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[Afghanistan]


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Je prends ça au pied levé, mais la logique conduirait à penser, à priori, que ce n'est pas le prix auquel ils paient l'essence, mais le coût du gallon d'essence jusqu'à son introduction (non ce n'est pas cochon) dans le véhicule, à savoir que ces 400$ incluent le coût d'acheminement sur zone, donc de toute la chaîne logistique, qui passe quand même, depuis l'océan indien, par le Pakistan via des routes longues, lentes et dangereuses, qui plus est dans des camions de contractors privés (les conducteurs sont à 25 - 30 000$ par mois). Et souvent, pour l'acheminer aux bases un peu avancées, on ajoute un trajet en avion ou hélico.

Donc 400$, c'est très possible, mais c'est moins le prix de l'essence que celui de la chaîne log: l'eau, amenée en quantités comparables et par le même type de véhicules, doit être au même prix (avec 99,5% pour le transport, et 0,5% pour le produit en lui-même).

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Je prends ça au pied levé, mais la logique conduirait à penser, à priori, que ce n'est pas le prix auquel ils paient l'essence, mais le coût du gallon d'essence jusqu'à son introduction (non ce n'est pas cochon) dans le véhicule, à savoir que ces 400$ incluent le coût d'acheminement sur zone, donc de toute la chaîne logistique, qui passe quand même, depuis l'océan indien, par le Pakistan via des routes longues, lentes et dangereuses, qui plus est dans des camions de contractors privés (les conducteurs sont à 25 - 30 000$ par mois). Et souvent, pour l'acheminer aux bases un peu avancées, on ajoute un trajet en avion ou hélico.

Donc 400$, c'est très possible, mais c'est moins le prix de l'essence que celui de la chaîne log: l'eau, amenée en quantités comparables et par le même type de véhicules, doit être au même prix (avec 99,5% pour le transport, et 0,5% pour le produit en lui-même).

La semaine derniere collectionneur a trouvé un blog annoncant le gallon a 26$ en Astan ... vérification faite c'était 26 afghanis ... Je méfie de ces calcul a la con meme si effectivement certain poste sont alimenté en flexdrum par helicoptere, a 10 000$ l'heure de vol pour 1t de petrole ...

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La semaine derniere collectionneur a trouvé un blog annoncant le gallon a 26$ en Astan ... vérification faite c'était 26 afghanis ... Je méfie de ces calcul a la con meme si effectivement certain poste sont alimenté en flexdrum par helicoptere, a 10 000$ l'heure de vol pour 1t de petrole ...

Le problème, c'est que tu sais aussi bien que moi que ce prix de 26 afganis peut être tout aussi faussé que l'évaluation à 400$; les Ricains peuvent tout connement défalquer les surcoûts d'approvisionnements et les comptabiliser à leur charge (à celle de l'Etat bien sûr, faut pas nuire à la surfacturation des contractors; ils dépensent tellement en lobbying) pour ne pas rendre le prix à la pompe insupportable à une économie qui redémarre à peine et ne pas handicaper encore plus le gouvernement karzai, au moins dans les grandes villes. C'est une forme de subvention/aide comme une autre.

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Le problème, c'est que tu sais aussi bien que moi que ce prix de 26 afganis peut être tout aussi faussé que l'évaluation à 400$; les Ricains peuvent tout connement défalquer les surcoûts d'approvisionnements et les comptabiliser à leur charge (à celle de l'Etat bien sûr, faut pas nuire à la surfacturation des contractors; ils dépensent tellement en lobbying) pour ne pas rendre le prix à la pompe insupportable à une économie qui redémarre à peine et ne pas handicaper encore plus le gouvernement karzai, au moins dans les grandes villes. C'est une forme de subvention/aide comme une autre.

Si je ne me trompe pas, l'Afghanistan ça n'a ni de chemin de fer, ni d'oléoduc. Tous l'acheminement se fait par terre ou par les aires. ça peut expliquer le cout réel de l'essence.

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Tout va mieux que bien en Astan ... notre ministre de l'immigration annonce que la sécurité des expulsés est assuré sur place :)

t'as vu quelque part que les Taleb s'en prennent aux immigrés qui reviennent ? (c'est une question)

pourquoi ils feraient ça ?

ça serait pas du bourrage de mou des gauchistes cette histoire de sécurité des immigrés ? pourquoi les immigrés sur le retour seraient plus en insécurité que l'Afghan moyen ? Il y a quelque chose de consistant la dessus ou c'est juste du vent des idiots habituels et tous les moutons qui suivent sans se poser des questions ?

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Totalement HS, il ya 2,5 millions d'habitants à Kaboul, c'est pas 3 types de plus qui courent plus de risques, c'est ridicule !

en revanche... on ne parle pas de ça :

AP : La contrebande d'iopiacés en provenance d'Afghanistan crée l'accoutumance et la drogue qui emprunte des routes de trafic passant par l'Iran et l'Asie centrale propage des maladies et finance des insurrections, a averti mercredi l'ONU.

L'Iran, l'Afghanistan et les pays d'Asie centrale sont parmi les plus touchés, mais l'impact du trafic de drogues qui se mesure en milliards de dollars est ressenti dans le monde entier et le flux continue à se répandre, souligne l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans un nouveau rapport.

"Le commerce de l'opium afghan induit de la consommation et des dépendances dans les pays que traversent ce trafic avant d'atteindre les principaux marchés de consommateurs en Europe (estimé à 3,1 million d'héroïnomanes). Il contribue à la diffusion du SIDA et d'autres maladies du sang" indique le rapport.

Ce trafic illicite constitue aussi une manne financière pour les extrémistes en Asie centrale, susceptible de déstabiliser la région, souligne le patron de l'agence, Antonio Maria Costa.

"La Route de la Soie, devenue route de l'héroïne, trace un sillon de mort et de violence à travers un des régions les plus stratégiques et les plus volatiles du monde", précise le directeur exécutif de l'ONUDC, avertissant que la tempête de drogue, de crimes et d'insurrection qui a touché la zone frontière entre l'Afghanistan et le Pakistan pendant des années se porte maintenant vers l'Asie centrale. Des pays comme le Turkménistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan sont sur la route principale du trafic de l'héroïne afghane vers la Russie, et ils deviennent des marchés.

En Iran, environ 14 tonnes d'héroïne et 450 kilos d'opium ont été consommés localement en 2008, d'après le rapport, ce qui en fait le premier pays consommateur du monde.

Au Pakistan, le trafic représente un milliard de dollar par an, et un montant indéterminé va aux insurgés, selon l'UNODC. Les talibans tireraient plus de revenus de ce trafic aujourd'hui que lorsqu'ils étaient au pouvoir en Afghanistan. De 2005 à 2008, les impôts qu'ils levaient sur les producteurs de pavots et les trafiquants leur rapportaient entre 90 et 160 millions de dollars, selon l'estimation de l'organisation.

Il y aurait 15,4 millions de consommateurs dans le monde pour 340 tonnes d'héroïne produites en 2008, équivalents à 2800 tonnes d'opium. Mais les stocks d'opium en Afghanistan et peut-être déjà en transit ou arrivés à destination atteindraient 12.000 tonnes. AP

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L'OTAN en Afghanistan - La mission était vouée à l'échec, dit le général Rick Hillier

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Alec Castonguay

Édition du mercredi 21 octobre 2009

Mots clés : Forces armées, OTAN, Rick Hillier, Canada (Pays)

Photo: Agence Reuters

L'OTAN est entrée à reculons en Afghanistan, sans avoir de stratégie, de plan ou d'idée sur la marche à suivre. Une situation qui n'a jamais été corrigée, ce qui mine la mission et la crédibilité de l'alliance militaire.

Cette révélation provient du nouveau livre de Rick Hillier, l'ancien chef d'état-major des Forces canadiennes. Dans cette autobiographie, dont Le Devoir a obtenu copie, le grand patron de l'armée, le plus influent de l'histoire canadienne, raconte comment la mission de l'OTAN en Afghanistan était vouée à l'échec dès le départ.

Rick Hillier explique aussi comment le ministère des Affaires étrangères et l'Agence canadienne de développement international (ACDI) ont empêché leurs fonctionnaires de quitter la base de Kandahar entre 2006 et 2008. Ces restrictions ont fortement ralenti le développement humanitaire et la reconstruction dans cette région du pays, contribuant ainsi à la déstabilisation de Kandahar.

L'ancien chef d'état-major (2005-2008) a conservé son style franc et coloré dans son livre de 498 pages, qui raconte sa vie dans l'armée et durant les années charnières où il a côtoyé les hauts fonctionnaires fédéraux, les politiciens à Ottawa et les dirigeants de l'OTAN. Son récit a d'ailleurs pour titre A Soldier First -- Bullets, Bureaucrats and Politics of War (Harpers Collins, seulement en anglais). Il sera en vente dès vendredi.

La plus importante révélation concerne l'OTAN et la mission en Afghanistan. En 2004, environ deux ans après la défaite des talibans, Rick Hillier a dirigé la force internationale dans ce pays. Il était alors chef de l'armée de terre des Forces canadiennes (il deviendra chef d'état-major en 2005).

En tant que dirigeant des forces de l'OTAN en Afghanistan, Rick Hillier est aux premières loges pour constater «l'incompétence» de cette alliance militaire qui évolue encore «avec une mentalité de la guerre froide», écrit-il.

«C'était clair dès le départ qu'il n'y avait aucune stratégie pour la mission en Afghanistan», peut-on lire. L'OTAN, alors concentrée à Kaboul et dans le nord du pays, se prépare à prendre progressivement le contrôle de toutes les provinces d'Afghanistan (alors sous le contrôle des États-Unis).

«Ils [les généraux de l'OTAN à Bruxelles] n'avaient aucune stratégie, aucune idée sur ce qu'ils voulaient accomplir, aucune direction politique et très peu de forces militaires. C'était catastrophique. L'OTAN avait tracé le chemin pour détruire sa crédibilité et perdre le support populaire de toutes les nations de l'Alliance. Malheureusement, plusieurs années plus tard, la situation n'a pas changé», écrit Rick Hillier. Il ajoute, cinglant: «L'OTAN n'a toujours aucune idée claire de ce qu'elle fait en Afghanistan.»

L'ancien chef d'état-major décrit une organisation rongée par la jalousie, la bureaucratie et les guerres de clochers entre nations membres. «L'OTAN n'a jamais vraiment voulu s'impliquer en Afghanistan. La mission a pris son envol contre la volonté de plusieurs pays», écrit-il, lui qui a participé à plusieurs réunions de l'OTAN. Résultat: plusieurs nations n'ont jamais fourni les efforts nécessaires ni engagé le nombre de soldats suffisants à la disposition de la coalition. Chaque pays a voulu mener sa propre petite mission dans sa province, sans cohésion avec le reste du pays, dit-il. Le Canada, l'Allemagne et les États-Unis sont les pays qui souhaitaient le plus que la mission afghane soit chapeautée par l'OTAN.

Plutôt que d'étendre la mission de l'OTAN sur des bases solides avec une vraie stratégie de contre-insurrection, les hauts gradés de l'Alliance, basés à Bruxelles, tentaient de tout contrôler au quotidien en Afghanistan. Une situation impossible à 7000 km de distance, affirme Rick Hillier, qui est aujourd'hui à la retraite.

Autre exemple: lors de l'arrivée des soldats canadiens à Kandahar, en 2006, l'OTAN devait envoyer 1000 soldats d'un autre pays pour appuyer le Canada dans la région la plus dangereuse d'Afghanistan. «Ce bataillon n'est jamais venu», ce qui a mis les soldats canadiens en danger, dit-il. Les renforts sont finalement arrivés des États-Unis au printemps 2008.

Le choix de Kandahar

Rick Hillier confirme également dans son livre qu'Ottawa a volontairement choisi d'aller pacifier la dangereuse région de Kandahar. Le 26 janvier 2008, Le Devoir révélait en manchette que l'OTAN avait offert une autre province au Canada et que les Britanniques devaient prendre Kandahar en charge.

Dans son bouquin, Rick Hillier affirme que l'OTAN a offert au Canada de prendre position à Herat, dans l'ouest de l'Afghanistan, une région plus calme. Ottawa a toutefois jugé que l'aspect logistique dans cette province près de l'Iran serait trop difficile et ne permettrait pas à Ottawa de jouer un rôle important dans la mission internationale. Le gouvernement libéral a donc choisi Kandahar.

De son côté, Rick Hillier proposait que le Canada remette en état l'aéroport de Kaboul, ce qui aurait donné une bonne visibilité au pays. Rick Hiller affirme que lorsque cette idée a été écartée, il s'est rallié sans problème à la décision d'aller à Kandahar.

Ottawa ralentit le développement

Un problème majeur à Kandahar a été le peu de développement et de reconstruction effectués dans cette province entre 2006 et 2008. Or, dans une guérilla, il faut montrer à la population locale que la présence des troupes étrangères a un impact positif, sans quoi les insurgés peuvent gagner du terrain. C'est la bataille pour «les coeurs et les esprits», comme on dit dans le jargon militaire.

Dans son livre, Rick Hillier lève le voile sur les raisons de cette absence de développement. Le 15 janvier 2006, le diplomate canadien Glyn Berry est mort dans un attentat à Kandahar. «Sa mort a causé une panique au ministère des Affaires étrangères et à l'ACDI. Les deux ministères ont pour ainsi dire disparu de Kandahar pour la période critique qui a suivi», écrit-il. Les fonctionnaires reçoivent alors le mot d'ordre de ne plus sortir de la base, ce qui ralentit considérablement la reconstruction. Le gouvernement Harper a corrigé la situation en 2008 seulement, après la parution du rapport Manley.

«On a eu des rencontres avec le Conseil privé, les Affaires étrangères et l'ACDI. On leur a dit que la mission militaire était inutile si en même temps on ne rebâtissait pas la société afghane. On a fait nos représentations à tous les niveaux du gouvernement du Canada, mais nos efforts n'ont servi à rien. [...] Malheureusement, ça nous a pris trois ans avant de revoir l'ACDI et les Affaires étrangères participer pleinement à la mission.»

Bureau de Harper

Rick Hillier aborde également les difficiles relations avec les fonctionnaires fédéraux. Une «bureaucratie carriériste», «lente» et plus centrée sur le processus que sur les résultats, ce qui a nui à l'efficacité de la mission en Afghanistan et au bon fonctionnement général des Forces canadiennes, dit-il.

Il affirme s'être généralement bien entendu avec le ministre de la Défense, Gordon O'Connor (contrairement aux rumeurs qui circulaient à Ottawa), mais avoir eu plus de difficultés avec le bureau du premier ministre Harper. Hillier a de bons mots pour Stephen Harper, mais il affirme que ses employés ont tenté à plusieurs reprises de le faire taire pour contrôler le message. L'ancien chef d'état-major affirme avoir ignoré les plaintes et continué de parler aux Canadiens de la mission en cours et des transformations au sein de l'armée, ce qui a créé des frictions.

http://www.ledevoir.com/2009/10/21/272685.html

Rick Hillier donne sa version de la guerre en Afghanistan dans ses mémoires

De Murray Brewster (CP) – Il y a 2 jours

OTTAWA — L'ancien chef d'état-major de l'armée canadienne, Rick Hillier, soutient, dans ses mémoires, qu'il s'est battu afin que les troupes demeurent en relative sécurité à Kaboul et nie être responsable d'avoir engagé le pays dans le bourbier des champs de bataille sanglants de Kandahar.

Provoquant, le livre "A Soldier First: Bullets, Bureaucrats and the Politics of War" sera officiellement sur les tablettes le 24 octobre mais La Presse Canadienne en a obtenu une copie avant son lancement officiel.

Rick Hillier soutient dans ses mémoires que la décision d'envoyer les soldats canadiens dans le sud de l'Afghanistan a été prise longtemps avant qu'il soit nommé au poste de premier commandant militaire du pays.

Dans un style direct et souvent insolent, M. Hillier livre sa version de l'histoire des premières années tumultueuses de la guerre en Afghanistan. Il raconte notamment ses relations tendues avec l'ancien ministre de la Défense, Gordon O'Connor, ainsi que la tentative par le bureau du premier ministre Stephen Harper de limiter ses apparitions publiques.

Mais ce sont les libéraux qui ont tenté, à la fois publiquement et en privé, de jeter le blâme sur le général Hillier d'avoir engagé le pays dans la guérilla sanglante au sud de l'Afghanistan, qui a fauché la vie à 131 soldats et à un diplomate.

Lors de son retour à Ottawa à l'automne 2004 et après avoir commandé la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) dirigée par l'OTAN, il était déjà décidé, dit-il, que les forces armées canadiennes se déplaceraient dans la partie sud du pays.

Ainsi, il soutient que la décision d'établir une base provinciale à Kandahar a été prise bien avant son temps. De plus, il dit avoir plaidé, auprès de la Défense nationale du Canada pour que le pays prendre la responsabilité de la reconstruction de l'aéroport de Kaboul.

"Personne à Ottawa, ne semblait intéressé, alors l'idée est morte", écrit-il dans ses mémoires de 498 pages.

Après qu'Ottawa eut pris sa décision d'aller dans la province de Kandahar, Rick Hillier dit, en tant que bon soldat, avoir argué avec force pour qu'un groupe de bataille vienne en aide à la base provinciale de reconstruction que les libéraux ont accepté d'établir.

M. Hillier revient également sur la controverse des allégations de torture de prisonniers afghans, affirmant notamment qu'il n'est pas anormal de voir ce genre de comportement dans les pays comme l'Afghanistan.

Ce livre ne tarit pas d'éloges à l'égard des membres des Forces armées canadiennes et est ponctué d'anecdotes au sujet de la famille de Rick Hillier et de sa vie. Mais c'est le récit de ses batailles politiques et bureaucratiques qui fait de ce un livre un ouvrage engageant.

Copyright © 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

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salut

pour une fois on a une critique net et clair depuis l'intérieur du systeme OTAN.

je suis presque "satisfait" de çà ! on comprend mieux le type d'acharnement qu'on à pu lire ici ou là contre le contingent Italien. alors qu'ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec leur moyen limité.

les canadiens aussi sont restés dans leur base ou on évacuer des personnels en danger. finalement cette guerre n'a pas de sens par rapport à l'organigramme actuel d'un OTAN formé à une guerre centre Européenne de défense. alors qu'il faudrait un vrai programme d'opérations contre insurrectionnelle, contre des ennemis que l'on sait extérieur à l'Afghanistan.

je me demande maintenant si cette opération n'est pas là pour "distiller" une forme "d'insécurité terroriste" post 11 septembre, au lieu de réaliser une lutte précise , chirurgicale, et très secrète sur des objectifs multi-lieux , multi-formes et dans un esprit FS uniquement.

une question toutefois !

pensez vous que les militaires Français auraient le même courage de poser les vrais questions autour de la missions de l'ISAF / OTAN dans l'esprit de ce soldat qui à connu le feu de l'action?

libérer la parole autour de l'opération combinée , c'est honorer les pertes justement et tenter de sortir d'une opération sans visibilité.

@++

bye

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salut

les canadiens aussi sont restés dans leur base ou on évacuer des personnels en danger.

C'est pas la même chose les civils de l'ACDI (Agence canadienne de développement international) ne sortaient plus des bases, les équipes CIMIC militaires oui... C'est très différents, car ils ne relèvent pas du ministère de la défense, donc  ils ne reçoivent pas d'ordres de l'armée canadiennes mais d'un autre ministre d'Ottawa...

C'est une question de bureaucratie et de ''guéguerre'' politique, les gardiens de prisons fédéraux(ministère de la justice) sont eux rester sur le terrain après l'attentat sur l'ACDI, de même que les policiers municipaux, fédéraux et provinciaux(Ministère de la Sécurité publique provincial et fédéral) qui sont eux aussi resté sur le terrain...

C'est de la politique ministérielle interne appliqué à la politique extérieure ''interarme-interservice''.

Tordu, mais sa donne idée des complications de la mission afghane et de sa version ''politique'' qui supplante la vision militaire de la question.

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t'as vu quelque part que les Taleb s'en prennent aux immigrés qui reviennent ? (c'est une question)

pourquoi ils feraient ça ?

ça serait pas du bourrage de mou des gauchistes cette histoire de sécurité des immigrés ? pourquoi les immigrés sur le retour seraient plus en insécurité que l'Afghan moyen ? Il y a quelque chose de consistant la dessus ou c'est juste du vent des idiots habituels et tous les moutons qui suivent sans se poser des questions ?

Le "secrétaire d'état aux émigrés" du gouvernement afghans contredit notre ministre, sur les 3 aux moins deux ne pourront regagner leur provinces celles ci étant bien trop insurrectionnelle. De plus il semble qu'il s'agisse de chiites ... enfin visiblement le gouvernement afghan n'a pas été prévenu de l'expulsion qui s'est faite a la sauvette.

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Le "secrétaire d'état aux émigrés" du gouvernement afghans contredit notre ministre, sur les 3 aux moins deux ne pourront regagner leur provinces celles ci étant bien trop insurrectionnelle. De plus il semble qu'il s'agisse de chiites ... enfin visiblement le gouvernement afghan n'a pas été prévenu de l'expulsion qui s'est faite a la sauvette.

On s'en fiche de ça .

On a juste dit que leur sécurité était assurée, pas qu'on pourrait les ramener . De plus, courrent ils plus de risques ? Non .

Tant qu'on peut les protéger, on fait déjà plus que notre job .

Je dois te rappeller qu'ils étaient en situation irrégulière ? Et qu'ils n'avaient de fait rien à faire en France (pas plus que ceux qui étaient en Angleterre) ? Donc on en fait quoi ?

Bah on les renvoie chez eux et on tente de les protéger.

Mais bon , ça ne m'étonne guère . Tout est bon pour cracher sur le pouvoir en place hein . Même la plus pure démagogie . ;)

On a des nouvelles de ce qui se passe là bas ?

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Mais bon , ça ne m'étonne guère . Tout est bon pour cracher sur le pouvoir en place hein . Même la plus pure démagogie . ;)

La démagogie c'est d'accueillir a grand coup de trompette des centaine d'afghans "maltais" y a pas si longtemps :) et de renvoyer aujourd'hui trois pauvre type "symboliquement" là bas  alors que précisément aujourd'hui c'est pire, meme si on essaye désespérement de faire croire le contraire. Un coup de pas un soldat francais de plus la bas, le suivant on expulse avec comme alibi que la sécurité est assuré et qu'il ne risque pas de se faire tuer la bas.

Il ne s'agit pas d'un probleme de droit ... on peut expulser qui on veut quand on veut ou presque ... c'est la présentation des choses qui est viciée. On les renvoit pas par qu'ils dérangent on les renvoie pour faire de la com' interne ...

Sinon la bas avec l'hiver ca devrait etre tranquille ... y a plus qu'a espérer que l'hiver soit bien pourri et bien long :lol:

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Des chiffres globaux donnés par Gérard Chaliand hier dans C dans l'air, suite au rapport du général McCrystal (c'était bien le nom de l'officier qui est publiquement rentré dans le lard de la stratégie actuelle):

- sur 40 000 soldats US hors OTAN, moins de 3000 sortent de leurs bases pour combattre

- sur 100 000 et quelques sodlats de l'OTAN, pas plus de 10 000 sortent des bases pour combattre

Ca remet les patates au fond du sac question évaluation de l'occupation effective du terrain. Sans compter qu'il faut y ajouter le fait qu'il ne faut pas considérer que plus de 10 à 15% au mieux de l'ANA soient utilisables.

Bref, quand on se lance dans de grands jugements sur les effectifs déployés et l'efficacité obtenue, on devrait réexaminer la chose à l'aune de ces ordres de grandeur.

Evidemment, pour une partie, ce manque de déploiement correspond au manque de matériels dimensionnants, les hélicos au premier plan. Mais le gros de cette absence d'utilisation des forces correspond:

- au manque de volonté politique de risquer des pertes

- à l'absence de stratégie réelle d'ensemble et d'une application volontaire et systématique sur les plans militaire/coercition et militaire/sécurisation, en coordination avec le volant Nation Building

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Des chiffres globaux donnés par Gérard Chaliand hier dans C dans l'air, suite au rapport du général McCrystal (c'était bien le nom de l'officier qui est publiquement rentré dans le lard de la stratégie actuelle):

- sur 40 000 soldats US hors OTAN, moins de 3000 sortent de leurs bases pour combattre

- sur 100 000 et quelques sodlats de l'OTAN, pas plus de 10 000 sortent des bases pour combattre

Ca remet les patates au fond du sac question évaluation de l'occupation effective du terrain. Sans compter qu'il faut y ajouter le fait qu'il ne faut pas considérer que plus de 10 à 15% au mieux de l'ANA soient utilisables.

Bref, quand on se lance dans de grands jugements sur les effectifs déployés et l'efficacité obtenue, on devrait réexaminer la chose à l'aune de ces ordres de grandeur.

Evidemment, pour une partie, ce manque de déploiement correspond au manque de matériels dimensionnants, les hélicos au premier plan. Mais le gros de cette absence d'utilisation des forces correspond:

- au manque de volonté politique de risquer des pertes

- à l'absence de stratégie réelle d'ensemble et d'une application volontaire et systématique sur les plans militaire/coercition et militaire/sécurisation, en coordination avec le volant Nation Building

Ça corrobore les dire UK ... sur les milliers de soldats basés a camp Bastion, moins de 1000 sont utilisés pour le combat, en gros il fallait compter sur 6 compagnie de combat grand maximum.

Pour notre effectif de 3000 ... pareil ... l'objectif est de 6 compagnie de combat, ce qui n'est pas encore tout a fait le cas... Pendant longtemps c'était une compagnie par FOB.

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Apparemment, selon Chaliand, la FB française fonctionne de plus en plus à plein régime, autant pour compenser les effectifs d'autres pays de l'OTAN qui ne bougent pas ou peu que parce qu'ils assument un secteur désormais. Mais le point est que ça correspondrait à la volonté de NS, correspondant à la nouvelle politique étrangère qu'il a impulsé (certains diraient que c'est pour faire le bon toutou atlantiste tendance ultra affiliation canal historique tendance pubarde).

J'ai à peine à croire ces chiffres mais celà devrait nous faire un bon ratio comparé aux US, 3000 combattants pour 40000 disponibles.....soit 8%, dur à gober quand même.

C'est pas 3000 combattants disponibles (relis ce que j'ai écrit: ratio effectifs/déploiement, raisons de ce ratio, moyens, stratégie, volonté politique): c'est 3000h qu'on déploie effectivement, les autres restant dans les bases pour l'essentiel.

J'oubliais une raison dans ma liste, mais elle découle surtout de l'absence de stratégie réelle ET unifiée: chaque pays fait la guerre à la carte, avec ses règles d'engagement et ses restrictions et desideratas politiques. L'affaire franco italienne le rappelle, de même que le non emploi des Allemands (hors leurs hôpitaux surdimensionnés), même du KSK, resté un an à rien foutre.

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lettre de Bugeaud a sa femme lors de la conquete de l'Algerie: <<Ma chère amie, j'ai trouvé ici une armée bien curieuse. La moitié d'entre elle est enfermée dans des blockhaus, et l'autre moitié passe son temps à la ravitailler en tombant dans des embuscades>>

(vu sur DSI de ce mois)

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Excellnt! Mais lui, il a un peu changé ça: quand Bugeaud est arrivé, on était encore dans l'esprit de la conquête d'Alger, à savoir que personne ne savait réellement quoi foutre de la conquête. Initialement, c'était quand même juste un raid de représailles avec la volonté de mettre fin à la piraterie, mais absolument aucune idée sur la manière d'y parvenir. Et c'est resté comme ça un moment, pas de stratégie parce que même pas d'idée sur ce qu'on veut faire, conquérir ou se casser. Un peu analogique aussi avec l'Afghanistan (la conquête étant remplacée par le nation building), sauf qu'on sait vaguement ce qu'on veut y foutre, mais que personne n'en a la même définition, personne ne veut une stratégie unique (on la veut en théorie seulement), personne ne veut réfléchir à la manière de l'appliquer et surtout, personne ne veut en affronter réellement le coût humain, politique et financier.

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