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Juste un petit encart: les premiers sondages fiables post-débat présidentiel (enfin le 1er) indiquent que l'impact de la confrontation a ramené Romney dans la course, puisque la tendance (notamment les plus fiables: Gallup et Pew) indique généralement une égalité en score global, et un équilibrage dans les swing states (et il semble que l'Ohio soit l'Etat crucial pour les 2 campagnes).

Si les USA font cessession : la dette fédérale peut tout simplement et purement être niée par les états enfants ... D'autant qu'il n'y aurait aucune certitude quand a l'existence du dollar tel qu'on le connait si ça devait arriver (apparitions de pleins de "dollars a valeur différentes ? Nouvelles monnaies ?)

Ils ne peuvent pas y renoncer sérieusement: une énorme partie est de toute façon détenue par des entités financières américaines: y renoncer, ce serait les tuer, et avec elles l'épargne de dizaines de millions d'Américains (y compris les Californiens).... D'où un autre aspect du problème d'une économie interconnectée et faite pour fonctionner en national. D'autre part, le crédit de ces "jeunes Etats" disparaîtrait avant même de naître: les sanctions et rétorsions économiques (financières, économiques et commerciales: saisie de biens ex-américains, publics et privés, dans les pays concernés, restrictions commerciales, prix à la hausse....) de tous les pays étrangers impliqués pleuvraient. Et l'impact financier, vu la taille de la dette américaine, serait dévastateur pour l'économie mondiale, ce qui accroîtrait l'effet pour ces jeunes Etats.

En plus, quid du dollar? Les dits Etats pourraient s'entendre pour un dollar unique, certes, mais comment s'y tenir? Comment se mettre d'accord dessus, comment réguler la création monétaire d'un dollar mondialisé comme monnaie de référence alors que ces "jeunes Etats" ne seraient plus des superpuissances (perte de crédibilité comme économie de référence, perte de capacité de rétorsion) et seraient pour beaucoup dans un processus de conversion économique difficile sur fond potentiel de crise économique (même s'ils parvenaient à se mettre d'accord sur la monnaie, il y aurait dans un premier temps une énorme liquidation de dollars dans le monde)?

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Pourquoi veux-tu que des états indépendants cessent d'avoir une monnaie unique ? Il peut en être du Dollar comme il en est actuellement de l'Euro : partagé entre les états, sans être pour autant une monnaie fédérale. (je ne commente pas le bien-fondé de la démarche, je dis juste que c'est possible).

...

Sans budget fédéral, une monnaie unique n’est pas viable. Budget fédéral qui a mis du temps à s’imposer et prendre l’importance qu’on connait au fur et à mesure que les EU ce sont développé, et surtout les crises qui gagnaient en ampleur à chaque fois au risque de disloquer l’union. C’est un peu ce qui arrive à l’euro ; et il arrivera bien un moment après probablement une interminable crise, ou tous ses états membres, aux pieds du mur, devront mettre en place un système de péréquation représentant une part conséquente de leur PIB. Sinon l’union monétaire cessera d’exister.

Par contre, renier la dette de l'état parent, c'est partir tricard dans sa vie d'état enfant. Les prêteurs à l'état parent, qui se seront quand même fait purement et simplement dépouiller de leur mise, ne seront pas prêts de remettre au pot pour l'un des états-enfants - ou alors avec des garanties ou des taux qui leur assurent la sécurité du placement ET la récupération de leurs pertes ... pas sûr que le jeu en vaille la chandelle pour l'emprunteur - et la richesse du nouvel état ne l'empêchera pas d'être emprunteur.

Mais si, il y aura des préteurs chinois trop heureux d’avancer l’argent pour soutenir le combat de la courageuse république californienne  contre la tyrannie des impérialistes étatsuniens :lol:.

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Mais si, il y aura des préteurs chinois trop heureux d’avancer l’argent pour soutenir le combat de la courageuse république californienne  contre la tyrannie des impérialistes étatsuniens .

Déjà, on peut douter qu'un Etat naissant veuille d'emblée se vendre et devenir un protectorat de fait. Mais surtout, faut essayer de se rendre compte de ce qu'est une banqueroute comme ça ou une négation de dette: y'a des gens de l'autre côté du prêt qui perdent tout simplement tout, des investisseurs, des gestionnaires de fonds, donc aussi des épargnants en grand nombre qui auront tendance à être enragés et à demander des comptes à leur Etat qui, lui (et aussi en tant que prêteur), sera agressif, voire sanguinaire. Des rétorsions de tous ordres pleuvent (et font mal aux relations et au commerce), les Etats prêteurs bien atteints essaient de limiter la casse chez eux (surtout un Etat comme la Chine, sans système social donc avec des épargnants sans autre ressource que leur épargne) qui devient forcément un problème politique, et plus encore, surtout quand on parle d'une dette comme l'américaine, c'est un peu une crise financière et donc économique massive qui arrive, refroidissant en plus les ardeurs d'investissements et les prévisions pour longtemps.

Déjà, une sécession avec partage de la dette verrait nombre d'Etats américains manquer sérieusement de crédibilité par rapport aux prêteurs, et les montants en question se dévaluer sèchement, enrageant un bon coup les prêteurs et foutant d'autant plus dans la merde les Etats ricains (malgré la dévaluation qui va avec) endettés parce que personne ne leur prêterait beaucoup, ou alors pour très cher (avec des budgets réduits et d'autant plus amputés par la dette en cours). Y'aurait de l'augmentation d'impôt massive (très appréciée aux USA comme on sait), des perspectives d'investissement en berne, un marché américain unifié qui n'existe plus.... Et la première puissance d'Amérique du Nord deviendrait.... Le Canada :lol:, qui prendrait sans doute pas mal d'Etats américains sous son aile douce et revancharde :lol:. Business is business.

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Dans le genre saloperie, vous pensiez avoir tout vu ?

Le promoteur David Siegel a envoyé un mail à ses 8.000 employés leur expliquant que le président sortant est la seule chose menaçant leur poste.

Le milliardaire américain David Siegel a envoyé un mail à ses 8.000 employés afin de les menacer de licenciement au cas où Barack Obama serait réélu, rapporte le site Gawker.

Dans une récente interview accordée à Bloomberg, l’homme d’affaire, et fervent républicain, a ainsi récemment affirmé qu’il avait réussi à faire, en 2008, réélire George W. Bush en faisant pression sur ses employés.

"J’ai fait faire une étude sur chacun de mes employés à mes managers", racontait-il il y a peu au site de Business Week. "Si ils aimaient Bush, nous les faisions s’inscrire sur les listes électorales. Mais pas si ils aimaient Al Gore".

Le couple Siegel a récemment fait l’objet d’un documentaire intitulé "La reine de Versailles" et consacré au dernier projet du promoteur excentrique : se faire construire la plus grande maison du monde.

Dans le mail envoyé lundi à l’ensemble de ses salariés, l’homme d’affaires commence par saluer la bonne santé économique de son entreprise malgré la crise économique mondiale. Puis, il explique qu’une victoire des démocrates pourrait menacer leur poste :

Ce qui menace votre emploi, c’est 4 autres années avec la même administration présidentielle. Bien sûr, en tant qu’employeur, je ne peux pas vous dire pour qui voter."

Contacté par le site Gawker, David Siegel a confirmé avoir envoyé ce mail, ainsi que le menace à peine voilée qu’il contient. Selon lui, ainsi, ses employés auront "matière à réfléchir quand ils iront aux urnes".

http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20121010.OBS5184/un-milliardaire-americain-menace-de-licencier-si-obama-gagne.html

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Le retour de Mitt Romney, le centriste.

Le candidat républicain a amorcé un net virage au centre des plus surprenants. Il brouille les pistes chaque jour un peu plus.

Sur les sujets de société, sur la politique étrangère, sur la politique fiscale, l'homme est à géométrie variable, une ligne de conduite devenue la règle chez cet ancien homme d'affaires.

La suite :

http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-us-2012/20121011.OBS5466/le-retour-de-mitt-romney-le-centriste.html

Romney adapte ses déclarations à son auditoire. Il promets tout et son contraire pour ratisser le plus large possible, et le pire est que ça semble marcher.

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Ca fait déjà un bail: il joue un rôle aléatoire en trio avec son colistier Ryan (qui joue entre le registre de droite dure et celui d'extrême droite, et parfois donne dans le modéré) et les communiqués de sa campagne qui, dès qu'il sort un truc "hors personnage/hors parti" s'empressent de décréter l'inverse (aux publics ciblés surtout, évidement). De ce fait, il dit tout EN MEME TEMPS!

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Ca fait déjà un bail: il joue un rôle aléatoire en trio avec son colistier Ryan (qui joue entre le registre de droite dure et celui d'extrême droite, et parfois donne dans le modéré) et les communiqués de sa campagne qui, dès qu'il sort un truc "hors personnage/hors parti" s'empressent de décréter l'inverse (aux publics ciblés surtout, évidement). De ce fait, il dit tout EN MEME TEMPS!

Et ça marche ? Il est arrivé à se constituer une base de cette façon ?

Et je trouve étrange ce déploiement d'efforts en direction de l’électorat le plus dure. C’est comme si qu’il était encore en campagne dans les primaires républicaines. A ce stade de la campagne il est sensé chasser sur les terres centristes, non ?

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Ah ce Romney, vous trouvez pas qu'il ressemble à un homme politique des années 30, si un p'tit gars avec une moustache, qui passait son temps à lever le bras droit.... Mais siiiii, il adorait aussi les enfants, les gros canons, les gros bateaux. Hoooooo. Vous voyez pas?

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Dans le débat Biden-Ryan, on a appris de Paule Ryan, apparemment nouvel expert autoproclamé en politique étrangère, que les Marines occupaient Benghazi :lol:....

Il y'a un détachement de marines à l'ambassade US de benghazi, envoyé après l'attentat contre feu l'ambassadeur américain.

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Selon les sources, il y a entre 50 et 100 Marines FAST (Fleet Antiterrorism Security Team) à Benghazi. C'est un peu court pour annoncer qu'il contrôle la ville ou le pays, c'est pas des "Universal Soldiers".

Le débat Biden/Ryan : match nul ?

http://www.slate.fr/monde/63231/usa-2012-biden-ryan-post-debat

 

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le général Mac Chrystal (mais aussi de manières officieuses par d'autres militaires et politique US ) dit que sa ne ferait pas de mal le retour de la conscription aux USA ,histoire de redonner aux jeunes US les notions de service ,reprise de conscience des devoirs envers la patrie et saisissent la dimension du civisme .

s'est marrant ,car on s'aperçoit qu'on est pas si éloigné de se genre de discours en France .

à contrario ,en Grande-Bretagne qui a toujours eu une une culture d'armée de métier ,la conscription s'était le truc à utilisé pour de "grosses affaires" genre ww1 et ww2 (là on est tous concerné et il y a de la casse ,donc voilà ).

s'est peut-être aussi du à l'effet révolution en France et aux USA qui positionne cet état d'esprit quand la jeunesse semble ne pas être au RDV par rapport à l'esprit d'un pays .

si l'on y regarde bien ,les Brits ont un "outil" avec leur armée alors que nous autres ,français et US s'est aussi le ciment de la nation .

en espérant ne pas être confus  :P 

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Il me semble que la critique/suggestion de McChrystal avait peu à voir avec le civisme: il préconise le retour à la conscription pour réimpliquer le politique (au sens large) dans la décision d'entrer en guerre et de mener correctement les guerres ainsi "mieux choisies". Ca doit avoir à faire avec son temps en Afghanistan, où il a du constater qu'une guerre où le niveau politique ne détermine pas réellement d'objectifs et d'organisation (et de mobilisation des moyens) adéquats ne peut être "gagnée" et constitue un gâchis de ressources, une vulnérabilité politique, un phénomène globalement contre-productif et, vu du terrain, ressemble juste à un très coûteux "cluster fuck" qui n'avance ni ne recule.

La conscription, en refaisant de la guerre un objet politique, dans ce qu'il dit, obligerait tout le monde à avoir "some skin in the game"; ça concerne tout le monde, donc tout le monde y fait attention et le niveau politique ne peut employer l'outil à la légère, pour un oui pour un non, et se trouve forcé, quand ça se fait, de chercher des solutions (donc une conduite de la guerre pertinente parce que c'est un objet politique avant tout), et d'avoir un débat public réel où beaucoup d'intervenants se posent des questions, des journalistes et think tanks à la population, tout connement parce que la jeunesse est mobilisée et une partie de l'économie en est affectée.... Ca motive autrement plus et ça évite des conneries et les tendances qui ont pu se voir aux USA depuis une trentaine d'année, qui ont vu le Congrès être à bien des égards dépossédé de pouvoirs en matière de guerre, la classe politique se détacher du phénomène (outre le fait que ses gamins approchent rarement l'uniforme) sinon juste dans le storytelling et le "posturing" stupide dans les débats télé, et la population en parler très légèrement parce qu'elle n'y comprend rien, ne cherche pas à comprendre (parce que ses gamins sont rarement dans l'armée qui représente une partie réduite des Américains) et se contente d'un patriotisme creux, superficiel (ce sentimentalisme braillard qui ne rime à rien et s'instrumentalise facilement) et bruyant.

Ce qui est condamné, en filigrane, ce sont le déclenchement trop facile de guerres longues et souvent ingagnables (en grande partie par inculture stratégique, opportunisme politicien et irresponsabilité des politiciens) et la conduite incompétente des conflits. Rétablir la conscription, c'est impliquer la nation et l'économie, donc imposer un processus de décision responsable, un débat public et un engagement de politiques réellement mis en face de leurs responsabilités, vu que l'évolution de l'appareil militaire des pays modernes a veillé à rendre la plupart des conflits probables "indolores" pour le pays (armées réduites par rapport à la population, pro et expéditionnaires fonctionnant sur un pourcentage relativement fixe et pas trop lourd du PIB). Ce fait permet une gesticulation vaine, au mieux pour la posture (en politique intérieure encore plus qu'en politique extérieure), au pire pour des intérêts plutôt particuliers (pas forcément pour ceux du pays; l'histoire coloniale française indique ce qu'on peut attendre de ça, avec un empire plus coûteux que rentable, sauf pour certains groupes et certains individus), et surtout un niveau politique (particulièrement l'exécutif) non réellement redevable de comptes face à la nation (la guerre étant relativement indolore -ou pas directement/rapidement/perceptiblement- pour la grande majorité des citoyens, elle pèse peu politiquement) et plus en position (surtout vu l'évolution du milieu médiatico politique, de la polarisation du débat, du développement de la com politique et du storytelling....) d'opérer sur le mode du "fait du prince".

Rétablir la conscription pour l'Army tout en gardant un USMC relativement réduit mais professionnel permet de garder une capacité de taper vite et fort des "petits" (surtout parce qu'ils ne peuvent durer) coups de rétorsion douloureux pour n'importe qui tout en alourdissant politiquement la décision d'entrer en guerre, ce qui aide/force à mieux discerner les intérêts fondamentaux de la nation et oblige à un certain consensus bipartisan sur la question.

C'est un thème qui a un peu resurgi ces derniers temps aux USA sur la scène publique: moins la conscription que l'aspect discrétionnaire de l'engagement militaire, l'éloignement de l'outil (en tant qu'outil "agissant") et de la réalité militaire par rapport à la nation (Congrès et population), l'aspect hors contrôle de la dépense.... Rachel Maddow, présentatrice d'un des journaux télé les plus regardés aux USA (et controversés: elle est politiquement marquée) a récemment écrit un bouquin à grand retentissement sur la question.

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Il me semble que la critique/suggestion de McChrystal avait peu à voir avec le civisme: il préconise le retour à la conscription pour réimpliquer le politique (au sens large) dans la décision d'entrer en guerre et de mener correctement les guerres ainsi "mieux choisies". Ca doit avoir à faire avec son temps en Afghanistan, où il a du constater qu'une guerre où le niveau politique ne détermine pas réellement d'objectifs et d'organisation (et de mobilisation des moyens) adéquats ne peut être "gagnée" et constitue un gâchis de ressources, une vulnérabilité politique, un phénomène globalement contre-productif et, vu du terrain, ressemble juste à un très coûteux "cluster fuck" qui n'avance ni ne recule.

La conscription, en refaisant de la guerre un objet politique, dans ce qu'il dit, obligerait tout le monde à avoir "some skin in the game"; ça concerne tout le monde, donc tout le monde y fait attention et le niveau politique ne peut employer l'outil à la légère, pour un oui pour un non, et se trouve forcé, quand ça se fait, de chercher des solutions (donc une conduite de la guerre pertinente parce que c'est un objet politique avant tout), et d'avoir un débat public réel où beaucoup d'intervenants se posent des questions, des journalistes et think tanks à la population, tout connement parce que la jeunesse est mobilisée et une partie de l'économie en est affectée.... Ca motive autrement plus et ça évite des conneries et les tendances qui ont pu se voir aux USA depuis une trentaine d'année, qui ont vu le Congrès être à bien des égards dépossédé de pouvoirs en matière de guerre, la classe politique se détacher du phénomène (outre le fait que ses gamins approchent rarement l'uniforme) sinon juste dans le storytelling et le "posturing" stupide dans les débats télé, et la population en parler très légèrement parce qu'elle n'y comprend rien, ne cherche pas à comprendre (parce que ses gamins sont rarement dans l'armée qui représente une partie réduite des Américains) et se contente d'un patriotisme creux, superficiel (ce sentimentalisme braillard qui ne rime à rien et s'instrumentalise facilement) et bruyant.

Ce qui est condamné, en filigrane, ce sont le déclenchement trop facile de guerres longues et souvent ingagnables (en grande partie par inculture stratégique, opportunisme politicien et irresponsabilité des politiciens) et la conduite incompétente des conflits. Rétablir la conscription, c'est impliquer la nation et l'économie, donc imposer un processus de décision responsable, un débat public et un engagement de politiques réellement mis en face de leurs responsabilités, vu que l'évolution de l'appareil militaire des pays modernes a veillé à rendre la plupart des conflits probables "indolores" pour le pays (armées réduites par rapport à la population, pro et expéditionnaires fonctionnant sur un pourcentage relativement fixe et pas trop lourd du PIB). Ce fait permet une gesticulation vaine, au mieux pour la posture (en politique intérieure encore plus qu'en politique extérieure), au pire pour des intérêts plutôt particuliers (pas forcément pour ceux du pays; l'histoire coloniale française indique ce qu'on peut attendre de ça, avec un empire plus coûteux que rentable, sauf pour certains groupes et certains individus), et surtout un niveau politique (particulièrement l'exécutif) non réellement redevable de comptes face à la nation (la guerre étant relativement indolore -ou pas directement/rapidement/perceptiblement- pour la grande majorité des citoyens, elle pèse peu politiquement) et plus en position (surtout vu l'évolution du milieu médiatico politique, de la polarisation du débat, du développement de la com politique et du storytelling....) d'opérer sur le mode du "fait du prince".

Rétablir la conscription pour l'Army tout en gardant un USMC relativement réduit mais professionnel permet de garder une capacité de taper vite et fort des "petits" (surtout parce qu'ils ne peuvent durer) coups de rétorsion douloureux pour n'importe qui tout en alourdissant politiquement la décision d'entrer en guerre, ce qui aide/force à mieux discerner les intérêts fondamentaux de la nation et oblige à un certain consensus bipartisan sur la question.

C'est un thème qui a un peu resurgi ces derniers temps aux USA sur la scène publique: moins la conscription que l'aspect discrétionnaire de l'engagement militaire, l'éloignement de l'outil (en tant qu'outil "agissant") et de la réalité militaire par rapport à la nation (Congrès et population), l'aspect hors contrôle de la dépense.... Rachel Maddow, présentatrice d'un des journaux télé les plus regardés aux USA (et controversés: elle est politiquement marquée) a récemment écrit un bouquin à grand retentissement sur la question.

très intéressant comme point de vue .

La conscription était de vigueur lorsque les USA se sont engagé en Indochine si je ne m'abuse.

justement ,s'est qu'à l'heure actuelle ben une guerre type Vietnam serait pas possible du point de vue politique/lien nation etc ... avec une armée de conscription ,et s'est à sa que veut faire référence Tancrède .Mac Chrystal y voit un garde fou par rapport à l'expérience vietnamienne qui a bien marqué les américains de la rue et mit les politiciens US dans une situation pas aisé .

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L’intention est louable, l’analyse pertinente, mais la solution me laisse sceptique ; même si je comprends que c’est plus une façon de susciter le débat, d’ouvrir des pistes.

Collectionneur a raison : le Vietnam s’est faites avec une armée de conscription, et même si ça a profondément marqué la société américaines, il n’est pas sure que l’émotion du 11 septembre n’eut pas éclipsé toutes réserves quant à une intervention en Afghanistan. Pire encore, créer la tentation de renforcer continument le contingent pour faire face à la montée en régime du conflit.

Bref, pour moi l’origine dans l’inconséquence de leurs choix stratégiques se situe dans le fait que le territoire américain est inviolable et leurs ressources virtuellement  illimités ; c’est une prime à l’irresponsabilité. D’ailleurs, on  peut penser que le monde multipolaire qu’on voit émerger est un frein autrement plus efficaces.

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L’intention est louable, l’analyse pertinente, mais la solution me laisse sceptique ; même si je comprends que c’est plus une façon de susciter le débat, d’ouvrir des pistes.

Collectionneur a raison : le Vietnam s’est faites avec une armée de conscription, et même si ça a profondément marqué la société américaines, il n’est pas sure que l’émotion du 11 septembre n’eut pas éclipsé toutes réserves quant à une intervention en Afghanistan. Pire encore, créer la tentation de renforcer continument le contingent pour faire face à la montée en régime du conflit.

ben j'en suis pas si sûr ,quand on voit comment à évolué les mentalités ,même chez les US qui sont plus dans l'image "patriotique",mais dans le fond ben s'est pas aussi patriotique  .

si on gratte le vernis ,s'est plus l'ambiance "on" va vengé nos morts du 11 septembre mais "nos" forces armées qui vont s'en chargé (donc pas le citoyen de la rue ) .

quand on voit la baisse dans le recrutement avec le durcissement des conflits afghans et en Irak ... faut voir comment on a baissé le niveau dans le recrutement par la suite .je me dis que les jeunes US d'aujourd'hui soumis à la conscription auraient sûrement étaient plus compliqué à gérer que leurs aînés durant la guerre du vietnam .

Bref, pour moi l’origine dans l’inconséquence de leurs choix stratégiques se situe dans le fait que le territoire américain est inviolable et leurs ressources virtuellement  illimités ; c’est une prime à l’irresponsabilité. D’ailleurs, on  peut penser que le monde multipolaire qu’on voit émerger est un frein autrement plus efficaces.

moi j'ai l'impression que justement ,les US ont du mal à gérer l'intérieur et l'étranger tout en ménageant la chèvre et le choux de se point de vue .

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Nouvel "axe" de campagne de Romney: se vanter de l'amitié d'un des Marines (et ex-SEAL) tués à Benghazi, et de "l'exemple" de cet homme pour un Romney qui compare sa campagne à l'action de ces soldats.... Retour sur terre, mais avec moins de puissance médiatique: la famille et un des amis du soldat s'est largement exprimée sur le dégoût que leur inspire cet "argument" de Romney: le Marines en question ne l'aurait rencontré qu'une fois dans un meeting, avec un Romney qui se serait présenté 4 fois (oubliant à chaque fois qu'il l'avait rencontré avant et ne le reconnaissant pas). Le dit soldat aurait dit de Romney qu'il suintait l'insincérité et puait franchement. La mère du soldat a fait diffuser un communiqué dans une chaîne locale exprimant son dégoût de l'instrumentalisation de son fils par Romney, surtout en plus pour lui faire "prendre parti" et cracher sur Obama....

Qui veut vomir a le droit....

On se rappellera aussi que la campagne Romney était déjà en train de politiser et instrumentaliser l'attaque sur les représentations américaines alors qu'elles étaient encore en cours. Et apparemment, ce thème est reparti: après avoir largement voté la baisse des crédits de sécurité des représentations américaines, les républicains hurlent à l'incompétence d'Obama sur le sujet.

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Nouvel "axe" de campagne de Romney: se vanter de l'amitié d'un des Marines (et ex-SEAL) tués à Benghazi, et de "l'exemple" de cet homme pour un Romney qui compare sa campagne à l'action de ces soldats.... Retour sur terre, mais avec moins de puissance médiatique: la famille et un des amis du soldat s'est largement exprimée sur le dégoût que leur inspire cet "argument" de Romney: le Marines en question ne l'aurait rencontré qu'une fois dans un meeting, avec un Romney qui se serait présenté 4 fois (oubliant à chaque fois qu'il l'avait rencontré avant et ne le reconnaissant pas). Le dit soldat aurait dit de Romney qu'il suintait l'insincérité et puait franchement. La mère du soldat a fait diffuser un communiqué dans une chaîne locale exprimant son dégoût de l'instrumentalisation de son fils par Romney, surtout en plus pour lui faire "prendre parti" et cracher sur Obama....

Qui veut vomir a le droit....

On se rappellera aussi que la campagne Romney était déjà en train de politiser et instrumentaliser l'attaque sur les représentations américaines alors qu'elles étaient encore en cours. Et apparemment, ce thème est reparti: après avoir largement voté la baisse des crédits de sécurité des représentations américaines, les républicains hurlent à l'incompétence d'Obama sur le sujet.

putain l'empaffé  :O
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Mitt Romney : le soutien «gênant» de certains artistes

Le candidat républicain compte parmi ses supporters des actrices à la réputation sulfureuse ou des acteurs kitsch qui n'ont pas peur du ridicule .

La campagne électorale bat son plein aux Etats-Unis et c'est le moment pour les stars de choisir un camp. Si Barack Obama a su rallier les célébrités les plus glamour, Mitt Romney écope des stars à la réputation sulfureuse comme Lindsay Lohan ou l'actrice porno Jenna Jameson.

Clint Eastwood

Invité surprise de la convention républicaine de Tampa en Floride fin août, Clint Eastwood, censé chauffer la salle, a refroidi l'assemblée en livrant un discours décousu et incohérent. L'acteur de 82 ans a dialogué durant dizaine de minutes avec une chaise vide (symbolisant Obama) au grand embarras des républicains.

Immédiatement, un porte-parole de Mitt Romney a voulu prendre ses distances avec la prestation décevante du réalisateur. «Juger une icône américaine comme Clint Eastwood à travers le prisme politique ne marche pas. Sa libre prestation diffère des discours politiques et le public l'a appréciée», a-t-il déclaré.

Lindsay Lohan

Lindsay Lohan a ouvertement donné sa voix à Mitt Romney vendredi 12 octobre. L'actrice fait confiance au candidat républicain pour réduire le chômage. «Je crois simplement que l'emploi est une chose très importante en ce moment. Donc dès maintenant Mitt Romney a mon vote. Dès maintenant», a-t-elle déclaré à la presse. L'actrice avait déjà lancé quelques piques à Barack Obama via son compte Twitter.

Ce soutien de dernière minute ne sert pas franchement la campagne de Mitt Romney. Lindsay Lohan, habituée des centres de désintoxication, a plusieurs fois été condamnée pour consommation de cocaïne, d'alcool et conduite en état d'ivresse. Sa réputation de jeune fille délurée n'a rien pour plaire au mormon Mitt Romney.

Chuck Norris

Chuck Norris, le héros de la série américaine Walker Texas Ranger, a officialisé son soutien à Mitt Romney dans une vidéo kitsch et ridicule. Dans une salle de sport, l'acteur tient sa femme par la main et prédit «1.000 ans de ténèbres» en cas de victoire démocrate.

«Nous savons que vous aimez votre famille et votre liberté autant que Gena et moi. C'est pourquoi nous ne pouvons plus rester tranquillement assis et rester sur la ligne de touche en regardant notre pays suivre la voie du socialisme ou de quelque chose de bien pire», explique-t-il l'air catastrophé.

Jenna Jameson

Ex-actrice de films pornographiques, Jenna Jameson a apporté son soutien en août 2012 au candidat républicain lors d'une conférence de presse donnée dans un club de strip-tease. «Je suis pour qu'un Républicain reviennent à la présidence», déclarait-elle tout en sirotant une coupe de champagne dans le carré VIP du club. «Quand tu es riche, tu veux un républicain à la présidence», a-t-elle plaidé.

Ce soutien est un brin gênant pour le mormon Mitt Romney qui en 2008 voulait instaurer une censure de la pornographie sur Internet.

Stacey Dash

L'ancienne actrice de Clueless, Stacey Dash, a elle-aussi rejoint la team Mitt Romney. La jeune femme, très fière, a posté une photo d'elle le 7 octobre sur son compte Twitter en maillot de bain rouge avec le drapeau américain en fond. Selon elle, Mitt Romney est «la seule option pour votre futur».

Les internautes se sont largement moqués d'elle, la taxant «d'afro-américaine au chômage». Certains lui rappellent que Mitt Romney n'est pas des plus tendres envers les Afro-américains ni les femmes.

Obama a aussi ses soutiens gênants

Madonna

Le 24 septembre en concert à Washington, Madonna déclare que Barack Obama est de religion musulmane. «Nous avons un musulman noir à la Maison-Blanche. C'est quand même extraordinaire. Ça veut dire qu'il y a de l'espoir dans ce pays». Ces paroles sont toxiques au candidat démocrate puisqu'aux Etats-Unis, un électeur républicain sur trois et 17 % des Américains pensent que leur actuel président est musulman.

Snoop Lion, ex-Snoop Dogg

Récemment rebaptisé Snoop Lion, Snoop Dogg a appelé les Américains à voter pour Barack Obama. De passage au Canada pour présenter un documentaire sur le reggae au début du mois de septembre, le chanteur a exprimé son point de vue d'une étrange manière.

«Ce n'est pas comme si vous lui aviez donné une maison propre (à Barack Obama). Ils (les républicains) lui ont laissé une maison avec une télévision qui ne marchait pas, des toilettes bouchées, et rien ne fonctionnait», a-t-il poursuivi. Le rappeur a été arrêté plusieurs fois en possession de drogues, un thème sensible face auquel le président américain affiche une grande fermeté.

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