on excepte la sémantique, les Russes regardent ça avec un air distrait (sans doute que l'air d'ailleurs), les Américains gesticulent et les Japonais sortent leurs Patriot. Rien de plus. Pas de quoi effrayer un dictateur blanchi sous le harnais.

Kim Jong Un n'est pas exactement "blanchi sous le harnais"... si on lui tord le nez, il en sortira du lait :laugh:

Pour le reste, il faut tout de même se rappeler que l'interception d'un lanceur spatial serait un acte de guerre. Une décision grave, et la CdN a donné des raisons de penser ou du moins d'imaginer qu'elle pourrait répondre de manière disproportionnée.

Quant à alourdir encore les sanctions économiques, la Chine qui serait seule en mesure de le faire devrait hésiter à mettre vraiment en danger la CdN, car risquer l'effondrement d'un pays qui a une frontière commune avec soi, c'est risquer pas mal de problèmes, dont le moindre serait un afflux de réfugiés, pouvant aller jusqu'à une seconde guerre de Corée, ou encore une réunification de la péninsule sous direction américaine sud-coréenne, avec des troupes US "assurant la sécurité" sur le fleuve Yalou. Pas sûr qu'on soit très chaud à Pékin...

Tant que la CdN ne fait pas un acte vraiment inacceptable, Pyong Yang est en sécurité. Et des lancements spatiaux et autres essais nucléaires ce n'est pas inacceptable, quelle que soit la rhétorique des uns et des autres. Ce n'est pas comme s'ils étaient les premiers, hein... :happy:

 

Il y a 2 heures, Henri K. a dit :

Officiellement, Kwangmyŏngsŏng-4, le nom de ce satellite, est présenté comme un satellite d'observation optique.

P.S. : C'est bien un satellite, les TLE sont sortis, il est sur une orbite SSO 466 x 501 x 97.4°

Ça me fait penser au programme israélien de satellites Ofeq. Certes l'orbite est différente, et la technologie israélienne sans doute beaucoup plus avancée, mais l'objectif stratégique en plus de la démonstration de capacité est bien d'observer indépendamment d'éventuelles cibles dans un voisinage hostile.

Est-ce que le Kwangmyongsong-4 sera le premier satellite nord-coréen à avoir ne serait-ce qu'un début de capacité opérationnelle effective... cela reste à voir, bien sûr. Le chemin pourrait être encore long...

 

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Franchement, dans le cas de la Corée du Nord, les voir dilapider autant de ressources pour pouvoir dire au reste du monde "nous aussi on est une puissance spatiale, gloire à notre leader/président/papa/maitre/dictateur adoré*" c'est vraiment n'importe quoi....

Qu'ils commencent déjà par faire en sorte de nourrir convenablement leur population !

Certes, je sais très bien que c'est une dictature qui n'a que ce moyen pour faire parler de lui sur le plan international, mais ça m'énerves quand même.

Pour revenir au déploiement de batteries Patriot PAC-3 à Okinawa (sujet abordé par Henri K), ces moyens sont constamment déployés pour la défense sol-air de l'aéroport de Naha.

D'ailleurs, l'US Army déploie aussi du Patriot pour la défense de la base de Kadena.

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Suite à la résolution 1894 (2009) du Conseil de sécurité de l'ONU, un groupe d'experts est formé et il a rendu un rapport en 2014.

Dans ce rapport, à partir de la page 24, les experts ont identifiés les composants étrangers que la Corée du Nord utilise pour son lanceur Unha-3

La partie que j'ai souligné en jaune est particulièrement intéressante, et bien entendu cette partie de rapport parle de l'épave du lanceur récupéré en 2012, les choses pourront bien changer depuis.

La partie que j'ai souligné en rouge est... amusante pour moi. Je vous laisse forger votre propre opinion là dessus.

http://www.un.org/zh/documents/view_doc.asp?symbol=S/2014/147&referer=http://www.un.org/zh/sc/documents/notes/2014.shtml&Lang=F

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Henri K.

Modifié par Henri K.
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Selon le rapport du service de renseignement Sud Coréen NIS (National Intelligence Service, en Coréen 대한민국 국가정보원), le lancement Nord Coréen du 7 Février 2016 est un essai balistique et non un lancement de satellite, car "habituellement un satellite doit peser au moins 800 à 1000 kg pour disposer de toutes ses fonctions" alors que "Kwangmyŏngsŏng-4 n'a que 200 kg".

http://chinese.joins.com/gb/article.do?method=detail&art_id=147547

Je n'ai pas grande chose à ajouter par rapport à ceci, si ce n'est que, si ma mémoire est bonne, le "satellite" Sud Coréen STSAT-2C que le "lanceur" Naro-1 a placé en orbite en Janvier 2013 pèse... 100 kg.

CQFD

Henri K.

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Intéressant: Mathieu Duchâtel, sous-directeur du programme Asie du European Council on Foreign Relations (ECFR) et spécialiste des questions de sécurité en Asie orientale, analyse le tir de fusée annoncé par Pyongyang (...):

Q: Quelle est la logique de ce tir sur la scène politique intérieure nord-coréenne ?
R: (...) Symboliquement, l’anniversaire de la naissance de Kim Jong-il, le 16 février, approche. Par ailleurs, en mai se tiendra un important congrès du Parti des travailleurs. Quand Kim Jong-un (...) il pourra mettre en avant les progrès du nucléaire. Il suit la ligne du « Byungjin », le « développement parallèle » de l’économie et de la dissuasion. 

Le pays alterne les phases entre ces deux priorités. Ces deux derniers mois, le développement du nucléaire domine clairement. (...)

Q:La Corée du Nord craint-elle de nouvelles sanctions ?
R :Il y a une nette divergence sino-américaine quant aux sanctions. (...)
Les sanctions qui ont touché la Corée du Nord ont jusqu’à présent été d’ordre ciblé, (...) C’est le résultat de l’influence chinoise car les Etats-Unis, la Corée du Sud ou le Japon auraient préféré une pression totale. Mais la Chine argue de raisons humanitaires car un embargo total serait lourd de conséquences.
Sur le plan de la technologie nucléaire, la Corée du Nord parvient à avancer avec très peu d’apports extérieurs. Elle souffre toutefois dans son développement de pénurie d’énergie et de capitaux étrangers. Elle peine à régler ces difficultés sous sanctions.

Q : L’essai nucléaire de janvier puis le tir de fusée de dimanche ne sont-ils pas le signe de l’échec de la Chine à dissuader ce voisin perturbant ?
R : Le tir tombe en plein Nouvel An lunaire, période de repos pour les Chinois, et moins d’une semaine après le passage à Pyongyang de Wu Dawei, représentant chinois sur les affaires coréennes. On peut imaginer que cette visite s’est très mal passée. La question de l’influence de la Chine sur le dossier du nucléaire nord-coréen se pose depuis plus de dix ans (...)
Après le 3ème essai nucléaire (2013), la politique chinoise a changé, sous Xi Jinping. Il n’y a pas eu depuis de visites au niveau des chefs d’Etat et la Chine a accepté davantage de sanctions.

On peut se demander si la Chine n’est pas entrée dans une nouvelle phase. Elle va expliquer avoir tenté de limiter ses liens avec le Nord mais que ça n’a pas fonctionné tandis que les Etats-Unis vont lui demander de l’isoler. Les Chinois refusent de se faire sous-traiter la politique étrangère américaine.
S’il y a une chose que la Chine ne veut pas voir, ce sont des essais. Ça ne l’arrange vraiment pas car cela pousse la Corée du Sud à demander davantage aux États-Unis pour sa défense. Le Japon aussi est plus actif, le tout dans un contexte stratégique qui se détériore.
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/02/08/nucleaire-nord-coreen-il-y-a-une-nette-divergence-sino-americaine-quant-aux-sanctions_4861360_3216.html 

Sinon : Les Etats-Unis voudraient déployer « aussi vite que possible » leur système antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud, après le lancement samedi d’une fusée par la Corée du Nord, a indiqué lundi 8 février le Pentagone. (...)
La Chine est fermement opposée à ce déploiement, qu’elle considère comme une menace pour sa propre dissuasion nucléaire, craignant que la puissance du radar de THAAD ne serve à surveiller ses propres tirs de missile. Mais pour les Etats-Unis, il s’agit d’un système « défensif », orienté « contre la menace nord-coréenne » et non pour la surveillance de la Chine, a expliqué M. Cook : « Selon nous, cela ne devrait créer aucune inquiétude pour la Chine. » (...)
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/02/09/les-etats-unis-veulent-installer-une-batterie-antimissile-en-coree-du-sud_4861629_3216.html 

Le déploiement du THAAD doit constituer une conséquence de l'essai, mais Washington à dû le préparer bien avant, non?
Peut-on envisager que Pékin applique un embargo spécifique à la Corée du Nord?? Par exemple sur les roulements à billes?? (merci Henri) Je pensais aussi aux capitaux étrangers, et aux produits industriels, mais sans idée précises.

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Tiens, pour ceux qui sont courageux (c'est à dire ceux qui n'ont pas peur de cliquer sur un bouton pour que Google Translate te traduit le texte...), voici le mini-blog d'une comptable chinoise qui a été envoyée en Corée du Nord en déplacement professionnel.

Vous dites souvent que la Chine est une dictature, parce que personne ne vous a montré ce que c'est une vraie dictature... D'après la petite, tous les équipements électroniques, notamment ceux qui ont une puce GPS intégré, sont confisqués à l'aéroport. Les étrangers n'ont pas droit de prendre de taxi, ne peut pas prendre de métro sans être accompagné par un Nord Coréen, ne peut pas prendre de transport en commun...etc. Les sociétés chinoises préfèrent utiliser l'Euro comme monnaie d'échange parce que le système de change de monnaie locale est plus que vampirique. Le passeport est confisqué par l'accompagnateur désigné. Dans les sociétés étrangères les Nord Coréens qui y travaillent sont officiellement nommés pour surveiller toutes les activités. Pour avoir l'internet il faut que ton ambassade fasse la demande officielle, une fois validé c'est 400€ par mois (oui, ils paient en Euro...). Sortir le caméra de photo va risquer ta vie parce qu'un fusil va se pointer sur ta tête...

...etc...etc

En gros, la pauvre petite comptable chinoise est décomposée une fois sortie de là...

http://mp.weixin.qq.com/s?__biz=MzIzODE0MTg0NA==&mid=402270819&idx=1&sn=49c26353dc61c7fdea5c28c28258555d&scene=1&srcid=0205s2a1hVBTZsnEW3VQGxAh&from=singlemessage&isappinstalled=0

A la fin, la petite dit ce qu'elle a fait la toute première chose après avoir posé les pieds à Pékin... Manger !

Alors ? Vous avez dit dictature ? Sans déconné...

Henri K.

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Nationalisation express et expulsion des sud coréen de la ZI de Kaesong ! Méme lors des crises précédentes, cela n'était pas allez aussi et il y avait eu juste eu une fermeture temporaire :

http://actu.orange.fr/monde/pyongyang-ordonne-aux-sud-coreens-de-quitter-immediatement-la-zone-intercoreenne-de-kaesong-afp_CNT000000jENzp.html

De son coté, le Japon ne veut plus que des bateaux ayant commercé avec la Corée du Nord accoste chez elle...

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Kim Jong Un est très actif en ce début d'année. Un essai nucléaire... un lancement de satellite... et maintenant une petite purge pour couronner le tout.

Pas grand'chose, juste le chef d'état-major de l'armée !

Citation

La diplomatie américaine a jugé que le chef d'état-major de l'armée nord-coréenne Ri Yong-Gil avait probablement été exécuté, comme l'a avancé hier la presse sud-coréenne, au moment où le régime de Kim Jong-Un conduit des purges et des exécutions de hauts responsables.  

Ri Yong-Gil aurait été exécuté au début du mois pour avoir formé une faction politique et pour corruption, selon l'agence de presse Yonhap, citant une source proche des questions nord-coréennes. 

La vie de dictateur n'est pas de tout repos.

Enfin, à 33 ans, Jong-Un bénéficie selon toute probabilité d'une très bonne santé. Pas de risque qu'il se fatigue de si tôt, il devrait arriver à tenir le rythme pendant longtemps.

 

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il y a 14 minutes, Alexis a dit :

Enfin, à 33 ans, Jong-Un bénéficie selon toute probabilité d'une très bonne santé. Pas de risque qu'il se fatigue de si tôt, il devrait arriver à tenir le rythme pendant longtemps.

Tu parles de quelqu'un qui conduisait déjà à 3 ans et a conquis des sommets montagneux en smoking, attention ! :bloblaugh:

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Il y a 5 heures, Alexis a dit :

D'ici à ce qu'il termine la conquête du Monde avant ses 40 ans...

Tu parles le coréen, toi ? :unsure:

Couramment ! Regardes :

"Qu'Il de Sa lumière céleste l'univers irradie,
"Et ainsi tous les bons hommes replendirons tels des radis,
"Le chant glorieux des mânes célestes envahira la Terre,
"Les champignons eux-même poufferont de joie en se roulant par terre,
"C'est pas tout ça mais j'ai une petite faim,
"Faut pas qu'joublie d'parler d'ces salauds d'américains, à la fin.
 

in Le Fat, acte 42, scène 13

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Le ‎09‎/‎02‎/‎2016à18:57, Henri K. a dit :

Tiens, pour ceux qui sont courageux (c'est à dire ceux qui n'ont pas peur de cliquer sur un bouton pour que Google Translate te traduit le texte...), voici le mini-blog d'une comptable chinoise qui a été envoyée en Corée du Nord en déplacement professionnel.

Vous dites souvent que la Chine est une dictature, parce que personne ne vous a montré ce que c'est une vraie dictature... D'après la petite, tous les équipements électroniques, notamment ceux qui ont une puce GPS intégré, sont confisqués à l'aéroport. Les étrangers n'ont pas droit de prendre de taxi, ne peut pas prendre de métro sans être accompagné par un Nord Coréen, ne peut pas prendre de transport en commun...etc. Les sociétés chinoises préfèrent utiliser l'Euro comme monnaie d'échange parce que le système de change de monnaie locale est plus que vampirique. Le passeport est confisqué par l'accompagnateur désigné. Dans les sociétés étrangères les Nord Coréens qui y travaillent sont officiellement nommés pour surveiller toutes les activités. Pour avoir l'internet il faut que ton ambassade fasse la demande officielle, une fois validé c'est 400€ par mois (oui, ils paient en Euro...). Sortir le caméra de photo va risquer ta vie parce qu'un fusil va se pointer sur ta tête...

...etc...etc

En gros, la pauvre petite comptable chinoise est décomposée une fois sortie de là...

http://mp.weixin.qq.com/s?__biz=MzIzODE0MTg0NA==&mid=402270819&idx=1&sn=49c26353dc61c7fdea5c28c28258555d&scene=1&srcid=0205s2a1hVBTZsnEW3VQGxAh&from=singlemessage&isappinstalled=0

A la fin, la petite dit ce qu'elle a fait la toute première chose après avoir posé les pieds à Pékin... Manger !

Alors ? Vous avez dit dictature ? Sans déconné...

Henri K.

Comme le souligne ce cher Shorr kan il y a divers gradations dans l' autoritarisme . L' Espagne a connue une dictature avec Franco et elle a pas fait dans le détail au début , et jusqu'à sa mort il y a eu un léger relâchement en laissant le tourisme ce développé, en laissant les espagnols immigrés tout sa pour que cela permettent de faire rentrer des devises , l' argent des touristes , et pour éviter les grincements de dents dans la population qui vivait pauvrement et qui grâce aux espagnols immigrés ben sa apporté des épinards dans l' assiette ( le beurre viendra plus tard ) .Cela s'était juste des soupapes il n'empêche que pour le touriste lambda merveilleux le soleil d'Espagne , la vie pas cher une autre réalité pour les espagnols ... Valait mieux fermer sa gueule ... Et la Garde-civile veillait au grain ...sans oublié les services qui espionner ce qui se raconter même au plus profond des villages paumés ... Franco voulait gommer toute identité régional et quand on traverser les régions d'Espagne les silhouettes en mode panneau de taureau ,les poupées pour touriste représentant une danseuse de flamenco ... Sauf que cela ne représentait pas toute les régions d'Espagne ... Bon Franco était pas chiant car tout le monde continuer à parlé aussi la langue régionale, disons qu'il ne pouvait l'empêcher... Donc disons que tant que n'était pas remis en cause sa place de Caudillo ben voila il avait quelques soupapes pour éviter la tension , mais par contre interdit de parler le galicien dans la cours de l' école ou dans certaines occasion ,l' espagnol étant de mise . Mon père quand il était enfant s'était on chante cara el sol , aligné en rang en saluant le portrait de Franco , et malheur à celui qui n'était pas motivé ,l' idée s'était Dieu , Patrie et le Caudillo . A la mort de Franco les touristes étaient déjà très nombreux en Espagne , bien avant sa mort aussi .pourtant il faudra quelques années pour que les vieilles habitudes de la période Franco au sein de l' armée et de la Garde-civile s'atténue. Idem pour les caciques issu de l' ère Franco .Donc oui il y a divers graduation dans le totalitarisme mais il y a toujours une phase d'après totalitarisme avant qu'evolue des habitudes issu d'une longue période de type totalitarisme .

 

 

 

 

Le ‎09‎/‎02‎/‎2016à19:17, Shorr kan a dit :

Il y a toutes sortes de dictatures, et différentes "gradations" dans l'autoritarisme.

 

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Le 8/2/2016à13:18, Henri K. a dit :

Selon le rapport du service de renseignement Sud Coréen NIS (National Intelligence Service, en Coréen 대한민국 국가정보원), le lancement Nord Coréen du 7 Février 2016 est un essai balistique et non un lancement de satellite, car "habituellement un satellite doit peser au moins 800 à 1000 kg pour disposer de toutes ses fonctions" alors que "Kwangmyŏngsŏng-4 n'a que 200 kg".

http://chinese.joins.com/gb/article.do?method=detail&art_id=147547

Je n'ai pas grande chose à ajouter par rapport à ceci, si ce n'est que, si ma mémoire est bonne, le "satellite" Sud Coréen STSAT-2C que le "lanceur" Naro-1 a placé en orbite en Janvier 2013 pèse... 100 kg.

CQFD

Henri K.

Un billet de TTU sur le satellite en question

http://www.ttu.fr/satellite-espion-de-pyongyang/

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Les USA continuent à titiller Pyongyang: 
(...) Suite à l’essai nucléaire nord-coréen effectué en janvier, l’US Air Force avait ainsi envoyé un bombardier stratégique B-52  Stratofortress survoler base d’Osan, située à environ 70 km de la ligne de démarcation séparant les deux Corées. Mais ce n’était qu’un hors d’oeuvre.
En effet, après le tir de la fusée nord-coréenne, Washington a de nouveau haussé le ton. L’un des premières mesures a été d’envoyer, à Osan, un système de défense aérienne (et antimissile) Patriot supplémentaire, dans le cadre, a expliqué le Pentagone, de « d’un exercice de déploiement d’urgence mené en réaction aux récentes provocations nord-coréennes. »

Puis, le 17 février, quatre avions F-22 Raptor de 525th Fighter Squadron, ont atterri, là encore sur la base aérienne d’Osan, pour un déploiement d’une durée indéterminée. Ces appareils avaient été précédemment déployé au Japon à partir de la fin janvier. (...)
« Cette mission démontre la force de l’alliance américano-sud-coréenne et la détermination des deux pays à maintenir la stabilité sur la péninsule coréenne », a commenté le général Terrence J. O’Shaughnessy, qui a la double casquette de commandant de la 7e Air Force et de commandant adjoint des forces américaines en Corée du Sud. (...)
S’il s’agit de renforcer la défense de la Corée du Sud contre une possible agression nord-coréenne, d’autres pays proches s’en inquiètent, comme la Russie et la Chine (qui, au passage, cultivent une certaine proximité avec Pyongyang) dans la mesure où un tel déploiement porterait atteinte à la crédibilité de leurs forces stratégiques.
http://www.opex360.com/2016/02/17/laviation-americaine-deploie-4-avions-f-22-raptor-sur-base-sud-coreenne/ 

Je ne sais pas s'il faut estimer que quatre avions constituent un nombre symbolique, ou s'il faut rapporter ça au nombre total de F-22 disponibles et saluer l'effort :amusec:

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  • 2 weeks later...

Alourdissement des sanctions contre la Corée du Nord, voté à l'unanimité à l'ONU.

Fouilles de navires, interdiction de commercialisation des matières premières, embargo contre les carburants de fusées + qques sanctions ciblées, y compris bancaires. L'interprétation risque d'être complexe :

Citation

Pour la première fois, les pays membres de l'ONU seront tenus d'inspecter toutes les marchandises en provenance et à destination de la Corée du Nord.

Ils devront aussi interdire aux navires soupçonnés de transporter des cargaisons illégales vers la Corée du Nord de faire escale dans leurs ports.

Saisie des avions soupçonnés de trafics illégaux à destination de la ROK, etc, etc...

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Il y a quelques semaines, Pékin avait poussé un (rare) coup de gueule face à la volonté sud-coréenne de déployer le système anti-missile THAAD (suite aux dernières gesticulations nord-coréennes).

Je suis plutôt surpris (surtout que la Corée du Sud a cultivé d'excellentes relations avec la PRC, au point d'envoyer le seul chef d'état "occidental" à assister au défilé militaire chinois).

Après réflexion, même du point de vue technique, dissuasion nucléaire, défense ABM, je ne vois pas ce qui emm*** Pékin à ce point.
C'est aussi l'analyse de l'article suivant.

http://thediplomat.com/2016/02/what-is-thaad-what-does-it-do-and-why-is-china-mad-about-it/

En résumé :

Côté renseignement et alerte missile :

  • C'est vrai que le radar du THAAD couvrirait la mer Jaune, un bastion possible de SNLE.
    Et si les US rajoutent un radar OTH, ils pourront améliorer de quelques % la précision de traquage des missiles chinois, pour les armes ABM (+ mieux suivre les essais des RV et HGV chinois loin derrière les terres).


    Et alors ? le Japon a déjà plein de radars ABM-capable (dont ceux des Kongo), juste 500km derrière la Corée du Sud.
    Ils se dotent aussi d'intercepteurs ABM (avec beaucoup trop de retard à mon avis).
    Et les US gardent le bénéfice des satellites DSP like (SBIRS et cie) imbattables en alerte avancée..

Côté interception:

  • Aucun intercepteur physique basé en Corée ou au Japon ne pourra rattraper des ICBM/SLBM visant les US.
    Ok, en réfléchissant bien, un ABM à énergie dirigée basé en Corée ou au Japon pourrait éventuellement abattre plusieurs missiles / têtes...
    Mais le temps qu'il soit mis au point, je suppose que la Chine aura déjà développé une force stratégique avec MIRV (>500 MIRV, sans compter les leurres).
    Je ne vois pas d'ABM économiquement viable capable de contrer ça.

Bref, pour moi, ça érode leur dissuasion mais à la marge.
Si quelqu'un a une meilleure explication, je suis preneur.

Texte de l'article inclu en cas de paywall :tongue:

Citation

What Is THAAD, What Does It Do, and Why Is China Mad About It?

Hint: It’s not about the THAAD interceptor missiles themselves.

By Ankit Panda

February 25, 2016

Over the past months–and particularly in the days since North Korea’s latest nuclear and satellite tests–there has been a lot of ink spilled on South Korea’s interest in deploying what is known the Terminal High Altitude Area Defense (THAAD) system. A lot of mainstream coverage of the issue, which has China and South Korea at loggerheads, correctly notes that China is worried about the system, but doesn’t quite get at what exactly THAAD is, what it does, and why its deployment on the Korean peninsula is so threatening to China. China’s anxiety over THAAD has gotten to the point where its ambassador to South Korea would suggest that its implementation would destroy their bilateral relationship in “an instant.”

THAAD is a relative recent addition to the United States’ anti-ballistic missile/interceptor toolkit. It entered production in 2008 and is primarily tasked with taking out threatening ballistic missiles in what’s known as their “terminal” phase (the ‘T’ in the acronym). This is actually the first part where a clarification is due. As Jeffrey Lewis recently highlighted in a Foreign Policy column, THAAD, and systems like it, including the Patriot Advanced Capability (PAC-3) interceptor, are designed to hit things as they zoom downward toward the earth–not as they go up.

This may seem like a trivial point, but Japan made a show of deploying its PAC-3 interceptors in Tokyo ahead of North Korea’s latest satellite launch. Of course, the Kwangmyongsong satellite had a one-way ticket out of the atmosphere and wouldn’t be coming back, making PAC-3, or hypothetically THAAD, useless. (North Korea does have a bunch of short- and medium-range SCUDs that THAAD would be great against, though.)

THAAD is particularly well-suited to intercept and destroy short, medium, and intermediate-range ballistic missiles in their terminal phase. Rod Lyon, in a recent post at the National Interest, helpfully catalogues some of THAAD’s tried-and-tested abilities, which attest to that fact. THAAD’s overall operation is similar to many other missile interceptor and surface-to-air missile systems: an X-Band active electronically scanned array (AESA) radar (AN/TPY-2) kicks off THAAD’s interception, detecting the target projectile. THAAD’s fire control and support equipment identifies, verifies, and initiates the launcher. The launcher–a road-mobile erector launcher, to be precise–finally releases the infrared seeker head-equipped THAAD missile which, according to the system’s manufacturer, then uses “kinetic energy to destroy [the] incoming missile.” In plain English, missile meets missile in mid-air; both missiles go “Boom.”

There’s a lot more to THAAD’s feature set. The “high altitude” part of the acronym isn’t there for show: THAAD is able to intercept incoming missiles at endo- and exo-atmospheric altitudes, with a maximum engagement altitude of roughly 93 miles above the earth’s surface. The missile itself can travel at speeds over Mach 8, placing it in the “hypersonic” category. Indeed, THAAD manufacturer Lockheed Martin is interested in developing an extended range THAAD variant to counter hypersonic glide vehicles, including China’s own WU-14.

Keeping this feature set in mind, why is China so upset about a potential THAAD deployment? The answer, I think, has to do more with the monitoring capabilities that are part of the THAAD package. Beijing isn’t, for instance, worried that a THAAD deployment in South Korea would threaten any ballistic missiles it would plausibly fire at the United States–again, THAAD only works against ballistic missiles in the terminal phase and not against inter-continental ones anyway. Lyon evaluates China’s concerns:

China’s right to believe that THAAD surveillance data could be transferred to other BMD assets protecting [the continental United States (CONUS)]. Indeed, one of THAAD’s missions would be to strengthen U.S. defenses against the possibility of North Korean ballistic missile attack on CONUS. So it has to be able to transfer data to CONUS-based radars and interceptors. But the United States already has a THAAD battery deployed on Guam, two AN/TPY-2 radars deployed in Japan (at Shariki and Kyogamisaki), space-based assets, plus a range of ship-borne radars and larger land-based radars in other parts of the Pacific theatre. Would a THAAD deployment in South Korea change much? The short answer is that it could improve early tracking of some Chinese missiles, depending on their launch point. Still, that might not make actual interception of those missiles much easier. ICBM warheads move fast. And sophisticated penetration-aids help to confuse missile defenses.

So, from the Chinese perspective, a THAAD deployment could shift the strategic stability needle ever so slightly away from its status quo equilibrium and advantage the United States, giving Washington better early warning and tracking of Chinese ICBMs. That, in itself, doesn’t seem like a serious impingement on China’s security or its nuclear deterrent. What’s interesting is reading China’s worries about a THAAD and AN/TPY-2 deployment on the Korean peninsula together with murmurs that Beijing is growing increasingly interested in a launch-on-warning nuclear posture. Does a THAAD deployment affect the credibility of China’s second-strike capabilities by giving the United States a greater early warning edge? Perhaps, but, as Lyon notes above, the difference would be marginal given the AN/TPY-2s already in Japan.

Assessing China’s position on THAAD in light of the system’s real capabilities, we should concede that Beijing does have some legitimate reasons to be upset, but I question if the negative implications for China’s security really outweigh the diplomatic cost to the bilateral relationship with South Korea, which had seen a sharp uptick over the past year. Moreover, it’s clear that South Korea’s security would benefit in important ways from a THAAD deployment–Pyongyang’s Toksa, SCUDs, and No Dong missiles would be a lot less threatening.

China and South Korea should be able to come to an understanding, but this won’t be possible as long as Beijing holds to its maximalist position on THAAD, refusing to abide a deployment of the interceptor on the peninsula. Are there alternatives? If you ask South Korea and the United States, then the answer is yes: China could change its approach to North Korea, making this THAAD business less necessary in the short-term. I wouldn’t count on that happening anytime soon, despite news of the United States and China making some progress on harsher sanctions.

 

 

 

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