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[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

La population de l’UE : + 1,4 millions d’habitants. L’Ouest progresse, l’Est recule

http://www.bruxelles2.eu/europe-pouvoir-traite-de-lisbonne/la-population-de-lue-14-millions-dhabitants-louest-progresse-lest-recule.html

Bon, on stagne par rapport à la démographie mondiale et des pays comme la Bulgarie ont perdu quasiment 5 % de leur population en 5 ans... >:(

La France est le 2e pays le plus peuplé de l'UE avec 13 % du total devant le Royaume Uni (il faut que regarde mes bouquins mais les anglais nous dépassaient bien au XXe Siècle ?)

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Bon, on stagne par rapport à la démographie mondiale et des pays comme la Bulgarie ont perdu quasiment 5 % de leur population en 5 ans... >:(

...

Bah forcément qu'il y a moins de monde chez eux vu qu'ils envahissent nos trottoirs les bulgares (population Roms principalement).

Ces populations sont mis au ban de la société dans ces pays et viennent ici chercher un "better lifestyle" mais ne cherchent aucunement à s'intégrer et c'est un très gros probléme car personne n'arrive à assimiler ces populations et beaucoup d'analystes qui jugeaient que l'entré de la Roumanie et de la Bulgarie était prématuré ont finalement eu raison dans les faits.

C'est un gros probléme pour l'union que personne ne sait solutionner.

Par contre pour le déclin démographique qui est un autre probléme de l'union on connait les solutions seulement la mise en pratique dépend beaucoup de la mentalité des pays.

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je crois qu'on est arrivé à saturation en terme de pensé mode "centralisme"  dans les pays de la vieille Europe ...

on en a déjà marre du centralisme au sein du pays quand voit le nombrilisme de se qui sont en en haut au sein des pays ,alors l'Europe ...

sa ne m'étonne guère les envies de régionalisme chez une parti des gens dans certains pays d'Europe .

en France ,s'est plus simple ,il y a ceux de Paris et après le reste ... pas de grosse monté de sentiment identitaire dans les régions en général mais ailleurs en Europe ,sa cogite sévère ,et pas dans le style nationaliste de droite tel qu'on le présente (on oublie les autres non encarté et qui n'ont pas aussi bien intégré le mode centralisme du fait de leur histoires respective ) ...

alors l'Europe tel qu'elle est ,s'est plus un médecin qu'il lui faut ... mais un prêtre  ... enfin pour celui qui "croit" ...

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Bah forcément qu'il y a moins de monde chez eux vu qu'ils envahissent nos trottoirs les bulgares (population Roms principalement).

Ces populations sont mis au ban de la société dans ces pays et viennent ici chercher un "better lifestyle" mais ne cherchent aucunement à s'intégrer et c'est un très gros probléme car personne n'arrive à assimiler ces populations et beaucoup d'analystes qui jugeaient que l'entré de la Roumanie et de la Bulgarie était prématuré ont finalement eu raison dans les faits.

C'est un gros probléme pour l'union que personne ne sait solutionner.

Par contre pour le déclin démographique qui est un autre probléme de l'union on connait les solutions seulement la mise en pratique dépend beaucoup de la mentalité des pays.

Y'a pas un smiley facepalm malheureusement parceque c'est tout ce que mérite ce poste de m***e

Les bulgares envahissent nos trottoirs ?? C'est nouveau

Ah mais heureusement que tu as précisé les Roms principalements. Ca change le ton général de ton post  :P

Pour info les Roms n'ont jamais constitué plus de quelques pourcents très mineurs de populations balkaniques. Pour la baisse de la population des pays de l'Est faut chercher ailleurs

Effectivement y'a une émigration économique entre 89 et 2005 qui c'est partiellement inversée avec l'implantation d'usines dans ces pays et de l'effet crise chez nous.

Faut peut etre aussi chercher des causes plus sociales (comme la difficulté à élever des enfants sans l'aide sociale à la française qui n'existe pas là bas) plutot que pondre des posts trèèèèès limites (au point que j'hésite à écrire en rouge tellement je balance entre "est ce qu'il est sérieux ou est ce qu'il est débile  ou est ce qu'il est lobotomisé par la propagande de notre ministère de l'intérieur ?")

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en France ,s'est plus simple ,il y a ceux de Paris et après le reste ... pas de grosse monté de sentiment identitaire dans les régions en général

Je sais pas vraiment je n'en suis plus aussi sur. Il y a un fort sentiment national en France c'est indéniable. Mais il y a quelques années je ne me serai pas collé mon avatar actuel. C'est ptête dû au fait que je me sois installé à Paris et qu'on me renvoie sans arrêt à mes origines  :lol:

Pour l'instant ça reste du folklorique (Bretons, basques, ch'ti, occitans, provençaux, catalans, alsaciens ...) mais faut pas oublier que c'est là en arrière plan et que c'est potentiellement réactivable par quelques politiciens désespérés.

C'est sur que l'Espagne où l'Italie ont des problèmes autrement plus sérieux avec le régionalisme.

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@ Akhilleus

Ne t’inquiètes pas je n'ai rien contre les Roms d'ailleurs s'ils viennent chez nous c'est plus la faute aux régimes dans leurs pays respectif que par amour du notre, le post versait dans l'humour noir c'est tout (ça faisait genre post de réac comme certain peuvent le faire sur ce forum et vu que c'est un sujet sensible je savait que ça marquerai)  ;)

Les Roms sont marginalisés à l’extrême dans leurs pays "d'origines" (Roumanie et Bulgarie principalement) et l'Europe consciente de ce probléme n'a pas mis en place les politiques nécessaires pour régler celui ci, car oui il s'agit bien d'un probléme qui l'est autant pour eux que pour nous, on ne peut pas marginaliser une population à travers l’Europe toute entière et ne rien faire, partout ils sont instrumentalisés par les politiques, rejetés par les populations, victime de discriminations et par dessus tout ne cherchent bien souvent pas vraiment à s'intégrer.

En Bulgarie justement 2 à 3 points de perte de population sont dû au déplacement de ces populations qui représentent 5% de cette dernière totale justement, d’où ma petite aparté pour clarifier la situation, car effectivement la démographie est assez catastrophique dans tout les ex-pays communistes mais pour la Bulgarie il ne s'agit pas que de cela en ce qui concerne la perte de sa population.

C'est juste que la situation des Roms est souvent passé sous silence, on s'indigne quand ils sont expulsé et après on les laisse dans des camps loin des regards ou souvent ils sont utilisés par des réseaux criminels comme main d’œuvre, enfin c'est la merde pour tout le monde mais hormis les montrer du doigt de temps en temps ou s'indigner rien ne se passe  :P

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Un article sur l'évolution du % du niveau du niveau dans l'UE :

http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/12/15/europe-richesse-classement-pib-habitant.html

Des Luxembourgeois toujours aussi riches, des Bulgares qui restent en queue de peloton. Le palmarès annuel de la richesse des européens, publié mardi par >Eurostat, le bureau des statistiques de l'Union européenne ne réserve pas d'énormes surprises. Il confirme l'appauvrissement des Irlandais, des Espagnols ou des Grecs, les plus touchés par la crise. Et l'enrichissement des Polonais, qui ont jusque-là défié la récession...

Image IPB

A gauche, le PIB/habitant en pourcentage de la moyenne de l'UE à 27.

A droite, l'indice de la Consommation individuelle effective par habitant (CIE) qu'Eurostat juge plus pertinent pour mesurer le bien-être des ménages.

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Objectifs du millénaire pour le développement: l'UE accorde une aide supplémentaire à 36 pays pour lutter contre la faim, la mortalité infantile, la santé maternelle et permettre l'accès à l'eau

Bruxelles, le 21 décembre 2011 – Aujourd'hui, la Commission européenne a annoncé qu'elle accorderait une aide supplémentaire à des projets visant à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) les plus en retard dans 36 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Ces ressources supplémentaires viseront à lutter contre la faim et la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle et permettre un meilleur accès à l'eau potable et aux installations sanitaires. Par la décision prise aujourd'hui, l'UE tient son engagement de consacrer 1 milliard d'EUR à l'initiative OMD, qui avait été annoncée en septembre 2010 lors du sommet OMD des Nations Unies.

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1563&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr

La zone euro versera 150 milliards d’euros supplémentaires au FMI :

L’augmentation des ressources du Fonds monétaire international est destinée à combler le financement global. La République tchèque, le Danemark, la Pologne et la Suède ont également indiqué leur volonté de contribuer à ce versement.

http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_Data/docs/pressdata/en/ecofin/127062.pdf

Un milliard d’euros pour les réformes dans les pays candidats :

Ce financement pour les pays des Balkans, la Turquie et l’Islande se concentre sur une meilleure gouvernance, une utilisation plus efficace des fonds européens, et l’adoption et la mise en œuvre des normes de l’UE.

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/11/1570&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=fr

L’UE renforce la coopération en matière de protection civile :

La Commission propose de nouvelles règles de protection civile en vue de réagir plus efficacement et plus rapidement aux catastrophes. Elles visent également à améliorer les actions de prévention et de préparation. 

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/georgieva/whats_new/headlines/archives/2011/12/20111220_en.htm

L’UE veut réduire le chômage des jeunes :

La Commission lance une initiative sur les perspectives d’emploi des jeunes et appelle les États membres à prévenir le décrochage scolaire, aider les jeunes à acquérir des compétences utiles sur le marché du travail et faire un meilleur usage des fonds européens.

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=7276&langId=en

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L’UE veut réduire le chômage des jeunes :

La Commission lance une initiative sur les perspectives d’emploi des jeunes et appelle les États membres à prévenir le décrochage scolaire, aider les jeunes à acquérir des compétences utiles sur le marché du travail et faire un meilleur usage des fonds européens.

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=7276&langId=en

Ce mécanismer est déjà en place en France. Et il n'est pas dit que cela aboutisse à grand chose. La notionb de "compétence utile" n'est pas forcément la meilleur idée et peut avoir des effets secondaires nocifs.
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L'idée est de ne pas financer des études qui ne débouchent sur aucun emploi disponible en connaissance de cause. Il y a un marché du travail et il me semble pertinent d'orienter les politiques d'éducation des états membres vers les métiers d'avenir ou à fort potentiel, encore plus si le financement vient de l'union européenne.

http://europa.eu/pol/socio/index_fr.htm

Pour affronter la concurrence des économies émergentes, l'Europe doit créer les emplois nécessaires au dynamisme d'une société fondée sur la connaissance. Cela nécessite d'investir dans l'enseignement, dans les sciences et dans une politique de l'emploi à même de s’adapter aux changements et d’aider l'UE à traverser la crise économique.

L'Union européenne et ses États membres se partagent la responsabilité des politiques menées dans le domaine de l'emploi, des affaires sociales et de l'inclusion.

L'Union européenne:

- coordonne et surveille les politiques nationales;

- encourage le partage des bonnes pratiques dans des domaines tels que l'emploi, la pauvreté et l'exclusion sociale ou les pensions;

- légifère et surveille la mise en œuvre de la législation dans des domaines tels que les droits au travail et la coordination des régimes de sécurité sociale.

La Stratégie européenne pour l'emploi encourage les mesures visant à:

- améliorer le fonctionnement des marchés du travail;

- aider les personnes à acquérir les compétences appropriées pour trouver un emploi;

- améliorer la qualité des emplois et les conditions de travail;

- créer des emplois.

L'Union européenne s'est fixé les objectifs suivants pour 2020:

- assurer un emploi à 75 % de la population âgée de 20 à 64 ans;

- abaisser le taux de décrochage scolaire à moins de 10 % et porter à 40 % au moins le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur parmi les 30-34 ans;

- réduire d'au moins 20 millions le nombre de personnes touchées ou menacées par la pauvreté et l'exclusion sociale.

Les initiatives suivantes, qui font partie de la stratégie Europe 2020, visent à réaliser ces objectifs:

- Jeunesse en mouvement (pour aider les jeunes à étudier et travailler à l'étranger);

- Stratégie pour des compétences nouvelles et des emplois (pour anticiper l'évolution structurelle des marchés du travail de l'UE);

- Plateforme européenne contre la pauvreté et l'exclusion sociale (pour aider les États membres de l'UE à lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale).

Droits des travailleurs

L'Union européenne a eu une influence significative sur les droits des travailleurs. Ainsi, la législation européenne a limité le nombre d'heures de travail, renforcé la sécurité sur le lieu de travail, et prévoit une indemnisation en cas d'accident de travail.

L'Union collabore avec de nombreux partenaires, dont les employeurs et les syndicats, afin de veiller à ce que cette législation réponde efficacement aux problèmes les plus importants.

Protection sociale et inclusion

L'UE promeut la protection sociale et l'inclusion par des mesures de coordination, d'encouragement et de financement destinées à aider les États membres à lutter contre l'exclusion sociale et la pauvreté et à réformer leurs systèmes de protection sociale.

L'Année européenne 2012 du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations illustre la façon dont l'UE favorise l'inclusion active: elle vise à permettre aux personnes âgées de conserver une activité professionnelle, de rester en bonne santé et de continuer à jouer un rôle actif dans la société.

Vivre et travailler à l'étranger

Selon une récente enquête Eurobaromètre , un Européen sur dix envisage d'aller vivre dans un autre État membre de l'UE à l'avenir. L'Union et ses États membres collaborent pour permettre aux citoyens de vivre et travailler à l'étranger plus facilement, en coordonnant leurs régimes de sécurité sociale et en permettant aux travailleurs de toucher leur pension de retraite et de bénéficier de prestations sociales même lorsqu'ils changent d'emploi et vont travailler dans un autre État membre.

Programmes de financement de l'UE

Voici les principaux programmes en matière d'emploi et de politique sociale:

- le Fonds social européen (FSE);

- le programme PROGRESS;

- le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM);

- l'instrument européen de microfinancement Progress.

Ce sont les États membres de l'UE qui sont les principaux responsables en matière d'emploi et de politique sociale. Le financement accordé par l'UE dans ce domaine ne vise qu'à soutenir et à compléter les mesures nationales.

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  • 2 weeks later...

Le Danemark prend la présidence de l'UE.

Le Danemark, l'un des rares pays d'Europe à être dirigé par un gouvernement de centre gauche, prend, dimanche 1er janvier, la présidence de l'Union Européenne, bien décidé à imposer une concertation à 27 pour résoudre la crise de la zone euro dont il ne fait pas partie.

Copenhague, qui assure pour la 7e fois la présidence tournante de l'UE, succède à Varsovie en toute discrétion, une cérémonie d'ouverture officielle de la présidence danoise n'étant prévue que le 11 janvier lorsque la Commission européenne visitera le Danemark. Ce royaume de 5,6 millions d'habitants se retrouve en première ligne face à cette crise, bien que l'importance de la présidence tournante décline depuis qu'il existe un président permanent du Conseil Européen.

En outre, le Danemark risque d'être marginalisé comme les neuf autres Etats de l'UE, dont la Grande-Bretagne, qui n'ont pas adopté la monnaie unique. D'autant que Londres a creusé le fossé entre la zone euro et ses pays satellites en quittant la table des négociations le 9 décembre parce qu'elle refusait une modification des traités.

La principale mission du Danemark est donc "d'unifier les pays qui sont dans la zone euro et ceux qui sont en dehors", estime le ministre des affaires européennes Nicolai Wammen. Le Danemark devra aussi arbitrer les désaccords prévisibles lors des négociations à venir sur le budget de l'UE pour 2014-2020. Première femme à la tête d'un gouvernement danois, la social-démocrate Helle Thorning-Schmidt, au pouvoir depuis septembre, a promis de tout faire pour éviter les dissensions entre les 17 pays de la zone euro et les dix autres membres de l'Union sur des questions qui concernent l'Union tout entière.

Son gouvernement, formé en octobre, est lui-même composé de trois partis politiques (sociaux-démocrates, socialistes et sociaux-libéraux). L'autre défi du Danemark est de relancer la croissance dans l'UE. Pour cela, Copenhague entend miser sur les technologies vertes et les énergies renouvelables. "Chaque euro dépensé dans l'efficacité énergétique assurera des emplois européens", a affirmé le ministre du climat, de l'énergie et de la construction Martin Lidegaard.

Copenhague souhaite aussi créer de nouvelles opportunités commerciales pour les entreprises européennes en passant des accords avec le Japon, le Canada, l'Inde et la Tunisie. Le Danemark, qui a l'une des politiques d'immigration les plus restrictives d'Europe, annonce enfin le maintien des efforts pour améliorer le contrôle des frontières extérieures de l'UE comme une priorité.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/01/le-danemark-prend-la-presidence-de-l-ue_1624620_3214.html#xtor=AL-32280515

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La Hongrie glisse vers l’autoritarisme

Le pays, membre de l’Union européenne depuis mai 2004, vient d’adopter une constitution liberticide, antidémocratique et a priori contraire au droit européen. Une manifestation a réuni hier des opposants par milliers.

C’est un recul démocratique sans précédent pour un pays de l’Union européenne : le 1 er janvier, la nouvelle Constitution hongroise est entrée en vigueur, sous l’impulsion déterminée du Premier ministre Victor Orbán.

Et c’est un texte gravé dans le marbre : son statut constitutionnel empêche tout retour en arrière sans le vote des deux tiers du Parlement… soit la majorité dont dispose aujourd’hui Orbán.

Parlement limité

Mais le Parlement, justement, composé jusque-là de 386 députés, n’en comptera plus que 199, élus en un seul tour, à la proportionnelle. De quoi diluer l’influence des petits partis qui ne peuvent plus négocier leur désistement au 2 e tour.

Pouvoir

C’est sans doute le point le plus chaud : les postes clés de l’État seront désormais occupés pour une durée de 9 ou 12 ans. Si bien que n’importe quelle future majorité élue, si elle est d’un autre bord politique, devra travailler avec un appareil d’État hostile… ou faire face à son obstruction. D’autant qu’Orbán y a déjà casé ses fidèles.

Médias verrouillés

Un proche du Premier ministre prend la tête d’un Conseil des médias, qui supervise l’ensemble des médias publics. La seule radio jugée « d’opposition » a perdu sa fréquence.

Famille traditionnelle

Toujours selon la Constitution, l’embryon humain est considéré comme un être humain à part entière « dès les premiers jours de la grossesse », et le mariage ne peut avoir lieu « qu’entre un homme et une femme ». Les sans-abri sont considérés comme des délinquants, et passibles de peines de prison.

Économie

Plusieurs mesures mettent l’économie et les finances du pays sous la coupe du gouvernement. Mais le pire signal envoyé aux voisins de la Hongrie est l’inscription du forint, la monnaie nationale, dans la Constitution, alors même que le pays doit intégrer l’euro en 2020. Par ailleurs, un conseil budgétaire dirigé par trois proches d’Orbán pourra opposer son veto au budget de l’État.

L’Union européenne et les États-Unis ont critiqué cette remise en cause de l’équilibre des pouvoirs. La France a souligné hier la nécessité pour la Hongrie de respecter le droit européen protégeant les libertés.

Pour l'économiste Erik Berglof, le gouvernement hongrois devra revenir sur les lois qu'il a récemment passées et mettre en place «de vraies mesures d'austérité».

LE FIGARO. - La Hongrie peut-elle éviter un plan de sauvetage international?

Erik BERGLOF. - À court terme, oui. L'économie hongroise peut tenir quelques mois, six mois tout au plus, car le pays dispose d'un matelas raisonnable de réserves de devises provenant de la nationalisation des fonds de pension.

Et au-delà, quelles sont  ses marges de manœuvre?

Le pays est dans une situation très difficile, liée à son niveau d'endettement très élevé, privé et surtout public, si l'on compare aux autres pays de la région, et aussi à la vulnérabilité du secteur financier. Le pays a de plus en plus de mal à refinancer sa dette sur les marchés. La Hongrie est par ailleurs le pays d'Europe de l'Est le plus dépendant de la zone euro. Plus de 80% de ses établissements bancaires sont contrôlés par des banques étrangères.

Comment voyez-vous l'issue du blocage politique entre Budapest et les  bailleurs internationaux?

Le gouvernement hongrois sera contraint d'accepter les conditions imposées par le FMI et l'Union européenne. Ils n'auront pas le choix. Cela veut dire qu'ils devront revenir sur les récentes lois passées, contraires aux règles du FMI et de Bruxelles. En même temps, ils devront mettre en place de vraies mesures d'austérité pour limiter le déficit et la dette.

La zone euro, elle-même en crise, peut-elle se permettre de laisser la Hongrie faire faillite?

Oui, même si je ne pense pas que cela arrivera. La Hongrie n'appartient pas à la zone euro. Le principal risque de contagion est lié aux banques hongroises, détenues en majorité par des grandes banques européennes, mais le ­degré d'exposition n'est pas du tout de la même ampleur que le cas grec.

Le cas hongrois est-il si différent du cas grec?

Ce n'est pas comparable. Avant l'arrivée de ce gouvernement, la Hongrie avait mené d'importantes réformes structurelles suite à la crise de 2008 pour redresser le pays sur le plan financier. Des réformes comparables à ce que ­Mario Monti est en train de faire en Italie.

La Commission européenne, qui avait interrompu en décembre une mission en Hongrie pour discuter d'une aide financière en raison d'un désaccord sur l'indépendance de la banque centrale hongroise, n'a pas encore décidé si elle entamerait les discussions formelles prévues en janvier. "La question est : allons-nous entamer les discussions formelles en janvier ? Pour l'instant, le FMI et la Commission n'ont pas encore décidé s'ils retourneraient à Budapest pour entamer ces discussions", a déclaré mardi un porte-parole de la Commission, Olivier Bailly, au cours d'une conférence de presse, précisant que la Commission était "en contact étroit avec le FMI" sur ce sujet. "L'un des éléments-clés de notre évaluation n'est pas seulement financier, mais concerne aussi l'environnement légal nécessaire pour assurer la stabilité financière de la Hongrie", a-t-il expliqué, or "nous avons besoin d'assurances des autorités hongroises sur le fait que ces sujets pourront être discutés de manière ouverte et constructive".

La Commission européenne et le Fonds monétaire international avaient décidé en décembre d'interrompre une mission à Budapest destinée à discuter d'une aide financière à la Hongrie évaluée entre 15 et 20 milliards d'euros, pour protester contre une réforme contestée de la banque centrale hongroise. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait ensuite demandé au Premier ministre hongrois, Viktor Orban, dans une lettre au ton assez sec, de retirer ses projets controversés de réforme de la banque centrale nationale jugés préjudiciables à son indépendance.

Mais la réforme de la banque centrale fait partie des nouvelles lois constitutionnelles adoptées fin décembre en Hongrie. Les deux hommes ont échangé plusieurs courriers pendant les vacances de Noël à ce sujet, a indiqué Olivier Bailly mardi. La Commission est en train d'évaluer les nouveaux textes pour voir s'ils sont conformes au droit européen, a-t-il dit. Les discussions formelles concernant le nouveau plan d'aide à la Hongrie devaient théoriquement démarrer en janvier, mais la Commission avait déjà indiqué fin décembre ne pas avoir encore décidé si elles auraient lieu. Le ministre hongrois Tamas Fellegi doit rencontrer la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le 11 janvier à Washington, selon une source officielle hongroise. Les autorités hongroises ont également manifesté le désir de rencontrer le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, dans le courant du mois de janvier, mais "pour l'instant nous n'avons pas répondu à cette demande", a indiqué Olivier Bailly.

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Ou comment au cœur de l’Europe on revient 100 ans en arrière ... Ça fait peur quand même de voir démocratie nos incapables de nous défendre contre des tentations obscures  :-[

La démocratie c'est nous ... c'est pas une main invisible qui nous maintiendrait par l'opération du saint esprit dans un chemin "vertueux".

Les tentations de dictatures ou quasi dictatures en europe centrale c'est pas nouveau et ca n'est pas pres de s'arreter. On a eux l'Autriche, on a eu les jumeaux polonais, on a un nouvel abruti Hongrois ... Meme dans les démocratie plus occidentale le fantasme du "pouvoir fort" qui pourrait imposer son idéologie au réel est bien prégnant. Une forme de déni comme une autre.

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La démographie c'est un faut problème.

Les français sont le peuple le plus déprimé d'Europe. Donc, ils s'envoient plus en l'air que les autres pour se remonter le morale, ce qui provoque des naissances.

Les allemands eux travaillent trop. Zont plus le temps de tirer un ptits coup, c'est tout.  =|

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A propos de la constitution "autoritaire" hongroise:

La Hongrie se dotait le 18 avril d'une nouvelle loi fondamentale. Celle-ci a été votée à une écrasante majorité, 262 voix pour, 44 contre, plus une abstention. Elle entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Cette loi fondamentale rappelle l'importance de la dignité de la personne, de la protection de la vie et de la famille qui se base sur le mariage entre un homme et une femme. Depuis qu'elle a été votée elle est violemment attaquée.

Le débat qui a eu lieu le 8 juin au parlement européen témoigne de la violence de ces attaques. Sous forme de questions/réponses, nous reproduisons l'analyse de ce débat publié sur le site de l'European Dignity Watch.

Cette analyse distingue opportunément les critiques objectives de celles qui refusent les principes qui sous-tendent la nouvelle constitution hongroise pour des motifs idéologiques (traduction française du texte de la nouvelle loi fondamentale hongroise par l'ambassade hongroise aux Etats-Unis) :

1e question : le Parlement européen est-il compétent pour débattre sur une constitution nationale ?

Les compétences de l'Union européenne en matière de droit national sont strictement encadrées par les traités et la jurisprudence de la Cour de Justice. Quelques remarques préliminaires s'imposent.

Une assemblée parlementaire est légitime pour discuter de tous les sujets. Cependant, elle ne peut voter que dans les limites de ses compétences. Si elle ne respecte pas cette règle, au minimum la procédure est nulle et au plus cela peut constituer une forfaiture.

Le droit national est autonome par rapport au droit européen pour toutes les questions relevant de la compétence exclusive des Etats. Cependant, il est vrai que depuis l'arrêt de la CJCE du 13 juillet 1972, Commission c/ Italie, il est clairement affirmé que les constitutions nationales ne sont pas un obstacle à la primauté du droit de l'Union. Sans doute, mais cela ne saurait préjuger de la validité d'une norme constitutionnelle dans l'ordre juridique national. En effet L'Union respecte l'égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l'autonomie locale et régionale. ainsi que le stipule le paragraphe 2 de l'article 4 du T.UE.

La seule procédure utilisable pour l'Union européenne contre une constitution nationale serait l'arme ultime de l'article 7 du T.UE qui permet de suspendre certains droits d'un Etat membre en cas de violation par celui-ci des valeurs de l'Union telles qu'énoncées à l'article 2 de ce même traité. Cette éventualité apparaît très peu probable. Il n'existe aucun précédent.

Les rapports entre les constitutions nationales et le droit de l'Union sont très complexes. La récente décision de la Cour constitutionnelle allemande du 30 juin 2009 suffit à le démontrer. De nouvelles batailles jurisprudentielles avec la Cour de Justice sont plus attendues que les débats sans lendemain de l'assemblée des représentants des citoyens européens.

2e question :cette constitution a été élaborée par un parti unique. Est-ce un coup d'Etat ?

Le parti majoritaire Fidesz a obtenu 53% des voix en 2010. Cette position lui a permis d'engager une révision de la Constitution de 1990 selon les règles en vigueur. Ce n'est donc absolument pas un coup d'Etat ! Les partis d'opposition ont été invités à participer aux travaux du pouvoir constituant, ce qu'ils ont refusé. Cet état de fait ne relève donc pas de la volonté du parti majoritaire.

L'absence de référendum n'est pas choquante en soi. Dans l'Union européenne même, le Traité établissant une Constitution pour l'Europe de 2005 a été adopté dans plusieurs Etats membres sans référendum. De plus, dans les pays où le référendum était négatif (France, Pays-Bas, Irlande), la ratification a tout de même été effectuée, sans respecter le résultat du référendum. La participation des citoyens hongrois à l'élaboration de la Constitution a été assurée par de larges consultations publiques. Enfin, il faut rappeler que comme dans toute constitution qui se respecte, la Loi fondamentale de 2011, à l'article S des dispositions préliminaires, prévoit la possibilité d'amender la constitution à une majorité renforcée des membres du Parlement. Lors de la prochaine alternance, le parti d'opposition pourra donc effectuer les modifications qui lui semblent indispensables.

3e question : le Préambule est-il trop nationaliste ?

Le Conseil constitutionnel français fait référence au Préambule de la Constitution de 1958 afin de doter la France d'un catalogue des droits fondamentaux absents de son texte constitutionnel proprement dit. Ce ne devrait pas être nécessaire avec la Constitution hongroise. Le Préambule trouve sa vraie valeur en retraçant les éléments historiques fondamentaux qui ont construit la nation hongroise. C'est son rôle de reconnaître les valeurs et les faits qui marquent l'identité nationale de cet Etat.

4e question : le nouveau droit électoral vise les hongrois étrangers. Est-ce légitime ?

Il y a 2 millions de hongrois non-nationaux en Roumanie, 500.000 en Slovaquie, 300.000 en Serbie, et des minorités hongroises en Autriche et en Croatie. Une Loi cardinale prévue à l'article G de la nouvelle Loi fondamentale hongroise permet à ces populations d'acquérir la nationalité hongroise. Une triple condition existe : les personnes étrangères d'origine hongroise doivent en faire la demande volontaire, elles doivent parler le hongrois et elles doivent avoir une ascendance hongroise.

Que nous dit le droit international public à ce sujet ? Seul l'Etat est compétent pour règlementer sur la dévolution de la nationalité. Un individu peut parfaitement avoir deux nationalités sauf si un des Etats le refuse. Il devra alors choisir. Cependant la Cour internationale de Justice de La Haye le 6 avril 1955 dans l'affaire Nottebohm rappelle que la nationalité doit être effective pour pouvoir être opposable aux autres Etats.

Concernant, le droit électoral qui pose problème pour les commentateurs, il faut donc affirmer que les dispositions constitutionnelles hongroises concernant la nationalité ne portent pas atteintes à la souveraineté des autres Etats. Au vu des faits de l'affaire Nottebohm, la nationalité de ces citoyens devrait être considérée comme effective.

La problématique de cette Loi est donc exclusivement politique. Les relations de la Hongrie avec ses voisins pourraient se détériorer. Sans doute, cela peut être critiqué politiquement, mais cependant il ne peut être considéré comme une infraction contre le droit international.

5e question : cette constitution ne permet pas l'alternance politique avec les révisions législatives à la majorité qualifiée. Est-ce démocratique ?

Toutes les constitutions nationales prévoient la présence de règles particulièrement importantes qui ne peuvent être révisées qu'à une majorité qualifiée. C'est le cas par exemple de la Constitution française avec les lois organiques. La Loi fondamentale hongroise prévoit que 26 lois seront votées à la majorité des 2/3 au lieu de 27 dans l'ancienne constitution. L'alternance politique demeure parfaitement possible mais ces matières, jugées particulièrement importantes pour les hongrois, nécessiteront une coopération des partis politiques au pouvoir afin d'être révisées.

6e question : les discriminations envers les personnes homosexuelles ne sont pas mentionnées. La constitution hongroise est-elle homophobe ?

L'article XV de la Loi fondamentale prévoit l'égalité de toutes les personnes devant la Loi. Toutes les discriminations sont prohibées par l'adjonction du complément en toute circonstance . Si l'orientation sexuelle n'est pas mentionnée, elle est donc sous-entendue et sera protégée devant les tribunaux hongrois au même titre que les prohibitions plus classiques reprises dans cet article. Aucune disposition discriminatoire à l'égard des personnes homosexuelles n'est à relever dans le reste de la Loi fondamentale.

Enfin la Charte des droits fondamentaux de 2001 s'applique en Hongrie. Elle prévoit expressément l'interdiction des discriminations des personnes en raison de leur orientation sexuelle dans son article 21.

7e question : cette constitution donne une définition traditionnelle de la famille. Est-elle discriminatoire ?

Le Préambule mentionne la famille et la nation comme les structures principales de la vie en communauté. Les valeurs fondamentales de cette cohésion sociale sont la fidélité, la foi et l'amour. L'article L des dispositions préliminaires mentionne la famille comme le socle de la survie de la nation. Les hongrois veulent clairement développer une politique familiale et encourager la natalité dans leur Etat. La situation démographique catastrophique actuelle en Europe est certainement une justification suffisante du bien-fondé de cet article. En outre, cet article ne mentionne pas les pactes civils de solidarité qui peuvent s'établir entre personnes du même sexe ce qui ne préjuge pas de cette éventualité en Hongrie.

8e question : La constitution ne garantit pas le droit à l'avortement . Interdit-elle l'avortement ?

Il faut rappeler qu'aucun Etat, aucune déclaration de droits n'affirme un droit à l'avortement. L'avortement est autorisé sous certaines conditions dans certains Etats.

La dignité humaine est inviolable. Tous les êtres humains en devenir ont le droit à la vie et à la dignité humaine ; la vie embryonnaire et la vie du fœtus doit être l'objet de protections dès l'instant de la conception. dispose l'article 2 du catalogue des droits fondamentaux de la Loi fondamentale hongroise. Cet article ne remet pas en cause la loi hongroise en vigueur sur l'avortement comme le rappelle un communiqué du gouvernement hongrois. Il annonce plutôt une politique en faveur de la protection des enfants à naître ce qui passera certainement par la proposition aux femmes enceintes en difficulté d'alternatives à l'avortement.

9e question : les minorités ethniques sont-elles assez protégées ?

L'article XXIX de la Loi fondamentale dispose expressément que la Hongrie respecte les personnes non hongroises vivant sur son territoire. Elles ont le droit d'utiliser leur propre langue, de promouvoir leur propre culture et d'être éduquées dans leur langue maternelle. Elles peuvent en outre s'auto-administrer tant au niveau local que national. Les minorités ethniques n'ont donc rien à craindre de la lettre de la constitution. Il faudra attendre les premières jurisprudences de la Cour constitutionnelle pour connaître le degré de protection qui s'appliquera réellement aux minorités.

10e question : la protection de l'environnement est amoindrie ?

11e question : les compétences de la Cour constitutionnelle sont-elles suffisantes ?

12e question : la Cour constitutionnel ne serait pas compétente en matière fiscale.

[...]

Conclusion

Cette Loi fondamentale donne toutes les garanties nécessaires à la sauvegarde de l'Etat de droit. Il faut attendre bien sûr l'adoption des Lois cardinales pour avoir une vue définitive du nouveau paysage constitutionnel hongrois.

Cette Loi fondamentale prend effectivement des positions conservatrices sur la Nation, la famille et la vie qui ne font pas l'objet d'un consensus au sein des Etats européens. Mais c'est justement cette absence de consensus qui rend surprenante les réactions indignées et souvent mal renseignées de nombreux commentateurs, ainsi que de nombreux députés européens. Le respect des valeurs devrait-il être dans le sens unique du relativisme ? Un Etat n'aurait-il pas le droit d'affirmer des valeurs non partagées à l'unanimité dans son espace géographique ? Les opposants à cette constitution ne semblent pourtant pas tolérer, que la majorité d'un peuple soit d'accord sur le fait que la famille se base sur l'union d'un homme et d'une femme, que la protection de la dignité humaine doit être promue du début jusqu'à la fin de la vie, et que la reconnaissance des valeurs chrétiennes peuvent être un bon fondement pour le bien-être de la société.

Source : European Dignity Watch

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Le pouvoir veut "restaurer un certain ordre moral" en Hongrie.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/01/03/le-pouvoir-veut-restaurer-un-certain-ordre-moral-en-hongrie_1625212_3214.html

http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/la-hongrie-en-perte-de-democratie-04-01-2012-2160_118.php

La Commission européenne a réaffirmé mercredi ses préoccupations après l'adoption de nouvelles lois controversées en Hongrie et indiqué qu'elle était prête à lancer des procédures en infraction si elles s'avéraient non conformes à la législation de l'UE.

Le porte-parole a détaillé devant la presse les options à la disposition de la Commission en cas d'infraction, de l'envoi d'une lettre de mise en demeure à la saisine de la Cour européenne de Justice et à l'application de pénalités financières. S'il était lancé, ce processus complexe, qui a été renforcé par le traité de Lisbonne, s'étalera sur plusieurs mois. Par ailleurs, Bruxelles a de nouveau appelé mercredi Budapest à garantir le pluralisme des médias, alors que la seule radio d'opposition du pays, Klubradio, s'est vue retirer en décembre sa fréquence de diffusion par le Conseil des médias, proche du gouvernement Orban.

http://www.europe1.fr/International/Hongrie-Bruxelles-reitere-ses-preoccupations-889851/

(Reuters) Le gouvernement hongrois envisage d'utiliser les réserves de change de la banque centrale pour rembourser certaines dettes publiques et financer des mesures de relance économique, rapporte mardi le site d'informations index.hu, qui cite une source proche du gouvernement.

Des discussions informelles entre Budapest et les délégations du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne (UE) en vue d'une éventuelle aide financière ont échoué le mois dernier, après le refus du gouvernement hongrois de renoncer à sa nouvelle loi sur les finances publiques et à la réforme de la banque centrale du pays.

Le parlement hongrois a en effet adopté vendredi un projet de loi sur l'encadrement de la banque centrale, en dépit des objections formulées par l'UE et la Banque centrale européenne (BCE), qui y voient une remise en cause de l'indépendance des autorités monétaires.

Rembourser ses dettes en piochant dans les réserves de change de la banque centrale ?  :rolleyes:

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Rembourser ses dettes en piochant dans les réserves de change de la banque centrale ?   :rolleyes:

Si la réserve de change est propriété de l'État hongrois, c'est faisable ai risque de se priver d'un outil au moins au moyen terme.

Nous, nous empruntons pour fabriquer un fond de garantie sur nos emprunts. En somme, c'est du même niveau.

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La crise frappe durement les Grecs : un peu plus de trois millions des quelque 11 millions d’habitants du pays étaient au bord de la pauvreté ou de l’exclusion sociale en 2010.

Au total, selon des statistiques publiées par l’organisme des statistiques officielles Elstat, 3,031 millions de Grecs sont pauvres ou au bord de l’exclusion sociale, soit 27,7 % de la population selon les statistiques portant sur la première année de ce qu’il a été convenu d’appeler la crise grecque, qui était également la troisième année de récession du pays.

Dans l’Union européenne, ce pourcentage est dépassé uniquement par la Bulgarie (41,6 %), la Roumanie (41,4 %), la Lettonie (38,1 %), la Lituanie (33,4 %), la Hongrie (29,9 %) et la Pologne (27,8 %). Espagne arrive juste derrière la Grèce avec 25,5 %.

Sur le seul facteur de risque de pauvreté, la Grèce compte 20,1 % de sa population menacée par ce fléau contre une moyenne de 16,4 % dans l’Union européenne (UE), selon la même source.

Le seuil de pauvreté est fixé à un revenu annuel inférieur à 7.178 euros pour une personne vivant seule, et à 15.073 euros pour une famille comptant deux adultes et deux enfants âgés de moins de 14 ans.

(D’après AFP)

Malgré leurs mensonges et tricheries financières et politiques pendant 30 ans, ils ne parviennent même pas à s'en sortir ... L'issue pour certains Grecs est l'étranger notamment chez les jeunes et diplômés.

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Je ne crois pas à un éclatement de la zone euro et à une fin de l'Union européenne. Je crois que chaque pays essaye de s'en sortir en y laissant le moins de plumes possible, que chacun veut que ce soit les autres qui lâchent le plus, qu'on négocie en ce moment, mais qu'au final, à la fin des fin, quand l'heure du non retour sera arrivée, aucun de nos grands dirigeants européens du premier cercle ne prendra le risque d'être désigné par la postérité comme le couillon (ou l'un du groupe des couillons) qui par son intransigeance aura permis la fin de l'Europe unie. Y a trop de facteurs historiques et émotionnels dans cette affaire.

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A propos de la constitution "autoritaire" hongroise:

Merci Serge pour cet autre son de cloche. Je trouve suspect ce déluge de leçons de morale contre le gouvernement Hongrois. Surtout venant de pays ou on s'asseoit allégrement sur les referendums (sans que ca n'emeuve nos grands démocrates de Bruxelles soit dit en passant.  O0)

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Malgré leurs mensonges et tricheries financières et politiques pendant 30 ans, ils ne parviennent même pas à s'en sortir ... L'issue pour certains Grecs est l'étranger notamment chez les jeunes et diplômés.

A noter cependant que l'étude doit se baser sur les revenus déclarés, et que comme le sport national des Grecs a toujours été de niquer l'Etat, on peut supposer que leurs revenus réels sont sensiblement supérieurs.

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