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Nouvelle mode économique en FRANCE: la ré-industrialisation


Bechar06
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TECHNOLOGIE - Sitôt achetés, bientôt jetés: la sortie de l'iPhone 5 est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'obsolescence programmée, cette technique qui consiste à mettre sur le marché un objet dont la durée de vie a été volontairement limitée par le fabricant...

L’affaire prend une telle ampleur que le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, s’est engagé à «lutter contre l’obsolescence programmée» et à chercher un modèle économique du numérique. «Acheter un appareil qui est destiné à être totalement démodé un an plus tard pose d’autant plus question lorsque le constructeur a lui-même organisé cette obsolescence», a-t-il affirmé à 60 millions de consommateurs.

Selon l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ces smartphones ont une espérance de vie de 10 ans alors qu’on en change tous les deux ans voire moins. Elle propose de dissocier la vente des téléphones mobiles de l’abonnement proprement dit, d’allonger la durée de garantie et d’obliger les fabricants à mettre sur le marché des produits réparables, tout en fournissant les pièces détachées pendant dix ans après l’achat.

Pour les Amis de la Terre, il faut que la garantie de deux ans passe à dix ans pour contrer ce «scandale écologique». Sylvain Angerand, chargé de campagne Ressources naturelles de l’ONG, dévoile la face cachée de l’obsolescence programmée: «Le renouvellement incessant des appareils de haute technologie contribue à l’explosion de la consommation des ressources naturelles minières et énergétiques. Cette surexploitation détruit des écosystèmes, déplace des populations, provoque des pollutions chimiques et engendre des conflits.» Rien qu’en France, depuis le début de 2012, plus de 13 millions de smartphones et 3,4 millions de tablettes numériques ont été écoulés.

Mais alors, pourquoi ne pas réparer, revendre ou donner ? Parce que certains constructeurs conçoivent des appareils qui ne sont pas réparables ou qui coûtent plus cher à faire réparer qu’à remplacer. Autre raison: les compétences ont disparu et les fabricants laissent le SAV aux distributeurs. Pour donner une seconde vie à nos produits, il faut donc relancer une activité de réparation rentable source d’emplois.

http://www.20minutes.fr/article/1058377/ynews1058377?xtor=RSS-176

La création d'une filière de réparation/recyclage afin de limiter le gaspillage et réduire les coûts, vous y croyez ?

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La création d'une filière de réparation/recyclage afin de limiter le gaspillage et réduire les coûts, vous y croyez ?

Une telle activité mériterait de bénéficier d'une fiscalité allégée. Déjà, ça serait plus écologique (même s'il faut se méfier de la consommation électrique ou hydrique de vieux produits électro-ménagers) et ça bénéficierait davantage à l'économie nationale (même si pour certains produits, il n'est pas impossible d'imaginer une délocalisation qui soit plus rentable, quitte à ce que le produit à réparer fasse un aller-retour).
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Alstom remporte un contrat de 4,45 milliards d'euros en Afrique du Sud.

La société française Alstom a remporté mercredi un appel d'offres de 51 milliards de rands (4,45 milliards d'euros) pour la fourniture de trains à l'Afrique du Sud, avec une première livraison prévue en 2015.

"L'attributaire pressenti (Alstom) fournira 3600 véhicules livrés sur une période de 10 ans entre 2015 et 2025, pour un montant de 51 milliards de rands", a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué annonçant les résultats de l'appel d'offres.

L'appel d'offres prévoit que le vainqueur travaille avec des sous-traitants et fournisseurs locaux, et réserve un budget de 32,8 milliards de rands (2,8 milliards d'euros) aux entreprises bénéficiant du label BEE (Black Economic Empowerment).

Ce label, créé pour corriger les inégalités héritées du régime raciste de l'apartheid, est accordé en Afrique du Sud aux sociétés dont les dirigeants et actionnaires sont majoritairement noirs.

Ce marché est présenté par le gouvernement sud-africain comme la première phase d'un projet de 123 milliards de rands (10,7 milliards d'euros), dont l'objectif est d'ajouter 7.200 wagons supplémentaires au parc actuel d'ici 2035.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/alstom-remporte-un-contrat-de-4-45-milliards-d-euros-en-afrique-du-sud-05-12-2012-2382455.php

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TECHNOLOGIE - Sitôt achetés, bientôt jetés: la sortie de l'iPhone 5 est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'obsolescence programmée, cette technique qui consiste à mettre sur le marché un objet dont la durée de vie a été volontairement limitée par le fabricant...

L’affaire prend une telle ampleur que le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, s’est engagé à «lutter contre l’obsolescence programmée» et à chercher un modèle économique du numérique. «Acheter un appareil qui est destiné à être totalement démodé un an plus tard pose d’autant plus question lorsque le constructeur a lui-même organisé cette obsolescence», a-t-il affirmé à 60 millions de consommateurs.

Selon l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ces smartphones ont une espérance de vie de 10 ans alors qu’on en change tous les deux ans voire moins. Elle propose de dissocier la vente des téléphones mobiles de l’abonnement proprement dit, d’allonger la durée de garantie et d’obliger les fabricants à mettre sur le marché des produits réparables, tout en fournissant les pièces détachées pendant dix ans après l’achat.

Pour les Amis de la Terre, il faut que la garantie de deux ans passe à dix ans pour contrer ce «scandale écologique». Sylvain Angerand, chargé de campagne Ressources naturelles de l’ONG, dévoile la face cachée de l’obsolescence programmée: «Le renouvellement incessant des appareils de haute technologie contribue à l’explosion de la consommation des ressources naturelles minières et énergétiques. Cette surexploitation détruit des écosystèmes, déplace des populations, provoque des pollutions chimiques et engendre des conflits.» Rien qu’en France, depuis le début de 2012, plus de 13 millions de smartphones et 3,4 millions de tablettes numériques ont été écoulés.

Mais alors, pourquoi ne pas réparer, revendre ou donner ? Parce que certains constructeurs conçoivent des appareils qui ne sont pas réparables ou qui coûtent plus cher à faire réparer qu’à remplacer. Autre raison: les compétences ont disparu et les fabricants laissent le SAV aux distributeurs. Pour donner une seconde vie à nos produits, il faut donc relancer une activité de réparation rentable source d’emplois.

http://www.20minutes.fr/article/1058377/ynews1058377?xtor=RSS-176

La création d'une filière de réparation/recyclage afin de limiter le gaspillage et réduire les coûts, vous y croyez ?

De toute façon, a va arriver dans une phase économique bientot ou il y aura une telle pression sur les "terres rares" a vocation industrielle pour les produits de grande consommation technologique & électronique ...

  Que la plupart des états du G20 (qui sont le foyer principal consommant) ne vont pas avoir d'autres choix que de commencer a taper très fort par le législatif sur les obsolescences "programmées" des produits électroniques du genre ... Car ca va pas être possible de consommer des terres rares a un tel rythme alors que leur recyclage est encore bien délicat a mettre en oeuvre alors qu'en parallèle la Chine ne veut plus que les diffuser au compte goutte (car c'est le Japon qui en a la maitrise industrielle et ça les fait rager ... Bien qu'ils fassent fabriquer en Chine quand même, le Japon est incontournable dans l'industrie de transformation pour les semi conducteurs autour de l'industrie du smartphone, des écrans plats, et des disques durs : grosso modo notamment l'Europium, le gadolinium, le néodyme et le dysprosium)  meme si le marché c'est des téléphones c'est "samsung" le coréen et "Apple" : les composants et les terres rares qui les nécessitent : ce sont les Japonais

  Pourtant le Japon a déja des premiers procédés de recyclage de ces matériaux très stratégiques a ce marché la (téléphones mobiles, tablettes et pc portables et TV écran plat qui ne cessent de s'élargie d'ailleurs ...) il est apparu hélas que les procédés sont si couteux que pas moyen d'esquiver la Chine pour les récupérer (le recyclage économiquement crédible qu'en Chine) = le chat qui se mord la queue, le Japon croyait avoir un moyen d'en finir avec le blocage chinois sur les terres rares et voila que même avec ces nouveaux procédés pour les récupérer : on dépend quand même de la Chine : même si le matériau appartient au Japon qui le ferait venir en chine sous forme de déchet électronique : les tensions sont telles que les Chinois sont capables de bloquer leur retour au Japon même s'il n'en est plus proprio (et même si a l'OMC c un coup a se faire taper sur les doigts ça)

De la, la plupart des pays du G20 d'ici moins de 10 ans vont se prendre des premières "baffes" a cause de cette obsolescence qui gaspille des quantités incroyables de terres rares pour rien ... Il faudra légiférer impérativement pour des durées de vie minimal garantie et IMPOSEES voir potentiellement sur certains produits : exiger par la loi, des possibilités "évolutives" : comme c'était le cas du marché du pc dans les années 90/2000 ou l'évolutif était quasi la norme avec le format ATX qui le permettait aisément (ce qui tend a disparaitre avec les pc portables et tablettes maintenant)

  Tout comme il y a des progrès a faire dans l'industrie électronique autour des "processeurs" mal refroidis exprès pour qu'ils durent moins de 5 ans ... (que ce soit les core centraux de PC ou les GPU trop sont bien bien mal refroidis d'origine ce qui garanti une vie relativement courte ... Qui n'arrange que les fabriquants)

  Il suffit de voir, les PC portables d'aujourd'hui avec les bouches d'aération : peu d'accès pour nettoyer "correctement" a l'air sec ... Ambiguité entre interdiction d'ouvrir le pc pour les garanties : et le problème que pour nettoyer correctement un ventilo de pc portable : il faut l'ouvrir !

  Il y a des choses a changer sinon on va tout croquer beaucoup trop vite : d'autant que quand les PC évolues c'est souvent sur des pièces faciles a changer, la ou les cartes mères ect elles evoluent bien moins vite =  il y a beaucoup a faire pour que les fabriquants tablent sur de l'évolutif

Mais il faudra leur forcer la main, par la loi ! Sinon en 2030 des guerres pour les matériaux stratégiques pourraient bien éclater si on ne fait rien

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Mais alors, pourquoi ne pas réparer, revendre ou donner ? Parce que certains constructeurs conçoivent des appareils qui ne sont pas réparables ou qui coûtent plus cher à faire réparer qu’à remplacer. Autre raison: les compétences ont disparu et les fabricants laissent le SAV aux distributeurs. Pour donner une seconde vie à nos produits, il faut donc relancer une activité de réparation rentable source d’emplois.

http://www.20minutes.fr/article/1058377/ynews1058377?xtor=RSS-176

La création d'une filière de réparation/recyclage afin de limiter le gaspillage et réduire les coûts, vous y croyez ?

C'est très net dans la marque KIA dont les véhicules sont garantis 7 ans avec de ce fait un entretien prévu dans les garages du constructeurs :

Les pièces sont étudiées pour être réparées rapidement et en changeant le moins de pièces possibles à chaque fois :

fini le bloc en échange standard...

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exiger par la loi, des possibilités "évolutives" : comme c'était le cas du marché du pc dans les années 90/2000 ou l'évolutif était quasi la norme avec le format ATX qui le permettait aisément (ce qui tend a disparaitre avec les pc portables et tablettes maintenant)

Je me souviens d'un vieux PC Médion que la famille avait : il a tenu des années et on avait en effet pu le mettre à jour facilement : changement de cartes graphiques, mémoires, ventillateur, processeur... A la fin ce n'était plus du tout la même machine.

Impossible à faire avec un portable... en tout cas le mien. Je m'étais renseigné.

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De toute façon, a va arriver dans une phase économique bientot ou il y aura une telle pression sur les "terres rares" a vocation industrielle pour les produits de grande consommation technologique & électronique ...

 

En attendant avec quelques efforts de développement on peut réduire assez fortement la consommation de terres rares apparemment.

http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=26746

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Oui, c'est nous.

Mais il faut aussi avoir une vision globale du problème et voir toutes les conséquences industrielles, économiques, sociales, fiscales. Laisser faire Mittal aura aussi un coût pour le contribuable. Ca va supprimer des emplois directs et indirects (sans parler des conséquences sociales), ça peut faire fermer, délocaliser, mettre en difficulté d'autres boites liés à cette activité, ça va réduire des recettes fiscales de l'état et des collectivités locales,... Comme l'écrit Loki, ça peut aussi avoir avoir des conséquences en terme de réputation vis-à-vis des investisseurs étrangers, même s'ils sont en général assez pragmatiques pour faire la part des choses. Donc d'un point de vue strictement financier, difficile de dire ce qui coûtera le plus cher au final pour le contribuable.

On peut aussi voir cela d'un point de vue stratégique. On ne sait pas ce qu'il se passera dans le futur, alors il ne faut pas laisser Mitall faire n'importe quoi avec ce qu'il nous reste d'industrie siderurgique. C'est bien de conserver une industrie de défense indépendante, mais si on fini par devenir complètement dépendant de l'étranger pour la production des tôles, c'est pas très cohérent...

Il faut un peu connaître l'industrie sidérurgique avant d'invoquer cette nationalisation.

Toute nationalisation serait un échec (avec notre argent en plus.) car cette usine fait partie d'un ensemble. Elle est condamnée pour sa partie fourneaux car il faut être au plus près des ports et ce depuis plus de 30ans. Tout le monde le sait.

Florange n'a pas d'avenir car:

- seul Mittal a une taille critique suffisante pour obtenir la matière première à un pris très bas. Changer de propriétaire c'est faire augmenter les coûts de production du site. Pour un marché en surcapacité, c'est la fin immédiate.

- cette usine n'est pas seul. Ses productions sont envoyées dans d'autres sites Mittal pour d'autres traitements. Contractuellement, Mittal exproprié ne serait pas tenu de poursuivre le processus industriel. Le repreneur doit donc intégrer Florange à son réseau. Mais ce réseau existe-t-il?  Clairement non surtout avec le problèmes de concurrence et de surproduction.

- Florange est efficace car Mittal détient des brevets de haute qualité. Exproprier Mittal c'est perdre ces brevets donc produire de la merde.

Voilà pourquoi Montebourg est un dangereux incompétent. Les investisseurs étrangers font la part des choses? En effet, ils évitent les pays où 60% des gens demandent des nationalisations. La defense de la propriété privée est un des droits les plus importants car de celui-ci découle la création de richesse, l'emploi....

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Et surtout, il était où le problème avec le passé étatique de la France ?

Ne l’oublions pas, sur le temps long (disons 30 ans ) la France s'est incontestablement privatisée et dérégulée. Pour quel résultat ?

Ce serait plutôt aux tenants du tout libéralisme de se justifier.

Ça tombe bien. Le libéralisme est ce qui n'a jamais été appliqué en France. Non mourrons du socialisme, de l'étatisme. Qu'il soit de gauche ou de droite.
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TECHNOLOGIE - Sitôt achetés, bientôt jetés: la sortie de l'iPhone 5 est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de l'obsolescence programmée, cette technique qui consiste à mettre sur le marché un objet dont la durée de vie a été volontairement limitée par le fabricant...

L’affaire prend une telle ampleur que le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, s’est engagé à «lutter contre l’obsolescence programmée» et à chercher un modèle économique du numérique. «Acheter un appareil qui est destiné à être totalement démodé un an plus tard pose d’autant plus question lorsque le constructeur a lui-même organisé cette obsolescence», a-t-il affirmé à 60 millions de consommateurs.

Selon l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ces smartphones ont une espérance de vie de 10 ans alors qu’on en change tous les deux ans voire moins. Elle propose de dissocier la vente des téléphones mobiles de l’abonnement proprement dit, d’allonger la durée de garantie et d’obliger les fabricants à mettre sur le marché des produits réparables, tout en fournissant les pièces détachées pendant dix ans après l’achat.

Pour les Amis de la Terre, il faut que la garantie de deux ans passe à dix ans pour contrer ce «scandale écologique». Sylvain Angerand, chargé de campagne Ressources naturelles de l’ONG, dévoile la face cachée de l’obsolescence programmée: «Le renouvellement incessant des appareils de haute technologie contribue à l’explosion de la consommation des ressources naturelles minières et énergétiques. Cette surexploitation détruit des écosystèmes, déplace des populations, provoque des pollutions chimiques et engendre des conflits.» Rien qu’en France, depuis le début de 2012, plus de 13 millions de smartphones et 3,4 millions de tablettes numériques ont été écoulés.

Mais alors, pourquoi ne pas réparer, revendre ou donner ? Parce que certains constructeurs conçoivent des appareils qui ne sont pas réparables ou qui coûtent plus cher à faire réparer qu’à remplacer. Autre raison: les compétences ont disparu et les fabricants laissent le SAV aux distributeurs. Pour donner une seconde vie à nos produits, il faut donc relancer une activité de réparation rentable source d’emplois.

http://www.20minutes.fr/article/1058377/ynews1058377?xtor=RSS-176

La création d'une filière de réparation/recyclage afin de limiter le gaspillage et réduire les coûts, vous y croyez ?

Encore le pipeau de l'obsolescence programmée.

Pourquoi l'article n'explique pas le lien entre la durée de vie de 10 ans et la décision du consommateur de changer? Peut-être qu'il n'y en a pas.

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Il faut un peu connaître l'industrie sidérurgique avant d'invoquer cette nationalisation.

Toute nationalisation serait un échec (avec notre argent en plus.) car cette usine fait partie d'un ensemble. Elle est condamnée pour sa partie fourneaux car il faut être au plus près des ports et ce depuis plus de 30ans. Tout le monde le sait.

Florange n'a pas d'avenir car:

a) - seul Mittal a une taille critique suffisante pour obtenir la matière première à un pris très bas. Changer de propriétaire c'est faire augmenter les coûts de production du site. Pour un marché en surcapacité, c'est la fin immédiate.

b) - cette usine n'est pas seul. Ses productions sont envoyées dans d'autres sites Mittal pour d'autres traitements. Contractuellement, Mittal exproprié ne serait pas tenu de poursuivre le processus industriel. Le repreneur doit donc intégrer Florange à son réseau. Mais ce réseau existe-t-il?  Clairement non surtout avec le problèmes de concurrence et de surproduction.

c) - Florange est efficace car Mittal détient des brevets de haute qualité. Exproprier Mittal c'est perdre ces brevets donc produire de la merde.

Voilà pourquoi Montebourg est un dangereux incompétent. Les investisseurs étrangers font la part des choses? En effet, ils évitent les pays où 60% des gens demandent des nationalisations. La defense de la propriété privée est un des droits les plus importants car de celui-ci découle la création de richesse, l'emploi....

a) le but n'est pas ( n'étais pas je devrais dire vu la décision de Ayrault ) de faire fonctionner Florange en vase clos mais de la rattacher à un autre industriel prêt à préréniser le site

b ) toute la question est bien sur de savoir si il y a un repreneur sinon la nationalisation est vouée à l'échec et ne se conçoit pas dans le cas présent

c) les brevets ont été acquis avec la prise de possession d'arcelor, ils font donc parti du site et peuvent donc faire partie de la nationalisation ( une nationalisation peut aussi porter sur un brevet ) 

Voilà pourquoi Montebourg est un dangereux incompétent. Les investisseurs étrangers font la part des choses? En effet, ils évitent les pays où 60% des gens demandent des nationalisations. La defense de la propriété privée est un des droits les plus importants car de celui-ci découle la création de richesse, l'emploi....

Dans la cas présent, la défense de la propriété privée entraîne la destruction d'emploi et de richesse.  ;) 

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Ce point en particulier :

Les Etats-Unis manquent de main d'œuvre qualifiée pour occuper les emplois en usine. C'est la spécificité de "l'économie iPod", qui fait que les pays les plus développés se concentrent sur des métiers qui sont aux deux extrémités de la chaîne : R&D de haut niveau d'un côté, vendeur en boutique de l'autre. Les émergents quant à eux accaparent les emplois manufacturiers intermédiaires.

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Arnaud Montebourg étudierait la nationalisation d'une usine savoyarde, dix jours après la décision du gouvernement de ne pas aller dans cette direction pour le site de Florange, affirme ce mercredi 12 décembre "le Monde". L'usine Rio Tinto d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne est en effet menacée de fermeture.

http://tempsreel.nouvelobs.com/france-la-crise-sociale/20121212.OBS2254/montebourg-etudierait-la-nationalisation-d-une-usine-savoyarde.html

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Arnaud Montebourg étudierait la nationalisation d'une usine savoyarde, dix jours après la décision du gouvernement de ne pas aller dans cette direction pour le site de Florange, affirme ce mercredi 12 décembre "le Monde". L'usine Rio Tinto d'aluminium de Saint-Jean-de-Maurienne est en effet menacée de fermeture.

http://tempsreel.nouvelobs.com/france-la-crise-sociale/20121212.OBS2254/montebourg-etudierait-la-nationalisation-d-une-usine-savoyarde.html

  Dans le cas de cette usine la nationalisation temporaire est beaucoup + crédible, acceptable et faisable en l'état ... Et faire évoluer le site vers une usine de reyclage d'aluminium qui est un métal massivement gaspillé en machefer encore de nos jours et dont le prix a la tonne progresse constamment a la hausse lui aussi comme le cuivre ...

  L'état économique minier de l'aluminium aujourd'hui : est une évaluation a 80 ans d'aluminium disponible avant épuisement des ressources minières connues, certes y a pas encore urgence comme le cuivre : mais 80 ans, ça veut dire qu'il serait + sage de commencer a anticiper un  recyclage systématique de ce métal qui va devenir dans l'avenir une pression économique !

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Ohhhh surprise le selon les cadres de "Mittal" le site liquide de Florange est tres rentable :lol:

http://www.lepoint.fr/societe/florange-rentable-12-12-2012-1564134_23.php

MITTAL - Florange serait l'un des sites les plus rentables

Le Point.fr - Publié le 12/12/2012 à 23:42 - Modifié le 13/12/2012 à 10:29

Explosif, un document interne au groupe confirme la bonne santé économique du site sidérurgique de Moselle.

"On voit effectivement sur les courbes que Florange fait partie des sites les plus rentables, aussi rentable que Gand et Dunkerque", a affirmé Édouard Martin, délégué syndical CFDT du site sur BFMTV mercredi soir.

"Ce ne sont pas les syndicats qui le disent, mais la direction elle-même", a-t-il ajouté, affirmant s'appuyer sur un document interne d'ArcelorMittal, qui compare les coûts de production à la tonne de l'acier produit par les sites du groupe à Florange, Gand, Dunkerque, Liège et Brême.

Florange au même niveau que Gand

Selon Le Républicain lorrain daté de jeudi, qui a pu consulter ce document, "en mai 2011, juste avant l'arrêt du haut-fourneau (de Florange) le coût de la bobine à chaud est équivalent à celle de Dunkerque". Déduction faite d'un surcoût lié au transport, "Florange est au même niveau que Gand, le meilleur élève de la classe ArcelorMittal", ajoute le quotidien, précisant que le document était "une simple feuille A4".

France 3 Lorraine a également publié mercredi soir sur son site internet un graphique issu du même document.

Le groupe ArcelorMittal, interrogé par l'AFP, a dit qu'il ne s'agissait pas d'"un document officiel", sans commenter son contenu.

"L'excuse du manque de compétitivité ne tient pas"

"L'excuse invoquée par M. Mittal du manque de compétitivité de Florange ne tient pas", a estimé M. Martin. "C'est pour cela que nous, maintenant, nous demandons des comptes à M. Mittal, qui est capable de mentir à la terre entière", a ajouté le syndicaliste.

La direction doit détailler ses engagements jeudi

Jeudi, la direction présentera aux représentants de salariés une "décomposition détaillée" des engagements pris auprès du gouvernement, notamment pour le site de Florange, lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire.

Début octobre, ArcelorMittal avait estimé qu'il fallait "se résoudre à l'idée que la phase liquide de Florange ainsi que sa production de brames ne sont plus compétitives dans le contexte de fortes surcapacités européennes". Le groupe avait notamment souligné l'inconvénient de la position géographique de Florange, loin des ports, et "la capacité limitée de production du site qui impacte de manière négative les coûts fixes".

Rapport Faure

Le rapport Faure, commandé par le ministre du Redressement productif et remis en juillet, indiquait notamment que le site de Florange "se situait en 2008, lorsque les hauts-fourneaux fonctionnaient à pleine capacité, parmi les trois sites du groupe ArcelorMittal les plus performants en termes de coûts de production".

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Le groupe avait notamment souligné l'inconvénient de la position géographique de Florange, loin des ports, et "la capacité limitée de production du site qui impacte de manière négative les coûts fixes".

 Disent ils, quand Florange est géographiquement situé en proximité directe de Thionville, l'un des ports principaux de la moselle navigable par de la batellerie de gabarit 4 ( < 3200t, soit grosso modo des navires de 2500/3000t) en accès direct au Rhin qui va droit a ROTTERDAM

 De qui se moquent ses gens ? Un port ils en ont un juste a coté, sur une voie navigable ou un seul navire équivaut a + près de 60 poids lourds

Mais j'imagine que si on leur ferait remarquer cela, ils rétoqueraient en total contradiction du coup : "oui mais vous savez, aujourd'hui on bosse a flux tendu : du coup le camion c'est mieux" (pour amener au comte goutte a grand frais vers des ports a bab el oued ...)

 Un port ils en ont un : ça suffit maintenant !

edit : d'autant + qu'il y a un projet (qui lui ne sera vraisemblablement pas enterré comme celui du Rhin-Rhone a notre grand regret) du Canal : Seine - Nord - Benelux qui doit relier en capacité de grand gabarit le + grand port fluvial français (Paris) a Dunkerque et le réseau Bénélux : ce qui permettrait d'assurer dans l'avenir un accès vers Paris depuis la Moselle et un accès a Dunkerque par l'Allemagne (Rhin) > Benelux, le canal en projet et arrivée soit a Paris, soit a Dunkerque ...

Ce qui veut dire que des modalités de transport compétitives sont encore a venir ... Normalement ce projet la devrait arriver a termes vu le nécessaire désengorgement "routier" du pays, notamment du Nord de la France envahie dans tout les sens par les PL

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  • 3 weeks later...

Ou comment ne pas favoriser son propre produit s'il est meilleur :

Les mésaventures du LH-10 Ellipse pour l'entrainement de l'AdA ...

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/12-13/c1213038.asp

Le troisième obstacle que nous rencontrons, c’est le manque de protection et de soutien de l’État aux PME dans le cadre des appels d’offres. Aucune recommandation n’est faite pour privilégier une entreprise française qui propose un produit ou un service au moins équivalent à celui d’un autre fournisseur. Cela est pourtant autorisé par Bruxelles. Il suffit de créer un critère « PME » dans les règles d’attribution des marchés. Lors de l’évaluation de l’offre, une des notes peut être réservée au recours à des PME en vue de favoriser les candidats qui s’y prêtent.

Comment se passe concrètement un appel d’offres pour une PME ? En juin 2010, l’entreprise reçoit la visite de l’officier en charge de l’évaluation des nouveaux besoins pour les avions d’entraînement du centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI). Il est très intéressé par l’avion, qu’il a vu voler au Bourget en 2009. En juillet, une délégation essaie l’appareil et elle est tellement impressionnée qu’elle nous invite à le présenter en septembre à Salon-de-Provence. Le mois suivant, nous recevons un avis très favorable, tous les opérationnels considérant que c’est l’appareil qu’il leur faut pour la formation ab initio des pilotes. Pour l’entreprise, c’est un conte de fées !

Nous scrutons alors les sites spécialisés dans la publication des appels d’offres d’acquisition. Las, rien ne se passe. Pourquoi ? Parce que l’appel d’offres d’acquisition a été transformé en appel d’offres de services, auquel une PME ne peut pas souscrire puisque seuls les grands groupes sont en mesure de présenter une offre globale de service. Par magie, alors que les opérationnels de l’armée française voulaient un avion biplace, la société qui remporte le marché propose un avion à quatre places. D’un seul coup, en plus des pilotes, on a décidé de former les opérateurs. Il a donc été acheté des avions chinois et nos pilotes seront formés sur des Cirrus. L’avion est dix fois plus bruyant que celui de LH, alors même que l’appel d’offres exigeait un appareil silencieux, il est plus cher et son coût d’exploitation est deux fois supérieur. L’argent public va donc servir à créer des emplois en Chine. Pourquoi ne pas privilégier une entreprise française alors que l’avion idoine existe en France ?

Alors que les opérationnels demandaient un biplace, par quel miracle se retrouve-t-on avec un avion à quatre places, d’autant que le Cirrus ne passe pas les vrilles, ce qui est quand même fort de café pour un avion de formation ?

Nous savons que la France est en train de préparer un appel d’offres sur des avions d’entraînement pour un pays étranger de la zone méditerranéenne. Il semble qu’elle ait choisi un avion allemand – au moins restons-nous en Europe ! – mais il est trois fois plus cher que le LH et deux fois plus en coût d’exploitation. En outre, LH va être conduit à soumissionner avec un pays étranger et si l’entreprise est sélectionnée, cela ne sera donc pas avec son propre pays.

Telles sont les principales difficultés que rencontre quotidiennement une PME de défense. L’on pourrait recourir à l’externalisation des services, mais il faudrait que le fait, pour un grand groupe, d’avoir des PME dans la liste de ses sous-traitants lui procure un avantage dans l’attribution des marchés d’État. À défaut, il sera impossible de maintenir de l’emploi manufacturier en France.

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 Disent ils, quand Florange est géographiquement situé en proximité directe de Thionville, l'un des ports principaux de la moselle navigable par de la batellerie de gabarit 4 ( < 3200t, soit grosso modo des navires de 2500/3000t) en accès direct au Rhin qui va droit a ROTTERDAM

 De qui se moquent ses gens ? Un port ils en ont un juste a coté, sur une voie navigable ou un seul navire équivaut a + près de 60 poids lourds

Mais j'imagine que si on leur ferait remarquer cela, ils rétoqueraient en total contradiction du coup : "oui mais vous savez, aujourd'hui on bosse a flux tendu : du coup le camion c'est mieux" (pour amener au comte goutte a grand frais vers des ports a bab el oued ...)

 Un port ils en ont un : ça suffit maintenant !

edit : d'autant + qu'il y a un projet (qui lui ne sera vraisemblablement pas enterré comme celui du Rhin-Rhone a notre grand regret) du Canal : Seine - Nord - Benelux qui doit relier en capacité de grand gabarit le + grand port fluvial français (Paris) a Dunkerque et le réseau Bénélux : ce qui permettrait d'assurer dans l'avenir un accès vers Paris depuis la Moselle et un accès a Dunkerque par l'Allemagne (Rhin) > Benelux, le canal en projet et arrivée soit a Paris, soit a Dunkerque ...

Ce qui veut dire que des modalités de transport compétitives sont encore a venir ... Normalement ce projet la devrait arriver a termes vu le nécessaire désengorgement "routier" du pays, notamment du Nord de la France envahie dans tout les sens par les PL

Et bien demandons aux premiers intéressés:

Dans sa lettre ouverte à François Hollande, Édouard Martin démontre que les syndicats français peuvent être plus perspicaces et moins gourmands.

Par Baptiste Créteur.

Édouard Martin, jaloux du succès d'Arnaud Montebourg en marinière auprès de la ménagère de plus de 50 ans, ne veut pas qu'on l'oublie. Il publie une lettre ouverte au Président de la République que Libération relaie. On y découvre un syndicaliste perspicace, qui dénonce les erreurs du gouvernement et le gâchis d'argent public et demande des réponses là où les syndicats, habituellement, demandent de l'argent ou de l'argent et les clés de la maison.

D'abord, Édouard Martin nous explique pourquoi Florange n'est pas rentable :

"2ème ABSURDITE : on va proposer à la vente une usine, à Florange, pour fabriquer des brames, sans les laminoirs. Qui peut consommer de brames, ces blocs d'acier de 20 tonnes ? Les sidérurgistes qui les laminent. Ont-ils besoin de brames ? Non, ils en ont tous un peu trop en Europe. Peut-on les exporter ? Non, car, même au Brésil, en bord de mer, sur le minerai, ceux qui en fabriquent, MITTAL en particulier, n'ont pas de client aujourd'hui. C'est donc absurde de chercher à vendre une usine à brames mais on va essayer de le faire ! Pendant deux mois et en mobilisant toutes les ambassades !"

On produit trop, à quoi bon chercher acquéreur pour quelque chose dont tout le monde cherche à se débarrasser, en mobilisant au passage des serviteurs de l’État qui ont sans doute bien mieux à faire ? Il ne s'arrête pas là dans sa dénonciation de la gabegie, et démontre que forcer les dirigeants d'entreprise à mentir pour rassurer l'opinion ne trompe plus personne :

"6ème MENSONGE : On renforcera la filière packaging (acier pour emballage). C'est faux. Ces aciers sont en concurrence avec l'aluminium. L'augmentation très forte des prix des minerais et du charbon les a rendus moins compétitifs. MITTAL a trois usines pour fabriquer ces produits en Europe du Nord : LIÈGE, FLORANGE, et BASSE-INDRE près de NANTES. Elles sont chargées à 40%. Et MITTAL a promis de renforcer la filière de LIÈGE en contrepartie de l'arrêt des Hauts Fourneaux, il a promis de renforcer la filière de FLORANGE en contrepartie de la fermeture des Hauts Fourneaux et il a promis de pérenniser la filière de BASSE INDRE. À qui ment-il ? Aux Wallons, aux Lorrains, aux Nantais ? ou aux trois ?"

Il rappelle que le progrès ne se décrète pas :

"4ème MENSONGE : on fera ULCOS. C'est faux. On nous dira dans deux ans ce qu'on nous dit aujourd'hui : que les chercheurs n'ont pas trouvé. Eux n'ont pas la parole, c'est MITTAL qui parle pour eux."

Les chercheurs cherchent, mais on n'est pas sûr qu'ils trouvent. Un peu comme François Hollande avec les solutions à la crise et les chômeurs avec l'emploi. Il va même plus loin, en dénonçant l'argent public jeté par les fenêtres pour tenter de mettre sur pied une technologie non rentable :

"4ème ABSURDITE : on veut nous faire croire que si les chercheurs trouvent, on fera ULCOS. ULCOS est un projet européen, financé par la CEE, la France et, pour un tiers, soit 200 Millions d'euros, par le privé (MITTAL ou autre). Personne ne mettra d'argent privé dans ULCOS tant que la tonne de C02 s'échangera à 7 € et qu'il en faudra peut être le double pour faire fonctionner ULCOS (électricité, maintenance, etc.). Quel investisseur privé ira convaincre ses actionnaires de dépenser 200 Millions d'euros dans ULCOS, et, si ça marche, de perdre 15 à 20 Millions d'euros par an si on le fait fonctionner. Et même si la CEE et la France veulent tout payer à M. Mittal, pourquoi mettre 600 Millions d'euros dans un démonstrateur qui sera arrêté après les essais car installé à Florange sur une filière à un seul Haut Fourneau, donc non compétitive. On aurait donc construit la machine à séparer le CO du C02, 40 à 80 km de gazoduc pour aller de Florange jusqu'en Meuse, une station d'enfouissement pour tout mettre à la ferraille à la fin des essais, au bout de 18 mois peut-être. Quelqu'un dira que c'est gâcher l'argent du contribuable français et du contribuable européen et il aura raison."

Bravo, monsieur Martin, pour cette lettre qui nous explique donc que le politique ne peut pas décréter la création et la production et qu'il ne sert à rien de mener des projets non rentables, même avec l'argent du contribuable. Qu'un syndicaliste français se montre soucieux de l'usage de l'argent public est une excellente surprise.

"3ème MENSONGE : grâce aux accords de Matignon avec MITTAL on maintient l'emploi. C'est faux. Il n'y aura pas de plan social parce que la pyramide des âges de l'usine conduira au départ naturel de plus de 600 personnes en trois ans. Dès lors, faire un plan social coûterait plus cher à MITTAL qui devrait payer les indemnités de licenciement puis, avant trois ans, embaucher 600 personnes et payer le prix très élevé de leur formation. Ne pas avoir de plan social est une bonne chose, mais ce n'est pas une victoire."

Que personne ne soit licencié, qu'il ait l'air d'avoir gagné aux yeux des médias, ça ne suffit pas à Édouard Martin : il n'est pas Arnaud Montebourg. Il veut lutter, pour obtenir enfin des réponses aux questions qui le tourmentent, pour lever enfin le voile sur les mystères qui l'obsèdent depuis des semaines, pour interpeller le gouvernement devant son impuissance et son inaction.

Félicitations, monsieur Martin : votre lettre est un aveu d'incompréhension et vous cherchez à obtenir des réponses. Votre curiosité vous honore, et, si elle n'est pas qu'une posture ou une rhétorique, vous pourrez rendre enfin pertinents les syndicats français. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, et posez les mêmes questions que celles que vous posez à Mittal aux hommes politiques, par exemple à Yann Galut, député et conseiller général du Cher :

"Pourquoi [le Conseil Général du Cher] n'a-t-il pas déposé, à notre connaissance, ses comptes 2011 [et pourquoi les institutions financées par l'argent du contribuable ne sont-elles pas soumises à une transparence exemplaire] ? Les responsables financiers français les ont-ils seulement signés ? Nous attendons de votre part des réponses à toutes ces questions. Nous ne voulons plus de ces mensonges, plus de ces absurdités, plus de ce brouillard, de ces embrouilles fiscales ou financières. Nous voulons retrouver le chemin de la vérité, celui qui nous donnera un avenir."

Si les syndicats et institutions publiques et para-publiques font preuve envers eux-mêmes des mêmes exigences de transparence et d'exemplarité que celles que vous formulez pour votre employeur, la France a peut-être un espoir. Continuez la lutte, monsieur Martin !

Lien raccourci: https://www.contrepoints.org/?p=109425

Intéressant ce qu'il dit ce syndicaliste.
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Le problème étant que les syndicalistes de florange cherchent a faire de la politique, et ils le font en forçant les gouvernants a venir se fracasser contre un éceuil médiatique éclaboussant de ... Bref ...

A l'époque de Sarkozy j'en avais pas spécialement de certitudes, mais depuis que Hollande a réussi pourtant a leur obtenir un maintient de l'emploi, de les voir continuer et en + a éclabousser encore + fort :

Il me parait alors évident que certaines personnes quand a cette usine, s'en servent comme un support politico-médiatique salissant majeur ...

Au bénéfice de 2 groupements politiques extrêmistes en France (les 2 qui s'engueulaient comme du poisson pourri pendant la campagne, dont l'un affirmait combattre l'autre en lui faisant une pub étonnante !) Que ça m'étonnerait pas !

Et pas forcément + vers l'extrême gauche  ;)  Ne pas oublier la région ... Nord Est ... Bon les ouvriers dans ces régions on sait en gros vers quel électorat ils ont basculé, secret de polichinelle ...  Ceci dit avec le syndicalisme c'est potentiellement brouillé :  car on se dit, boah tous des gauchiss' ...

  Après c'est pas dans le but de chercher a politiser le sujet que j'en parle ainsi, mais qu'a l'inverse en sous main on dirait qu'il a été manoeuvré pour des bénéfices politiques pour lesquels rouleraient certains dans cette usine, alors que normalement ils auraient du s'arrêter depuis longtemps en sachant parfaitement la véritable situation et les vérités concernant les perspectives possibles, faire stop car amplement satisfaisant d'avoir l'emploi maintenu alors qu'un plan social était prévu : continuer ne sert de toute façon depuis belle lurette plus les intérêts des ouvriers impliqués car par A + B impossible d'espérer et d'arracher +

  Et pendant ce temps la, on force les gouvernants a se vider sur un dossier qui n'est qu'une crotte de mouche face a près de 5 millions de chomeurs toutes catégories, et un bon million de chomeurs de très longue durée dont eux l'urgence serait de pouvoir les remettre au travail un jour ! Qui eux ne bénéficient pas des conditions d'un plan social de grand groupe ... Dans un grand groupe les plans sociaux sont toujours très généreux en formations financées et très couteuses (que les chomeurs de longue durée n'ont pas espoir de voir ça a pole emploi leur être accordé) ... Arrangement locaux avec les élus pour des reclassements dans des emplois de collectivités et j'en passe ! Sans oublier des indemnités, et une position d'arrivée sur le chomage qui laisse encore du temps de se retourner avec indemnisation chomage max pour un moment

On est face a l'un des pires problèmes du traitement médiatique et politique de la desindustrialisation : on gaspille des efforts immenses, dans ce qui n'est pas le fond du sujet de l'urgence ... Le maintien de l'emploi de ceux qui auront le temps de se retourner : n'est pas l'urgence réelle, l'urgence, la vraie : faire retravailler des gens qui n'ont plus d'espoir en une vie active après 2/3 ans voir pire encore de chomage ... Et la bizarement le syndicalisme liée a ces plans sociaux se contrefoutent de savoir qu'ils sont devenus le pire ennemi des chomeurs pour l'espoir d'actions les ramenant vers l'emplois EUX

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