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[L'ordre et la morale] Film français sur Ouvéa


Messages recommandés

Nouveau film français de Mathieu Kassovitz l'Ordre et la morale.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131422.html

Voir le teaser.

[dailymotion=425,350]xjkeq0[/dailymotion]

Date de sortie cinéma : 16 novembre 2011

Réalisé par Mathieu Kassovitz

Avec Mathieu Kassovitz, Iabe Lapacas, Malik Zidi,

Long-métrage français . Genre : Historique , Drame , Thriller

Année de production : 2010

Distributeur : UGC Distribution

Synopsis : Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie.

30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak.

300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre.

2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages.

À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue.

Mais en pleine période d'élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale...

Une épopée violente et trouble qui marque le retour de Mathieu Kassovitz devant et derrière la caméra.

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Top Posters In This Topic

Avec un titre qui se termine par ce mot "morale", ça promet.

C'est largement basé sur le récit de Legourjus, tres critique sur la gestion de l'affaire. Aussi les prémices que le dénouement.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/06/03/l-ancien-patron-du-gign-affirme-que-des-independantistes-ont-ete-executes-en-1988-a-ouvea_1531350_3224.html

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:lol:

Ouuuuh les moches puma de synthèse  :-\ :'(

ça coûte cher à la production de les louer à l'ALAT, déjà qu'on en a moins en état de vol. :lol:

La Bolivie ou l'Equateur a prêté le sien dans le film The losers http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129368.html, il a été repeint 3 fois, pour faire une livrée Police de Miami, armée de terre US Army et H utilitaire sanitaire.

Image IPB

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Hou la... je sens d'ici la future campagne de culpabilisation et de repentance médiatique sur le mode "méchants Français colonialistes, gentils z'indépendentistes qui massacraient des gendarmes mais c'était pour la bonne cause"...

Les gendarmes tués lors de l'attaque de la gendarmerie ont été tué par balle dans la bataille, et pas "massacré a l'arme blacnhe" comme l'a annoncé Chirac pour manipuler l'opinion publique. Ça a été validé par les autopsie et par les gendarmes survivants ...

Renseigne toi un minimum avant de faire des jugement a l'emporte pièce.

http://www.rue89.com/2008/05/09/laffaire-de-la-grotte-douvea-vraiment-du-passe

Les élections présidentielle étant bien entendu l'enjeu principal de ce drame, la vie des gendarme et des kanaks semblant effectivement treeeeeeeeeeees secondaire.

Lorsque la droite et la gauche couvrent à tour de rôle les institutions, l'affaire d'Etat n'est jamais loin. Dans un remarquable documentaire, diffusé jeudi soir sur France 2, Elizabeth Drévillon déconstruit les petits et gros mensonges d'une affaire qui fit vingt-cinq morts et dont les assassins n'ont jamais été jugés. Pour couvrir qui ? Une banale occupation qui dérape, vingt-sept gendarmes pris en otages

Le contexte historique est connu : printemps 1988, sur fond de tensions entre kanaks revendiquant leur indépendance et caldoches cherchant à maintenir leurs positions en Nouvelle-Calédonie, un groupe d'indépendantistes de l'île d'Ouvea veut occuper la gendarmerie locale. Face à ces gens armés et menaçants, un officier qui vient tout juste d'arriver, sort son pistolet… le drame commence.

Des coups de feu claquent : quatre gendarmes tombent. Affolé, le commando des Mélanésiens prend peur et s'enfuit en deux groupes, avec le reste des gendarmes comme otages. Nous sommes le vendredi 22 avril, deux jours avant le premier tour de l'élection présidentielle où s'opposent François Mitterrand et Jacques Chirac.

Bernard Pons pris en flagrant délit de mensonge

Dès le départ, montre le documentaire, la gestion de crise est assurée par le gouvernement qui ne veut laisser aucune chance aux ravisseurs. L'armée est envoyée sur place : sept cents hommes des unités d'élite (11e Choc, GIGN) quadrillent l'île. Les Kanaks se sont séparés en deux groupes, l'un vers le Sud, l'autre vers le Nord, avec seize otages, près du village de Gossanah.

Toute l'île est interdite à la presse. Les soldats se mettent au travail, en interrogeant la population du village, par les « méthodes qui nous répugnent » aurait dit le général Massu. Les témoins racontent comment les enfants sont enchaînés aux poteaux des cases et maltraités par les militaires, sous le regard de leur famille.

Bernard Pons, alors ministre des DOM-TOM, a été chargé par le Premier ministre Jacques Chirac de gérer l'affaire. Face caméra, il prétend n'avoir jamais mis les pieds à Gossanah. Faux, répond le général Vidal, patron de l'opération militaire :

   -« Il est venu deux à trois reprises. »

   -« Il était au courant de ce qui se passait ? “

   Sourire de l'officier : ‘Oui, bien sûr. Il était là pour ça, non ?

Premier mensonge, véniel au regard de la suite.

Récit d'une négociation impossible, pour cause d'élection…

Dès le début de l'affaire, Jacques Chirac insiste sur la barbarie, la sauvagerie’ des ravisseurs qui ont tué ‘à l'arme blanche’. Un second mensonge, puisque l'autopsie des corps des quatre gendarmes tués à Fayaoué dit le contraire. Les témoignages des gendarmes capturés sont tout aussi explicites. Une fois dans la grotte, au fin fond de la forêt, ils sont bien traités par leurs ravisseurs qui sont visiblement dépassés par l'ampleur de l'affaire. ‘Il n'y a pas de scène de violence gratuite’, explique le gendarme mobile Alberto Addari.

La négociation commence avec d'un côté le capitaine du GIGN, Philippe Legorjus et le substitut du procureur Jean Bianconi et de l'autre, le chef du commando, Alphonse Dianou. Pour Legorjus, les premiers contacts confirment le flottement des ravisseurs :

   ‘Dianou ne demande rien. Il réclame l'indépendance de la Kanakie libre socialiste. Comme les autres.’

En fait, les preneurs d'otage sont isolés. Maki Wea, indépendantiste de Gossanah, raconte comment ils ont été abandonnés par le FLNKS, qui ne veut pas assumer politiquement et publiquement la mort des quatre gendarmes. Impression partagée par l'un des ravisseurs, Benoît Tangopi : ‘On s'est senti lâché’.

A Paris, l'attitude du pouvoir est identique, mais pour d'autres raisons. Les candidats à la présidentielle veulent surtout éviter la sortie de route. Ainsi, les kanaks demandent le 28 avril, par le biais d'Edgar Pisani, conseiller à l'Elysée, la nomination d'un médiateur. ‘Personne ne m'a saisi de cette question’, affirme avec aplomb François Mitterrand le soir même dans un débat électoral à la télévision. Encore un mensonge, pour éviter de trébucher.

Parallèlement, l'exécutif prépare le coup de force

Simultanément, les militaires préparent un coup de force. Alors même que les visites du capitaine Legorjus se poursuivent pour tenter de trouver un accord. Le gendarme en est convaincu : les kanaks veulent une sortie de crise honorable :

   ‘Alphonse Dianou voulait sortir vivant de cette affaire, avec ses camarades. J'expliquai à Bernard Pons que l'idée d'une reddition était possible. Après le second tour de la présidentielle.’

A Nouméa, une réunion rassemble tous les protagonistes pour mettre au point les techniques d'interventions. Un ‘brain-storming’ dit le général Vidal, où il est question de bombe laser, d'hélicoptère avec un canon de vingt millimètres. ‘On a surdosé la réaction’, dit l'un des participants.

Le 1er mai, dans une lettre toute tactique, François Mitterrand propose à son Premier ministre une mission de ‘conciliation’ avec deux médiateurs. Comme s'il s'agissait de ne pas endosser la responsabilité d'un échec toujours possible. Refus de Jacques Chirac.

Sur le terrain, Bernard Pons répercute ce qu'il appelle l'analyse de Legorjus : la situation empire. Faux, répond l'officier : ‘En déconnectant le temps présidentiel et le temps de la négociation, on aurait sorti tout le monde vivant’. Puis le Premier ministre appelle au téléphone le responsable militaire de l'opération Victor. Récit du général Vidal :

   Jacques Chirac : ‘Que pensez-vous de l'idée d'intervenir ?

   Le général Vidal : C'est possible, mais difficile et risquée.’

   Chirac : ‘Que ferait les Israéliens et Margaret Thatcher dans un pareil cas ?

   Vidal : Ils la feraient.’

   Chirac : ‘Alors, nous allons la faire.’

Détail incroyable, Jacques Chirac demande alors à l'officier de s'engager par écrit sur les pertes envisageables : ‘Un à deux tués, six à huit blessés, minimum’, écrit-il.

Un assaut qui se termine par des éliminations de sang-froid

Initialement, prévu le 4 mai au matin, l'assaut est reporté de vingt-quatre heures, parce qu'au même moment les otages du Liban sont libérés. Pour le déclencher, il est nécessaire d'obtenir l'accord du président de la République. L'ordre est lancé le 5 mai 1988. L'opération Victor va durer huit heures.

Soixante-quinze hommes sont engagés pour délivrer les otages, rassemblés au fond de la grotte, avec les clefs de leurs menottes et un revolver. Le premier assaut dure soixante minutes, un déluge de feu s'abat sur les ravisseurs. Profitant de la mêlée, les otages se libèrent et se réfugient au fond de la cavité. Les kanaks ne les exécutent pas.

A partir de 12h30, c'est le deuxième assaut mené par le GIGN. A 13 heures, tout le monde est libre : les otages qui sont sortis par une cheminée à l'autre extrémité de la grotte et les ravisseurs qui se rendent un à un. Deux soldats du 11e Choc sont morts pendant l'assaut.

Sur dix-neuf cadavres, douze ont une balle dans la tête

La polémique démarre à cet instant. La version officielle est simple : sur dix-neuf cadavres, dix-huit ont été tués au cours du combat. Problème : douze d'entre eux ont, en plus de blessures diverses, ‘une balle dans la tête’. Pour Michel Tubiana, avocat du FLNKS, la responsabilité des assaillants ne fait aucun doute :

   ‘Il y a eu des exécution sommaires. Par qui ? Des militaires ? Des gendarmes ? Je ne sais pas…’

En tout cas, il y a des témoins de ces scènes. Xavier Tangopi, l'un des ravisseurs :

   ‘Bianconi était là. Il a été témoin de tout cela. Je ne comprendrais jamais comment un homme de justice peut faire ça.’

Jean Bianconi, aujourd'hui procureur de la République à Tahiti, n'apparaît pas le film. Parmi les victimes, certains ne font même pas partie du commando. Waïna Amossa, 18 ans, apportait le thé aux otages le matin. Il était vivant à la sortie de la grotte à la fin de l'assaut. On le retrouve mort, une balle dans la tête. D'autres sont littéralement passés à tabac, y compris le chef du groupe, Alphonse Dianou.

Les cadavres sont alors ficelés, une corde à chaque pied, puis ils sont traînés à terre et emportés vers l'aéroport de Nouméa, où pendant deux jours ils sont entassés dans un hangar par trente degrés. A ce stade, que penser de la dénégation de Bernard Pons ?

   ‘Je ne peux pas croire une seconde que des militaires aient pu commettre des exactions.’

Alphonse Dianou est laissé quatre heures sans soins avec une balle dans le genou, la perfusion arrachée par un militaire. Après son transfert, il meurt. Les résultats de l'autopsie sont formels : le chef indépendantiste a été passé à tabac.

Après la réélection de François Mitterrand, les accords de Matignon effacent toute trace judiciaire

Si tous les détails de l'affaire d'Ouvea ne sont pas encore publics, en particulier les archives du gouvernement et de la présidence de la République, les faits rapportés par les protagonites sont suffisamment accablants pour valoir des poursuites judiciaires. Le procureur de Nouméa, Jean-Pierre Belloli, n'hésite pas puisqu'il ouvre deux enquêtes.

La première information judiciaire, pour ‘non assistance à personne en danger’, concerne le cas Dianou. La seconde, pour ‘exécution sommaire’, s'intéresse au sort de deux des ravisseurs. Le nouveau gouvernement de Michel Rocard entame des discussions rapidement et boucle le dossier politique le 26 juin 1988, par la signature des accords de Matignon. Lesquels contiennent une loi d'amnistie qui s'applique à tous les faits de cette affaire. Fin de l'enquête.

Tortures, exécutions sommaires, non-assistance à personne en danger… en ce printemps 1988, la République a perdu beaucoup de ses repères en Nouvelle-Calédonie. Pour quoi ? La réponse tient sans doute dans cette réflexion de l'ancien preneur d'otages, Benoît Tangopi :

   ‘Dans cette affaire, on est tous victimes, eux aussi les autres… on est tous victimes des politiques.’

A cet instant, le silence des petits mensonges pèsent lourd, très lourd.

Pour comprendre ce qui a amené a l'attaque de la gendarmerie il faut voir le documentaire "Jean-Marie Tjibaou, la parole assassinée?" qui explique comment les multiples trahisons des politique de l'époque on amené le passage a l'acte.

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Quelques précisions sur ce qui s'est passé là bas: (pour y avoir fait un séjour de quelques mois, consulté pas mal d'archives et discuté avec quelques protagonistes encore vivants)

- Le mouvement devait concerner l'ensemble des iles Loyauté. Certains coups de fil ont été "oubliés" et seul Ouvéa est passé à l'action.

- Ce mouvement indépendantiste a été encouragé depuis une puissance extérieure... La Lybie qui a tenté cela dans plusieurs TOM sans oublier la Corse après le petit conflit qui l'a opposé à la France...

- Le seul mouvement de panique qui a succédé à l'assaut fut celui des preneurs d'otages de la grotte sud qui en voyant arriver les Puma ont préféré libérer leurs otages. A la base le mouvement était très planifié.

- L'erreur de l'Officier comme on dit a d'après ce que j'ai lu dans certains PV n'existe pas. c'est en comprenant la situation qu'il a été mutilé à la machette.

- Les autres gendarmes abattus l'ont été de sang froid pour certains, au fusil à lunette pour certains par un surnommé "Rambo" dont le nom m'échappe (je ne suis pas chez moi)

- Si les otages n'ont pas été exécutés c'est grâce au magistrat qui avait pu faire passer 2 révolvers et qui une fois l'assaut donné ont servi à 2 membres du GIGN pour se défendre et contenir les preneurs d'otages alors qu'ils arrivaient vers eux.

- Le nid de mitrailleuses AA-52 a été réduit au silence au lance flammes. A l'époque le dépôt noirâtre était encore bien visible. (visite avec des anciens de la tribu de Gossahnah)

- Dianou et d'autres auraient bien été exécutés, beaucoup de monde l'affirme dont 2 survivants du commando. Etait-ce une bonne idée de faire intervenir des camarades de l'escadron des gendarmes présents sur place? Pas sûr...

- Tjibaou et Yéwéné bis ont été assassinés sur Ouvéa par Djebelly un extrémiste qui est enterré à Ouvéaet dont le frère vit exilé sur un îlot de peur des représailles des familles des défunts.

- Pour finir mais la liste n'est pas exhaustive, un des deux TP13 circulait encore sur l'ïle, le 2ème faisant office de pot de fleur dans un jardin kanak.

La vérité est sans doute entre les deux versions mais une chose est sure, le premier feu a été Kanak.

Je regarderai ce film mais venant de Mr K. je m'attends à quelque chose d'assez partial.

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Quelques précisions sur ce qui s'est passé là bas: (pour y avoir fait un séjour de quelques mois, consulté pas mal d'archives et discuté avec quelques protagonistes encore vivants)

- Le mouvement devait concerner l'ensemble des iles Loyauté. Certains coups de fil ont été "oubliés" et seul Ouvéa est passé à l'action.

- Ce mouvement indépendantiste a été encouragé depuis une puissance extérieure... La Lybie qui a tenté cela dans plusieurs TOM sans oublier la Corse après le petit conflit qui l'a opposé à la France..

:O, je savais pas ca, d'autres en ont déjà entendu parlé?.

De mémoire parce que j'étais pas vieux à l'époque, je me souviens de soupçons sur les australiens qui alimenteraient les insurgés, parce que des sous-marins avaient été repérés à plusieurs reprises très proches des côtes.

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- Le nid de mitrailleuses AA-52 a été réduit au silence au lance flammes. A l'époque le dépôt noirâtre était encore bien visible. (visite avec des anciens de la tribu de Gossahnah)

C'est une des hypothèses d'action envisagée (comme un largage de bidon de napalm) mais si je me rappelle bien ca a été abandonné car trop de risques pour les otages. D'ailleurs avait on encore des lances flammes opérationnels dans l'armée française à l'époque ??

Il me semble moi (mais je peux me tromper) que le nid de mitrailleuse a été traité à la grenade au phosphore (d'ou les traces de brulures) et snipers

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Il ne faut pas se leurrer Ouvéa reste une "opé noire" la Calédonie était un dossier particulièrement puant avec des extrémistes des deux bords qui bien souvent prirent le pas sur les hommes de bonne volonté.

Les accords Matignon qui eurent le grand avantage de mettre fin aux violences furent le fait de ces hommes de bonne volonté des gens comme Lafleur et Tjibaou, avec leurs défauts, leurs impératifs leurs avantages mais aussi leur qualité notamment celle d'avoir compris que la violence n'amènerait que le chaos. Tjibaou l'a payé de sa vie.

Je me souviens très bien (j'ai 23 ans à l'époque) que l'assaut sur la gendarmerie de Fayaoué fut présenté dans les médias comme ayant donné lieu à des exécutions sommaires à la machette. L'opinion fut préparée c'est certain.

Mais je me souviens aussi durant mon service militaire des Calédoniens que nous avions à Cazaux. Des mecs immenses avec des regards à foutre les jetons, l'appel dans leurs baraquements était fait par les coys avec les chiens... des gars vraiment pas commodes. Alors j'imagine là bas ce que çà devait donner en brousse.

Très tôt Legorjus fit entendre sa version des faits ou tout du moins une version différente.

Faut pas se leurrer là bas c'était une guerre sale avec ses lots de vengeances d’exécutions sommaires et de coup tordus...

Il fallait impérativement empêcher que çà dégénère on y a mis le prix, Machoro abattu au FR F1, Ouvéa, tirS au 40 mm d'un P 400 sur des zones "rebelles" de l'est.

Bref c'était la guerre contre insurrectionnelle et on l'a faite.

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Les gendarmes tués lors de l'attaque de la gendarmerie ont été tué par balle dans la bataille, et pas "massacré a l'arme blacnhe" comme l'a annoncé Chirac pour manipuler l'opinion publique. Ça a été validé par les autopsie et par les gendarmes survivants ...

Renseigne toi un minimum avant de faire des jugement a l'emporte pièce.

http://www.rue89.com/2008/05/09/laffaire-de-la-grotte-douvea-vraiment-du-passe

Les élections présidentielle étant bien entendu l'enjeu principal de ce drame, la vie des gendarme et des kanaks semblant effectivement treeeeeeeeeeees secondaire.

Pour comprendre ce qui a amené a l'attaque de la gendarmerie il faut voir le documentaire "Jean-Marie Tjibaou, la parole assassinée?" qui explique comment les multiples trahisons des politique de l'époque on amené le passage a l'acte.

Ben mince... Chirac aurait menti ? Toutes mes illusions s'effondrent...

Bon  ben prions pour que le film respecte le juste milieu, alors.

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Bon  ben prions pour que le film respecte le juste milieu, alors.

Le juste milieu de quoi? le film c'est la version Legorjus de l'histoire ... pour le reste la loi d'amnistie est passé par dessus, et les acteurs politiques de l'époque sont un pieds dans la tombe ou déjà mort.

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C'est une des hypothèses d'action envisagée (comme un largage de bidon de napalm) mais si je me rappelle bien ca a été abandonné car trop de risques pour les otages. D'ailleurs avait on encore des lances flammes opérationnels dans l'armée française à l'époque ??

Il me semble moi (mais je peux me tromper) que le nid de mitrailleuse a été traité à la grenade au phosphore (d'ou les traces de brulures) et snipers

Je confirme: lance flamme. Un survivant des kanaks m'en a parlé et certains écrits le confirment.

Il ne faut pas se leurrer Ouvéa reste une "opé noire" la Calédonie était un dossier particulièrement puant avec des extrémistes des deux bords qui bien souvent prirent le pas sur les hommes de bonne volonté.

Les accords Matignon qui eurent le grand avantage de mettre fin aux violences furent le fait de ces hommes de bonne volonté des gens comme Lafleur et Tjibaou, avec leurs défauts, leurs impératifs leurs avantages mais aussi leur qualité notamment celle d'avoir compris que la violence n'amènerait que le chaos. Tjibaou l'a payé de sa vie.

Je me souviens très bien (j'ai 23 ans à l'époque) que l'assaut sur la gendarmerie de Fayaoué fut présenté dans les médias comme ayant donné lieu à des exécutions sommaires à la machette. L'opinion fut préparée c'est certain.

Mais je me souviens aussi durant mon service militaire des Calédoniens que nous avions à Cazaux. Des mecs immenses avec des regards à foutre les jetons, l'appel dans leurs baraquements était fait par les coys avec les chiens... des gars vraiment pas commodes. Alors j'imagine là bas ce que çà devait donner en brousse.

Très tôt Legorjus fit entendre sa version des faits ou tout du moins une version différente.

Faut pas se leurrer là bas c'était une guerre sale avec ses lots de vengeances d’exécutions sommaires et de coup tordus...

Il fallait impérativement empêcher que çà dégénère on y a mis le prix, Machoro abattu au FR F1, Ouvéa, tirS au 40 mm d'un P 400 sur des zones "rebelles" de l'est.

Bref c'était la guerre contre insurrectionnelle et on l'a faite.

Oui une véritable guerre de contre insurrection.

Les anciens de l'escadron nous racontaient comment les ouvertures de carrefour se faisaient à l'AA-52 et que personne n'allait aux résultats... Légende? Les rares anciens qui en parlaient n'avaient pas l'air de blaguer.

Ensuite faut dire que le climat du caillou était très particulier, il y a eu beaucoup de viols sur des métropolitaines devant les époux, des actes barbares et on ne comptait pas les caisses de muns qui défilaient. Si je me souviens, il y avait pas loin de 30 escadrons sur place à l'époque des évènements.

Et j'ai moi même connu les évacuations en VBRG qui tournaient mal, les bestiaux posés sur des bidons, que certains commençaient à démonter à l'ouvre boite, toujours ces VB à qui il manquait de la peinture car pris à partie au fusil, certains perforés par du 380. au niveau des passages de roues...

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  • 1 month later...

Je confirme: lance flamme. Un survivant des kanaks m'en a parlé et certains écrits le confirment.

je confirme pour le lance flamme ,une connaissance qui était du côté de se qui tenait le lance-flamme m'en a glisser un mot ...confirmer par un autre pote qui avait servit dans la même unité (s'était pas des gendarmes ) .

un capo chef Kanak de mon ancien régiment m'avait dit un soir ou j'étais caporal de semaine : "le problème s'est que le jour ou s'est l'indépendance en Nouvelle-Calédonie ,les tribus se mettront dessus et sa sera le carnage ..."

sa n'a pas été fin st'affaire ,mais faut voir le contexte de l'époque ...

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j'ai lu il y a quelques années ce livre. Philippe Legorgus m'a donné l'impression d'un officier très carré. je pense pas me souvenir que son livre se centrait dans une analyse purement local et dépaysé , mais j'ai retenu l'aspect d'un commandement à plusieurs "tiroirs" où l'officier voyait qu'il dirigeait une opération avec des politiques qui dirigeait une autre opération plus politique un peu dans son dos.

si je devais simplifié, il a compris que se dossier était à forte connotation politique alors que lui souhaitait le résoudre dans le cadre "classique" d'une intervention police/justice.

certains aspect de l'intervention démontre les théories de Legorgus concernant certaines méthodes. je crois aussi que ce livre lui a servi de soupape car certaines choses ont dû être très mal digéré.

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Mais les Kanak pourquoi ils font partie de la France si ça ne leur plaît pas ? Est-ce qu'ils peuvent devenir indépendants ? Et maintenant il y a encore des tensions avec eux ?

Reprenons l'histoire.

La nouvelle calédonie a été envahi vers 1850. Les armés francaises on alors chassé les indigenes des bonnes terres, pour y installer des colons blancs. Ca a été sanglant ... Une fois les hostilité fini on a convenu d'une solution unilatéral. Les indigenes étaient parqué en réserve dans l'arriere pays d'ou il n'avaient le droit de sortir et ou on leur cassait pas les couilles. Dans ces réserve la loi francaise ne s'appliquait pas et les indigene en question n'ont jamais été citoyen francais, meme s'il vivait sur un territoire francais.

Cette situation perdure jusqu’à la victoire contre les japonais. Même si elle est émaillé de nombreux soulèvement violent des kanak réprimé dans le sang.

Le gouvernement d'alors se dit que c'est quand meme pas tres classe d'avoir des indien parqué comme des animaux en France... et que donc on va essayer de trouver une solution, on décide alors de faire de ces indigène des citoyens. Sauf qu'ils sont plus nombreux que les blancs de la bas, et que donc pour pas déséquilibré le corps électoral on va les naturalisé petit a petit. Rapidement les citoyen francais "kanak" deviennent plus nombreux localement que les citoyen francais "blanc" - qui ne sont qu'une poignée d'agriculteur en fait - ... en gros 70% / 30%. La population kanak apres avoir été décimé jusqu'au au année 40, a connu un pic de natalité depuis le début de la guerre du pacifique et l'installation américaine, pic qui se poursuit apres guerre.

Quelques année plus tard, entre 60 et 70, la Nouvelle Calédonie recoit une nouvelle immigration "blanche" - en fait il s'agit de non-kanak francais -, de travail et essentiellement en ville ou dans l'industrie naissante, des fonctionnaires les familles etc. Elle sert surtout a compenser l'augmentation démographique kanak. Cette immigration est massive rapporté au population initialement présente, et renverse la composition du corps électoral, 60% de blanc et 40% de kanak, et ce phénomène se poursuit.

Il s'est suivi une vague d’indépendance dans les ile s du pacifique, et bien sur les grande décolonisation, qui on fait émergé l'idée d'autonomie chez les kanaks ... kanak qui voulaient redevenir maitre chez eux. C'est a partit de 70 en gros que s'est développer le courant politique autonomiste/indépendantiste/identitaire.

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Reprenons l'histoire.

La nouvelle calédonie a été envahi vers 1850. Les armés francaises on alors chassé les indigenes des bonnes terres, pour y installer des colons blancs. Ca a été sanglant ... Une fois les hostilité fini on a convenu d'une solution unilatéral. Les indigenes étaient parqué en réserve dans l'arriere pays d'ou il n'avaient le droit de sortir et ou on leur cassait pas les couilles. Dans ces réserve la loi francaise ne s'appliquait pas et les indigene en question n'ont jamais été citoyen francais, meme s'il vivait sur un territoire francais.

Cette situation perdure jusqu’à la victoire contre les japonais. Même si elle est émaillé de nombreux soulèvement violent des kanak réprimé dans le sang.

Le gouvernement d'alors se dit que c'est quand meme pas tres classe d'avoir des indien parqué comme des animaux en France... et que donc on va essayer de trouver une solution, on décide alors de faire de ces indigène des citoyens. Sauf qu'ils sont plus nombreux que les blancs de la bas, et que donc pour pas déséquilibré le corps électoral on va les naturalisé petit a petit. Rapidement les citoyen francais "kanak" deviennent plus nombreux localement que les citoyen francais "blanc" - qui ne sont qu'une poignée d'agriculteur en fait - ... en gros 70% / 30%. La population kanak apres avoir été décimé jusqu'au au année 40, a connu un pic de natalité depuis le début de la guerre du pacifique et l'installation américaine, pic qui se poursuit apres guerre.

Quelques année plus tard, entre 60 et 70, la Nouvelle Calédonie recoit une nouvelle immigration "blanche" - en fait il s'agit de non-kanak francais -, de travail et essentiellement en ville ou dans l'industrie naissante, des fonctionnaires les familles etc. Elle sert surtout a compenser l'augmentation démographique kanak. Cette immigration est massive rapporté au population initialement présente, et renverse la composition du corps électoral, 60% de blanc et 40% de kanak, et ce phénomène se poursuit.

Il s'est suivi une vague d’indépendance dans les ile s du pacifique, et bien sur les grande décolonisation, qui on fait émergé l'idée d'autonomie chez les kanaks ... kanak qui voulaient redevenir maitre chez eux. C'est a partit de 70 en gros que s'est développer le courant politique autonomiste/indépendantiste/identitaire.

oui, un courant identitaire avec de forte poussée de l'Australie et de la nouvelle Zélande...non ?

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oui, un courant identitaire avec de forte poussée de l'Australie et de la nouvelle Zélande...non ?

bof ,je ne pense pas ,ils ont pas besoin de gérer un PB en plus ...

et pour se qui concerne les kanaks ,je continuerais à me basé sur se que me disais un capo-chef Kanak (pour qui j'ai un très grand respect ) :"le jour ou s'est l'indépendance ,ils se régleront la feuillure entre tribu ..."

je me répète peut-être avec cette histoire ,mais bon  ...

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  • 1 month later...

embre d'un panel de spectateurs retenus par une grande chaîne de distribution du cinéma, j'ai eu l'occasion de voir plus d'un mois avant sa sortie le dernier film de Mathieu Kassovitz.

L'Ordre et la Morale, annoncé comme le film événement de cette fin d'année, rejoue la prise d'otages en Nouvelle-Calédonie d'une trentaine de gendarmes enlevés par les militants indépendantistes Kanaks, en 1988, entre les deux tours de l'élection présidentielle.

Autant le dire tout de suite, ce film est un véritable scandale ! Le réalisateur a d'ailleurs probablement tout fait pour aboutir à ce résultat puisqu'à l'ère de la communication moderne, les débats politiques qui vont avoir lieu ces prochaines semaines autour du film, vont inévitablement lui assurer la meilleure publicité possible. Mathieu Kassovitz en avait probablement besoin : devant la qualité médiocre de l'interprétation et le scénario historiquement discutable, le jury de Cannes n'a pas tenu à retenir le film pour sa sélection officielle.  

Une adaptation filmique historiquement contestable...

Ce film retient une version pour le moins très contestable de l'échec des négociations menées par le GIGN sur l'ile d'Ouvéa. Si l'on s'en tient à la version du film, l'Opération Victor s'est conclue par la mort de 19 Kanaks et de deux militaires à cause d'un commandement opérationnel aveugle, en manque d'interventions d'envergure depuis la guerre d'Algérie. Sans oublier la mise sous pression par un gouvernement de droite qui a cherché, par cet épisode, à récupérer les voix du Front National entre les deux tours ; en montrant d'une part que toute manifestation politique séparatiste était inconcevable, et d'autre part, que s'attaquer aux forces de l'ordre (trois personnes avaient été tuées par les kanaks pendant l'assaut de la gendarmerie) se payait cher.

Le film va plus loin en essayant de montrer que ce carnage aurait pu être évité si les autorités politiques et militaires avaient suivi les conseils du négociateur en chef, Philippe Legorjus, le commandant du GIGN de l'époque envoyé sur place avec ses hommes.

Matthieu Kassovitz joue justement le rôle principal du chef du GIGN, et Philippe Legorjus, aujourd'hui reconverti dans la sécurité privée, a trouvé ce film "très beau" et très réaliste. Ce film lui rend en effet hommage, en quelque sorte, lui qui est présenté à contre-pieds de son entourage hiérarchique, comme le seul homme à l'écoute des Kanaks, et toujours mobilisé pour éviter une nouvelle effusion de sang.

... et intellectuellement malhonnête !

Première malhonnêteté intellectuelle : les crédits oublient de préciser que le film s'inspire d'un livre de Philippe Legorjus, justement, et que ce dernier fut le conseiller historique du réalisateur au moment de l'écriture du scénario. Ou comment se redonner une place au soleil après tant d'années, alors que tous les rapports et témoins de l'époque affirment clairement qu'aucun assaut n'aurait pu avoir lieu sans l'accord préalable du GIGN. Eux, les spécialistes des prises d'otages, d'ailleurs dépêchés sur place pour cette raison !

On a le sentiment que derrière l'excuse du point de vue retenu, on nous cache un film totalement impartial, complètement biaisé et politiquement instrumentalisé. Ce sentiment est d'ailleurs renforcé par un excipit en lettres blanches sur fond noir, musique lancinante, et sous-entendu explicite que l'armée française s'est livrée à des exactions. Notamment en tuant de dos des Kanaks innocents, naïfs et désarmés, qui auraient été ensuite déposés dans un charnier à ciel ouvert. Image poignante et évocatrice des génocides nazis (ou rwandais ?).

Un film aussi (et surtout) caricatural

C'est tout juste si on aura le temps de s'apercevoir que les images du film mettent en scène un nombre inimaginable de caricatures. Ainsi, on s'indignera que le ministre des Départements et des Territoires d'Outre-mer, Bernard Pons, sur place pendant la crise, soit constamment représenté comme un ministre bling-bling, recevant dans sa luxueuse maison en robe de chambre et cigare à la bouche. Et ce, alors que les Kanaks sont, quant à eux, constamment représentés comme des "joueurs de football sans chaussures ni maison".

L'armée, qui a refusé d'aider le tournage en ne prêtant aucun matériel militaire pour les reconstitutions, est ridiculisée. Alors qu'il s'agit de libérer 30 otages et de se battre contre autant de Kanaks pauvrement armés, on assiste à une surenchère peu crédible : les généraux proposent d'en finir au Napalm (sic) ou d'envoyer les lances-flammes (re-sic). Et vas-y que le soldat moyen donne du "sale nègre" aux habitants locaux, et ne s'en prennent exclusivement qu'aux vieux, aux femmes et aux enfants...

L'une des thèses gaguesques du film veut aussi démontrer que les Kanaks n'ont "pas fait exprès" de tuer quatre gendarmes au moment de la capture des otages. Un mort, à la limite... On aurait pu comprendre que dans un moment de panique, des hommes armés n'aient pas su se contrôler, mais quatre morts "sans faire exprès", c'est un peu gros quand même, non ? En réalité, il faut rappeler que les Kanaks ont bien mené une opération de nature militaire visant à s'emparer de la caserne de gendarmerie, qu'il y a eu plusieurs morts et blessés, qu'ils ont gardé en otage 27 gendarmes, et qu'au lieu de se rendre à l'arrivée des militaires, ils ont tiré avec des mitrailleuses et fusils d'assaut militaires de type FA-MAS. Bref, ce n'était pas des enfants de cœur !  

Un film sans but...

Au final, on ne sait pas bien quel était le but du film de Mathieu Kassovitz : voulait-il nous faire croire qu'on s'est mieux comporté en Algérie qu'en Nouvelle-Calédonie, ou souhaitait-il œuvrer à la réconciliation de la France avec cette île du bout du monde ? A priori, les Calédoniens n'ont pas voulu entendre sa version, puisque les associations mémorielles ont refusé qu'il tourne sur l'Ile, l'obligeant à se retrancher   en Polynésie française.

Mais c'est certain, les Germanopratins vont rouvrir le chapitre de l'affreuse France, celle qui assassine et qui spolie... Pas de quoi faire du bien à l'image de notre armée, de nos soldats et de nos relations avec les territoires d'Outre-mer. C'est bien dommage, c'est gratuit, c'est faible, et cela résume L'Ordre et la Morale à un film bruyant sans qualité intrinsèque.

La sortie de L'Ordre et la Morale de Mathieu Kassovitz est prévue pour le 16 novembre

http://www.atlantico.fr/decryptage/ordre-et-morale-film-mathieu-kassovitz-cinema-nouvelle-caledonie-ouvea-otages-imposture-historique-matthieu-creux-212
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