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[Afghanistan]


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effectivement ,impressionnant se combat .

on a l'impression que les talisurgés ont semblent-ils voulu faire un massacre avec cette section brits .

sa permet de se poser la question sur :

-ils ont leurs montres ,nous on a le temps ...

car mine de rien tenté de massacré une section compléte ,sa prouve que malgrés l'emploi d'IEDs ,les talisurgés semblent voir que la tactique a peut-être ses limites face au disposition et protection prise par les alliés (on a des pertes mais on ne peu pas non plus dire qu'il n'y a rien de fait contre ).

la presse relate les pertes par IEDs ,mais il y a peut-être une habitude dans l'opinion publique de l'entendre ,alors qu'une trentaine de gars massacré d'un seul coup ,sa ferait frémir ...

donc on peu se demander si les talisurgés ont vraiment le temps pour eux ...

Les objectif, effectifs, et tactiques des talisurgés sont tres différente selon les provinces, de meme que le niveau d'enagement et les moyens.

Les brits sont au coeur du pays talibans ... des vrais talibans avec une assistance étrangere importante, talibans pakistanais entre autre mais aussi quelques combattant étrangers. Le meme probleme se pose a la frontiere montagneuse du Pakistan plus au nord, dans le secteur US.

Heureusement ce n'est pas le cas partout loin de là. Néanmoins les assaut coordonnés talibans contre des position ISAF sont assez réguliers, il faut voir que pas mal de COP sont peu défendu, et qu'il ferait un superbe trophée pour l'insurrection. On a vu plusieurs fois des assaut mené par des élément talisurgés taille compagnie, avec une tactique élaborée, des appuis, une utilisation tres pertinente du contexte etc.

Une des lecons a retenir des divers engagements est que la section n'est pas l'élément adéquate pour un action autonome en territoire ennemi. L'élément de base doit etre la compagnie, avec des appuis presque aussi conséquent que pour un engagement classique.

Des qu'on isole des petits éléments un peu trop visible, ils sont rapidement tester puis engagé lourdement. Contre les éléments taille compagnie, le risque est trop grand d'un assaut en regle, risque de puissant appui et d'une contre attaque.

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Heureusement ce n'est pas le cas partout loin de là. Néanmoins les assaut coordonnés talibans contre des position ISAF sont assez réguliers, il faut voir que pas mal de COP sont peu défendu, et qu'il ferait un superbe trophée pour l'insurrection. On a vu plusieurs fois des assaut mené par des élément talisurgés taille compagnie, avec une tactique élaborée, des appuis, une utilisation tres pertinente du contexte etc.

d'accord sur le fond ,mais si on fait un point sur se type d'attaque ,dans le temps ,il y en avait plus par le passé (il me semble en 2006 )et qu'on voyait un une mise en place des attaques IEDs car se genre d'assaut couté aux talisurgés ...

Des qu'on isole des petits éléments un peu trop visible, ils sont rapidement tester puis engagé lourdement. Contre les éléments taille compagnie, le risque est trop grand d'un assaut en regle, risque de puissant appui et d'une contre attaque.

peut-être faut-il y voir une maniére de pousser les talisurgés à des assaut en régle ,leurs coutant du monde ,car pour le moment les brits non pas eu à subir un massacre d'une section .

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C'est déjà arriver que les Talebs soient a deux doigt de "capturer" un COP... j'imagine pas les conséquences.. bon le problèmes auraient sûrement été réglé (si absence otage) par des grosses bombes d'une tonne... =|

il y a des soldats qui ont du leur salut qu'a la "chance" de la présence de FS ou que la chasse se la soit ramené vite fait...

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C'est déjà arriver que les Talebs soient a deux doigt de "capturer" un COP... j'imagine pas les conséquences.. bon le problèmes auraient sûrement été réglé (si absence otage) par des grosses bombes d'une tonne... =|

il y a des soldats qui ont du leur salut qu'a la "chance" de la présence de FS ou que la chasse se la soit ramené vite fait...

C'est une des craintes majeur des états-major. Années 80, un bataillon soviétique a été détruit en 24h dans sa base.
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En juin 2009, le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, avait accusé l'Iran de jouer un "double jeu", en se disant l'ami du gouvernement afghan tout en envoyant des armes aux insurgés qui attaquent les soldats de l'OTAN. Le Sunday Times affirme, s'appuyant sur les témoignages de deux chefs afghans, que les talibans reçoivent un entraînement armé en Iran, dispensé par des membres des services de sécurité iraniens.

Des émissaires talibans sont venus en Iran au début 2009 pour discuter avec des officiels iraniens de la mise en place d'un programme d'entraînement, écrit l'hebdomadaire dominical britannique. Ce programme a débuté cet hiver, dans les environs de la ville de Zahedan, dans le sud-est iranien, où convergent les frontières de l'Iran, de l'Afghanistan et du Pakistan, et où des instructeurs iraniens apprennent aux talibans à mener des embuscades ou des attaques contre des positions ennemies, ou à placer des engins explosifs artisanaux, explique le Sunday Times. "L'Iran a payé pour l'ensemble du voyage", a déclaré l'un des commandants talibans, originaire de la province de Ghazni, au sud-ouest de Kaboul. "Nous avons d'abord payé les frais du voyage et une fois que nous sommes arrivés en Iran, ils nous ont remboursés. Ils ont payé pour notre nourriture, notre carte de téléphone portable, toutes les dépenses."

Le programme d'entraînement dure trois mois, selon l'hebdomadaire : le premier mois est consacré à l'apprentissage des techniques d'embuscades contre un convoi, le second à l'instruction concernant les bombes artisanales, le troisième à l'attaque de positions ennemies."J'ai trouvé certains des éléments de l'entraînement en Iran très utiles, en particulier les techniques d'évasion qui m'ont été enseignées", a déclaré au journal le second commandant, originaire de la province de Wardak, dans le centre de l'Afghanistan. Selon les deux commandants, plusieurs centaines de talibans auraient déjà été entraînés en Iran.

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C'est une des craintes majeur des états-major. Années 80, un bataillon soviétique a été détruit en 24h dans sa base.

Ca serait pas justement la Base de Tora avec son nid d'aigle que les insurgés avaient investit car délaissé par les Russes et avaient pilonner au mortier la base avant de descendre dans la base pour les derniers survivants...

Sinon une autre ou les russes se sont fait massacrer sur un col et lorsqu'il montaient je crois pour celle là 4 survivants.... et ils étaient beaucoup plus qu'une section..

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En juin 2009, le secrétaire à la défense américain, Robert Gates, avait accusé l'Iran de jouer un "double jeu", en se disant l'ami du gouvernement afghan tout en envoyant des armes aux insurgés qui attaquent les soldats de l'OTAN. Le Sunday Times affirme, s'appuyant sur les témoignages de deux chefs afghans, que les talibans reçoivent un entraînement armé en Iran, dispensé par des membres des services de sécurité iraniens.

Des émissaires talibans sont venus en Iran au début 2009 pour discuter avec des officiels iraniens de la mise en place d'un programme d'entraînement, écrit l'hebdomadaire dominical britannique. Ce programme a débuté cet hiver, dans les environs de la ville de Zahedan, dans le sud-est iranien, où convergent les frontières de l'Iran, de l'Afghanistan et du Pakistan, et où des instructeurs iraniens apprennent aux talibans à mener des embuscades ou des attaques contre des positions ennemies, ou à placer des engins explosifs artisanaux, explique le Sunday Times. "L'Iran a payé pour l'ensemble du voyage", a déclaré l'un des commandants talibans, originaire de la province de Ghazni, au sud-ouest de Kaboul. "Nous avons d'abord payé les frais du voyage et une fois que nous sommes arrivés en Iran, ils nous ont remboursés. Ils ont payé pour notre nourriture, notre carte de téléphone portable, toutes les dépenses."

Le programme d'entraînement dure trois mois, selon l'hebdomadaire : le premier mois est consacré à l'apprentissage des techniques d'embuscades contre un convoi, le second à l'instruction concernant les bombes artisanales, le troisième à l'attaque de positions ennemies."J'ai trouvé certains des éléments de l'entraînement en Iran très utiles, en particulier les techniques d'évasion qui m'ont été enseignées", a déclaré au journal le second commandant, originaire de la province de Wardak, dans le centre de l'Afghanistan. Selon les deux commandants, plusieurs centaines de talibans auraient déjà été entraînés en Iran.

si sa se confirme ,pas bon l'affaire .

par contre ,il me semblait que les iraniens étant chiites ,comment se fait-il qu'il forme des talibans qui ne sont pas chiite ,ont pourrait même dire qu'ils ne s'aiment pas  ?

alors je veux bien que sa serve les intérêts des iraniens de voir les occidentaux quitter la région ,mais bon ...

moi j'y verrais plus de l'intox venant des talisurgés ,histoire de mettre la pression sur les militaires occidentaux ,genre voyait se que le hezbollah qui a été formé par les Iraniens a fait au Liban face à israél ,et en même temps remettre la pression entre l'iran et les occidentaux ...

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il y a différete factions en afghanistan

les talibans faction mollah omar et les iraniens sont ennemis mortels il me semble

mais les iraniens appuient par contre Hekmatiar

A l'époque de la guerre civile, les Iraniens appuyaient surtout les Hazaras Chiites de l'est du pays.

s'est bien se que je me disais  =)
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L'Inde craint d'être évincée du théâtre afghan

"Le Monde"

A l'heure des grandes manoeuvres militaires et diplomatiques autour d'une sortie de crise en Afghanistan, Américains et Pakistanais ont entamé, lundi 22 mars à Washington, une semaine de "dialogue stratégique" de très haut niveau dont l'un des effets secondaires est de susciter l'inquiétude ostensible de l'Inde.

...

Fait inhabituel, le chef d'état-major de l'armée pakistanaise, le général Ashfaq Kayani, s'est lourdement investi dans la préparation de cette rencontre de Washington, un rôle qui alimente bien des spéculations sur sa nouvelle stature politique au sein de la direction de l'Etat pakistanais. Le général Kayani est accompagné du général Shuja Pasha, chef des services secrets de l'armée (ISI) dont les liens historiques avec les talibans afghans sont notoires. La présence des deux généraux dans la délégation pakistanaise ne passe pas inaperçue à New Delhi qui s'inquiète de voir les thèses anti-indiennes de l'armée pakistanaise trouver un large écho à Washington.

...

Les Américains ont-ils signé en 2005 un accord de coopération sur le nucléaire civil ? Islamabad souhaite bénéficier de la même faveur, et ce en dépit d'un passé de prolifération qui pèse toujours sur son image internationale. Cette même rivalité avec l'Inde conduit les Pakistanais à exiger le démantèlement des réseaux d'influence de New Delhi en Afghanistan, qui se sont étoffés depuis la chute du régime taliban fin 2001. Le général Kayani a ainsi rappelé que le Pakistan cherchait à s'assurer en Afghanistan "une profondeur stratégique" que seul un régime "ami" à Kaboul peut garantir.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/03/24/l-inde-craint-d-etre-evincee-du-theatre-afghan_1323716_3216.html

http://blog.lefigaro.fr/inde/2010/03/le-pakistan-saffirme-a-washing.html

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Narcotrafic afghan: l'OTAN collabore trop peu avec la Russie (OTSC)

L'Otan ne coopère pas suffisamment avec la Russie dans la lutte contre la production et le trafic de stupéfiants afghans, a déclaré samedi lors d'une conférence de presse à Douchanbe Nikolaï Bordiouja, secrétaire général de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC).

"La lutte contre la production et le trafic de stupéfiants afghans n'est pas suffisamment efficace en regard des défis actuels (...) Nous (la direction de l'OTSC) avons plus d'une fois invité l'Otan à lutter en commun contre ce mal qui ne représente pas seulement une menace régionale, mais une menace internationale. Malheureusement, tout se limite à des palabres", a regretté M.Bordiouja.

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http://www.ledauphine.com/afghanistan-le-13e-bca-est-arrive-en-novembre-dernier-dans-le-pays-depuis-quatre-mois-dans-la-vallee-de-la-kapisa-@/index.jspz?article=280395

CHAMbéry

Voilà déjà quatre mois que le 13e BCA de Chambéry-Barby est engagé en Afghanistan pour une mission qui durera encore deux mois. Une mission qui restera d'ores-et-déjà marquée par la mort au combat, en janvier dernier, d'un caporal de la 3e compagnie, Enguerrand Libaert.

C'est son capitaine, Thomas Colleter, que nous avons joint au téléphone, mercredi, afin de faire le point avec lui sur la situation sur le terrain.

Comment se déroule la vie au jour le jour ?

« Les conditions de vie sont assez spartiates. Dans la base avancée de Tagab, nous sommes environ 600 à 700 hommes dont l'état-major du Groupement tactique interarmes, deux compagnies de combat et des renforts du 4e Chasseurs de Gap.

Nous effectuons une mission par jour : escorte de convois, patrouilles, contact avec la population, soutien à l'ANA (armée nationale afghane)...»

Par rapport au dernier mandat du 13 en Afghanistan, en 2008, la situation est-elle différente ?

« Cela n'a rien à voir. Il y a deux ans, nous étions basés à Kaboul et ma compagnie était chargée de la protection du camp de Warehouse. Nous n'avions pas mis le nez dehors. Ici, en Kapisa, le secteur est agité car les insurgés sont très actifs. Les accrochages sont monnaie courante. Cela va du simple tir de harcèlement effectué par une poignée d'hommes à des engagements plus sérieux avec une trentaine de combattants en face de nous. Les petits groupes sont d'ailleurs souvent plus difficiles à neutraliser car ils se déplacent très vite et se fondent dans la population. Nos bases sont aussi prises à partie de temps en temps par des tirs de mortiers. »

Vous avez perdu un homme de votre compagnie en janvier, qu'est-ce que cela a changé ?

« C'est évidemment le moment le plus douloureux qui soit. À cet instant, le métier des armes vous saute au visage et la question qui vous taraude sans cesse est de se demander comment j'aurais du faire pour éviter cela. Après, en décortiquant la mission, on se rend compte qu'il n'y avait rien de plus à faire, qu'aucune erreur n'a été commise, que cela fait partie du métier. Nous avons connu des accrochages plus sérieux que celui au cours duquel Enguerrand a été tué et pourtant sans dommage... Ce drame a en tout cas resserré les liens au sein de la compagnie. »

Il y a deux ans, les hommes sur le terrain se plaignaient souvent de l'inadaptation de leur matériel. Y a-t-il eu des évolutions ?

« Nous avons un VAB (véhicule d'avant blindé) par section équipé d'une tourelle de tir automatique ce qui évite au tireur de s'exposer. Nous portons des chaussures de montagne mieux adaptées au terrain, nos gilets pare-balles permettent davantage de mouvements. »

L'hiver a plutôt été clément cette année. Est-ce un avantage pour les insurgés ?

« Les températures sont quand même descendues assez bas, mais il y a eu effectivement moins de neige que les autres années et c'est vrai que la neige complique le déplacement des insurgés, le passage des cols, la circulation en montagne... »

Quels sont les rapports avec la population et l'ANA ?

« Les Afghans sont las de la guerre et nous le disent. Le travail en commun avec l'Armée afghane se passe bien. Nous espérons qu'ils pourront vite devenir autonomes et nous sommes là pour les accompagner. »

Par rapport à ce que vous aviez imaginé, qu'est-ce qui vous a le plus surpris ?

« Rien ne m'a surpris, si ce n'est le rythme beaucoup plus élevé qu'en France. Le temps passe très vite ! Pour le reste, notre préparation qui a duré pratiquement un an nous permet de faire face à notre mission. »

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Explications de textes américano-français en perspective dès demain.

Juste avant de recevoir Sarkozy lundi et mardi, Obama est/était en Afghanistan

http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00241066.htm?xtor=RSS-2094

Le CEMA a des entrevues OTAN aussi cette semaine.

Le SG de l'OTAN demande aujourd'hui des OMLT et des troupes à la coalition.

On ne va pas y échapper longtemps.

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intéressant lu chez Merchet

Afghanistan : la CIA s'inquiéterait du faible soutien de l'opinion française et propose de la culpabiliser

C'est un document interne de la CIA dont nous ne pouvons garantir l'authenticité. Il a été mis en ligne par un site américain spécialisé dans la divulgation d'informations confidentielles, Wikileaks. Cette note de quatre pages aurait été rédigée par la Red Cell (cellule rouge) de la CIA - un organisme créé au lendemain du 11 septembre pour produire des études non-conventionnelles et nourrir la réflexion du Directeur national du renseignement (voir le site de la CIA). La CIA ne reconnait pas officiellement la paternité de cette note : "Contactée, elle a refusé d'authentifier le document" affirme le site de TF1. L'hypothèse qu'il s'agisse d'une manipulation ne peut être totalement exclue. 

Le document, en date du 11 mars 2010, disponible en cliquant ici, se révèle particulierement intéressant et écrit par des professionnels de la communication et de l'opinion publique. Il est ntitulé " Afghanistan : Sustaining West European Support for Nato-led Mission. Why Counting on Apathy Might Not Be Enough". Il est le type même de rapport que tout service responsable et compétent doit produire régulièrement.

La rédaction de cette note aurait été déclenchée par la chute du gouvernement néerlandais, le 20 février dernier, sur la question de l'engagement militaire en Afghanistan. Un expert de la "communication stratégique" de la CIA et des analystes du Département d'Etat, en charge du suivi des opinions publiques au bureau du renseignement et de la recherche (INR) auraient été invités à en tirer les conclusions.

La note constaste d'abord que "l'apathie du public permet aux dirigeants d'ignorer les électeurs" peu soucieux de la guerre en Afghanistan, "mais que des pertes pourraient entrainer un contre-coup". Les opinions françaises et allemandes, considérées sans doute comme stratégiques mais peu sûres, sont spécificiquement étudiées. Un "été meutrier" en Afghanistan pourrait les faire basculer vers une "hostilité politique active".

Que faire ? "Les  opinions publiques européennes pourrait être mieux préparé à tolérer un printemps et un 'été avec davantage de victimes militaires et civiles si elles perçoivent de liens clairs entre les résultats en Afghanistan et leurs propres priorités. Un stratégie cohérente de communication doit être programmée dans les pays contributeurs, en s'appuyant sur les principales préoccupations des occidentaux."

Culpabiliser les Français

Dans le cas de la France, la note constaste que "les Français sont focalisés sur les civils et les réfugiés". "Il s'agirait donc de citer des exemples de gains concrets".  Les partisans de l'engagement sont en effet sensibles à "la mission d'aide aux civils afghans, alors que les opposants font valoir que la mission blesse des civils". "Il est important de contredire l'idée selon laquelle l'ISAF fait plus mal que de bien, en particulier pour la minorité musulmane de France". Selon la note, il convient également de mettre en avant le soutien de la population afghane à la coalition occidentale.

La note estime qu'il faut "dramatiser les conséquences négatives potentielles pour les civils afghans d'une défaite de l'Otan". On pourrait ainsi "tirer parti de la culpabilité des Français à les abandonner. La perspective de voir les talibans faire reculer les progrès durement acquis sur l'éducation des filles pourrait provoquer l'indignation français". Cet argument pourrait devenir "un point de ralliement pour un public en grande partie laïque".

Les rapporteurs font preuvent d'une bonne connaissance des affaires intérieures françaises, lorsqu'ils écrivent ensuite : "la controverse médiatique générée par la décision de Paris d'expulser douze réfugiés afghans fin 2009 suggère que les histoires sur le sort des réfugiés  sont susceptibles de trouver un écho auprès du public français." La note propose donc de "soutenir une campagne d'information" sur le thème : " la défaite de l'OTAN en Afghanistan pourrait entrainer une crise (par afflux) de réfugiés".

La note propose encore deux axes de communication : la popularité élévée du président Obama, quil conviendrait de ne pas décevoir, et le sort des femmes afghanes. Celles-ci sont des "messagères idéales pour humaniser l'Isaf". Il faut donc organiser des "opportunités médiatiques" pour qu'elles puissent partager leurs expériences auprès des femmes d'Europe de l'ouest, pour convaincre celles-ci du bien fondé de l'action de l'Otan.

Reste à savoir si les communiquants français vont appliquer ces recommandations de la CIA (ou des rédacteurs de cette note, quels qu'ils soient). Quelque chose me dit que c'est probable.

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Vu aussi, trés intéressant en effet, surtout dans le fait que je trouve leur analyse pertinente, ces gusses nous connaissent presque aussi mieux que nous nous connaissons nous-mêmes, pas parce que ils sont extra-lucides, juste parce qu'ils ouvrent les yeux, alors que nous avons tendance à fermer les notres d'yeux sur nos contradictions, ou nos forces et faiblesses.

Lucidité et pragmatisme, deux apanages des puissants, on y est pas encore.

Je suis sur que certains vont crier au scandale que leur ame soit décortiquée ainsi comme des rats de laboratoire...pas beau de se voir dans un miroir surtout si c'est l'oncle sam qui tient le miroir... =D

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Reste à savoir si les communiquants français vont appliquer ces recommandations de la CIA (ou des rédacteurs de cette note, quels qu'ils soient). Quelque chose me dit que c'est probable.

Je dirai même que c'est déja le cas. Le droit de l'hommisme mondial et bien pensant, on a soupé jusqu'à l'écoeurement.

En revanche le coup de la défaite de l'ISAF qui amènerait un afflux de réfugiés est novateur.

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En l'occurence, n'est il pas préférable de laisser le pays aux talibans, avec comme conditions que les étrangers n'y mettent pas le pied, que de continuer à maintenir le désordre en tentant de soutenir un gouvernement incapable et corrompu à l'appui une stratégie fausse et vouée à l'échec?

La seule période d'ordre relatif qu'aie connu l'afghanistan ces 30 dernières années, c'était sous les talibans.

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contribution interessante sur mp.net:

This is in no way an attempt to denigrate the contribution of the French in Afghanistan, but I spent a year in Kapisa OPCON and TACON to TF Lafayette, and there are some serious issues that need to be addressed in terms of how the Task Force does business. First, the national caveats and political pressure the chain of command have to deal with have really hampered the effectiveness of their operations. They do little in the way of kinetic operations, and most of their campaign plan focuses on non-kinetic influencing operations. While these operations are important, they must be balanced with a focused kinetic plan that keeps the Taliban and other groups off balance. They have not done this at all. They spend the majority of their time holed up on their FOBs and COPs instead of keeping a finger on the pulse of the province. At the ground level, their troops are extremely frustrated, especially the Foreign Legion guys in Surobi, who signed contracts for adventure only to find themselves looking forward to their next meal at their exquisite Sudexho catered cafeteria. They do not have the money to effectively contribute to development and reconstruction and are limited to small projects that have limited effect. To their great credit, they do very well with what money they do have and things like their radio stations have really grown to be quite popular. I sat in on a brigade update brief one night and heard a very startling briefing in which it was suggested that arrangements be made to prevent the Taliban from attacking projects within the AO. I won't say what those arrangements were, but a US officer would have been called on the carpet to answer for such a suggestion.

My point is that at some point, you have to consider whether your presence is doing more harm than good. If it is in fact doing more harm than good, then perhaps it is time to reconsider your commitment. When you look at the progress being made in the provinces surrounding Kapisa province and Surobi district, which are primarily US areas, and consider that insurgents now consider Kapisa a safe haven because they know they will not be targeted by the French, it is time to look closely at what the French are doing. I will never question the dedication and bravery of the French Soldiers on the ground. I was in many contacts with the French, and they never backed down once and handled themselves in a manner befitting a world class Army. Their Soldiers are talented, courageous and professional. I enjoyed the year I spent with them. But we need to take a look at the operational level on up and evaluate whether they are truly pushing the ball forward and contributing in a meaningful manner.

suivi d'une reponse elle aussi interessante de leloup puis:

leloup46, great points, and thanks for keeping it civil. As I mentioned in my post, there is great value in conducting influence operations and information operations in the fashion that they are being conducted by TF Lafayette. But having said that, THEY MUST BE INCORPORATED INTO A LARGER PLAN THAT INCLUDES KINETIC operations. Every named operation the TF has conducted over the last several months has been geared towards influence and info ops to feed information and names into the TF's Positive Forces Network (PFN). The previous TF, Korrigan, conducted more kinetic type operations, but they consistently delayed them for 1 or two or even 3 weeks, with the adverse effect that the enemy was prepared for whatever the TF threw at them. The US lost CPT Matt Freeman in Shpee Valley because of this. That operation was delayed two weeks and the TB commander in the area had his forces in prepared positions and dug in ready to fight. The time allowed him to bring in close to 200 fighters instead of the 50-75 originally templated by French and CJTF intel.

I guess the point I am trying to make is that when you look at what the units in adjoining battlespaces are doing and compare it to what the French are doing in Kapisa, there is no balance. When the U.S. forces in Laghman are hammering the bad guys day after day and have the Taliban on the run, where do you think those guys are going to go? There are two journalists held hostage in Kapisa right now, and we know exactly where the house they are being held is, but the French will not send their Special Unit in to rescue them. An informant told us that the hostage-takers know that if they try to move those two journalists out of the province, the US will intercept them, so they choose to stay in the province. We have detained people and heard from informants that bad guys are trickling into the province because they know that there is less of a likelihood that the Coalition will come after them. That is their words, not mine. A non-kinetic approach might work if the units around you were using the same strategy, but unfortunately they are not.

And yes, most of Surobi is quiet, but unfortunately the Uzbin Valley remains a sanctuary for the Taliban because French forces don't routinely go beyond Rudbar village. As a result, the NE portion of the valley has seen an influx of Taliban who have not been challenged. When US special forces tried to conduct presence patrols in the area with ANA, their request was denied on multiple occasions. As a result, the US SF team left the area. This sounds bad, but Surobi is quiet because the French do not go into areas where the Taliban have a large presence. Its kind of like a "See no evil, hear no evil" approach. It looks good on the surface, but there is a very dangerous undercurrent that could come back to hurt the French in the long run.

I had the priveledge of interacting frequently with the TF Korrigan commander. Late last year, one of the TF vehicles was hit by an IED in Shoki village that killed several French soldiers, one of whom died several days after the attack as a result of severe burns. We talked shortly after the memorial service and he told me that he was under a tremendous amount of pressure from the politicians back home to avoid casualties and he was worried about the fallout. There was also talk about protecting my unit (US) because having US casualties in a French area would be extremely detrimental to the overall effort. As a result of that incident and the pressure from France, our operations were severely curtailed.

There may be some differences in our approach to COIN, but I just think that the French strategy in Afghanistan doesn't fit the overall strategy given what the other units around them are doing and enjoying what seems to be some modicum of success. The French influence/information approach could work really well if it had a kinetic line of operation to balance things out.

Again, thanks for the response and I look forward to hearing what you have to say. I would like to say that the majority of my experiences over there are extremely positive and I have nothing but respect for the officers and soldiers I worked with. I just have some very strong opinions about how they did business.

[je fournit pas le lien : forum concurrent ;) ]

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