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[Afghanistan]


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UK troops to remain in Afghanistan 'for five years' 

Britain will be "militarily engaged" in Afghanistan for a further five years, the head of the Army has said.

General Sir David Richards told the Daily Telegraph, while on a visit to Helmand, that he expected the military conflict to "trail off in 2011".

But British troops will continue in training and support roles, he said.

He also warned that coalition troops could not afford to fail and said UK forces now "for the first time" had the resources they had wanted.

Sir David said in August that he believed the UK would be committed to Afghanistan "in some manner" for the next 30 or 40 years, possibly through roles in development, governance and security sector reform.

Sir David said: "The combat role will start to decline in 2011, but we will remain military engaged in training and support roles for another five years, and we will remain in a support role for many years to come."

Speaking on a visit to Afghanistan during Operation Moshtarak, which is an ongoing offensive to attack the Taliban, he said the campaign was showing some "very optimistic signs".

He added: "A year ago the Taliban thought they had us on the run, but now the tables have turned. They are under relentless pressure and they are now having some serious thoughts about continuing the fight.

"I do not think we can afford to fail in Afghanistan because of the intoxicating effect failure will have on those militants who oppose democracy and our freedoms.

"The Taliban is now beginning to realise that they can lose this war, which was not the view they had a year ago."

Sir David's comments come after the deaths of three British servicemen in three days.

A soldier from 28 Engineer Regiment, attached to the Brigade Reconnaissance Force, died on Friday after being caught in a blast near a check point in Nad Ali, Helmand. He has not yet been named.

Rifleman Martin Kinggett from A Company 4 Rifles was shot dead in Sangin on Thursday and Senior Aircraftman Luke Southgate died in an explosion north of Kandahar airfield on Wednesday.

A total of 266 British service personnel have died since the conflict began.

http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/8540402.stm

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j'ai une question qui me chiffonne depuis que je vois ces vidéos de sections sur le terrain et notamment celle désormais célèbre ici des français qui restent fixés sur leur position derrière leur mur :

les talebs n'utilisent-ils pas de grenades/lance grenades/mortiers ?

je vois (sur wiki) que le M203 sur M16 permet un tir précis sur 150 mètres avec une zone de dégats de 20 mètres de diamètre.

Le taleb devait être assez loin il est vrai. Les français n'ont pas l'air du tout de songer à s'espacer un peu.

Si j'étais taleb j'aurais incité la section à se positionner sur ce genre de position "avantageuse" et j'aurais soit un lance grenade soit des ied cachées à cet endroit.

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L'insurgé afghan n'est pas un combattant faisant partie d'une armée industrielle. Il n'a donc par la capacité de "choisir" son arme. Il fait avec ce qui lui arrive. Et, heureusement pour nous, il ne fait pas usage de lance grenades (nous non plus).

Pour ce qui est des IED, ils ne les placent pas comme ça car ce combattant est souvent un habitant du village. S'il piège son propre village, il risque de tuer sa famille. C'est aussi simple. Les IED tuent plus de civiles que de militaires.

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j'ai une question qui me chiffonne depuis que je vois ces vidéos de sections sur le terrain et notamment celle désormais célèbre ici des français qui restent fixés sur leur position derrière leur mur :

les talebs n'utilisent-ils pas de grenades/lance grenades/mortiers ?

je vois (sur wiki) que le M203 sur M16 permet un tir précis sur 150 mètres avec une zone de dégats de 20 mètres de diamètre.

Le taleb devait être assez loin il est vrai. Les français n'ont pas l'air du tout de songer à s'espacer un peu.

Si j'étais taleb j'aurais incité la section à se positionner sur ce genre de position "avantageuse" et j'aurais soit un lance grenade soit des ied cachées à cet endroit.

si

les Talebs utilisent tout un tas de trucs

mortiers

roquettes de katyushas bricolées

roquettes de 107 mm

RPG en antipersonnel

le dernier gros lot de perte US (5 elements des FS dont 3 morts et 2 blessés) l'ont été par un tir de mortier qui est tombé pile au milieu de leur groupe

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La résistance afghane tient bon à Marjah (communiqué)

A défaut de remporter des victoires militaires en Afghanistan, les généraux américains dégagent un certain talent à en inventer. Il y a quelques jours, le général David Petraeus prétendait que le mollah Abdul Kabir avait été arrêté, ce qui s’est avéré être un mensonge (lire notre article du 24 février). Les informations qui nous parviennent aujourd’hui indiquent que le fief de Marjah n’est pas tombé en mains américaines, malgré ce voudraient faire croire les forces d’occupation.

« En gros, on peut dire que Marjah a été nettoyée », a déclaré le capitaine Joshua Winfrey, commandant de la compagnie Lima, 3e bataillon du 6e régiment de Marines (site du Nouvel Observateur, relayant un dépêche de l’Associated Press).

« Le drapeau afghan a été hissé jeudi en signe de victoire sur les talibans à Marjah, dans le sud de l’Afghanistan, épicentre de l’offensive lancée il y a douze jours par 15.000 soldats afghans et étrangers (site du Parisien, relayant une dépêche de l’AFP)

L’offensive contre les insurgés talibans dans le sud de l’Afghanistan, menée par 15.000 soldats de l’Otan et afghans, se déroule bien (site du Monde, relayant une dépêche de Reuters).

De fait, aucun journaliste ne couvre les combats de ce que les forces d’occupation appellent « opération d’envergure à Marjah », dans la province d’Helmand, dans l’ouest de l’Afghanistan. Depuis la prise d’otage de deux reporters de France Télévision (voir notre article du 20 février) , tous les correspondants français, qui étaient sans doute les plus capables de couvrir les évènement avec partialité, sont confinés dans la ville de Kaboul.

Les agences de presse se limitent à diffuser les communiqués des généraux américains, qui sont ensuite relayé en boucle dans les médias. Les images rapportées sont très rares, sinon même inexistantes. Par exemple, quand une journaliste de France 24 annonce que « Le drapeau afghan a été hissé jeudi à Marjah », elle le fait depuis  son hôtel à Kaboul en présentant des images de l’armée US. A aucun moment ne sont présentées des images d’une ville assiégée où le drapeau de l’État fantoche y aurait été dressé, ni même celles des hordes de talibans prenant la fuite.

Où est ce fameux drapeau ?

Selon les informations qui nous parviennent aujourd’hui (lire le communiqué ci-dessous), les résistants gardent le contrôle total de Marjah.

Comme aucun média ne mentionne les communiqués du Conseil national de la résistance afghane, nous publierons dorénavant sur Mecanopolis l’ensemble de ceux qui nous parviennent. Egalement, nous publierons très prochainement un entretien exclusif avec Quari Muhammad Yousouf Ahmadi, porte parole des Talibans, qui s’exprimera sur la situation dans la province d’Hemland.

Mecanopolis

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De fait, aucun journaliste ne couvre les combats de ce que les forces d’occupation appellent « opération d’envergure à Marjah », dans la province d’Helmand, dans l’ouest de l’Afghanistan. Depuis la prise d’otage de deux reporters de France Télévision (voir notre article du 20 février) , tous les correspondants français, qui étaient sans doute les plus capables de couvrir les évènement avec partialité, sont confinés dans la ville de Kaboul.

Très amusant comme rethorique. Les journalistes français sont les seuls imparciaux. Depuis quand?

L'Armée Francaise ne fait pas d'embed comme les autres armées. Partout où ils vont ils sont accompagnés par un cadre. Chez les US, les journalistes vont où ils veulent parlent à qui ils veulent. Les français se pleignent de cette situation de contrôle. Alors comment peuvent-ils être imparciaux s'ils n'ont pas accès à ce qu'ils veulent?

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je serais curieux de voir le site qui a fait cet article  :lol:

A propos de Mecanopolis:

L’histoire de Mecanopolis est simple, elle tient même en peu de mots : quelques amis, ne supportant plus le nouveau cours des « mensonges de la domination », ont entrepris de créer un blog, puis le site sur lequel vous vous trouvez.

Il n’en n’aura pas fallu plus pour que toute une strate d’imbéciles et de suspects vilipendent à notre propos les accusations ou rumeurs les plus diverses (1), et particulièrement celle de « conspirationniste ». Il s’agit là du moyen le plus politiquement correct de répandre un jugement simpliste sur la contre-information et les personnes dont elle est issue, le mot « complot » faisant directement référence à des histoires paranoïaques et dénuées de toute crédibilité, grâce aux clichés dispensés par les productions cinématographiques pour le grand public portant sur ce thème. Pourtant, objectivement, le mot « complot » ne désigne rien de plus qu’un accord ou une succession d’accords auxquels ont consenti un groupe de personnes, sans que cela ne soit su de qui que ce soit d’extérieur à leur cercle. Il n’y a rien non plus qui soit qualifiable de « théorie » dans le fruit de travaux d’investigation menés par des experts qui indique des failles dans le système. En réalité, les « théories du complot » basées sur des faits indiscutables et débarrassées de leurs traits caricaturaux, peuvent justement permettre de comprendre la marche réelle des affaires, ce que le pouvoir en place veut éviter à tout prix.

Nous rassemblons toutes sortes de personnes et d’idées sur Mecanopolis, comme on choisit des alliés pour le combat, ou des associés pour une expédition périlleuse. Évidemment, on ne partirait jamais si on attendait d’avoir toute garantie sur chacun d’eux… Ils ne sont pas tous également sûrs, ils n’ont pas tous les mêmes intérêts. Nous apprendrons sur le tas à quel mobile ils obéissent. Peut-être devrons-nous ensuite nous retourner contre certains d’entre eux. Chaque chose en son temps.

http://www.mecanopolis.org/

J'ai pas tout mis mais ça vaut son pesant de cacahuètes niveaux co**eries... c'est du lourd, du très lourd!!

Les liens qu'ils donnent vers leurs sites "amis" sont pas mal aussi dans le genre...  :-[

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Ma contribution de ce jour va à une analyse du Monde, dont je vous fais part.http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/26/l-afghanistan-laboratoire-militaire-pour-l-europe-par-nathalie-guibert_1311668_3232.html

Derrière le débat politique qui secoue l'Europe au sujet de l'Afghanistan, il s'en tient un autre, plus discret, militaire celui-là. L'Afghanistan, a dit un général français, "c'est le retour de la guerre, le retour de la mort, le retour des chefs". Au-delà des leçons stratégiques que les pays tirent de leur participation à la coalition internationale, chaque armée met ainsi à l'épreuve son rapport à la guerre, dans une dimension très concrète : est-on bien préparé, équipé, efficace ? "Ensemble, nous avons été confrontés à des situations de guerre que les armées françaises n'avaient pas connues depuis longtemps", a souligné, mardi 23 février, le président Nicolas Sarkozy, pour l'adieu aux armes du général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées depuis 2006

Plusieurs raisons font du terrain afghan un laboratoire militaire. D'abord, la dureté du conflit. "Depuis la guerre d'Algérie on n'avait pas connu un engagement humain aussi intense. Le fait de risquer des pertes tous les jours nous a conduits à nous adapter", résume un colonel de l'armée de terre. Ensuite, la France comme d'autres pays européens, s'est engagée en Afghanistan après des années d'opérations de maintien de la paix - dans les Balkans, en Afrique - considérées comme moins difficiles. Enfin, les guerres du passé sont loin. Les responsables militaires actuels ne les ont pas vécues.

"Nous avions établi des doctrines de contre-insurrection, mais il a fallu les réviser", explique Michel Asencio, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique, qui travaille souvent pour le ministère de la défense. "L'Afghanistan a aussi permis d'actualiser les modes d'emploi des forces, les règles d'engagement."

La réflexion est partagée. La Pologne s'était engagée en Irak mais n'y avait pas combattu. Le pays, qui a concentré ses forces au profit de l'OTAN en Afghanistan (avec 2 600 soldats), teste sur ce terrain le processus de modernisation de son armée, encore formatée par la guerre froide. Après avoir constaté que certains matériels faisaient défaut, le gouvernement a décidé l'achat d'hélicoptères et de drones.

Aux Pays-Bas, le gouvernement a chuté mais l'armée a progressé. En novembre, dans un article du Militaire Spectator, revue de doctrine de l'armée néerlandaise, un membre des forces spéciales et un professeur de l'université de Leyde tirent le bilan de trois opérations menées, entre 2006 et 2009, en Uruzgan. Ils concluent que des leçons ont été retenues en matière de contre-insurrection, bien que le terme ait été occulté par les responsables politiques : nécessité d'améliorer le renseignement, de doser l'usage de la violence "qui crée parfois plus d'ennemis qu'elle n'en élimine", de tenir plus longtemps des positions, de mieux former les bas niveaux d'encadrement des troupes.

En France, l'état-major évoque l'"endurcissement" de ses armées. "C'est le retour du combat à pied", résume un cadre. Conséquence, la norme de préparation des troupes déployées est passée de quatre à six mois. Le secourisme de combat a été développé. Les fantassins portent désormais avec eux des systèmes d'armes complets. Et pour la première fois dans l'histoire, un "sas" de décompression a été mis en place pour tous les soldats au retour de mission, pendant trois jours, à Chypre, dans un hôtel.

Au plan tactique, d'autres adaptations ont eu lieu. Jusqu'alors réservés aux commandements supérieurs, les moyens de renseignement et de guerre électronique ont été "décentralisés" auprès des unités de terrain, dont les chefs sont devenus des rouages essentiels. Autour de l'infanterie, l'organisation des moyens du génie, de renseignement, d'appui, a été revue. "On a redécouvert l'importance de l'hélicoptère dans toutes ses missions, attaque, transport, escorte, renseignement", illustre un gradé. Au Royaume-Uni, le manque de ces équipements a provoqué de vifs débats.

Des pertes au combat, d'autres leçons ont été tirées, en termes d'équipements. Après la mort de dix soldats dans l'embuscade d'Uzbin, en août 2008, la France a envoyé des hélicoptères dernière génération, des canons modernes, des petits véhicules blindés, des drones et... de nouveaux gilets pare-balles.

La lutte contre les engins explosifs déposés par les talibans, qui provoquent la majeure partie des pertes de la coalition, a même poussé les alliés, en coopération, à s'approprier des techniques de police scientifique (relevé d'empreintes, analyses de produit, etc.) et à remonter les réseaux comme cela se pratique en matière criminelle.

A ceux qui s'étonnent de les voir tenues en échec par des guerriers en sandales équipés de fusils des années 1960, les armées répondent qu'elles ne sont pas chargées des objectifs politiques de la guerre. Ni responsables de la gabegie des moyens civils censés prendre le relais. "Impossible de gagner en Afghanistan avec 150 000 soldats", résume M. Asencio.

A Washington, le 23 février, le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, a critiqué en des termes très vifs le "sous-investissement" de l'OTAN. "La démilitarisation de l'Europe, qui fut une bénédiction au XXe siècle, est devenue un obstacle à la réalisation d'une sécurité réelle et d'une paix durable au XXIe siècle", a-t-il dit. Des leçons, donc, mais pour quoi faire ?

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un "sas" de décompression a été mis en place pour tous les soldats au retour de mission, pendant trois jours, à Chypre, dans un hôtel.

cétait pas deux jours..? coquille :rolleyes:(de l'article ou de moi) ou ils l'ont augmenté d'un jour..?
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un "sas" de décompression a été mis en place pour tous les soldats au retour de mission, pendant trois jours, à Chypre, dans un hôtel.

Le genre d'info qu'ils auraient mieux fait d'oublier. Il faudrait que les "espions" expliquent aux journalistes ce qu'est l'opsec.

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Pas le genre de truc fait pour me rassurer sur l'avenir !

Au contraire je trouve cela assez réaliste comme stratégie, comme les patchounes finissent toujours par gagner en afghanistan, mieux veut les avoir de notre coté. On commence enfin par accepter la réalité qui est qu'il n'y a jamais eu d'état digne de ce nom en afghanistan mais des seigneurs de guerre locaux et un pouvoir central décoratif.

L'ANA est peu motivée et fuit systématiquement tout combat un peu sérieux car l'allégeance d'un afghan va à sa tribu, à son village, l'état central n'a pas de légitimité donc les afghans se voient mal se faire tuer pour lui.

Notre vrai ennemi, ce ne sont pas les talibans mais al quaeda et les combattants étrangers. Si on parvient à une désescalade des tensions avec les patchounes (notamment en évitant les victimes civiles), nous ne serons plus leur ennemi numéro un mais ce sera al quaeda, qui est peu appréciée à cause de son fanatisme idéologique extrême et de ses méthodes consistant à terroriser la population locale pour imposer ses vues.

Tous ceux qui ont voulu imposer un pouvoir central digne de ce nom en afghanistan s'y sont cassés les dents et cette tache de construire un état là où il y en a jamais eu est franchement au dessus de nos forces (en plus d'être inutile). Ce qui compte c'est qu'al quaeda ne puisse plus mettre les pieds là bas, ensuite que les afghans se débrouillent entre eux, le caractère fantoche et transitoire du gouvernement de karzai ne trompe de toute manière personne.

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Actuellement, nous nous focalisons sur l'Afghanistan. Mais personne ne dit que c'est l'alpha et l'oméga des "zone de non droit" (international). La Somalie, le Yemen, le Sahel sont des lieux qui suscitent beaucoup d'inquiétude.

La Somalie est un bonne exemple de mauvaise gestion au long terme. "Restore Hope", qui s'en souvient? Ce fut une catastrophe dont nous allons payer le prix.

J'en suis convaincu.

Si on est même pas capables d'instaurer un état dans un seul de ces pays, il faut renoncer à se faire la police de la planète qui interviendrait dans les zones de non droits international.

De manière générale tant que nos intérêts ne sont pas menacés, on a pas à intervenir. Ce qui compte en afghanistan c'est que al quaeda s'en aille, qu'importe ce qu'il adviendra ensuite. Essayer de créer un état là où tout le monde y a échoué, soviétiques compris, c'est de la prétention et c'est largement au dessus de nos forces.

Mais je suis convaincu qu'il faut frapper partout, même à l'autre bout du monde. Car, ces citoyens britanniques n'auraient jamais fait cela sans l'aide d'un intermédiaire venant d'une de ces zones. Les kamikazes de Londre ne sont que l'extremité d'un processus englobant: communautarisme, extrémisme, discrimination, laisser faire des autorités, zones refuge à quelques heures d'avion... La France est dans cette voie. Mais comme c'est incorrecte d'en parler, on ne fait rien.

Je trouve surtout étonnant de vouloir intervenir à tout va dans des pays étrangers alors qu'on est même pas foutus de controller nos frontières ni de s'assurer que la loyauté des immigrés va bien au pays et pas à autre chose (comme l'islam). C'est un non sens total.

L'état y est tellement corrompu que, face aux problèmes, c'est la faute de la France. Si nous n'avions pas ouvert les vannes de l'immigration dans les années 70 (pour d'autres raisons), le pays aurait implosé bien plus tôt. Nous payons lourdement la gestion de la guerre d'Algérie et ce n'est peut être que le début.

Ce qui pose problème, c'est justement d'être intervenu en Algérie, ce qui nous est plus tard revenu dans la gueule. A l'époque c'était pour de bonnes raisons, notamment car on ne pouvait pas abandonner les pieds noirs à leur sort.

Au contraire cette expérience justifie de ne pas intervenir.

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Concernant Al Quaeda (si tant est que ce concept soit un jour clairement identifié en tant que tel) c'est à dire le Ben Laden's Band çà fait longtemps qu'il est parti d'Afghanistan (c'est trop exposé) au profit notamment du Pakistan.

Les taliban qui hébergèrent Ben Laden en leur temps et avec qui ils tissèrent des liens très particuliers (le Mollah Omar a épousé une des filles de Ben Laden) constituent aujourd'hui l'opposition avec les "étrangers" (comme avant en Bosnie ou en Alérie du temps du GIA on parlait des "afghans").

Al Quaeda est une organisation logistique et opérationnelle "supra nationale".

Les taliban eux sont territorialement implantés en A-stan

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Des milices afghanes en renfort de l'OTAN :

Pas le genre de truc fait pour me rassurer sur l'avenir!

C'est pas idiot du tout même si c'est délicat... C'est le seul moyen d'Afghaniser le conflit suffisament rapidement.

Une sorte de solution a la Tchetchene... rien de miraculeux mais une paix envisageable permettant une certaine stabilisation.

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/02/l-agent-double-qui-a-berne-la-cia_1313268_3216.html

Il a frappé la CIA au cœur. Le médecin jordanien Humam Khalil Abou-Mulal Al-Balawi raconte, dans une vidéo enregistrée peu avant sa mort, sa saga d'agent double, qui l'a mené d'une prison d'Amman à une base de la CIA en Afghanistan, où il a tué, ceinturé d'explosifs, le 30 décembre 2009, des agents américains chargés de la traque des chefs du djihad international. La vidéo de quarante-trois minutes a été diffusée, dimanche 28 février, par As-Sahab, le média d'Al-Qaida.

"J'ai 32 ans et je travaille comme médecin en Jordanie. Mon voyage en djihad a commencé il y a quelques années, après l'invasion américaine de l'Irak..." Balawi devient admiratif des djihadistes, notamment de feu Abou Moussab Al-Zarqaoui, commandant d'Al-Qaida en Mésopotamie, originaire comme lui du village jordanien de Zarqa, dont il affirme que l'opération contre la CIA est notamment destinée à venger sa mort. A l'époque, Balawi écrit, sous le nom de "Dr Abou Dujaanah Al-Khorasani", sur des sites Internet islamistes.

Sa conversion en agent djihadiste se fait en deux temps. Il affirme avoir d'abord senti qu'il devait entrer plus activement en djihad "après avoir vu les événements de Gaza". Ensuite, "tout a commencé lorsque la sécurité jordanienne est entrée dans ma maison". Il est arrêté pour "possession de matériel illégal" et pour ses écrits, est emprisonné et pris en main par "Abou Zaid", officier à la division de contre-terrorisme des services de renseignement jordaniens.

"Abou Zaid était un idiot qui m'a demandé de travailler avec les services de sécurité en espionnant les moudjahidins au Waziristan (zone tribale pakistanaise) et en Afghanistan. La chose incroyable est que je souhaitais justement rejoindre la terre du djihad mais n'y étais pas parvenu, et que ce crétin débarque et me propose de m'envoyer en terre de djihad. Mon rêve se réalisait !... Cet idiot creusait sa propre tombe. Il m'a promis des sommes atteignant des millions de dollars en fonction de la cible repérée." Balawi arrive, au frais des services jordaniens, à Peshawar, au Pakistan. "Je suis entré en contact avec les moudjahidins, poursuit-il, qui ont convoqué une choura (assemblée)." Leur objectif est d'attirer dans un piège Abou Zaid, l'officier jordanien, et de le kidnapper à Peshawar. "J'ai repris contact avec lui quatre mois plus tard et lui ai transmis des vidéos des chefs moudjahidins. Je transmettais aussi de vraies informations dont nous pensions que l'ennemi avait déjà connaissance. Avec le temps, les services de renseignement jordaniens ont été convaincus que je travaillais pour eux."

Abou Zaid l'informe qu'il va lui faire rencontrer des agents de la CIA en Afghanistan. Selon Balawi, la réunion est destinée à lui donner du matériel permettant de transmettre les coordonnées des cibles qu'il est censé repérer. Selon la presse américaine, la CIA pensait qu'il venait livrer des informations sur Ayman Al-Zawahiri, l'adjoint d'Oussama Ben Laden. "Abou Zaid a convaincu l'équipe de la CIA chargée des attaques de drones de venir à la réunion, raconte Balawi. C'était un cadeau d'Allah. J'ai alors eu la certitude que le meilleur moyen de donner une leçon aux services jordaniens et à la CIA était de venir avec une ceinture de martyr."

Une choura d'Al-Qaida approuve le projet d'attentat-suicide. "Nous discutions de la façon de leur infliger une défaite et un carnage avec le minimum de pertes, et nous étions d'accord que cela passait par une opération martyre. Cette offre, répète-t-il, était un cadeau d'Allah."

Humam Al-Balawi a atteint son objectif. Le 30 décembre 2009, il est accueilli sur la base Combat Outpost Chapman à Khost, en Afghanistan, d'où l'Agence centrale de renseignement (CIA) américaine mène ses opérations contre les sanctuaires djihadistes au Pakistan. Il arrive en voiture avec l'officier de renseignement jordanien. Avant d'entrer dans la salle de réunion, il est fouillé par deux mercenaires de la société privée Blackwater, chargée de la sécurité. Les agents américains se tiennent près de là. Balawi se fait exploser, tuant neuf personnes : cinq agents de la CIA, dont la principale experte américaine d'Al-Qaida, les deux gardes de Blackwater, l'officier jordanien et son chauffeur. Au moins six autres personnes sont blessées, dont le chef adjoint de la CIA à Kaboul. Pour Al-Qaida, c'est un coup de maître.

Qari Hussein, un commandant taliban pakistanais chargé des attentats-suicides, est le premier à revendiquer l'opération. Mustafa Abou Yazid, le chef d'Al-Qaida en Afghanistan, diffuse son propre communiqué. Les services de renseignement américains soupçonnent aussi les talibans afghans de Sirajuddin Haqqani, très liés à Al-Qaida et opérant à Khost, d'avoir coordonné l'opération. Puis est diffusée, le 9 janvier, la première vidéo d'Humam Al-Balawi, où il apparaît aux côtés du chef des talibans pakistanais, Hakimullah Mehsud, et affirme qu'il veut venger la mort du créateur du mouvement taliban pakistanais, Baitullah Mehsud, tué par un drone américain.

Les Etats-Unis seraient aujourd'hui convaincus que l'opération fut organisée conjointement par Al-Qaida, qui a recruté Balawi, par les talibans pakistanais, qui l'ont accueilli et entraîné, et par les talibans afghans d'Haqqani, maîtres d'oeuvre des opérations dans la province de Khost. L'attentat confirmerait que ces djihadistes coopèrent pour les actions les plus sensibles. Les plus anciens ont vécu ensemble au Pakistan lors du djihad antisoviétique en Afghanistan, et tous se sont retrouvés dans les "zones tribales" pakistanaises après 2001.

L'agent double Balawi est ainsi devenu le héros du djihad international. L'homme a infligé à la CIA l'une des pires défaites de son histoire.

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Fini la lutte contre le pavot ... vive les culture vivriere :)

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/04/en-afghanistan-les-americains-changent-de-strategie-dans-la-guerre-contre-l-opium_1314352_3216.html

Après avoir fait pression ces dernières années auprès de leurs alliés de l'OTAN en Afghanistan pour qu'ils s'investissent dans l'éradication du pavot, les Etats-Unis viennent de procéder à un changement radical de doctrine. Désormais, Washington privilégie "l'aide au développement des cultures vivrières", a indiqué, lundi 1er mars, David Johnson, secrétaire d'Etat adjoint chargé du trafic de drogue international. Il officialise ainsi la fin d'une politique qui avait créé des tensions avec ses partenaires britanniques et afghans, notamment.

Longtemps, les Etats-Unis ont dénoncé les résistances de leurs alliés à détruire les champs de pavot, en particulier dans les provinces de Kandahar et du Helmand, qui concentre l'essentiel de la production. "Quand je vois un champ, je vois des armes fournies aux talibans", confiait, en juin 2008, au Monde, le général américain David McKiernan, chef des troupes de l'OTAN en Afghanistan. Selon lui, la drogue finançait la guerre des insurgés. Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), 90 % de l'opium utilisé dans la production de l'héroïne mondiale viennent d'Afghanistan, soit 60 % de son PIB. Au sud, dans les provinces de Kandahar et du Helmand, principal foyer taliban du pays, 20 % à 30 % de l'économie dépendraient de l'argent de la drogue.

Pour les Britanniques, chargés de la province du Helmand pour le compte de l'OTAN, une destruction des cultures pousserait les populations locales dans les bras des insurgés. De plus, une action trop radicale déstabiliserait l'économie du pays, dépendante de cette production. En 2009, dans le village de Sanguine, la mission des patrouilles britanniques n'était pas de détruire les dizaines de laboratoires de transformation de l'opium en héroïne qui s'y trouvaient. Ces laboratoires se composaient d'un baril et de produit dits "fixants", nécessaires pour transformer le pavot et l'opium. Le tout revient à 50 dollars et fait vivre une famille entière.

Travail de proximité

Les Canadiens, chargés de la province de Kandahar, ont adopté une politique assez similaire. "Si nous interceptons un camion de pavot, nous arrêtons les chauffeurs. Sinon, nous préférons entreprendre un travail de proximité auprès des fermiers en les incitant à opter pour d'autres cultures, comme le blé", expliquait-on, mardi 2 mars, au quartier général des Forces canadiennes à Kandahar.

Dans son rapport, publié à la fin 2009, l'ONUDC assurait que les talibans ne tiraient que "10 % à 15 %" de leurs revenus du trafic de l'opium, grâce aux taxes perçues sur le trafic. Toujours selon l'office, 60 % des députés afghans sont liés à des personnes ayant un intérêt dans le trafic d'opium. Ces intérêts expliqueraient le peu d'entrain des policiers afghans chargés de l'éradication des cultures de pavot. En 2008 et 2009, seuls 4 % des récoltes avaient été détruits.

"Tout cela explique sans doute le changement de stratégie des Etats-Unis. Et surtout, cela va de pair avec les techniques de contre-insurrection appliquées aujourd'hui et qui impliquent un rapprochement avec la population", notait, mardi, un membre du département d'Etat en poste à Kandahar.

A Kaboul en revanche, deux jours après la décision de Washington, le gouvernement a annoncé un plan d'éradication des champs de pavot dans une grande partie du pays, notamment le Sud.

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et ben il était temps ...

efficace ou pas dans un premier temps la lutte contre la culture du pavot tape où çà fait mal, le portefeuille.

Si cette lutte devient effective c'est un excellent moyen de faire la guerre aux opposant. Moins d'argent = moins de capacités financières moins d'achats d'armes et de corruption de soldats ou de policiers...

C'est simple et çà peut marcher, un temps, jusqu'à la prochaine idée pour contrer cette mesure.

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Pendant mes vacances, lundi 01 mars, j'ai lu un article dans le Figaro sur l'engagement allemand en Afghanistan.

Quelqu'un a-t-il un lien? Je n'ai rien trouvé.

Le reportage d'une page était bien car on y voyait:

- la perception des familles qui ne croient pas leurs fils quand ceux-ci disent au téléphone qu'ils combattent.

- le discours des politiques qui ignorent, dans leur communication, la réalité de la menace,

- l'incomprehension des soldats allemands quand les autres contingents les accusent de bra.....rs. Ils ont en effet la conviction de ne pas reculler quand il y a du danger.

Très très bien ce papier.

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