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Nouvelles de Leipzig :

https://www.tag24.de/leipzig/leipzig-connewitz/nach-drei-randale-naechten-in-folge-wieso-kommt-leipzig-nicht-zur-ruhe-1637382 (7 septembre 2020)

Le troisième soir d'affilée, les manifestations à Leipzig Est et à Connewitz se sont transformées en émeutes. Des policiers se sont fait jeter des pierres sur eux, un pilote d'hélicoptère a été attaqué avec des pointeurs laser, une voiture de patrouille a pris feu et des vitres ont été brisées.

Les émeutes ont été déclenchées par des squatters qui avaient été délogés par la police. La protestation contre les expulsions et les augmentations de loyer a échappé à tout contrôle. La police veut en tirer les conséquences - et le Ministre-président Kretschmer trouve des mots clairs.

Après quelques centaines de mètres seulement, les émeutes dans le défilé de manifestation de Connewitz ont commencé. Des pierres volent, des feux d'artifice s'allument. Il y a eu de véritables scènes de chasse entre les manifestants masqués et les officiels. A plusieurs reprises, le pilote de l'hélicoptère au-dessus de l'action a été attaqué par des rayons laser. Deux officiers de police ont été blessés.

Les autorités de l'assemblée ont finalement dissous la manifestation "en raison du déroulement non pacifique des événements". 15 émeutiers font l'objet d'une enquête. La police estime le nombre de participants à 500.

https://www.mdr.de/sachsen/leipzig/leipzig-leipzig-land/streit-kanzel-universitaetskirche-100.html (6 septembre 2020)

Dans le litige concernant la réinstallation de la chaire historique de l'église universitaire de Leipzig, le Thomaskantor Gotthold Schwarz de Leipzig accuse l'université d'"arrogance". "Dans une arrogance qui ignore l'histoire, de piètres arguments sont utilisés pour laisser la chaire de côté", a expliqué le directeur du choeur d'enfants St. Thomas dans une lettre distribuée à Leipzig dimanche. "Si l'on a déjà raté l'occasion de reconstruire l'église dans sa forme originale, comme cela a été possible à Dresde avec la Frauenkirche, il est obligatoire de donner à la chaire sa place dans l'église d'aujourd'hui", a écrit le Thomaskantor.
La chaire, qui a été sauvée de la destruction en 1968, est un symbole important de la lutte pour la liberté et "convient également bien à une salle de réunion dans une pièce plutôt dépouillée", a déclaré M. Schwarz. La controverse sur l'érection de la chaire baroque de 1738, qui avait été sauvée de l'ancienne église Pauliner, détruite par explosion sous la RDA en 1968, couve depuis des années.

Le bâtiment successeur "Paulinum - Salle de réunions et Église universitaire de St. Paul" a été ouvert en décembre 2017 et prévoit un usage multiple comme église et salle de réunion.

En référence au climat intérieur défavorable du nouveau bâtiment, le sénat de l'université a décidé en septembre 2019 que la chaire ne devait pas être réinstallée, contrairement aux accords précédents. Une pétition en ligne "Tenez votre parole", lancée au début de l'année et signée à ce jour par près de 1 700 personnes, est dirigée contre cette situation.

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On 9/5/2020 at 10:54 PM, Wallaby said:

[...] plaide pour une "réponse européenne"

Je trouve quand même que la "réponse européenne" chez les allemand, elle semble beaucoup à géométrie variable...

L'Europe, c'est quand ça les arrange (un peu comme l'OTAN et les USA, mais en moins franc et visible)

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il y a 8 minutes, SLT a dit :

Je trouve quand même que la "réponse européenne" chez les allemand, elle semble beaucoup à géométrie variable...

L'Europe, c'est quand ça les arrange (un peu comme l'OTAN et les USA, mais en moins franc et visible)

C'est comme malheureusement partout dans nos démocraties (et plus si affinités) : la politique internationale n'est vu que sous le prisme des enjeux nationaux, sans jamais prendre en compte une problématique géopolitique et la vision à long terme.

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Le 25/06/2020 à 14:29, Wallaby a dit :

https://www.tagesschau.de/inland/seehofer-taz-anzeige-105.html (25 juin 2020)

Le ministre fédéral de l'Intérieur, Horst Seehofer, a décidé de ne pas engager de poursuites pénales contre un journaliste du quotidien "taz" [Tageszeitung] en raison d'un texte critique envers la police. Seehofer veut plutôt inviter la rédaction en chef du journal pour discuter avec elle de l'effet du texte. Il n'est plus fait mention de sa propre plainte pénale dans l'annonce.

Mais Seehofer s'en tient à ses critiques. Le communiqué de presse du ministère indique que les policiers de la région sont "largement assimilés aux nazis et aux terroristes". Le ministre cite l'article du "taz" selon lequel les policiers devraient "à proprement parler [...] ne même pas être autorisés à s'approcher des animaux". Leur place serait dans "la décharge", où ils "sont entourés d'ordures" et "parmi leurs pairs" "se sentent certainement plus à l'aise".

La rédactrice en chef adjointe du "taz", Katrin Gottschalk, a salué cette initiative. Elle a écrit dans le service de messages courts Twitter : "C'est une bonne chose que Horst Seehofer ne porte pas plainte contre notre auteur, après tout".

M. Seehofer a toutefois annoncé qu'il contacterait le Presserat [Conseil de la presse] pour cette affaire. En tant qu'organe de presse autonome, le Conseil examine les normes éthiques des reportages et accepte les plaintes.

La chroniqueuse du "taz" Hengameh Yaghoobifarah, dans une rubrique intitulée "Tous les flics sont incapables de travailler", avait envisagé où les policiers pourraient travailler si la police était supprimée. Elle conclut qu'il n'y a qu'"une seule option appropriée", "la décharge".

En conséquence, Seehofer avait annoncé une plainte pénale dans le journal "Bild" dimanche dernier. Il avait alors également fait valoir, au vu des récentes émeutes à Stuttgart, que "la désinhibition des mots conduit inévitablement à la désinhibition des actes et aux excès de violence, comme nous l'avons vu à Stuttgart. Nous ne devons plus accepter cela".

Peu de temps après, il a mis son annonce en perspective. M. Seehofer a déclaré qu'il voulait discuter de l'affaire de manière concluante au ministère. Il a parlé d'une "situation difficile à trancher entre la liberté de la presse et le droit pénal".

Le "taz" avait interprété l'annonce de Seehofer comme une "attaque contre la liberté de la presse". La rédactrice en chef, Barbara Junge, a déclaré qu'en tant que ministre fédéral de l'Intérieur, M. Seehofer était responsable non seulement de la police, mais aussi de la protection de la constitution et donc de la liberté de la presse qui y est garantie. Dans cette affaire, a-t-elle déclaré, le ministre fédéral de l'Intérieur a placé les préoccupations de la police au-dessus de la liberté de la presse.

Cependant, Mme Junge a également exprimé ses regrets au sujet de l'article. Elle a écrit dans le journal "taz" : "Une chronique, aussi satirique soit-elle, qui peut être comprise comme si les policiers n'étaient que des déchets, a mal tourné. Je suis désolée d'entendre cela".

En outre, Junge a écrit que la lutte au sein de la rédaction sur le texte et sur ce qui devrait, peut et doit être dit, a cependant également révélé "un conflit plus profond dans le "taz" ". Elle a annoncé que des contributions au débat avec des perspectives différentes seraient publiées dans le journal.

L'article a fait l'objet de nombreuses critiques au sein de la profession et de la part des politiciens. Les syndicats de police ont annoncé qu'ils allaient engager des poursuites judiciaires.

Le Conseil allemand de la presse a entre-temps engagé une procédure. Le 8 septembre, il examinera si la tribune a violé les normes éthiques du journalisme.

Selon lui, 340 plaintes auraient été reçues concernant cette tribune à la date de mercredi soir. Mardi, le directeur général du Presserat, Roman Portack, avait toutefois souligné dans le "Augsburger Allgemeine" qu'un nombre élevé de plaintes n'était pas inhabituel.

https://www.faz.net/2.1755/horst-seehofer-kritisiert-den-presserat-wegen-taz-kolumne-16945112.html (9 septembre 2020)

Le ministre fédéral de l'intérieur Horst Seehofer (CSU) a sévèrement critiqué le Conseil de la presse allemande pour sa décision sur la rubrique controversée "Abolir la police : tous les flics sont incapables de travailler". La commission avait rejeté mardi les plaintes contre le texte de la "tageszeitung" (taz). "Pour moi, cette évaluation est une banalisation intolérable", a déclaré M. Seehofer mercredi à Berlin.

Dans le texte, les officiers de police sont publiquement traités d'ordures. Le Conseil allemand de la presse considère que c'est une question de goût, a critiqué M. Seehofer. "Si tout un groupe professionnel, qui assume ses responsabilités pour nous tous les jours, est délibérément rabaissé et dénigré de cette manière brutale, ce n'est plus une question de goût, mais de notre système de valeurs commun", a déclaré le ministre. Si l'on peut dire que les gens sont à leur place sur les ordures, dit-il, ce système de valeurs a "manifestement déraillé".

La commission des plaintes du Conseil de la presse avait traité mardi la rubrique du "taz" du 15 juin. Elle est arrivée à la conclusion que le jeu d'idées de l'auteure, selon qui seule la décharge est un lieu approprié pour les ex-policiers, est couvert par la liberté d'opinion. Le texte disait : "Spontanément, je ne peux penser qu'à une seule option appropriée : la décharge. Non pas comme des éboueurs avec les clés des maisons, mais sur la décharge, où ils ne sont vraiment entourés que d'ordures. "Je suis sûr qu'ils se sentent plus à l'aise parmi les leurs."

 

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@Wallaby Je sais qu'il n'existe pas de mauvaise pub, mais là, on touche du doigt (et même un peu plus loin selon moi) les limites de la liberté d'expression quand même, non? Je ne sais pas ce que cela représente en Outre-Rhin, mais le ton de l'article initial (que j'hésite à aller lire pour ne pas leur rajouter de traffic en fait) semble quand même assez violent et aggressif, non?

Des Infos sur l'auteur? Ou c'est justement volontairement caché pour éviter les soucis et débordements?

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D'autant que les journalistes sont les premiers à se plaindre qu'on ne les apprécie pas… 

Si la police ou n'importe quel autre corps de métier parlait d'eux comme ça, ils seraient les premiers à monter au créneau.

Cela dit, il me semble qu'une partie de la population allemande (et sa presse ?) est très sensible aux thèses d'extrême-gauche, altermondialiste et consorts. Ceci expliquant peut-être cela.  

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Il y a 1 heure, kalligator a dit :

"TOUS les flic sont incapable de travailler" même si je suis très crittique par rapport aux bavures je trouve totalement déplacé et scandaleux de généraliser  ce point

reste à savoir si dans un corps, la brebis galeuse est le mauvais ou le bon élément... :bloblaugh: (mais dans l'absolu je suis d'accord avec toi, et d'autant plus honteux que ce sont ces mêmes journalistes qui vont parler de stigmatisation quand il y a généralisation...

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Vous vous prenez la tête  pour rien.

Je suis allé voir la bio de la "journaliste" en question et j'en déduis qu'elle projette, vu que les seules déchets sont dans sa tête.

Elle n'en vaut vraiment pas la peine et encore moins de lui faire de la publicité en parlant d'elle, même pour en dire du mal.

Comme disent les américains, il n'y a pas de mauvaise publicité. Laissons-la donc à sa médiocrité. 

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Il y a 20 heures, Wallaby a dit :

https://www.faz.net/2.1755/horst-seehofer-kritisiert-den-presserat-wegen-taz-kolumne-16945112.html (9 septembre 2020)

Le ministre fédéral de l'intérieur Horst Seehofer (CSU) a sévèrement critiqué le Conseil de la presse allemande pour sa décision sur la rubrique controversée "Abolir la police : tous les flics sont incapables de travailler". [...]

C'est un détail et ne change pas forcément la nature outrancière du propos... Mais "berufsunfähig" se traduirait plutôt par "en situation d'incapacité professionnelle" (bien que la longueur de la traduction fasse moins choc que le terme initial). C'est le terme qu'on utilise notamment pour qualifier les employés ne pouvant plus travailler suite à une maladie, un accident ou une invalidité de longue durée.

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Propositions du ministre de l'économie sur le carbone :

https://www.spglobal.com/platts/en/market-insights/latest-news/metals/091120-germanys-altmaier-proposes-cross-party-consensus-on-climate-targets (11 septembre 2020)

Les propositions de M. Altmaier comprennent un pourcentage fixe du PIB, juridiquement contraignant, à dépenser chaque année pour atteindre les objectifs climatiques, des "contrats carbone pour la différence" et des enchères de CO2 pour que des secteurs tels que l'acier ou la chimie investissent dans de nouveaux processus de production écologiques et fournissent les énormes quantités d'énergie verte nécessaires à l'industrie pour la transition.

Le ministre de l'économie a également appelé à la révision d'un mécanisme d'ajustement aux frontières pour le carbone d'ici le début de 2021 ainsi qu'à la création de nouvelles institutions au niveau national et européen afin de piloter la transition.

La proposition comprend une promesse d'objectif zéro net pour 2035 pour toutes les institutions fédérales et publiques.

Les parties prenantes telles que le lobby allemand des fournisseurs d'énergie et d'eau BDEW et le lobby des énergies renouvelables BEE ont salué l'initiative surprise, mais se sont concentrées sur les points litigieux des propositions de réforme actuelles telles que la loi sur les énergies renouvelables (EEG).

Le ministre a souligné que le temps était limité pour prévenir le changement climatique avec la crise du coronavirus en cours ainsi que les élections fédérales de 2021 et la formation ultérieure d'un gouvernement représentant un retard potentiel pour de nombreux processus législatifs.

https://www.spiegel.de/politik/deutschland/peter-altmaier-was-der-wirtschaftsminister-mit-seiner-klima-charta-bezweckt-a-675ab980-2a78-4c0a-a06d-ce3450514687 (11 septembre 2020)

Altmaier veut probablement prendre par surprise les Verts, qu'il considère comme son plus grand concurrent dans le camp bourgeois.

Les Verts plus faibles passeraient peut-être de la deuxième à la troisième place derrière le SPD. Cela contrecarrerait une option vert-rouge-rouge concevable au sein du gouvernement fédéral - et ouvrirait la voie à une alliance noir-vert. De nombreux membres de la CDU auraient préféré cela après les dernières élections - en particulier Peter Altmaier. Si nécessaire, le FDP devrait devenir le troisième partenaire si les votes ne sont pas suffisants pour une alliance bipartite avec les Verts.

Modifié par Wallaby
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Le 22/04/2015 à 22:46, Wallaby a dit :

http://www.dw.de/german-defense-minister-says-no-future-for-g36-rifles-in-bundeswehr/a-18399209 (22 avril 2015)

La ministre de la défense Ursula Von der Leyen a dit que le fusil G36 n'avait "pas d'avenir" dans l'armée allemande et que les forces spéciales allaient recevoir immédiatement des armes différentes.

Les G36 perdraient en précision à haute température (à partir de 30°).

https://www.n-tv.de/politik/Bundeswehr-Gewehr-kuenftig-aus-Thueringen-article22036612.html (14 septembre 2020)

Cette décision est un tournant : après presque six décennies, la Bundeswehr change de fournisseur pour son fusil d'assaut. À l'avenir, l'arme viendra de Thuringe. La décision a été prise à un moment inopportun pour le fournisseur précédent, Heckler & Koch.

Le ministère de la Défense veut acheter le nouveau fusil d'assaut de la Bundeswehr au fabricant thuringien C.G. Haenel de Suhl. Le ministère de la défense a informé les experts politiques du Bundestag du résultat du processus de sélection. Suite à la procédure d'appel d'offres, le fournisseur de longue date Heckler & Koch (Oberndorf am Neckar) ne sera pas pris en considération pour la commande de 120 000 nouvelles armes, d'une valeur probable de près de 250 millions d'euros.

Haenel fournit déjà à la Bundeswehr un fusil de sniper. L'entreprise appartient au groupe Merkel, qui fait partie de la holding Tawazun (Émirats arabes unis). En 2008, C.G. Haenel avait repris ses activités sous la forme d'une société nouvellement créée. L'ancien fondateur et donneur de nom Carl Gottlieb Haenel avait établi la production d'armes industrielles à Suhl à partir de 1840.

Lors de l'appel d'offres lancé en 2017, la société thuringienne a présenté une arme qui, lors de tests approfondis, s'est avérée un peu mieux adaptée aux exigences militaires et s'est également avérée économiquement avantageuse, selon des sources militaires.

Une affaire s'était développée autour du G36 fourni par Heckler & Koch à partir de 2012, qui avait commencé avec des indices de problèmes de précision du tir. D'après des enquêtes officielles ultérieures, elles se sont produites après de longues séquences de tirs ou même sous l'influence de la chaleur. L'arme est toujours appréciée par les soldats aujourd'hui.

Pour Heckler & Koch, la décision de Berlin est un dur revers à un moment inopportun. L'entreprise est fortement endettée - ses obligations financières de 249 millions d'euros sont à peu près aussi élevées que son chiffre d'affaires annuel. Après deux années de pertes, H&K a récemment retrouvé la voie de la rentabilité. Néanmoins, la situation reste tendue compte tenu du problème de la dette qui n'est toujours pas résolu.

En 1959, la compagnie a livré ses premiers fusils d'assaut G3 aux forces armées allemandes. Dix ans plus tôt, elle avait été fondée par d'anciens ingénieurs de Mauser-Werke. Dans les années 1990, H&K a obtenu le contrat pour le fusil successeur du G3, le G36. Avec les mitrailleuses, les lance-grenades et les fusils G36 modernisés, l'entreprise continuera à faire des affaires avec la Bundeswehr, mais surtout dans la discipline phare de l'entreprise d'Oberndorf, le fusil d'assaut, H&K n'aura probablement plus aucune chance avec le nouveau modèle.

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https://www.tagesschau.de/inland/nrw-polizei-rechtsextremismus-103.html (17 septembre 2020)

En Rhénanie du Nord-Westphalie, cinq groupes de discussion d'extrême droite ont été découverts [sur Whatsapp], auxquels auraient participé 29 policiers. C'est ce qu'a annoncé mercredi à Düsseldorf le ministre de l'Intérieur Herbert Reul. Les personnes concernées ont été suspendues et des mesures disciplinaires ont été prises à leur encontre. 14 agents doivent être démis de leurs fonctions.

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https://www.sueddeutsche.de/politik/hate-speech-hasskriminalitaet-gesetz-steinmeier-1.5034929 (17 septembre 2020)

Il est très rare que le président fédéral s'oppose à eux et bloque une loi déjà adoptée en refusant de la signer. Il n'y a eu que huit cas de ce genre dans l'histoire de la République fédérale.

Mais cela pourrait se reproduire maintenant, et surtout avec un important paquet de lois de la grande coalition contre l'extrémisme de droite et la haine sur Internet, qui, selon la ministre fédérale de la Justice Christine Lambrecht (SPD), est "d'une importance capitale pour la défense de notre démocratie".

Selon les informations du quotidien Süddeutsche Zeitung, du NDR et du WDR, les émissaires de Frank-Walter Steinmeier ont déjà sollicité des entretiens pour expliquer leurs réserves. Ils ont entamé un échange discret, auquel participent depuis des semaines le ministère de la justice, le ministère de l'intérieur ainsi que la chancellerie.

Il s'agit de la crainte, au château de Bellevue, que la "loi de lutte contre l'extrémisme de droite et les crimes de haine" adoptée le 18 juin ne soit en partie inconstitutionnelle. Pour la première fois, le paquet législatif inclut une obligation de signalement pour les opérateurs de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter. En outre, elle étend certains éléments du droit pénal.

Le problème : Parmi les nombreux changements, les enquêteurs de l'Office fédéral de la police criminelle (BKA) auront davantage accès aux données des utilisateurs de Facebook ou Twitter. Mais les anciens droits d'accès du BKA ont déjà été déclarés inconstitutionnels par la Cour constitutionnelle fédérale il y a quelques semaines. L'accès à ces données dites d'inventaire doit être plus strictement réglementé, ont demandé les juges de Karlsruhe dans leur décision du 17 juillet.

Cette décision de Karlsruhe est intervenue alors que le Bundestag avait déjà adopté le nouveau paquet législatif. Les membres du Parlement ne pouvaient pas encore le savoir. Il s'agit d'un enchaînement de circonstances malheureuses - mais pas totalement inattendues : la critique constitutionnelle des requêtes de données était bien connue.

https://www.zeit.de/politik/deutschland/2020-09/hass-im-internet-gesetz-bundestag-verfassung-gruene-zweifel (17 septembre 2020)

Le service scientifique du Bundestag doute que la loi contre la haine et l'incitation à la haine sur Internet adoptée en juin soit conforme à la constitution. C'est ce qu'a rapporté le quotidien Süddeutsche Zeitung (SZ), citant un rapport d'experts juridiques commandité par le groupe parlementaire des Verts.

Les experts juridiques y concluent que certains des pouvoirs de transmission et de récupération des données dites d'inventaire vont trop loin, car ils ne sont liés à aucune condition significative. La recherche d'informations telles que le nom, l'adresse ou la date de naissance est une atteinte aux droits fondamentaux, disent-ils - même si les données ne sont pas particulièrement sensibles.

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Le 17/09/2020 à 09:41, Wallaby a dit :

https://www.tagesschau.de/inland/nrw-polizei-rechtsextremismus-103.html (17 septembre 2020)

En Rhénanie du Nord-Westphalie, cinq groupes de discussion d'extrême droite ont été découverts [sur Whatsapp], auxquels auraient participé 29 policiers. C'est ce qu'a annoncé mercredi à Düsseldorf le ministre de l'Intérieur Herbert Reul. Les personnes concernées ont été suspendues et des mesures disciplinaires ont été prises à leur encontre. 14 agents doivent être démis de leurs fonctions.

C'est tout de même un peu bizarre...

Liberté de penser ?

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il y a 4 minutes, Snapcoke a dit :

C'est tout de même un peu bizarre...

Liberté de penser ?

En Allemagne, il est interdit à toute personne qui milite pour des partis ou des idées anticonstitutionnelles d'être fonctionnaire. La procédure est compliquée, le fonctionnaire peut se défendre en justice avec un avocat, mais c'est la loi. Cela concerne en général l'extrême droite et l'extrême gauche. Cela peut remonter jusqu'à la cour européenne des droits de l'homme :

https://www.humanite.fr/node/113888 (27 septembre 1995)

La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg a condamné, mardi, l'Allemagne pour avoir violé les droits à la liberté d'expression et à la liberté d'association d'une enseignante en la frappant d'interdiction professionnelle de 1986 à 1991 en raison de ses activités au sein du Parti communiste allemand (DKP).

Dorothea Vogt, membre du DKP depuis 1972, avait été révoquée de son poste d'enseignante d'allemand et de français en Basse-Saxe. Le gouvernement de ce Land estimant qu'elle avait, par son engagement politique, manqué à son «obligation de loyauté politique». Elle faisait partie, selon les textes régissant la vie politique de cet Etat, des «extrémistes» contestant la Constitution de la République fédérale allemande.

Elle avait été révoquée en octobre 1987 par décision du tribunal administratif d'Oldenburg. La Cour disciplinaire de Basse Saxe avait confirmé la sanction et la Cour constitutionnelle fédérale écarté son recours. Mme Vogt n'avait pu réintégrer ses fonctions d'enseignante que le 1er février 1991, après l'abrogation par le gouvernement de Basse-Saxe issu de nouvelles élections du «décret de 1972 sur l'emploi des extrémistes dans la fonction publique» (la fonction publique était interdite aux communistes.) La Cour européenne des droits de l'homme, expliquant qu'un «Etat démocratique est en droit d'exiger de ses fonctionnaires qu'ils soient loyaux», relève que «le seul risque inhérent au poste occupé par Mme Vogt résidait dans l'endoctrinement de ses élèves. Or, aucune critique ne lui a été adressée sur ce point» estime la Cour, qui, et c'est à souligner, ne met pas en cause le principe même du droit à penser différemment l'organisation de la société.

https://hudoc.echr.coe.int/fre#{"itemid":["001-62559"]}

Après une instruction préliminaire, le gouvernement du district de Weser-Ems (Bezirksregierung Weser-Ems) engagea, par une ordonnance (Verfügung) du 13 juillet 1982, une procédure disciplinaire contre la requérante, au motif qu'elle avait manqué à l'obligation de loyauté envers la Constitution ("la loyauté politique" - die politische Treuepflicht) à laquelle elle était tenue en sa qualité de fonctionnaire en vertu de l'article 61 par. 2 de la loi sur la fonction publique de Basse-Saxe (Niedersächsisches Beamtengesetz - paragraphe 28 ci-dessous).  On lui reprochait d'avoir exercé dès l'automne 1980 diverses activités politiques en faveur du DKP et notamment d'avoir été candidate du DKP aux élections du Parlement du Land (Landtag) de Basse-Saxe en 1982. 

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il y a 24 minutes, Wallaby a dit :

En Allemagne, il est interdit à toute personne qui milite pour des partis ou des idées anticonstitutionnelles d'être fonctionnaire. La procédure est compliquée, le fonctionnaire peut se défendre en justice avec un avocat, mais c'est la loi. Cela concerne en général l'extrême droite et l'extrême gauche. Cela peut remonter jusqu'à la cour européenne des droits de l'homme :

https://www.humanite.fr/node/113888 (27 septembre 1995)

La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg a condamné, mardi, l'Allemagne pour avoir violé les droits à la liberté d'expression et à la liberté d'association d'une enseignante en la frappant d'interdiction professionnelle de 1986 à 1991 en raison de ses activités au sein du Parti communiste allemand (DKP).

Dorothea Vogt, membre du DKP depuis 1972, avait été révoquée de son poste d'enseignante d'allemand et de français en Basse-Saxe. Le gouvernement de ce Land estimant qu'elle avait, par son engagement politique, manqué à son «obligation de loyauté politique». Elle faisait partie, selon les textes régissant la vie politique de cet Etat, des «extrémistes» contestant la Constitution de la République fédérale allemande.

Elle avait été révoquée en octobre 1987 par décision du tribunal administratif d'Oldenburg. La Cour disciplinaire de Basse Saxe avait confirmé la sanction et la Cour constitutionnelle fédérale écarté son recours. Mme Vogt n'avait pu réintégrer ses fonctions d'enseignante que le 1er février 1991, après l'abrogation par le gouvernement de Basse-Saxe issu de nouvelles élections du «décret de 1972 sur l'emploi des extrémistes dans la fonction publique» (la fonction publique était interdite aux communistes.) La Cour européenne des droits de l'homme, expliquant qu'un «Etat démocratique est en droit d'exiger de ses fonctionnaires qu'ils soient loyaux», relève que «le seul risque inhérent au poste occupé par Mme Vogt résidait dans l'endoctrinement de ses élèves. Or, aucune critique ne lui a été adressée sur ce point» estime la Cour, qui, et c'est à souligner, ne met pas en cause le principe même du droit à penser différemment l'organisation de la société.

https://hudoc.echr.coe.int/fre#{"itemid":["001-62559"]}

Après une instruction préliminaire, le gouvernement du district de Weser-Ems (Bezirksregierung Weser-Ems) engagea, par une ordonnance (Verfügung) du 13 juillet 1982, une procédure disciplinaire contre la requérante, au motif qu'elle avait manqué à l'obligation de loyauté envers la Constitution ("la loyauté politique" - die politische Treuepflicht) à laquelle elle était tenue en sa qualité de fonctionnaire en vertu de l'article 61 par. 2 de la loi sur la fonction publique de Basse-Saxe (Niedersächsisches Beamtengesetz - paragraphe 28 ci-dessous).  On lui reprochait d'avoir exercé dès l'automne 1980 diverses activités politiques en faveur du DKP et notamment d'avoir été candidate du DKP aux élections du Parlement du Land (Landtag) de Basse-Saxe en 1982. 

Je n'aime pas beaucoup ce genre de chose...

J'ai un petit côté anar...

Je n'aime pas que l'on dise au gens quoi penser, si ils font bien leurs métier, ce que pense les gens je m'en fou

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Il y a 7 heures, kalligator a dit :

A mon avis c'est cette "loyauté" qui permet de museler tout fonctionnaire qui n'est pas justifiée, pour moi c'est la propagation d'idées anticonstitutionnelles qui doit être punie pas les convictions personneles et intimes

Le problème c'est qu’anticonstitutionnel ça peut recouvrir des choses assez vastes et être sujet à interprétation. Genre tu soutiens le RIC ou tu es royaliste. Donc par principe je suis contre toute sélection par les choix religieux ou politique,  surtout pour un fonctionnaire lambda. après s'il s'agit de gens qui auront accès à du secret défense (quelque chose qui met la sécurité du pays ou de ses intérêts en jeu) il parait raisonnable d'exiger un minimum de preuve de loyauté. Mais même ça c'est délicat en ces temps ou on confond les intérêts de certains capitalistes avec ceux du pays...

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