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il y a une heure, Tancrède a dit :

A croire que la direction politique des USA, ou le destin, veut faire de la naissance aux USA un investissement pourri, et veut absolument que le pays cesse d'exister. 

Il reste l'immigration, non ?

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1 minute ago, Skw said:

Il reste l'immigration, non ?

C'est évidemment la solution par défaut encouragée par les élites des deux bords qui jouent aux apprentis sorciers avec des masses humaines comme s'il s'agissait de pions interchangeables et comme si la stabilité de moyen, voire court terme, d'un pays et de sa société était une constante qui resterait constante parce que... Parce que.... C'est comme ça un point c'est tout. La cohésion sociale, la solidarité, le sentiment d'avoir une part de destin commun et de "fraternité" (pour employer notre vocabulaire national), le sens d'un certain niveau de devoir envers la dite communauté, la transmission de ces sentiments via la famille et les cercles sociaux implantés de longue date, la "reproduction" des pans les plus "utiles" de la société de ce point de vue (essentiellement classes moyennes et populaires ayant un peu de stabilité socio-économique).... Sont des données peu ou pas chiffrables, et certainement pas prises en compte sérieusement dans les calculs des décideurs à la petite semaine. 

Un chercheur américain dont j'essaie de retrouver le nom avait mesuré (ou essayé en tout cas), dans divers Etats des USA, divers facteurs de ce type quartier par quartier, pour essayer de percevoir le degré d'intégration au-delà des données formelles. Il en avait conclu (et ça n'a pas tellement été contesté) que les quartiers multi-ethniques avec une forte composante migratoire (d'immigration récente) affichaient de très faibles taux de solidarité et de sociabilité au-delà des groupes essentiels (famille immédiate surtout, étendue parfois, même pas tellement au sein d'une ethnie ou d'une origine nationale, ce qui est une énorme différence par rapports aux migrants des périodes précédentes), et très peu de contacts avec les "autochtones". Plus préoccupant peut-être, pour la gauche en tout cas (qui essaie de clientéliser les migrants), cette moindre inclination à la solidarité ou à l'intégration semble se retranscrire dans les préférences politiques, qui n'indiquent pas un grand désir de plus de solidarité nationale/dans l'Etat de résidence (donc de prélèvements). La chose peut être à tempérer selon la génération des migrants (mais l'étude ne concerne pas que des migrants, mais bien des quartiers multi ou mono ethniques au sens large): ceux nés sur place pourraient eux être nettement plus intégrés, mais là encore, cela semble être moins vrai qu'à des périodes antérieures. Peut-être (et là c'est mon impression) est-ce là ce qui arrive quand on n'essaie plus vraiment de promouvoir la cohésion nationale, un chouia de patriotisme, de croire en son modèle.... Et pourtant, sur ces plans, les USA sont loin d'être à un stade aussi antinational que l'Europe, même si le système éducatif a évolué depuis 2 décennies "à l'européenne", avec des générations récentes de profs plus ou moins idéologisés dans les universités (les cursus "education" sont notoirement très marqués de ce côté par une monoculture de gauche/ultragauche assez sectaire/pas mainstream, comme les gender et racial studies, les English Studies et d'autres cursus des Humanités et Sciences Sociales). 

 

 

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Plein de nouvelles depuis lundi.

En plus de nombreuses criailleries, je vois:

  • le directeur de la CIA s'attend à de nouvelles interférences russes pour les prochaines élections (et les activités de piratage n'ont pas diminué).
    http://www.bbc.com/news/world-us-canada-42864372
    C'est d'autant plus étonnant que c'est l'homme choisi par Trump, et qu'il avait parfois contredit son agence (sur la russie) pour "plaire à son patron".
     
  • Le même jour, refus d'imposer de nouvelles sanctions sur la Russie (entreprises d'armement ou secteur financier) : 
    Les sanctions actuelles seraient déjà "suffisantes" pour dissuader les russes.
    https://www.reuters.com/article/us-usa-russia-sanctions/trump-administration-holds-off-on-new-russia-sanctions-despite-law-idUSKBN1FI2V7
    (exigé par la loi CAATSA d'août 2017 votée par une majorité de 90% du Congrès).

    Cependant, une autre partie de cette loi de sanction a quand même été respectée (dans les temps, chose rare).
    Publication d'une liste de dignitaires et d'oligarches russes potentiellement sujets à de futures sanctions.
    https://www.buzzfeed.com/johnhudson/trump-administration-admits-it-cribbed-forbes-magazine-to?utm_term=.ogx3PydyM#.tmNYnJyJl
    Le hic : bizarrement, y a pas Poutine, et la liste comprend tous les oligarches ... y compris des "opposants" à Poutine (et qui se sont fait saisir leurs biens...).
  • EDIT: c'est que la liste aurait été prise du classement forbes des grandes fortunes sans prendre en compte la proximité au pouvoir... No comment. 
     
  • La mise au pas du FBI et du département de la justice continue (plus de détails dans le fil criailleries):
    • L'ancien directeur adjoint McCabe, bête noire de Trump, a été poussé à la démission.
    • Un mémo confidentiel (et déjà ultra-controversé) de Dunes devrait être déclassifié bientôt : ce sera sans doute l'argument pour virer Rosenstein (le ministre adjoint de la justice, le patron de Mueller), et stopper/ contrôler l'enquête du procureur spécial Mueller sur les interférences russes.
Modifié par rogue0
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Il y a 14 heures, Tancrède a dit :

Un chercheur américain dont j'essaie de retrouver le nom avait mesuré (ou essayé en tout cas), dans divers Etats des USA, divers facteurs de ce type quartier par quartier, pour essayer de percevoir le degré d'intégration au-delà des données formelles. Il en avait conclu (et ça n'a pas tellement été contesté) que les quartiers multi-ethniques avec une forte composante migratoire (d'immigration récente) affichaient de très faibles taux de solidarité et de sociabilité au-delà des groupes essentiels (famille immédiate surtout, étendue parfois, même pas tellement au sein d'une ethnie ou d'une origine nationale, ce qui est une énorme différence par rapports aux migrants des périodes précédentes), et très peu de contacts avec les "autochtones".

Est-ce que cela pourrait être Robert Putnam, E Pluribus Unum, : Diversity and Community in the Twenty-first Century, 2007 ? Mais je ne suis pas sûr que cela traite l'aspect diachronique comparant plusieurs époques.

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1 hour ago, Wallaby said:

Est-ce que cela pourrait être Robert Putnam, E Pluribus Unum, : Diversity and Community in the Twenty-first Century, 2007 ? Mais je ne suis pas sûr que cela traite l'aspect diachronique comparant plusieurs époques.

YEP! Merci! Ca me turlupinait depuis hier. Mais oui, pour le facteur temps, j'ai sans doute mélangé avec d'autres lectures (et là j'ai un peu la flemme de détricoter les sources ayant abouti à la synthèse dans ma tête). 

Je note cependant que, pour la comparaison dans le temps, on devrait se référer à l'autre période de très forte immigration aux USA (fin XIXème-début XXème siècles) où la proportion de migrants (en fait inférieure à celle d'aujourd'hui, aussi incroyable que cela nous paraisse) était dans un ordre de grandeur comparable à celle de l'époque actuelle. A ce moment, le sens communautaire était bien plus fort au sein de chaque groupe, jusqu'à s'inscrire dans la pierre (lieux de culte et de rassemblement communautaires, iconiquement) via essentiellement la vie associative et le plus fort degré de traditionalisme dans les mentalités du temps (peut-être aussi, négativement, par le niveau de rejet des nouveaux arrivants par les autochtones et les autres communautés ethniques/culturelles, ou encore le défi linguistique). Les migrations de l'époque actuelle tendent à venir de sociétés plus en phase avec notre époque individualiste, à être faite de plus d'individus atomisés, et à reposer plus sur les structures d'accueil par des Etats (surtout des Etats "postnationaux" en termes de mentalité du temps, sans grand sens de l'identité collective voire en conflit avec elle) qui sont et resteront de très imparfaits substituts aux structures plus "organiques" ou "près du sol", telles que la famille, le clan, le groupe ethnoculturel, la communauté religieuse, une identité nationale forte.... 

Pour résumer sa conclusion:

Quote

His conclusion based on over 40 cases and 30,000 people within the United States is that, other things being equal, more diversity in a community is associated with less trust both between and within ethnic groups

Quote

Putnam describes people of all races, sex, socioeconomic statuses, and ages as "hunkering down," avoiding engagement with their local community—both among different ethnic groups and within their own ethnic group. Even when controlling for income inequality and crime rates, two factors which conflict theory states should be the prime causal factors in declining inter-ethnic group trust, more diversity is still associated with less communal trust.

Une liste (non exhaustive) de phénomènes observés:

Quote

 

Lowered trust in areas with high diversity is also associated with:

Lower confidence in local government, local leaders and the local news media. (pas que local d'ailleurs: ça marche aussi au niveau national)

Lower political efficacy – that is, confidence in one's own influence.

Lower frequency of registering to vote, but more interest and knowledge about politics and more participation in protest marches and social reform groups. (Ca ressemble à quelque chose qu'on voit aujourd'hui?)

Higher political advocacy, but lower expectations that it will bring about a desirable result. (Mmmmmmh :sleep:)

Less expectation that others will cooperate to solve dilemmas of collective action (e.g., voluntary conservation to ease a water or energy shortage).

Less likelihood of working on a community project.

Less likelihood of giving to charity or volunteering. (un phénomène largement observé aux USA, où les communautés conservatrices, même modestes, donnent beaucoup plus à des oeuvres à but non lucratifs/charitables/d'intérêt public, mais sont nettement plus sélectives sur les sujets à adresser et les gens qu'on doit aider -mais aider plus et mieux. par opposition, la gauche est plus compassionnelle, et plus dans le saupoudrage de l'aide, tous azimuths, sur tous les sujets, favorise plus l'aide via l'Etat -potentiellement plus mutualisée et efficace, mais pas toujours- et donne individuellement moins)

Fewer close friends and confidants.

Less happiness and lower perceived quality of life.

More time spent watching television and more agreement that "television is my most important form of entertainment". (un mix télévision/internet/réseaux sociaux aujourd'hui, ces derniers ayant, depuis 2010 environs, impacté la population, surtout les moins de 25 ans, avec une ampleur qu'on sous estime gravement aujourd'hui: l'explosion de l'isolement et de la dépression -disproportionnellement chez les filles- est à cet égard notable, de même que celle de la rage exprimée online sous mille et une formes.... Dont un "activisme" politique en grande partie superficiel, mais aux conséquences néanmoins réelles, notamment dans le degré de polarisation/factionnalisme/tribalisme qu'on constate dans la scène publique actuelle)

 

 

Modifié par Tancrède
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Un petit événement local que je trouve intéressant à plusieurs titres:

http://www.foxnews.com/opinion/2018/01/29/student-who-triggered-military-hating-california-teacher-gives-his-side-story.html

Croyez-moi, j'aimerais citer autre chose qu'un truc Fox comme source, mais, et c'est sans doute cela que je trouve intéressant, ce genre d'anecdotes ne trouve JAMAIS de place dans les grands médias appelés systématiquement par la droite "liberal medias" (et maintenant "fake news"). Ils ont leurs propres anecdotes et faits divers types, et évitent d'entières catégories d'événements et polémiques qui ne cadrent pas avec leur mentalité (notamment ce qui se passe dans les universités ou la face moins reluisante -parce qu'elle est évidemment mixte- de tout ce qui entoure les sujets migratoires, ou encore les crasses, tricheries, abus et mensonges quand ils viennent du côté démocrate); il est donc ici question du biais éditorial dominant dans la "grande presse" info américaine. Cela n'enlève évidemment rien au caractère infiniment propagandesque et souvent complètement bouffon ou délirant de FoxNews, notamment dans ses talk shows et ses émissions de prime time; faut se rappeler néanmoins qu'il s'agit d'une chaîne d'info avec des moyens d'investigation importants, qui couvre quand même l'actualité "normale", réalise des enquêtes parfois intéressantes, parfois cruciales, et comporte même de bons journalistes.... Même si c'est pas eux qui donnent le ton. Et cette chaîne s'est aussi débarrassée de Roger Aisles (peu regretté), qui l'employait comme une arme politique de façon totalement arbitraire, et la nouvelle direction, tout en restant très clairement estampillée droite dure et inféodée aux pouvoirs économiques et politique qui la financent (c'est le business model de la télé moderne aux US), essaie de se mainstreamer un peu plus pour essayer de rajeunir son audience dont la moyenne d'âge est bien au-delà de l'âge de la retraite. Un certain niveau de "normalisation" (très relative, surtout tant que des gens comme Hannity et Ingram restent en prime time, et que Fox and Friends reste à l'antenne) a donc lieu, facilité par le fait que la concurrence a, depuis quelques années, complètement évolué vers l'hyper-partisanisme aussi: CNN (axe: fausse neutralité vendant de fait le compromis socio-économique des élites ultra néolibérales bien pensantes) et MSNBC (pravda de l'establishment démocrate), essentiellement, commencent à atteindre des niveaux de mauvaise foi (plus subtile et professionnelle, ceci dit) souvent comparables, donnant toujours plus dans l'éditorialisme et toujours moins dans le journalisme, surfant sur la vague actuelle de "Trump = le mal en tout". 

Ici, donc, une "petite" histoire d'un prof de lycée qui se paie en pleine classe la gueule de deux élèves parce qu'ils étaient venus en classe avec des T shirts de l'USMC, et qui se lance dans un grand discours antimilitariste très méprisant dans son phrasé. Le fait n'est aucunement anecdotique en ce qu'il n'est pas du tout isolé et reflète la mentalité d'une bonne partie du corps professoral, du moins dans certains Etats, qui sort du "moule" à mentalité unique des Universités, dont les cursus d'Education sont devenus très politiquement marqués, peu variés dans les opinions (celles des étudiants et celles prônées dans un enseignement tout sauf neutre), et qui plus est souvent contestables dans les méthodes qui y sont développées (les ricains ont aussi leurs débats sur le "pédagogisme" et les vogues dans la conception de l'enseignement). En tout cas, la simple attitude de ce prof (qui plus est un élu dans la ville de Californie où se trouve le lycée) de mettre ainsi deux élèves sur la sellette et de procéder à une humiliation publique (je mets de côté la rengaine sur l'armée) est en elle-même condamnable (souvenir personnel d'avoir été la cible d'un prof d'histoire en 2nde? Naaaaaaannnnn:sleep:!). 

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il y a 49 minutes, Tancrède a dit :

A mettre dans criailleries non plutôt? Mais j'avoue avoir rigolé à cause de l'emploi de l'expression "triggered". :laugh:

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Dolores O riordan ... dédécé d'une OD de fentanyl ...

https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/dolores-o-riordan-fentanyl-overdose-47062

Quote

La chanteuse des Cranberries, Dolores O'Riordan, est décédée d’une overdose de fentanyl, un puissant anti-douleur, le 15 janvier dernier. Un drame qui met un coup de projecteur sur un véritable problème de santé publique aux Etats-Unis : les overdoses d’opiacés.

Les chiffres sont alarmants. Aux Etats-Unis, les overdoses liées à la consommation d’opiacés ont fait 64 000 morts en 2016. A l’origine de ce fléau, la prise d’anti-douleurs, qui peut se transformer petit à petit en addiction, mais aussi le détournement de ces médicaments, utilisés alors comme des drogues. Ils seraient ainsi 11 millions d’Américains à souffrir d’accoutumance aux opiacés.

Mais qu’est-ce que les opiacés ? La morphine, l’héroïne, la codéine, la méthadone ou encore la buprénorphine font partie de cette famille de produits narcotiques contenant un dérivé de l'opium. Leur particularité ? Ils induisent une dépendance psychique et physique.

Si tout médicament peut entraîner une surdose, puisqu’il contient des substances toxiques pouvant avoir un effet négatif sur l'organisme lorsqu'elles sont absorbées en trop grandes quantités, les opiacés sont particulièrement pointés du doigt de par leur puissance. 

Le fentanyl, 100 fois puis puissant que la morphine

En ce moment, c’est le fentanyl qui est sous le feu des projecteurs. Et pour cause : cet analgésique opioïde est à l’origine de la mort de Dolores O'Riordan, la chanteuse des Cranberries, survenue le 15 janvier dernier. Ce n’est pas première fois qu’il fait des ravages : avant Dolores O'Riordan, Prince, Michael Jackson ou plus récemment le rockeur Tom Petty avaient été victimes du fentanyl.

Cet anti-douleur prescrit notamment dans de graves cas de cancer, est 50 fois plus puissant que l’héroïne et 100 fois plus puissant que la morphine, selon le Center for Disease Control (CDC). Problème : il est également vendu sur le marché noir et souvent mélangé avec de l’héroïne, créant ainsi un cocktail particulièrement puissant et dangereux. Preuve en est : le fentanyl a causé la mort de 20 000 Américains en 2016.

Une urgence de santé publique

Mais comment expliquer cette augmentation d’overdoses liées à la consommation d’opiacés tels que le fentanyl ? Pour le comprendre, il faut remonter à la fin des 1990. "Les compagnies pharmaceutiques ont rassuré la communauté médicale sur le fait que les patients ne deviendraient pas dépendants aux analgésiques opioïdes sur ordonnance, et les fournisseurs de soins de santé ont commencé à les prescrire à des taux plus élevés. Cela a conduit par la suite à un détournement généralisé et à une mauvaise utilisation de ces médicaments avant qu'il ne soit devenu clair qu’ils pouvaient en fait créer une forte dépendance", peut-on lire sur le site du National Institute on Drug Abuse (NIDA).

Pour lutter contre ce problème de santé publique, le président Donald Trump en a fait une "urgence de santé publique". L’enjeu est tellement fort que la ville de New York vient de déposer une plainte contre cinq laboratoires pharmaceutiques, pour leur rôle dans l'épidémie d'overdoses d'opiacés.

 

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Un train de Républicains en partance pour une convention du parti percute un camion :

http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/31/aux-etats-unis-un-train-delus-republicains-percute-un-camion-un-mort_a_23349298/

 

Décidément, le GOP a droit à tout en ce moment, même aux poubelles en travers de son chemin !

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Le 31/01/2018 à 10:51, rogue0 a dit :

La mise au pas du FBI et du département de la justice continue (plus de détails dans le fil criailleries):

  • L'ancien directeur adjoint McCabe, bête noire de Trump, a été poussé à la démission.
  • Un mémo confidentiel (et déjà ultra-controversé) de Dunes devrait être déclassifié bientôt : ce sera sans doute l'argument pour virer Rosenstein (le ministre adjoint de la justice, le patron de Mueller), et stopper/ contrôler l'enquête du procureur spécial Mueller sur les interférences russes.

Cette histoire du mémo n'a rien à faire dans les criailleries : c'est l'une des pièces d'une forme de coup d'état en cours,, un peu lent en fait.

Nunes est en train de tout faire, avec l'accord de son parti, pour interdire au FBI de mener l'enquête qu'ils lui ont eux même confié, en piétinant les règles de procédures et de droit, et pas qu'un peu. Il s'agit de véroler un poit capital à l'équilibre des pouvoirs, tout de même, en interdisant une enquête pour trahison concernant l'exécutif.

 

Dernier épisode en date : il s'avère que le "memo" dont la commission parlementaire a demandé la déclassification à Trump, déclassification absolument inhabituelle, contestée à la fois par les démocrates, par le Ministère de la Justice et par le FBI, eh bien ce mémo aurait été altéré par Nunes postérieurement au vote de la dite Commission Parlementaire, au moment de l'envoi à Trump. Ce dernier s'apprêterait donc goulûment à déclassifier un document sur lequel les parlementaires de sa commission ont voté, et qui n'a été montré ni au FBI ni au Ministère.

Ryan laisse apparemment faire.

Modifié par Boule75
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Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Cette histoire du mémo n'a rien à faire dans les criailleries : c'est l'une des pièces d'une forme de coup d'état en cours,, un peu lent en fait.

Nunes est en train de tout faire, avec l'accord de son parti, pour interdire au FBI de mener l'enquête qu'ils lui ont eux même confié, en piétinant les règles de procédures et de droit, et pas qu'un peu. Il s'agit de véroler un point capital à l'équilibre des pouvoirs, tout de même, en interdisant une enquête pour trahison concernant l'exécutif.

C'est mon opinion aussi.
Heureusement qu'ils sont aussi subtils qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine sur ce coup là...

Tu me rassures : vu le manque de retour à mes posts (que ce soit positif ou négatif), je commençais à penser à être le seul à suivre les derniers développements...
Ou que j'étais catalogué comme un groupie enragé de Hillary, prisonnier dans sa bulle de filtre  :dry:.

Petite synthèse rapide de la semaine passée :
(Les controverses sont en train d'énormes proportions : il y a des fuites et breaking news toutes les 2 heures ... : je pense que la crise va éclater rapidement)

  • Résumé et commentaires rapides par Corentin Sellin
    (qui doit être la vraie identité publique de @Tancrède vu qu'il n'a pas répondu avec une évaluation de ce commentateur :tongue:)
    (fil twitter à dérouler)
Révélation

 

 

 

Pour ceux qui n'aiment pas les tweet et veulent les sources:

  • épisodes précédents des pressions sur le FBI sur le forum
    Révélation

     

     

  • L'enquête de Mueller se rapproche dangereusement de POTUS.
    Il y a encore eu un autre incident où il demande la loyauté de Rosenstein.

  • Corallo, un porte parole (juridique) de Trump retourne sa veste, et accepte de témoigner à Mueller contre POTUS: notamment sur les communiqués de presse mensongers sur la réunion "adoption" de Trump Junior avec les russes.

  • Trump aurait confirmé devant témoins le vrai but du "mémo" : discréditer l'enquête russe et le procureur Mueller.
    (tout comme en avril dernier, il avait lâché publiquement avoir viré Comey pour ça, réduisant à néant les dénégations de ses porte-paroles...)

  • La contre attaque s'organise.

    • Wray, le nouveau directeur du FBI (pourtant nommé par Trump), a publié une rare critique publique de la publication du "mémo".
      Le DoJ aussi.

      Révélation

      As expressed during our initial review, we have grave concerns about material omissions of fact that fundamentally impact the memo’s accuracy.

       

    • Plusieurs élus républicains influents ont demandé à reconsidérer la publication du mémo.

    • l'équipe de Trump s'inquièterait d'une démission possible du directeur du FBI pour protester contre le mémo (et les attaques contre l'intégrité du FBI).
      Ce qui ferait des dégâts politiques.
      EDIT: Ils proposent un compromis (publier mais en censurant les sources classifiées)... mais sans "corriger" les éventuelles erreurs du mémo...

    • Certains staffers s'inquiètent aussi que le mémo fasse psshit. (pas assez incriminant, ou convainquant, ou s'effondre comme un soufflé après analyse).
      (personnellement, ils s'inquiètent trop : les électeurs de Trump ont avalé des bobards bien plus gros. Il suffit juste d'un prétexte).

    • Ah, et bien sûr, pendant ce temps, les réseaux d'influence russes continuent à le soutenir, en spammant les théories du complot anti-FBI, et en poussant à la publication du mémo...

Bref, c'est l'heure de vérité.
Trump est-il assez furieux sur l'enquête russe qui se rapproche de lui, pour la stopper par n'importe quel moyen ?

 


Opinion et analyse des désirs de POTUS concernant le FBI et la Justice :

https://lawfareblog.com/big-lies-law-enforcement

https://www.lawfareblog.com/saddest-thing-president-trump-acknowledges-constraint

En gros, il aimerait avoir une justice et police sous ses ordres pour attaquer ses ennemis politiques.
Quelle séparation des pouvoirs ? ça n'existe pas pour les autocrates.
On peut critiquer plein de choses au FBI sur l'année 2016... mais la séparation des pouvoirs est un principe essentiel pour éviter de tomber droit dans une autocratie...

Extrait de ses discours:

Révélation

But you know, the saddest thing is, because I am the President of the United States, I am not supposed to be involved with the Justice Department. I’m not supposed to be involved with the FBI. I’m not supposed to be doing the kind of things I would love to be doing and I am very frustrated by it.

I look at what’s happening with the Justice Department, why aren’t they going after Hillary Clinton with her emails and with her dossier, and the kind of money… I don’t know, is it possible that they paid $12.4 million for the dossier…which is total phony, fake, fraud and how is it used?

It’s very discouraging to me. I’ll be honest, I’m very unhappy with it, that the Justice Department isn’t going…maybe they are but you know as President, and I think you understand this, as a President you’re not supposed to be involved in that process.
But hopefully they are doing something and at some point, maybe we are going to all have it out (emphasis added).

 

 

Modifié par rogue0
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Il y a 11 heures, rogue0 a dit :

Tu me rassures : vu le manque de retour à mes posts (que ce soit positif ou négatif), je commençais à penser à être le seul à suivre les derniers développements...
Ou que j'étais catalogué comme un groupie enragé de Hillary, prisonnier dans sa bulle de filtre  :dry:.

Ce n'est pas de cette manière que je te perçois.

Dans mon cas, c'est plutôt que je vois globalement l'ensemble des disputes politico-légalo-médiatico-portnawako-internationales autour de la culpabilité et de l'innocence de Trump comme essentiellement du bruit et de l'agitation désordonnée et pratiquement dénuée de sens - d'où le choix du mot "criailleries", qui est ensuite resté dans le titre de l'autre fil sur les USA.

Pratiquement dénuée de sens oui, mais peut-être pas sans conséquence au final c'est vrai. Au final, peut-être un président américain sera t il poussé à la démission, ou mis dehors sans cérémonie. Peut-être se passera t il même des choses beaucoup plus folles - inattendues et imprévisibles de notre point de vue. Et la tentation peut exister de se plonger dans le tumulte de ces événements pour essayer de le discerner, je le comprends.

Mais ce que j'éprouve personnellement c'est plutôt le dégoût et l'impératif de rester en dehors de tout le détail de tout cela, à cause du temps et de l'énergie qu'il faudrait dépenser pour avoir la moindre chance d'y comprendre quelque chose.... et de la vanité et de la folie de l'ensemble. Un peu comme essayer de comprendre quelque chose aux caquètements d'un poulailler. D'autant qu'il pourrait y avoir quelque chose d'addictif à toute cette agitation furieuse... si je m'y intéressais, je pourrais craindre d'en être contaminé. Si je devais dîner avec quelque politicien ou médiacrate américain j'y serais tout à fait prêt oui... mais seulement avec une longue cuillère.

Tu as fait le choix inverse il me semble. Tu plonges dans tous les caquètements, espérant comprendre ce qui se passe. Il me semble que même ainsi tu conserves à ce jour ta santé mentale... ce dont je te félicite car c'est une performance :happy:

Cependant, l'investissement en temps et en énergie - non, ce n'est pas pour moi. :smile:

 

Il y a 11 heures, rogue0 a dit :

Bref, c'est l'heure de vérité.

Oui. C'est la combientième fois ?

Personnellement, si j'étais Américain, je crois que je serais assez tenté de me mettre sur la ligne "pendre le dernier Républicain avec les tripes du dernier Démocrate". Ce serait bien si ces Messieurs s'en chargeaient eux-mêmes, certes. Mais je ne crois pas qu'ils rendront ce service à leur pays. :mellow:

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1 hour ago, Alexis said:

 

Mais ce que j'éprouve personnellement c'est plutôt le dégoût et l'impératif de rester en dehors de tout le détail de tout cela, à cause du temps et de l'énergie qu'il faudrait dépenser pour avoir la moindre chance d'y comprendre quelque chose.... et de la vanité et de la folie de l'ensemble. Un peu comme essayer de comprendre quelque chose aux caquètements d'un poulailler. D'autant qu'il pourrait y avoir quelque chose d'addictif à toute cette agitation furieuse... si je m'y intéressais, je pourrais craindre d'en être contaminé. Si je devais dîner avec quelque politicien ou médiacrate américain j'y serais tout à fait prêt oui... mais seulement avec une longue cuillère.

 

Exactement: j'ai renoncé assez vite à plonger dans ce vaste ensemble de "l'affaire russe" + "collusions trumpo-russes" + "affaires de Trump" + "manoeuvres de la présidence Trump pour se couvrir le cul" (qui est ample). Trop de pièces en mouvement, BEAUCOUP trop de parties intéressées à en rajouter mille couches à chaque non développement, trop de désinformation intentionnelle (surtout vu la réalité des grands médias actuels, tous inféodés à un courant d'opinion organisé ou un autre, une faction ou une autre, sans indépendance et sans un minimum acceptable d'honnêteté), trop de putaclicage et de sensationnalisme gratuit (enfin "gratuit".... Façon de parler: ça paie toujours quelqu'un). Bref, l'agitation est trop grande, trop couverte de blabla inutile, pour qu'il soit possible de dépatouiller le vrai du faux, et surtout, l'important du décoratif et du faux semblant. Impossible de savoir ce qui est un vrai changement dans ce maelström permanent. Donc je préfère essayer d'économiser mes principales ressources, temps disponible et capacité d'attention. Ca limite le dommage sur la santé mentale, la sérénité et le stock d'aspirine. 

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Tiens, d'ailleurs, moins sur ce sujet en particulier que sur le contexte médiatique en général de tels problèmes et polémiques et de leur impact ou non impact politique, un excellent article (je trouve):

http://www.jamesbowman.net/articleDetail.asp?pubID=2433

Quote

 

Sexual harassment accusations leveled against journalists Charlie Rose and Glenn Thrush on Monday portray both men as predators — and something else, too: fakers. Behind Rose’s dignified image, cultivated over decades on PBS, is a groping exhibitionist, according to women who told The Washington Post’s Irin Carmon and Amy Brittain about their experiences working for him. Vox reported that Thrush, a White House correspondent for the New York Times, masks a penchant for unwanted advances under the facade of a mentor…. The notion that these men successfully misled many colleagues and the public about their true natures feeds the “fake news” narrative pushed by President Trump, U.S. Senate candidate Roy Moore and others. If they were fake in the way they presented themselves, the reasoning goes, maybe they were fake in their reporting, too. Maybe lots of reporting is fake.

It is almost charmingly naive of Mr. Borchers to suppose that people all over the country are slapping their foreheads and exclaiming: “What! You mean journalists and media folk are not the disinterested truth-tellers and all-round perfect people we always imagined them to be?” His piece was written before the revelations of Matt Lauer’s extracurricular activities brought a premature end to the “Today Show” host’s career, but Mr Borchers must have thought that the whole nation was as shocked and saddened by those revelations as Andrew Lack and everybody else at NBC professed to be. The idea would be laughable if it were not so pathetically unself-aware. Yet it is typical of much of American journalism and the real reason, along with its too-frequent resort to scandal-mongering, why scandal has been — and is likely to continue to be, in spite of their re-think of Mr Clinton’s scandals — so ineffectual in getting rid of Mr Trump.

 

 

Quote

For a little-understood consequence of the media’s self-transformation into proud, no longer surreptitious advocates for progressivism, as announced by Jim Rutenberg in a front-page, signed editorial in The New York Times in August of 2016 (see “After the Fact” in The New Criterion of October, 2016), has been the blunting of the scandal weapon they have so long relied on to attack non-progressives with. Now that they have come out of the closet, most people will simply assume — as, formerly, only a few cynical right-wingers like myself would do — that the only reason such stuff is in the “news” is that it is useful as a political weapon. Which of course practically destroys its usefulness as a political weapon.

At the beginning of December, Bret Stephens wrote a column in The New York Times headed “Writing at the speed of Trump’s scandals” which complained about his own difficulty in keeping up with the the President’s malfeasances, so numerous were they. It reminded me of the German finance minister during the hyperinflation of 1923 who complained about the difficulty of keeping up with the demand for ever higher denomination bank notes. Both men, that is, are blind to their own role in creating the situation complained of, because their mental model of reality is inadequate to changed circumstances.

Quote

 

Scandal is no longer what it was in pre-Watergate days when the media’s pretense of non-partisanship was still widely accepted. Scandal, like the media themselves, is now nakedly partisan — which means that it is scandal no more.

We need some new word to describe that which outrages only one side of the partisan divide, since scandal, properly so called, has always presupposed a common standard of decency across it. Now, those of us not locked into an outdated idea of the rhetorical culture ought to be able to see that decency itself has become partisan — and so, likewise, is no longer decency in any traditional sense of the word. Hillary Clinton implicitly acknowledged as much when she called Mr Trump’s supporters “a basket of deplorables” 

As much as one hesitates to indulge in conspiracy theories, so much (and maybe more) does one hesitate to attribute Machiavellian brilliance to Donald Trump, but it is impossible for me to imagine his being elected to the presidency in any other media environment than the one we have got today, in which vile character-assassination has become so routine, even against such transparently decent men as George W. Bush and Mitt Romney, that no one takes it seriously anymore, even when it is employed against someone like Mr Trump, who might otherwise have been vulnerable to it. Maybe it’s time for rethinking more than just the sins of Bill Clinton.

 

 

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Message de service rapide.

Le fameux "mémo" a été publié.
Le voici, (avec des commentaires très soft et neutre) du Washington Post.

https://www.washingtonpost.com/news/the-fix/wp/2018/02/02/the-full-nunes-memo-annotated/?utm_term=.77b445b0209f#annotations:13728298

Analyse par le NYT

https://mobile.nytimes.com/2018/02/02/us/politics/trump-fbi-memo.html

Résumés similaires en français

http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/02/donald-trump-annonce-avoir-declassifie-le-memo-critiquant-le-fbi_5251135_3210.html
http://www.huffingtonpost.fr/2018/02/02/donald-trump-ce-que-contient-la-note-declassifiee-accablant-le-fbi_a_23351457/

EDIT: analyse par un gars qui avait enquêté sur le scandale Bill Clinton (Whitewater), donc présumé républicain (*)
https://www.politico.com/magazine/story/2018/02/02/the-nunes-memo-makes-no-sense-216928
(* je trouve triste et fatiguant de devoir préciser l'affiliation politique ... Comme si la conscience professionnelle et l'honnêté intellectuelle n'existait pas dans ce bas monde :sad:)

 


Pour résumer : Il est encore plus creux que ce que je pensais.
Notamment : les rédacteurs (EDIT) ont laissé dans le texte des éléments justifiant la surveillance de l'équipe Trump pour espionnage (notamment, le mémo reconnaît que c'est les confidences alcoolisées de Papadopoulos qui ont déclenché l'investigation, pas le dossier Steele ).
C'est dommage pour un document censé révéler une cabale anti-Trump au FBI et au DoJ :dry:.

Y a des staffers à virer... C'est si dur de trouver du bon personnel de nos jours :rolleyes:
(certains éléments ont quand même été omis ou déformés pour attaquer le FBI/DoJ, comme l'arrestation en 2013 des agents russes qui voulaient recruter Carter Page comme source :tongue:)

Après, peu importe la justesse de ce mémo (*).
Les américains resteront divisés le long des lignes partisanes.
Son but était juste de servir de couverture pour faire stopper l'enquête de Mueller...

(* c'est quand même désespérant de voir le niveau de compétence des staffers de la Maison Blanche : même pas capables de pondre une attaque qui tienne la route...
C'est un signe inquiétant pour le niveau des diplomés de l'éducation US... :dry: )

 


Je met le HS perso en spoiler:

 

Révélation

 

Il y a 11 heures, Alexis a dit :

Pratiquement dénuée de sens oui, mais peut-être pas sans conséquence au final c'est vrai.

Et oui.

Comme tu l'as dit ailleurs, Trump n'est qu'un symptôme.
Si la société US n'était pas si fracturée, et le système aussi pourri, il pourrait aisément encaisser le 1% sous influence étrangère et ignorer les lunatiques financés par les lobbies de tout bord.
Hélas, ce n'est pas la situation actuelle.


Sans criailleries, rien n'empêcherait un petit groupe d'oligarche de tout réécrire à leur image ... et pour leur profit personnel (en commençant par sucrer les checks & balance).
ça m'a l'air familier tout ça : Russie 1992 ? :dry:


Les cons ça ose tout...Et sans décence, rien ne les empêche de recommencer une autre criaillerie dès le lendemain.
Les opposants intelligents eux ont une limite à leur endurance, et se font avoir à l'usure.

J'ai une comparaison moche pour ça :
C'est comme certains séducteurs harceleurs.
A force d'insistance, certaines femmes finissent par se laisser faire, juste pour que le harceleur leur fiche la paix.

Citation

si je m'y intéressais, je pourrais craindre d'en être contaminé. Si je devais dîner avec quelque politicien ou médiacrate américain j'y serais tout à fait prêt oui... mais seulement avec une longue cuillère.

Monsieur est modeste.
Je suis sûr qu'on pourrait trouver une raison pour laquelle tu serais volontaire pour être contaminé.
Par exemple ...

Arg, je commence à caqueter, c'est mauvais signe :tongue:

Citation

Tu as fait le choix inverse il me semble. Tu plonges dans tous les caquètements, espérant comprendre ce qui se passe. Il me semble que même ainsi tu conserves à ce jour ta santé mentale... ce dont je te félicite car c'est une performance :happy:

J'avoue que je fatigue à force, même en trichant beaucoup :

  1. Non, j'ai renoncé à comprendre ce qui "se passe".
    Je me concentre sur les conséquences sur la sécurité nationale US, sur les éléments factuels, et surtout l'impact sur les alliés.
    ça évite de perdre trop d'énergie sur les criailleries.
     
  2. Je me laisse porter par l'énergie de l'indignation... (*) (**)
    A chaque fois que je tombe sur un argument de mauvaise foi à démolir, ça me remotive.
    Si je pouvais gagner 1 centime aussi à chaque fois, je pourrais arrêter de bosser :biggrin:.
    (* et aussi de savoir quand il faut shorter la bourse américaine :tongue:)
    (** je ne fais pas trop dans l'indignation sélective, c'est juste qu'il y a une faction politique indéniablement plus productive en bullshit :dry:)
     
  3. Je fais mon Henri K :
    si une source a plus de 10% d'erreur non rétractées ou excusées, c'est poubelle.
     
  4. Accessoirement, les USA étant un peu en avance sur nous, ça permet de se préparer à ce qui peut nous tomber dessus d'ici 4-10 ans ... :dry:

 

 

Modifié par rogue0
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https://hbr.org/2016/07/why-diversity-programs-fail (juillet-août 2016)

Cet article fait le bilan de 20 ans de programmes de promotion des femmes et des minorités dans les entreprises : le résultat est soit nul soit contre-productif :

Bien que la proportion de cadres hispaniques dans les banques commerciales américaines soit passée de 4,7% en 2003 à 5,7% en 2014, la représentation des femmes blanches est passée de 39% à 35% et celle des hommes noirs de 2,5% à 2,3%. Les chiffres étaient encore plus mauvais dans les banques d'investissement (bien que cette industrie diminue, ce qui complique l'analyse). Parmi toutes les entreprises américaines comptant 100 employés ou plus, la proportion d'hommes noirs dans les postes de direction n'a augmenté que légèrement - de 3 % à 3,3 % - de 1985 à 2014. Les femmes blanches ont connu des gains plus importants de 1985 à 2000, passant de 22 % à 29 % des cadres, mais leur nombre n' a pas bougé depuis. Même dans la Silicon Valley, où de nombreux dirigeants revendiquent la nécessité d'accroître la diversité pour des raisons commerciales et de justice sociale, les emplois techniques de base restent dominés par des hommes blancs.

À la base, ils n'ont pas forcément été conçus pour être efficaces, mais pour éviter aux entreprises des procès, en montrant par l'existence de ces programmes qu'elles sont de bonne foi. Résumé :

Après que les entreprises de Wall Street eurent à plusieurs reprises à débourser des millions de dollars pour régler des poursuites pour discrimination, les entreprises commencèrent à prendre au sérieux leurs efforts pour accroître la diversité. Malheureusement, elles ne semblent pas obtenir de résultats: les femmes et les minorités n'ont pas gagné beaucoup de terrain dans les postes de cadres au cours des 20 dernières années.

Le problème, c'est que les organisations tentent de réduire les préjugés avec le même genre de programmes qu'elles utilisent depuis les années 1960. Et les outils habituels - formation sur la diversité, tests d'embauche, notes de performances, systèmes de dépôts de plaintes - ont tendance à aggraver les choses, et non à les améliorer. L'analyse par les auteurs des données de 829 entreprises sur trois décennies montre que ces outils réduisent en fait la proportion de femmes et de minorités dans le management. Ils sont conçus pour prévenir les poursuites judiciaires en surveillant les décisions et les actions des cadres. Mais comme le montrent les études de laboratoire, ce type de gavage peut activer les biais et encourager la rébellion.

Cependant, dans leur analyse, les auteurs ont découvert de nombreuses tactiques de diversité qui font bouger les choses, comme les initiatives de recrutement, les programmes de mentorat et les groupes de travail sur la diversité. Ils font participer les gestionnaires à la résolution du problème, multiplient les contacts avec les femmes et les travailleurs des minorités et favorisent la responsabilisation sociale. Dans cet article, les auteurs se penchent sur les données, les entrevues avec des cadres et plusieurs exemples pour faire la lumière sur ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne.

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43 minutes ago, Wallaby said:

 

Le problème, c'est que les organisations tentent de réduire les préjugés avec le même genre de programmes qu'elles utilisent depuis les années 1960. Et les outils habituels - formation sur la diversité, tests d'embauche, notes de performances, systèmes de dépôts de plaintes - ont tendance à aggraver les choses, et non à les améliorer. L'analyse par les auteurs des données de 829 entreprises sur trois décennies montre que ces outils réduisent en fait la proportion de femmes et de minorités dans le management. Ils sont conçus pour prévenir les poursuites judiciaires en surveillant les décisions et les actions des cadres. Mais comme le montrent les études de laboratoire, ce type de gavage peut activer les biais et encourager la rébellion.

Il a été prouvé et reprouvé que la plupart de ces méthodes sont même souvent contre-productives, accroissant ressentiment et méfiance, se fondant sur des postulats scientifiques au mieux très douteux (cas des "sensivity training" et "bias training") et n'ayant acquis une existence commerciale que parce que ces solutions prêtes à l'emploi offrent aux juges et entreprises un outil commode pour se sortir de situations foireuses, renvoyant à des plaintes parfois justifiées, souvent exagérées, et souvent injustifiées (parce qu'impliquant pour l'essentiel des griefs subjectifs, voire purement imaginaires, opposant subjectivité individuelle contre subjectivité individuelle....). L'impact sur les dynamiques internes des entreprises est difficile à mesurer: difficile en effet d'évaluer quantitativement le niveau de méfiance des uns et des autres dans un service, la bonne volonté pour coopérer, le niveau de rivalité, l'inclinaison à se servir de telles "armes" auprès de la DRH pour se faire valoir et/ou dégommer un concurrent, le niveau de ressenti culturel qui vous fait tout interpréter comme du racisme ou du sexisme....

Par ailleurs, de tels programmes ne changent pas grand-chose aux réalités des pools de recrutement: moins de gens issus des minorités vont, en proportion, à l'université, moins de ceux qui y vont, toujours en proportion, vont dans les cursus "qui rapportent" (et plus dans les humanités -notamment les racial studies- et sciences sociales), moins de femmes aussi (sur-représentées dans les humanités, sciences sociales, médecine et biologie). A l'inverse, on notera qu'en Californie surtout, mais aussi ailleurs, les Asiatiques sont extrêmement sur-représentés dans les universités en général, et dans les sciences "dures" (informatique en tête) et le business en particulier. Avec pour résultat que la Silicon Valley, sans même compter la masse d'employés asiatiques immigrés sur visas spéciaux, a une part de salariés asiatiques allant TRES au-delà de leur poids démographique dans les Etats concernés. 

Je l'avais déjà mentionné, mais une étude récente a montré que plus un pays égalisait les chances (au besoin en forçant beaucoup de choses au-delà du raisonnable), plus les gens faisaient ce qui leur donnait des chances d'épanouissement personnel, et que ce fait était très visible au niveau des cursus étudiants, particulièrement entre les sexes. Ainsi des pays scandinaves où les déséquilibres entre hommes et femmes dans les cursus scientifiques, particulièrement d'ingénierie, sont les plus vastes. Le faible changement des statistiques d'emploi dans les professions décrites comme "racistes/sexistes" (attention ironie) renvoie peut-être surtout à cela, plus qu'à un impact réel ou supposé (négatif ou inexistant) des politiques dites "de diversité". De même, la faiblesse disproportionnée du pool de recrutement noir ou hispano en matière de diplômés universitaires (et surtout dans les bonnes filières) est plus à cibler comme raison principale.... Tout comme, si les néo-racistes de gauche daignaient se donner la peine de ne pas regarder les "blancs" comme un tout homogène, ils se rendraient compte de sur-représentations de certaines régions et milieux sociaux, mais aussi de certaines catégories ethniques/culturelles/nationales (les juifs, par exemple, représentent une part disproportionnée des diplômés "blancs", de même que ceux d'origine scandinave vivant en communautés organisées à dominante scandinaves -par opposition à ceux qui se "mainstreament" complètement). Et dans les populations noires (un terme impossible à mettre au pluriel dans le débat américain où la chose doit être présentée comme un tout monobloc, sous peine de perdre sa "black card" :rolleyes:), on constate quoi? O shocking: les classes moyennes, classes aisées et enfants de professeurs sont extrêmement sur-représentés dans les diplômés universitaires (et le reste sous-représentés dans ceux qui entrent à la fac, et sur-représentés dans ceux qui lâchent en cours de route). Choquant? On notera d'ailleurs aussi une extrême sur-représentation des migrants noirs africains (donc pas afro-américains: en général, les premiers détestent les seconds aux USA) dans les universités (et dans les bons cursus), qui sont l'une des populations réussissant le mieux économiquement aux USA. 

Quote

Cependant, dans leur analyse, les auteurs ont découvert de nombreuses tactiques de diversité qui font bouger les choses, comme les initiatives de recrutement, les programmes de mentorat et les groupes de travail sur la diversité. Ils font participer les gestionnaires à la résolution du problème, multiplient les contacts avec les femmes et les travailleurs des minorités et favorisent la responsabilisation sociale. Dans cet article, les auteurs se penchent sur les données, les entrevues avec des cadres et plusieurs exemples pour faire la lumière sur ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne.

Il y a là aussi beaucoup de doutes et de discussion, ce que pointait le désormais fameux mémo de James Damore à Google: dans les faits, ces "tactiques" veulent dire "quotas d'embauche" et "séances de white et male shaming". Et ça ne fait pas avancer le schmilblick, ce que Damore pointait, en spécifiant d'ailleurs ses propositions pour favoriser un changement.... Ce qui a été nié par Google qui a préféré, en essence, le qualifier de nazi phallocrate. C'est ce qui arrive plus facilement et caricaturalement dans une entreprise de fait en état de monopole (cas aussi pour Facebook et Twitter): une idéologie politique dominante s'y développe et accepte chaque jour moins la discussion ou la diversité d'opinion, s'enfonçant dans sa culture établie. L'impact sur le recrutement est que d'autres critères entrent en jeu et peuvent prendre le pas sur la compétence, la personnalité ou l'adaptation au milieu: opinions politiques, couleur de peau, sexe, orientation sexuelle.... Entrent en jeu et pèsent lourd désormais dans ces boîtes, ce qui n'augure pas forcément que du bien pour leur avenir commercial, mais dans le cas de monopole/oligopole et de boîtes si énormes et ayant une telle avance, les effets prendront du temps. Une valeur mystique est placée sur cette forme de "diversité" qui, outre l'idéologie fondée sur un ressentiment sexuel/racial monté en épingle depuis 3 décennies et mainstreamé dans la culture et l'enseignement, insiste sur le fait qu'avoir une couleur de peau différente, un vagin ou une orientation sexuelle différente vous donne par essence un super-pouvoir commercialement valable, alors même que le parcours individuel, la diversité d'opinions, l'originalité individuelle.... Passent à la trappe au profit de ces jugements par catégories démographiques sur lesquelles sont plaquées des clichés ou la présupposition d'une réelle "différence" là où ça compterait pour l'activité de la boîte. 

Pour revenir au fait principal, soulignons que la Silicon Valley n'est pas non plus représentative de l'emploi en général: elle est à bien des égards un cas très particulier, avec une très forte aura culturelle à notre époque, attirant des vocations par ce simple effet. Et la diversité ethnique qu'on y trouve est par ailleurs très importante.... Mais pas selon les règles du mix américain habituel (Asie de l'Est et Inde y sont TRES représentées). 

 

Modifié par Tancrède
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http://www.independent.co.uk/voices/donald-trump-rex-tillerson-establishment-media-iraq-syria-iran-turkey-a8191626.html (3 février 2018)

Patrick Cockburn :

La diabolisation constante de Trump comporte un autre danger qui est sous-estimé et peut produire un désastre réel. Les médias américains le blâment pour tout et dépeignent respectueusement la pléthore de généraux qui occupent les échelons supérieurs de son administration - le chef d'état-major John Kelly, le secrétaire à la Défense Jim Mattis et le conseiller en sécurité nationale HR McMaster - comme les seuls adultes dans la salle. Pourtant, il se peut qu'eux et d'autres hommes d'affaires et personnalités politiques, tels que le secrétaire d'État Rex Tillerson et le chef de la CIA Mike Pompeo, soient plus susceptibles de déclencher une guerre que Trump lui-même.

Le mois dernier, lorsque Tillerson a fait une gaffe classique qui pourrait avoir des résultats négatifs pour les États-Unis pendant des années à venir, on a pu constater à quel point le jugement des gens qui sont censés être une force de retenue sur Trump est mauvais. Le 17 janvier, il a annoncé que les forces militaires américaines resteraient dans le nord-est de la Syrie sous contrôle kurde après la défaite d'Isis, afin d'affaiblir l'Iran et le président Bachar al-Assad. Trois jours plus tard, le 20 janvier, la Turquie, furieuse de ce qu'elle considérait comme une garantie territoriale américaine d'un État kurde de facto, a envoyé ses forces à la frontière syrienne pour envahir l'enclave kurde d'Afrin.

L'isolationnisme de Trump pourrait être moins risqué que le néo-interventionnisme de ses conseillers de haut rang. Des reportages de Washington suggèrent que la décision de s'engager davantage dans la guerre civile syrienne était contraire à ce que Trump lui-même voulait. De ce point de vue, il aurait préféré utiliser son discours sur l'état de l'Union pour annoncer que la mission américaine en Syrie s'était terminée en triomphe avec la défaite d'Isis et qu'il retirait les forces terrestres américaines. McMaster et Mattis, appuyés par Tillerson, ont plaidé avec succès pour le maintien des forces terrestres américaines en Syrie et en Irak.

La politique traditionnelle qui consiste à s'appuyer sur la force pour surmonter tous les obstacles, ce qu'Obama a surnommé " le playbook de Washington ", semble être de retour aux affaires.

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Le 03/02/2018 à 00:21, rogue0 a dit :

Pour résumer : Il est encore plus creux que ce que je pensais.
Notamment : les rédacteurs (EDIT) ont laissé dans le texte des éléments justifiant la surveillance de l'équipe Trump pour espionnage (notamment, le mémo reconnaît que c'est les confidences alcoolisées de Papadopoulos qui ont déclenché l'investigation, pas le dossier Steele ).

En fait, la totalité de la valeur du "memo" réside dans l'annonce de son existence et de sa divulgation : le contenu est parfaitement annexe voire contre-productif pour le camp Trump.

Autre exemple de ce que tu décris : si on écoute Nunes, le mémo contiendrait la preuve que la campagne Trump a été honteusement écoutée par le FBI sur instigation d'un ou plusieurs pote d'Hillary. C'est platement faux, de plusieurs manières, mais je n'en cite qu'une : le mémo prouve que les écoutes de Carter Page ont été lancées (mandat FISA) plusieurs semaines après qu'il eut quitté l'organisation de campagne de Trump.

Trump affirme que ce mémo lui donne parfaitement raison ("totally vindicated") mais, au gré des tweets et des petites phrases, la question du "raison en quoi ?" est volontairement ignorée. "J'ai raison et c'est tout" ! Et ça marche certainement parfaitement avec les fans, qui ne vont entendre que la partie du discours qu'on leur met dans les oreilles.

Le but c'est faire du bruit, de distraire, d'étaler une propagande négative lourde de manière à ruiner tout effort contraire, exactement la même méthode qu'à l'encontre de Clinton en fait. Mais la cible est le FBI, affecté selon deux de ses missions majeures : contre-ingérence, et éventuelles enquêtes jusqu'aux plus hauts niveaux de l'Etat.

 

Edit : @Tancrède, @Alexis : je répète que suivre l'enquête Mueller n'est pas si difficile que ça, car elle est assez linéaire et discrète en tant que telle (il se constitue une collection témoins coopérants, à peu d'exceptions près).

  • Il y a bien que "criailleries" du côté démocrate, mais simples : "Oh ! il a interrogé Machin. Oh ! Truc coopère !"
    Pas difficile à suivre... Pour l'essentiel, ça attend le résultat de l'enquête.
  • De l'autre côté, le tintamarre est prodigieux, avec invention continue de collusions, de complots, dénonciations inventions et, au passage, divulgation inédite d'éléments classifiés.
    Le mot d'ordre est clair : démolition. C'est du Sputnik, quoi.
Modifié par Boule75
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Lundi Matin à 0h30 commence la finale du super  bowl, Trump ne fait aucun pre interview, il faudra observer le comportement des sportifs de lors l'hymne national, si ils mettent un genou à terre pour marquer leur désaccord avec la politique de leur pays.

 

Modifié par zx
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